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Le CNRA en 2012
Créé en 1998, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) est une société anonyme à partici-
pation financière publique minoritaire. Son capital social, de 500 millions de francs CFA, est détenu pour
40 % par l'Etat de Côte d'Ivoire et pour 60 % par les opérateurs agricoles et agro-industriels privés.
Il a pour mission de mener des recherches et d'en diffuser les résultats, de conserver et de valoriser son
patrimoine scientifique et technique, ses biens et son expertise.
Le CNRA intervient principalement dans les domaines agricoles et agro-industriels : systèmes de produc-
tion, productions végétales, animales et forestières, innovations technologiques, méthodes de conserva-
tion et de transformation.
© CNRA
Centre national de recherche agronomique, Côte d’Ivoire
2013
ISBN 978-2-917074-10-7
Sommaire
Sommaire
Le mot du directeur général 4
Le point sur ... 5
Produire des plants pour sauver l’arbre du «petit cola» en Côte d’Ivoire 6
L’agriculture hors-sol pour produire des légumes de qualité en zone urbaine 8
Des vitroplants d’hybrides élites pour améliorer la productivité du cacaoyer 10
Associer des cultures vivrières à l’hévéa pour diversifier les sources de revenu 12
L’hévéa, une source de bois d’œuvre à valoriser en Côte d’Ivoire 14
La pyriculariose du riz en Côte d’Ivoire : bilan de dix années de recherche 16
Valoriser les zones marécageuses par la culture du palmier à huile 18
La fertilisation organique du cotonnier, une pratique à développer 20
Les arbres à usages multiples dans les cacaoyères en Côte d’Ivoire 22
L’embocagement pour stabiliser les systèmes de culture au Nord de la Côte d’Ivoire 23
Produire durablement du charbon de bois avec des arbres à croissance rapide 24 3
Le stockage de carbone par les peuplements forestiers de Côte d’Ivoire 26
La production d’eau de coco, un secteur à développer en Côte d’ivoire 28
En bref 35
Appui au développement 36
Partenariat scientifique et technique 37
Formation 38
Diffusion des résultats de recherche 39
Valorisation des résultats de recherche 40
Personnel et budget 41
Organisation générale du CNRA 42
Adresses du CNRA 43
Equipes de recherche 44
Publications 46
Sigles et acronymes 51
Le CNRA en 2012
Le mot
du directeur général
L’année 2012 a vu un changement au niveau de l’équipe
dirigeante du Centre national de recherche agronomique
(CNRA) : un nouveau président du conseil d’administra-
tion et un nouveau directeur général ont été nommés —
changement dans la continuité car les signaux de l’entre-
prise sont globalement au vert.
Au cours de l’année 2012, les activités se sont déroulées
correctement. Une nouvelle génération de programmes de recherche a débuté et va
se dérouler jusqu’en 2015. A cet effet, les équipes de recherche ont été renforcées,
en particulier sept nouveaux chercheurs ont été recrutés.
Avec l’encadrement d’étudiants sur ses différents sites de recherche, le CNRA participe
activement à la formation de nombreux jeunes. Il organise également des sessions de
formation destinées aux professionnels.
Le CNRA diffuse ses résultats de recherche en participant à des ateliers, conférences
4 et assises, mais aussi à travers son site Internet. Les fiches techniques qui y sont par-
tagées gratuitement ont un succès réel, preuve de leur utilité.
Nous relevons la forte sollicitation de la recherche par les bénéficiaires, signe de la
confiance qui nous est accordée. Soixante conventions sont en cours d’exécution
dont vingt-sept ont été signées en 2012. Les deux tiers des programmes de re-
cherche disposent d’au moins un projet pour financer leurs activités. Avec l’avène-
ment du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest, des opportunités
existent maintenant pour les recherches sur la production de denrées alimentaires
pour lutter contre la faim.
La valorisation des résultats de recherche permet de financer en partie les activités
que nous menons. La demande en matériel végétal de reproduction est forte et nous
comptons nous investir davantage dans ce domaine. La direction générale du CNRA
renouvelle son engagement à satisfaire ses clients à travers des produits et services
de qualité. Après la certification de notre système de production et de commercialisa-
tion de semences de palmier à huile, nous comptons engager la démarche qualité
vers d’autres productions.
Au niveau international, le CNRA a maintenu sa notoriété par sa participation active à
tous les rendez-vous scientifiques régionaux et mondiaux.
Nous souhaitons que chacun trouve dans ce document les informations dont il a besoin.
Dr YTE Wongbé
Le point sur...
Les petites noix sauvages au goût amer ap- sites de production et de commercialisation
pelées «petit cola» sont très prisées en Côte (cas du pôle commercial d’amandes à Elibou
d’Ivoire. Elles sont produites par un arbre en Côte d’Ivoire).
forestier de l’espèce Garcinia kola, ou Tio-
koué en langue locale attiée, de plus de mais la sauvegarde de l’espèce ...
15 mètres de haut, et dont le tronc a plus de Autrefois fortement représentée dans les for-
35 cm de diamètre. Cet arbre de forêt dense mations forestières naturelles ivoiriennes (au
humide pousse naturellement dans les forêts moins 25 arbres par hectare), l’espèce connaît
du Centre-Ouest et de l’Ouest de Côte d’Ivoire. une disparition quasi totale. Les défrichements
La noix de «petit cola» a de nom-
breuses vertus
Les noix de «petit cola» sont réputées pour
leurs propriétés anti-inflammatoires, antivirales,
antiparasitaires, antimicrobiennes, mais aussi
antidiabétiques, aphrodisiaques, vermifuges,
stimulantes et régulatrices de la tension arté-
6 rielle. Les brindilles de l’arbre sont utilisées
pour les soins dentaires (cure-dents).
Les branches et le tronc servent de bois de
chauffe, de bois de service (fabrication de
mortiers et pillons, etc.) ou de construction.
L’arbre a également un rôle écologique impor-
tant, surtout lorsqu’il est présent à une densité
supérieure ou égale à 25 tiges par hectare,
qui permet une bonne protection du sol par
le développement de son couvert végétal. Garcinia kola, une espèce en voie
de disparition
Il existe un commerce intense des noix dans
toute la
agricoles, la récolte anarchique des fruits, la
zone fo-
surexploitation du bois, conjugués à la faible
restière
régénération naturelle de l’espèce expliquent
d’Afrique.
ce phénomène. La préservation par les agri-
La vente
culteurs des rares pieds présents dans les
des noix
reliques de forêts naturelles et dans les plan-
et des tations (cacaoyères, kolateraies, etc.) ne per-
cure-dents met pas d’assurer la pérennité de l’espèce.
procure des
revenus Pour y remédier, des études de domestica-
non négli- tion, motivées par les importants usages de
geables l’espèce, ont été entreprises. Les graines de
aux popu- Garcinia kola comptent en effet parmi les
Petites et grosses noix
lations des plus récalcitrantes à la production de plants.
de «petit cola»
Le point sur ...
Dans les agglomérations de Côte d’Ivoire, jets ont suscité beaucoup d'engouement au
des producteurs exploitent de petites superficies sein de la population et ont incité la FAO à
(100 à 500 m²) pour produire des légumes financer, à partir de 2011, une phase pilote
qui approvisionnent les marchés. L’insuffi- d'installation de 200 modules hydroponiques.
sance de terre cultivable conduit à une forte La recherche d'accompagnement de cette
utilisation de produits agro-chimiques, né- étape est menée par le CNRA à Bouaké.
fastes à la santé et à l’environnement.
...la culture hydroponique simplifiée
Pour lever les contraintes de la
En palliant à l’insuffisance de terre arable en
production maraîchère urbaine zones urbaines et à l’utilisation abusive de
Pour lever ces contraintes, la culture hydro- pesticides, cette technique de culture contri-
ponique, ou agriculture hors-sol, semble bue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle
opportune. Elle permet de cultiver des plantes des populations et à la préservation de l’envi-
sur un substrat inerte, alimenté par une solu- ronnement. La technique d’hydroponie sim-
tion qui apporte les sels minéraux et les nu- plifiée développée en Côte d’Ivoire est facile
triments nécessaires à la croissance des à mettre en œuvre. Elle utilise des matériaux
plantes. En 2008, la FAO a introduit cette peu onéreux, accessibles à la population, et
technique dans le district d’Abidjan auprès une main d’œuvre peu qualifiée.
8
des jeunes chômeurs et des femmes dans le Un module hydroponique comprend deux
cadre d’une étude de faisabilité à laquelle le fûts pour stocker la solution nutritive, un sup-
CNRA a participé avec la commune de port contenant le substrat de culture et un
Treichville. Il s’agissait de contribuer à l'amé- réseau d’irrigation, le tout protégé par un
lioration de la disponibilité et de la qualité abri. Le substrat, qui remplace la terre ou le
des productions maraîchères. sol, sert de support aux racines et à la
Les travaux conduits par le CNRA en 2009 plante. Poreux, il doit se dégrader lentement
avec les épouses des militaires ont permis et n’apporter aucun élément nutritif. Deux
de produire réellement de la laitue. Ces pro- substrats d’origine végétale, la fibre de coco
et le paddy de riz, qui sont facilement dis-
ponibles en Côte d’Ivoire, ont été testés
avec succès en 2008.
La solution nutritive apporte, sous forme as-
similable, les éléments minéraux majeurs et
les oligoéléments nécessaires au développe-
ment de la plante. Cette solution est consti-
tuée d’un mélange d’engrais minéraux. Pour
la recherche, il s’agit de tester différents mé-
langes d’engrais disponibles sur le marché
sur différentes variétés de légumes afin de
déterminer le mélange adapté à chaque es-
pèce et chaque variété.
Protégées des problèmes parasitaires du sol,
Module hydroponique de la station de recherche les cultures en hydroponie ne sont pas à l’abri
sur les cultures vivrières à Bouaké
Le point sur ...
des ravageurs et des maladies. La recherche La pourriture apicale, principale maladie ren-
s’intéresse donc aux ravageurs et maladies contrée sur la tomate, se caractérise d’abord
rencontrés dans les modules hydroponiques par un affaissement de l’extrémité des fruits
de cultures maraîchères et aux méthodes de dû à un déficit d’absorption du calcium par les
lutte à préconiser. plantes. Ces parties affaissées virent au noir
après l’installation de maladies fongiques.
doit être adaptée aux conditions Pour lutter contre la pourriture apicale en
de la Côte d’Ivoire … culture hydroponique, il faut respecter scrupu-
leusement le programme d’arrosage qui per-
Suite aux essais de variétés de tomate et de met d’apporter tous les éléments minéraux en
concombre, des résultats provisoires sont quantité adéquat. L’utilisation de compost à
disponibles. Concernant la tomate, les varié- base de matière organique pourrait corriger
tés Mongal et F1 Lindo peuvent être culti- les carences minérales. Des essais sont en
vées en hydroponie. Cependant, la première cours pour évaluer l’efficacité du compost
est plus productive et moins sensible à la comme substrat de culture.
pourriture apicale que la seconde. Pour le
Des solutions sont proposées contre les prin-
concombre, la variété F1 Tokyo est plus
cipaux ravageurs observés. Des récoltes
adaptée à la culture hydroponique et plus
sanitaires des feuilles attaquées permettent
productive que la variété Poinsett.
de lutter contre les dégâts de la mineuse des
La solution nutritive la plus efficace est obte- feuilles. L’utilisation de produits à base d’a-
nue par dissolution, dans 1000 litres d’eau, bamective est nécessaire pour lutter contre
de 100 g de Callifert, 500 g de NPK 00-23- les acariens. Le deltaméthrine a permis de
19, 300 g de NPK10-08-18, 700 g de NPKS contrôler l’évolution de la noctuelle Helico-
12-24-18-4 et 600 g de nitrate de calcium. verpa armigera dans le module hydropo-
nique de Bouaké.
9
Cette solution a une conductivité électrique
de 2,15 dS/m.
… et encore améliorée.
Pour un meilleur développement de la
technique hydroponique en Côte d’Ivoire, les
actions de recherche et de développement
doivent se poursuivre. Il s’agit en effet de
tester d’autres substrats, d’identifier les ma-
tériaux locaux permettant de réduire le coût
de mise en place des modules hydroponiques
et de déterminer la rentabilité économique
d’un module hydroponique de production des
légumes les plus demandés par les popula-
tions : tomate, laitue, concombre, chou, pi-
ment, etc... De plus, l’efficacité et le mode
d’utilisation du compost comme substrat de
culture sont à déterminer.
La technique hydroponique constitue donc
une technologie innovante qui pourrait amé-
liorer la qualité sanitaire et la disponibilité
des légumes frais dans les zones urbaines
en Côte d’Ivoire. Mais l’adoption de cette
technologie par les ménages démunis néces-
site de poursuivre les recherches pour lever
Comptage des colonies de pucerons sur le les contraintes liées à sa mise en œuvre.
concombre dans un module hydroponique
Le CNRA en 2012
En hévéaculture, la première récolte n’inter- Une gamme variée de cultures vivrières est
vient que six ans après la mise en place de associée à l’hévéa en plantation villageoise :
la plantation. Pour procurer de la nourriture arachide, niébé, maïs, riz, banane plantain,
et des revenus aux hévéaculteurs pendant manioc, igname, gombo, piment, aubergine,
cette période improductive, la recherche tomate, etc.
s’est intéressée à l’association des jeunes Une ou plusieurs cultures vivrières sont as-
hévéas à des cultures vivrières. sociées à l’hévéa pendant un à quatre ans
après sa mise en place. Ces vivriers se font
Les systèmes associant les généralement en vrac autour des pieds d’hé-
cultures vivrières à l’hévéa ... véa, avec des densités et des distances à
Une enquête menée dans les zones tradi- l’hévéa variables. Les densités rencontrées
tionnelles de culture de l’hévéa en Côte sont généralement trop faibles avec le bana-
nier plantain et trop fortes avec le manioc
d’Ivoire a montré que la moitié des planteurs
d’hévéa pratiquent des associations avec les sont rentables pour les produc-
cultures vivrières. Plus les plantations sont teurs mais peuvent être améliorés
grandes, plus les proportions réservées aux
12 associations sont faibles. Une étude a montré que ces associations
peuvent être plus rentables en améliorant
les densités, les
dispositifs de
plantation et la
conduite de
cultures vivrières
afin d’optimiser
les effets positifs
de l’interaction
avec l’hévéa, au
détriment des
effets négatifs.
A condition de
respecter sa
spécificité, toute
plante peut être
associée à l’hé-
véa et permettre
à la fois une
production vi-
vrière substan-
tielle et une
bonne croissan-
ce de l’hévéa.
Plusieurs cultures vivrières sont associées à l’hévéa dans cette plantation.
Le point sur ...
performantes, la fertilisation et la
lutte chimique contre les adversi-
tés sont alors souhaitables.
Une association bien conduite de
vivriers et d’hévéas entraîne un
meilleur développement et une
meilleure production des hévéas.
En Côte d’Ivoire, le riz est un aliment de base la menace que constitue actuellement l’hel-
de la population, qui consomme en moyenne minthosporiose, présente dans quasiment
61 kilogrammes par habitant et par an. toutes les rizières du pays. Toutes ces mala-
Pourtant, la Côte d’Ivoire n’est pas autosuffi- dies ont focalisé l’attention de la recherche
sante. Le déficit de production, de 800 000 au cours des vingt dernières années.
tonnes de riz blanchi, soit environ 50% des
besoins de consommation, est comblé par … en particulier la pyriculariose
des importations. Cette insuffisance de pro- La pyriculariose sévit dans toutes les grandes
duction s’explique en partie par les pertes de zones de production rizicole, en culture
production induites par les maladies. aquatique et en culture pluviale. Elle provoque
des pertes importantes de production (60 à
La culture du riz en Côte d’Ivoire 70%).
est menacée par des maladies Les travaux de recherche menés aux cours
En Côte d’Ivoire, on observe un grand nombre des dix dernières années ont permis d’identi-
de maladies sur le riz mais deux d’entre elles fier deux formes de pyriculariose ; la pyricu-
ont eu un impact économique important au lariose foliaire et la pyriculariose du cou.
cours des dix dernières années. Il s’agit de la La pyriculariose foliaire provoque des lésions
16 pyriculariose, provoquée un champignon foliaires de forme allongée ou ovale, avec ou
(Pyricularia grisea ou Magnaporthe grisea), sans bordure. A terme, ces lésions fusionnent
et la panachure jaune, due à un virus (RYMV entraînant le dessèchement des feuilles. Le
= Rice Yellow Mottle Virus). La première ma- champ présente alors un aspect de brûlure
ladie citée sévit dans toutes écologies rizicoles par le soleil. L’intensité de la maladie varie
contrairement à la seconde, presqu’inféodée avec la variété de riz et les zones géogra-
à la riziculture aquatique. Il faut noter en plus phiques.
En zone de savane de Côte d’Ivoire, le coton mise en jachère, longtemps utilisée comme
constitue l’une des principales sources de solution à l’infertilité des terres, n’a plus
revenus des populations paysannes. Cultivé cours de nos jours à cause de la pression
sur plus de 300 000 hectares, il occupe plus démographique et de l’occupation des ter-
de 100 000 producteurs, en majorité de pe- rains par des cultures plus rentables. Ainsi,
tits exploitants, pour une production annuelle la fertilisation organique semble une alterna-
d’environ 300 000 tonnes. tive intéressante. Elle est pourtant pratiquée
par moins de 10% des producteurs de coton.
Le coton s’intègre parfaitement aux rotations
de cultures traditionnelles. Il vient en tête de La fumure organique apportée par
rotation dans 87 % des cas et laisse pour certains producteurs de coton ...
l’année suivante un terrain propre, fertilisé,
souvent piqueté, demandant moins d’efforts Une enquête sur les pratiques de fumure
pour les cultures qui suivent – maïs, riz plu- organique a été réalisée dans le bassin co-
vial, arachide, igname, mil et sorgho. tonnier de Côte d’Ivoire au cours de la cam-
pagne 2009-2010. Elle a porté sur un échan-
La baisse de la fertilité des sols et la faible tillon de 223 producteurs de coton utilisant la
utilisation des engrais minéraux expliquent fumure organique et encadrés par des sociétés
en partie la chute du rendement moyen na-
20 tional (de 1 400 kg/ha à moins de 800 kg/ha)
cotonnières (CIDT, COIC et Ivoire Coton).
observée les dix dernières années. L’aug- Les résultats montrent que l’ancienneté dans
mentation des prix des engrais minéraux et la pratique de fertilisation organique est très
la baisse du pouvoir d’achat des producteurs variable (1 à 30 ans et 8 ans en moyenne).
de coton en constituent une des causes. La La fertilisation organique est réalisée par ap-
port de fumier de fosse
(13% des producteurs), de
fumier de parc (5%), par
restitution des résidus de
récolte (3%) ou par combi-
naison de ces différentes
techniques (79%).
… en plus de l’en-
grais minéral
La dose de fumure orga-
nique appliquée varie de 2
à 50 charrettes par hectare
(11 charrettes en moyenne).
La fertilisation minérale y
est toujours associée à
raison de la moitié de la
dose recommandée soit,
par hectare, 100 kg de
La litière est transformée en fumier de parc par action des animaux NPKSB et 50 kg d’urée.
et de la pluie
Le point sur ...
a un impact positif sur les cultures sont obtenus par l’association de fumier de
vivrières suivantes parc d’hivernage et d’engrais minéral.
Le fumier de fosse résulte de la décomposi- D’après les producteurs, cette pratique per-
tion, sous l’action de la chaleur, de l’humidité met également l’amélioration et le maintien
et de l’air, d’un mélange de bouse et de paille. de la fertilité du sol sur une longue période,
Il doit être régulièrement arrosé et retourné De plus, l’association des deux types de fu-
pour favoriser la fermentation aérobie. Tous mure permet de réduire l’apport d’engrais
les déchets organiques (résidus de récolte, minéral, plus onéreux que la fumure orga-
débris végétaux et matières animales) nique, et de générer un gain financier.
peuvent subir un compostage, en fosse ou malgré certaines contraintes qui
en andain, du même type que le fumier de
fosse.
freinent son utilisation.
Certaines contraintes, évoquées par les pro-
Le fumier de parc est obtenu en saison
ducteurs, limitent cependant la pratique de la
sèche à partir des déjections et de la litière
fumure organique.
(débris végétaux) qui sont piétinés par les
bovins dans un parc. Ce mélange, humidifié Dans la zone, la traction animale est le seul
par les urines et quelques pluies, évolue mode de mécanisation. Les animaux ne sont
sans autre intervention pour donner un fu- élevés, le plus souvent, que dans ce but. Le
mier de bonne qualité. nombre réduit de bœufs (une à deux paires
par exploitation) ainsi que le manque de
La poudrette de parc est un mélange de bouse,
main-d’œuvre limitent la capacité de l’exploi-
d’urine et de terre, desséché sur place.
tant à produire du fumier.
Les résidus agricoles, tout comme le fumier, 21
De plus, la concurrence quant à l’utilisation
sont incorporés au sol par enfouissement
des résidus de récolte (alimentation du bé-
grâce au labour du sol. Cette matière orga-
tail, litière des animaux, usage domestique
nique améliore la structure et les propriétés
par exemple) réduit la capacité à produire du
physico-chimiques du sol. Elle favorise le
fumier.
développement racinaire des cultures et aug-
mente la capacité de rétention en eau du sol. Le producteur ne possède pas toujours le
matériel agricole — canadien et charrette —
Ces apports permettent une amélioration du
indispensable à la pratique de la fertilisation
rendement du coton graine et des cultures
organique.
suivantes (vivriers et céréales). Les meilleurs
rendements en coton graine (1 900 kg/ha) En outre, l’utilisation de fumier de fosse peut
entraîner la pourriture des capsules. L’enher-
bement massif des parcelles dû à l’apport de
poudrette de parc n’est pas toujours maîtrisé
par les herbicides habituellement utilisés en
culture cotonnière.
La confection des fosses, le transport de la
litière et du fumier, l’insuffisance de bétail et
l’enherbement excessif sont les principaux
freins à l’adoption de ces techniques de ferti-
lisation organique.
Il est donc important de développer des solu-
tions à ces contraintes, dans le contexte des
systèmes de production pratiqués, pour per-
mettre le développement de la fertilisation
Compostage en andains de débris végétaux broyés organique.
Le CNRA en 2012
En Côte d’Ivoire, dans un objectif de durabilité citronnier (Citrus spp.) et d’autres cultures
de l’économie cacaoyère, la recherche agro- pérennes telles que le caféier (Coffea cane-
nomique se focalise de plus en plus sur les phora), le palmier à huile (Elaeis guineensis),
systèmes agroforestiers à base de cacaoyer. le cocotier (Cocos nucifera), le colatier (Cola
nitida) et l’anacardier (Anacardium occidentale).
L’association des cacaoyers avec
Différentes espèces sont utilisées dans une
des arbres, même plantation de cacaoyers, selon des
Une démarche de diagnostic-expérimentation a dispositifs et des densités très variables.
été adoptée dans cette optique. Les travaux Leurs productions sont destinées à l’auto-
de recherche ont donc démarré par des en- consommation et/ou à la vente, procurant
quêtes sur les pratiques paysannes d’asso- des revenus complémentaires aux planteurs
ciation des cacaoyers à des arbres jouant dans ce dernier cas.
des rôles multiples. Une première enquête a Dans le système agroforestier paysan avec
été effectuée entre 2002 et 2003, dans dix Citrus sinensis, l’ombrage de cet arbre n’in-
départements, sur un échantillon de 800 ex-
fluence pas significativement le rendement
ploitations couvrant près de 5 000 hectares.
des cacaoyers. Il existe néanmoins une cor-
En 2007, une deuxième enquête, conduite rélation négative entre l’ombrage relative-
22 dans 1350 exploitations réparties dans vingt ment dense de Persea americana et le ren-
départements, a permis de collecter des in- dement des cacaoyers.
formations complémentaires.
Une expérimentation a porté sur une ca- … à rationnaliser.
caoyère de cinq ans utilisant des arbres frui- L’étude a permis de définir plusieurs axes de
tiers comme arbres d’ombrage. L’oranger recherche pour rationaliser les associations
(Citrus sinensis) et l’avocatier (Persea america- du cacaoyer aux arbres recensés. Il s’agit
na) étaient plantés à 1,5 m, 4,5 m et 7,5 m. notam-
Les performances agronomiques de ce sys- ment d’i-
tème agroforestier ont été évaluées à travers dentifier
la vigueur et le rendement des cacaoyers qui les arbres
recevaient des intensités variables de rayon- les plus
nement incident. adaptés,
et de dé-
une pratique courante ... terminer
Les enquêtes ont montré que l’association des dis-
des cacaoyers à des arbres assurant des positifs et
fonctions multiples est une pratique d’agro- des densi-
foresterie courante et généralisée. Elle tés qui
concerne plus de 70 % du verger cacaoyer. assurent
Plus de 15 plantes pérennes ligneuses ont une pro-
été recensées. Celles-ci comprennent des duction
espèces alimentaires et fourragères optimale
(Ricinodendron heudolotii, Ficus exasperata, du ca-
Irvingia gabonensis, Spondias monbin, etc.), caoyer et
divers fruitiers, notamment l’avocatier, le de ces L’association des cacaoyers à des
manguier (Mangifera indica), l’oranger et le arbres. arbres est une pratique courante.
Le point sur ...
En zone de savane de Côte d’Ivoire, l’agri- entre les lignes d’arbres, participe également
culture est confrontée à de nombreux pro- à l’amélioration de la fertilité du sol.
blèmes, en particulier la baisse de la fertilité
des sols, les dégâts sur les cultures engen- délimiter les terroirs, protéger les
drés par le bétail, les feux de brousse et les cultures et engendrer des revenus
vents violents.
Ce dispositif permet la délimitation des ex-
Le système préconisé consiste à aménager ploitations et des terroirs ruraux, la protection
un périmètre bocager pour protéger les sur- des cultures, mais aussi, dès que l’acacia a
faces cultivées contre les différentes agres- cinq à six ans, une production intéressante
sions. Il vise à sédentariser les activités agri- de bois-énergie et de bois de service et, à
coles et à améliorer la fertilité du sol. terme, de bois d’œuvre. Les produits vivriers
de l’exploitation (limes, graines de soja, de
Un périmètre bocager ...
niébé et autres cultures) sont autoconsom-
Pour assurer une protection efficace contre més et/ou commercialisés.
les différentes agressions, le périmètre boca-
L’amélioration de la fertilité du sol engendre
ger doit comporter, de l’extérieur vers l’inté-
une amélioration des rendements des diffé-
rieur, un brise-vent, un pare-feu, et une haie
rentes cultures. Tout cela constitue des 23
vive. Le brise-vent est constitué d’essences
sources de revenu pour les producteurs.
forestières, par exemple Eucalyptus spp. ou
Gmelina arborea. Le pare-feu a pour rôle … une technique à diffuser.
d’éviter la propagation des feux de brousse.
Cette zone, laissée sans culture et nettoyée De tels périmètres, déjà installés par la re-
régulièrement, a une largeur d’au moins cherche depuis 2001 en grandeur réelle dans
quatre mètres. La haie vive est constituée trois villages du Nord de la Côte d’Ivoire
d’espèces épineuses comme le limettier Zizi- (Dassoumblé, Kassoumbarga, Gbonzoro) à
phus mucronata. titre de démonstration, participent à la séden-
tarisation de l’agriculture.
pour améliorer la fertilité des
sols,
A l’intérieur du périmètre, différents
blocs permettent de cultiver des légu-
mineuses arborescentes (Acacia auri-
culaeformis par exemple), des légumi-
neuses alimentaires (soja, niébé par
exemple) et d’autres cultures vivrières
ou de rente. Les légumineuses, grâce
aux nodosités de leurs racines, fixent
l’azote atmosphérique et le restituent
au sol. Une rotation des cultures doit
être prévue. Le recépage des Acacias,
dès qu’ils atteignent quatre ans, permet
Délimitation de terroir et production de bois par
de produire de la litière qui, disposée
les brise-vents d’Eucalyptus sp. et de Gmelina arborea
Le CNRA en 2012
Le stockage de carbone
par les peuplements forestiers de Côte d’Ivoire
Bakayoko Oumar, Coulibaly Brahima, N’guessan K. Anatole, Tahouo Odile
Le réchauffement de la planète
est principalement la conséquence
de l’activité humaine. La produc-
tion et la consommation massive
d’énergies fossiles, le rejet de
méthane et la déforestation favo-
risent l’augmentation des gaz à
effet de serre, causant ainsi une
hausse de la température. Le
changement climatique, qui se
manifeste sous des formes di-
verses, est souvent à l’origine de
catastrophes naturelles.
Une des solutions à la réduction
du réchauffement climatique est
la création de puits de carbone.
26 Un puits de carbone est un ré-
servoir, naturel ou artificiel, qui
absorbe le gaz carbonique de
l'atmosphère et contribue ainsi à
diminuer la quantité de carbone
atmosphérique et, en consé-
quence, le réchauffement de la
Peuplement d’Acacia crassicarpa de 15 ans,
planète. Aujourd'hui, les puits de site CNRA d’Anguédédou (zone sempervirente)
carbone sont les océans, les sols
(humus, tourbière) et les arbres
qui, par la photosynthèse, transforment le teurs, dont l’espèce végétale plantée. En
gaz carbonique de l'atmosphère en biomasse Côte d’Ivoire, l’estimation des stocks de car-
végétale. Le reboisement est considéré bone de la biomasse aérienne a été initiée,
comme une des principales stratégies pour en 2004, sur plusieurs peuplements expéri-
stabiliser la concentration des principaux gaz mentaux du CNRA à Anguédédou, à proximité
à effet de serre. d’Abidjan. Il s’agit d’un peuplement de Gmeli-
na arborea de 18 ans, d’un peuplement de
Participer à l’effort mondial de Cedrela odorata de 12 ans, et de trois peu-
stockage du carbone … plements âgés de 15 ans d’espèces d’Aca-
cia : Acacia mangium, Acacia auriculiformis,
La création de peuplements forestiers stoc-
et Acacia crassicarpa.
kant une grande quantité de carbone est
donc un enjeu mondial. Or, l'importance des Les espèces Gmelina arborea et Cedrela
stocks de carbone accumulés dans la bio- odorata ont été abondamment plantées par
masse végétale dépend de plusieurs fac- la SODEFOR de 1966 à 1996. Les Acacias,
Le point sur ...
Dans la perspective de lâchers, des activités des clones en jardin à bois de greffe et au
de production en masse d’insectes pollinisa- champ ont été déterminés,
teurs ont été menées.
Les délais de mise en saignée inversée de
l’hévéa permettant une meilleure productivité
Cocotier ont été déterminés pour différents clones.
Le CNRA, en tant que gestionnaire de la col-
Afin de réduire la main d’œuvre de saignée,
lection internationale de ressources gé-
les techniques de récolte de latex en milieu
nétiques pour l’Afrique et l’Océan indien, a
villageois sont à l’étude pour améliorer la
entrepris différents travaux de sauvegarde
rentabilité économique de la production.
des ressources génétiques (mise à jour et
immatriculation des 125 accessions), mais Les essais menés pendant deux ans sur l’uti-
aussi de caractérisation et de régénération lisation de la fertilisation minérale en planta-
(322 fécondations réalisées). tion mature et de la fumure organique en
hévéaculture n’ont jusqu’alors montré aucun
Concernant la création d’hybrides, le rende-
impact positif.
ment des six essais de croisement des ac-
cessions de la collection a été évalué. De Pour réduire les arrière-effets de la stimula-
plus, les observations ont été réalisées sur tion à l’éthéphon, l’utilisation du produit sti-
les essais d’hybrides de cocotiers nains. mulant Mortex a été expérimentée. Aucune
différence n’a été mise en évidence sur la
Les études portant sur la mise au point d’une
production de caoutchouc par rapport à la
technique de replantation sous vieilles coco-
stimulation à l’éthéphon. De plus, l’utilisation
teraies, ainsi que sur l’effet de la fumure or-
de l’éthylène gazeux, qui réduit les arrière-
ganique sur la croissance en pépinière des
effets dus à l’éthéphon, a été testée. Les ré- 31
plants, se sont poursuivies.
sultats montrent que la stimulation au gaz est
Dans le cadre de la recherche de la cause plus efficace que celle à l’éthéphon, mais elle
de la mortalité des cocotiers dans la zone de semble avoir une incidence négative sur le
Grand-Lahou, une vaste enquête diagnostique profil physiologique et la sensibilité à l’en-
a été entreprise. coche sèche des hévéas.
Hévéa Coton
Afin de valoriser l’ancienne boucle du cacao, La banque de ressources génétiques com-
une étude est menée sur l’adaptation de l’hévéa porte 137 génotypes qui ont été régénérés et
en zone marginale. Les résultats montrent partiellement caractérisés. De nouveaux hy-
que les plants en sacs et les stumps débour- brides à gossypol résistants à la fusariose et
rés y ont un bon comportement végétatif et à la virescence ont été créés et des lignées
que les clones IRCA 111, IRCA 317 et IRCA prometteuses sélectionnées (45 contre la
230 sont les mieux adaptés. fusariose et 30 contre la virescence).
Suite à la forte demande de matériel de plan- Dans le cadre de l’étude de l’influence quali-
tation d’hévéa, les stumps de 10 mois sont tative, quantitative et économique des itiné-
de plus en plus utilisés. Il a été montré que la raires techniques sur le coton graine, diffé-
réussite de ces stumps au champ est meil- rentes interactions ont été évaluées.
leure lorsque le greffage est réalisé 90 jours
avant le transfert (3 à 16% de mortalité) que La surveillance des infestations parasitaires
42 jours avant (22 à 37% de mortalité). en culture cotonnière a mis en évidence un
parasitisme moyen dans l’ensemble, mais
Dans le cadre de l’élaboration d’une clef avec de fortes pressions dans les zones
d’identification clonale, des traits distinctifs
Le CNRA en 2012
Nord ainsi que l’émergence inquiétante de fertilité minérale et organique du sol, sur l’é-
l’acarien Polyphagotarsonemus latus dans le valuation des besoins en eau et la définition
Nord. du système d’irrigation en culture de contre-
Le niveau moyen des pertes de récolte at- saison. L’étude de la lutte intégrée contre les
teint 46,6 % en semis précoces et 41,5 %: parasites (cercosporiose, nématodes) et les
en semis tardifs. L’efficacité de la protection ravageurs (charançons noirs) du bananier
phytosanitaire est confirmée : elle atteint plantain est entreprise.
83,8% (contre 79,2 % en 2011). Les activités de « monitoring cerco » pour
évaluer la sensibilité du champignon respon-
Canne à sucre sable de la cercosporiose aux triazoles, ben-
zimidazoles et aux strobilurines en culture
Une pépinière de 40 variétés introduites de industrielle de bananier dessert ont été pour-
la Barbade, de l’Inde, de l’Ile Maurice et du suivies. Concernant la lutte biologique contre
Soudan a été mise en place. Elle fournira du le charançon noir du bananier avec le cham-
matériel de plantation pour des parcelles d’é- pignon Metharizium, après les études préli-
valuation en conditions pluviales à Zuenoula minaires, des parcelles pilotes ont été mises
et à Ferkessédougou. en place .
L’entretien et la sauvegarde de la collection
Anacarde, Mangue, Papaye d’ananas ont été réalisés.
L’établissement de trois parcs à bois et trois
vergers grainiers d’anacardier avec des clones Plantes à racines et tubercules
32 sélectionnés s’est poursuivi dans les régions
de Korhogo/Ferkessédougou, Tanda et Man- Les ressources génétiques (404 accessions
dina. La caractérisation agro-morphologique d’igname et 574 de manioc) ont été conser-
et technologique de 74 anacardiers potentiel- vées et entretenues au champ. De plus, 49
lement haut producteurs identifiés en milieu accessions de manioc introduites de l’ouest
paysan a été réalisée. de la Côte d’Ivoire ont fait l’objet de caracté-
risation agro-morphologique. La première
La sensibilité des combinaisons de plants collection de patate douce a été constituée.
d’anacardier vis-à-vis de l’anthracnose est en Elle comporte 27 accessions, provenant de
évaluation. De plus, le traitement à base de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Ghana,
cypermethrin-profenofos contre l’agent vec- dont la caractérisation a débuté. Les rende-
teur de l’anthracnose Helopeltis anacardi a ments varient entre 15 et 59 t/ha.
donné des résultats probants.
Pour l’igname, des travaux de création d’hy-
Un essai de détermination de la densité opti- brides sont en cours. Des méthodes de lutte
male de plantation de papayer a été mis en contre le fomès en culture de manioc sont à
place avec la variété Solo Sunrise. l’étude.
ménages et les maquis (restaurants tradition- des clones des champs semenciers et de la
nels) à Abidjan. L’autre analyse les circuits collection de cacaoyer a mis en évidence
d’approvisionnement de la ville d’Abidjan en huit individus hors-type (six du clone IFC1 et
charbon de bois et en bois de chauffe. deux du clone IFC15) dans les champs se-
Un atelier bilan sur les recherches pour le menciers analysés.
développement de l’agroforesterie en Côte La diversité des populations de Phytophthora
d’Ivoire a été organisé et a permis la valida-
spp., agent de la pourriture brune des ca-
tion d’une stratégie nationale de relance de
bosses du cacaoyer, a été caractérisée et la
l’agroforesterie en Côte d’Ivoire.
méthode de détection du virus du swollen
shoot a été optimisée.
Gestion durable des sols
et maîtrise de l’eau Concernant l’utilisation de la culture in vitro
en production agricole, des travaux sont en
La base de données agro-climatiques du
cours pour optimiser la production en masse
CNRA a été renforcée à partir des collectes
du cacaoyer et du plantain. Une part impor-
quotidiennes réalisées sur les stations mé-
tante des activités est également dévolue à
téorologiques du CNRA. Les caractères mor-
la conservation des ressources génétiques
pho-pédologiques et la réserve utile en eau
(igname, manioc, cocotier, ananas).
des sols sous culture de palmier à huile ont
été actualisés dans les régions de Tabou/
Iboké, Divo/Boubo et Aboisso/Ehania. Il en a Conservation et transformation
été de même pour les sols sous culture d’hé- des produits agricoles
34 véa. L’évolution de la fertilité des sols sous
cacaoyers dans la région de Soubré a été Pour la conservation des produits agricoles,
suivie. deux types de séchoirs solaires (séchoir NRI
et séchoir case) ont été testés. Les para-
De plus, les sous-produits agricoles (paille mètres de séchage du café en cerises sur
de Panicum et de riz) et animaux (fiente de claie ont été déterminés pour les deux types
poulet ou bouse de vache) utilisables comme de séchoir.
sources de matière organique en hévéa-
culture ont été inventoriés et évalués. Une technique de conservation du piment et
de l’aubergine en zone humide (sud de la
Côte d’Ivoire) a été mise au point. L'utilisa-
Biotechnologie tion de sachets de polyéthylène de 90 µm
permet une conservation de deux semaines.
Suite à la reconstitution des ressources gé-
nétiques alimentaires, des accessions de Concernant la transformation des produits
maïs (490), de riz (390) et de sorgho (240) agricoles, les activités menées ont permis de
ont été caractérisées au plan moléculaire. déterminer les aptitudes à la transformation
Des clones prometteurs d’hévéa ont été ca- des accessions de manioc et d’igname de la
ractérisés au plan protéique relativement à collection du CNRA.
leur sensibilité au syndrome de l’encoche
Les qualités technologiques de onze hy-
sèche.
brides haut producteurs de cacao, en cours
Chez le cacaoyer, dans le cadre de la sélec- de sélection, ont été évaluées.
tion préventive contre le balai de sorcière,
des locus de résistance à cette maladie ont
été identifiés au sein des populations amélio-
rées. En outre, l’évaluation de la conformité
En bref
35
Le CNRA en 2012
Appui au développement
Appuis apportés
Promotion de nouvelles variétés de manioc, dont les variétés à chair colorée, à Dabou, Man, Bouaké, Adzopé
Supervision des plateformes d’innovations pour l’adoption de technologies à base de manioc de Dabou, Man,
Bouaké, Adzopé
Appui au projet ICRAF/V4C d’agroforesterie à Soubré et Buyo
Appui à la replantation de la cocoteraie de CAIMPEX et appui conseil aux producteurs de cocotier
Appui-conseil pour la culture de manguier à l’intention de la Coopérative Lonya de Korhogo
Appui au plan de développement de la cocoteraie du Mozambique et de la Jamaïque
Appui à la firme agroindustrielle RMG pour déterminer la cause du dessèchement foliaire observé sur l’une
des trois variétés de maïs introduites en Côte d’Ivoire
Suivi de la parcelle de production de plantain en contre saison de l’ONG Tshanfeto
Evaluation des populations de nématodes dangereux (Radopholus similis et Pratylenchus coffeae) en vue
d’une utilisation raisonnée de nématicides dans les bananeraies industrielles
Validation et suivi des parcelles pilotes de lutte contre le swollen shoot
Appui conseil aux planteurs dans le cadre de la diffusion des semences de palmier à huile
Contribution à la participation de la Côte d’Ivoire au concours « Cacao d’Excellence »
Elaboration d’un document sur les « Conseils d’utilisation des semences de cacao du CNRA » dans le cadre
de la production de semences améliorées de cacao pour la campagne 2012-2013
36 Production de 400 doses d’inoculum pour la culture du soja
Production de semences de pré-base et de base de coton (G3, G2, G1 et G0) à la demande de l’Intercoton
Production de matériel végétal pour la création de jardins de clones et de champs semenciers de cacaoyer
Production de semences de base de légumes de type africain (tomate, gombo, aubergine, piment)
Production de semences de base de riz et de maïs
Participation à la validation du document sur « la stratégie de conservation et d’utilisation des ressources
génétiques du cacaoyer », Université de Reading, Angleterre
Participation à la validation de l’étude « Etat des lieux participatif sur la légalité du bois et de sa vérification »
Participation à la validation de documents dans le cadre du projet d’appui au secteur de l’agriculture de Côte
d’Ivoire
Participation à l’atelier de validation du rapport des principes, critères et indicateurs (PCI) de gestion durable
des plantations forestières de Côte d’Ivoire
Participation au comité scientifique de la « Semaine de l’Agriculture Durable » organisée par l’ONG OPESEA-
Vie à Divo
Participation, aux côtés de l’AIPH, à la campagne de réhabilitation internationale de l’huile de palme
Participation aux journées nationales de valorisation de l’agriculture à Ferkessédougou (exposition sur la lutte
contre les mauvaises herbes parasites Striga)
Participation à la semaine de la Promotion de la recherche scientifique à Yamoussoukro
Participation à l’atelier de planification du cycle de projets 2012-2015 des filières fruitières
Participation à l’organisation de l’atelier ICRAF/CNRA de définition et de validation d’une stratégie nationale
de relance de l’agroforesterie en Côte d’Ivoire
Participation à l’atelier de restitution des acquis et de clôture des activités du programme de développement
durable de cultures pérennes (STCP)
Participation à l’atelier de restitution de la 1ère phase du projet sur l’amélioration variétale de l’anacardier à
Korhogo
En bref
Formation
Formation dispensée
Formation qualifiante
Cibles Thèmes
5 agents de vulgarisation Méthodes d’enquête sur les insectes du riz
13 producteurs et 6 agents
Insectes vecteurs du virus de la panachure jaune du riz et méthodes de lutte
de vulgarisation
Formation diplômante
59 stagiaires scientifiques 23 stagiaires administratifs
20 thésards 7 Ingénieur/Master/Maîtrise
11 DESS/Ingénieur/Master/DEA/DAA 4 DUT/Licence
28 BTS/BTA 12 BTS
20 heures de cours dispensées à l’ESA
Interview sur la pr
oduction de la ba
saison et les mal nane plantain de
adies foliaires à contre -
chaîne de télévisi Mycosphaerella
on Africa 24. spp sur la
Production
Spéculations Produits agricoles Matériel végétal de reproduction
16,7 millions de semences
Palmier à huile 47 200 tonnes de régimes 87 000 plants et 130 000 plantules
3 000 grammes de pollen
1 800 tonnes de caoutchouc 110 000 plants
Hévéa
frais 91 500 mètres de bois de greffe
Cocotier 7 millions de noix de coco 16 700 plants et 180 000 semences
Café 47,5 tonnes de café marchand 870 kg de semences
40 1,7 millions de cabosses semences et 15 millions de
Cacao 22 tonnes de cacao marchand
semences enrobées
Cola 5 300 plants et 40 300 semences
Fruits 47,6 tonnes de fruits 4 700 plants
Personnel et budget
Personnel
Effectif : 1650 agents dont 103 femmes (6%)
Répartition socio-professionnelle
Personnel masculin et féminin Personnel féminin
170 cadres 10% 21 cadres 20%
119 agents de maîtrise 7% 22 agents de maîtrise 21%
1361 ouvriers et employés 83% 60 ouvriers et employés 59%
Budget
Ressources (en millions de francs CFA) Dépenses
Réalisé Prévu
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
Projets et conventions Productions immobilisées Personnel Investissement
Directions régionales
42
Direction régionale Direction régionale
d’Abidjan Direction régionale de Bouaké Direction régionale Direction régionale
Zoumana Coulibaly de Man Déa Goué Bernard de Gagnoa de Korhogo
Coordonnateur scientifique Kéli Zagbahi Jules Coordonnateur scientifique Camara Mameri N’guessan Angelo
Konan Konan Eugène Ochou Ochou Germain
Adresses du CNRA
Direction générale
01 BP 1740 Abidjan 01
Tél. +225 22 48 96 24 Fax +225 22 48 96 11
Adiopodoumé, Km 17, route de Dabou
E-mail : info@cnra.ci - Site Web : www.cnra.ci
Programme Hévéa
Programme Café et cola Boko Marie Chantal Agronomie-physiologie
Konan Amani Agronomie Elabo Angeline Amélioration génétique
Légnaté N'Gouandi Hyacinthe* Amélioration génétique Gnagne Yédoh Michel Amélioration génétique
Aïdara Sékou Entomologie Mpika Joseph Défense des cultures
Yapo Abé Antoine Amélioration génétique Obouayeba Samuel* Agronomie-physiologie
Soumahin Eric Agronomie-physiologie
44 Sylla Soualiho Technologie
Programme Coton Wahounou Polié Jean Défense des cultures
PRODUCTIONS ANIMALES
Programme Pêche
Programme Productions d'élevage et aquaculture continentales
* Chef de programme
En bref
CULTURES VIVRIERES
Programme Riz
Anguété Kouamé Amélioration génétique
Programme Plantes à racines et tubercules Bahan Franck Agronomie
Bouet Alphonse* Défense des cultures
Dibi Konan Evrard Agronomie Gbakatchéché Henri C. Agronomie-physiologie
Kouakou Amani Michel Amélioration génétique N'Cho Achiayé Ludovic Agronomie-physiologie
Kouassi Kouadio François Agronomie-physiologie Yao Nasser Amélioration génétique
N'Zué Boni Amélioration génétique
Zohouri Goli Pierre* Défense des cultures Programme Maïs, mil, sorgho
Akanvou M. Louise Amélioration génétique
Programme Plantain, bananes, ananas Kouakou Charles Konan Génétique, phytopathologie
Aby N’goran Entomologie N’Da Hugues Amélioration génétique
Gnonhouri Goly Philippe Phytopathologie Sanogo souleymane Agronomie
Kobénan Kouman* Phytopathologie
Thiémélé Deless Amélioration génétique Programme Cultures maraîchères
Traoré Siaka Phytopathologie et protéagineuses
Yao N'Drin Thérèse Agro-pédologie Djidji Andé Hortense Amélioration génétique
Fondio Lassina* Agronomie-physiologie
N'Gbesso Mako F. Amélioration génétique
* Chef de programme
Le CNRA en 2012
Publications 2012
Articles scientifiques
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Le CNRA en 2012
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138.
Communications
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pectives. Séminaire de définition et de validation maïs-Pueraria phaseoloides. Séminaire de défini-
d'une stratégie nationale de relance de l'agrofores- tion et de validation d'une stratégie nationale de
terie en Côte d'Ivoire, Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-5 Avr relance de l'agroforesterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, 3-
2012. 5 Avr 2012.
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Ahoutou K. 2012. Replantation cacaoyère par des species as shade tree in cocoa replanting in semi
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Séminaire de définition et de validation d'une straté- INAFORESTA-COPAL Cocoa-based agroforestry:
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Assiri AA, Yao-Kouamé, Yoro GR, Kacou A, Assi Gnahoua GM et al. 2012. Bilan des recherches me-
FA, Ekra KS, Dji KF, Couloud JY, Yapo AR. 2012. nées en agroforesterie sur les associations légumi-
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48 Performances agronomiques et rentabilité économi-
forêt semi-décidue de Côte d’Ivoire. Cas du dépar-
que des techniques de régénération cacaoyère en
Côte d’Ivoire basées sur l’utilisation de matériel tement d’Oumé. Séminaire de définition et de vali-
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et de la fertilisation minérale. 17ème conférence in- l'agroforesterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, 3-5 Avr
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Coulibaly B, Ahoba A. 2012. Valorisation technolo- Koffi E. 2012. Perspectives du Projet d’amélioration
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resterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, 3-5 Avr 2012.
Koffi E. 2012. Point du séjour scientifique en Tanza-
Diarrassouba O. 2012. Etat des lieux de l’améliora- nie. Projet d’amélioration variétale de l’anacardier
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du document projet TIVO 2ème phase, Abidjan, Côte de restitution, FIRCA/CNRA/Filière Anacarde.
d’Ivoire, 21 Jun 2012. Korhogo, Côte d‘Ivoire, 28-29 Oct 2012 : 41p.
Djidji AH. 2012. Canevas de présentation des es- Koffi E. 2012. Rapport bilan du projet utilisation de
sais variétaux multi-locaux (exemple de la tomate). méthodes de cultures de tissus pour conserver,
Atelier national de formation en matière d’inscription multiplier et distribuer des boutures de manioc
des variétés, gestion des données de catalogue et indemnes d’ACMV aux producteurs d’Afrique de
de base de données. Yamoussoukro, 13-15 Déc l’ouest et du centre, CORAF/USAID, Abidjan, Côte
2012. d’Ivoire, 25-26 Jun 2012 : 6 p.
En bref
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Koko LK, Milner P, Thanh D. 2012. Amelioration of interview informateur-clé. Atelier de formation des
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Washington, DC (USA), 20 Jul 2012. Mahyao A, Koffi C. 2012. Méthodologie de l’enquête
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Koko LK, Ouattara TV, Morel C, Snoeck D. 2012. Rice Groupe Action Agronomie. Gagnoa, Côte d’I-
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coton en Afrique de l’Ouest, Ouagadougou, Burkina
Koko LK, Ouattara TV, Morel C, Snoeck D. 2012. Faso, 16-17 Août 2012.
Précocité de fructification et de production chez le
cacaoyer : facteurs nutritionnels liés à la biodis- N’Guessan KA, Dupuy B, Zakra N, Djaha B, Leka-
ponibilité et à la dynamique du transfert net des dou TT. 2012. Amélioration des jachères par les
ions P dans les sols de Côte d’Ivoire. 17ème Con- légumineuses arborescentes en zone forestière de
férence internationale sur la recherche cacaoyère, Côte d’Ivoire. Séminaire de définition et de valida-
Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012. tion d'une stratégie nationale de relance de l'agrofo-
resterie en Côte d'Ivoire, Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-5 Avr
Konan A, N’Goran K, Legnate H. 2012. Etat des 2012 : 27 p. 49
lieux de la fertilisation en culture du caféier robusta
en Côte d’Ivoire : Acquis et perspectives de N’Guessan KA, Soro S, Diarrasouba N, Doumbia S,
recherche. 24 ème conférence de l’ASIC, du 11-16 Ouattara N, Louppe D. 2012. Utilisation des es-
novembre 2012, San José, Costa Rica : poster. pèces ligneuses pour la gestion durable de l’espace
agro-sylvo-pastoral en zone de savanes souda-
Konan A, N’Goran K, Yoro G, Konan A, Legnate H. niennes de Côte d’Ivoire. Journée du chercheur du
2012. Les associations caféiers-légumineuses mois CNRA, Mai 2012 : 32 p.
arbustives : Bilan de 12 années d’expérimentations.
Séminaire de définition et de validation d'une N’Guessan KF, Kébé IB, Tahi GM, Eskes AB. 2012.
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damage. 17ème Conférence Internationale sur la
Kouakou CK, Akanvou L. 2012. Essais variétaux recherche cacaoyère. Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct
multi locaux : cas du maïs. Atelier national de for- 2012.
mation en matière d’inscription des variétés, gestion
des données de catalogue et de base de données. N’Guessan KF, Lachenaud P, Tahi GM, Kébé IB,
Yamoussoukro, 13-15 Déc 2012. N’Guessan WP, Adiko A, Eskes AB. 2012. Levels of
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Kouakou K, Dzahini-Obiatey HK, Kebe I, Mississo A, in two generations of cocoa hybrids selected
Oro F, Cilas C, Muller E. 2012. Distribution géogra- through population breeding. 17ème Conférence
phique de la variabilité moléculaire du virus du swollen Internationale sur la recherche cacaoyère,
shoot du cacaoyer en Afrique de l’Ouest. 17ème Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012.
Conférence internationale sur la recherche
cacaoyère, Yaoudé, Cameroun,15-20 Oct 2012. N’Guessan KF, Kébé BI, Kouakou K, Aka AR,
N’Guessan WP, Tahi GM, Assiri AA, Koko KL.
Kouassi M, Khia J. 2012. Propagation of cocoa by 2012. Acquisition de connaissances sur le virus du
somatic embryogenesis. Workshop on cocoa swollen shoot du cacaoyer, ses plantes hôtes in-
presentation, Soubré, Côte d’Ivoire, 5-6 Nov 2012. digènes et ses vecteurs en Côte d’Ivoire. Atelier à
mi-parcours du projet régional swollen shoot en
Lékadou TT, Issali AE., Konan JL, Allou K, Zakra N. Afrique de l’Ouest et du Centre, Yamoussoukro,
2012. Restauration de la fertilité des sols du littoral Côte d’Ivoire, 21-24 Fév 2012.
ivoirien par l’utilisation des légumineuses arbores-
Le CNRA en 2012
N’Zué B, Sangaré A, Letourmy P, Zohouri GP, Ver- Tahi GM, Kebe BI, N’Guessan KF, AssirI AA, Ko-
nier P. 2012. Morphological characterization of cas- ko LK, Aka AR, N’Guessan WP, Kouakou K. 2012.
sava (Manihot esculenta Crantz) collection in Côte Développement de méthodes de lutte intégrée
d’Ivoire. Second Scientific Conference of the Global contre la maladie du swollen shoot du ca-
Cassava Partnership for the 21st Century, Kampala, caoyer. Atelier à mi-parcours du projet régional swol-
Uganda, 18-22 Jun 2012 : poster. len shoot en Afrique de l’Ouest et du Centre, Ya-
moussoukro, Côte d’Ivoire, 21 au 24 Fév 2012.
Obouayeba S, Kouadio AMC. Soumahin EF,
Déa GB, Zéhi YB, Kéli ZJ. 2012. Hévéaculture et Tahi GM, Lachenaud P, N’Goran JAK, Eskes AB.
cultures vivrières : un mariage réussi. Journée du 2012. Comportement et utilité des géniteurs guya-
nais dans le programme d’amélioration génétique du
planteur d’hévéa, Abengourou, Côte d’Ivoire,15-16
cacaoyer en Côte d’Ivoire. 17ème Conférence inter-
Nov. 2012 : 5 p.
nationale sur la recherche cacaoyère, Yaoundé,
Cameroun, 15-20 Oct 2012.
Obouayeba S, Soumahin EF, Kouassi KM, Couliba-
ly LF, Okoma KM, N’guessan AEB, Kouamé C, Aké Tahi GM, Lachenaud P, N’Goran JAK, Pokou ND,
S. 2012. Influence of age and girth at opening on Kébé IB, Paulin D, N’Guessan KF, Cilas C, Eskes
rubber yield, biochemical and tapping panel dryness AB. 2012. Le statut actuel du matériel végétal et les
parameters of Hevea brasiliensis in determining approches futures pour le développement des varié-
tapping norms. International Rubber Conference, tés de cacaoyers en Côte d’Ivoire. 7th Workshop
Kovalam, Kerela, India, 29-30 Oct 2012 : 30 p. Ingenic (International Working Group for Geneti-
cists), Yaoundé, Cameroun, 21-22 Oct 2012.
Pokou ND, Tahi GM, Motamayor JC, David K,
Schnell R. 2012. Sélection préventive par mar- Wahounou PJ, Mpika J, Gnonhouri GP, Nguessan
queurs pour la résistance au balai de sorcière dans BEA, Obouayeba S. Essai préliminaire de la lutte
les populations de la sélection récurrente réciproque. chimique contre Phragmanthera capitata
17ème Conférence internationale sur la recherche (Loranthacées), parasite de trois clones d’Hevea
50 cacaoyère, Yaoundé, Cameroun, 15-20 Oct 2012. brasiliensis (GT1, PB 235, PB 217) en Côte d’Ivoire.
The international workshop on hevea diseases in
Sékou A, Légnaté HN, Yapo AA, Konan A. 2012. Africa, Benin City, Nigeria, 5-7 Jun 2012.
Importance du matériel végétal dans la lutte contre
le scolyte des fruits du caféier (Hypothenemus ham-
pei Ferrari). 24ème conférence de l’ASIC, San Jo-
sé, Costa Rica, 11-16 nov 2012 : poster. Thèse
Soumahin EF, Atsin GJO, Kouakou TH, Coulibaly
LF, Traoré MS, Allé YJ, Obouayeba S. 2012. Impact Aby N’goran. 2012. Lutte biologique contre le cha-
of the reduction of the tapping frequency on the rançon du bananier Cosmopolites sordidus en Côte
d’Ivoire : caractéristiques entomopathologiques
agronomic and physiological parameters of clone
d’isolats locaux de Metarhizium sp. testés sur les
PB 260 of Hevea brasiliensis in the Centre West of
populations au laboratoire et en bananeraie. Thèse
Côte d’Ivoire in order to make up for the shortage of
de doctorat. Abidjan, université d’Abobo-Adjamé.
tapping labour. International Rubber Conference,
Kovalam, Kerela, India, 29-30 Oct 2012 : 20 p.
Sigles et acronymes
ADCVI Association pour le développement des cultures vivrières intensives
AIEA Agence internationale de l’énergie atomique
AIPH Association Interprofessionnelle de la filière Palmier à huile
ANADER Agence nationale d’appui au développement rural
APROMAC Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire
ASIC Association pour la science et l’information sur le café
CEDEAO Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest
CFC Fonds commun des produits de base
CIDT Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles
COGENT Réseau international sur les ressources génétiques du cocotier
COIC Compagnie ivoirienne de coton
COPAL Alliance of Cocoa Producing Countries
CORAF Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement
CTA Centre technique de coopération agricole et rurale
DONATA Diffusion des nouvelles technologies en Afrique
FAO Food and Agriculture Organization of the United Nations
FARA Forum for Agricultural Research in Africa
FIRCA Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles, Côte d’Ivoire 51
FLEOCI Fabrique de liquide organique de Côte d’Ivoire
GIZ Deutshe Geselischaft fur Internationale Zusammenarbeit
ICRAF World Agroforestry Centre
IITA Institut international d’agriculture tropicale
IPGRI Institut international de ressources phytogénétiques
IRAD Institut de recherche agricole pour le développement, Cameroun
IRRDB International Rubber Research and Development Board
NRI National Resources Institute, University of Greenwich
NSDC National Sugar Development Coucil, Nigeria
OIC-CI Opportunities Industrialization Center, Côte d’Ivoire
OPESEA Organisation pour le prévention de l’environnement, la santé, l’éducation et l’agriculture
PPAAO Programme de productivité agricole en Afrique de l'Ouest
PRBE Programme régional biomasse énergie
Promotion de la recherche et du développement agricoles dans les zones semi-arides
SAFGRAD
de l’Afrique
SODEFOR Société de développement des forêts de Côte d’Ivoire
SOGB Société des caoutchoucs de Grand-Béréby
STCP Sustainable tree crops program
U Gent Faculté des sciences en agronomie de Gant
UEMOA Union économique et monétaire ouest africaine
USDA United States Department of Agriculture
WAAPP Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest
Le CNRA en 2012
POLITIQUE QUALITE ET
ENGAGEMENT DE LA DIRECTION GENERALE
La Côte d’Ivoire a pris l’option stratégique de bâtir son développement à partir d’une économie agrico-
le forte et durable. A cet effet, elle s’est dotée, très tôt, d’un appareil de recherche. Le Centre National
de Recherche Agronomique (CNRA), fruit d’une restructuration profonde de cet appareil, s’efforce à
tout instant d’initier et d’exécuter des recherches, de valoriser ses acquis et d’apporter un appui aux
opérateurs agricoles.
Ainsi, dans un environnement en constante évolution, notre ambition est de satisfaire continuelle-
ment nos clients à travers des produits et services de qualité irréprochable.
Cette politique qualité vise l’atteinte des objectifs généraux suivants :
Assurer la production et la disponibilité de produits de bonne qualité ;
Assurer la sécurité de notre système d’information ;
Améliorer la communication interne et externe ;
Valoriser les compétences, le patrimoine scientifique et technique ;
Renforcer le contrôle interne de notre système de gestion.
Pour y parvenir, nous avons engagé dans l’institution, une démarche qualité sectorielle et progressive.
Le travail déjà abattu a été couronné par la certification ISO 9001 version 2008 de notre système de
management de la qualité. Nous allons œuvrer au maintien de cette reconnaissance internationale et
au respect des exigences légales et réglementaires applicables à notre domaine d’activité.
Pour ma part, je prendrai toutes les dispositions nécessaires pour l’amélioration continue de l’efficacité
de ce système de management. Je m’engage à communiquer notre politique qualité, à la réviser lors des
52 revues de direction et à veiller à la déclinaison des objectifs généraux.
L’adhésion de tous les acteurs étant la base de notre démarche qualité, je demande :
Au Responsable du Département Qualité et Propriété Intellectuelle d’animer notre système de mana-
gement de la qualité et de m’en rendre compte ;
Au Comité de Pilotage Qualité d’assurer le suivi et de veiller à la mise en œuvre effective de notre
politique qualité ;
A chaque employé du CNRA de s’impliquer davantage dans l’atteinte des objectifs qualité et de les
traduire au quotidien dans son travail.
Je m’engage également à donner les moyens nécessaires pour y parvenir.
Le directeur général
Dr Yté Wongbé
CNRA, certifié ISO 9001 version 2008 pour son système de production et de com-
mercialisation de semences de palmier à huile