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INTODUCTION
Selon le rapport d’Etat des systèmes Educatifs Nationaux mené par la Banque
Mondiale en 2007, au Tchad sur 100 élèves qui entrent en classe de CP1 seul 43
atteignent la classe de CM2.Au niveau secondaire (collège), sur 100 élèves qui
entrent en classe de 6ème seul 61 élèves atteignent la classe de 3ème. Ce rapport
montre que le nombre des élèves diminuent au cours des cycles scolaires.
C’est aussi un phénomène qui s’observe partout dans le monde mais la plupart des
cas touche les pays en voie de développement.
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MEMOIRE
- L’enseignement préscolaire ;
- L’enseignement fondamental (primaire et premier cycle du secondaire) ;
- L’enseignement secondaire ;
- L’enseignement supérieur ;
. L’Université
. Les Ecoles Professionnelles
Nous avons choisi ce thème parce qu’étant des futurs enseignants nous voulions
contribuer à la recherche des solutions de la baisse de niveau du fait que nous
aurions la responsabilitéde mener les élèves à la réussite.
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MEMOIRE
CONCLUSION
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MEMOIRE
A- PROBLEMATIQUE
C’est pour cette raison que l’école Tchadienne a pris de l’ampleur dans toute
l’étendue du territoire national, et le gouvernement s’est lancé dans la formation
des enseignants nationaux. En faisant de l’éducation sa priorité, L’Etat a mis
beaucoup plus l’accent sur l’éducation de base en cherchant à améliorer le système
éducatif et le programme scolaire.
Nous savons qu’au Tchad la loi N°16/PR/2006 dans son article 21 rend
l’enseignement fondamental obligatoire et dans son article 4, l’Etat garantit
l’éducation fondamentale aux jeunes âgés de 16 ans.
Donc l'enfant qui entre au CP1 (cours préparatoire de 1ere année) à 6 ans doit
passer 6 ans à l'enseignement primaire et 4 ans dans l'enseignement moyen et doit
obtenir le Diplôme de fin de cycle moyen à l'âge de 16 ans. Malheureusement
beaucoup d'enfants inscrits à l’école en classe de CP1 arrivent à la fin du cycle
moyen un peu plus âgés que l'âge préétablit. Au lieu de 10 ans, d'autres font plus et
avec beaucoup de lacunes pour divers raisons et beaucoupfinissent par abandonner
l’école sans un diplôme comme le montre le tableau ci-après, indiquant les taux
d’accès, de scolarité et d’achèvement selon les cycles et le sexe.
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MEMOIRE
Ce tableau fait apparaitre un faible taux d’achèvement des élèves des deux
sexes, or le taux d’accès au départ était élevé dans les deux cycles
d’enseignement. Si nous comparons ce résultat a celui des années 2004-2005
qui est de 33,5% selon la RTSE (revue tchadienne de science de
l’éducation).Le taux d’achèvement rabaisse au profit du taux d’échec, ce faible
taux est dû en effet en grande partie à la baisse de niveau.
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MEMOIRE
L’éducation est nécessaire pour le devenir du pays, son assainissement est une
obligation pour améliorer l’apprentissage. Le rôle de l’enseignant dans
l’éducation est très important, donc il faut des personnesdévouées et ayant le
savoir-faire, d’autant plus que l’enseignantest un modèle pour les élèves à
travers sa façon de faire, sa façon d’être et ses connaissances.
C- PERTINENCE DU THEME
D-SITUATION DU PROBLEME
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E-OBJECTIF GENERAL
F-OBJECTIF SPECIFIQUES
A travers cet objectif général, nous visons les objectifs spécifiques suivants :
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I- BAISSE DE NIVEAU
A- DEFINITION
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L’éducation scolaire est répartie en cycles d’étude et chaque cycle est prévu
pour un certain nombre d’années et sanctionné par un diplôme ou une
qualification. Wikipédiarelève qu’un élève qui met plus de temps dans un cycle
que le temps prévu est dit élève en déperdition scolaire.
Pour bien apprendre et avoir un bon niveau scolaire, l’élève doit être motivé, la
motivation viendra de lui-même ou de son entourage. Blanchet Marine et
Chevalier(2003) ont relaté dans les causes de l’échec scolaire que la dyslexie
(difficulté à lire), la dysorthographie (difficulté en orthographe), la dyscalculie
(difficulté en calcul) et la phobie scolaire (la peur d’aller a l’école) sont des
causes de l’échec scolaire. Ces facteurs qui causent l’échec scolaire sont aussi
les causes de la baisse de niveau des élèves.
Pour GOZO JOAB (2006), l’élève et l’enseignant sont les deux principaux
acteurs. Et pour lui, l’élève cherche toujours à ressembler à son enseignant
lorsque celui-ci adopte un comportement honorable, sinon il rejette cet
enseignant avec sa matière. Ainsi lorsqu’un élève choisit certaines matières au
détriment d’une autre matière, il court le risque de baisse de niveau,vu que
certaines matières sont complémentaires. Pour l’auteur, les élèves ne travaillent
pas assez et ne veulent pas reprendre une classe s’il le faut. Enfin, il indexe les
parents et dit qu’ils ne suivent pas les enfants.
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MEMOIRE
La responsabilité des parents est aussi pointée du doigt. Imaginez une maison
ou les deux parents travaillent pour ne rentrer à la maison que vers les 15heures
ou 17heures et les enfants rentrent à12heures de l’école, ces enfants peuvent
passer leurs temps à jouer et oublier les travaux scolaires.
En ce qui concerne les enseignants, eux aussi ont une part de responsabilité.
L'enseignant est un modèle de la société. Il était au début et à la fin de toutes
les décisions communautaires. Mais de nos jours,certains enseignants
n'exercent pas leur métier par conviction et font de l'enseignement un gagne-
painet ceux-là ne se donnent pas à fond pour exercer leur métier.Certains
enseignants sont manqués de formation, n’ayant pas une qualification pour ce
métier, il ne sera pas d’une grande utilité pour l’enseignement.D'autres se
livrentpar contre à la corruption, marchandent les notes, des faux bulletins.
Les élèves quant à eux, leur devoir c'est d'étudier .Un proverbe dit «vouloir
c’est pouvoir».Alors si un élève veut réussir rien ne l’empêche de réussir. Mais
nous constatons de nos jours que les élèves arrivent au collège ou au lycée avec
beaucoup de lacune : manque de maitrise des règles de calcul, mauvaise
expressions orales et écrites, des problèmes de vocabulaires …Ce qui constitue
un handicap presque impossible à rattraper pour la suite de leur scolarité .Cela
est due au manque de volonté des élèves de leur réussite. Ils passent leurs
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temps aux loisirs, tels queregarder les films, manipulation des jeux vidéo à
longueur de journée ou encore sillonner les quartiers sans but précis ou rester
au carrefour et mener des débats sur le match des championnats européens …
Tous ces facteurs sont les causes de la baisse de niveau chez les élèves, vu que
ces distractions les empêchent de se consacrer plus à leurs études.
Comme l’a dit Emile Durkheim, il faut définir un concept afin de le démarquer
de la confusion qui caractérise le sens commun, ainsi le dictionnaire Larousse
définit une conséquence comme une suite logique entrainée par un fait qui en
est la cause. La baisse de niveau a des conséquences multiples dans le milieu
scolaire, nous avons répertorié quelques-unes :
Les élèves ayant des lacunes ou un niveau en baisse, ont souvent des
difficultés à aller de l’avant, c’est ce qui fait qu’ils doublent ou triplent le
même niveau, juste parce qu’ils n’ont pas su maitriser ou comprendre
certaines matièresou avoir une moyenne requise pour le passage en classe
supérieure. Ainsi, au lieu de mettre 4 ans aux collèges comme prévu par le
cycle ils mettent 5 à 6 ans voir plus, ce qui fait qu’ils finissent ce cycle très
âgés.
Certains élèves ne veulent pas reprendre leur classe, pour éviter les
moqueries des pairs, ils préfèrent forcer le passage en classe supérieure soit
en monnayant les notes ou en achetant des bulletins. Ainsi, ils passent d’un
niveau à un autre sans connaissances de bases requises et en fin de
compte,se retrouvent bloquer dans les classes d’examen dont l’achat des
diplôme est difficile. Comme l’ont évoqué BLANCHET et
CHEVALET(2003), dans l’échec scolaire la dyslexie, la dyscalculie et
dysorthographie sont les facteurs qui empêchent l’acquisition des
connaissances d’une part, l’inadaptabilité, la débilité mentale et anormalité
relevé par le professeur Ziani (2010) d’autre part.
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D-HYPOTHESE
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Notre méthodologie d’enquête est constituée des différents points que nous
traiterons les uns après les autres.
A. ZONE D’ENQUETE
- L’Inspectrice
- Le Service de la Planification
- Le Service de la Formation
- Le Service des Examens et Concours
- Le Service dematériel
- Un Chef de Bureau
- Un Secrétariat
- Un Planton
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- 05 écoles communautaires ;
C-POPULATION CIBLE
Nous aurons voulu faire intervenir les différentes populations concernées pour
avoir leurs opinions mais vue le tempsimparti, nous avons choisi les acteurs
principaux qui sont : les enseignants du collège, les élèves des collèges, les
directeurs des collèges et les parents d’élèves.
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D- ECHANTILLONNAGE - ECHANTILLON
Pour notre recherche, nous avons utilisé l’échantillonnage non probabiliste qui est
l’échantillonnage intentionnel du fait que parmi les 4 établissements de notre
univers d’enquête les 3 sont publics et l’un est privé. Au moment où nous avons
commencé l’enquêteces 2 établissements sont en vacance ; donc il ne restait que
les 2 établissements publics et c’est un choix obligatoire. Ces 2 établissements sont
le CEG Félix Eboué et CEG Concorde.
E- INSTRUMENT D’ENQUETE
L’administration des questionnaires n’était pas facile surtout pour les enseignants.
Les uns disent de déposer au secrétariat, et qu’ils passeraient prendre, d’autres
disent qu’il faut attendre le jour de la composition de B.E.P.C.
Finalement on les a déposés au bureau du directeur pour qu’il les distribue aux
enseignants.De même, la récupération n’était pas facile, au premier rendez-vous
rien n’était remplis. C’est une semaine plus tard qu’on était passé récupérer quatre
(4) questionnaires, et trente-deux (32) autres questionnaires un mois plus-tard, là
même 18 questionnaires n’étaient pas rempli.
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Pour les élèves c’était plus aisé puisqu’on a administré le même jour et on a
récupéré le même jour, 78questionnaires distribués et 78 questionnaires récupérés.
Ce tableau fait ressortir le nombre des questionnaires donnés et récupérés ainsi que
leur pourcentage
G- DEPOUILLEMENT
- pour les élèves, nous avons administré 78 exemplaires, dont 78 nous étaient
ramenés soit un taux de 100% de fiches remplies.
- pour les parents, nous avons administré 40 exemplaires, 30 nous étaient ramenés
dont 08 n’étaient pas remplis. Soit un taux de 55% de fiches remplies et 45% de
fiches perdues.
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REMARQUES, ET SUGGESTIONS
Pour la fiche adressée aux chefs d’établissement, nous avons eu très peu de
fiche remise alors qu’on a distribué une trentaine, certaines fiches nous était
ramenés vides d’autre pas du tout restituées. Donc de ces fiches distribue on
a obtenu que 08 fiches remplies dont nous allons analyser les réponses.
Pour être imprégné des réalités d’un établissement ; il faut y mettre 2 ans et
plus, pour pouvoir connaitre les vrais problèmes qui y règnent. Donc en
voulant s’assurer de l’ancienneté de ces chefs d’établissement parce qu’ils
connaissent mieux les imperfections qui siègent dans leur établissements.
Dans cette question nous avons proposé des réponses qui sont : une année,
deux années, trois années et plus.
Durée Répondants
Un an 01
Deux ans 03
Trois ans 03
Plus 01
Total 08
Donc si nous observons bien, ces répondants sont tous des anciens
administrateurs d’où ils connaissent bien les réalités de l’établissement.
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2- Le statut
Donc la proportion des contractuels dans l’administration de ces collèges est très
peu.
3- Niveau de qualification
Ainsi nous avons cinq enseignants issus d’une école de formation professionnelle
et trois enseignants non formés.
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que les choses faciles se livrent à cette pratique et se retrouvent au niveau supérieur
sans des bagages intellectuels.
L’effectif des enseignants forméset non formés, que nous avons obtenus pendant
notre enquête est de :
- Une fiche donne le nombre des enseignants à 80 et dit que tous sont formés
mais seulement à des grades différents ;
- Une autre fiche donne le nombre de 70 enseignants dont 90% sont des
enseignants formés et 10% seulement sont des enseignants non formés ;
- Une autre a donné juste la proportion des enseignants formés et des
enseignants non formés, donc 80% des enseignants formés et 20% des non
formés ;
- Les 05 autres fiches n’ont pas donnés des chiffres ou encore des proportions.
Nous avons une proportion de 90% des enseignants formés et 10% des enseignants
non formés.
Donc dans Ces collèges, la plupart des enseignants sont formés et en plus ces
collèges ont un peu plus d’enseignants que dans d’autres collèges ou l’effectif des
enseignants n’atteint même pas 50.
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D’après les 08 répondants, tous affirment qu’ils ne reçoivent pas de plaintes par
rapport à l’exécution du programme, cela signifie que les enseignants vont à un
rythme normal et donc s’y adoptent convenablement, ou soit ne veulent pas se
plaindre. De nos jours, certains élèves ne se soucient pas de la qualité
d’enseignement ou encore la manière dont ils reçoivent l’enseignement. Pour eux
c’est être a l’école; l’esprit critique n’y est pas puisque la façon dont certains
enseignants exécutent le programme est révoltante puisqu’ils accélèrent pour
achever le programme et ne soucient pas si certains élèves ont compris ou pas le
cours. Cela peut pousser les élèves à se plaindre devant l’administration, mais ce
n’est pas le cas comme l’indique l’enquête. L’absence des autres administrateurs
ne nous a pas permis de recueillir les données afin de faire de constats.
Selon le constat fait, pendant la période de notre stage, les élèves ont tendance à se
promener dans la cour ou à se regrouper pour des causeries inutiles. Cette
questionélabore 04 réponses que ces répondants ont choisies :
- Pour les élèves qui circulent librement dans la cours était 03 voix sur 08,
- Pour les élèves qui dérangent leurs pairs qui font cours était 01 voix sur
- Pour ceux qui révisent leursleçons étaient 02 voix sur 08, soit un taux
de25% ;
- Pour ceux qui rentre chez eux nous avons 02 voix sur 08, soit un taux de
25% ;
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MEMOIRE
Pour ceux qui circulent librement, on constate que la voix est élevée par rapport
aux autres questions et si on ajoute la voix de ceux qui dérangent leurs camarades
en plein cours, ce qui donne une proportion de 63% des élèves qui ne lisent pas
quand l’enseignant est absent. Ces faits s’observent partout dans les établissements
publics et parfois même quand l’enseignant est là, certains élèves préfèrent être
dehors.
Le but de cette question est dechercher les causes de la baisse de niveau des élèves
en milieu scolaire, les avis des chefs d’établissement serait un complément qui
peut rejoindre notre hypothèse : dans cette question, on a laissé aux répondants
d’élaborer leurs réponses ainsi, on a obtenu différentes causes. Et même celles
qu’on n’attendait pas :
- 04 personnes ont donné pour causes la pléthore des élèves par classes, qui
rend l’enseignement difficile puisque l’enseignant aura du mal à connaitre
d’abord ses élèves et n’aura pas trop le temps de les évaluer suffisamment ;
- 03 répondants évoquent le non suivi des élèves par les parents à la maison ;
une fois à la maison un élève doit consacrer un temps à ces travaux scolaires
mais s’il s’en détourne de ce devoir scolaire, il lui sera difficile d’être à jour
à la prochaine séance de cours. Donc si à la maison les élèves ne font pas
leurs travaux et que les parents n’interviennent pas pour les pousser à cette
tâche, ces élèves ne seront pas à mesure d’être brillants ;
- 03 administrateurs ont aussi évoqué le manque de personnels enseignants
qualifiés. Certains enseignants n’ayant pas l’art d’enseignement, n’ayant pas
suivi une formation à l’école normale et surtout ceux n’ayant pas une bonne
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On voit que tous ces suggestions interpellent beaucoup plus l’Etat, justement parce
que la plus par des solutions proposées nécessitent d’énormes moyens financières.
1- Le statut
D’après les réponses à cette question, tous les enseignants ayant participé à
cetteenquête sont des fonctionnaires.
2- Grade et échelon
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3- Niveaux tenus
On a ainsi :
Ces résultats montrent que la plupart de ces enseignants ont des expériences dans
l’enseignement.
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MEMOIRE
Les avis recueillis pour cette question nous donnent le résultat suivant :
Pour cette question adressée aux enseignants, nous voulons savoir si les
enseignants arrivent-ils à achever le programme d’étude.
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MEMOIRE
Toutes ces réponses bien qu’elles sont opposées, elles sont justes, puisque certains
enseignants arrivent à finir les chapitres du programme et d’autres non, du a
l’insuffisance du temps d’apprentissage, le contenu du programme volumineux, la
mauvaise gestion du temps en sont les causes.
Une matière non comprise par l’élève, sera une barrière pour lui durant le reste
de son cursus scolaire, donc la compréhension de la matière enseignée constitue la
base même du développement intellectuel. Donc si une matière n’est pas comprise
ou mal comprise par les élèves, cela entrainera à la suite de leurs scolarités le
problème de baisse de niveau. Pour cette question les répondants doivent justifier
leurs réponses. Ainsi on a obtenu le résultat suivant :
- 07 répondants sur 11 affirment que les matières qu'ils enseignent est bien
comprises et justifient que :
D’après leurs justifications ces enseignants s’arrangent de leurs mieux pour que
les élèves comprennent. Mais il faut comprendre que la meilleure explication ne
va pas absolument permettre a tous les élèves de comprendre, il faudrait plutôt
une explication adaptée a leur niveau de compréhension.
Le non suivi des parents constitue l’une des causes de la baisse de niveau.
D’après le résultat obtenu par l’enquête mené, les avis des enseignants pour cette
question sont les suivant :
- 08 répondants sur 11 affirment que les parents ne suivent pas leurs enfants.
Et ils justifient que :
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MEMOIRE
- 02 répondants sur 11affirment que les parents d’élèves suivent leurs enfants,
et justifient que :
D’après ces avis il en sort que le critère requis pour le passage en classe
supérieure est respecté.Néanmoins certains responsables d’établissements se
livrent a la corruption comme l’indique le dernier répondant, et parfois les
élèves eux même négocient leurs passages à l’insu de leurs parents ou avec leur
contribution.
L’effectif pléthorique des élèves dans les salles de classes constitue un facteur
gênant pour l’enseignant et les élèves, même si certains enseignants s’y adaptent,
ça ne sera pas facile pour qu’il prenne en compte toutes les préoccupations de ses
élèves. Ainsi d’après l’enquête, le résultat nous donne :
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02 répondants affirment que les élèves sont très motivés pendant le cours,
soit un taux de 18,18% ;
08 répondants affirment que les élèves sont assez motivés pendant le cours,
soit un taux de 72,72% ;
01 affirme que les élèves ne sont pas motivés pendant le cours, soit un taux
de 9,09%
Dans ces réponses obtenus on constate que les élèves sont assez motivés, obtient le
¾ des voix, et ceux très motivés obtient moins de ¼ ainsi que ceux qui ne sont pas
motivés¼.
On sait que la motivation est très importante dans l’enseignement parce qu’elle
pousse l’élève à beaucoup travailler pour sa réussite.
Pour cette question nous avons laissés les répondant eux même élaborer leurs
réponses et ainsi voir la diversité des réponses qu’ils vont nous proposer. Ainsi les
enseignants évoquent comme cause de la baisse de niveau :
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Ainsi il ressort de ce résultat que les parents, les enseignants et les élèves sont les
plus indexés. Il est vrai que la responsabilité est partagée concernant les causes de
la baisse de niveau.
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MEMOIRE
Cette question nous a donné auprès des parents les réponses dans ce tableau ci-
dessous
Ca tableau fait apparaitre un taux de plus de 90% de ceux qui disent que les cours
débutent en octobre comme l‘on aussi indiqué les questionnaires traité
précédemment. Ainsi, nous pouvons dire que les cours débutent effectivement en
octobre mais rarement le 1er octobre (excepté certains établissements privés qui
commencent à mi-septembre) pour cause des retards des enseignants à se présenter
dans leur établissement.
Le contrôle des travaux scolaires des élèves est nécessaire pour l’aider à mieux
progresser. Cette question avait des réponses déjà élaborée dont les
répondantsdevaient choisir celle qui semble appropriée. Lerésultat obtenu est :
- Il n’a pas assez de temps et ne passe pas aussi plus de temps avec ses
enfants à la maison du à son travail ;
- Les enfants ne sont pas motivés et sont indisponibles à la maison ;
- Les occupations ne permettent pas de surveiller les travaux des enfants ;
- Il est très occupé par ses études, mais leur mère lessurveille parfois.
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MEMOIRE
De ces justifications, il ressort que la plupart des parents n’ont pas le temps de
surveiller leurs enfants à cause de leurs occupations. Alors à la maison, si on ne
peut surveiller l’enfant, comment saurait on s’il progresse bien ou pas ?
Un élève, s’il est motivé pour ses travaux scolaires, il obtiendra certainement un
résultat satisfaisant.La motivation vient de l’élève lui-même, des parents ou soit du
milieu social. On a pour cette question le résultat suivant :
12 répondants affirment que les élèves sont motivés pour leurs travaux
scolairesoit un taux de 55 % ;
09 répondants affirment que les élèves sont motivés pour leurs travaux
scolaires soit un taux de 40% ;
01 répondant s’est abstenu pour cette question soit un taux d’abstention de
5%.
Ainsi, d’après ce résultat, il apparait que les élèves sont motivés pour leurs travaux
scolaires. Or l’avis contraire qui est de 40 % n’est pas négligeable, ainsi même si la
plupart des parents disent que les élèves sont motivés, le manque de motivation
reste toujours une des causes de la baisse de niveau du fait que le constat fait dans
la ville de N’Djamena montre que beaucoup d’élèves ne sont pas préoccupés par
leurs travaux scolaires.
Le but de cette question était de savoir si les parents utilisent les moyens financiers
pour forcer le passage en classe supérieure de leur fils. Ainsi aucun parents
questionné ne dit aller à l’encontre de la décision administrative, et si on se réfère à
la justification d’un chef d’établissements sur la question du respect du critère
d’admission, il affirme que «certains parents par la complicité des certains
directeurs font passer leurs enfants en classesupérieure», bien que ce sont des cas
rares et difficilement observables, l’on ne peut ignorer la corruption de certains
parents pour faciliter l’admission des élèves en classe supérieure. De ce lot des
enseignants, aucun ne se livre à cette pratique.
5- l’attitude des parent envers leurs enfants s’ils ont repris leurs classes
Le but de cette question était de savoir quelle serait l’attitude d’un parent envers
son enfant s’il a repris. Cette question comporte 4 réponses élaborées dont le
répondant cochera celles qui semblent appropriées.On a obtenus le résultat
suivant :
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D’après ce résultat, aucun parent n’est pour la corruption ; la plupart disent qu’ils
cherchent plutôt les causes de l’échec de leurs enfants que demonnayer leurs
passages en classe supérieure. Donc les parents sont conscients du danger que
représente un élève qui va d’un niveau à un autre sans connaissances, ils préfèrent
plutôt laisser l’élève évoluer à son rythme.
Cette question a aussi 4 réponses élaborées, dont les parents choisiront celles qui
sont adaptées à la question posée. Le résultat de l’enquête a donné :
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MEMOIRE
- L’Etat doit :
Pour cette question on a voulu se rassurer que tous les élèves de différents niveau
de ces deux établissements donnent leurs avis pour notre recherche. Ainsi ces
élèves étudient dans des différentes conditions sociales, économiques et
culturelles, la diversité de leur point de vue nous sera utile. On a dénombré selon le
tableau suivant :
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MEMOIRE
Classe 6ème 5ème 4ème 3ème 2nd 1ère Terminale Classe Total
inconnue
Participants 00 01 06 39 04 02 22 04 78
Pourcentage 00% 1,26% 7,59 50,63 5,06 2,53 27,84% 5,06% 99,97
% % % % %
On constate dans ce tableau, que le nombre des élèves dans les classes
d’examens(troisième et terminale) est très élevé par rapport à d’autres niveaux
puisque quand nous avons entamé nos recherche les élèves étaient en congés sauf
ceux dans les classes d’examen. Néanmoins quelques un des élèves des autres
niveaux on quand même participé.
Pour cette question on a voulu savoir si les cours commencent réellement à la date
prévue par le calendrier scolaire parce que dans certaines régions du Tchad on
observe des retards dus à des facteurs économiques ou climatiques. Ainsi les
réponses sont répertoriées dans le tableau suivant.
Dans ce tableau, plus de 90% d’élèves ont répondu que les cours débutent en
octobre. En réalité, le mois d’octobre même si tous les enseignants ne viennent pas,
on constate que les directions sont ouvertes et certaines classes fonctionnent
timidement cependant la reprise effective ne sera qu’observée à une ou deux
semaines après le début des cours.
Pour cette question, les 33 répondants sur 78 ont dit que les enseignants finissent
leur programme soit un taux de 41,77% et 44 répondants sur 78 ont dit que les
enseignants ne finissent pas leur programme soit un taux de 56,96% et une
personne ne s’est pas prononcée soit un taux de d’abstention de 1,26%.
On constate souvent que la plupart des enseignants n’arrivent pas à finir leur
programme et accusent l’insuffisance du temps d’apprentissage. C’est pourquoi on
observe un nombre élevé des répondants qui disent que souvent les enseignants
n’arrivent pas à finir leur programme. Tout de même la finition d’un programme
ne dépend pas seulement du temps mais aussi de la manière dont l’enseignant
exécute ses travaux et de sa disponibilité pour être souvent là pendant ses heures.
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MEMOIRE
Les cas sociaux sont aussi les facteurs qui peuvent justifier l’absence de certains
enseignants dans leurs classes.
4- compréhension du cours
Ce résultat montre que la plupart des élèves comprennent leurs leçons soit un taux
de 72,5% ; et un taux de 17,72% des élèves qui ne comprennent pas, et un taux de
5,06% des élèves qui comprennent très mal donc on aura au total 22,78% des
élèves qui ne comprennent pas.
La compréhension du cours étant nécessaire pour l’enseignement, nous constatons
un grand nombre des élèves qui disent comprendre les cours mais pourquoi
n’obtiennent t-il pas des résultats satisfaisant ? C’est juste le manque de motivation
pour les travaux scolaires, des élèves qui ne veulent pas étudier leur leçon.
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Pour les élèves ayant donnés un avis favorable au passage par leur propre volontés.
Le phénomène existe ces élèves même si moins nombreux existe quand même, en
effet étant le seul maitre de sa destiné ils sont le plus souvent sans tuteur, et
s’inscrivent donc comme ils veulent soit en monnayant les faux bulletins ou soit
les notes n’ayant pas des vrais guide pour les orientés dans leur étude ils ne
travaillent presque pas et à la fin de l’année veulent avancés de niveau juste pour
leur propre plaisir.
Beaucoup d’élèves voient la reprise comme un honte voir même un échec alors
qu’elle est nécessaire pour une bonne continuation scolaire. Durant notre enquête
on a recensé les avis des élèves comme suit.
Dans ce tableau, on constate en effet que presque tous les répondants ont donné un
avis favorable pour dire qu’ils acceptent la décision du conseil d’orientation. Ce
taux élevé veut dire simplement que la plupart des élèves ayant participé à cette
enquête sont dans les classes d’examen ; et comme dans les classes d’examen le
passage nécessite une réussite au baccalauréat ou au B.E.P.C.
Tout de même, il y a une voie d’abstention et une voie contre la reprise, or dans la
réalité on sait bien que dans l’idée des élèves, ils voient de mauvais œil la reprise
et ils n’aiment pas reprendre un niveau. Même si ils n’ont pas réussi à avoir une
moyenne requise pour la classe supérieure et ils préfèrent s’inscrire dans la classe
supérieure pour aller vite et rattraper le temps.
7- Ce que font les élèves pendant les heures d’absence des enseignants
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MEMOIRE
- 2 élèves sur 79 affirment que si l’enseignant n’est pas venu ils rentrent,
donnant un taux de 2,03% ;
- Une seule personne s’est prononcée pour dire qu’elle bavarde quand
l’enseignant n’est pas là, soit un taux 1,26% ;
- 9 élèves sur 79 se sont pas prononcés soit un taux de 11,39%(ces élèves ont
coché plus de 02 réponses) donc on les qualifiera à ceux-là qui prennent tous
le temps à l’école pour ne rien faire et se retrouvent souvent dans les
restaurants.
La pléthore des élèves dans les classes empêche un bon apprentissage. Le fait que
beaucoup d’élèves sont dans une classe ne rendra pas la tâche facile à l’enseignant,
vu qu’il aura du mal à les reconnaitre d’abord, puis il aura tellement du mal à les
évaluer pour mieux avancer.En incluant cette question dans notre enquête on a
voulu savoir si les élèves sont vraiment nombreux dans leurs classes respectives.
Ainsi on a obtenu le résultat dans le tableau suivant:
D’après le résultat obtenu, nous constatons que la plupart d’élèves affirment être
nombreux dans les classes, et les justifications varies dont la plupart des nombre
oscille entre 75 à 110, et la majorité des répondants sont dans les classes d’examen.
L’enseignement est meilleur lorsque le nombre des élèves par classe est réduit, ce
qui n’est pas le cas dans le plus grand nombresd’établissements du pays. La
pléthore des élèves occasionne beaucoup de désordre dans les classes et
l’enseignant ne peut ou contrôle difficilement les élèves.Pour cette question, on
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veut s’assurer auprès des élèves de la sensation qu’ils ont dans leurs classes
pendant l’apprentissage.Ainsi, on a pu dénombrer que :
- 54 élèves sur 78 approuvent leur gêne dans les classes remplies soit un taux
de 69,62% ;
- 22 sur 78 disent qu’ils ne se sentent pas gênés parmi cette pléthore soit un
taux de 27,85%, parce que chaque élève a le droit d’étudier donc cela ne les
déranges absolument pas. D’autres par contre évoquent la sérénité des
élèves, quelques soit le nombre; d’autres évoquent la suffisance des
structure d’accueil comme la grandeur des salles de classe et les dimensions
des tables bancs suffisantes etc. ;
- 2 élèves se sont abstenus, soit un taux de 2,53%.
D’après ces résultats, la majorité des élèves disent être gênés par la pléthore des
élèves dans les classes. En effet, une classe bien remplie ne permettra pas à
l’enseignant de s’occuper de tous ses élèves et les contrôler.Quand un enseignant
n’arrive pas à contrôler ses élèves d’autres se livrent aux jeux et bavardent, ceci
empêche les autres de travailler. Ceux qui ne se sentent pas gênés ignorent
simplement les élèves bavards et se concentrent sur l’enseignant, mais tout de
même la pléthore des élèves dans la classe influence négativement l’apprentissage.
L’avis des élèves sur la cause de baisse de niveau n’est pas à exclure. Ainsi, pour
cette question, on a proposé 4 éléments de réponses dont certains ont choisi plus de
2 allants même cocher les 4 réponses proposées. Le résultat obtenu est de :
Ce résultat montre beaucoup plus que le manque de travail des élèves est plusieurs
fois évoqué, ces élèves on conscience de l’insuffisance de travail qui occasionne la
baisse de niveau, c’est une réalité puisque la plupart des parents étant illettrés
contrôlent rarement ou pas les travaux scolaires des élèves. Ceciexplique leur
errance dans les quartiers sans se soucier des études.
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On a laissé le libre choix aux élèves de s’exprimer c’est ainsi qu’apparait divers
réponses faisant ressortir le plus souvent l’implication sérieuse des parents dans
l’éducation et la prise de conscience des élèves pour leurs avenir.
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- 01 enseignants sur 11, 01 élèves sur 78, soit un total de 2 sur 119 dont un
taux de 01,69%, confirment lenon respect du critère de passage en classe
supérieure ;
- 03 enseignants sur 11, 45 élèves sur 78 soit un total de 48 sur 89 pour un
taux de 53,93%, confirment que les enseignants ne finissent pas le
programme scolaire ;
- 07 parents d’élèves sur 22, 08 enseignants sur 11 soit un total de 15 sur 33
pour un taux de 45,45% qui confirment le non suivi des parents ;
- 04 chefs d’établissement sur 08, 07 enseignants sur 11, 21 parents sur 22, de
38 élèves sur 78 soit un total 70 sur 119 pour un taux de 58,82% qui
confirment le manque de qualification des enseignants.
Pendant le traitement des données, on n’a constaté que les suggestions faites par
les répondants étaient presque les mêmes mais exprimées en des termes variées.
Cependant, ces solutions proposées par tous ces acteurs ayants participésà
l’enquête interpellent beaucoup plus l’Etat. Ainsi, en guise de renforcement, nous
avons choisi quelques-unes d’entre elles que nous faisons les nôtres. Ces
suggestions sont :
Envers l’état :
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CONCLUSION
La baisse de niveau est un phénomène mondial mais pour le Tchad, c’est une
catastrophe. Avant l’importance de l’école était méconnue par beaucoup des
Tchadiens, mais grâce aux fruits de l’école ils sont devenu conscient ; c’est ce qui
fait que le nombre des populations scolarisable a augmenté, ainsi que la
multiplication des écoles publiques et privées. La baisse de niveau est définie
comme un phénomène qui se rapporte aux élèves qui n’achèvent pas leur scolarité
pendant le nombre des années prescrits, soit parce qu’ils abandonnent
définitivement, soit qu’ils redoublent une ou plusieurs fois leur classe.
La baisse de niveau en milieu scolaire est causée par plusieurs failles dans le
système éducatif et divers failles socio-économique. Ces failles peuvent être crée
par l’Etat, des enseignants et les chefs d’établissements. Pour pouvoir diminuer la
baisse de niveau, il faut que les quatre principaux acteurs qui sont, l’Etat, les
enseignants, les parents et les élèves aient conscience du danger que représente la
baisse de niveau, et qu’ils prennent une ferme décision de respecter les consignes
donnés ; mais si d’autres ne le font pas, l’on ne pourra pas diminuer la baisse de
niveau. Les causes de la baisse de niveau, varient d’un élève à un autre, du fait
qu’ils sont issus des différents milieux socio-économiques et culturels, donc
l’enseignant doit avoir les informations concernant chaque élève en difficulté
d’apprentissage pour pouvoir l’aider.
Les conséquences que nous avons évoqué, ne selimite qu’en milieu scolaire, mais
ces conséquences sont aussi ressenties au niveau national a travers un faible
résultat aux examens, et le manque des cadres qualifiés dans l’administration
tchadienne. Durant notre enquête, la collecte des données était difficile auprès des
chefs d’établissement et des enseignants, cependant cela ne nous a pas démotivés.
A la fin de nos travaux nous avons trouvé que le résultat de nos enquêtes a
confirmé nos hypothèses selon la synthèse des résultats présentéeà la page 40
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