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Dédicace
C'est tout plein de joie, que je dédie ce travail à ceux qui m'ont été une source d'inspiration et de volonté.
z ma famille, elle qui m'a doté d'une éducation digne, son amour a fait de moi ce que je suis aujourd'hui;
z la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n'a jamais dit non à mes exigences et qui n'a épargné aucun effort
pour me rendre heureuse : mon adorable mère SOGLO Marcelline;
z mes frères et à mes soeurs, pour toute l'affection et le soutien dont vous me faites part chaque jour de ma vie;
z Murielle D'OLIVEIRA, avec toi chaque chemin est plus court, chaque épreuve moins pénible;
Yanick ADEBIAYE
ii
Remerciements
Nous ne saurions commencer cette rédaction sans remercier au prime abord l'Eternel, qui nous a permis de voir ce jour,
nous a guidé et nous guide tout au long de notre existence. L'aboutissement de ce travail n'aurait pu être possible sans le
concours de certaines personnes.
~ de notre maître de mémoire et ancien coordonnateur du master professionnel en énergies renouvelables et systèmes
énergétiques, M. Clément AHOUANNOU , pour ses conseils, ses encouragements et son soutien d'une immense grandeur, et
pour avoir oeuvré à mettre à notre disposition un cadre et des conditions de travail de qualité;
> de notre maître de stage, M. Mathieu ADJANON, pour sa disponibilité à notre égard, pour nous avoir orientés, conseillés et
pour avoir faire preuve d'une aide majeure dans la réalisation de notre TFE;
~ de l'ensemble du personnel du CREC, spécialement l'ingénieur Akouèmaho Richard DANSOU;
~ des ingénieurs, BOBO Andil, Berléo APOVO, .... pour avoir été des guides durant la réalisation de notre TFE;;
~ de tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à notre éducation et à la réalisation de ce travail.
iii
Remerciements ii
Résumé ix
Abstract x
INTRODUCTION GENERALE 1
1.2 Historique 4
1.3.1 Définition 6
1.4 Conclusion 10
3.5.2 Logiciels 49
CONCLUSION GENERALE 50
BIBLIOGRAPHIE 52
Annexe 55
vi
duino 29
viii
ix
Résumé
L'augmentation des besoins énergétiques dans les domiciles et entreprises, ainsi que la baisse de la disponibilité des
ressources conventionnelles d'énergie, imposent la nécessité de mise en place des stratégies et dispositifs pour tendre vers
l'économie et l'efficacité énergétique. Dans ce contexte, l'objectif de ce travail est de concevoir et réaliser un système de
gestion intelligente et optimale de l'énergie électrique dans toute installation bi-source. A cet effet, après définitions des
spécifications technique, nous avons procédé à la définition de sa configuration générale ainsi que celle des diverses
parties. Ensuite, il a fallu passer par la conception et le dimensionnement des composants, pour enfin effectuer la
réalisation pratique. Ceci consiste à l'implémentation des fonctionnalités sous Arduino et aussi l'implantation des
composants sur les plaquettes, afin d'avoir le système final et d'effec-tuer les tests. Les tests effectués se sont révélés
concluants. Le système conçu fonctionne effectivement selon les modes fixés et gère effectivement l'énergie de façon
intelligente. Il peut alors être utilisé dans toute infrastructure électrique ayant deux sources d'énergie. La réalisation de ce
système constitue une solution technologique développée localement, qui est capable d'engendrer une économie
énergétique et financière à travers la gestion efficace de l'énergie dans les domiciles et/ou entreprises ayant des systèmes à
deux sources d'énergie.
Abstract
The increase in energy needs in homes and businesses, as well as the decline in the availability of conventional energy
resources, require the implementation of strategies and devices to tend towards economy and energy efficiency. In this
context, the objective of this work is to design and implement an intelligent and optimal management system for electrical
energy in any dual-source installation. To this end, after defining the technical specifications, we have proceeded to define its
general configuration as well as that of the various parts. Then, it was necessary to go through the design and sizing of the
components, to finally carry out the practical realization. This consists in the implementation of the functionalities under
Arduino and also the implantation of the components on the plates, in order to have the final system and to carry out the
tests. The tests carried out were conclusive. The designed system effectively operates according to the set modes and
effectively manages energy intelligently. It can then be used in any electrical infrastructure having two energy sources. The
realization of this system constitutes a technological solution developed locally, which is able to generate energy and
financial savings through the efficient management of energy in homes and / or businesses with dual energy source
systems.
INTRODUCTION GENERALE
La consommation énergétique mondiale augmente encore d'environ 2% par an, alors que l'on assiste à une réduction des
ressources énergétiques fossiles et qu'apparait un risque majeur concernant l'avenir de notre planète du fait du changement
climatique. L'énergie va donc devenir un bien plus rare et plus cher. C'est pourquoi la maitrise des consommations
énergétiques ainsi que le recours aux énergies renouvelables, prennent tend d'impor-tance. La gestion intelligente de la
consommation d'énergie électrique est ainsi une des préoccupations majeures non seulement pour les gestionnaires et les
fournisseurs mais aussi pour les consommateurs d'énergie [1]. En économie, l'efficacité énergétique ou efficience
énergétique désigne l'état de fonctionnement d'un système pour lequel la consommation d'énergie est minimisée pour un
service rendu identique. C'est un cas particulier de la notion d'efficience. Depuis quelques années on lui associe souvent le
concept d'éner-gie intelligente. Elle concerne notamment les transports motorisés, mais aussi les métiers du bâtiment et
l'industrie [2].
En effet, la gestion de l'énergie est l'une des applications des systèmes domotiques. En 1991 et 1993, Wacks a commencé à
introduire la maîtrise de la demande d'énergie dans l'habitat en utilisant un système domotique. La notion de système
domotique ou immo-tique (le terme en anglais est Home Automation System ou Building Automation System) est apparue
dès les années 80. A l'origine, la domotique ne visait qu'à offrir à l'usager plus de confort: plus de loisirs et plus de services,
grâce à l'existence d'un réseau domestique de communication et de dialogue permettant la coopération inter-services. Cela
relevait plus de la fiction que du souci de rationaliser la gestion énergétique. Un système domotique est capable de réaliser
plusieurs fonctions, parmi celles-ci se trouvent notamment l'économie et la gestion technique, l'information et la
communication, la maîtrise du confort, la sécurité et l'assistance [3]. Cependant, dans le contexte du bâtiment au Bénin, les
systèmes de gestion intelligente de l'énergie ne sont pas courants.
Dans ce travail, nous nous sommes appuyer sur les outils de contrôle-commande pour montrer qu'il est possible d'aider les
occupants des bâtiments du Bénin à gérer de façon efficace et efficiente leur consommation d'énergie. Nous proposons en
effet un système de gestion de l'énergie électrique dans le bâtiment qui permet d'ajuster la consommation aux ressources
énergétiques disponibles tout en maximisant le confort des occupants. Ainsi, en fonction des ressources disponibles,
certains services peuvent être automatiquement
Introduction générale
retardés, adaptés ou interrompus. L'usager émet des requêtes de services et le système de contrôle-commande détermine,
en fonction du contexte énergétique courant, la meilleure façon de réaliser ces services.
Dans le premier chapitre, il s'agit de présenter un aperçu sur les systèmes de gestion intelligente de l'énergie dans les
bâtiments.
Le deuxième chapitre est consacré à la conception et au dimensionnement du système de gestion de l'énergie pour une
installation électrique multi-sources (SBEE et photovoltaïque).
Le chapitre 3 quant à lui est consacré à la réalisation du système. Nous y présentons les résultats des tests du système
suivi d'une analyse.
Chapitre 1:
1.2 Historique
Les premiers développements de système de gestion de l'énergie sont apparus au milieu des années 1980. Ils sont la
conséquence de la miniaturisation des systèmes électroniques et informatiques. Le développement des composants
électroniques dans les produits domestiques a amélioré les performances, rationalisé et réduit les coûts de consommation
en énergie des équipements. La combinaison de ce processus avec l'apparition sur le marché de services de
communication performants (numérisation des réseaux, Minitel...) n'est pas étrangère à l'émergence de systèmes innovants
orientés vers la communication et les échanges dans le logement et vers l'extérieur de celui-ci. Une démarche visant à
apporter plus de confort, de sécurité et de convivialité dans la gestion des logements a ainsi guidé les débuts du Smart
House. [28]
-- l'intégration, en permettant aux produits d'agir de manière autonome tout en communiquant et en interagissant avec les
autres équipements de la maison;
-- la multifonctionnalité, en offrant des fonctions relevant de domaines et de métiers aussi différents que la maîtrise de
l'énergie, la sécurité des biens et des personnes, la communication.
1.2 Historique
FIGURE 1.1 - Schéma représentatif de la communication entre tous les équipements dans une maison intelligente
Lors des premiers pas de la Smart House (maison intelligente), l'offre industrielle s'est structurée autour de deux grands
axes:
-- les produits pour l'habitat collectif, qui combinent les fonctions de gestion des consommations d'énergie et de sécurité
avec celles de communications;
-- les produits pour l'habitat individuel, où la gestion de l'énergie n'est pas obligatoirement la fonction la plus porteuse pour le
marché, comparée à la sécurité des biens et des personnes, à la gestion des automatismes et à la communication.
L'observation des expérimentations menées depuis 1985 montre un développement de la Smart House (maison intelligente)
suivant trois axes majeurs:
-- les automates, dont la sophistication ne cesse de progresser des commodités de confort et de sécurité. Leur cout ne les
rend accessibles pour l'instant qu'à la partie aisée de la population. Ils peuvent aussi apporter une sécurité auprès des
personnes à mobilité réduite handicapées physique ou âgées. [29]
-- les interfaces d'assistance à la gestion d'énergie, qui offrent des possibilités importantes de gestion directe des
consommations, des charges, de surveillance des réseaux. Elles sont surtout utilisées par les gestionnaires de l'habitat et
par les prestataires de services techniques (eau, gaz, électricité...).
-- les outils de communications, qui sont amenés directement dans l'habitat et qui y apportent des télés services
(assistance, soins, formations...). Ils sont organisés au-
Il faut reconnaître que dans cette période, les seuls corps de métier qui ont gagné de l'ar-gent avec la domotique sont les
journalistes et les consultants en marketing!
Tous les investissements industriels réalisés à ce jour dans ce domaine se sont soldés par des échecs. L'attitude classique
dans beaucoup d'entreprises en contact avec une partie du marché grand public au cours de la décennie 80 était de vouloir
proposer une offre domotique complète centrée sur son propre métier d'origine. Bien entendu aucune entreprise ne pouvait
couvrir seule un éventail assez large de sujets pour que son offre soit suffisamment attrayante.
Par ailleurs le manque de liberté ressenti par les clients potentiels, obligés d'acquérir tout un ensemble de produits chez un
même fournisseur, associé à un manque de commodité d'utilisation et finalement à une valeur ajoutée faible en regard d'un
prix généralement élevé, eurent raison de toutes les tentatives de lancement.
La plupart des entreprises européennes de taille importantes et potentiellement concernées par la smart house (maison
intelligente) ont essuyé un échec dans ce domaine. A travers cette expérience, elles ont acquis la certitude qu'elles ne
pourraient pas réussir seule sur ce créneau avec une solution propriétaire.
Cela fait maintenant plus de 20 ans que la smart house (maison intelligente) innove sur le marché. Mais c'est seulement
depuis les années 2000 que la smart house (maison intelligente) semble être plus intéressante, car certains travaillent sur
une maison intelligente et qui pourrait éventuellement faire naître de nouvelles technologies qui pourraient attirer d'avantage
le consommateur.[28]
L'avenir de la smart house (maison intelligente) est assuré. La smart house séduit de plus en plus de particuliers désireux de
mieux gérer les nombreuses fonctionnalités de leur maison.
L'un des espoirs sur lesquels se reposent les professionnels de la smart house (maison intelligente) est de faire de ce
concept le meilleur soutien possible pour la réalisation des tâches au quotidien.
1.3.1 Définition
Smart House (Maison Intelligente) ou bien Domotique : le terme Smart House est de plus en plus utilisé.
Il a deux définitions.
Il peut s'agir simplement de la traduction anglophone de la domotique. D'autres lui donnent une portée supplémentaire, le
logement devient intelligent, par contre le mot "domotique" est donc un mot récent de la langue française et il est en réalité
la somme des mots « doums » qui signifie domicile en latin et du suffixe « tique » rattaché au mot technique.
Pour définir le plus clairement possible, Smart House (La maison intelligente) ou Domotique est l'évolution logique d'une
maison possédant de nombreuses connectivités.
On dirait qu'il s'agit d'un concept performant mettant en action l'ensemble des techniques et technologies électroniques,
informatiques et des télécommunications permettant d'au-tomatiser et d'optimiser les tâches au sein d'une maison sans
aucune intervention humaine, utilisées dans les bâtiments, plus ou moins « interopérables » et permettant de centraliser le
contrôle des différents systèmes et sous-systèmes de la maison (chauffage, porte de garage, portail d'entrée, prises
électriques, etc.).
La Smart House(maison intelligente) vise à apporter des solutions techniques pour répondre aux besoins de confort
(gestion d'énergie, optimisation de l'éclairage et du chauffage), de sécurité (alarme) et de communication (commandes à
distance, signaux visuels ou sonores, etc.) que l'on peut retrouver dans les maisons, les hôtels, les lieux publics, etc.
On peut dire que la domotique trouve sa place dans trois domaines principaux en particulier.
Bien sûr, le fait d'automatiser sa maison a un véritable apport sur le confort qu'on y trouve. Plus besoin de se prendre une
averse pour ouvrir le portail en rentrant à la maison, plus besoin de prendre froid en ouvrant les volets le matin, et fini les
retours de week-end dans une maison toute froide, dans les pays du Nord.
Aujourd'hui, une maison intelligente est capable de savoir quand vous rentrez à la maison (grâce à votre smartphone par
exemple), et donc d'ouvrir le portail avant même que vous n'arriviez. Les volets peuvent s'ouvrir et se fermer au rythme du
soleil, et peuvent même aller jusqu'à s'adapter à la saison et la température pour laisser entrer la lumière et la chaleur du
soleil l'hiver, ou au contraire conserver le frais l'été en fermant les volets des fenêtres exposées au soleil. De la même façon,
votre maison sait quand vous êtes présent, et peut ainsi adapter elle-même votre chauffage pour que la maison soit toujours
à la température idéale pour vous. Il est même possible de diffuser automatiquement votre Play List musicale préférée à
votre réveil, ou quand vous rentrez à la maison. Pendant ce temps, un robot peut passer l'aspirateur dans la maison à votre
place, et le système d'arrosage automatique arrosera votre jardin, tout en tenant compte des prévisions météo des
prochains jours, histoire de ne pas arroser inutilement.
En gérant les volets selon la saison, ainsi que le chauffage, le système domotique vous permet d'économiser de l'énergie, et
donc de l'argent, même si au départ on ne recherchait
La consommation d'énergie peut être suivie très finement, qu'il s'agisse de votre consommation d'électricité, d'eau, ou même
de gaz.
Vous partez de la maison? Le simple fait d'activer l'alarme en partant va passer le chauffage en mode éco, et éteindre toutes
les lampes et les appareils restés en veille, réduisant ainsi votre consommation d'énergie en votre absence. Et ceci sans
aucune action de votre part. C'est cela la maison intelligente!.
Exemple d'une prise intelligente pour commander l'extension et l'allumage des équipements via wifi ou internet. La figure
suivante l'illustre.
1.3.2.3 La communication
Un système domotique permet la communication non seulement à l'intérieur de la maison, mais aussi à l'extérieur. La
technologie Internet interviendra de plus en plus pour la commande à distance par certains utilisateurs. Vous ne devez
même pas être à la maison pour commander vos appareils. Un simple coup de fil ou un sms vous permettra par exemple de
régler le chauffage à distance, d'activer une simulation de présence ou de lancer le lave-vaisselle ou le lave-linge. Pratique,
non?
1.3.2.4 La sécurité
Les automatismes que nous avons vus plus haut peuvent tout à fait contribuer à la sécurité de vos biens, en réalisant ce
qu'on appelle une simulation de présence : même en votre absence, les volets continuent de s'ouvrir, de la musique peut être
diffusée dans la maison, et
1.4 Conclusion
des lumières allumées aléatoirement. Ainsi, de l'extérieur, il devient très difficile de savoir si la maison est inoccupée, ce qui
dissuade de nombreux cambrioleurs.
Une détection de fuite d'eau peut couper automatiquement l'arrivée d'eau afin d'éviter de gros dégâts.
Mais la sécurité, c'est également la sécurité des personnes: en cas de détection d'incendie, par exemple, il est tout à fait
possible d'ouvrir automatiquement les volets, déverrouiller les portes, et éclairer le chemin de la sortie pour faciliter
l'évacuation.
Exemple d'une mise en scène d'un «simple» détecteur de fumée, couplé à un système domotique ou d'une caméra espion
lampe pour la surveillance discrète. La figure ci-dessous l'illustre.
Dans notre travail, nous allons nous intéresser plus à la gestion intelligente de l'énergie dans une perspective de la maitrise
de la demande en énergie.
1.4 Conclusion
Ce chapitre a fait montre des avantages de la mise en place des systèmes de gestion intelligente dans les résidences.
Concentrée essentiellement sur le concept de Smart Houses il permet de comprendre l'impact considérable qu'aurait la
mise en oeuvre d'une partie, aussi infirme qu'elle soit, de cette technologie, dans nos habitats au Bénin. Dans le chapitre
suivant, il d'agira essentiellement de faire la conception de notre système de gestion de l'énergie.
11
Chapitre 2:
Le système à réaliser, dans le cadre de ce projet de fin de formation, vise la gestion intelligente (planification, contrôle et
suivi) de l'énergie au sein d'une installation électrique multi-sources. Nous nous intéresserons particulièrement à deux
sources.
· de rendre l'énergie électrique disponible sans interruption en basculant automatiquement sur l'une ou l'autre des
sources en cas de défaillance de l'une d'elle et ceci selon les priorités définies par l'utilisateur;
-- Commander l'allumage et l'extinction des équipements (lampes, climatiseurs et prises électriques) à partir et
pendant une heure prédéfinie par l'utilisateur.
· de planifier la consommation en énergie : établir un bilan prévisionnel et réel des consommations énergétiques
suivant les données fournies par l'utilisateur;
· d'assurer la sécurité de l'installation électrique et des usagers : prévenir les cas de surcharge en définissant des
limites de charges suivant les données fournies par l'utilisateur;
· de faciliter la configuration et l'exploitation du système par les usagers : grâce à un clavier de paramétrage ou
via une interface graphique accessible depuis un ordinateur ou un smartphone.
-- de commander automatiquement l'allumage et l'extinction des appareils aux moments où le besoin se fait
réellement ressentir;
-- d'apporter des outils de prise de décision aux utilisateurs sur leur consommation en énergie.
Pour mener à bien ce travail, nous nous sommes focalisés sur l'efficacité énergétique des équipements. Il s'agit
notamment de : l'éclairage, la ventilation, la climatisation, l'automa-tisation, le service et les sources d'énergie.
Nous pouvons résumer la maitrise de l'efficacité énergétique du bâtiment en quatre étapes:
Il s'agit de décider des plans d'actions afin de moins consommer, et de moins gaspiller de l'énergie;
Tout au long de cette conception/réalisation, il a fallu se baser sur les notions acquises
au cours de notre formation; et sur les recherches sur le thème auprès des personnes res-
sources, sur internet, dans les livres et articles scientifiques. Tout ceci a consisté à :
En raison des diverses fonctionnalités excomptées pour notre système, il sera constitué de six (06) blocs, que
sont:
· Le bloc d'alimentation:
Il a pour rôle de fournir l'énergie (courant et tension) nécessaire aux différents blocs
du système.
· Le capteur crépusculaire:
Il s'agit d'une photorésistance (capteur de luminosité) qui se charge de mesurer le degré de luminosité ou
d'obscurité du milieu ambiant. Il envoie les données au bloc de commande qui en fonction des réglages
effectués, décide à quel moment il faut allumer ou éteindre les lampes extérieures.
· L'inverseur automatique:
Ce bloc permet au système de connaitre l'état des deux sources d'énergie et de basculer sur celle disponible. Il
est constitué d'une part d'un détecteur de présence de source. La détection d'une source d'énergie peut se faire
de différentes manières, en se basant sur un critère de coût et d'encombrement. Nous avons opté pour un
système constitué d'une DEL (Diode Electro-Luminaissante) et d'une photorésistance. Grâce à ces derniers, le
système a connaissance du ou des sources disponible(s) en vue d'assurer un basculement automatique à l'aide
de relais électroniques pilotés par le bloc de commande.
· Le bloc de commande:
Il représente l'élément central de notre système. Il est constitué d'une multitude de composants électroniques
(résistances, condensateurs, diodes, transistors, circuits intégrés etc..) et d'un microcontrôleur programmable.
Ce microcontrôleur contiendra un programme qui va permettre au bloc de commande de :
-- lire, interpréter et exécuter les commandes qu'il reçoit des capteurs et des différents interfaces du système;
-- envoyer des instructions à l'interface de puissance pour la commande des différents équipements, en fonction
des commandes et des différents paramétrages qu'il reçoit.
· Le bloc de puissance:
Le signal de sortie du bloc de commande est faible (5V, quelque mA), ce qui est insuffisant pour commander des
équipements tels que des lampes de 220V. Le bloc de puissance sert donc d'interface entre le bloc de
commande et les équipements à commander.
· Le bloc d'affichage:
Il s'agit d'un écran LCD 16x2 (16 colonnes et 2 lignes) et des DEL (Diode Electro-Luminaissante) qui permettent
d'afficher localement des informations relatives au
En plus de ces blocs, le système possède deux interfaces qui facilitent l'interaction avec l'utilisateur. Il s'agit:
· Le clavier de commande:
Il permet aux utilisateurs d'interagir avec le système pour effectuer divers réglages et paramétrages. Il est basé
sur des boutons poussoirs.
· L'interface GSM:
Il permet aux utilisateurs de piloter le dispositif à distance, même en étant hors du pays. Il est basé sur un
module GSM équipé d'une carte SIM et interconnecter au bloc de commande. Les utilisateurs peuvent ainsi à
travers de petits textes SMS pré-définis, contrôler le système à distance.
Ces divers éléments sont reliés entre eux, d'une façon spécifique afin d'assurer les fonctions attendues. Pour
monter ces interconnexions, un schéma synoptique général a été adopté. Ce schéma se présente comme suit:
Il a pour rôle de fournir l'énergie (courant et tension) nécessaire aux différents blocs du système. Il s'agit ici d'une
batterie rechargeable de 12V, qui permet au système d'avoir une certaine autonomie.
Le capteur utilisé ici est une photo-résistance. La photo-résistance est une résistance particulière, parfois à base
de sulfure de cadmium (Cds), dont la valeur de la résistance varie en fonction de l'intensité lumineuse reçue. La
valeur de la résistance diminue quand la luminosité augmente et peut varier de quelques Mégohms dans
l'obscurité à quelques centaines d'ohms en pleine luminosité.
Sur la base du principe de fonctionnement de la photo-résistance, le bloc du capteur crépusculaire est formé.
Son circuit électrique est présenté comme le montre la figure 2.3.
La résistance R1 et la photo-résistance sont montées en pont diviseur de tension, et la tension V est calculée par:
/ R1)
V = * 5 (V ) (2.1)
R1 + R2
D'après le rapport précédent on peut remarquer que plus la valeur de R2 décroit (la photorésistance est éclairée)
plus la tension V est faible et, dans le cas contraire (la photo-résistance est dans l'obscurité), la tension V est
élevée.
Cette variation de tension est envoyée au bloc de commande qui la compare avec une tension de référence pour
déterminer à quel moment de la journée les lampes extérieures doivent être allumées ou éteintes.
Nous avons pu définir une tension seuil par défaut lors de nos phases d'essai. Néanmoins l'utilisateur aura la
possibilité, à travers le clavier de commande ou l'interface GSM, de modifier cette valeur seuil pour allumer lA
(les) lampe(s) au moment qui lui semble approprié.
Pour détecter ou non la présence d'une source, plusieurs techniques existent, notamment l'emploi de capteur de
courant, de système de relais ou de mesure de tension etc...
Pour garantir la sécurité de notre montage tout en assurant une isolation électrique et en gardant une certaine
efficacité, nous avons opté pour un dispositif basé sur une LED et une photo-résistance. La LED est orientée de
sorte à éclairer la partie sensible de la photorésistance. L'ensemble (LED et photo-résistance) est ensuite
protégé, pour ne pas être influencé par une autre source de lumière. Cet principe de détection de présence de
source a pour circuit électrique, celui présenté à la figure 2.4.
La photo-résistance est associée à une résistance pour former un pont diviseur de tension fournissant une
tension dont la valeur est fonction de la lumière reçue par la photorésistance. La tension issue du pont diviseur
de tension est directement envoyé au bloc de commande qui la mesure et sait ainsi si la source fonctionne ou
pas. L'allumage de la LED est assuré par la source de tension concernée.
Lorsque la LED est éteinte, la valeur ohmique de la photo-résistance est alors très élevée, ainsi que la tension
présente à ses bornes. Par contre lorsque la LED est allumée, la valeur ohmique de la photo-résistance est donc
faible ainsi que celle de la tension à ses bornes. La résistance de protection de la LED est donnée par:
V - Vf
R = (2.2)
If
Le courant If est fonction de la couleur de la LED, comme inscrit dans le tableau suivant:
650 à 660
1,6 V à 2 V 6 à 20 Jaune
nm
565 à 570
1,8 V à 2 V 6 à 20 Verte
nm
585 à 590
1,8 V à 2 V 6 à 20 Bleue
nm
2,7 V à 3,2
6 à 20 470 nm Blanche
V
3,5 V à 3,8
30
V
Le bloc de commande se base ensuite sur le signal qu'il reçoit du circuit de détection de source pour basculer
sur la source disponible suivant le schéma présenté à la figure 2.5.
-- Phase et Neutre représentent respectivement la phase et le neutre, de la sortie du bloc inverseur. C'est cette
sortie qui alimente les divers appareils ou équipements de l'utilisateur.
Ainsi, lorsque les deux relais ne sont pas alimentés, l'installation électrique de l'édifice est commutée sur la
Source 2 et dans le cas contraire sur la Source 1.
Les deux relais sont pilotés par le bloc de commande en Tout ou Rien (0 pour 0 V, et 1 pour 5 V) via les broches :
Cmd_SourceA et Cmd_SourceB.
Nous avons opté ici pour des opto-coupleurs (U1 et U2) au lieu de simples transistors, pour assurer la sécurité du
montage. De ce fait, la partie puissance du montages reliée au deux sources, est alors électriquement isolée de
l'ensemble du montage.
En effet, un opto-coupleur repose sur une LED et un photo-transistor ou une photo-diode. Lorsqu'on fait passer un
courant dans la LED, elle brille (elle émet de l'infrarouge) dans un boitier bien hermétique à la lumière. La lumière
émise par la LED est capté par le phototransistor qui devient alors passant. On peut donc transmettre un courant
électrique tout en isolant électriquement. Dans son principe, opto-coupleur fait les conversions successives :
courant électrique - lumière infrarouge - courant électrique. Il est représenté à la figure 2.6.
Lorsque le bloc de commande allume la LED intégré de opto-coupleur, cette dernière éclaire la base du photo-
transistor intégré, qui se comporte comme un interrupteur fermé et excite le relais. Par contre lorsque la LED est
éteinte la base du photo-transistor n'est pas éclairée et ce dernier se comporte comme un interrupteur ouvert qui
dés-excite le relais. Le dimensionnement des résistances de protection de la LED de opto-coupleur suit le même
principe que celui des LED décrit dans un peu plus haut.
Le relais, quant à lui, est un appareil dans lequel un phénomène électrique (courant ou tension) contrôle la
commutation (On / Off) d'un élément mécanique (on se trouve alors en présence d'un relais électromécanique)
ou d'un élément électronique (on a alors affaire
à un relais statique). C'est en quelque sorte un interrupteur que l'on peut actionner à distance, et où la fonction de
coupure est dissociée de la fonction de commande. La tension et le courant de commande (partie "Commande"),
ainsi que le pouvoir de commutation (partie "Puissance") dépendent du relais, il faut choisir ces paramètres en
fonction de l'ap-plication désirée. Ainsi, il faut choisir des relais différents selon qu'il faut commuter des signaux
audio ou des tensions ou courants importants.
Lorsque la bobine du relais est alimentée, on dit qu'on excite le relais; ce dernier ouvre ou ferme ces contacts de
puissance qui vont nous servir d'interrupteur pour commander l'al-lumage ou l'extinction des équipements. En
clair, on peut dire que le relais permet de commander à partir d'une faible tension de commande, des charges
importantes. Son schéma est présenté à la figure 2.7.
Sur la figure 2.5, les diodes D1 et D2 jouent le rôle de diode de roue libre. En effet lorsqu'on alimente la bobine du
relais qui est un élément inductif, elle emmagasine de l'énergie et lorsque cette tension d'alimentation vient à
disparaitre, la bobine renvoie l'énergie qu'elle a emmagasinée dans le circuit, ce qui pourrait endommager des
composants. D1 et D2 empêchent ce courant d'aller dans le circuit en la renvoyant dans la bobine jusqu'à ce
qu'elle soit à nouveau excitée.
Physiquement, les diodes se présentent comme de petits cylindres en plastique ou en verre, et ont deux sorties
appelées cathode et anode, comme montré à la figure 2.8.
Lorsque l'on fabrique un système électronique, il est intéressant que celui-ci nous donne quelques informations
sur son état sans avoir à le brancher à un ordinateur ou à le connecter à un autre système comme un
Smartphone.
Notre bloc d'affichage nous permet d'afficher localement des informations sur l'état de notre système.
Il est alors constitué d'une part, d'un écran LCD 16*2 (16 colonnes et 2 lignes), et d'autre part, de voyants témoins
à base de LED.
L'écran LCD permet d'afficher diverses informations sur l'état du système. Quant aux LED, elles permettent
d'indiquer divers états du système.
Les afficheurs à cristaux liquides (Liquid Crystal Display, LCD en Anglais) utilisent la propriété de modulation de
lumière des cristaux liquides. Les écrans à cristaux liquides sont composés de deux couches de polariseurs,
avec des directions de polarisaton perpendiculaires, prenant en sandwich deux plaques de verres entre
lesquelles sont placés les cristaux liquides. Sur les plaques de verre se trouve une matrice d'électrodes pour
chaque pixel. Une tension appliquée entre les électrodes d'un pixel entraine un changement d'orienta-tion des
molécules et donc la transparence du pixel qui peut alors laisser, ou non, passer la lumière du rétro-éclairage.
L'écran LCD 16×2 présente 16 broches pour permettre la gestion de l'affichage et du contraste. Il s'agit de :
-- V0 : Broche de contraste, connectée à une sortie PWM ou à un potentiomètre; -- RS : Register Select, permet de
sélectionner la zone mémoire;
La LED (Light Emitting Diode) ou DEL (Diode électroluminescente) est montée en série avec une résistance. La
résistance joue le rôle de protection pour la LED. e circuit est présenté à la figure 2.10.
Le bouton poussoir est disposé de sorte que lorsqu'il est ouvert, la tension à ses bornes ne soit pas nulle. Par
contre, lorsqu'il est appuyé (circuit fermé) la tension à ses bornes est nulle.
En effet, les systèmes électroniques sont sujets à des perturbations générées par divers éléments : lampe à
proximité, doigt sur le circuit, un téléphone portable, l'électricité électrostatique etc... On appelle cela des
contraintes de CEM (Compatibilité Electromagnétique). Ces phénomènes perturbent beaucoup les circuits
électroniques.
Pour contrer ces effets, on place en série avec le bouton poussoir une résistance dite de pull-up, d'où la présence
de la résistance R. Cette résistance sert à « tirer» (to pull en Anglais) le potentiel vers le haut (up) afin d'avoir un
signal clair sur la broche du bloc de commande. Ainsi, au repos, le bloc de commande reçoit un état haut, et
lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton poussoir une connexion est établie avec la masse et le bloc de
commande reçoit un état bas correspondant à 0V.
Le condensateur C1 permet de filtrer les rebonds. En effet lorsqu'on appuie sur le bouton, le signal ne passe pas
immédiatement et proprement de Vcc à 0V. En l'espace de quelques millisecondes, le signal va prendre plusieurs
valeurs entre Vcc et 0V avant de se stabiliser. Il se passe le même phénomène lorsqu'on relâche le bouton
poussoir. Ce genre d'effet peut
Pour atténuer ce phénomène, nous allons utiliser un condensateur en parallèle avec le bouton. Ce composant
servira ici "d'amortisseur" qui absorbera les rebonds. Le condensateur, initialement chargé, va se décharger lors
de l'appui sur le bouton. S'il y a des rebonds, ils seront encaissés par le condensateur durant cette décharge. Il se
passera le phénomène inverse (charge du condensateur) lors du relâchement du bouton.
L'échange de données entre le module GSM et le bloc de commande se fait via les broches TX (broche de
transmission) et RX (broche de réception) grâce à des commandes AT.
()
1 + R1
R2
Pour fonctionner il a besoins d'une alimentation dont la tension est comprise entre 3.17 et 4.4V. Pour avoir cette
tension à partir d bloc d'alimentation, nous avons utilisé le régulateur de tension variable LM317 dont la formule
pour déterminer la tension de sortie est donnée comme suit:
Avec R1 = 470Ù, R2 = 1kÙ; et C3 constituent des condensateurs de découplage, tan-disque C1 et C4 sont des
condensateurs de filtrage.
C'est le circuit de commande de notre système. Il est composé de plusieurs composants dont le microcontrôleur
qui est le composant principal.
2.3.7.1 Le logiciel
L'environnement de programmation Arduino (IDE en anglais) est une application écrite en Java. L'IDE permet
d'écrire, de modifier un programme et de le convertir en une série d'instructions compréhensibles pour la carte.
La syntaxe (ensemble des règles d'écritures) du langage Arduino est très proche de celle des langages C/C++.
Le logiciel, tout comme la carte, est compatible sous les plateformes les plus courantes (Windows, Linux et
Mac), contrairement aux autres outils de programmation du commerce qui ne sont, en général, compatibles
qu'avec Windows.
2.3.7.2 Le matériel
· 1 : Il s'agit du microcontrôleur, c'est le cerveau de la carte. C'est lui qui va contenir le programme que nous
allons écrire et qui va le stocker dans sa mémoire puis l'exécuter.
· 2 : L'alimentation : pour fonctionner, la carte a besoin d'une alimentation. Le micro-contrôleur fonctionnant sous
5V, la carte peut être alimentée en 5Vpar le port USB.
· 3 : L'alimentation externe de la carte. Elle est comprise entre 7V et 15V. Cette tension doit être continue et peut
par exemple être fournie par une pile 9V. Un régulateur se charge ensuite de réduire la tension à 5V pour le bon
fonctionnement de la carte.
· 4 : Ce sont en fait des LED. La LED tout en haut du cadre est, connectée à une broche du microcontrôleur et va
servir pour tester le matériel (quand on branche la carte au PC, elle clignote quelques secondes). Les deux LED
du bas du cadre, servent à visualiser l'activité sur la voie série (une pour l'émission et l'autre pour la réception).
Lors du téléchargement du programme dans le microcontrôleur, on peut les voir clignoter.
· 5a : E /S numériques
· 5b : E/S analogiques
La figure 2.17 présente le microcontrôleur, ainsi que la correspondance entre ses pin et ceux de la carte Arduino.
FIGURE 2.17 - Correspondance entre les broches de l'ATmega328P et celles de la carte Ar-duino
-- une mémoire Flash (32 Ko) : C'est celle qui contiendra le programme à exécuter
(celui que nous allons créer!). Cette mémoire est effaçable et réinscriptible.
-- une mémoire vive SRAM (2 Ko) : elle va contenir les variables de notre programme. Elle est dite "volatile" car
elle s'efface si on coupe l'alimentation du microcontrô-leur (comme sur un ordinateur).
-- une mémoire EEPROM (2 Ko) : C'est le disque dur du micro-contrôleur. On peut y enregistrer des informations
qui ont besoin de survivre dans le temps, même si la carte doit être arrêtée. Cette mémoire ne s'efface pas
lorsqu'on coupe l'ali-mentation du micro-contrôleur ou lorsqu'on le reprogramme.
-- un convertisseur Analogique-Numérique.
En plus de l'alimentation le micro-contrôleur a besoin d'un signal d'horloge pour son fonctionnement (le quartz).
Il permet en outre de cadencer le fonctionnement du micro-contrôleur à un rythme régulier.
FIGURE 2.18 - Schéma de régulation du fonctionnement du micro-contrôleur
L'alimentation du bloc de commande est assurée par une tension de 5V obtenue à partir de la tension 12V de la
batterie via un régulateur de tension de 5V. Deux condensateurs sont utilisés ici à l'entrée et à la sortie du
régulateur pour parfaire le filtrage et apportée une tension très stable au bloc de commande. Le but du filtrage
est de rendre l'allure de la tension aussi continue que possible.
La fonction d'un régulateur de tension, est de rendre stable une tension ayant une certaine ondulation, et de la
maintenir à une valeur fixe. Il doit maintenir ces conditions de stabilité dans une large gamme de variations du
courant de charge, et également pour les fluctuations de la tension d'entrée. La LED verte indique la présence de
tension.
-- les régulateurs de tension positive 78xx : où xx désigne la tension de sortie du régulateur. Exemple : xx=05 pour
+5V, xx=15 pour +15V
Une fois l'étape de la conception passée, place à celle de la réalisation pratique et des tests.
36
Chapitre 3:
· la première: elle regroupe le bloc d'alimentation, l'alimentation du module GSM, le bloc inverseur et le bloc de
puissance;
· la seconde : elle comporte le bloc de commande, le clavier de configuration, le bloc capteur crépusculaire, le
module GSM et le bloc d'affichage.
Il est a noté que certains composants ne figurent pas directement sur les plaquettes, mais sont matérialiser sur
les plaquettes par des connecteurs car ils seront fixés au niveau du boitier du dispositif.
Cette plaquette est issue de la mise en commun des circuits des divers éléments qui y figurent. Le typon est
alors obtenu de façon optimale sous Proteus.
Le résultats final de cette étape est présenté par les figures suivantes.
FIGURE 3.9 - Vue de face de la carte d'acquisition sous verrou board
A l'aide d'un matériel opaque, nous avons recouvert le capteur crépusculaire simulé la nuit, et notre lampe s'est
allumée. Grâce aux boutons de réglage, il est possible de paramétrer le seuil de basculement. Ainsi l'utilisateur
pourra paramétrer en fonction de la période de
l'année (car il arrive des moments où les jours sont plus longs que les nuits et vice-versa) définir le seuil de
basculement approprié.
A ce niveau, nous avons paramétré diverses heures d'allumage et d'extinction pour les équipements, et nous
avons constaté que tout c'est bien déroulé. La partie commande manuelle aussi a donné de bons résultats.
Nous avons testé le fonctionnement de ce bloc en envoyant par SMS les messages suivants, au dispositif.
-- l : pour Lampe
-- p : pour Prise
-- c : pour Climatiseur
-- l : pour Lampe
-- p : pour Prise
-- c pour Climatiseur
220V-10A
2 Diode 1N4148 07 50 350
3 Régulateur 7805 01 300 300
4 Régulateur LM317 01 400 400
5 Bornier X2 01 300 300
6 Condensateur 4700uF 02 400 800
7 Condensateur 2200uF 01 300 300
8 Connecteur X15 01 1000 1000
9 Résistance 15k 01 50 50
10 LED Verte 02 50 100
11 Résistance 1k 05 50 250
12 Port CI 14 Broches 02 150 300
13 Optocoupleur PC817C 07 700 4900
14 Résistance 220 07 50 350
15 Résistance 1,2k 01 50 50
16 Résistance 2,2k 02 50 100
17 Résistance 910 01 50 50
18 Résistance 750 01 50 50
19 Résistance 560 01 50 50
20 Résistance 510 01 50 50
21 Résistance 470 02 50 100
22 Résistance 10k 03 50 150
23 Photo- - 02 500 1000
résistance
24 Quartz - 01 1000 1000
16Mhz
25 Condensateur 22pF 02 200 400
26 Trimer 100K 01 400 400
27 Ecran LCD 16*2 01 5000 5000
28 Bouton - 06 500 3000
Poussoir
téléphonique
40 Coffret - 01 9000 9000
41 Disjoncteur 16A 02 4000 8000
42 Moulure - 01 1500 1500
43 Lampe AKT 2W17 02 800 1600
44 Douille Universelle 02 500 1000
45 Adaptateur - 02 500 1000
46 Prise - 02 500 1000
47 Câble VGV 6m 700 4200
2X2.5mm2
48 Câble VGV 2m 500 1000
2X1.5mm2
49 Vis 8mm 01 lot 500 500
50 Interrupteur - 03 300 900
51 Fiche Mâle 61021 02 500 1000
électrique
pour prise
52 Batterie 12V DC-168 01 18000 18000
1800mah
Total 1 101075 FCFA
Divers 30000 FCFA
Ainsi, la réalisation de ce prototype du système de gestion intelligente de l'énergie a été arrêtée à la somme de cent
soixante-trois mille huit cent quarante-cinq francs CFA (163 845 F CFA).
Le dispositif réalisé dans le cadre de ce travail, tient lieu de prototype et de modèle. Ce dispositif peut être réalisé dans un
délai maximum de deux jours.
Diverses modifications pourraient y être apportées, en fonction des besoins et du confort souhaité. En ce qui concerne les
probables modifications, le client doit initialement définir le cahier de charges avant la conception.
3.5.2 Logiciels
Arduino.
de chaque bloc.
Dans ce chapitre, nous avons présenté la réalisation pratique du système de gestion proposé. A la fin de la réalisation, les
divers test effectués ont permis de montrer le fonctionnement et la performance du système. Ces résultats obtenus
permettent alors de confirmer la possibilité d'utilisation de ce système pour la gestion de l'énergie dans toutes installation
électrique à deux sources
50
CONCLUSION GENERALE
La gestion efficace de l'énergie est une problématique majeur et une nécessité sans cesse grandissante de nos jours. Ce
besoin se fait de plus en plus sentir, dans un système énergétique encore en essor et avec l'incapacité des sources
conventionnelles à couvrir tous les besoin. Il convient alors de gérer au mieux l'énergie disponible en fonction des sources à
disposition. Ainsi, ce travail s'est intéressé à la conception et la réalisation d'un système de gestion intelligente de l'énergie
dans les bâtiments.
Une méthodologie en plusieurs étapes a été adoptée pour conduire ce travail. D'abord, nous avons fait le point sur les
systèmes de gestion intelligente de l'énergie dans les bâtiments, notamment la Smart House (Maison intelligente). Dans la
seconde étape, il a été question, dans un premier temps de définir la cahier de charges et les fonctionnalités spécifiques du
système de gestion proposé. Ceci nous a permis de définir la configuration du système. Dans un second temps, nous nous
sommes consacré à la conception et dimen-sionnement des diverses parties du système.Dans cette étape, divers logiciels
et matériels ont été utilisés afin d'atteindre les objectifs fixés. A la fin de la conception, s'en suit celle de la réalisation
pratique, au niveau de laquelle nous avons procédé à la soudure des composants sur les diverses plaquettes et à
l'assemblage des parties, pour finir par les tests et améliorations. Les résultats obtenus suite aux tests sont conformes aux
attentes et répondent aux performances escomptées.
Nous ne prétendons pas avoir inventé un système nouveau, car il existe dans le monde, avec l'évolution rapide de la
technologie et de son intégration dans le quotidien de l'homme, une panoplie de dispositifs qui permettent d'assurer les
mêmes fonctions que notre système. Ces systèmes étant peu répandus dans notre pays, nous avons, à partir des
connaissances acquises au cours de nos années de formation, étudié et réalisé un système qui apporte un début de
solution à certains problèmes rencontrés dans nos entreprises et domiciles. Tout comme ces dispositifs, le système que
nous avons réalisé, a également des avantages mais pourrait être aussi amélioré:
-- Concevoir une application Android (pour les utilisateurs de Smartphone Android), IOS (pour les utilisateurs d'IPhone),
Windows (pour les utilisateurs de Windows Phone): dans le but de leur permettre de paramétrer et de Controller le système
depuis le Smartphones par Wifi, Bluetooth, et via internet;
Conclusion générale
de bilan de consommation.
52
Bibliographie
[1] Dr. Terki Amel. Gestion de l'énergie. Support de cours [en ligne]. Université MOHAMED KHIDER DE BISKRA, Mai
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Bibliographie
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www.agenceecofin.com/hebdop3/1602-54464-le-cercle-vicieux-de-la-crise-energetique-nigeriane>. Consulté le
29/06/2020.
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www.ites.tn/fr/actualites/L'avenir-du-secteur-énergétique-en-Tunisie/43/>. Consulté le 29/06/2020.
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Bibliographie
[27] Dr. TERKI AMEL. Support de Cours - Gestion de l'énergie, UNIVERSITE MOHAMED KHIDER DE BISKRA, Mai
2017, 35 p.
[28] Boudellal M. Smart home - Habitat connecté, 361 installations domotiques et multimédia. Dunod. 2014.
[29] CEA, L.d. (s.d.). La domotique ou la maison connectée. Récupéré sur cea :
55
ANNEXE
56
TABLEAU 3.2 - Consommation d'électricité par habitant dans le monde en 2018 [25]
Annexe
TABLEAU 3.3 - Consommation d'électricité par habitant dans le monde en 2018 [25] (suite)
Annexe
TABLEAU 3.4 - Consommation d'électricité par habitant dans le monde en 2018 [25] (suite)
caine
Tadjikistan 1,506
Viêtnam 1,476
Annexe
TABLEAU 3.5 - Consommation d'électricité par habitant dans le monde en 2018 [25] (suite)
Annexe
TABLEAU 3.6 - Consommation d'électricité par habitant dans le monde en 2018 [25] (suite)
Annexe
TABLEAU 3.7 - Consommation d'électricité par habitant dans le monde en 2018 [25] (suite et fin)
caine
Guinée-Bissau 20
Tchad 13
62
Egsrtyhrey
#include <LiquidCrystal.h>
int haL=17, heL=8, haP=17,heP=8, haC=17, heC=8, maL=0, meL=0, maP=0,meP=0, maC=0, meC=0,H=12,M=15,Ss=0,
Reste=0;
char Mode='A' ;
String Source="S1", Text="", Donnee="", TextGSM="";
void setup()
Annexe
pinMode(LampeExt,OUTPUT) ; pinMode(Inverseur1,OUTPUT);
pinMode(Inverseur2,OUTPUT);
digitalWrite(LampeExt,HIGH) ; digitalWrite(Inverseur1,HIGH);
digitalWrite(Inverseur2,HIGH);
pinMode(Lampe,OUTPUT); pinMode(Prise,OUTPUT);
pinMode(Clim,OUTPUT);
digitalWrite(Lampe,HIGH) ; digitalWrite(Prise,HIGH);
digitalWrite(Clim,HIGH);
Decompte=millis();
void loop()
if(EtatInterfaceGSM==0)
Annexe
if(EtatInterfaceGSM==1)
Calcul=millis()-TpsInterfaceGSM; if(Calcul>=200)
{
EtatInterfaceGSM=0;
if(SmsEntrant==2)
Call() ; RCall();
if(ModeGSM==0)
if(Menu==0) {Affichage1() ;I
else { Affichage2(); I
if(Mode=='A')
else if(ModeGSM==1)
Mode='D';
else if(ModeGSM==2)
Mode='D'; ModeAutomatique();
Annexe