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J.P NKONGOLO MUKENDI
Professeur Ordinaire
Faculté de psychologie et des Sciences de l’éducation
Université de Lubumbashi
drnkongolo 970@gmail.com
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PLAN DU COURS
INTRODUCTION
DEUXIÈME CHAPITRE :
TROISIÈME CHAPITRE
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Le domaine de l’enseignement est l’un des secteurs qui ont été marqués par des
profondes mutations qui ont suscité l’émergence d’une diversité des problèmes didactiques,
docimologiques, psychologiques et pédagogiques. Ainsi, des pratiques et attitudes
psychopédagogiques qui sont encore malheureusement en vigueur dans nos systèmes
éducatifs à tous les niveaux méritent d’être refondues pour les adapter aux évolutions
actuelles. Sans cette refonte radicale des pratiques didactiques, docimologiques et
psychologiques dans nos établissements d’enseignement, nous courons le risque de voir le
niveau de nos diplômes se déprécier sans cesse et compromettre le développement durable de
notre nation.
Nombreux sont les enseignants qui continuent à enseigner et à évaluer comme ils
ont vu leurs maitres le faire. Ils imitent des pratiques psychopédagogiques dont l’efficacité est
compromise. Pour mieux enseigner et évaluer au niveau supérieur et universitaire, il faut
revoir nos attitudes, nos comportements et nos pratiques psychopédagogiques au niveau de
l’ESU, pour corriger nos erreurs et rectifier le tir.
CHAPITRE PREMIER
Lorsque l’enseignant n’est pas outillé sur le plan pédagogique (il ne dispose pas
d’informations psychopédagogiques appropriées), soit ils copient un cours déjà fait, soit il
prend le cours qu’il a lui-même suivi lorsqu’il était étudiant, soit encore il se débrouille tant
bien que mal.
La conception d’un cours doit partir des problèmes que la société pose à la
science. Ces problèmes sont convertis en objectifs pédagogiques par l’enseignant qui se
propose de les réaliser au terme de son cours. En fonction des objectifs d’enseignements,
l’enseignant sélectionne les matières à enseigner ou le contenu de cours. En tenant compte de
la personnalité des apprenants, il choisit les stratégies d’enseignement et d’évaluation.
Lorsque le moment de l’évaluation arrive, l’enseignant doit placer les apprenants dans les
situations où ils manifestent les compétences nécessaires à la résolution du problème qui a été
posé par la société.
N1 = Cognitif----------RRRE----------S = Savoir
N2 = Affectif ----------CCMF---------SE = Savoir-être/Savoir vivre
N3 = Conatif -----------AAPP---------SFF= Savoir-faire
N4 = Directif-----------CDGL-------SFF = Savoir-faire-faire
N5 = Projectif----------IFPH----------SFD =Savoir-faire devenir
Légende
Cette taxonomie permet à chaque enseignant de découvrir ses faiblesses dans les
pratiques enseignantes pour leurs corrections afin d’aboutir à un enseignement de qualité
dans les établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU). On ne naît pas
enseignant, mais plutôt on le devient. L’enseignement est donc un art qui s’apprend non pas
par la pratique de mauvaises habitudes, imitations, mais par l’apprentissage des principes
psychopédagogiques appropriés aux contextes d’enseignement.
Ainsi, les établissements de l’ESU sont comparables aux machines qui reçoivent
les inputs (étudiants) qui subissent un traitement pédagogique pendant leur cursus
académique ; et qui à leur sortie sont des outputs (produits finis) prêts à contribuer au
développement durable de leur société en apportant des solutions innovantes aux multiples
problèmes de société. Si l’enseignant est le facilitateur, le guide du processus enseignement-
apprentissage, l’apprenant en est l’artisan.
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L’enseignant doit donc être à la hauteur de sa mission qui n’est pas du tout la
moindre. Si la machine opère des transformations automatiques sur les inputs, il faut avouer
qu’il n’en pas le cas pour l’enseignant qui font les inputs sont des êtres humains dotés d’une
personnalité dynamique qui évolue dans les contextes sociaux et académiques qui sont eux
aussi mouvants. L’échec de l’enseignant est aussi celui de la société.
Ce sont des objectifs qui se placent entre les objectifs généraux et les objectifs
spécifiques de l’enseignement. Il s’agit des objectifs par lesquels il faut passer pour atteindre
les objectifs généraux. Ce sont les passages obligés qui facilitent la réalisation des objectifs
généraux.
Les verbes mentalistes à ne pas utiliser sont par exemple : expliquer, comprendre,
penser, raisonner, réfléchir, etc. Lorsque l’objectif pédagogique opérationnel est bien formulé,
il permet à l’enseignant de bien sélectionner la matière à enseigner, à bien choisir les
stratégies d’enseignement et d’évaluation.
Observable
Mesurable
Réalisable
Logique
Clair et précis
Centré sur l’apprenant.
4) Les objectifs d’intégration
Les objectifs d’intégration sont réalisés lorsque l’apprenant arrive à la maîtrise des
objectifs de chaque leçon incluse dans une période. Il réussit à maîtriser les objectifs des
différents cours. La maîtrise de la sommation des objectifs de différents cours.
L’élaboration du plan d’un cours s’impose chaque fois que l’enseignant se voit
confier un enseignement et qu’il doit préparer ce qu’il doit enseigner.
d) Discuter le plan du cours avec les apprenants qui peuvent éventuellement l’amender ; et
une fois défini il devient un contrat de travail qui engage l’enseignant et les apprenants. C’est
la feuille de route ou le canevas à suivre.
Il faut le distribuer et le commenter pour déjà d’une part susciter l’intérêt des
apprenants ; et d’autre part les informer sur les matières prévues.
11. Les stratégies d’enseignement et d’évaluation. Les stratégies d’enseignement sont par
exemple : exposés, lectures dirigées, commentées et discutées, dictées, travail en équipe,
atelier pédagogique, visite pédagogique guidée, monitoring, jeux de rôle, recherche, etc. Les
approches d’évaluation : applications, entraînement, devoirs, TD, TP, TPE, interrogation
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écrite ou orale, examen oral et écrit (avoir des ascenseurs). Affichage obligatoire des résultats,
les moyennes avant les examens.
DEUXIÈME CHAPITRE
Les questions liées à l’enseignement seront abordées ou ont déjà été traitées plus
en détails dans le cours de Techniques de communication pédagogiques. Dans ce chapitre,
nous abordons l’évaluation en tant que partie intégrante de l’enseignement. Tout apprentissage
aboutit à l’évaluation dont les résultats permettent la rétroaction sur l’enseignement.
Les interrogations ;
Les examens ;
Les tests des connaissances et tests d’aptitudes
Benjamin Bloom propose une taxonomie qui se fonde sur l’hypothèse selon
laquelle les aptitudes ou les habiletés sont mesurables sur un continuum allant du plus simple
au complexe. B. Bloom distingue six types d’aptitudes hiérarchisées, doit allant de niveaux
simples aux complexes:
1. Connaître de mémoire
Savoir par cœur sans plus, les dates, les noms, les lieux, etc. Ce niveau de pensée
reste très bas.
2. Comprendre
3. Appliquer
L’étudiant est capable de distinguer les traits communs à deux situations, à deux
problèmes. Par exemple, l’apprenant doit appliquer un procédé pour résoudre un problème.
4. Analyser
L’étudiant est capable de rechercher les éléments, ou de distinguer les faits des
hypothèses ; capable de rechercher les relations, d’identifier les techniques utilisées dans une
activité telle que la propagande ou la publicité.
5. Synthétiser
6. Évaluer
Un étudiant qui sait évaluer a développé les autres aptitudes ; c’est-à-dire qu’il
connait de mémoire, il comprend, il sait analyser et synthétiser et appliquer.
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Des questions qui sont concentrées sur les mêmes chapitres laissant de côté les
autres chapitres. Que mesurent ces types des questions ? Visent-elles une partie des
connaissances enseignées ou leur totalité ? L’étudiant qui obtiendra la cote zéro est-il
réellement celui qui n’a rien assimilé dans ce cours ou celui qui n’a pas assimilé les matières
sur lesquelles ont porté les questions ? Le zéro n’est donc pas absolu, il est relatif.
Que faut-il alors évaluer à travers nos questions ? Il faudra focaliser les questions
sur les objectifs pédagogiques : objectifs généraux et objectifs opérationnels ou
intermédiaires. De cette manière, nos questions couvriront l’ensemble des matières
enseignées.
Avant de rédiger une question, il faut vous demander quel processus mental
voulez-vous que l’étudiant utilise pour répondre à la question. Commencez les questions par
des mots tels que comparez-opposez-donnez les raisons qui-expliquez-comment -critiquez-
dites ce qui arriverait si. Évitez de commencer vos questions par Quoi ? Qui ? Quand ?
Citez…
Les questions peuvent être ouvertes ou fermées. Chaque mode des questions a ses
exigences, avantages et inconvénients.
Deux séries des questions jugées équivalentes sont préparées par les examinateurs.
On divise les étudiants en deux groupes : chacun des groupes passe une série
d’examen et on compare les résultats de deux groupes.
5) Établir la validité
Problèmes
Intégrations
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TROISIÈME CHAPITRE
USAGE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION (NTIC) DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET UNIVERSITAIRE
3.1. NOTIONS
Les NTIC est l’ensemble des technologies qui permettent de traiter les
informations numériques et de les transmettre en un clin d’œil. Ces nouvelles technologies
sont nombreuses et extrêmement variées : la téléphonie mobile, les ordinateurs fixes et
portables, les IPAD, les modems, les réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, Twitter,
Instagram, etc.), Internet, les logiciels et tous les outils permettant la surveillance et le
contrôle.
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2. Leur usage exige beaucoup de paramètres difficiles à réunir dans les pays moins avancés
Les films ne peuvent en aucun cas remplacer les leçons. Ils leur servent plutôt de
supports techniques. Outre leurs avantages évidents, inhérents aux matériels audio-visuels,
l’usage de l’audio-visuel pose un certain nombre de problèmes dans les établissements de
l’ESU:
CONCLUSION
Parmi ces problèmes, nous avons sélectionné trois sur lesquels nous avons
focalisé notre attention. Il s’agit de l’organisation pédagogique d’un cours depuis sa
conception, son assurance, son contrôle et sa surveillance jusqu’à son évaluation. Nous avons
souligné que chaque cours doit partir d’un problème que la société pose à la science. Ce
problème est converti par l’enseignant en objectifs d’enseignement en fonction desquels, il
opère le choix des matières et stratégies d’enseignement et d’évaluation.
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BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
De Landsheere Gilbert (1974), Comment les maîtres enseignent. Analyse des interactions
verbales en classe, Ministère de l’Education Nationale, Bayer, 3e édition, Bruxelles.
Mariano Frenay et Wouters Pascal (2013), Pédagogie universitaire, dans Dictionnaire des
concepts de la professionnalisation, pp.201-204.
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TRAVAUX PRATIQUES