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République Démocratique du Congo

MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
« I.S.T.A »

B.P 6593 KIN 31


SECTION : ELECTRICITE
SECOND CYCLE
KINSHASA

ETUDE DE L’ELECTRIFICATION A PARTIR DE


GENERATEUR SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE DE LA
COMMUNE DE NGANZA VILLE DE KANANGA DANS LA
PROVINCE DU KASAÏ CENTRAL
Fait par :
MUANZA NTUALA Romain
Ingénieur Technicien en Electricité Industrielle

Mémoire présenté et défendu en vue


de l’obtention du Grade d’Ingénieur en
Génie Electrique
Orientation : Electrotechnique
Directeur :
YABA MOKE Liévin
Professeur, Docteur, Ingénieur

Année Académique 2021-2022


i

ÉPIGRAPHE

Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il


laisse le produit de son travail à un homme qui ne s`en est point occupé.
C`est encore là une vanité et un grand mal.

Ecclésiaste 2:21
ii

DÉDICACE

À nos parents Albert NTUALA NSABUA et Elysée NTUMBA LONGO.


À nos frères et sœurs Berthe Ngalula, Victor Lupongo, Rose mujinga,
Alphonsine Kapinga, Jeannette Dibelayi, Constantin Nsabua, Ruth
TSHIELA, Monique bisumbula, Raphaël MUBADI, Jean-paul BATENA.
Qu’ils trouvent tous ici l’expression de notre profonde reconnaissance.

Romain MUANZA NTUALA


iii

REMERCIEMENTS

Au moment où nous achevons notre mémoire de fin d’étude, qu’il nous


soit permis de formuler nos sincères et profonds remerciements à l’endroit
de Dieu tout puissant et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont
eu à jouer un rôle déterminant dans notre formation universitaire. Dans
cette perspective, nous tenons avant toute autre chose à glorifier et louer
le seigneur Jésus-Christ pour nous avoir donné les capacités
intellectuelles et physiques nécessaires pour la réalisation de ce travail,
qui sanctionne la fin de notre deuxième cycle d’étude supérieure. Ce
travail couronne cette fin dont ces études convergentes en général vers
toutes les autorités de l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées de
Kinshasa (ISTA/KIN) en sigle, ceux de la section électricité, pour la
formation acquise durant notre passage. Nous sommes redevables au
Professeur Docteur Ingénieur YABA MOKE Liévin, qui a bien voulu
accepter la direction de ce mémoire, malgré ses multiples occupations.
Ses remarques et attentions soutenues ont été pour nous d’un grand
apport. Nos remerciements s’adressent aussi à tous nos frères, toutes
nos sœurs et beaux-frères : LUPONGO Victor, MUBADI Raphaël,
NSABUA Costa, NGALULA Berthe, MUJINGA Rose, KAPINGA
Alphonsine, DIBELAYI Jeannette, TSHIELA Ruth, BISUMBULA Monique,
et toute la famille du coté restreint tout comme élargie pour leurs prières
et conseils ; qu’ils trouvent ici l’expression de notre gratitude. Nous
exprimons notre chaleureux remerciement à tous(te)s nos ami(e)s de lutte
et avec qui nous avons partagé les mêmes souffrances : YAMBA Joël,
TSHISEKEDI Etienne, NDAYE André etc. A tous ceux qui n’ont pas été
cités, seule la conscience nous reproche si nous ne sommes pas
reconnaissant envers eux.

Romain MUANZA NTUALA


1

INTRODUCTION GENERALE

01. Problématique

L’électricité joue un rôle très important dans la vie de l’habitant d’une cité
en générale, l’absence de celle-ci a un impact majeur dans le
développement. La commune Nganza dans la province de Kasaï central
est dans une obscurité totale avec toutes les conséquences liées à cette
situation.
La question que nous tenterons de répondre à cette étude est la suivante :
Comment électrifier la commune de Nganza à Kananga à partir du
générateur solaire photovoltaïque ?
C’est à cette question que nous tenterons de répondre dans ce mémoire.

02. Hypothèse

En ce qui concerne les hypothèses, nous allons anticiper les réponses de


la problématique, pour résoudre le problème d’électrification à partir des
générateurs solaires photovoltaïques de la commune de Nganza, ville de
Kananga dans la province de Kasaï central nous allons procéder à
l’évaluation du besoin énergétique en tenant compte de la puissance
installée, sur ce, on va déterminer la taille de notre générateur en tenant
compte des paramètres ci-après : puissance crête, nombre des modules
solaires photovoltaïques , la capacité du système de stockage ainsi que
la puissance de l’onduleur et nous allons également faire l’estimation en
terme financier de notre projet et on va procéder à l’élaboration c’est-à-
dire la mise au point d’un programme en Visual basic.

03. Limite du cadre de l’étude

Concernant la délimitation de notre étude, on dira qu’elle est délimitée en


temps et en espace, en ce qui concerne le temps, on considère l’époque
de l’urbanisation de la commune de Nganza jusqu’à nos jours si un tel
système a été déjà mis au point pour éclairer la commune de, Nganza en
ce qui concerne l’espace, on tiendra compte de l’étendue qu’occupe cette
commune et ses environs en vue de desservir cette dernière en énergie
électrique.
2

04. Méthodologie

Le processus de ce travail scientifique nécessite que nous ayons


certaines procédures et techniques.
Ces dernières sont fonctions de notre objectif poursuivi et nous
permettent de réunir les données importantes à notre étude.
Pour l’accomplissement de notre étude, nous avons choisi comme
procédures de recherche :

✓ Technique documentaire, qui à son tour nous a permis de rechercher


les documents essentiels sur notre travail.

05. Objectif

L’objectif poursuivi dans ce travail est de dimensionner la centrale solaire


photovoltaïque capable de couvrir le besoin énergétique de notre site mis
en exergue (la commune de Nganza, ville de Kananga dans la province
de Kasaï central) et une partie sera développée en vue d’évaluer
financièrement notre projet.

06. Subdivision du travail

Hormis l’Introduction et la Conclusion générale, ce mémoire a trois


Chapitres dont :

➢ CHAPITRE 1 : CONCEPT DES CENTRALES SOLAIRES


PHOTOVOLTAÏQUES.

➢ CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION ET ÉVALUATION DU BILAN


ÉNERGÉTIQUE DE LA COMMUNE DE NGANZA.

➢ CHAPITRE 3 : ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE LA


CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
3

CHAPITRE 1 : CONCEPT DES CENTRALES SOLAIRES


PHOTOVOLTAÏQUES

1.1. Introduction partielle

Dans ce premier chapitre il sera question de faire le recours des écrits


d'une centrale solaire photovoltaïque qui est un dispositif technique de
production d'électricité, par des modules solaires photovoltaïques (PV)
reliés entre eux (en série et en parallèle) et raccordés au réseau électrique
par des onduleurs, ou encore muni d'un système de stockage. Ces
données viennent : YABA (2022) et NDAYE (2018).

1.2. Considération générale du système PV

Un système photovoltaïque, également système PV ou système d’énergie


solaire, est un système d’alimentation électrique conçu pour fournir de
l’énergie solaire utilisable au moyen de photovoltaïque. Il se compose
d’un agencement de plusieurs composants, y compris des panneaux
solaires pour absorber et convertir la lumière du soleil en énergie
électrique, un onduleur solaire pour convertir la sortie du courant continu
en courant alternatif, ainsi que le montage, le câblage et autres
accessoires électriques pour mettre en place un système de travail. Il peut
également utiliser un système de suivi solaire pour améliorer les
performances globales du système et inclure une batterie intégrée

1.2.1. Les composants d'une centrale solaire PV

a. Définition

Les générateurs solaires photovoltaïques sont des équipements


permettant la conversion directe du rayonnement solaire en électrique. Ils
sont apparus en 1954 avec la découverte de l’effet photovoltaïque. Cette
conversion permet l’exploitation efficace de de la radiation solaire directe
et diffuse. Être facilement adapté à des unités de toutes tailles, de faible
et grande puissance faisant appel aux propriétés des matériaux semi-
conducteurs largement utilisés dans l’industrie électronique (transistor,
diodes, etc.).
4

b. Constitution

Les générateurs solaires photovoltaïques sont généralement constitués


des quatre parties qui sont :
• Le module PV est constitué par l’assemblage d’un nombre important
des photopiles élémentaires placées en série. On compte
généralement entre 32 et 36 cellules en série pour une tension
nominale de 12 V ou entre 64 et 72 cellules en série pour une
tension nominale de 24V. Pour une tension plus élevée on peut
associer deux ou plusieurs modules PV Le cadre support : Permet
les regroupements des modules en fonction des besoins et leurs
orientations convenables, il est métallique (aluminium, acier
galvanisé,…) ;
● La batterie : elle est de type stationnaire à faible taux
d’autodécharge permettant d’assurer la continuité de service en cas
de faible ensoleillement, elle est parfois cas de pompage ;
● L’électronique de contrôle et de sécurité : assurent les protections
des modules et la régulation de la charge et décharge de la batterie.
Lorsqu’un matériau est exposé à la lumière du soleil, les atomes
exposés aux rayonnements « bombardés par les photons
constituant de la lumière », les électrons des couches de valence
ont tendance à être arrachés ou décrochés. Si l’électron revient à
son état initial ; l’agitation de l’électron traduit par un échauffement
du matériau de l’énergie cinétique de photon est transformée en
énergie thermique, par contre dans les cellules photovoltaïques une
partie des électrons ne revient pas à son état initial. Les électrons «
décrochés » créent une tension électrique faible, une partie de
l’énergie électrique ; c’est l’effet photovoltaïque qui permet la
conversion directe d’énergie du rayonnement solaire en énergie
électrique. Le terme photovoltaïque vient du mot « qui signifie la
lumière » et « voltaïque », mot dérivé du physicien ALESSANDRO
VOLTA, connu par ses travaux sur l’électricité.
5

1.2.2. Module Solaire

Le module ou panneau solaire est l’ensemble des cellules


photovoltaïques interconnectées. Elles sont en série ou en parallèle pour
obtenir par addition une tension facilement utilisable et convenablement
à la charge des batteries ; elles délivrent le même courant mais peuvent
fonctionner à des tensions différentes en parallèle, elles fournissent une
tension identique. Les modules assurent aux cellules plusieurs fonctions
: Exposition au rayonnement des cellules et l’orientation ; Connexion
électrique des cellules entre elles et l’isolement électrique ; Évaluation de
la chaleur produite dans les cellules.

1.2.2.1. Constitution d’un module photovoltaïque

Un module PV est constitué par les éléments ci-après : Un ensemble des


cellules ; Un châssis en matériau inoxydable ; D’une diode anti-retour ;
D’une diode by-pass. Orientation de module PV pour son bon
fonctionnement (répondre à ses performances), il doit être plein Sud pour
les sites de l’hémisphère Nord et plein Nord pour les sites de l’hémisphère
Sud. L’utilisation d’une boussole est fortement recommandée pour éviter
toute approximation qui risquerait d’induire une perte de puissance
consécutive à une mauvaise orientation. Il est possible d’entendre parler
des systèmes de poursuite du soleil. Dans ces dispositifs, les supports
sont orientés différemment du matin au soir pour suivre le soleil tout au
long de la journée. Ce système cause pour l’instant plus de problèmes
qu’ils n’apportent d’avantages et ne sont pas à retenir. La partie Nord de
la RDC est située dans l’hémisphère Nord ; donc les modules seront
orientés plein sud.

1.2.2.2. Choix de l'inclinaison


Choix de l'inclinaison pour que les modules produisent un maximum
d’énergie, il faut que leur surface soit perpendiculaire aux rayons solaires.
Or le soleil d’une saison à l’autre n’a pas la même inclinaison, selon les
saisons, à midi et il est plus ou moins haut dans le ciel. On doit incliner
les modules pour qu’ils soient face au soleil. La valeur d’inclinaison
correspond à l’angle que fait le module avec le plan horizontal. Le tableau
ci-dessous donne l’inclinaison recommandée des modules en fonction de
la latitude du site :
6

EX : En prenant le cas de Yaoundé où la latitude est de 3,50 N < 10 ; donc


I = 10. Il est possible de concevoir des systèmes capables de suivre la
trajectoire du soleil. Des modules photovoltaïques sont installés en haut
d’un mât rotatif et suivent la trajectoire du soleil afin d’emmagasiner le
maximum d’énergie. Ils sont généralement installés au sol.

Figure 1.1 : Supports rotatifs du champ solaire PV.

1.2.2.2.1. Protection des modules photovoltaïques

Le raccordement électrique des modules entre eux et autres constituants


d’un générateur photovoltaïque (régulateur de charge, batterie) nécessite
une protection contre certaines détériorations éventuelles. Diode anti-
retour Ce type de diode protège contre la décharge de la batterie au
travers des modules en période de nuit et contre la circulation de courant
inverse dans la branche de module de plus faible puissance en cas
déséquilibre de tension.

Figure 1.2 : Protection diode anti-retour.


7

1.2.2.2.2. Type des diodes anti-retour Diode by pass

Ces types des diodes protègent les cellules contre les phénomènes
d’échauffement d’une partie de modules (arbre, feuilles salissures). En
fonction des types de module, la protection s’effectuera sur des groupes
de cellules à l’intérieur de chaque module dont la connexion permet
d’assurer cette protection.

Figure 1.3 : Diode by-pass.

1.2.2.2.2.1. Type des diodes by-pass et protection par mise à la terre

La mise à la terre des installations PV est nécessaire pour évaluer entre


autres, le phénomène transitoire dû à la foudre, les phénomènes
présentent un risque important de détérioration des appareils
électroniques ; la mise à la terre de tous les éléments du système permet
également d’obtenir un équipement-alite (même potentiel partout).Une
bonne mise à la terre requiert toutefois certaines conditions à savoir : Des
câbles de terre de porte section (4 à 6 mm²) ;Des connexions parfaites
(soudées ou serties) ;Des grilles (1m) ou un piquet (2m) en cuivre ou fer
doux enterré à 1m de profondeur ;Un terrain si possible humide (proche
d’évacuation d’eau ou de la terre) ;Cadre (châssis).
NB : Pour les installations en îlotage, une mise à la terre des composantes
n’est pas nécessaire, ni courante ou peut-être même proscrite par les
réglementations nationales (par exemple la norme DN 57 100 partie 410
: interdiction de mise à la terre de circuit électrique de basse tension de
protection). Mais toute fois, il est nécessaire de consulter le manuel
technique de chaque composant pour voir de plus ample.
8

1.3. Coffret d'une centrale solaire photovoltaïque

Le coffret électrique d'une centrale solaire est un boîtier permettant de


contenir les différentes protections de l'installation.
Les coffrets AC concernent les installations qui fonctionnent avec des
micro-onduleurs. En effet, ces derniers transformant directement au
niveau des panneaux l’électricité en courant alternatif AC, il est inutile
d’avoir une partie courant continu DC dans le coffret de protection.
Les coffrets AC/DC concernent donc les installations qui fonctionnent
avec un onduleur classique dit “de chaîne” avec une partie courant
continu en entrée d’onduleur et une partie courant alternatif en sortie.

Figure 1.4 : Coffret d'une centrale solaire.

I.3.1. Régulateur de tension et leurs types principaux

Également appelé contrôleur de charge, le régulateur solaire sert à


optimiser la charge de la batterie d'une installation photovoltaïque (PV). Il
permet aussi d'accroître la puissance des panneaux solaires. Il existe
actuellement deux principaux types de régulateurs, PWM et MPPT.
9

a. Régulateur PWM.

Les régulateurs de charge PWM (Pulse Width Modulation) désignent


les régulateurs de base, qui ont uniquement pour rôle d'adapter la
tension des panneaux. Ils sont donc idéals pour les petites installations
(inférieures à 150W) du fait de leur faible coût. Ils ne permettent pas
de charger un parc batterie de 12V avec un panneau dont la tension
est supérieure à 24V.

Figure 1.5 : régulateur PWM.

b. Régulateur MPPT

Les régulateurs de charge MPPT (Maximum Power Point Tracking) grâce


à leur micro-processeur et algorithmes de charge plus perfectionnés sont
les régulateurs les plus performants à l'heure actuelle. Victron Energy est
l'un des pionniers de cette technologie qui permet d'obtenir jusqu'à 30%
de rendement supplémentaire par rapport à un PWM (notamment lors des
périodes nuageuses). Ils sont dotés des algorithmes de charge les plus
perfectionnés et permettent ainsi d'atteindre les meilleures productions.
Dotés d'un port VE. Direct ou VE. Bus, ils sont compatibles avec les
différents outils de contrôle tels que l’Ongle Bluetooth, le câble VE. Direct,
le MPPT Control ou le Color Control GX...etc.
Enfin, les régulateurs MPPT acceptent une tension d'entrée plus élevée
(75 V, 100 V, 150 V et jusqu'à 250V ou plus) par rapport aux PWM (23V
ou 55V max) et permettent ainsi de limiter la perte par effet joule. Ils
permettent également de charger un parc batterie 12V avec des
panneaux de 24V ou plus.
10

Figure 1.6 : Régulateur MPPT.

1.4. Système de stockage et leurs types

Le stockage d'énergie dans les systèmes photovoltaïques autonomes est


assuré par les batteries.
Les batteries les plus utilisées pour des générateurs autonomes sont en
général des types au plomb-acide (Pb). Celles au type de nickel-cadmium
(NiCd) sont parfois préférées pour les petites applications.

a. Batterie au plomb
Le composant a une électrode dont celle d’oxyde de plomb plongée dans
un électrolyte composé d’acide sulfurique dilué en introduisant les deux
électrodes à un récepteur externe consommant du courant. Une électrode
se transforme en sulfate de plomb, l’acide se dilue, phénomène qui
permet d’évaluer l’état de charge de ma batterie en mesurant la densité,
en fournissant au courant opposé au système, l’acide se concentre et les
deux électrodes retrouvent leur état initial, la tension maximale est la
somme des équilibres aux deux électrodes soit 2,08 V. Cependant cette
batterie a une vie variant de 10 à 15 ans, elle est entretenue
régulièrement.
b. Les batteries AGM ou absorbed glass batteries
Ce nouveau type de batterie scellée utilise la technologie absorbed glass
mat batteries, cette technologie utilise entre les plaques de plomb de la
batterie une fine feuille est imbibée d’électrolyte (70°% d’eau et 30%
d’acide) qui entre en contact avec les plaques.
11

Ces batteries possèdent les mêmes qualités de sécurité que les batteries
et permettent plus d’erreur de manipulation. Les batteries AGM possèdent
beaucoup d’avantage en comparaison avec les batteries acide plomb
conventionnelle et les batteries au gel : comme l’électrolyte est imbibé
dans la fibre elle ne peut pas couler même en cas de débris du boîtier de
la batterie, par ce fait même le transport en est beaucoup plus aisé et sans
danger. N’ayant pas de liquide, les AGM sont très peu sensibles aux effets
dommageables du gel. À peu près toutes les batteries AGM sont de type
« recombinant » c’est-à-dire que l’oxygène se lie et se délient à l’extérieur
de la batterie, transfert de l’oxygène vers les plaques négatives pour la
transformer en eau, ce qui évite toute perte d’eau. Cette action est efficace
à plus de 99% rendant négligeable la perte d’eau. Le voltage de charge
des AGM est exactement le même que celui des batteries acide-plomb
conventionnelle ce qui nécessite lors de la charge (chargeur, alternateur,
panneau solaire, éolienne, etc..). La résistance interne des AGM étant
extrêmement faible, il n’y a que peu de dégagement de la chaleur interne
lors de la charge et décharge. Ce phénomène permet une grande
souplesse de taux de charge et décharge. Autres avantages : les AGM
ont un taux d’autodécharge très faible, de l’ordre de 1 à 3% par mois
comme avec les batteries standard. En cas de surcharge sévère
(régulateur défectueux ou inexistant) les émissions d’hydrogène sont en
dessous de 4% ce qui correspond aux normes sévères de l’aviation et de
l’espace clos. Les plaques des AGM étant étroitement comprimées et
solidement fixées par le haut et le bas dans la cellule, la résistance aux
chocs aux vibrations est plus nettement supérieure aux batteries
conventionnelles. Cependant le prix de ce type de batterie est plus élevé
que celui des batteries conventionnelles.
Pour nos bateaux ces types de batteries AGM sont idéales : pas
d’entretien (ce qui permet de les placés dans des endroits inaccessibles),
pas de dégagement gazeux (pas de charge d’explosion et de nuisance
pour la santé de l’équipage) utilisation de taux de charge conventionnelles
ce qui permet alors d’utiliser n’importe quel système de charge standard,
entretien minime lors de l’hivernage et enfin aucune coulée d’acide dans
les fonds.
12

C. Batterie gel

La technologie de la batterie gel date des années 1950 où elle a été


inventée en Allemagne au sein de la société Sonnenschein d’électricité
est fixé par l’addition de gel de silice. Dans certaines batteries de l’acide
phosphorique est additionné afin d’améliorer la durée de vie en cycle
profond. Des fissures se créent lors de premiers cycles au travers de
l’électrolyte gélifié entre les électrodes positives et négatives. Ceci facilite
la recombinaison en favorisant le transport de gaz.

C.1. Avantage des batteries gel

Les batteries gels sont celles étanches ; pas d’entretien, pas d’ajout d’eau
distillée§ sécurité renforcée par rapport aux batteries au plomb ouvertes.
Les batteries sont bien adaptées pour les décharges profondes et sont
utilisées dans les batteries tubulaires car l’électrolyte gélifié élimine la
stratification de l’électrolyte qui est une des causes principales de la perte
des batteries tubulaires ouvertes. Cette batterie peut supporter de
décharge à 100% et retrouver sa capacité nominale si le temps de
maintien décharge est court. Elles ont une très bonne durée de vie en
cycle : les meilleures batteries gel comme les batteries solar bloc 12V
sonnenschein atteignant 2500 cycles à 50% de décharge soit une durée
de vie de 6,1 ans en application solaire durée de vie de > 10 ans pour les
batteries gel 2V tubulaires.

C.2. Inconvénients

La résistance interne de ce type de batterie est relativement élevée et elle


ne supporte donc pas des vitesses de charge et de décharge élevée ; en
continu, le courant de charge ne doit pas excéder 010 les batteries gel
sont donc rechargée relativement lentement. Ce point est important
quand les batteries sont utilisées pour le stockage de l’énergie solaire
(voir page sur le choix de batterie). Plus que pour les autres batteries aux
plombs les paramètres de charge (tension de floating, charge et
égalisation) doivent être respectés précisément. Un fabricant de batterie
gel « écrit que si la tension de la charge dépasse de 0,7V la tension
spécifiée, la durée de vie des batteries est amputée de 60% !» A noter
que la tension de seuil de charge des batteries gel est de 0,2 V inférieure
aux autres types de batterie plomb acide.
13

Comme pour les autres au plomb, la durée de vie des batteries gel est
négativement affectée par une hausse de la température (au-delà 20°C,
50°C pour la durée de vie par tranche des 10°C pour les batteries plaques
planes 30% pour les batteries tubulaires). La tension de charge variant
avec la température des batteries varie en dehors d’une plage définie par
le fabricant (15°C – 35°C pour sonnenschein). Une batterie gel nécessite
un chargeur et ou un régulateur de charge adapté, avec si nécessaire une
compensation de fonction de la température.

C.3 application des batteries gel

Elles sont utilisées dans les sites isolés ou la maintenance de batterie est
difficile voir onéreuse (bouclé 8pt(7) relais de téléphone, éolienne,…) pour
leur grande durée de vie en fonction du nombre de cycle de charge
décharge. C’est le cas en particulier des batteries gel sonnenschein dans
les sites comme les refuges en montagne. Dans le cas où l’étanchéité
(pas de risque de protection d’acide) et la tenue en cycles est important,
ainsi les batteries gel sont le choix privilégié pour les fauteuils.

Figure 1.7 : batteries de stockage.

1.5. Système de conversion d'énergie

Un onduleur est un dispositif électronique de puissance permettant de


générer des tensions et des courants alternatifs à partir d'une source
d'énergie électrique continue. Son fonctionnement est à dissocier des
autres convertisseurs comme les convertisseurs AC/AC, les redresseurs
ou encore les convertisseurs DC/DC.
14

Figure 1.8 : convertisseur DC/AC de la marque centrale ABB.

1.6. Conclusion partielle

Dans ce chapitre premier, nous avons décrit les différents éléments


constitutifs d’une centrale solaire photovoltaïque dont : les panneaux
solaires, les batteries, les onduleurs, les régulateurs.
Le chapitre suivant va aborder la présentation et l’évaluation du bilan
énergétique de la commune de NGANZA.
15

CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET ÉVALUATION DU BILAN


ÉNERGÉTIQUE DE LA COMMUNE DE NGANZA

2.1. Introduction partielle

Dans ce chapitre deuxième, nous allons évaluer le besoin énergétique de


la commune de NGANZA, c’est-à-dire la puissance totale installée et le
temps d’utilisation.

2.2. Présentation de du site d'investigation

Nganza est une commune qui est créée sous un arrêté ministériel
n°111/228 du 9/19/1958 ; et se trouve dans la ville de Kananga dont par
sa position centrale et pourrait se positionner comme une véritable plaque
tournante commerciale et davantage tirer profit des flux commerciaux qui
se limitent actuellement à l’acheminement du maïs produit localement
vers Mbuji-Mayi et les autres villes de la province.
2.2.1. Historique du nom
Cette commune s'appelait autrefois Tshimbi, du nom d'un ancien chef
coutumier originaire de Bakwanga aujourd'hui Mbuji Mayi. La commune
tire son nom d'un ruisseau qui traverse la commune et se jette plus loin
dans la rivière Lulua (lire : loulouwa).
2.2.2. Situation géographique (localisation)

Nganza est une commune pauvre habitée majoritairement par des


cultivateurs et aussi les commerçants. Il existe une petite activité
commerciale (marché de la commune) autour de la maison communale.
16

Figure 2.1 : Localisation de commune de Nganza.

2.2.3. Activités socio-culturelles et économiques


a. Sociale

Orphelinats, aide aux handicapés et aux personnes à mobilité réduite,


insertion professionnelle des personnes à mobilité réduite, recyclage des
déchets, agriculture biologique etc.

b. Culturelle

Nganza, la satisfaction des consommateurs de cette contrée, a constaté


l’ACP (agence congolaise de presse).
La production abondante dans ce domaine grâce à la détermination des
habitants de cette municipalité est à la base de cette embellie.
Des noix de coco, des papayes, des avocats, des goyaves, qui sont
déversés sur le marché de cette ville, sont accessibles à toutes les
bourses.
Des planteurs des fruits dans des concessions agricoles ou des parcelles
résidentielles ne cessent de tirer profit de cette activité lucrative à l’instar
des autres revendeurs.
17

Les forces vives de cette commune ont sollicitées la mise sur pied des
structures associatives pour l’encadrement au mieux des planteurs apport
des jeunes maraîchères. Par ailleurs, l’Association des jeunes
maraichères (AJM) de cette municipalité s’adonne actuellement aux
travaux de la pisciculture, de l’élevage et de l'agriculture, a constaté l’ACP
(agence congolaise de presse).
Elle contribue à l’approvisionnement du marché de la ville de Kananga en
divers produits particulièrement de choux de Chine etc.
c. Economique

Nganza est une commune habitée surtout par les cultivateurs et certains
fonctionnaires, ainsi que certaines autres activités comme le commerce,
l'élevage etc. Et toutes ces activités sont en progression grâce à des petits
marchés municipaux d'activité commerciale.
En fait, la majorité de cette commune vit par l'agriculture etc.

2.3. Evaluation du bilan énergétique

2.3.1. Calcul de nombre d’habitants par secteur (classe)

a. Détermination de nombre de foyers

Il peut être calculé comme indique l’expression suivante :

Nhabitant
𝑁𝑓 = (2.1)
n

Avec :
Nf : nombre foyers
Nh. : nombre d’habitant
n : nombre personne par foyer

Selon les investigations faites on compte 10 personnes en moyenne par


foyer. Et après le recensement fait l’an 2017, la population de Nganza
était de : 40205 habitants.

Et avec notre projet nous faisons la projection de quinze (15) ans


commençant de l’année de recensement jusqu’à l’exécution.
18

Population en 2024

𝑷𝟐𝟎𝟑𝟐 = 𝑷(𝟏 + 𝑻𝒂)∆𝒕 (2.2)

Avec :
𝑇𝑎 ∶ Taux d’accroissement en %, il est égal à 3% ;
∆𝑡 ∶ 2032 – 2017 = 7 ans.

𝑃2024 = 40205(1 + 0,03)7 = 49447.07 ≈ 49447 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠


49447
𝑁𝑓 = = 4944.7 ≈ 4945 𝑓𝑜𝑦𝑒𝑟𝑠
10
𝑁𝑓 = 𝟒𝟗𝟒𝟓𝑓𝑜𝑦𝑒𝑟𝑠

2.3.2. Répartitions de nombre d’abonnés par secteur


a. Secteur domestique

Ce secteur est subdivisé en trois (3) classes dont :


• Classe A : représente les abonnés à forte consommation et cette
classe comprend 5% de la demande totale.

𝑁𝑓𝑐𝐴 = 5% 𝑥 𝑁𝑓 (2.3)
𝟓×4945
𝑵𝒇𝒄𝑨 =
𝟏𝟎𝟎
𝑵𝒇𝒄𝑨 = 247 𝑓𝑜𝑦𝑒𝑟𝑠

• Classe B : représente les abonnés à consommation moyenne et


cette classe comprend 15% de la demande totale

𝑁𝑓𝑐𝐵 = 15% 𝑥 𝑁𝑓 (2.4)


Avec :

• 𝑁𝑓𝑐𝐵 ∶ Nombre de 𝑓𝑜𝑦𝑒𝑟𝑠 classe B


• 𝑁𝑓 ∶ Nombre de foyers total.

𝟏𝟓×4945
𝑵𝒇𝒄𝑩 =
𝟏𝟎𝟎
𝑵𝒇𝒄𝑩 = 𝟕𝟒𝟏. 𝟕𝟓 ≈ 𝟕𝟒𝟐𝐟𝐨𝐲𝐞𝐫𝐬

- Classe C : représente les abonnés à consommation faible et cette


classe comprend 80% de la demande totale.
19

80×𝑁𝑓
𝑁𝑓𝑐𝐶 = (2.5)
100

• 𝑁𝑓𝑐𝐶 ∶ Nombre de ménage classe C

• 𝑁𝑓 ∶ Nombre de ménage.
80×𝑁𝑓
𝑁𝑓𝑐𝐶 =
100

𝟖𝟎×4945
𝑵𝒇𝒄𝑪 =
𝟏𝟎𝟎

𝑵𝒇𝒄𝑪 = 𝟑𝟗𝟓𝟔 𝒇𝒐𝒚𝒆𝒓𝒔

2.3.3. Estimation de la puissance du secteur tertiaire

Ce secteur regroupe des activités ci-après : sociale, économique et


bâtiment public. Il représente 20% de la demande totale du secteur
domestique.

2.3.3.1. Calcul de la puissance totale installée du site à électrifier

Ce paramètre se calcule comme suite :

𝑃𝑖 = ∑ 𝑃𝑛 (2.6)

Avec :
• 𝑃𝑖 ∶ La puissance installée en W ;
• 𝑃𝑛 : Puissance nominale en W

A. Le secteur domestique
Ce secteur comprend trois
• Classe A

Les tableaux ci-dessous montrent la demande d’un abonné de chaque


classe soit.
20

Tableau 2.1 : Besoin d’un foyer d’une classe A.

N° Désignation Nombre 𝑷𝒏 (𝑾) 𝑷𝒕 (𝑾) T(h) Ec(Wh)


01 Lampe 10 9 90 9 810
02 Poste téléviseur 2 60 120 7 840
03 Radio 1 35 35 5 175
04 Chauffe-eau 1 450 450 1 450
05 Fer à repasser 1 600 600 1 600
06 Four amélioré 1 3000 3000 2 6000
07 Réfrigérateur 1 60 60 5 300
08 Ventilateur 2 45 90 3 270
09 Lessiveuse 1 65 65 1 65
10 Cafetière 2 60 120 0,5 60
Total 4630 9570

𝑃𝑖𝐴 = 𝑁𝑓𝑐𝐴 × 𝑃𝑖 (2.7)

𝑃𝑖𝐴 = 247 𝑥𝟒𝟔𝟑𝟎


𝑷𝒊𝑨 = 𝟏𝟏𝟒𝟑. 𝟔𝟏 𝒌𝑾

Classe B
Tableau 2.2 : Besoin de foyers pour la classe B

N° Désignations NOMBRE 𝑷𝒖 (𝑾) 𝑷𝒊 (𝑾) T(h) Ec(Wh)


01 Lampe 8 9 72 9 648
02 Téléviseur 1 45 45 5 225
03 poste radio 1 45 45 5 225
04 fer à repasser 1 500 500 1 500
05 Réchaud 1 1000 1000 1 1000
06 chauffe-eau 1 400 400 1 400
07 Ventilateur 1 60 60 3 180
08 Réfrigérateur 1 60 60 5 300
TOTAL 2182 3478

𝑷𝒊𝑩 = 𝑵𝒎𝒄𝑩 × 𝑷𝒊 (2.8)

𝑃𝑖𝐵 = 𝟕𝟒𝟐𝑋𝟐𝟏𝟖𝟐 = 𝟏𝟔𝟏𝟗. 𝟎𝟒𝟒𝒌𝑾

• Classe C
21

Tableau 2.3 : Classe C (classe de faibles consommations).

N° Désignations NOMBRE 𝑷𝒖 (𝑾) 𝑷𝒊 (𝑾) T(h) Ec(Wh)


01 Lampe 3 7 21 9 189
02 Poste téléviseur 1 35 35 7 245
03 Poste radio 1 15 15 5 150
07 Ventilateur 1 30 65 3 195
TOTAL 136 779

𝑃𝑖1 = 𝑁𝑓𝑐𝐶 × 𝑃𝑖 (2.9)

𝑃𝑖𝐶 = 3956 × 136 𝑃𝑖𝐶 = 𝟓𝟑𝟖. 𝟎𝟏𝟔 𝒌𝑾

Calcul de la puissance totale du secteur domestique

Ce paramètre se calcul en tenant compte de la puissance de trois


différentes classes, en l’occurrence A, B et C. Elle est effective par la
formule suivante :

Pt. = PcA+PcB+PcC (2.10)


Pt. = 𝟏𝟒𝟑𝟏. 𝟔𝟏 + 𝟏𝟔𝟏𝟗. 𝟎𝟒𝟒 + 𝟓𝟑𝟖. 𝟎𝟏𝟔
Pt = 3588,67 kW

Détermination de la puissance du secteur tertiaire

La puissance du secteur tertiaire représente 20 % de la puissance totale


du secteur domestique.

Pst = 20 𝑥 𝑃𝑡𝑠𝑑 / 100 (2.11)


20𝑋𝟑𝟓𝟖𝟖,𝟔𝟕
Pst =
100
Pst = 𝟕𝟏𝟕, 𝟕𝟑𝒌𝑾

Calcul de la puissance totale installée

Ce paramètre peut se calculer comme suite :


Ptg = Ptsd + Ptst (2.12)
22

PtG = 3588, 67 + 𝟕𝟏𝟕, 𝟕𝟑

PinstG = 4306,4 kW

Calcul de la puissance totale demandée

Pour calculer cette puissance on procède comme suite :


Pdt = Pinst x kd
Or kd = 0, 6

Pdt = 4306,4X0, 6 = 2583,84 kW

Calcul de l’énergie totale consommée

Ce paramètre se calcule comme suite :


Etc = Pdt x t (moyen)

Avec : t (moyen) représente le nombre d’heures prit par hypothèse qui est
de 7h. Les abonnés seront alimentés pendant 8 heures du temps.
Ec = 2583,84 x 7h
Ec = 18086,88 kWh

2.4. Conclusion partielle

Nous avons présenté notre milieu d’étude qui est la commune de Nganza
et nous avons procédé à l’évaluation du besoin énergétique de notre site
d’investigation en vue de faciliter l’élaboration du chapitre suivant qui va
s’articuler sur le dimensionnement de la centrale solaire PV.
23

CHAPITRE 3 : ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE LA CENTRALE


SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE

3.1. Introduction partielle

Avec tous les renseignements, informations et études effectués qui nous


ont permis d’avoir les données ci-dessus (la puissance installée, celle
demandée ainsi que l’énergie à consommer), nous sommes en mesure
de dimensionner notre système.
3.2. Présentation des paramètres de calcul
Les données nous permettant de déterminer tous les paramètres de la
suite de notre travail se présentent comme suite :

Pdt = 2583, 84 kW
Ec = 18086, 88 Wh
Ir (irradiation) = 4.614kWh/m²/j
Cos𝜑 = 0,9
Pcu : 450 Wc
Cub : 3080 Ah
Um : 24 V
Ub : 2 V
Km (coefficient de module) : 0,43

3.3. Calcul des paramètres de la centrale

a. Détermination de l’énergie à produire(Ep)

Ec
𝐸𝑝 = (3.1)
𝑘𝑚
Avec km : coefficient du module 0.43
18086,88
𝐸𝑝 =
0.43
Ep = 42062,52Wh

b. Calcul de la puissance crête

Ep
𝑃𝑐 = (3.2)
𝐼𝑟
24

Or Ir: 4,614kWh/m²/j

𝟒𝟐𝟎𝟔𝟐,𝟓𝟐
𝑃𝑐 =
4,614

Pc = 9116,29 WC

Etant donné que nous utilisons les onduleurs photovoltaïques à régulateur


incorporé, nous allons nous adapter à la puissance crête indiquée sur les
entrées de ces derniers confère les caractéristiques de l’onduleur.
Ainsi nous aurons :

Pcr = Nond X Pc.entrée


Avec :
Pcr : Puissance crête réelle à installer
Nond : nombre d’onduleur
Pme : Puissance max à l’entrée de l’onduleur

Pcr = 4X2400000
= 9.600.000Wc

b1. Calcul de nombre nominal de modules (Mnm)

𝑃𝑐
𝑁𝑛𝑚 = (3.3)
Pcu
9600000
Nnm =
450
Nnm = 21350

b2. Calcul de nombre de modules en série


𝑈𝑠𝑦𝑠𝑡𝑒𝑚𝑒
𝑁𝑚𝑠 = (3.4)
𝑈𝑚
670
𝑁𝑚𝑠 =
49,8
Nms = 14

b3. Calcul de nombre des strings de modules


𝑁𝑚𝑚
𝑁𝑠𝑚 = (3.5)
Nms
21350
Nsm =
14
25

Nsm = 1525
b4. Calcul de nombre maximum des modules
Nmaxim = Nsm x Nms (3.6)
Nmaxim = 1525 X 14
Nmaxim = 21350

Les caractéristiques de module photovoltaïque choisit sont

Garantie de 12 ans sur les Tension de circuit ouvert (Voc)


défauts de fabrication 49,8 V
Garantie de 15 ans à 90 % de Courant de court-circuit (Isc)
puissance 11,40 A
Garantie de 30 ans à 80 % de Tension à Pmax (Vmp) 41,3 V
puissance Courant à Pmax (Imp) A 10,90 A
Caractéristiques Dimensions 2108x1048x35 mm
Monocristallin Poids : 2kg
Puissance crête (Pmax) W
450Wc

b5. Calcul de la surface et poids

➢ Surface unitaire de module est : 2,108 X 1,048 = 2,2 m²


➢ Surface totale est nombre de module fois 2,2
46970
= 21350 X 2,2 = 46970 m² et en hectare × 1,2 = 𝟓, 𝟓𝟐𝒉𝒂
10000
❖ Et le poids total est : 2 X 21350 = 42700kg et en tonne = 42,7 T

c. Calcul de l’intensité du régulateur

Etant donné que la fonction de régulation de tension est incorporée dans


l’onduleur, on doit seulement déterminer le courant que le champ
photovoltaïque fournira à l’entrée par la formule ci-dessous
Pu
𝐼𝑟é𝑔 = (3.7)
𝑈𝑠
𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
Irég =
670

Irég = 3582,08 A par branche qui aliment un onduleur


Sinon ce paramètre ne nous intéresse presqu’à rien car notre onduleur a
un régulateur MPPT incorporé.
26

d. Calcul de la capacité du système de stockage

• Caractéristiques de batteries

Figure 3.1 : Caractéristique de batterie.

𝐸𝑐𝑋𝑁𝑗
𝐶𝑏 = (3.8)
DXUs
𝟔𝟏𝟐𝟏𝟖𝟏𝟏𝟗𝟎,𝟗𝟕𝐗𝟑
=
0,7𝑋24
Cb = 109318069,81Ah

d.1. Calcul de nombre minimal de batteries

Cb
𝑁𝑏 = (3.9)
Cub

109318069,81
𝑁𝑏 =
3080
Nb = 35493 Batteries de 3080Ah/2V

d.2. Calcul de nombre de batteries en série

𝑈𝑠
𝑁𝑏𝑠 = (3.10)
Ub
24
𝑁𝑏𝑠 = = 12
2
27

Nbs = 12

d.3. Calcul de nombre de batteries en parallèle


Nb
Nbp = 𝑁𝑏𝑝 = (3.11)
Nbs
35493
𝑁𝑏𝑝 =
12
Nbp = 2958

d.4. Calcul de nombre total de batteries

Ntb = NmpXNbs (3.12)


=2958 X12
Ntb = 35496

e. Calcul de la capacité de l’onduleur


Pond = kxPinst (3.13)
= 1,5X 4306,4
Pond= 6459,6

Pond = 6459,6 kW, pour la puissance normalisée nous avons jugé bon
d’utiliser la marque ABB central de 2 MW dont les caractéristiques sont
insérées ci-dessous :
28

Caractéristiques techniques onduleurs centraux ABB

Figure 3.2 : Caractéristique de l’onduleur central ABB.


29

NB : Cette catégorie d’onduleur a un port de chargement de batterie qui


nous fournit une tension de 24VDC et c’est ce dernier que nous
considérons encore comme son entrée (alimentation en batteries).
Ainsi donc c’est cette tension que nous prenons en compte pour le
dimensionnement des batteries comme tension de système Us

Alors nous aurons :


6,5MW
𝐍ond =
2MW
= 3,25 ≈ 4 onduleurs

Alors pour déterminer la puissance générale des onduleurs installés, nous


allons procéder comme suite :

Pondt = 4 x 2
Pondt = 8 MW

f. Calcul de la section de fils conducteurs


a. Pour les modules photovoltaïques
Nous savons que la section de conducteur est calculée par l’expression :
I
𝑆= (3.14)
J
Avec :
I : courant circulant dans bloque de panneau solaire photovoltaïque
alimentant un onduleur ;
J : Densité du courant qui varie entre 3 à 5 A/mm² (valeur
recommandée).

3442,2
S=
5
S = 688,46
Nous avons une section de câble de 700 mm² selon les valeurs
normalisées

b. Pour l’onduleur (AC)


Pour section à la sortie AC de l’onduleur, nous aurons :
Psond
𝐼= (3.15)
𝑈 √3
30

Avec :
Psond : puissance à la sortie de sortie de l’onduleur ;
U : la tension de sortie en système triphasé.

2000000
𝐼=
230√3
I = 5026,38A

3.3.1. Mise au point du programme en V.B pour le dimensionnement


de la centrale solaire photovoltaïque

3.3.2. Introduction

Visuel basic est un logiciel Microsoft qui permet d’élaborer des


programmes de calcul pour résoudre un certain nombre de problème par
exemple, le calcul d’une centrale solaire photovoltaïque et autre.

3.3.3. Cinq étapes de la création du programme en Visuel Basic :

❖ Entité donnée (champs d’application);


❖ Identifier les données d’entrées (input), les données de sorties
(output), identifier les constants et les formules à utiliser ;
❖ Préparation de la feuille ;
❖ Elaboration du programme en Visuel Basic ;
❖ Création SETUP du programme conçu.

Figure 3.3 : Interface de visuel Basic.


31

g. Configuration de système solaire photovoltaïque

La figure 3.4 ci-dessous montre la configuration du système (centrale


solaire photovoltaïque) devant alimenter notre site (la commune de
Nganza).

Figure 3.4 : configuration cde système photovoltaïque.

3.4. Calcul de paramètres du réseau de distribution MT/BT

3.4.1 Détermination de la puissance du transformateur

Nous savons que la formule (3.13) nous montre que :


P = k x Pinst
P = 6459, 6 Kw
Convertissons Pinst en S
Pinst
𝑆= (3.16)
𝐶𝑜𝑠₰
𝟔𝟒𝟓𝟗,𝟔
𝑆=
0,9
S = 7178 kW

Calcul du nombre de transformateur de la sous-station

Pour déterminer le nombre de transformateur MT/BT à implanter au


réseau de distribution de la commune de nganza, nous allons utiliser la
formule ci-après.
𝑆𝑇
Nbres des transfo = Su ×0𝑓 ,8 (3.16)
32

Avec :
➢ 𝑺𝒇 : Puissance électrique apparente future du réseau à alimenter
(kVA) ;
➢ 0,8 : Taux de plage de fonctionnement de cabines électriques
voulue par la norme de la commission électrotechnique
internationale (CEI) ;
➢ Su : puissance apparente unitaire : 630 kVA si nous allons opter
pour les transformateurs de 630 kVA, le nombre de transformateur
sera :

7178 𝑘𝑉𝐴
Nbres des transfo = = 14,24 ≈ 15
630 kVA ×0 ,8

Pour maintenir la loi d’offre et de la demande au réseau de distribution


MT/BT desservant cette commune, il faudra 15 transformateurs MT /BT
de 630 kVA.

Caractéristiques de transformateurs selon le catalogue ABB

➢ Puissance nominale Sn= 630 kVA ;


➢ Tension au primaire U1= 11 kV ;
➢ Tension au secondaire U2= 0,4 kV ;
➢ Tension de court-circuit Ucc= 4 %.

• Calcul de protection d’un transformateur

a. Courant primaire
𝑆𝑛
I1 = (3.17)
√3 U1

Avec :
➢ I1 : courant au primaire en A ;
➢ U1 : tension au primaire en V ;
➢ Sn : puissance nominale en kVA.

630 𝑘𝑉𝐴
I1 = = 33,1 𝐴
1,73 × 11 kV

b. Courant secondaire
𝑆𝑛
I2 = (3 .18)
√3 U2
33

Avec :
➢ I2 : courant au secondaire en A ;
➢ U2 : tension secondaire en V ;
➢ Sn : puissance nominale en KVA.
630 𝑘𝑉𝐴
I1 = = 910 𝐴
1,73 × 0,4 kV

c. Impédance du transformateur MT/BT

𝑈𝑐𝑐 𝑈𝑛2
zt =
100 ×sn (3.19)

Avec :
➢ Zt : impédance du transformateur en Ω ;
➢ Ucc : tension de court-circuit en % ;
➢ Sn : puissance nominale au secondaire en MVA.
Voici quelques cas de tension de court-circuit des transformateurs
exploités par la SNEL :
➢ 315 kVA Ucc = 4 % ;
➢ 630 kVA Ucc = 4 % ;
➢ 1000 kVA Ucc = 5 % ;
➢ 1250 kVA Ucc = 6 % ;
➢ 2000 kVA Ucc =6,5 %.

Pour notre cas : Sn = 630 kVA et Un = 0,4 kV

4× (0,4)2
zt =
100 × 0,63
zt = 0,01 𝛺

Caractéristiques des transformateurs de la marque siemens

➢ Puissance nominale : 630 kVA ;


➢ Tension au primaire : 11 kV ;
➢ Tension au secondaire : 0,4 kV ;
➢ Courant au primaire : 33,1 A ;
➢ Courant au secondaire : 910 A ;
➢ L’impédance : 0, O1 𝛺.
34

• Détermination des nombres des départs

Pour déterminer le nombre des départs BT des cabines MT/BT


déterminées ci-haut, nous allons utiliser l’expression mathématique
suivante :
𝐼𝑛𝑡𝑓𝑜
𝑁𝑑é𝑝 = (3.20)
0,8.𝐼𝑛𝑐

Avec :
➢ Intfo : Courant nominal du transformateur en A ;
➢ Inc : courant nominal du conducteur en A ;
➢ 0,8 : Coefficient de taux de charge.
Si nous optons pour le câble de 70 mm² cuivre, l’intensité du courant d’un
tel câble est de 200 A, le nombre de départ sera de :
910 𝐴
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 𝐵𝑇 =
0,8 × 200 𝐴
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 𝐵𝑇 = 𝟓, 𝟔𝟖 ≈ 𝟔 𝒅é𝒑𝒂𝒓𝒕𝒔

• Choix des jeux des barres

1°) Coté de MT

a) Calcul de l’impédance du système

1,1 ×𝑈 2 𝑛
𝑍𝑎 = (3.21)
𝑆𝑐𝑐
Avec :
-Za : Impédance du système en 𝛺
-Scc : puissance de court-circuit en MVA
-Un : tension nominale en V

Pour la distribution MT/BT la SNEL utilise Scc = 350 MVA

1,1 × (11)2
𝑍𝑎 =
350
𝑍𝑎 = 𝟎, 𝟑𝟖 𝜴

b) Calcul de courant de court-circuit


1,1 ×𝑈1
𝐼𝐶𝐶 = (3.22)
√3.𝑧𝑎
35

Avec :
➢ U1 : tension primaire en kV ;
➢ Za : impédance du système vue au primaire en 𝛺 ;
➢ Icc : courant de court-circuit vu au primaire en kA.
1,1 × 11
𝐼𝐶𝐶1 =
1,73×0,38
𝐼𝐶𝐶1 = 18,4 kA

c) Calcul de courant de choc

𝐼𝐶ℎ𝑜𝑐1=√3.𝑘𝑐ℎ𝑜𝑐𝐼𝑐𝑐𝑖 (3.23)

Avec :
➢ Ichoc1 : courant de choc en kA ;
➢ K : constante de choc ;
➢ K= 1,8 selon les nombres d’exploitation utilisés par la SNEL.

Ichoc1 = 1,73 × 1,8 × 18,4


Ichoc1= 57,29 kA

d) Calcul de force électrodynamique


𝐿 2
𝐹1 = 1,77 × × 10−2 × 𝐼𝑐ℎ𝑜𝑐1 (3.24)
𝑑
Avec :
➢ F1 : force électrodynamique en kgf ;
➢ L : longueur de la barre en cm ;
➢ d : distance entre les barres en cm.
Pour L=100 cm et d= 12,5 cm, F1 sera :
100
𝐹1 = 1,77 × × 10−2 × (57,29)2
12,5
𝐹1 = 𝟒𝟔𝟒, 𝟕𝟓 𝒌𝒈𝒇

e) Calcul de moment de force

M= F × L (3.25)

Avec :
-M : moment de force en kgf cm
-L : longueur de la barre en cm
36

M=464, 75 kgf × 100 cm = 46475 kgf cm

f) Calcul de la section de jeux de barre

𝐼 √𝑡
𝑆 = 𝑐ℎ𝑜𝑐1 (3.26)
𝐴
Avec :
-S : section de la barre en mm²
-Ichoc1 : courant de choc en A
-t : temps de coupure de choc en seconde
-A : constante thermique du métal en cuivre, pour le cuivre A= 83,6 ;
t= 0,05 sec

57290 ×√0,05
𝑆= = 153,23 mm²
83,6

La valeur normalisée S= 185 mm²

Choix des jeux de barre de la cabine coté BT (0,4 kV)

a) Calcul de l’impédance du système

L’impédance du système va même au secondaire, elle est déterminée par


la relation :

𝑈 2
𝑧𝑎∗ = 𝑧𝑎 ( 2) + 𝑍𝑡 (3.27)
𝑈 1
Avec :
−𝑧𝑎∗ : Impédance ramenée au secondaire en 𝛺
−𝑍𝑡 : Impédance interne du transformateur en 𝛺
- U1 : tension primaire en kV
- U2 : tension secondaire en kV

0,4 2
𝑧𝑎∗ = 0,38 ( ) + 0,01 = 0,01 𝛺
11

b) Calcul du courant de court-circuit


1,1 ×𝑈2
𝐼𝑐𝑐2 = (3.28)
√3×𝑧𝑎∗

1,1 ×0,4
𝐼𝑐𝑐2 = = 25,43 𝑘𝐴
1,73×0,01
37

c) Calcul de courant de choc

Ichoc2= √3 x Icc2 × k choc (3.29)

Ichoc2 = 1,73 × 25,43 × 1,8 = 79,18 kA

d) Calcul de la force électrodynamique

𝐿 2
𝐹2 = 1,77 × × 10−2 × 𝐼𝑐ℎ𝑜𝑐2 (3.30)
𝑑

100
𝐹2 = 1,77 × × 10−2 × (79,18)2 = 887,75 𝑘𝑔𝑓
12,5

e) Calcul de moment de force

M= F × L (3.31)

Avec :
-M : moment de force en kgf cm
-L : longueur de la barre en cm
M=887,75 × 100 = 88775 kgf cm

f) Calcul de la section de jeux de barre

𝐼 √𝑡
𝑆 = 𝑐ℎ𝑜𝑐1 (3.32)
𝐴
Avec :
➢ S : section de la barre en mm²
➢ Ichoc2 : courant de choc en A
➢ t : temps de coupure de choc en seconde
➢ A : constante thermique du métal en cuivre, pour le cuivre A= 83,6 ;
➢ t= 0,05 sec.

79180 ×√0,05
𝑆= = 211,78 mm²
83,6

La valeur normalisée S= 240 mm²


38

• Choix de disjoncteur MT et BT

1. Disjoncteur MT
Détermination des paramètres

g) Calcul du système

𝐼𝑠𝑦𝑚1 = 𝑈. 𝐼𝑐𝑐1 (3.33)

D’où :
Isym1= courant symétrique en kV
Facteur d’amortissement U = 1

𝐼𝑠𝑦𝑚1 = 1 × 18,4 KA = 18,4 kA

h) Calcul de pouvoir de coupure

𝑃𝑐1 = 𝐼𝑐ℎ𝑜𝑐1 (3.34)

-Pc1 : Pouvoir de coupure en (kA)


-Ichoc1 : courant de choc en (kA)

𝑃𝑐1 = 57,29 k𝐴

i) Calcul de pouvoir de fermeture

𝑃𝑓1 = 2,5 𝑃𝑐1 (3.35)

D’où :

-Pc1 : pouvoir de coupure en kA


-Pf1 : pouvoir de fermeture en kA

𝑃𝑓1 = 57,29 × 2,5


𝑃𝑓1 = 𝟏𝟒𝟑, 𝟐𝟐 𝐤𝑨

j) Calcul de puissance de court-circuit

𝑆𝑐𝐶1 = √3. 𝑈𝑛1 . 𝐼𝑐𝑐1 (3.36)


39

Avec :
➢ Scc1 : puissance de court-circuit en MVA ;
➢ Icc1 : courant de court-circuit en kA ;
➢ Un1 : 11 kV.

𝑆𝑐𝐶1 = 1,73 × 11 × 18,4


𝑆𝑐𝐶1 = 𝟑𝟓𝟎, 𝟏𝟓 𝑴𝑽𝑨

Les disjoncteurs MT auront les caractéristiques ci-après :


➢ Courant de court-circuit symétrie ≥ 18,4 kA ;
➢ Pouvoir de coupure ≥ 57,29 kA ;
➢ Pouvoir de fermeture ≥ 143,22 kA ;
➢ Puissance de court-circuit ≥ 350,15 MVA.

Détermination des paramètres des disjoncteurs BT

k) Calcul de courant symétrie

𝐼𝑠𝑦𝑚2 = 𝑈. 𝐼𝑐𝑐2 (3.37)

Isym2= courant symétrique en kA


Facteur d’amortissement U = 1

𝐼𝑠𝑦𝑚2 = 1 × 25, 43 kA
𝑰𝒔𝒚𝒎𝟐 = 25, 43 kA

l) Calcul de pouvoir de coupure

𝑃𝑐2 = 𝐼𝑐ℎ𝑜𝑐2
Avec :
➢ Pc2 : Pouvoir de coupure en kA ;
➢ Ichoc2 : courant de choc en kA.

𝑷𝒄𝟐 = 𝟕𝟗, 𝟏𝟖 𝐤𝑨

m) Calcul de pouvoir de fermeture

𝑃𝑓2 = 2,5 𝑃𝑐2


40

Avec :
➢ Pc2 : pouvoir de coupure en kA ;
➢ Pf2 : pouvoir de fermeture en KA.

𝑃𝑓2 = 79,18 × 2,5


𝑷𝒇𝟐 = 𝟏𝟗𝟕, 𝟗𝟓 𝐤𝑨

n) Calcul de puissance de court-circuit

𝑆𝑐𝐶2 = √3. 𝑈𝑛2 . 𝐼𝑐𝑐2 (3.38)

Avec :
-Scc2 : puissance de court-circuit en MVA
-Icc2 : courant de court-circuit en kA
-Un2 : 0,4 kV

𝑆𝑐𝐶2 = 1,73 × 0,4 × 25,43


𝑺𝑪𝑪𝟐 = 𝟏𝟕, 𝟓𝟗 𝑴𝑽𝑨

Les disjoncteurs BT auront les caractéristiques suivantes :


➢ Courant de court-circuit symétrie ≥ 25,43 kA ;
➢ Pouvoir de coupure ≥ 79,18 kA ;
➢ Pouvoir de fermeture ≥ 197,95 kA ;
➢ Puissance de court-circuit ≥ 17,59 MVA.

• Choix du sectionneur MT

La section du sectionneur capable de supporter le courant thermique est


donnée par la relation suivante :

𝐼𝑐ℎ𝑜𝑐 . √𝑡
𝑆= (3.39)
𝐽𝑐𝑐
Avec :
➢ S : section en mm² ;
➢ Ichoc : courant de choc au primaire du transfo en A ;
➢ Jcc : densité de court-circuit ;
➢ t : temps de coupure en seconde.

Ichoc = 57,29 kA, Jcc = 89, t = 0,05 sec

57,29 ×1000 ×√0,05


𝑆=
89
41

𝑆 = 𝟏𝟒𝟑, 𝟗𝟑 𝒎𝒎² Et la valeur normalisée est de 150 mm²

Modélisation et calcul de load flow

Pint = 4306kW = 4,306MW


L = 3km
a. Détermination de courant de base
𝑆𝐵 = 𝑈𝐵 × 𝐼𝐵 × √3 (3.40)

UB : tension de base qui correspond à la tension de transformateur de la


sous-station ou tension de transit du feeder (câble MT)
Tirons IB
𝑆𝐵
IB =
𝑈𝐵 x√3
Or notre SB est 10000 kVa = 10MVA
10000kVA
𝐼𝐵 =
6,6kV X 1,73
IB= 875,81A

b. Calcul de l’impédance de base

Pour déterminer ce paramètre, on procède comme suite :


(𝑈𝐵 )²
𝑍𝐵 = (3.41)
𝑆𝐵
6,6²
=
10000
𝑍𝐵 = 𝟎, 𝟎𝟎𝟒𝟑𝛀

c. Modélisation de la ligne en grandeur physique et réduite

c.1. Modélisation de la ligne en grandeur physique

Or les paramètres de la ligne pour la tension de 6,6kV sont :

Rd = 0, 26𝛀/km
Xd = 0, 11𝛀/km
Trouvons à cet effet, la résistance linéique :
RL = Rd x L
= 026 X 3
RL = 0,78𝛀
42

Calculons à cet effet la réactance linéique :


XL = Xd x L
= 0,11 x 3
XL = 0,33𝛀
c.2. Modélisation de la ligne en grandeur réduite

𝑅𝐿
𝑅𝐿 = (𝑝𝑢) (3.42)
𝑍𝐵
0,78
= : 100
0,0043
𝑅𝐿 = 𝟏, 𝟖𝟏𝟑𝟗 𝐩𝐮 (3.43)
𝑋𝐿
XL (pu) =
𝑍𝐵
0,33
= : 100
0,0043
XL (pu) = 0,76 pu
D’où la ligne sera modélisée comme suite :
1,81 Pu J 0,76 Pu

U2 U2

Figure 3.5 : Modélisation de la ligne de 6,6kV devant alimenter la commune de


Nganza en énergie électrique.

d. Modélisation de paramètre du transformateur de la sous-station.


Le réseau que l’on veut modéliser est configuré comme suite :

6,6/0,4 kV
L = 3 km
Tfo s/s Nganza
0, 4/6,6Kv
10MVA

Figure 3.6 : Configuration de système de distribution électrique de la


commune de Nganza.
43

➢ SB = 10MVA
➢ U1/U2 = 0,4/6,6kV
➢ Ucc = 8%
➢ Pfer = 0,16%
➢ Pcu = 0,9%
➢ Imr = 1,1%
➢ SBmax = 15MVA
➢ UBmax = 6,6 kV

Modélisation du transformateur
d.1 Calcul de la résistance de court-circuit
Rcc = Pcu 0,9%
Rcc = 0,9/100
Rcc = 0,009 pu
d.2 Calcul de la réactance en court-circuit.
Zcc = Ucc = 8% = 8/100 = 0,08pu
Zcc = 0,08
On sait que
Zcc = √𝑅𝑐𝑐 2 + 𝑋𝑐𝑐² et
Xcc = √𝑍𝑐𝑐 2 − 𝑅𝑐𝑐²
=√(0,08)² − (0,009²
Xcc = 0,077pu
Le calcul de paramètres de la résistance et de la réactance de court-circuit
désigne les éléments longitudinaux du transformateur de la sous-station.
e. Calcul des éléments transversaux
0,16
Gfer = Pfer = 0,16% = = 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟔𝐩𝐮
100
−1,1
Bmr = Imr = -1,1% = = −𝟎, 𝟎𝟏𝟏𝐩𝐮
100

f. Calcul de nouvelles bases du transformateur de la sous-station


UBa SBm
Zmt = Zm ( )²x
UBmax SBa
UBa 2 𝑆𝐵𝑚𝑎𝑥
Rcct = Rcc (
UBmax
) 𝑋 SBa
6,6 2 15
= 0,009( ) 𝑥
6,6 10
44

Rcct = 0,0135pu
𝑈𝐵𝑎 𝑆𝐵𝑎𝑚𝑎𝑥
Xcct = Xcc ( )²𝑥
UBamax SB
6,6 15
= 0,0779( )² x
6,6 10
Xcct = 0,116pu
Pour les éléments transversaux
𝑈𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑆𝐵
Gfert = Gfer ( )²𝑥
UB SBmax
𝑈𝐵𝑀𝐴𝑋 𝑆𝐵
Bmrt = Bmr ( )² x
𝑈𝐵 SBmax
6,6 10
Gfrt = 0, 0016 ( )² x
6,6 15
Gfrt = 0,001 pu
6,6 10
Bmrt = -0,011( )² 𝑥
6,6 15
Bmrt = -0,073pu
Donc le mode de notre transformateur sera :
0,0135 pu J0,0116 Pu
0,001 pu

-j0,073 pu

VG VR

Figure 3.7 : modèle de transfo de sous-station de Nganza.

Mettons les deux modèles ensemble :


0,0135 pu J0,0116 pu 1,81 pu J0,76 pu
A
-0,001 pu

VR
-j 0,073
pu

A’

Figure 3.8 : modèle d’ensemble de la ligne de Nganza.


45

Calculons la résistance équivalente et la réactance équivalente


Réq = Rcct + Rcc
= 0,0135 + 0,009
Réq = 0,0225 pu
Xéq = Xcct + Xcc
= 0,116 + 0,0779
Xéq = 0,1939 pu

On trouve à cet effet un modèle équivalent c’est-à-dire ligne et transfo.


D’où le modèle devient :
Nganza Ir 0,225 pu J0,019 pu

iAA’
-J0,073 pu
0,001 pu

VG VR

Figure 3.9 : Synthèse du transformateur de la sous-station et la ligne MT.

3.5.2. Calcul des paramètres du système (coté distribution)

Les données de calcul sont :


Pi = 4306, 4kW = 4,306MW
IB = 875,81A
Cos𝜑 = 0, 9
U = 11kV
On sait que :
Pr = √3 x Ur x Ir x Cos𝜑
(3.43)
Pr
𝐼𝑟 =
√3 x Ur x Cos𝜑
4306,4
=
1,73 x 11 x 0,9
𝐼𝑟 = 251,43A
𝐼𝑟
Ir (pu) = (3.44)
𝐼𝐵
𝟐𝟓𝟏,𝟒𝟑𝐀
=
𝟖𝟕𝟓,𝟖𝟏
Ir (pu) = 0,28pu
46

Prenons le cas d’un circuit résistif contenant un dipôle résistif dont le


courant et la tension sont en phase c’est-à-dire que le référentiel de l’angle
est 0.
Or le Cos0= 1
Soit 𝜃1 = 0°
𝜑𝑟 = 𝛳𝑉 − 𝛳𝑢 (3.45)
𝜃1 = 𝛳𝑉 − 𝜑𝑟 (3.46)
Or Cos𝜑=0, 9⟹ 𝜑𝑟 = 𝑎𝑟𝑐 cos (0,9)
𝜑𝑟 = 𝟐𝟓, 𝟖𝟒°

𝜃𝑟 = 0°−25,84° → 𝜃1= −25,84°


𝑖𝑟 = 0,28 𝑒−𝑗25,84°
Or on sait que :
𝑧2 = 𝑟2+ 𝑥2
𝑧 = √𝑟²+𝑥²
𝑧 = √(0,0225)²+(0,1939)²
𝑧 = √ 0,038
𝒛 = 𝟎, 19Ω
𝑏
𝜑𝑧 = 𝑎𝑟ctg ( ) (3.47)
𝑎
0,1939
𝜑𝑧 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔( )
0,0225
𝜑𝑧 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 8,61
𝜑𝑧 =83,37°
Z = 0, 19 𝒆𝒋𝟖𝟑,𝟑𝟕°

𝛥VA1 = 𝑍 × 𝐼𝑟
(3.48)
𝛥VA1 = 0,19𝑒 𝑗83,37° x 0,28e-j25, 84°
ΔVA1 = 0,19[cos (83,37°)+𝑗𝑠𝑖𝑛 (83,37°)]+0,28[cos (-25,84°) −𝑗𝑠𝑖𝑛 (-25,84°)]
Δ𝑉𝐴1 = 0,19(0,11+𝑗0,99) +0,28(0,9-𝑗0,43)
ΔVA1 = 0,2729-j7, 042
│ΔVA1│= √(0,2729)𝟐 − (0,042)²
│ΔVA1│= 0,27pu
0,042
𝜑𝑣𝐴1 ≤ 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔( )
0,2729
𝜑𝑣𝐴1 = 8,69°
ΔVA1 = 0,27 ej8, 69°
Trouvons en effet VAA’
𝑈
Or Vr = (3.49)
√3
47

11000
Vr = = 6358, 38 V
1,73
𝑉𝑟
𝑉𝑟(𝑝𝑢) =
𝑈𝐵
𝟔𝟑𝟓𝟖,𝟑𝟖
𝑉𝑟 (𝑝𝑢) = = 0,57pu
𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎
𝑣𝐴1= Δ𝒗𝑨𝟏 +𝑉𝑟 (3.50)
=0,27 ej8, 69° +0,57ej0°
=0,27[cos(8,69) +𝑗𝑠𝑖𝑛(8,69)] +0,57
=0,27(0,98+𝑗0,15) +0,57
=0,26+𝑗0,0405+0,57
𝒗𝑨1 =0, 83+𝒋𝟎,0409

Calculons alors les modules de VAA’

⃒𝐯𝐀𝟏 ⃒=√(𝟎, 𝟖𝟑)2 + (𝟎, 𝟎𝟒𝟎𝟗)²


𝒗𝑨1= 𝟎, 𝟖𝟑 pu
Calculons son angle
𝟎,𝟎𝟒𝟎𝟗
𝜑𝑉𝐴1 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔
𝟎,𝟖𝟑

𝝋𝑽𝑨𝟏 = 2,81°
𝒗𝑨1= 𝟎, 𝟖𝟑 eJ2, 81°
𝑖𝐴1 = 𝑉𝐴1 x 𝑌𝐴1 (3.51)
𝑎−𝑏
𝑌𝐴1 = (3.52)
𝑍
0,0225−𝑗0,1939
𝑌𝐴1 =
0,19

𝑌𝐴1 = 0,118 – j1, 02 = √(𝟎, 𝟏𝟏𝟖 )2 + (𝟏, 𝟎𝟐)²


𝑌𝐴1 = 1,026pu
𝟏,𝟎𝟐
𝜑𝑌𝐴1 = arctg
𝟎,𝟏𝟏𝟖

𝜑𝑌𝐴1 = 83,39°
𝑌𝐴1 = 1,026𝒆𝒋𝟖𝟑,𝟑𝟗°
𝑖𝐴1= 0,83 eJ2, 81° x 1,026𝑒 𝑗83,39°
= 0,85ej86, 2°
48

iG = iA1 + iR (3.53)
iG = 0,85ej86, 2°+ 0, 28 𝑒−𝑗25, 84°
= 0, 85[𝑐𝑜𝑠 (86, 2°) +𝑗𝑠𝑖𝑛 (86, 2°)] + 0, 28[cos (-25, 84°) −𝑗𝑠𝑖𝑛 (-25, 84°)]
= 0, 0561+𝑗0, 84+0, 252-𝑗0, 1204
𝒊𝑮 = 0,3081+𝒋𝟎, 7196

⃒iG ⃒ = √(0,3081)2 + (0,7196)²


𝒊𝑮 = 0,782pu
0,7196
φ𝑮 = arctg ( )
0,3081

= arctg 2, 33
φ𝐺 = 66, 77°
𝒊𝑮 = 0,782ej66, 77°
𝑉𝐴1 = 𝑉𝐺 = 0,83 eJ2, 81°
𝑆𝐺 = 𝑉𝐺 × 𝑖𝐺 (3.54)
𝑆𝐺 = 0,83 eJ2,81° × 0,782ej66,77°
𝑺𝑮 = 0, 64𝐞𝐉𝟔𝟗,𝟓𝟖°
𝑆𝐺 = 0,64[cos(69,58°) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(69,58°)]
= 0, 64(0, 34+j0, 93)
𝑺𝑮 = 𝟎, 𝟐𝟏𝟕𝟔 + 𝒋𝟎, 𝟓𝟗
Pr = 0,2176 (La partie réelle représente la puissance active)
Qr = 0,59 (La partie imaginaire représente la puissance réactive)
P = 𝑆 𝐵 × Pr (3.55)
𝑄 = 𝑆𝐵×𝑄𝑟 (3.56)
𝑃 = 15×0,2176 = 3,264 𝑀𝑊
𝑄 = 15 × 0,59 = 8,85 𝑀𝑉𝐴𝑅
𝛳𝐺 = 𝛳𝑉𝐺 − 𝛳𝑖𝐺 (3.57)
= 2,81°- 66,77°
49

𝜭𝑮 = -63,96° 𝑉𝐺

2,81°
𝑉𝑅
-63,96°

𝐼𝐺

Figure3.10 : Diagramme de la simulation analytique (Angle de déphasage entre


courant et la tension).

En étudiant cette figure trouvée par la simulation analytique, nous


pouvons conclure ce qui suit :
L’angle de déphasage entre le courant et la tension, étant donné que
l’angle de déphasage entre les deux paramètres (le facteur de puissance)
sur ce tronçon est𝑐𝑜𝑠𝜃𝐴1 , or notre 𝜑𝑌𝐴1 = 83,39°.
Ainsi 𝑐𝑜𝑠𝜃𝐴1 = cos (83,39°.) = 0,11
𝑐𝑜𝑠𝜃𝐴1 = 0,11
Ceci veut dire qu’en terme de pertes la tension est stable ce qui signifie
que les pertes sont sensiblement réduites
• La puissance active (P) qui au départ était de 4,306MW pourra
atteindre 3,264 𝑀𝑊 si on ajoutait les nombres des cabines
déterminer dans les réseaux desservant la commune de Nganza en
énergie électrique.
• La puissance réactive (Q) sur la ligne est de 8,85 𝑀𝑉𝐴𝑅 ce qui
pourra influencer les chutes de tension d’où pour les cabines a
implantée le niveau de tension peut être élevé afin de réduire de
façon sensible la chute de tension en ligne
50

• Plus la tension au secondaire du transformateur est élevée plus le


courant du nœud baisse (plus le courant du nœud devient faible)
• L’angle de déphasage est petit soit 0,083° ce qui occasionne une
mauvaise plage de tension qui justifie que nous pouvons monter
notre de niveau de tension.

Tableau 3.1 : évaluation économique du projet.


N° Désignation Unité Quantité P.U ($) P.T($)
01 Module solaire P.V 450 Wc Pièce 21350 240 5124000
02 Batterie solaire P.V 3080 Ah Kit 12P 35496 13200 39045600
03 Onduleur 2 MW Kit 4 500000 2000000
04 Accessoires complémentaires (lit - - - 250000
de panneaux, souliers de câbles)
05 Cabine 20/0,4 kVA de 630 kVA Kit 15 28500 427500
complet
Câbles électriques (toutes les Rlx 7 1350 9450
06 sections confondues)

Sous total₁ : 46179050 $


Imprévus (5% du sous total₁) : 2308952,5 $
Cout d’exploitation et ingénieur conseil (15% sous total₁) : 6926857,5$
Cout de protection d’environnement (1% sous total₁) : 461790,5$
Sous total₂ : 9697600,5$

TOTAL GENERAL (ST1 + ST₂) : 55876650,5$

Passons à la présentation de données de calcul


➢ Cout d’investissement : 55876650,5$
➢ Taux d’intérêt : 10%
➢ Durée de remboursement : 5 ans
51

Tableau 3.2 : Rentabilité du projet

Année C.I($) C.A($) I.P($) A.P($) SOLDE($)


Cout = CI/5 = 10%CI = IP+CA = CI-AP
Formules d’investissement
1 55876650,5 11175330,1 5587665,05 16762995,2 39113655,4
2 39113655,4 11175330,1 3911365,54 15086695,6 24026959,7
3 24026959,7 11175330,1 2402695,97 13578026,1 10448933,6
4 10448933,6 11175330,1 1044893,36 12220223,5 -1771289,82
5 11175330,1 0 0 0
57647940,3

3.5. Détermination de l’énergie

La détermination de l’énergie va nous permettre de calculer le cout de la


facturation du réseau de distribution MT/BT que les abonnés doivent
payer, pour cela nous allons faire recours à l’expression ci-après :

𝑃 = 𝛼(1,1𝐸) + 𝛽√1,1𝐸 (3.58)

Les constantes 𝛼 𝑒𝑡 𝐵 dépendent des zones (urbaine ou rurale) étant


donné que la ville de Kananga fait partie des zones urbaines, 𝛼 𝑒𝑡 𝐵
présentent des données suivantes :
𝛼 = 0,153 × 10−3
𝛽 = 4 × 10−3
A savoir 𝑃 = 4.306 𝑀𝑊

a) Calculons la valeur de l’énergie

4.306 = 0.153 × 10−3 (1.1𝐸 + 4 × 10−3 √1.1𝐸


Multiplions les deux membres par 103 et divisions les par 4
[(4,306 = 0,153 × 10−3 (1.1𝐸) + 4 × 10−3 √1.1𝐸 ) × 103 ] ÷ 4
1076,5 = 0,042075𝐸 + √1.1𝐸
Tirons √1.1𝐸 et élevons les deux membres au carré pour faire
disparaitre le signe radical
(1076,5 − 0,042075𝐸)² = 1.1𝐸
Déterminons les produits remarquables
(1158852,25 − 2 × 45,2937375𝐸 + 0,001771𝐸 2 ) = 1,1𝐸
1158852,25 − 90,587475𝐸 + 0,001771𝐸 2 − 1,1𝐸 = 0
1158852,25 − 91,687475𝐸 + 0,001771𝐸² = 0
52

On obtient en effet l’équation du second degré, ordonnons cette


équation
0,001771𝐸 2 − 91,687475𝐸 + 1158852,25 = 0
Trouvons la valeur de ∆
∆= 𝑏 2 − 4 𝑎 𝑐 (3.59)
(−91,687475)2 − 4(0,001771)1158852,25
8406,594 − 8209,31
∆= 𝟏𝟗𝟕, 𝟐𝟖𝟒

𝑇𝑟𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑎 √∆
√∆= √𝟏𝟗𝟕, 𝟐𝟖𝟒
√∆= ±𝟏𝟒, 𝟎𝟒𝟔
Déterminons l’énergie
−𝑏±√∆
𝐸= (3.60)
2𝑎

91,687475 + 14,046
𝐸=
2 × 0,001771
105,733475
𝐸 =
0,003542
𝐸 = 29851,348
𝐸 = 29851,348 × 103
𝑬 = 𝟐𝟗𝟖𝟓𝟏𝟑𝟒𝟖𝒌𝑾𝒉

Déterminons le cout de kilowattheure à la vente

𝐶𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑘𝑊ℎ = 𝐾. 𝐶 𝑘𝑊ℎ /𝑚𝑜𝑖𝑠 (3.61)


Avec : K coefficient de prix de vente qui varie entre 1,25 à 2
𝐶𝑘𝑊ℎ : Cout de vente en kilowattheure par mois (0,150$)
𝐶𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑘𝑊ℎ = 1,5 × 0,150$ = 0,225$/ 𝑘𝑊ℎ
𝑅𝑒𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑠𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝐸 × 𝐶𝑉𝑘𝑊ℎ (3.62)
𝑅𝑒𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑠𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 = 29851348 × 0,225
𝑹𝒆𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒎𝒆𝒏𝒔𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 = 𝟔𝟕𝟏𝟔𝟓𝟓𝟑, 𝟑$

NB : Nous avons remarqué que nous sommes devant une recette qui est
mensuelle, or nous une durée de remboursement de 5ans.
Donc notre recette après cette durée sera égale : recette mensuelle x 12
mois x 5ans.
Ainsi notre recette devient :
Recette après 5ans = 6716553,3 × 5 × 12 (3.63)
= 402993198$
53

𝐵𝑒𝑛𝑒𝑓𝑖𝑐𝑒 = 𝑅𝑚𝑒𝑛𝑠 − 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 (3.64)


𝑂𝑟 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 = 𝑐𝑜𝑢𝑡 𝑑 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝑇𝑉𝐴 (3.65)
TVA=16% de recette
402993198 × 16
𝑇𝑉𝐴 =
100
𝑻𝑽𝑨 = 𝟔𝟒𝟒𝟕𝟖𝟗𝟏𝟏, 𝟔𝟖$
𝑪𝒐𝒖𝒕 𝒅′ 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝟔𝟗𝟐𝟔𝟖𝟓𝟕, 𝟓$
𝐷é𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 = 6926857,5 + 64478911,68
𝑫é𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆 = 𝟕𝟏𝟒𝟎𝟓𝟕𝟔𝟗, 𝟏𝟖$
𝐵𝑒𝑛𝑒𝑓𝑖𝑐𝑒 = 64478911,68 − 71405769,18
𝐵𝑒𝑛𝑒𝑓𝑖𝑐𝑒 = 402993198 − 1284952,728$
𝑩𝒆𝒏𝒆𝒇𝒊𝒄𝒆 = 1284952,728$

3.5.1 Interprétation des résultats


Avec le niveau de l’évaluation financière que nous venons de boucler ci-
dessus, nous trouvons que notre projet est rentable car le bénéfice a une
valeur positive (1284952,728$).
Ainsi donc nous en comprenant le tableau 3.4, nous pouvons déclarer que
notre projet devient rentable (commence à nous produire de l’intérêt) à
partir de la quatrième année.

3.6. Conclusion Partielle

Dans ce chapitre nous avons dimensionné la centrale solaire


photovoltaïque, nous avons déterminé les équipements à utiliser dans
notre système c’est-à-dire panneau, régulateur, batterie et onduleur …
Et ensuite nous sommes passés par la simulation de nos résultats par un
programme en visuel basic et en fin nous avons fait une évaluation
financière.
54

CONCLUSION GENERALE

Nous voici enfin au terme de notre mémoire intitulé : ETUDE DE


L’ELECTRIFICATION A PARTIR DES GENERATEURS SOLAIRES
PHOTOVOLTAÏQUE DE LA COMMUNE DE NGANZA, VILLE DE
KANANGA PROVINCE DU KASAÏ CENTRAL. Notre question scientifique
à résoudre dans le présent travail est celle de l’électrification de la
commune de nganza par les générateurs solaires photovoltaïque.

Face aux différents soucis majeurs cités ci-haut dans notre introduction,
nous avons eu le courage de chercher une solution pour électrifier cette
partie de pays longtemps laissé aux oubliettes, car les groupes
électrogènes de la SNEL qui alimentaient cette commune ont été à l’arrêt
depuis plusieurs années.
La procédure pour nous était d’estimer la puissance installée de la
commune. Cette puissance installée nous a permis de passer aux
différents calculs de la puissance de commune, qui nous a donné une
puissance totale de 4,306MW, associée au temps nous avons dégagé
l’énergie électrique.

Après différents calculs, pour la partie centrale solaire photovoltaïque, les


résultats sont les suivants :
❖ 21350 modules solaires photovoltaïques de 450Wc
❖ 35496 batteries tubulaires secura solar de 3080 Ah/2V
❖ 4 Onduleurs centraux ABB de 2MW
❖ Le cout global estimatif du projet s’élève à 55.876.650,5$
En connexe, nous avons créé un outil informatique en visuel basic, que
nous avons utilisé pour stocker les informations relatives à nos
équipements, et les visualiser à travers l’interface d’utilisation. Nous
pensons qu’avec cette étude, les objectifs assignés et poursuivis sont
atteints.

Etant un travail humain, nous restons ouverts à toutes les remarques,


suggestions et critiques, en vue d’améliorer.
55

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

[1]. ARROIGONI, A. (s.d.), installation photovoltaïque autonome, les clés


de la conception et du dimensionnement.
[2]. FOGLELMAN, les systèmes photovoltaïques pour le pays en
développement, France, 1979
[3]. FOGELMAN Cellule solaire paris, 1998
[4]. MOINE, L’électrification solaire, paris, 1998
[5]. PIRRIER, Energie solaire état actuel des applications techniques et
scientifique française, Paris 1979
[6]. RICHARD.A, Système photovoltaïque, Toulouse, 1998
[7]. GREGOIRE (C) et TRECHT, Réseaux Electriques, Mous-Belgique,
éd. Dunod, 1987
[8]. HANKINS (M), Installations solaires Photovoltaïque, éd. Dunod, 2010
[9]. LABOUR (A) et ville 2 (M), Energie solaire photovoltaïque, paris, 2ème
éd. Dunod, 2010

II. NOTES DE COURS

[10]. NDAYE NKANAKA Bernard, Cours de production, transport et


distribution de l’énergie électrique, Kinshasa : ISTA/KIN, 2020
[11]. NYEMBO, D.J. (s.d), Cours d’application d’énergie électrique
.Kinshasa: ISTA/KIN.
[12]. YABA MOKE Liévin, Réseaux électriques, édition 2021 note de
cours inédit, G2 électricité ISTA / Kinshasa, année 2015-2016.

III. Webographie
− www. Google. Com
− www. Wikipédia. Com.
− www. Edf.fr.
56

TABLE DES MATIERES


ÉPIGRAPHE............................................................................................ i
DÉDICACE ............................................................................................. ii
REMERCIEMENTS ............................................................................... iii
INTRODUCTION GENERALE................................................................ 1
01. Problématique ............................................................................ 1
02. Hypothèse .................................................................................. 1
03. Limite du cadre de l’étude......................................................... 1
04. Méthodologie ............................................................................. 2
05. Objectif ....................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : CONCEPT DES CENTRALES SOLAIRES
PHOTOVOLTAÏQUES ............................................................................ 3
1.1. Introduction partielle...................................................................3
1.2. Considération générale du système PV ....................................3
1.2.1. Les composants d'une centrale solaire PV ......................... 3
1.2.2. Module Solaire .......................................................................5
1.3. Coffret d'une centrale solaire photovoltaïque........................... 8
I.3.1. Régulateur de tension et leurs types principaux ................. 8
1.4. Système de stockage et leurs types ........................................ 10
1.5. Système de conversion d'énergie ............................................ 13
1.6. Conclusion partielle ..................................................................... 14
CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET ÉVALUATION DU BILAN
ÉNERGÉTIQUE DE LA COMMUNE DE NGANZA .............................. 15
2.1. Introduction partielle................................................................. 15
2.2. Présentation de du site d'investigation ................................... 15
2.2.1. Historique du nom ............................................................... 15
2.2.2. Situation géographique (localisation) ................................ 15
2.2.3. Activités socio-culturelles et économiques ...................... 16
2.3. Evaluation du bilan énergétique .............................................. 17
57

2.3.1. Calcul de nombre d’habitants par secteur (classe) ......... 17


2.3.2. Répartitions de nombre d’abonnés par secteur .............. 18
2.3.3. Estimation de la puissance du secteur tertiaire .............. 19
2.4. Conclusion partielle ................................................................ 22
CHAPITRE 3 : ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE LA CENTRALE
SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE ........................................................... 23
3.1. Introduction partielle................................................................. 23
3.2. Présentation des paramètres de calcul ................................... 23
3.3. Calcul des paramètres de la centrale ...................................... 23
3.3.1. Mise au point du programme en V.B pour le
dimensionnement de la centrale solaire photovoltaïque ........... 30
3.3.2. Introduction ......................................................................... 30
3.3.3. Cinq étapes de la création du programme en Visuel Basic
:....................................................................................................... 30
3.4. Calcul de paramètres du réseau de distribution MT/BT ......... 31
3.4.1 Détermination de la puissance du transformateur ............ 31
3.5.2. Calcul des paramètres du système (coté distribution) ..... 45
3.5. Détermination de l’énergie ....................................................... 51
3.5.1 Interprétation des résultats ................................................. 53
3.6. Conclusion Partielle .................................................................. 53
TABLE DES MATIERES ...................................................................... 56

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