Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ne nous était possible à commencer des plus petits aux plus grands de nos tâches, mais aussi
mémoire.
Tout cela n’ayant pas été achevé sans l’étroite collaboration des différentes personnes
administratifs.
- Notre famille qui était toujours à nos chevets au long de nos études.
- Nos amis, et tous ceux qui ont participé pour l’élaboration ce présent livre
A toutes ces personnes, nous leur présentons toute notre gratitude, ainsi que nos profonds
remerciements. Nous leur souhaitons santé, bonheur, et réussite que notre Bon Dieu vous
bénisse.
SOMMAIRE
Avant-propos
Remerciement
Sommaire
Introduction
Chapitre5. Les systèmes de réseau (les réseaux informatiques, les réseaux téléphoniques
électrogène)
Conclusion
Bibliographie – Webographie
C’est un projet intéressant surtout au niveau pédagogique, car l’étude est presque complète.
On y trouve toutes les étapes pour aménager un bâtiment, c’est-à-dire concernant l’électricité
de bâtiments. Cet ouvrage offre également une opportunité pour mettre en pratique les
connaissances acquises pendant les études théoriques et de s’initier dans le monde
professionnel.
En fait, cela demande surtout l’avis favorable des techniciens spécialisés dans ce domaine,
pour que le projet soit dans les normes exigées par l’environnement, le climat, la société, la
santé, la sécurité, et la sureté des bâtiments.
Ainsi, pour une meilleure compréhension, nous vous invitons d’accéder dans les pages
suivantes.
1
PARTIE I.
2
3
2. Montage dit : Va et Vient
Les interrupteurs va et vient sont utilisés pour commander un ou plusieurs points d'utilisation
de deux endroits différents (ex: couloir, escalier...)
Un interrupteur va et vient dispose de 3 bornes pour effectuer les branchements (contre 2 pour
un interrupteur)
A chaque action sur un des interrupteurs va et vient, le mécanisme de celui-ci établi un
basculement de son contact inversant l'état initial du circuit : ouvert ou fermé.
Le cheminement de la phase par l'intermédiaire des navettes permet d'alimenter ou pas le ou
les point(s) d'utilisation(s)
Son circuit est réalisé en section 1,5mm² minimum, protégé à son origine par protection
différentielle et par fusible 10A* ou disjoncteur 16A* (*Maximum)
- 1 borne reçoit la phase d'alimentation ou le retour vers le point d'utilisation
- 2 bornes relient les interrupteurs va et vient entre eux (par l'intermédiaire de fils
appelés navettes)
4
Schéma électrique d'un allumage en va et vient
5
3. Montage dit : Minuterie
Une minuterie permet de mettre sous tension un ou plusieurs circuits d’éclairage avec une
extinction automatique au bout d’un certain temps qui est paramétrable, cela d’un ou plusieurs
endroits.
La minuterie est très économique lorsqu’il s’agit d’installer plus de trois points de commande
et d’éclairage, elle permet en plus d’économiser l’électricité en raison de l’extinction
automatique.
Constitution d’une minuterie et principe de fonctionnement.
Autrefois les minuteries étaient dans des boîtiers métalliques, elles fonctionnaient avec un
électroaimant et un balancier.
Les minuteries sont de nos jours dans un boîtier modulaire en plastique pour être fixées sur les
rails des tableaux électriques, certaines sont bipolaires, le conducteur neutre et phase sont
coupés. Le système de réglage du temps est assuré par un circuit électronique.
Dans le boîtier de la minuterie on trouve une bobine, lorsqu’elle est alimentée via les boutons
poussoir, elle crée un champ magnétique. Ce champ magnétique attire les contacts de mise
sous tension du circuit d’éclairage. Certaine n’ont pas de d’électroaimant mais composant
électronique du type transistor ou thyristor qui assure la mise sous tension du circuit. Le
circuit d’éclairage reste donc sous tension en fonction du temps paramétré. Sur le boiter de la
minuterie on trouve généralement un petit commutateur qui permet de laisser le circuit sous
tension en permanence, et un potentiomètre pour le réglage du temps.
6
Schéma de raccordement d’une minuterie unipolaire, en fonction des constructeurs les
branchements sont différents.
7
4. Montage dit : Télérupteur
Etablir et interrompre un circuit principale de plusieurs endroits à l’aide d’un appareil
électrique : télérupteur, commandé par un bouton poussoir.
Le télérupteur : autorise la commande d'un circuit d'éclairage à partir d'un ou plusieurs
boutons poussoirs.
Le télérupteur est très pratique et économique lorsqu'il s'agit d'installer plus de trois points
pour la commande de l'éclairage ou lorsque la distance est trop importante entre deux points
de commande. Exemples : long couloir, cage d'escalier, grande pièce... Le télérupteur
remplace avantageusement le montage dit cage d'escalier qui utilise quatre conducteurs pour
un permutateur.
Par contre pour seulement deux points de commande séparée par une petite distance, nous
vous conseillons d'installer un télérupteur.
Sur notre animation il y une lampe et trois boutons poussoirs, ceci est un exemple. Vous
pouvez installer plus de lampes ou plus de boutons poussoirs en fonction de vos besoins.
Attention, il est déconseillé de mettre plus de dix boutons-poussoir avec voyant, car cela
entraîne un passage permanent de courant trop important dans la bobine du télérupteur
Pour la réalisation du câblage électrique, il faut penser en premier à la sécurité. Tous les
raccordements doivent être réalisés hors tension, le disjoncteur général coupé !
Fonctionnement : chaque impulsion sur l'un des boutons poussoirs agit sur la bobine du
télérupteur et provoque un changement d'état des contacts et provoque la mise sous
tension du circuit d'éclairage...
1. Mise hors tension de l'installation existante et contrôle de l'absence de tension (par sécurité
il faut couper le disjoncteur général).
2. Tracé des axes des conduits et de l'appareillage.
3. Pose de l'appareillage (saillie) ou scellement des boîtes d'encastrement.
4. Réaliser la pose des conduits (tube ou moulure) ou des saignées pour l'encastrement. Lors
des divers percements assurez-vous de l'absence d'une conduite d'eau, gaz ou électricité.
5. Scellement des gaines.
6. Passage des conducteurs ou des câbles, pour le passage des conducteurs dans les gaines il
existe des produits pour améliorer le glissement. Un de ces lubrifiants s'appelle le yellow et
est disponible en grandes surfaces de bricolage.
Pour les câbles, il faut dénuder la gaine de protection des conducteurs avant de le passer dans
le conduit. Il n'est pas aisé de passer le couteau dans le boîtier pour ôter cette gaine !
De plus lors des raccordements les conducteurs sont prêts à être raccordés. Laissez dépasser
8
les conducteurs dans le boîtier de 15 cm environ. Le choix des couleurs des conducteurs est
prédéfini, vous devez utiliser le codage existant. Le bleu est toujours le neutre, il est raccordé
à gauche sur les divers appareils. Le vert jaune c'est la terre, il est relié aux masses
métalliques des appareils électriques.
7. Branchement du télérupteur : Texte en cours de rédaction. A suivre...
8. Contrôles divers : vérifier la continuité des terres sur l'appareillage métallique. Pour cela,
vous pouvez utiliser une lampe témoin bricolée, l'idéal est de procéder avec multimètre en
position ohms- mètre.
9. Installation du télérupteur dans un tableau électrique :
Texte en cours de rédaction. A suivre...
Votre installation est récente et conforme à la norme en vigueur. Vous pouvez raccorder votre
départ sur un circuit existant, si toutefois le nombre de points lumineux ne dépasse pas celui
autorisé. Tous vos circuits sont saturés, alors il faut ajouter un disjoncteur 2x10A (Neutre +
Phase) et câbler comme les autres circuits.
10. Votre installation est ancienne, vous souhaitez la faire évoluer petit à petit. Installez un
interrupteur différentiel de 40A, 30mA (Neutre + Phase), et raccordez dessous un disjoncteur
2x10A (Neutre + Phase) pour votre télérupteur.
11. Votre installation est ancienne, vous ne souhaitez pas la refaire. Le télérupteur que vous
avez installé doit tout de même être raccordé dans les règles de l'art. Nous vous conseillons
d'installer un disjoncteur différentiel de 30mA, 10A (Neutre + Phase). Ce type de produit est
assez onéreux, mais nous ne pouvons vous conseiller de mal faire.
12. Dépannage sur un circuit de télérupteur :
Texte en cours de rédaction. A suivre...
Mise en place des caches de protection, mise sous tension et essais.
Manœuvrez les boutons poussoir, l'un puis l'autre, chacun à tour de rôle doit mettre sous
tension et hors tension. Si votre appareil d'éclairage ne s'éclaire pas ou reste éclairé en
permanence, une erreur de câblage est présente. Il faut vérifier les raccordements des boutons
poussoir.
Dans l'éventualité où votre disjoncteur saute, un court-circuit est présent. Ne remettez pas
sous tension, cherchez le problème. Là nous ne pouvons pas savoir comment vos
raccordements sont réalisés, reprenez le schéma et vérifiez point par point.
(…)
9
Fournitures pour l'installation d'un télérupteur
10
Schéma architecturale d’un télérupteur unipolaire
11
Chapitre2. Les conduits et la section des
câbles conducteurs
1. Les conduits
Les conduits assurent le passage des conducteurs isolés dans les installations et aussi
permettent une protection continue des conducteurs.
ICD6 ICO5
Désignation
Ø INT Ø EXT Ø INT Ø EXT
Référence
9 11,2 15,2 9,3 13,5
11 14,1 18,6 11,8 16,5
13 15,6 20,4 14 18,7
ICD6 E ou APE
Section °° °°° °°°° °°°°°
1,5² 9 9 9 9
2,5² 9 9 9 11
4² 9 11 11 13
6² 11 11 16 16
REMARQUE : actuellement les conduits ICO5APE est remplacés par ICTA : isolant
cintrable transversalement élastique et annelé mais il est prononcé avec le diamètre (16- 20-
26- 32-…)
Ci-dessous l’abaque des conduits
13
14
2. La section des câbles conducteurs
PERTE PAR EFFET JOULE
Problème
Les câbles électriques sont généralement en cuivre, un métal considéré comme un excellent
conducteur. Ce constat est a priori vrai sur les courtes distances, mais dès que la longueur
devient importante, la perte par effet Joule (échauffement) n’est pas négligeable surtout pour
de fortes intensités.
Un peu de physique :
Une des caractéristiques électriques d’un métal est sa résistivité exprimée en ohm-mètre
(O.m). Les meilleurs conducteurs électriques sont l'argent, le cuivre, l'or et l'aluminium, par
contre l'air est un bon isolant, sa résistivité est d'environ 3.109 O.m.
La résistance R d'un conducteur (aptitude à s'opposer à la conduction) est donnée par la
formule R = ρL / s où ρreprésente la résistivité, L la longueur et s la section.
Donc, lorsque la longueur augmente, la résistance augmente et pour une intensité I donnée, la
perte par échauffement (P = R I²) augmente et si la chaleur dégagée est trop importante, le fil
peut fondre.
Solution
La solution est d'augmenter la section éléments résistivité
ATTENTION : Les pertes par effet Joule proviennent d'une résistance trop grande d'un
conducteur qui peut être due à une longueur trop importante (cas décrit ci-dessus) mais aussi à
un mauvais contact au niveau d'une borne de raccordement. Autrefois les épissures étaient
responsables de nombreux incendies.
L'échauffement peut être minimisé en diminuant l'intensité du courant par l'augmentation de
la tension de service, c'est une des raisons qui ont poussé au passage de 110 V à 220 V.
En très basse tension, les fortes puissances consommées se traduisent par des courants très
importants d'où la nécessité d'avoir des sections importantes comme dans le domaine
automobile ou le modélisme ferroviaire.
15
À l'inverse, la soudure à l'arc exploite ce phénomène d'échauffement local (modèle
professionnel : 48 volts à vide, plage de réglage 60 à 250 ampères).
NORMES DOMESTIQUES
Pour éviter le problème d’échauffement des conducteurs et de surcharge, des normes de
sécurité ont été mises en place.
Extrait de la norme NF C15-100 sur la section des conducteurs, calibres des protections.
17
Les pays utilisant le système métrique désignent les câbles électriques par leur section
exprimée en millimètres carrés (mm²). La norme IEC 60228 définit les tailles standards des
conducteurs dans les câbles électriques.
États-Unis
Les américains utilisent le système AWG, signifiant American Wire Gauge (gabarit, calibre
de fils).
Ce système, appelé aussi parfois Brown and Sharpe Wire Gauge du nom de ses inventeurs, a
été adopté en 1857. Il est aujourd’hui défini au sein de la norme ASTM B 258-02.
Un câble xxx AWG signifie que xxx est une valeur liée à l’inverse du diamètre. Plus la valeur
est grande, plus le diamètre du fil est petit.
Explication :
Brown disposait de 2 fils de diamètres différents, l’un de 0,005 inch (5 mils ou 0,127 mm) et
l’autre de 0,46 inch (11,7 mm), pour créer une gamme de 40 valeurs soit 39 intervalles. Il
nomme 0000 AWG, le fil de 0,46” et 36 AWG, le fil de 0,005” ; les valeurs intermédiaires
sont nommées 000, 00, 0, 1, 2 ... 35 AWG. (0000 AWG peut aussi s’écrire 4/0 AWG).
Il créa une progression géométrique de pas n telle que :
Dans le tableau ci-dessous, sont récapitulées les diamètres d des câbles en millimètres en
fonction de l’AWG et les sections correspondantes S selon la formule S = pi.d²/4 ;
pi=3,14159.
18
Conversion :
Le passage du système AWG à la valeur métrique est défini par la formule ci-dessous où d et
AWG sont les diamètres correspondants.
Pour les fortes sections, prendre AWG = 3 pour 4/0 AWG, AWG = 2 pour 3/0 AWG,
AWG = 1 pour 2/0 AWG et AWG = 0 pour 1/0 AWG.
19
- c : nature de l’âme
U : rigide en cuivre
K : souple en cuivre
R : multibrin rigide en cuivre
20
3. Choix des câbles et des conduits en fonction des influences externes
L'UTE (Union Technique de l'Électricité) a établi un guide pratique (UTEC 15 103) qui
permet de sélectionner pour chaque local, ou emplacement, les types de câbles ou de conduits
qui conviennent et qui satisfont à toutes les règles de sécurité de la norme NF C 15-1DO.
Les tableaux ci-après donnent aussi les indices de protection de l'appareillage installé dans les
locaux, la signification des « IP» et des « IK » est donnée dans le tableau (page88),
Les trois tableaux qui suivent traitent de locaux spécifiques pour lesquels les conditions
d'influences externes peuvent être déterminées pour l'ensemble du local.
Caractéristiques indiquées dans les tableaux
21
En ce qui concerne les canalisations préfabriquées, on doit se référer aux indications du
constructeur,
Remarques importantes
1) Les indications portées dans ces tableaux sont données à titre documentaire, le guide
pratique UTE C 15-103 précise beaucoup d'autres données telles que:
- classes de protection de l'appareillage :
- tension limite conventionnelle Ul :
- la classe de protection contre la corrosion IAF) ;
- l'existence de risques d'incendie BE2 :
- l'existence de risques d'explosion BE3,
- les références aux règles de la norme NF·C 15-100 lorsque celle-ci prévoit des prescriptions
particulières pour l'emplacement considéré,
2) Les indications des tableaux sont exigées seulement aux emplacements où les conditions
correspondantes existent.
Dans tous les cas, seule la norme fait office de loi, le guide, les tableaux ne sont que des
données destinées à faciliter les choix des matériels et des canalisations.
22
23
24
25
Chapitre3. Les éclairages
1. Generalites
ÉCLAIRAGE
L'éclairage est l'ensemble des moyens qui permettent à l'homme de doter son
environnement des conditions de luminosité qu'il estime nécessaires à son activité ou son
agrément.
LUMINAIRE
Selon l'Association Française d’Éclairage « un luminaire est un appareil servant à
répartir, filtrer ou transformer la lumière d’une ou de plusieurs lampes et comprenant, à
l’exclusion des lampes elles-mêmes, toutes les pièces nécessaires pour fixer et protéger les
lampes et, éventuellement, les circuits auxiliaires ainsi que les dispositifs de connexion au
circuit d’alimentation.»
CONCEPTEUR LUMIERE
Le concepteur lumière souvent issu d'une formation hybride, à la fois artistique et
technique. Ils doivent maîtriser l'ensemble des facteurs qui régissent un projet de lumière
urbaine et architecturale: choix du mobilier, des appareils d'éclairage et des lampes, respect du
programme, des niveaux d'éclairement, calcul des coûts d'investissement, prise en
considération des contraintes techniques d'alimentation, de maintenance et de gestion. Ils
conçoivent le projet d'éclairage et le traduisent visuellement au maître d'œuvre associé et au
maître d'ouvrage.
2. Approche qualitative
OBJECTIFS
Le local Analyse
BESOINS
QUALITATIFS
CHOISIR : ?
- Type de lampes BESOINS
DESTINATION
- Type de luminaires
BESOINS
QUANTITATIFS
26
CALCULER :
CARACTERISTIQUES
- Nombre de luminaires
- Répartition en plan
3. Notions de photométrie
PHOTOMETRIE
La photométrie est l’étude des grandeurs relatives aux perceptions lumineuses
F
Eclairement : E en lux (1lx = 1 lm/m²)
S
27
Activité : GEOMETRIE (cotes en m) :
Largeur : b=
Hauteur local : H=
Plan utile : H’ =
Suspension : h’ =
Hauteur utile h=
Facteur d’uniformité :
Dans la zone de travail, le rapport entre l’éclairement minimum et l’éclairement
moyen ne doit pas être inférieur à 0,8.
Le facteur d’uniformité dépend :
Du rapport de l’espacement entre luminaires à la hauteur utile ;
De la répartition photométrique des luminaires ;
Des facteurs de réflexion des parois.
La pratique montre que, pour obtenir une uniformité satisfaisante, la limite supérieure
du rapport entre l’espace des luminaires et la hauteur utile doit être comprise entre 1 et 1,5
1≥ ou ≥ 1,5
28
pa ma ma ma pa
ma / 2 ma / 2
mb / 2
pb
mb
largeur b
mb
mb
mb / 2
pb
Longueur a
PEINTURES % MATERIAUX %
Blanc 75 Plâtre 85
Crème 70 Pierre de taille 50
Jaune 50 Ciment 40
Vert clair 45 Brique rouge 20
Gris à 25% de noir 35 Bois : -érable 40
Rouge 25 -Chêne 20
Vert foncé 20 -Acajou 10
6. Système d’éclairage :
29
7. INDICE DU LOCAL « i » :
Eclairage semi-direct i=
( )
L 1.5h
Eclairage mixte
Eclairage semi-indirect
L 1.5 (h+h’) i=
( ′ )( )
Eclairage indirect
30
VALEURS MOYENNES POUR DIFFERENTS TYPES DE LUMINAIRES
FACTEUR DE REFLEXION DU PLAFOND
SYSTEME INDICE ET DES MURS
D’ECLAIRAGE DU PLAFOND : 70% PLAFOND : 50%
TYPES LOCAL MURS MURS
D’APPAREILS i
50% 30% 10% 50% 30% 10%
0.6 0.49 0.42 0.39 0.46 0.42 0.39
ECLAIRAGE 0.8 0.48 0.51 0.48 0.54 0.51 0.48
DIRECT 1 0.64 0.56 0.53 0.59 0.55 0.53
Réflecteur 1.25 0.69 0.60 0.58 0.62 0.60 0.57
industriel 1.5 0.73 0.64 0.61 0.65 0.63 0.61
en aluminium 2 0.78 0.68 0.66 0.69 0.67 0.65
brianté 2.5 0.81 0.71 0.69 0.72 0.70 0.69
pour ballon 3 0.84 0.73 0.72 0.73 0.72 0.71
fluorescent 4 0.87 0.75 0.74 0.75 0.74 0.73
5 0.88 0.76 0.76 0.76 0.75 0.74
0.6 0.31 0.24 0.20 0.28 0.23 0.20
ECLAIRAGE 0.8 0.39 0.31 0.28 0.36 0.31 0.27
DIRECT 1 0.45 0.37 0.33 0.41 0.36 0.33
Réflecteur 1.25 0.51 0.42 0.38 0.46 0.41 0.36
industriel 1.5 0.56 0.46 0.43 0.50 0.45 0.42
FACTEUR en tôle laquée 2 0.62 0.52 0.49 0.55 0.51 0.48
D’UTILISATION à deux 2.5 0.67 0.56 0.53 0.58 0.55 0.53
µ tubes 3 0.70 0.59 0.56 0.61 0.58 0.56
(d’après EDF) fluorescents 4 0.74 0.63 0.61 0.64 0.62 0.60
(Facteur de
5 0.76 0.65 0.63 0.65 0.64 0.62
réflexion)
0.6 0.32 0.27 0.25 0.30 0.27 0.25
0.8 0.38 0.32 0.30 0.35 0.32 0.30
ECLAIRAGE 1 0.42 0.36 0.34 0.38 0.36 0.33
DIRECT 1.25 0.46 0.40 0.37 0.42 0.39 0.37
Luminaire 1.5 0.48 0.42 0.40 0.44 0.41 0.3 9
encastré 2 0.52 0.45 0.43 0.46 0.44 0.43
vasque pour 2.5 0.55 0.47 0.46 0.48 0.46 0.45
tubes 3 0.57 0.49 0.47 0.49 0.48 0.47
fluorescents 4 0.59 0.51 0.49 0.51 0.50 0.50
5 0.61 0.52 0.51 0.52 0.51 0.12
0.6 0.20 0.15 0.13 0.18 0.14 0.16
ECLAIRAGE 0.8 0.26 0.20 0.17 0.23 0.19 0.20
SEMI-DIRECT 1 0.30 0.24 0.21 0.26 0.22 0.23
Plafonnier
1.25 0.34 0.28 0.25 0.29 0.26 0.26
diffuseur
1.5 0.37 0.31 0.27 0.32 0.28 0.30
vasque
2 0.42 0.35 0.32 0.35 0.32 0.33
opalisée ou
2.5 0.45 0.38 0.35 0.38 0.35 0.35
prismatique
pour tubes 3 0.48 0.40 0.37 0.39 0.37 0.38
fluorescents 4 0.51 0.43 0.41 0.41 0.40 0.40
5 0.53 0.44 0.43 0.42 0.41 0.24
31
FACTEUR DE REFLEXION DU PLAFOND
SYSTEME INDICE ET DES MURS
D’ECLAIRAGE DU
PLAFOND : 70% PLAFOND : 50%
TYPES LOCAL
D’APPAREILS i MURS MURS
50% 30% 10% 50% 30% 10%
ECLAIRAGE 0.6 0.37 0.30 0.26 0.33 0.28 0.31
MIXTE 0.8 0.45 0.37 0.32 0.40 0.35 0.36
Diffuseur en 1 0.52 0.42 0.38 0.45 0.40 0.42
verre pour 1.25 0.58 0.48 0.44 0.50 0.46 0.46
lampe à 1.5 0.63 0.52 0.48 0.53 0.49 0.51
incandescence 2 0.69 0.58 0.54 0.59 0.55 0.56
avec base 2.5 0.74 0.62 0.59 0.62 0.58 0.58
ouverte ou 3 0.77 0.65 0.62 0.64 0.61 0.63
prismatique 4 0.82 0.69 0.66 0.67 0.65 0.63
5 0.85 0.72 0.69 0.70 0.67 0.65
0.6 0.21 0.16 0.13 0.19 0.15 0.13
ECLAIRAGE 0.8 0.28 0.22 0.19 0.24 0.20 0.18
DIRECT 1 0.33 0.27 0.23 0.29 0.24 0.22
ET INDIRECT 1.25 0.38 0.31 0.27 0.32 0.28 0.25
Luminaire 1.5 0.42 0.35 0.31 0.35 0.32 0.29
suspendu, 2 0.48 0.40 0.37 0.40 0.36 0.33
à deux tubes 2.5 0.53 0.44 0.41 0.43 0.39 0.37
fluorescents 3 0.56 0.47 0.44 0.45 0.42 0.39
4 0.60 0.51 0.48 0.47 0.45 0.43
5 0.63 0.53 0.51 0.49 0.47 0.45
8. éclairement E
Les niveaux d'éclairement (E) recommandés par l'Association Française d’Éclairage
sont les éclairements moyens à maintenir.
EXEMPLES D’ECLAIREMENTS MOYENS A MAINTENIR (EN Lux)
32
Conditionnement bouchées confiserie 425 Industries du verre
Conserveries, mise en boîte 425 Chaufferie 125
Laiteries 250 Composition 125
Cuisson 250 Soufflage ou moulage 250
Industries du tabac Décoration 425
Echantillonage 425 Gravure 425
Industries du bois Bureaux et locaux administratifs
Scieries 125 Bureaux de travaux généraux 425
Travail à l’établi 250 Dactylographie 425
Travail aux machines 425 Salles de dessin, tables 850
Finition, polissage, vernissage 425 Etablissements d’enseignement
Contrôle final 625 Salles de classe 300
Industries céramiques Tableaux 425
Fours 125 Amphithéâtres 325
Moulage, presses 250 Tables de démonstration 625
Vernissage 425 Laboratoires 625
Décoration 425 Salles de dessin d’art 425
Industries chimiques Bibliothèques, tables de lecture 425
Éclairage de circulation 175 Magasins
Broyeurs, malaxeurs 250 Boutiques 200
Calandrage, injection 425 Self-services 300
Fabrication des pneus 250 Grandes surfaces 500
Salles de contrôle 425 Loisirs, résidences, lieux de culte
Laboratoires 425 Salles de spectacles
Comparaisons de couleurs 850 Foyers 125
Industries du cuir Amphithéâtres 80
Vernissage 425 Salles de cinéma 40
Couture 850 Salles des fêtes 250
Comparaisons de couleurs 850 Habitations
Constructions électriques et électroniques Lecture 325
Montage 625 Travail d’écolier 325
Travail de pièces moyennes 425 Couture 625
Travail de petites pièces 625 Chambre à coucher, éclairage localisé 175
33
Travail très délicat ou très petites pièces 1500 Préparations culinaires 425
Fonderies Coin bricolage 425
Nettoyage 175 Hôtels
Modelage grossier 175 Réception, halls 250
Modelage fin 425 Salles à manger 250
Sablerie 250 Cuisines 425
Fabrication des noyaux 425 Chambres et annexes 250
Industries du livre Eglises
Typographie 425 Nef 80
Pupitre de composition 625 Chœur 125
Lithographie 850 Circulation
Reliure de livres 425 Couloirs, escaliers 80-250
Mécanique générale Espaces extérieurs
Machines-outils et établis, soudure 250 Entrées, cours, allées 25
Travail de pièces moyennes 425 Voies de circulation couvertes 40
Travail de petites pièces 625 Docks et quais 60
Travail très délicat ou très petites pièces 1500 Postes de pompage, stations services 250
Industries du papier
Calandrage 250
Stockage
Entrepôts 1 25
34
10. EXEMPLES
Données :
a = 8m
b = 10m
Hypothèses :
Type d’éclairage : mixte
Teinte du plafond : Blanc
Murs : Ciment peint en blanc
Type de lampe à utiliser : tubes fluorescents à très haut rendement de valeur
de rendement 115 lumens par watt (100W/11 500 lm). Ces lampes ont un bien
meilleur rendement que les sources à incandescence, bien qu'elles soient associées à
un appareillage complexe, variable suivant les gaz utilisés pour leur mise en œuvre
Calcul de l’indice du local:
i=
( )
∗
i= . ( )
= 2,06
Comme i= 2.06 (entre 2 et 2.5), la valeur de µ est entre 0.69 et 0.74. Après
interpolation, nous avons µ=0.696
∗ ∗ ∗ .
F= .
= 71 034.48 lm
35
On peut prendre 6 lampes car il n’est pas grave de négliger 0.17 lumens (si on
ajoute une lampe, il y a de surplus de calcul) et aussi pour l’économie.
n = 6 lampes
Exemple 2 : Avant projet d’éclairage d’un terrain de Basket-ball
Données :
a = 25m
b = 40m
Hypothèses :
i=
( )
∗
i= . ( )
= 1.26
Nous avons trouvé i= 1.26 (entre 1.25 et 1.5), la valeur de µ est alors entre 0.50 et
0.53. Après interpolation, nous avons µ=0.5012
∗ ∗ ∗ .
F= .
= 251 396.65 lm
n = 9 lampes
36
Chapitre4. Les systèmes de protection
1. Le paratonnerre
1.1. Formation de la foudre
Le phénomène atmosphérique de la foudre est dû à la décharge subite de l'énergie électrique
accumulée à l'intérieur des nuages orageux. En cas d'orage, le nuage se charge très rapidement
d'électricité. Il se comporte alors comme un condensateur géant avec le sol. Lorsque l'énergie
emmagasinée devient suffisante, les premiers éclairs apparaissent à l'intérieur du nuage (phase
de développement).
Dans la demi-heure suivante, les éclairs se forment entre le nuage et le sol. Ce sont les coups
de foudre. Ils s'accompagnent de pluies (phase de maturité) et de coups de tonnerre (dû à la
brutale dilatation de l'air surchauffé par l'arc électrique).
Progressivement, l'activité du nuage diminue tandis que le foudroiement s'intensifie au sol. Il
s'accompagne de fortes précipitations, de grêle et de rafales de vent violentes (phase
d'effondrement).
Chaque coup de foudre provoque une surtension qui peut perturber les réseaux de différentes
manières :
par impacts directs sur les lignes extérieures aériennes
par rayonnement électromagnétique
par remontée du potentiel de la terre.
37
Ces surtensions, en se superposant à la tension nominale du réseau, peuvent affecter les
équipements de différentes manières à plusieurs kilomètres du point de chute :
destruction ou fragilisation des composants électroniques
destructions des circuits imprimés
blocage ou perturbation de fonctionnement des appareils
vieillissement accéléré du matériel.
EXEMPLE
38
1.4. Les dispositifs de protection
Pour répondre aux différentes configurations d'installations à protéger (niveau de risque,
taille des bâtiments, type d'équipement à protéger, etc.), la protection foudre peut être réalisée
à l'aide d'équipements à installer à l'extérieur ou à l'intérieur des bâtiments.
a. Les protections extérieures
Elles sont utilisées pour éviter les incendies et les dégradations que pourrait occasionner un
impact direct de la foudre sur les bâtiments. Ces protections sont réalisées, selon les
situations, à l'aide d'un paratonnerre, d'un conducteur de toiture, d'un ceinturage, etc. Ces
dispositifs sont installés dans les parties supérieures des bâtiments de façon à capter
préférentiellement les coups de foudre. La surtension transitoire est écoulée à la terre grâce à
un ou plusieurs conducteurs prévus à cet effet.
39
Principalement constitués de parafoudres, ces équipements sont conçus pour limiter les
surtensions et écouler le courant de foudre.
1.5. Le fonctionnement
Les parafoudres se comportent comme une impédance variable : en fonctionnement normal,
leur impédance est très élevée, aucun courant ne circule au travers. Au-delà d'un certain seuil
de tension à leurs bornes, leur impédance chute très rapidement pour permettre d'évacuer la
surintensité vers la terre de l'installation. Lorsque la tension redevient normale, l'impédance
retrouve sa valeur nominale.
L'accumulation de chocs électriques provoque progressivement le vieillissement du
parafoudre jusqu'à ce que celui-ci devienne définitivement "passant". Il est alors nécessaire de
l'isoler du circuit. Cette fonction est assurée par le dispositif de déconnexion.
Le déconnecteur permet également d'isoler facilement le parafoudre, soit, lorsque celui-ci doit
être remplacé préventivement, soit lorsque celui-ci arrive en fin de vie.
40
Après avoir déterminé le type de parafoudre adapté à l’installation, choisir un dispositif de
déconnexion approprié. Le pouvoir de coupure de celui-ci doit être compatible avec l'intensité
de court-circuit au point d’installation.
41
Rp : rayon de protection dans un plan horizontal situé à une distance verticale h de la pointe
du paratonnerre.
h : hauteur de la pointe du paratonnerre au-dessus de(s) surface(s) à protéger.
D : 15 m pour niveau de protection I
30 m pour niveau de protection II
45 m pour niveau de protection III
60 m pour niveau de protection IV
∆ L = 106. ∆T (avances à l’amorçage)
Rp = h (2D-h) + nL (2D +nL) (pour h > 5m).
Pour h <5m, voir le tableau des rayons de protection.
42
L’angle de protection concernant la zone protégée par ces tiges dépend du niveau de
protection requis sur le bâtiment concerné et de la hauteur du dispositif de capture au-dessus
du volume à protéger.
.
c. Paratonnerre à cage maillée
Une installation de cage maillée comporte :
Des pointes captrices de 50 cm disposées sur les points vulnérables et sur la
périphérie tous les 15 mètres (peut être optionnel).
Un ceinturage périmétrique réalisé en conducteur cuivre étamé50 mm2 sur le
pourtour du bâtiment.
Des transversaux constituants un maillage dont la largeur dépend du niveau de
protection requis (voir tableau ci-dessous).
Des conducteurs de descente reliés chacun à une prise de terre.
(La distance moyenne entre deux descentes est définie dans le tableau ci-dessous).
Une prise de terre au pied de chaque descente.
Une interconnexion des prises de terre entre elles sur le circuit fond de fouille
lorsqu’il existe ou sur un ceinturage réalisé à une profondeur de 1 mètre (la section du
conducteur cuivré est 50 mm2 minimum).
43
d. Les fils tendus
Ce système est composé d’un ou plusieurs fils conducteurs tendus au-dessus des
installations à protéger.
La zone de protection se détermine par application du modèle électrogéométrique.
Les conducteurs doivent être reliés à la terre à chacune de leur extrémité.
L’installation de fils tendus nécessite une étude particulière tenant compte notamment de la
tenue mécanique, de la nature de l’installation, des distances d’isolement.
44
Le paratonnerre à cage maillée
Avantages Inconvénients
- Diminution des effets de rayonnement - Mise en œuvre lourde et coûteuse.
électromagnétique à l’intérieur de la structure
protégée. Répartition des courants entre
plusieurs descentes.
- Contribue à l’équipotent alité globale des - Souvent inesthétique de par la complexité de
masses et terres. sa structure.
45
2. La prise de terre
2.1. LE DANGER DU COURANT ELECTRIQUE
a. L’électrocution
On entend par électrocution le passage d’une décharge électrique violente dans le
corps humain.
b. L’électrisation
On appelle électrisation le passage du courant moins violent dans le corps humain.
c. La cause des fuites de courant
La fuite de courant est due au défaut d’isolement. Un ou des fils conducteurs sont
dénudés et se mettent en contact avec la carcasse de l’appareil électrique. Ce phénomène de
nudité peut être provoquée par :
- un rongeur (souris) ou un insecte (cafard) qui est une petite bestiole aimant user les fils
électriques
- le décorticage du câble des fils électriques à cause de la mauvaise qualité
En touchant cet appareil défectueux, l’individu est tout de suite électrisé voir
électrocuté.
A part cela, les installations électriques qui ne suivent pas les normes peuvent aussi
entraîner une électrocution par exemple un fils électrique encastré passant au milieu du mur et
se trouvant à une hauteur où une personne peut clouer pour accrocher un objet.
d. Les effets du courant sur le corps humain
La gravité des effets du courant dépend de quelques paramètres à savoir la durée du
contact avec le courant, l’intensité du courant, l’état de la peau (sèche, humide, mouillée), le
trajet du courant.
Voici les effets du passage du courant dans le corps humain en allant du moins grave
au plus mortelle :
- brûlures par contact à cause de l’échauffement du conducteur ;
- contraction musculaire involontaire entraînant soit une projection loin du conducteur ;
soit une impossibilité de lâcher le conducteur quand les muscles subissent une
contraction violente ;
- dysfonctionnement respiratoire et circulatoire.
46
e. Les effets du courant de fuite sur les appareils électriques
a. Définition
C’est un élément de l’installation électrique reliant les appareils électriques avec la
masse du sol par le biais du conducteur de protection de couleur vert-jaune.
47
Conducteur neutre
Conducteur de protection
Conducteur phase
Schéma d’un câble
Symbole de la prise de terre :
b. But
On installe ce système de protection dans le but de se protéger des défauts
d’isolement en acheminant lecourant de fuite vers le sol.
c. Rôles
Ce dispositif permet :
- D’éviter une électrocution accidentelle d’une personne
- De sécuriser les appareils électriques contre les décharges électriques
C’est un câble H07VK souple de 10mm² à 25mm² qui relie le TGBT à la barrette de
coupure.
Dénomination du câble :
H : harmonisé
07 : tension nominale de 450V/750V
V : enveloppe isolante en polychlorure de vinyle (PVC)
K : âme souple pour installation fixe
48
Un conducteur de terre
Cette première étape est basée sur la connaissance du sol où on doit installer la prise
de terre.
Voici quelques précautions sur le choix du lieu d’implantation de la prise de terre :
- Il faut bien savoir, qu’au environ de l’endroit, il n’existe pas d’autre prise de terre ou
paratonnerre pour qu’il n’y aura pas de la perturbation électrique ;
- Le sol ne doit pas être en permanence humide car cela donne naissance à la corrosion ;
- Eviter l’endroit près d’une ferme, d’un pissoir public parce que les urines augmentent
l’acidité du sol ;
- Les sols sableux et rocheux ont une résistance plus élevée alors il faut aussi l’éviter si
possible
- L’endroit doit rester accessible pour des éventuelles contrôles ou entretiens.
Avant toute installation, il faut évaluer les puissances des appareils électriques qui
peuvent être utilisés dans le bâtiment parce que non seulement la section des fils en dépend
mais aussi la résistance de la prise de terre. Pendant la réalisation de l’installation électrique, il
faut employer des câbles monophasés formés par un fils neutre, un fils phase et un fils de
protection ; et des prises de courant à 3 pôles (phase, neutre et terre).
Notons que tous ces fils électriques sont aussi branchés sur la source de courant
(TGBT). Sur une borne reliant tous les fils de protection, dans le TGBT, on branche le
conducteur principal de protection. Ce dernier est acheminé vers l’extérieur du bâtiment là où
49
on va réaliser la prise de terre et doit être branché sur la barrette de coupure. Puis, on installe
la barrette de coupure qui doit être placée à une hauteur de 50cm au dessus de terre naturelle.
Après, on réalise un ou des trous, selon le résultat d’une étude du sol, de section 50cm x 50cm
au minimum, d’une profondeur minimale de 50cm et un tranché de 20cm pour relier les trous
successifs. Par la suite, au milieu de chaque trou, on enfonce le piquet de 1,20m dans le sol en
gardant au minimum 15cm de la hauteur de ce piquet au dessus du sol. Les piquets sont
ensuite reliés entre eux à l’aide de conducteur de terre nu par cosse, en plus ce conducteur de
terre est aussi branché sur la barrette de coupure. Ces boulons (cosses) de serrage sont enduits
avec de graisse consistante qui joue le rôle d’un revêtement anticorrosion.
Il est à savoir que pendant cette phase d’installation, la source de courant doit être
coupée pour éviter tout éventuel accident.
50
Présentation possible de la prise de terre
Prise de terre alignée
Vue en plan de la prise de terre
50cm
50cm 20cm
2 à 3m
Vue en coupe
Vers TGBT
Conducteur principal de
protection Barrette de coupure
Piquet de terre
Piquet
Fils en cuivre nu de
25mm² minimum
Barrette de Surface de la
coupure construction
51
Profondeur de la fouille : supérieure ou égale à 50cm
Distance entre la fouille et la fondation : minimum 50cm
Vérification et contrôle de la mise à la terre
52
f. Les appareils à mise à la terre
Tous les prises de l’installation électrique doit être branchées avec les fils de
conducteur de protection afin de fournir à tous les appareils électriques qui vont être branchés
sur ces prises, une sécurité vis-à-vis des décharges électriques.
Des liaisons équipotentielles devraient être établies à chaque fois que des pièces
conductrices d'électricité (métaux, eau, etc.) risquent de se trouver au contact de l'électricité
ou de personnes utilisant un appareil alimenté par de l’électricité. Pour éviter que ce risque ne
se transforme en problème, toutes les pièces conductrices d’électricité doivent se trouver
connectées à la terre de référence. Cela peut se traduire par différents types de liaisons
équipotentielles, mise à la terre selon le lieu où l'on se trouve:
Mise à la terre des poutres métalliques, des tuyaux d'alimentation en eau, des tuyaux
métalliques de la climatisation d'un bâtiment,
Mise à la terre de l'arrivée d'eau et de tous les tuyaux métalliques (eau, gaz ou
chauffage central) dans une maison ou un bâtiment.
Mise à la terre d'une baignoire à structure métallique, d'une armoire métallique, des
tuyaux d'alimentation en eau, etc. dans une salle d'eau.
53
Chapitre5. Les systèmes de réseau
1. Le réseau informatique
54
La carte réseau qui est le matériel de base indispensable, qui traite tout au sujet de la
communication dans le monde du réseau.
Le concentrateur qui permet de relier plusieurs ordinateurs entre eux, mais on lui
reproche le manque de confidentialité.
Le commutateur ou Switch ou encore Hub qui fonctionne comme le concentrateur,
sauf qu'il transmet des données aux destinataires en se basant sur leurs adresses MAC
(adresses physiques). Chaque machine reçoit seulement ce qui lui est adressé.
Le routeur permettant d'assurer la communication entre différents réseaux pouvant
être fondamentalement différents (réseau local et Internet).
Le répéteur recevant des données par une interface de réception et les renvoie plus
fort par l'interface d'émission. On parle aussi de relais en téléphonie et radiophonie.
Types de câble :
Les câbles de télécommunication sont classés en différentes catégories allant de 3 à 7,
définissant principalement la qualité d’intégrité du signal transmis. Pour le réseau
informatique, les câbles indiqués sont de Catégorie 5(autorisant une bande passante de 100
MHz, correspondant à la fréquence du courant faible circulant dans le réseau). Ces câbles sont
reliés à des connecteurs RJ45 (Registered Jack).
Règles de câblage :
Comme dans tout montage électrique, le câblage d’un réseau informatique peut être
apparent ou encastré. La pose des câbles et des connecteurs doit être effectuée avec toutes les
garanties de respect des contraintes mécaniques et électriques pour éviter un retard de la mise
en service ou une panne inopinée. Re-câbler coûte beaucoup plus cher que câbler. Des règles
doivent donc être respectées durant la mise en œuvre pour s’assurer du bon fonctionnement
du réseau. Ces règles sont les suivantes :
Les réseaux informatiques nécessitent à la fois des circuits de courants forts (220 V)
et de courants faibles (réseau informatique). Pour éviter les interférences entre ces deux
types de circuit, il est nécessaire de les séparer. Plusieurs solutions sont possibles en pratique
mais, la plus courante consiste à employer une goulotte PVC à 2 compartiments pour les
montages apparents. En montages encastrés, les câbles transportant le courant faible et le
courant fort doivent être placés dans des ICT distincts.
55
Choisir des cordons et câbles 100 W FTP catégorie 5 en gaine rigide pour les câbles,
et en gaine souple pour les cordons ou jarretières.
Choisir des prises RJ45 FTP catégorie 5.
La longueur du câble entre la prise et le panneau de brassage doit être<90 mètres.
Les cordons reliant la carte réseau à la prise doivent être <5 mètres.
Ne pas torsader le câble.
Lors d ‘un changement de direction du câble, maintenir un rayon de courbure
maximum de 4 fois la section du câble derrière la prise et de 8 fois la section du câble dans
les goulottes.
Éviter de déchirer la gaine.
Ne pas dégainer le câble sur plus de 45 mm.
Ne pas détorsader les paires sur plus de 13 mm.
Ne pas dégainer les brins sur plus de 5 mm.
Ne pas entamer le cuivre.
Repérer les prises, les câbles et les panneaux de brassage de manière
Relier le coffret à la terre
Relier le drain de masse à la prise et au panneau de brassage
Câbler les 4 paires selon la norme (respecter l’ordre des files selon leurs couleurs)
56
d. Notion de Baie de Brassage :
Dans le but de regrouper tous les composants d’un réseau et de faciliter ainsi son montage
et sa maintenance, on utilise un coffret que l’on appelle Baie de brassage.
Définitions :
Une baie de brassage ou armoire de brassage ou armoire réseau est une armoire
technique qui centralise des éléments de réseaux informatiques et de téléphonie. Elle
comprend généralement des dispositifs tels que :
une centrale d'alarme,
un tableau électrique
un onduleur,
des systèmes vidéo (télévision par câble et vidéosurveillance),
des routeurs Ethernet,
des terminaisons de fibre optique,
des panneaux de brassage,
des points d'accès sans fil,…
La liaison entre la baie de brassage et le TGBT ainsi que les interconnexions entre tous les
composants cités précédemment sont généralement assurées par des paires torsadées de câble
RJ45.
57
Le brassage manuel qui impose de connecter la prise de communication à la source
multimédia voulue grâce à un cordon et de disposer d'autant de prises que d'appareils.
58
e. Schéma récapitulatif du montage d’un réseau informatique filaire :
59
1.3. LE RESEAU INFORMATIQUE SANS FIL OU WI-FI :
Un réseau sans fil permet de disposer de plusieurs ordinateurs, répartis à différents lieux
d’un local, sans pour autant déployer des câbles vers chacun d’eux. Les câbles induisent un
coût d’installation élevé et ne sont pas esthétiques, voire potentiellement dangereux lorsqu’ils
gisent sur le sol.
c. Matériels nécessaire pour un réseau sans fil :
Contrairement à un réseau filaire, le sans-fil ne nécessite que très peu de composants:
Au moins deux ordinateurs
Une carte réseau sur chaque ordinateur (les portables en intègrent généralement une)
Un routeur sans fil
Un modem haut débit
Des adaptateurs USB
60
Représentation du fonctionnement d’un réseau informatique sans fil :
d. Limites du Sans-fil :
Il est vrai que le sans-fil octroie une plus grande liberté de mobilité que le filaire, toutefois
il présente quelques faiblisses au niveau performances. En effet, on remarque que:
Le débit du Wifi reste toujours inférieur à celui offert par un réseau filaire. On
peut avoir généralement: 11 Mbit/s; 54 Mbit/s ou plus de 300 Mbit/s.
La distance maximale entre une borne d'accès Wifi et un poste client est limitée
à une trentaine de mètres. Si la borne est placée dans un abri extérieur dégagé, et est muni
d’une antenne amplifiée, cette distance peut aller jusqu’à une soixantaine de mètre.
La connexion sans-fil peut être perturbée par d'autres appareils utilisant les
mêmes fréquences comme les téléphones portables, le Bluetooth et surtout les fours micro-
ondes. Les interférences peuvent provoquer une diminution du débit, voire une perte de
connexion.
61
2. Le réseau téléphonique
Le réseau téléphonique a été initialement prévu pour transmettre la voie humaine d’un lieu à
un autre distant. Actuellement, les communications téléphoniques peuvent s’établir sur deux
types de réseaux:
Le réseau fixe ou Réseau Téléphonique Commuté dit RTC
Le réseau mobile ou GSM
Pour notre part, nous allons nous intéresser au réseau téléphonique fixe.
Le réseau téléphonique fixe utilise pour support des lignes électriques, sur lesquelles
transitent des courants électriques, images des signaux sonores à transmettre.
La ligne téléphonique est formée par deux conducteurs en cuivre de diamètre voisin de
0.5mm.
62
a. Le tableau de réseau intérieur :
Le tableau de réseau intérieur permet:
de regrouper les dispositifs de raccordement, d'essais et de protection existants
de recevoir les arrivées des fourreaux destinés au passage des câbles
de constituer un point d'accès facile au câblage et aux équipements.
Il doit être généralement placé dans un local non humide, facilement accessible et à
l'aplomb des tubes reliant le local à l'extérieur.
b. La réglette d’appartement :
La réglette d’appartement est un dispositif de raccordement et de dérivation. Elle constitue
le point de départ du câblage de l’installation intérieure.
63
dessus du plan de travail. Pour des raisons de sécurité, l'association dans une même boîte
d’une prise électrique et téléphonique est interdite.
d. Les câbles :
Le câblage d’un réseau téléphonique nécessite généralement des câbles à 6 fils avec des
connecteurs RJ11 ou RJ12.Comme pour le réseau informatique, il est nécessaire de les séparer
des câbles de courants forts. Il convient de laisser un mou de plus de 30cm au niveau des
emplacements des prises.
Le raccordement des prises au tableau du réseau intérieur peut être effectuéavec une seule
ou deux branches tels que :
Pour le raccordement à une branche:il est possible de connecter jusqu'à 10 prises
sur un câble de longueur maximale 130 m.
Pour le raccordement à deux branches: Il est possible de connecter jusqu'à 10 prises
sur deux câbles, chacun d’une longueur maximale de 90 m, sans que la longueur totale
n’excède 130 m.
64
2.3. La pose du câble et des prises :
a. - La pose du câble:
Les câbles peuvent être posés soit en apparent,en encastré, ou encore sous plinthes creuses.
Les prises sur socle: sont fixées solidement au moyen de vis (diamètre 4 mm) afin
d'éviter leur arrachage lorsque vous retirez la fiche téléphonique.
Les prises encastrées: sont placées dans les boîtes d'encastrement de profondeur 40
mm au minimum et d'entraxe 60 mm. La fixation, de la prise dans la boîte, au moyen de vis
est la seule autorisée.
c. Le dénudage du câble:
Il est préférable de dénuder les extrémités des câbles après les avoir mis en place. Il
convient d'ôter la gaine sur une longueur comprise entre 12 et 15 cm à chaque extrémité. Les
conducteurs des câbles doivent être dénudés sur une longueur de 1 cm environ. Les
conducteurs non utilisés ne doivent pas être coupés. Ils sont logés à l'intérieur des prises.
Le « tableau de réseau intérieur » est relié à la borne de réseau publique grâce à des câbles
à 8fils, de conducteurs en cuivre de 0,6 mm de diamètre protégé d’une gaine en polychlorure
de vinyle de couleur ivoire. Ces câbles doivent être pourvus d’un « mou » de 40 cm aux deux
extrémités. Pour les habitations individuelles les conditions de mise en place de ces fourreaux
sont décrites dans une brochure spéciale sur les adductions.
65
2.5. Notion de PABX :
Pour les bâtiments commerciaux ou les entreprises, les réseaux téléphoniques doivent
répondre à des fonctions supplémentaires en relation avec les activités de ces milieux. De ce
fait, ils doivent être équipés d’un PABX.
a. Définition :
PABX ou PBX sont l’acronyme de Private Automatic Branche Xchange, ce qui
correspond à un Commutateur téléphonique privé utilisé dans les entreprises. Les utilisateurs
d’un système téléphonique basé sur un PABX partage un nombre de lignes externes pour
effectuer des appels téléphoniques vers l’extérieur de l’entreprise.
b. Fonction :
Un PABX sert donc principalement à relier les postes téléphoniques d'un établissement
(lignes internes) avec le réseau téléphonique public (lignes externes). Il permet en plus la mise
en œuvre d'un certain nombre de fonctions, notamment :
relier plus de lignes internes qu'il n'y a de lignes externes ;
permettre des appels entre postes internes sans passer par le réseau public ;
programmer des droits d'accès au réseau public pour chaque poste interne ;
proposer un ensemble de services téléphoniques (conférences, transferts d'appel,..)
gérer les SDA (sélection directe à l'arrivée) ;
apporter des services de couplage téléphonie-informatique (CTI)
gérer les appels d'urgence dans les structures d'accueil hospitalières ou autres ;
gérer un portier interphone d'immeuble et commander une gâche électrique.
Quel que soit le nombre de postes reliés à un PABX, il est généralement supervisé par une
unité centrale (CPU) sous Windows, Unix/Linux ou système propriétaire.
66
Chapitre6. Les systèmes de sécurité
1. Caméra de surveillance
On peut installer les caméras de surveillance dans des différentes lieux, tels que : dans les
immeubles d’habitation, dans les lieux de travail, dans les lieux de commerce, chez soi, dans
les établissements scolaire, sur la voie public.
En générale, de plus en plus de dispositifs sont installés pour lutter contre les vols ou les
dégradations dans les parkings ou les halls d’entrée. Ces dispositifs doivent respecter
différentes règles afin de ne pas porter atteinte à la vie privée.
Quelles sont ces règles ? Quelles précautions prendre ?
Quels sont les droits des personnes filmées ?
Les formalités pour l’installation d’une caméra de surveillance à accomplir peuvent
varier en fonction des lieux qui sont filmés.
Il existe des kits de surveillance qui ne nécessite point d’une installation électrique.
Les Kits sont conçus pour une mise en place simple, facile et rapide. Ils sont livrés
préinstallés. La pose du matériel se résume en 6 étapes : du branchement de l'enregistreur sur
secteur comme un lecteur DVD classique au raccordement des caméras à l'enregistreur.
Les kits nécessaire sont : le stockeur, les caméras de vidéosurveillances, les alimentations,
les câbles vidéos et 12 volts pour relier les caméras aux stockeurs et l'alimentation à proximité
du stockeur, le disque dur installé (en option sur certain kit), les supports de fixation des
caméras, la souris, la télécommande (sur certains kits), le logiciel, un manuel d'utilisation
papier, la garantie, les dossiers de préfécture et de la CNIL pré-remplis, un kit connectique,
un autocollant d'information.
Etape 2 - Raccordement des caméras à votre enregistreur
Les caméras sont livrées avec leur support de fixation (sauf sur certains modèles infrarouge
ou boitier). Elles se fixent facilement sur un mur, un plafond.
68
Etape 3 - Installation des câbles
heure d’enregistrement
qualité de l’image
luminosité / couleur / contraste de chaque caméra
droit d’accès
accès via internet
Etape 5 - Alimentation des caméras au niveau de l'enregistreur
Les matériels:
- Une alimentation continue 220V - 12V / 1,5A,
- Un commutateur de signal vidéo et son bloc alimentation,
- Quatre caméras (trois caméras didactiques sans boîtier / alim 12V, une caméra murale / alim
12V)
- Deux moniteurs,
- Un magnétoscope,
69
- Une multiprise secteur,
- Un câble de type mini-coax (coaxial + deux paires)
- Du câble blindé 75 Ohm avec fiche BNC,
- Une pince à sertir,
- Des fiches BNC, CINCH, jack alim,
- Une caméra didactique, objectif démonté, avec le capteur CCD accessible,
- Un poste informatique avec un CD SONY Vidéo.
Première partie
Réaliser, sur une feuille A4, le plan de câblage de l'installation comprenant :
- L'alimentation continue 12V / 1,5A,
- Le commutateur de signal vidéo automatique,
- Les quatre caméras,
- Les trois caméras didactiques seront câblées sur BNC pour la vidéo et câble alimentation
12V séparés,
- La caméra murale avec câble mini-coax, la vidéo sur CINCH et l'alimentation 12V sur jack.
(Pour le jack alimentation broche centrale est le +12V, la broche externe la masse).
- Les moniteurs,
- Le magnétoscope. Ce plan fera apparaître, pour chacun des éléments :
- le câble vidéo,
- les deux conducteurs pour d'alimentation 12V.
Les câbles seront matérialisés sur le schéma.
L'alimentation secteur ne sera pas représentée.
Cahier des charges :
La caméra murale surveille l'abri des deux roues de l'établissement.
Le moniteur Sony et le magnétoscope sont installés dans le bureau de la vie scolaire.
Les surveillants peuvent visionner en permanence l'image de l'abri des deux roues.
Le magnétoscope enregistre cette image les jours d'ouverture de l'établissement, avec
affichage de l'heure
- de 7h45 à 8h05, de 11h55 à 14h05 et de 17h55 à 18h15.
Les trois autres caméras sont réparties dans l'établissement, entré…
Le commutateur, le deuxième moniteur et l'alimentation 12V sont installés à la loge.
- Sur ce deuxième moniteur, les quatre images sont visualisées simultanément en mode Quad.
- Si la nécessité s'en fait sentir, la personne de garde peut visionner une seule image sur le
moniteur.
70
71
2. L’alarme
LES PIECES UTILISEES POUR LE SYSTEME D’ALARME
Central privé
Adaptateur électrique et câble Ethernet
Clavier de commandes
Télécommande
2 Détecteur de mouvements
Détecteur de porte/fenêtre
Matériel de mise en place et autocollants d'avertissements de sécurité
Un système d’alarme protège votre maison contre les intrusions, les dégâts des eaux et
d’incendie. Vous protégez ainsi tout ce qui vous est réellement important. Il surveille votre
maison 24 heures sur 24.
En cas d’intrusion, l’alarme se déclenche et si vous êtes connecté à une centrale de protection,
un SMS ou un e-mail leur est parvenu.
Afin de pouvoir encore mieux protéger votre maison, vous pouvez facilement élargir le
fonctionnement du système avec des accessoires supplémentaires, tels qu'un détecteur de
mouvements, un détecteur de fumée ou une caméra de sécurité.
INSTALLATION D’UN SYSTEME D’ALARME
Le central privé doit être raccordé à un modem ou un routeur avec un port Ethernet libre. Si
aucun port Ethernet n'est disponible, renseignez-vous sur les possibilités d'ajout de ports
72
Ethernets auprès de votre fournisseur de services Internet ou d'un magasin de produits
informatiques. Le central privé doit être raccordé à une alimentation électrique de 230 V avec
le câble électrique fourni.
Détecteur de mouvements
Le détecteur de mouvements signale les mouvements en lien avec la chaleur. Placez les
détecteurs de mouvements dans les endroits où les possibilités d'intrusions sont importantes.
Avant de placer le détecteur de mouvements, retirez la languette de plastique à l'arrière du
détecteur, pour pouvoir activer la batterie.
Instructions importantes
Retirez la languette de plastique à l'arrière du détecteur de mouvements pour pouvoir
activer la batterie. Le voyant sur le détecteur clignote alors plusieurs fois.
73
Le capteur fonctionne le mieux dans les endroits où les chances sont les plus grandes qu'un
intrus traversera par inadvertance le champ de détection, et pas dans un endroit où il sera
facilement détecté, par exemple dans un coin d'une pièce.
La hauteur optimale pour un détecteur de mouvements est 1,90 mètre.
La hauteur optimale pour le détecteur de mouvements dans un petit couloir est 1,70 mètre.
Évitez que des objets, tels que des meubles ou des rideaux encombrent le champ de
fonctionnement du détecteur.
Ne dirigez pas le détecteur vers des portes qui sont protégées par le détecteur de
porte/fenêtre.
Ne placez pas le détecteur de mouvements en plein soleil ou près ou en direction d'une
source de chaleur, telle qu'une cheminée, un chauffe-eau, une source de vapeur ou un
radiateur en hauteur.
Ne placez pas le détecteur de mouvements devant ou en face de fenêtres ou d'objets
mouvants tels que des rideaux.
74
75
Chapitre7. Les systèmes de stabilisation
de courant
1. Les groupes électrogènes
Pour produire le courant, cette génératrice doit recevoir un mouvement rotatif de son arbre
d'entraînement. Ce mouvement est produit par un moteur thermique essence, GPL ou diesel
équipé d'une régulation mécanique modulant sa vitesse de rotation en fonction de la charge.
L'accouplement entre le moteur et l'alternateur est direct sur l'axe moteur par opposition à
l'alternateur d'une automobile qui est entrainé par une courroie.
76
1.2. L'énergie du groupe électrogène
Selon l'usage qui en est fait, le choix existe entre le groupe électrogène essence, le
groupe électrogène diesel, le groupe électrogène gaz et tout récemment le groupe électrogène
solaire.
Les capacités d'utilisation d'un groupe électrogène sont déterminées par la puissance
(groupe électrogène monophasé ou groupe électrogène triphasé) et sa régulation qui peut être
assurée mécaniquement par le régulateur groupe électrogène ou des dispositifs électroniques
sur le groupe électrogène AVR ou le groupe électrogène inverter.
L'inverseur électrique est un élément performant qui remplit plusieurs fonctions précises :
De source électrique :
o Présenté sous la forme d'un boîtier, il permet la surveillance du réseau
principal à savoir la ligne d'alimentation ;
o Il joue le rôle de commutateur entre la ligne principale d'alimentation et la
source électrique de secours type groupe électrogène si nécessaire ;
o Si la ligne principale d'alimentation vient à se rétablir, l'inverseur électrique
permet alors de basculer à nouveau du groupe électrogène vers le réseau ;
Pour gaz en dépression :
o Ce type de dispositif permet de renseigner sur l'état, la dépression et le niveau
des réservoirs de gaz ;
o Les réservoirs peuvent être vidés à distance selon les besoins, simultanément,
ou séparément ;
78
o Les réservoirs vides sont alors signalés via l'inverseur, grâce à des contacts
relais notamment ;
Pour moteur :
o Il permet d'actionner les moteurs à traction électrique type locomotives
électrique ou véhicules hybrides ;
o Il influence aussi la puissance du freinage, permettant un freinage dit rétroactif
où la puissance est canalisée dès le début du freinage et jusqu'à l'arrêt ;
Pour l'appareillage électrique :
o Il agit comme une batterie et permet une meilleure gestion électrique de vos
équipements.
79
2. ONDULEUR
80
2.2. Types d’onduleur :
Pour faire simple, il existe 3 types d’onduleurs :
Les onduleurs « offline »
Les onduleurs « On-line »
Les onduleurs « In-Line » ou « Line Interactive »
81
d'économiser sur la durée de vie des batteries en évitant de les solliciter lorsqu'une chute de
tension est observée. En cas de panne totale par contre, l'onduleur fonctionnera comme un
onduleur off-line.
Pour résumé, on peut aisément diviser ces trois catégories d'onduleur en série d'entrée de
gamme pour les off-line, milieu de gamme pour les in-line et Haut de gamme pour les on-line.
82
Comment choisir un onduleur électrique ?
Sélectionner le bon onduleur pour votre maison est de nos jours devenu une tâche difficile. Il
est impératif d'examiner quelles installations seront protégées. Il y a aussi beaucoup de
vocabulaire à connaître - 300VA -/ 1000V. Il faut également choisir les batteries adaptées
pour cet onduleur, celles qui permettent d'avoir plus ou moins d'autonomie.
C'est une des questions que les clients se posent souvent. Les UPS (Uninterrupted power
supply) et les onduleurs sont des appellations utilisées de façon interchangeable, malgré qu'ils
ne fassent pas exactement la même chose.
L'UPS est juste un système qui permet de passer sur l'alimentation de secours instantanément
en cas de panne de courant.
L'onduleur convertit le courant continu en courant alternatif qui, à l'aide d'une batterie, offre
la possibilité de sauvegarder des équipements fonctionnant sur l'alimentation secteur. Certains
sont munis d'une batterie interne qui permet de faire des sauvegardes pendant 15 - 30 minutes.
Il est possible de changer pour une batterie qui offre plus d'autonomie.
Une fois que vous êtes sur de l'onduleur que vous cherchez, il est important de calculer la
capacité dont vous avez besoin pour vôtre installation.
Le tableau suivant donne une brève idée de l'énergie consumée par différents équipements :
Tube néon : 60W,
83
Ventilateur : 70W,
Ordinateur portable : 100W,
Télévision : 120W,
Modem : 50W.
Maintenant, vous êtes dans la possibilité de comprendre quel onduleur est le plus ajusté à
vos besoins.
Calculez vos besoins de puissance
Admettons qu'il faille un onduleur pour deux tubes néons, trois ventilateurs, une TV et un
ordinateur portable. Avec la table ci-dessus, il faut une puissance de 550W (=
2X60+3X70+1X120+ X100) pour supporter tous les équipements en même temps.
Maintenant que l'ont connaît la puissance requise, il est facile de savoir la capacité qu'il nous
faut. Dans des conditions idéales , le VA ( volt ampère) de l'onduleur devrait égaler sa
demande en puissance (ici 550), mais pour des questions de pratique, on prend toujours un
ampérage plus élevé.
En supposant que le facteur de puissance de l'onduleur est de 0.7 ; voici les détails du calcul :
VA requis pour l'onduleur/0,7
VA requis pour l'onduleur = 550/0,7 = 786VA.
On peut donc choisir un onduleur a 800VA.
Capacité de la batterie
Il faut maintenant sauvegarder vos données et calculer combien d'heures d'autonomies sont à
portée. La batterie est l'élément qui détermine les heures de sauvegarde.
Le calcul :
puissance X heures = Volt X capacité de la batterie
Pour 3 heures d'autonomie
550W X 3H = 12V X capacité batterie
Capacité batterie = (550 X 3)/12 = 137 AH
Il faut une batterie de 137 ampère heure
Un groupe électrogène produit de l' électricité alors que l'onduleur n'est pas producteur d'électricité. Il
transforme le courant continu en courant alternatif.
84
L'onduleur est un maillon essentiel dans la sécurité du système
informatique à condition de posséder un modèle parfa itement adapté.
Les différentes technologies et les caractéristiques à prendre en
compte.
Le choix de la technologie effectué, il reste encore de nombreux autres paramètres à prendre
en compte. Le premier est la puissance. En effet, l'onduleur doit être capable d'alimenter sa
charge sans disjoncter, ce qui est la moindre des choses. La puissance des onduleurs est
fournie en KiloVolts Ampères (KVA) qui est simplement le produit de l'intensité par la
tension, alors que la puissance électrique réelle en Watts est donnée par la formule P = VI
cos"phi" dans laquelle "phi" représente l'angle de déphasage entre la tension et l'intensité. Ce
déphasage est provoqué par les matériels électriques qui ne se comportent pas comme des
résistances pures. Ce cosinus porte le nom de facteur de puissance et comme sa valeur est
toujours inférieure à 1, la puissance en Watts est toujours inférieure à celle exprimée en KVA.
Dans la pratique on se limitera à un calcul simple qui consiste à augmenter de 50% la
puissance totale exprimée en Watts des appareils à connecter pour obtenir la puissance de
l'onduleur. Par exemple : pour alimenter une charge totale de 2 KW on choisira un onduleur
de 3 KVA. Il faut noter que certains modèles d'onduleurs permettent de corriger la valeur du
facteur de puissance, lorsque celle-ci est trop faible.
Les critères de qualité
Le deuxième point à considérer est le temps pendant lequel l'onduleur pourra faire face à la
coupure de courant. Ce temps dépend de la capacité de ses batteries, mais également de la
charge connectée. Certains modèles d'onduleurs permettent l'ajout de batteries
supplémentaires ce qui peut être intéressant. Une longue durée est bien sûr souhaitable,
surtout si elle permet d'éviter l'extinction des serveurs. Il faut ensuite vérifier la vitesse avec
laquelle l'onduleur est capable de recharger ses batteries. Ce point est important si les
coupures de courant sont nombreuses et répétées. Si les batteries sont échangeables à chaud
c'est également un plus, car cela permet l'échange de batteries usagées sans éteindre le
matériel.
Deux autres points importants restent à vérifier. Le premier est de savoir quelle est la plage
de tension acceptée par l'onduleur. Un modèle qui continue à fonctionner sous 140 volts par
exemple, sera préférable à un celui qui commute sur ses batteries dès 180 volts. Le deuxième
point concerne la qualité du courant fourni en sortie. Cette qualité est mesurée par le taux de
distorsion harmonique qui, en gros, mesure la déformation du signal. Pour un onduleur de
85
bonne qualité, ce taux doit être inférieur à 5%. Pour terminer, il faut savoir qu'il existe des
produits encastrables en racks de 19 pouces qui sont intéressants lorsque la place est comptée
et que les onduleurs de forte puissance peuvent être livrées en mono ou en triphasé.
Administration et monitoring
Les caractéristiques physiques déterminées, il faut maintenant se pencher sur ses possibilités
d'administration et de monitoring. Étant donné qu'en cas de panne le basculement est
automatique, il est impératif que les utilisateurs soient prévenus du problème, afin de leur
permettre de sauvegarder leur travail et d'éteindre leurs machines. Le responsable doit
également pouvoir s'assurer à tout moment de l'état des batteries, de leur niveau de charge,
des tensions présentes en entrée et en sortie de l'appareil, et en cas de panne de secteur du
temps d'autonomie restant. Pour acheminer toutes ces données, les onduleurs utilisent un
logiciel propriétaire qui les communique par le port série RS-232 et/ou par un port USB.
Comme il est important de disposer de ces informations à partir de n'importe quel poste, les
onduleurs intègrent généralement un mini serveur Web qui permet de transmettre les
informations sur tout le réseau et de manière sécurisée par une carte Ethernet.
Il peut aussi être intéressant que l'onduleur s'intègre dans le réseau de l'entreprise. Il est donc
nécessaire qu'en plus du protocole SNMP, il offre des plug-in permettant de se connecter aux
applications de gestion telles que HP OpenView par exemple. Certaines opérations peuvent
également être automatisées. Lors d'une coupure de courant, le logiciel de l'onduleur doit en
effet être capable d'éteindre les machines "proprement". Ensuite, lorsque le courant est rétabli,
ce même logiciel doit pouvoir réamorcer le système tout seul.
Il ne faut pas voir l'onduleur comme une simple boîte noire avec une prise en entrée et une en
sortie. C'est un appareil complexe aux caractéristiques nombreuses, qui doit être parfaitement
conforme à l'usage auquel on le destine. Le problème est que les petites entreprises ne
disposent que rarement de compétences en interne. Pour les grosses configurations, il sera
souvent nécessaire de faire appel à un expert.
86
3. Stabilisateur
3.1. Présentation
Un régulateur de tension est un élément qui permet de stabiliser une tension à une valeur fixe,
et qui est nécessaire pour les montages électroniques qui ont besoin d'une tension qui ne
fluctue pas, ne serait-ce que peu. Un régulateur de tension peut être composé d'un ensemble
de composants classiques (résistances, diodes zener et transistor par exemple), mais il peut
aussi être de type "intégré" et contenir tout ce qu'il faut dans un seul et même boitier, pour
faciliter son usage
Les stabilisateurs peuvent être installés dans divers endroits et sur divers équipements, que ce
soit par nécessité ou par performance ou à titre de précaution. Malheureusement, la plupart
des réseaux électriques sont soumis à des variations dues à des problèmes dans
l'approvisionnement, la distribution, les conditions climatiques, la charge variable et d'autres
raisons.
Que ce soit par nécessité ou par prudence, il est très important d'utiliser une sorte de
protection lorsque l'appareil est sensible, essentiel à tout le processus ou de grande valeur.
Équipements médicaux: PET scan, IRM, imagerie, échographie et autres
Équipements industriels: machines de découpe laser, poinçonnage, EDM, tours et
autres
Equipements Graphiques
Informatique
Equipements de laboratoire
Matériel audiovisuel
Télécommunications
Centres de recherche et développement
Émetteurs radio et TV
Automatisation des banques
Automatisation des commerces
87
L'alimentation électrique fournie par les services publics en général a des variations de
voltage. Ces variations sont monitorées et traitées numériquement dans les modules de
contrôle qui, à leur tour, commandent les modules de puissance - thyristor-commutateurs
électroniques statiques qui agissent sur les modules compensateur-transformateur pour
corriger ces fluctuations afin de fournir une tension stable à la charge qui est connectée au
régulateur de voltage.
La régulation est faite au travers de l'injection d'une tension à la tension de la phase de façon à
obtenir la tension souhaitée. La tension est injectée par "phase" pour additionner et par contre
"phase" pour soustraire.
Les tensions injectées viennent de "taps" d'un autotransformateur alimenté par la propre phase
et sont sélectionnées au travers de SCRs.
Comme la commande des taps est fait au zero-crossing et nous sommes en train d'injecter
l'onde de la propre phase, il n'y a aucune introduction de distorsion sur la forme de l'onde.
88
Cela se répète pour chacune des phases qui sont stabilisées indépendamment les unes des
autres. Cependant, même s'il y a un déséquilibre de tension ou de courant entre les phases, ça
n'influence pas le fonctionnement du stabilisateur.
Le système de by-pass automatique et/ou manuel est lui aussi indépendant pour chaque phase
et se met en marche seulement si l'entrée est dans les limites programmées pour le
désarmement de sur et sous-tension.
Les limites, les réarmements automatiques et les protections sont programmables par clavier
et displays sur l'équipement même avec accès seulement avec un mot de passe qui change
toutes les heures.
Dans le cas où une protection se met en marche, l'appareil émet un signal sonore et visuel de
ce qu'il s'est passé et l'enregistre pour maintenir un historique.
Monophasés ou biphasés:
Tensions nominales de sortie: 100V ; 110V; 115V; 120V; 127V; 200V; 220V; 230V; autres
sur demande
OBS: Si la tension nominale de sortie est différente de celle d'entrée, il faudra alors un
transformateur isolateur.
Options:
a. Standard
b. Standard avec transformateur isolateur
Triphasés:
89
Puissances: 5kVA; 10kVA ; 15kVA; 20kVA ; 30kVA; 40kVA; 50kVA; 60kVA; 75kVA;
100kVA; 125kVA; 150kVA; 175kVA; 200kVA; 250kVA; 300kVA; 350kVA; 400kVA:
autres sur demande
Tensions nominales d'entrée: 200V ; 208V; 220V; 230V; 380V; 400V; 440V; 460V; 480V
autres sur demande
Tensions nominales de sortie: 200V ; 208V; 220V; 230V; 380V; 400V; 440V; 460V; 480V
OBS: Si la tension nominale de sortie est différente de celle d'entrée, il faudra alors un
transformateur isolateur.
Options:
a. Standard
b. Standard avec transformateur isolateur
OBS: Si la tension nominale de sortie est différente de celle d'entrée, il faudra alors un
transformateur isolateur.
BOITIERS:
Les boitiers (armoires) sont construites avec un châssis en métal renforcé avec des bouchons
de fermeture enfichable avec un accès plus facile à l'intérieur. La peinture est en poudre époxy
électrostatique. Possede roulettes pour la mobilité.
90
7,5kVA 58cm 31cm 44cm 42kg 80kg
10,0kVA 58cm 31cm 44cm 45kg 87kg
15,0kVA 58cm 31cm 44cm 56kg 100kg
20,0kVA 58cm 31cm 44cm - -
91
Chapitre8. Les systèmes d’aération
1. VMC
1.1. Généralité sur la ventilation
a. Type de ventilation
la ventilation naturelle qui se repose sur la circulation de l’air dans le logement
sous l’effet du vent et du tirage thermique.
Ce système est constitué d’une entrée d’air dans chaque pièce principale et d’une extraction
d’air par conduit vertical dans chaque pièce de service.
La Ventilation Mécanique Contrôlée que nous allons détailler ci-après.
b. Objectifs de la ventilation
Garantir un air intérieur de qualité, indispensable à la santé des occupants et à leur sécurité,
en :
Evitant l’accumulation d’humidité et de mauvaises
Odeurs ;
Diminuant la concentration des polluants et gaz
Toxiques.
Assurer la conservation du bâtiment.
1.2. VMC ou Ventilation Mécanique Contrôlée
a. Introduction
La ventilation mécanique permet d’assurer en permanence des débits de ventilation
constants dans le logement, indépendamment des conditions climatiques.
On distingue :
la ventilation mécanique simple flux (l’objet de notre recherche): Ce système de
ventilation simple flux se décompose en deux parties, l'introduction d'air et l'extraction d'air.
L'introduction d'air est statique ; il s'agit de bouches d'entrée d'air en général auto-réglables,
quelquefois hygro-réglables, et qui sont installées sur les façades extérieures des bâtiments
afin de permettre l'entrée d'air extérieur neuf. Aucune consommation électrique n'est engagée
pour l'entrée d'air.
L'extraction d'air est réalisée par un système de gaines terminées par des bouches, fixes,
réglables ou hygroréglables, et qui se regroupent sur un caisson d'extraction. Ce caisson
renferme un ventilateur, ou extracteur.
la ventilation mécanique double flux : l’amenée d’air et extraction sont assurées par des
dispositifs mécaniques. Des bouches d’insufflation sont disposées dans les pièces principales
et des bouches d’extraction dans les pièces de service.
92
a- VMC simple flux
Bouches d’entrée d’air
La visite des locaux doit permettre de relever les caractéristiques des bouches d’entrée
d’air. La plupart des constructeurs indique le débit de chaque bouche en gravure sur celles-ci.
Il n’est évidemment pas question de visiter tous les locaux. L’observation des façades par
l’extérieur, ou l’étude de plans existants permet généralement de retrouver les modules de
base ayant servis à la construction de l’ensemble.
La sommation des débits entrant doit permettre de retrouver une valeur proche du débit total
extrait, mais légèrement inférieure car la VMC fonctionne en dépression.
93
95
Figure 4 -Principe de fonctionnement d’une VMC simple flux
b- Fonctionnement
VMC de logements
c- Réglementation
Pour usage d’habitation
97
Débit minimal en 20 30 45 45 45 45 45
cuisine
Tableau 2 : exigence hygiénique sur le débit d’entrée d’air (source :300 questions pratiques
d'électricité dans le bâtiment CEGIBAT)
Chambres et bureaux
Par occupant si non-fumeur : 18 /h
Par occupant si fumeur : 25 /h
o Pour les locaux à "pollution spécifique"
Douche individuelle : 18 /h
Salle de bains
. Sans WC : 18 /h
. Avec WC : 25 /h
cabinet d'aisance isolé : 30 /h
sanitaires collectifs
Sans WC en [m3/h] : 10 + 5 /h
Avec WC en [m3/h] : 30 + 15 /h
LOCAUX SCOLAIRES
Ils fixent des débits de renouvellement d'air minima par occupant qui sont de :
. 15 m3/h, pour les locaux d'enseignement de maternelles, d'écoles primaires ou de
Collèges,
. 18 m3/h, pour les locaux d'enseignement de lycées, les locaux d'hébergement, les
Bureaux, les locaux de réunions, avec interdiction de fumer,
. 22 m3/h, pour les locaux de restauration avec interdiction de fumer,
. 25 m3/h, pour les locaux d'enseignement de lycées, les locaux d'hébergement et les
Bureaux, sans interdiction de fumer,
. 30 m3/h, pour les locaux de restauration sans interdiction de fumer, et les cabinets
D’aisance isolés (30 + 15 fois le nombre d'équipements, s'ils sont groupés),
. 10 à 25 m3/repas, pour les cuisines collectives suivant le nombre de repas servis
98
Simultanément.
Ils autorisent le balayage de l'air provenant d'un local à pollution non spécifique à travers des
Circulations ou des locaux à pollutions spécifiques.
Ils définissent enfin des volumes de locaux et les surfaces d'ouvrants minima lorsque la
Ventilation est effectuée par ouvrants extérieurs.
Il est à noter que tout ce que nous avions mentionnés au paravent sont nécessaire pour le
calcul de la déperdition de la VMC qui traduisela puissance de l’appareille.
1.3. Calcul de la déperdition
Le calcul se fait en quelque étape :
Débits utilises pour les calculs
2 débits sont pris en compte dans les calculs :
QV : le débit spécifique de ventilation
QS: le débit supplémentaire (traduisant la perméabilité à l'air des locaux)
Les débits à extraire des pièces de service est réglementaire et déterminé par l'arrêté du 24
Mars 1982. Il est fonction : - du nombre de pièces principales du local
- du nombre de cuisines
- du nombre de salles de bains avec ou sans WC
- du nombre de WC
Le débit spécifique est calculé à partir de la
QV = (1 – a) qm + a x Qm
Avec
QV : débit spécifique de ventilation
qm : débit minimum extrait du local
Qm : débit maximal extrait du local
a : coefficient fonction du type de réglage (1/12 en manuel et 1/24 en temporisation)
99
Habitat / VMC Hygroréglable
Le débit QV est défini par l'Avis Technique sélectionné par l'utilisateur. Il apparaît lorsque
les" Résultats globaux" sont sélectionnés comme Impressions Thermiques du local
Tertiaire / VMC ou Double Flux
L'utilisateur saisit le débit globalement extrait du local Qe et saisit pièce par pièce les
débits d'air neuf Le débit spécifique QV est égal au plus du débit extrait et de la somme des
débits d'air neuf pièce par pièce
b) Détermination de la perméabilité à l'air du local
La perméabilité intervient dans le calcul du débit supplémentaire. Elle est calculée selon la
formule (donnant dans l'Annexe 5 des règles Th-G 91 – Page 78)
P = ∑Pe +∑ (Ps . A) +∑ (Pl . L) + Po .Sh
Avec
∑Pe : perméabilité des orifices de ventilation
∑ (Ps.A) : perméabilité des ouvrants (fonction de la taille et du coefficient définis
encatalogue des menuiseries)
∑(Pl.M) : perméabilité des coffres de volets roulants (fonction de la largeur de la
menuiserie et du coefficient définis en catalogue des menuiseries)
Po.Sh : perméabilité des parois opaques (Sh : Surface Habitable – Po = 0.25 (0.5 en
habitat individuel)
La valeur calculée de la perméabilité du local est imprimée lorsque les "Résultats
globaux" sont sélectionnés comme Impressions Thermiques du local :
c) Détermination du QS – Débit supplémentaire
Le débit supplémentaire traduit la perméabilité à l'air des locaux. Il est calculé selon la formul
100
Qi : débit insufflé dans votre local (ce débit est égal à 0 pour les systèmes simple flux
puisque l'air rentre de manière naturelle dans les pièces)
d) Détermination du QD – Débit pour calculer les déperditions
QD est le débit global du local pour le calcul des déperditions. Il est déterminé avec la
formule
QD = βQV + αQS
Avec β= 1 pour les installations mécaniques / =2.2 pour les installations naturelles
α = 1.8 dans tous les cas
e) Détermination du QDp – Débit par pièce
QDp est le débit pour le calcul des déperditions de la pièce p. Il est déterminé avec la formule
Avec
QD : débit pour le calcul des déperditions calculé pour le local
Pp : Perméabilité de la pièce p
P : Perméabilité totale du local
a : = 2 pour les logements à double exposition
= 1 pour les locaux tertiaires
pour les logements à simple exposition
pour les logements à double exposition (Pp (la perméabilité de la pièce p) est calculée selon la
formule :
Avec
Pep : perméabilité des bouches d'entrées d'air pour la pièce p
Ps.Ap : perméabilité des menuiseries pour la pièce p
Pl.Lp : perméabilité des volets roulants pour la pièce p
Po.Sh : perméabilité des parois opaques
Sp : surface des parois opaques extérieures de la pièce p
S : surface totale pour le local des parois opaques extérieures
Les valeurs calculées de QDp(débit pour le calcul des déperditions ) et Pp (perméabilité de la
pièce) et du local sont imprimées lorsque les "Feuilles de calcul" des pièces sont
sélectionnées comme Impressions Thermiques du local :
101
f) Cas spécifique de l'air préchauffé
Dans ce cas, le programme corrige le débit en fonction de la température de préchauffage de
l'air (pris en compte sur le débit de ventilation QV), Qs étant pris par rapport à l'extérieur.
Avec
QV : débit spécifique de ventilation
Ti : température intérieure de la pièce
Te : température extérieure du site
Tp : température de préchauffage de l'air
QS : débit supplémentaire du local
La valeur calculée de QD est imprimée lorsque les "Résultats globaux" du local sont
sélectionnés comme Impressions Thermiques du local : DEPERDITIONS PAR
VENTILATION
g) Déperditions par renouvellement d'air
Les déperditions par renouvellement d'air pour le local sont calculées en appliquant la formule
définie dans les règles
DR = 0.34 x QD x (Ti – Te)
Avec
QD : débit pour le calcul des déperditions
Ti : température intérieure du local
Te : température extérieure du site
La valeur calculée de DR est imprimée lorsque les "Résultats globaux" du local sont
sélectionnés comme Impressions Thermiques du local :
Le calcul des déperditions pièce par pièce est réalisé selon la même formule mais en utilisant
le
débitQDp (débit pour le calcul de déperditions de la pièce p) à la place de QD :
DRp = 0.34 x QDp x (Ti – Te)
Avec
QDp : débit pour le calcul des déperditions
102
Ti : température intérieure du local
Te : température extérieure du site
Remarque :
Dans tous les cas, le calcul des déperditions par renouvellement d'air est réalisé à partir
de l'écart de température intérieur / extérieur (Ti – Te).
C'est pour cette raison que, dans le cas d'une ventilation Double Flux avec température de
préchauffage de l'air, le débit pris en compte pour le calcul est corrigé en fonction de l'écart de
température. Ceci permet d'obtenir les mêmes résultats.
103
2. La climatisation
2.1. BILAN THERMIQUE DE CLIMATISATION
a- Introduction
Le calcul du bilan thermique de climatisation ou de conditionnement d’air permet de
déterminer la puissance de l’installation qui pourra répondre aux critères demandés. Ce calcul
s’effectuera à partir des gains réels, c’est à dire au moment où les apports calorifiques
atteignent leur maximum dans le local. On distinguera :
Les apports internes : ce sont les dégagements de chaleur sensibles et / ou latents ayant
leurs sources à l’intérieur du local (occupants, éclairage et autres équipements),
Les apports externes : ce sont les apports de chaleur sensible dus à l’ensoleillement et à
la conduction à travers les parois extérieures et les toits.
b- Le bilan thermique
Le calcul précis d’un bilan thermique de climatisation est long et compliqué, car
plusieurs facteurs entrent en jeu :
les charges extérieures varient tout au long d’une journée.
l’inertie du local
isolation du local
c- Charges externes
Apport de chaleur par transmission à travers les parois extérieures (murs, toit, plafond et
plancher) et les vitrages,
Apport de chaleur par rayonnement solaire à travers les parois.
Apport de chaleur par rayonnement solaire sur les vitrages
Apport de chaleur par renouvellement d’air et infiltration
d- Charges internes
Apport de chaleur par les occupants
Apport de chaleur par l’éclairage
Apport de chaleur par les machines et appareillages
e- Les charges thermiques totales
Le bilan thermique total (Qt) est la somme de toutes les charges externes et internes. Il est plus
pratique de faire la somme des charges sensibles (Qs ) et latentes (Ql ). D’où : Qt = Qs + Ql
104
f- Puissance du climatiseur et de déshumidification
La puissance frigorifique du climatiseur représente les charges thermiques totales Q qu’il faut
combattre pour chaque unité de temps
La puissance du compresseur est généralement déduite à partir des catalogues des constructeurs.
Il est d’usage courant d’appliquer un certain coefficient de sécurité après avoir effectuée le
calcul du bilan thermique de climatisation d’un local. La valeur généralement adoptée varie entre
0 à 5% selon que l’on connaît plus ou moins les éléments entrant lors de l’établissement du
bilan thermique.
N.B :
Pour le calcul de la puissance de climatisation, il existe des logiciels qui donnent cette
puissance en fonction de plusieurs critères.
Un dimensionnement simplifié de la puissance de l’appareil par rapport aux besoins de
rafraîchissement et de chauffage. Le ratio est de 100 W par m , mais il peut varier en
fonction de l’exposition de la pièce, de son isolation, des vitrages…
Les climatiseurs à détente directe sont des appareils qui assurent le refroidissement de l'air
comportant un circuit frigorifique dans lequel circule le fluide frigorigène (Echange
thermique entre l’air et le fluide frigorigène).
La régulation s'effectue par contrôle de la température de l'air à l'entrée de l'évaporateur. Elle
agit sur la mise en route et l'arrêt du climatiseur. L'air refroidit par l'évaporateur est pulsé par un
ventilateur généralement à 3 vitesses. La sélection de la vitesse du ventilateur reste à la
disposition de l'utilisateur.
Il existe des modèles réversibles qui fonctionnent l'hiver en mode pompe à chaleur. C'est alors
l'air extérieur qui est refroidit. Cette énergie sera ensuite restituée à l'intérieur du local : Une
vanne d'inversion de cycle permet le passage en mode hiver.
105
Figure 6 -Variation de la puissance électrique
en fonction du débit
Sur l'évaporateur, le refroidissement de l'air amène la formation de condensats. Leur
évacuation est nécessaire.
Elle peut se faire par gravité lorsque l'évaporateur se trouve au-dessus d'un point
d'évacuation, sinon on prévoira un siphon. A défaut, certains climatiseurs sont équipés d'une
mini- pompe de relevage.
Dans le cas des systèmes non réversibles, le réchauffement de l’air est assuré par une résistance
électrique.
Dans le cas où la batterie froide n’est pas à détente directe, on parle d’une batterie à eau glacée
(Echange thermique entre l’eau et l’air) et Il n'est pas simple de distinguer une unité
terminale alimentée en eau glacée telle qu'un ventilo-convecteur, d'une unité terminale alimentée
en fluide frigorigène (climatiseur). Une astuce consistera à observer les diamètres d'alimentation
de la batterie froide. S'il s'agit de 2 diamètres identiques c'est qu'il s'agit d'une batterie à eau
glacée
L'alimentation d'un évaporateur s'effectue par 2 tubes de diamètres différents :
Gros diamètre : sortie gaz
Petit diamètre : entrée liquide
Les climatiseurs monoblocs apparents
a- Les climatiseurs mobiles
Il s’agit d’un simple refroidisseur d’air à détente directe. Ces appareils imposent de laisser une
106
porte ou une fenêtre entre ouverte pour évacuer le flux de chaleur du condenseur. Ce sont des
appareils à puissance frigorifique limitée, principalement destinés à un usage privé
Figure 7 :
Climatiseurs mobiles
"Windows" en Anglais, parce qu'ils s'installent généralement au droit d'une fenêtre, dans un
trou percé dans une paroi. Ils sont également faciles à installer.
1 Compresseur
2 Condenseur
3 Déshydrateur
4 Capillaire
détendeur
5 Evaporateur
6 Tuyauterie HP
7 Tuyauterie liquide
8 Tuyauterie BP
Les consoles EAU / AIR sont des systèmes à détente directe, ils nécessitent une
alimentation en eau perdue pour refroidir le condenseur. Ces appareils sont assez bruyants et
n’existe pas en version réversible. Le chauffage, lorsqu’il existe, est obtenu par une résistance
électrique
107
Figure 9 :Consoles à
eau apparentes
108
Il est recommandé de bien respecter les préconisations des constructeurs concernant les
longueurs des tuyauteries entre l’unité extérieure et l’unité intérieure.
Les multisplits
L'unité extérieure permet l'alimentation de plusieurs unités intérieures de tous types. Chaque
unité intérieure dispose de sa propre liaison frigorifique bitube avec l'unité extérieure
Ils peuvent être réversibles, les unités intérieures fonctionnent alors toutes simultanément en
mode chaud ou froid
Certains modèles permettent cependant le fonctionnement indépendant de chaque unité, certaines
fonctionnant en mode froid, d'autres en mode chaud.
Le climatiseur gainable
109
dans différentes pièces. C'est donc, un réseau de gaines totalement dissimulées sous un faux
plafond qui permet la circulation de l'air entre l'unité extérieure et les différents points de
diffusion.
La puissance frigorifique des armoires est généralement supérieure à 10 kW. Elles ont les
mêmes caractéristiques que les climatiseurs individuels.
On peut distinguer entre deux types d’armoires : à détente directe ou à eau glacée. Ces armoires
possèdent une régulation une régulation sophistiquée
Elles peuvent être monoblocs à condensation à eau ou bi-blocs à condensation par air.
Elles sont conçues pour répondre aux impératifs de climatisation des magasins, restaurants,
ateliers et bureaux. Elles assurent la reprise et la diffusion d’air traité soit directement par grille
de reprise et plénum de soufflage, soit par l’intermédiaire de gaines de reprise et/ou de soufflage.
Les armoires de climatisation à condensation eau peuvent être équipée d’une batterie de
chauffage par électrique ou d’une batterie à eau chaude afin d’assurer la fonction chauffage en
hiver.
Les armoires de climatisation à détente directe et à condensation par air peuvent être réversibles
110
pour assurer un chauffage d’appoint.
Les armoires de climatisation à eau glacée peuvent être équipées d’une batterie à eau
chaude ou une résistance électrique pour assurer le réchauffement de l’air.
Il fait 28°C dehors, les bureaux sont inondés de soleil… et la température ambiante
monte à 25°C ! Pour refroidir les locaux, une machine frigorifique est installée. Mais
comment peut-elle transférer de la chaleur issue d’un milieu à 25° vers un milieu à 28°C ???
Pour prendre de la chaleur au local à 25°C, il faut faire passer l'air du local dans un échangeur
parcouru par un fluide à 12°C par exemple. L’air du local en sortira refroidi à 15°C.
Pour donner de la chaleur à l'air extérieur à 28°C, il faut faire passer l'air extérieur
dans un échangeur parcouru par un fluide à 45°C par exemple. L’air extérieur en sortira à
35°C, par exemple
111
Elle se compose au minimum des 4 éléments suivants :
1 évaporateur : le fluide frigorigène y monte en température et s'y évapore.
1 condenseur : le fluide frigorigène y descend en température et s'y condense.
1 compresseur : en comprimant le gaz, il élève sa température (comme dans une
pompe à vélo !)
1 organe de détente : en relâchant la pression du gaz, il abaisse sa température.
Astuce :
pour augmenter la capacité de transfert de chaleur du fluide intermédiaire, on utilise un
fluide qui change d'état (gaz <> liquide). Il captera ou donnera ainsi plus de chaleur à chaque
passage dans un échangeur !
Reprenons en détail le fonctionnement de chacun de ces composants.
Partons des propriétés physiques du fluide frigorigène
La machine frigorifique est basée sur la propriété des fluides frigorigènes de
s’évaporer et de se condenser à des températures différentes en fonction de leur pression.
Par exemple, prenons un fluide particulier :
à la pression atmosphérique :
le fluide est liquide à 12°C et se met à « bouillir » aux alentours de 16°C.
si le fluide circule dans un serpentin et que l’air à + 25° C passe autour de ce tuyau, l’air se
refroidira : il cédera sa chaleur au fluide qui lui s’évaporera. C’est le rôle de l’évaporateur de
la machine frigorifique.
à la pression de 13 bars :
cette fois, sous l’effet de la forte pression, le fluide ne « bout » qu’à + 35°C.
autrement dit, si un fluide frigorifique, à l’état vapeur, à 13 bars et à + 40°C circule dans un
serpentin et que de l'air à + 30° C passe autour de ce tuyau, le fluide se refroidira et à partir de
+ 35°C, il se liquéfiera, il se condensera. En se condensant, il va libérer énormément de
chaleur. C’est le rôle du condenseur de la machine frigorifique.
112
« Si l’on souhaite donc que le fluide puisse « prendre » de la chaleur au local :
il doit être à basse pression et à basse température sous forme liquide, pour lui permettre de
s’évaporer.
Si l’on souhaite que le fluide puisse céder sa chaleur à l'air extérieur :
il doit être à haute température et à haute pression, sous forme vapeur, pour lui permettre
de se condenser »
Pour réaliser un cycle dans lequel de la chaleur est extraite d’un côté et donnée de
l’autre, il faut compléter l’installation par 2 éléments :
Compresseur qui comprime le gaz en provoquant l’augmentation de température
jusqu’à + 40°C.
Détendeur qui est un dispositif qui « lâche » la pression du fluide à l’état liquide : il
se vaporise partiellement et donc se refroidit. Ceci permet au liquide de retomber à la
température de 12°C.
Si ces différents équipements sont bouclés sur un circuit, on obtient une machine frigorifique.
En pratique, suivons le parcours du fluide frigorigène dans les différents équipements :
dans l'évaporateur :
Le fluide frigorigène liquide entre en ébullition et s'évapore en absorbant la chaleur du
fluide extérieur.
dans le compresseur
Le compresseur va tout d'abord aspirer le gaz frigorigène à basse pression et à basse
température
L'énergie mécanique apportée par le compresseur va permettre d'élever la pression et la
température du gaz frigorigène.
113
dans le condenseur
Le gaz chaud provenant du compresseur va céder sa chaleur au fluide extérieur. Les
vapeurs de fluide frigorigène se refroidissent, avant l'apparition de la première goutte de
liquide (point 3). Puis la condensation s'effectue jusqu'à la disparition de la dernière bulle de
vapeur(point4).Le fluide liquide se refroidit encore de quelques degrés avant de quitter le
condenseur.
dans le détendeur
fonctionnement complet
Le cycle est fermé, le fluide frigorigène évolue sous l'action du compresseur dans les
quatre éléments constituant la machine frigorifique.
114
Cycle frigorifique élémentaire
2.4. LES SYSTEMES A DEB IT DE REFRIGERANT VARIABLE (DRV) OU
VOLUME DE REFRIGERANT VARIABLE (VRV)
C’est un système de conditionnement d’air polyvalent. Le principe consiste à faire varier le
débit du fluide frigorigène en circulation en fonction des charges thermiques du local.
Ces systèmes peuvent fonctionner en mode :
froid
froid ou chaud
froid et chaud simultanément
La longueur de la tuyauterie peut atteindre des centaines de mètres, avec un dénivelé de 90 m. Le
système est capable de charger automatiquement l’installation en fonction des besoins.
115
3. Les ventilateurs
3.1. Types de ventilateur
Classification 1 : en fonction de la direction de l'air pulsé
Les ventilateurs axiaux ou hélicoïdes : l'air est aspiré et propulsé parallèlement à l'axe
de rotation du ventilateur.
Les ventilateurs radiaux ou centrifuges : l'air est aspiré parallèlement à l'axe de
rotation et propulsé par force centrifuge perpendiculairement à ce même axe. Il existe des
ventilateurs à aubes recourbées vers l'avant (à aubages avant), à aubes recourbées vers l'arrière
(à aubages arrière) ou à aubes radiales. Il existe aussi des ventilateurs centrifuges à deux ouïes
d'aspiration. Ces roues plus larges, parfois composées de deux roues simple ouïe accolées,
aspirent l'air de chaque côté de la roue.
Les ventilateurs tangentiels : l'air est aspiré et refoulé perpendiculairement à l'axe de
rotation.
116
3.2. Les ventilateurs axiaux ou hélicoïdes
Les ventilateurs axiaux ou hélicoïdes permettent des débits importants mais ne peuvent en
général assurer des différences de pression importantes que si la vitesse
périphérique des pales est importante. Ils sont alors souvent bruyants. Des progrès récents
permettent cependant à certains constructeurs d'obtenir des caractéristiques semblables
aux ventilateurs centrifuges avec des niveaux de bruit à peine plus élevés. Ces
ventilateurs sont en outre très simples à implanter et de faible coût.
Il n'y a pratiquement pas de limite dans les débits pouvant être atteints par ce type de
ventilateur.
A pales mobiles dont l'orientation peut être modifiée soit automatiquement en cours de
fonctionnement, soit manuellement.
A toutes les variantes, on peut encore ajouter des pavillons et des diffuseurs.
On distingue ensuite les ventilateurs suivant le rapport de moyeu. On appelle rapport de
moyeu le rapport entre le diamètre du moyeu de l'hélice et le diamètre extérieur de l'hélice.
Plus le rapport de moyeu est grand, plus le ventilateur est capable de délivrer des pressions
élevées.
117
Désignation Rapport de moyeu Gain de pression
Les ventilateurs hélicoïdes hauts pression sont parfois composés de deux ventilateurs en séries
tournant en sens inverse. On parle alors de ventilateurs "contre-rotatifs".
Profil de fonctionnement
La courbe caractéristique de ces ventilateurs présente une zone d'instabilité dans la zone des
faibles débits (pompage), zone de travail qu'il faut éviter. Les problèmes de pompage
apparaissent plus facilement lorsque plusieurs ventilateurs sont placés en parallèle ou au
démarrage contre un circuit fermé.
Pour les débits plus élevés, la pression chute rapidement avec le débit. Ceci a pour intérêt de
permettre d'importantes variations de pression sans modifier le débit. Ceci n'est pas possible
avec un ventilateur centrifuge.
La puissance absorbée par un ventilateur hélicoïde diminue de façon semblable à la pression
lorsque le débit augmente (à débit nul, la puissance absorbée est généralement plus élevée que
dans la plage normale d'utilisation).
118
Rendement
Les ventilateurs hélicoïdes peuvent avoir des rendements très élevés (jusqu'à 90 %) mais sont
très sensibles aux conditions d'alimentation, c'est-à-dire au profil de vitesse de l'air en amont
du ventilateur.
Exemple
Possibilités de réglage
Courbes caractéristiques et rendement d'un ventilateur hélicoïde
en fonction de la variation de l'angle de calage des pales.
119
Niveau de puissance sonore
Un ventilateur hélicoïde bien conçu peut avoir un niveau sonore proche des ventilateurs
centrifuges. Un mauvais dessin peut cependant les rendre nettement plus bruyants. D'autres
caractéristiques peuvent augmenter le bruit du ventilateur :
Puissance sonore d'un ventilateur hélicoïde avec ou sans pavillon à l'aspiratio
Domaines d'application
Les ventilateurs axiaux sont utilisés là où il n'existe pratiquement pas de canalisation. Ils
peuvent aussi être insérés dans des conduits, là où se posent des problèmes d'encombrement.
Ventilateur hélicoïde de
Ventilateur hélicoïde mural.
conduit.
120
Insertion d'un ventilateur hélicoïde dans un conduit.
A diamètre de roue égal, les ventilateurs centrifuges ont une capacité de débit inférieure aux
ventilateurs hélicoïdes mais permettent des pression nettement plus élevées. Si on veut
augmenter le débit, il faut utiliser une roue double avec deux ouïes d'aspiration.
Il existe des ventilateurs centrifuges :
"A aubes inclinées vers l'avant", appelés aussi "à action" ou "en cage d'écureuil". La
roue de ces ventilateurs comprend un nombre important d'aubes de faible hauteur.
Elles sont inclinées dans le sens de rotation de la roue.
"A aubes inclinées vers l'arrière", appelés aussi "à réaction". La roue de ces
ventilateurs comprend un nombre réduit d'aubes de plus grande hauteur. Elles sont
inclinées dans le sens inverse de la rotation de la roue.
"A aubes radiales". La roue de ces ventilateurs est composée d'aubes droites. Ce
dernier type de ventilateur a un très mauvais rendement et est peu utilisé dans les
installations de ventilation et de conditionnement d'air. Etant, de par sa forme,
relativement insensible à l'encrassement, on l'utilise principalement dans l'industrie
pour assurer le transport pneumatique de produits légers comme les copeaux, les
poussières, ...
121
Roue de ventilateur centrifuge à
aubes inclinées vers l'arrière Roue de ventilateur centrifuge à
(double ouïe). aubes inclinées vers l'avant
(double ouïe).
Profil de fonctionnement
Courbe caractéristique d'un ventilateur à aubes recourbées vers l'avant (AV) et à aubes
recourbées vers l'arrière (AR), pour un même point de fonctionnement.
122
Roue à pales couchées Roue à pales couchées
vers l'arrière vers l'avant
Type de courbe
pentue plate
caractéristique
Rendement
Le rendement des ventilateurs à aubes inclinées vers l'avant ont un rendement maximum (60 à
75 %) inférieur aux ventilateurs à aubes inclinées vers l'arrière (75 à 85 %).
Possibilités de réglage
Les ventilateurs centrifuges se prêtent bien à un réglage du débit par création d'une rotation
préalable de la veine d'air entrant dans la roue au moyen d'un aubage orientable dit "inclineur"
ou "aubage de prérotation". Cette technique disparaît cependant progressivement au profit de
la variation de vitesse par convertisseur de fréquence.
Réglage du débit d'un ventilateur centrifuge par aubage de prérotation placé sur
123
l'ouïe d'aspiration : à chaque valeur de l'inclinaison des aubes pouvant pivoter
autour de leur axe, correspond une nouvelle valeur de la prérotation de l'air et
deux nouvelles courbes de pression et de puissance.
Les roues centrifuges peuvent aussi être utilisées avec un registre réglable placé si possible en
aval. Celui-ci introduit une perte de charge supplémentaire et modifie le point de
fonctionnement de l'installation. La puissance va diminuer rapidement avec le débit,
contrairement aux roues hélicoïdes.
Les ventilateurs centrifuges sont réputés plus silencieux que les hélicoïdes. Un ventilateur
centrifuge de rendement médiocre peut cependant être plus bruyant qu'un hélicoïde
spécialement conçu pour allier silence et rendement.
Pour un ventilateur centrifuge aspirant à l'air libre, il est souhaitable d'adapter un pavillon bien
dessiné à son ouïe d'aspiration si son enveloppe n'en comporte pas à la construction. Son
grillage de protection ne doit pas créer de sillages importants (bruits de sirène à l'entrée de la
roue).
Comparaison de deux ventilateurs de même taille (roues de diamètre 900 à double ouïe
d'aspiration),
c'est-à-dire deux roues centrifuges pouvant être disposées dans une même enveloppe.
124
Pour un même point de fonctionnement, la roue avec aubes vers l'avant nécessite toujours
une plus faible vitesse de rotation.
Le bruit produit par la roue avec aubes vers l'avant sera donc moins intense.
Lorsque la perte de charge varie dans le circuit aéraulique, la variation de débit qui en
résulte est nettement plus importante pour les roues inclinées vers l'avant. Leur point
théorique de fonctionnement doit donc être calculé avec beaucoup de rigueur. En effet, si la
résistance réelle est inférieure à la résistance calculée, le ventilateur débitera nettement plus
que prévu et sa consommation sera supérieure aux prévisions.
De plus, pour ces ventilateurs, une brusque diminution des pertes de charge va augmenter
rapidement la puissance sur l'arbre. Le moteur s'en trouvera surchargé et grillera.
Le rendement de la roue avec pales vers l'avant est en général moins bon si bien que la
puissance à l'arbre est supérieure.
Pour ce type de roue, la puissance absorbée augmente rapidement avec le débit. A l'inverse,
elle varie relativement peu pour les pales inclinées vers l'arrière.
Pour une même pression (1000 PA) :
125
A l'inverse des roues inclinées vers l'arrière, la roue avec aubes vers l'avant ne demande
pratiquement pas de variation de vitesse pour obtenir une augmentation importante de débit.
Par contre, si au stade du projet on peut choisir entre les deux types de roues, il faut effectuer
la comparaison pour le meilleur rendement. Dans ce cas, le ventilateur à aubes recourbées
vers l'arrière devra le plus souvent être d'une ou deux tailles plus grandes que l'autre.
Si on les compare pour même un point de fonctionnement, le ventilateur de deux tailles plus
grand (évidemment aussi un peu plus cher) présente de gros avantages :
tournant dans ce cas à plus faible vitesse, il devient moins bruyant que son homologue
à aubes vers l'avant.
Domaines d'application
126
3.4. Les ventilateurs tangentiels
ventilo-convecteurs,
climatiseurs,
rideaux d'air.
127
Extracteur de toiture : caisson fermé et ouvert.
soit horizontalement,
soit verticalement.
Extracteurs de toiture.
Tourelle de pulsion.
128
Chapitre9. Les normes dans une
installation (BAES, la salle de bain)
1. Bloc autonome d'éclairage de sécurité
Les B.A.E.S (Blocs Autonome d'Éclairage de Sécurité) sont des blocs destinés à éclairer et
montrer l'emplacement des sorties d'évacuation de façon lumineuses dans différents types
d'établissement lors d'évacuation d'urgence ou de défaillance de l'éclairage principal d'un
bâtiment. Ils permettent de respecter la législation et les règles d'usages pour les locaux
accueillant le public (Établissement recevant du public en droit français).
C'est un des deux moyens pour assurer l'éclairage de sécurité.
1.1. Objectifs
Éclairer notamment les chemins d'accès menant aux sorties d'évacuation (que ce soit en cas de
panique, de coupure de courant ou d'incendie)
Aujourd'hui on distingue le plus souvent :
un éclairage de sécurité d'ambiance : il éclaire de manière uniforme l'ensemble des
locaux afin que les usagers puissent se repérer où qu'ils soient et pour éviter un
mouvement de panique. Cet éclairage est le plus souvent zénithal. La réglementation
et les usages prévoient un éclairement minimum de 5 lm/m² et capable de fonctionner
pendant une heure.
un éclairage d'évacuation qui éclaire non seulement les axes de circulation et permet la
visualisation des issues, et ce en suivant les règles d'usage (un BAES à chaque
changement de direction et un au minimum tous les quinze mètres) ; cet éclairage est
le plus souvent en haut mais peut être aussi en bas pour éclairer le sol notamment dans
les parcs de stationnement automobile
Dans les locaux dits à sommeil on peut trouver des BAEH qui peuvent compléter les BAES.
Ils reposent sur le même principe mais avec des durées de fonctionnement en sécurité plus
longues. On trouvera les BAEH seuls en habitations. On trouve également des BAES qui
permettent d'identifier les équipement d'incendie (« poste d'incendie ») comme un robinet
d'incendie armé ou un extincteur.
1.2. Mise en œuvre technique
Ces blocs sont constitués d'un luminaire muni d'ampoules et d'une batterie, le tout permettant
d'assurer un fonctionnement pendant une durée déterminée par les Codes ou règlements
129
locaux/nationaux. Cette durée est généralement une heure en Europe et 30 min. en Amérique
du Nord.
Les technologies de lampes et de batterie utilisée dans les BAES peuvent varier. Les unités à
ampoules incandescentes et batterie au plomb ont longtemps été la norme et sont encore
répandues et utilisées en Amérique du Nord (bien que des lampes halogène soient de plus en
plus utilisées). En Europe on leur préfère les LEDs, plus efficaces et surtout moins
énergivores. De même, les batteries au plomb font souvent place à des variantes au lithium-
polymère, qui stockent davantage d'énergie.
Les BAES sont autonomes : ils sont simplement raccordés à une ligne électrique
habituellement de 230V (120V en Amérique du Nord, parfois 277V aux US). Ils assurent un
éclairage permanent, et en cas de coupure de courant ou de signal d'évacuation, s'éclairent
plus. Il existe un système différent (mais les appareils sont très semblables d'apparence : les
lignes électrique d'éclairage de sécurité ne sont plus autonomes mais alimenté par un circuit
qui a des batteries et/ou un groupe électrogène). Ce dernière système est plus destiné à des
établissements très vaste (grand centre commercial) car le dispositif est alors moins coûteux
(les accus coûtent cher à entretenir).
En Amérique, la superficie détermine le plus souvent le type de système utilisé et sa
configuration. Pour de petits locaux commerciaux (restaurants, boutiques, petits bureaux...) un
ensemble de plusieurs unités autonomes sur batteries constitue le choix le plus optimal. Les
unités sont alors fixées aux murs à des endroits stratégiques (issues, escaliers) et des prises
leur sont généralement installé dans le cas d'une construction neuve, si les unités ne sont pas
câblés directement au circuit.
Pour les bâtiments plus vastes, on préférera généralement une seule unité autonome de grande
capacité, avec de grosses batteries, sur laquelle vient se raccorder plusieurs luminaires sans
batterie (couramment appelé luminaire ou phare satellite) disposés à l'intérieur du bâtiment.
Ce système a l'avantage d'être moins coûteux en batteries de rechange, en plus d'être plus
fiable. Les phares satellites sont également plus discret et plus petit, n'ayant pas besoin de
coffret pour la batterie. Ils peuvent donc être intégrés plus discrètement au décor du bâtiment.
Le raccordement de phares satellites est également possible sur de plus petite unités, à
condition de ne pas dépasser la capacité de sortie de l'appareil et de respecter quand même la
durée de fonctionnement prévue par la réglementation qui s'applique.
Dans les gros bâtiments ou les institutions importantes (écoles, hôpitaux), une génératrice est
habituellement déjà installée. Des circuits d'éclairage, le plus souvent l'éclairage 24h, sont
130
donc raccordés sur la génératrice qui assurera leur alimentation en cas de défaillance du
réseau.
131
2. Installation dans une salle de bain
La norme NF C 15-100 concernant la salle de bain et la salle d'eau limite les équipements
électriques, prise de courant, éclairage... autour de la baignoire et de la douche selon différents
volumes.
Tout local ou partie de pièce disposant d'une baignoire ou d'une douche est soumis à cette
norme.
Norme des volumes de salle de bain et salle d'eau
Volumes de sécurité 0, 1, 2 et 3 d'une baignoire
Volumes de protection 0, 1, 2 et 3 d'un bac à douche
Volumes d'une douche au niveau du sol ou sans receveur
Volumes d'un bac à douche avec cloison et/ou porte
Equipements autorisés dans les différents volumes
Le dessous de la baignoire est en volume 3 s'il est fermé ou accessible uniquement par une trappe ouvrable
avec outil, sinon il est de volume 1
Le volume 1 :
- Hauteur
- Largeur
Le volume 2 :
132
En cas de pomme fixe > 2M25, jusqu'à celle-ci
Identique à la périphérie extérieure de la baignoire / bac à douche + 1M20 depuis l'origine
d'un flexible ou d'une pomme fixe le cas échéant
Elles peuvent limiter le volume si leurs hauteurs sont supérieures ou égales à celui-ci
Si elles disposent d'une hauteur > ou = à 1M80, prise en compte d'un contournement de celle-
ci (en largeur et en hauteur).
Plafond fixe : délimite le local, donc un volume.
Plafond démontable avec outil : limite les volumes, le dessus de celui-ci jusqu'à 3M passe en
volume 3.
Plafond démontable sans outil ou ajouré : ne limite pas un volume.
133
Volumes de sécurité d'une douche au niveau du sol ou
sans receveur
134
Seul les canalisations et les boites de connexions alimentant des appareils autorisés en rapport
aux différents volumes sont admises. Les boîtes de connexions de ces appareils seront, si
possible, logées derrière eux.
La prise rasoir seul, alimenté par transformateur de sécurité n'est plus autorisé dans le
volume2, elle est cependant admise dans ce contexte et de classe II si elle est incorporée dans
une armoire de toilette.
135
Chapitre10. Le schéma électrique
POUR LE PROJET DONT LA CANALISATION EST APPARENTE
136
POUR LE PROJET DONT LA CANALISATION EST ENCASTREE
137
POUR LE PROJET DONT LA CANALISATION EST EN CHEMIN DE CABLE
138
Composé de 13 circuits d’éclairage, 13 circuits de prise de courant normalisé, 3 circuits
de prise de courant ondulé, 1 circuit de prise de courant ondulé spécialisé, et enfin d’1
circuit de prise de courant normale spécialisé.
139
Chapitre11. Les canalisations
électriques
Une canalisation électrique est constituée d’un ensemble comportant à la fois des
conducteurs, ou câbles et un conduit assurant la protection contre les influences
externes.
Nous distinguerons les éléments non ouvrables que sont les tubes, des éléments
ouvrables tels que profilés, plinthes, moulures, goulottes.
1. Caractéristiques et dénomination
Un conduit a pour rôle essentiel d'assurer une protection continue supplémentaire
aux conducteurs et câbles placés à l'intérieur.
1.1. Caractéristiques générales
Selon les matériaux utilisés, les conduits présentent des qualités de :
- résistance mécanique (chocs, écrasements) ;
- étanchéité (à l'eau, aux poussières] ;
- non propagation de la flamme.
De plus, ils doivent pouvoir être travaillés facilement et pouvoir être encastrés dans
les murs, ou enterrés dans le sol.
1.2. Désignation
Elle reprend les caractéristiques des canalisations et comporte: 2 chiffres, 3 ou 4
lettres, 3 chiffres.
140
Les conduits conformes aux publications 423 et 423 A de la CEl (Commission
Électrotechnique Internationale) remplacent progressivement ceux' répondant aux
normes françaises NFC 68-101 et NFC 68-146, La distinction essentielle est basée
sur le numéro de référence qui est égal au diamètre extérieur du conduit quelle que
soit la famille de conduits isolants, Il en résulte une simplification des accessoires
et des percements des entrées de boîtes,
Nous trouverons deux familles de conduits:
CEl référence = diamètre extérieur
UTE référence = nombre de 2 chiffres: 9-11-J 3-16-21.
Remarque importante:
À la suite des normes européennes, la désignation des conduits est progressivement
modifiée.
IRO-5 : devient IRL 3321 (Isolant/Rigide/Lisse)
ICO-5 : devient ICA 3321 (Isolant/Cintrable/Annelé]
ICD-6: devient ICTL 3421 ( lsolant/Cintrable/Transversalement élastique/Lisse)
ICT-6: devient ICTA 3422 (lsolant/ Cintrable/Transversalement élastique/Annelé)
MSB-7 devient CSA4421
MRB-9devient MRL 5557
141
2. Section utile des conduits
En général, on passe dans les conduits des conducteurs rigides H 07VOU ou H 07
V-R ou K, ou des câbles unipolaires ou multipolaires. Pour que les conducteurs ou
les câbles puissent être tirés ou retirés facilement on applique la règle du tiers de
section (fig. 2).
142
Règle:
La somme des sections totales des conducteurs, isolants compris, est au plus égale
au tiers de la section intérieure du conduit.
n = nombre de conducteurs
n x s ~ 1/3S s = section totale conducteur + isolant
S = section intérieure du conduit
Remarque:
- Les conduits ICA, IRL, ICTL et ICTA sont admis dans les conditions d'influences
externes n'exigeant pas un indice de protection supérieur à IP68.
- Les conduits propagateurs de la flamme sont repérés par la couleur orange.
- Les conduits non propagateurs de la flamme peuvent être de n'importe quelle
couleur excepté jaune, orange, rouge et vert.
143
3. Moulures plastiques
Le besoin d'ajouter des points d'utilisation, des prises pour les applications
domotiques (téléphone, télévision, alarmes) conduit souvent à effectuer un
ceinturage électrique des pièces.
Ce ceinturage peut être réalisé:
- en moulures (fig. J), en plinthes (fig. 5), en goulottes (fig. 4), ou tout autre profilé,
- en système de canalisations préfabriquées et socles de prise de courant (fig.6 et7).
Les accessoires couramment utilisés (fig. 8) sont: les embouts d'extrémité, angles
intérieurs, angles extérieurs, angles plats, dérivations en T.
Enfin des cadres sont adaptés pour fixer l'appareillage le long de la moulure (en
vertical ou en horizontal), ou sur la moulure. Ces cadres sont adaptés pour recevoir
les interrupteurs ou prises de courant.
144
4. Moulures et plinthes en bois
Pour renforcer une installation existante ou pour y ajouter des prises de courant, de
TV ou de téléphone, on préfère utiliser des plinthes ou des moulures en bois,
Les moulures en bois sont caractérisées par le nombre et la dimension des rainures
(6, 8, 10ou 12mm) (fig. 9).
En l'absence de plinthe, la moulure doit être posée au moins à 10cm au-dessus du
sol fini.
Les conducteurs utilisés doivent appartenir aux séries H 07 V-U, Ret K.
On n'admet généralement qu'un seul conducteur par rainure, Si on en met plusieurs,
ils doivent nécessairement appartenir au même circuit.
145
146
PARTIE II.
LA MODE DE
SOUMISSION DES
OFFRES
Chapitre12. L’offre technique
Pièce n°1 :
147
NOTE DE JUSTIFICATION DES QUALITES ET POUVOIRS
ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Je dispose des pouvoirs de signer et accomplir tous actes et formalités requises pour la présentation du
dossier de soumission et de l'offre relative à l'appel d'offres lancé le par l’Autorité Routière de Madagascar
RABENIVARY Sitraka
148
Pièce n°2 :
La Déclaration d’offres
149
DECLARATION D’OFFRES
ANNEXE 11 du CCAP
1 / N'a déposé qu'une seule offre dans la province d’Antananarivo pour le lot suivant :
Le Candidat,
RABENIVARY Sitraka
150
Pièce n°3 :
151
A1 - a) FICHE DE RENSEIGNEMENTS RELATIFS AU CANDIDAT
Date : 17/02/2014
N° d'appel d'offre et titre : N° 001 - ARM.2012 portant sur TRAVAUX D'ENTRETIEN
COURANT DES ROUTES NATIONALES - CAMPAGNE 2012
Page [01] de [01] pages
Numéro d’immatriculation :
Statistique : 45214 11 1994 0 00016
RABENIVARY Sitraka
152
A1 – c) LITIGES INTERVENUS EN MATIERE DE MARCHES PUBLIC OU EN RAPPORT AVEC
L’OBJET DU MARCHE
Date : 21/08/2012
N° d'appel d'offre et titre : N° 001 - ARM.2012 portant sur TRAVAUX D'ENTRETIEN
COURANT DES ROUTES NATIONALES - CAMPAGNE 2012
Page [01] de [01] pages
______ __________
- NEANT -
153
Pièce n°4 :
154
Pièce n°5 :
155
Pièce n°6 :
La Garantie de soumission
156
GARANTIE DE SOUMISSION
EN CONSEQUENCE, Nous, [nom de la banque], ayant notre siège à [adresse du siège] (ci-après
dénommée “le Garant”), avons accepté de nous porter garant du Candidat pour la somme de [montant en
lettres et en chiffres], que nous nous engageons à régler intégralement à l’Autorité Contractante dans les
conditions suivantes :
(a) Si le Candidat retire son Offre pendant la période de validité spécifiée dans les Instructions aux
candidats du Dossier d'Appel d'Offres, ou
(b) Si le Candidat n’accepte pas la correction du montant de son offre, conformément à la clause 6.7
(travaux) des Instructions aux candidats, ou
(c) Si le Candidat s’étant vu notifier l’acceptation de son Offre par l'Autorité Contractante pendant la
période de validité :
(c1) manque ou refuse de signer le marché, s’il est tenu de le faire conformément à la clause ou
6.7 (travaux) des Instructions aux candidats
(c2) manque ou refuse de fournir la garantie de bonne exécution conformément à la clause 10.4
(travaux) des Instructions aux candidats.
Nous, Garant, nous engageons à payer à l'Autorité Contractante un montant à concurrence du montant
susmentionné, dans les huit jours de la réception d'une demande écrite émanant de l'Autorité Contractante
transmise par lettre recommandée avec accusé de réception et accompagnée des justificatifs établissant
que le candidat n'a pas rempli toutes ou partie de l’une quelconque des obligations qu’il a souscrites et
décrites aux paragraphes a) et b) ci-dessus.
La présente garantie demeurera valable jusqu’au trentième (30ème) jour suivant l’expiration de la période
de validité des offres, soit jusqu’au [durée de validité des offres + 30 jours] ème jour à compter de la date
limite fixée pour la remise des offres. Cette date peut être reportée par l'Autorité Contractante par
notification écrite au Candidat et au Garant. Toute demande relative à cette garantie devra parvenir au
Garant au plus tard à la date d’expiration faute de quoi la présente garantie expire de plein droit.
Cachet de la Banque
157
Pièce n°7 :
158
Pièce n°8 :
159
A2 - a) MATERIEL, EQUIPEMENT ET OUTILLAGE APPARTENANT AU CANDIDAT OU A SA DISPOSITION PERMANENTE
DATE
NATURE DESCRIPTION STATUT
D’ACQUISITION
Groupe électrogène HX 6000, Suivant pièces n. 085550 25/04/2008 En propre
RABENIVARY Sitraka
160
A2 - b) CAPACITE TECHNIQUE A EXECUTER LE MARCHE
161
Pièce n°11 :
La Liste du personnel
162
LISTE DU PERSONNEL AFFECTE AUX LOTS
Effectif Chefs 02
d’équipes ou Chefs
cantonniers
Effectif Personnel
d’exécution
permanents de 10
l’entreprise
non permanents 20
RABENIVARY Sitraka
163
CURRICULUM VITÆ
PHOTO
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Le déclarant
Signature
164
CURRICULUM VITAE
PHOTO
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Le déclarant
Signature
165
CURRICULUM VITAE
PHOTO
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Le déclarant
Signature
RAZAKAMANDIMBY Radotina
166
COPIE LEGALISEE DIPLOME
167
Pièce n°12 :
168
Pièce n°13 :
169
Pièce n°14 :
170
Pièce n°15 :
Le Plan de charge
171
PLAN DE CHARGE
ANNEXE 7
Montant Travaux
Désignation marché ou Avancement
N° MO Millions
contrat physique actuel
AR Délai Début Fin
- NEANT -
RABENIVARY Sitraka
172
Pièce n°16 :
173
A1 – c) LITIGES INTERVENUS EN MATIERE DE MARCHES PUBLIC OU EN
RAPPORT AVEC L’OBJET DU MARCHE
174
Pièce n°17 :
175
A3 - a) SITUATION FINANCIERE ET PATRIMONIALE
Date : 21/08/2012
N° d'appel d'offre et titre : N° 001 - ARM.2012 portant sur TRAVAUX de
REHABILITATION D’ELECTRICITE DE BATIMENT COMMERCIALE A
ANALAKELY 2012
Page [01] de [01] pages
1. Renseignements financiers
Information du bilan
Total actif
5200000 6350000 5121000
Patrimoine net
123500 214520 564582
Disponibilités actuelles
21200001 154252152 21563154
Recettes totales
16216546 2563254 21456232
Le Candidat,
RABENIVARY Sitraka
176
A3 - b) CHIFFRE D'AFFAIRES
TRAVAUX
41000500 39500000 65123500
D’ELECTRICITE
GENERALE BOA
Le Candidat,
RABENIVARY Sitraka
177
- A3-c : Justification de la capacité du candidat à disposer des ressources
financières permettant de réaliser le marché
178
Pièce n°18 :
179
- PV de réception provisoire ou définitive.
180
Pièce n°19 :
181
CADRE DE PRESTATIONS DE SOUS TRAITANCE
Conditions de
Désignation des travaux Localisation Sous - traitant Montant
paiement
RABENIVARY Sitraka
182
Pièce n°20 :
183
ETAT DES SOMMES VERSEES AUX TIERS
(Article 19 du Code d'éthique des marchés publics)
Les rémunérations commissions que nous avons versées ou que nous comptons verser, le cas échéant, en relation avec
la préparation de cette offre ou avec l’exécution du marché, si nous en sommes attributaires, figures ci-après :
RABENIVARY Sitraka
184
Chapitre 13. OFFRE FINANCIERE
Pièce n°22 :
L’Acte d’engagement
185
ENGAGEMENT DU CANDIDAT
ARTICLE 1 - CONTRACTANT(S)
- Nom : RABENIVARY
- Prénom : Sitraka
Après avoir pris connaissance du Dossier d'Appel d'Offres N° Lot 001 du 17 Mars 2014. et, en
particulier, des documents composant le Cahier des Prescriptions Spéciales :
Atteste sur l'honneur, sous peine de résiliation de plein droit du marché ou de sa mise en régie, à
mes torts exclusifs ou, selon le cas, aux torts exclusifs de la personne morale que je représente, que
je ne tombe pas ou, selon le cas, que ladite personne morale ne tombe pas sous le coup d'un cas
d'exclusion visé par l'article 9 du Code des Marchés Publics reproduit ci-après.
Les personnes physiques ou morales en état de liquidation judiciaire et les personnes physiques dont la faillite personnelle a été
prononcée ;
186
Les personnes physiques ou morales admises en règlement judiciaire qui ne peuvent justifier qu'elles ont été habilitées à poursuivre
leur activité.
Les personnes physiques ou morales qui n’ont pas souscrit à leurs obligations fiscales ou para fiscales à la date limite fixée pour le
dépôt des offres.
Les entreprises dans lesquelles la Personne Responsable des Marchés Publics ou les membres de la Commission d’Appel Offres
possèdent des intérêts financiers ou personnels directs de quelque nature que ce soit.
Les entreprises affiliées aux prestataires de service ayant contribué à préparer tout ou partie des Dossiers d’Appel d’Offres ou de
consultation.
les personnes physiques ou morales qui ont fait l’objet d’exclusion temporaire ou définitive résultant d’une infraction au Code Pénal ou
prononcée par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics pour atteinte à la réglementation des marchés publics."
M'engage en mon nom ou en mon nom et au nom du candidat que je représente, selon le cas, à
m'abstenir de toute pratique consistant dans l'octroi ou la promesse d'octroyer un avantage indu,
pécuniaire ou autre, directement ou par des intermédiaires, en vue d'obtenir le marché objet du
présent Acte d'Engagement, et en général à respecter les dispositions du Code d'Ethique des Marchés
Publics adopté par décret n°2006-343 du 30 mai 2006.
M'engage sans réserve, conformément aux stipulations des documents visés ci-dessus, à exécuter
le marché portant sur les Travaux définis par les Spécifications Techniques du CPS, dans les
conditions précisées par le CPS, le CCAG applicable et par le présent Acte d'Engagement.
L'offre ainsi présentée me lie conformément à la durée de validité des offres fixée dans les Données
Particulières de l'Appel d'Offres, jusqu’au la date+75J.
187
Pièce n°23 :
188
Pièce n°24 :
Le Calcul de coefficient de majoration des déboursés K1
Indice de composition de
Origine des Décomposition à l’intérieur
catégorie Indice Valeur en %
frais de chaque catégorie de frais
Indice Valeur en %
Frais Frais d’agence et de patente a.1 3,11
généraux Frais de chantier a.2 3,35
proportionnel Frais d’études et de A1 6,88
a.3 0,27
s aux laboratoire
déboursés Assurances a.4 0,15
Bénéfice brut Bénéfice et impôts sur le
et frais a.5 19,00
bénéfice
financiers Aléas techniques a.6 1,50 A2 22,06
proportionnel
Aléas de révision de prix a.7 1,20
s au prix de
revient Frais financiers a.8 0,36
Frais
proportionnel
Frais de siège a.9 0,50 A3 0,50
s au prix de
règlement
Taxe TVA = 20
189
Pièce n°25 :
Les Sous – détail des prix
190
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
2,2 Ensemble des liaisons équipotentiellesEns 1 1 1,00 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 0,25 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 0,50 Hj 0,50 15 000,00 7 500,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
Cuivre nu
29mm²(80x12500=1000000) Chemin 1,00 Ens 1 680 000,00 1 680 000,00
de câble (17 barresx40000=680000) 1,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 5 000,00 5 000,00
Déboursé "D" 1 736 750,00
PU=(K*D)/R 2 431 450,00
191
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
Fourniture et installation du TGBT
4,1 Ens 1 1,00
compris inversseur normal/secours 1 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,75 25 000,00 18 750,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 3,00 Hj 3,00 8 000,00 24 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
TGBT y compris inverseur 1,00 Ens 1,00 3 456 349,29 3 456 349,29
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 10 000,00 10 000,00
Déboursé "D" 3 546 099,29
PU=(K*D)/R 5 000 000,00
192
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
Coffret de distribution prises
6,1 ondulées compris liaisons depuis Ens 1 1,00
1 1,40
onduleur 15KVA, 63A
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,75 25 000,00 18 750,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 3,00 Hj 3,00 8 000,00 24 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
H07RN-6FSG16 (20*40000=800000)
IG 4P 63A (250000) Disjoncteur
Différentielle 1P+N 1,00 Ens 2 550 000,00 2 550 000,00
(4*350000=1400000) Coffret de
commande TGO 2 rangées de 8 1,00
3 Outillage Fft
Déboursé "D" 2 629 750,00
PU=(K*D)/R 3 681 650,00
193
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
7,2 Alimentations des climatiseurs Ens 1 1 1,00 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,50 15 000,00 7 500,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 0,75 10 000,00 7 500,00
Ouvrier spécialisé 4,00 Hj 4,00 8 000,00 32 000,00
Manœuvre 4,00 Hj 4,00 6 000,00 24 000,00
2 Matériaux
Cable U1000RO2V 3G 2,5²
1,00 Ens 162 900,00 162 900,00
(45x3500=157500) ICT (3x1800=5400) 1,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 10 000,00 10 000,00
Déboursé "D" 250 150,00
PU=(K*D)/R 350 210,00
194
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
7,4 Alimentation spécialisée pour le GAB Ens 1 1 1,00 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,50 15 000,00 7 500,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 0,75 10 000,00 7 500,00
Ouvrier spécialisé 1,00 Hj 1,00 8 000,00 8 000,00
Manœuvre 1,00 Hj 1,00 6 000,00 6 000,00
2 Matériaux
Cable U1000RO2V 3G 2,5²
1,00 Ens 40 400,00 40 400,00
(10x3500=35000) ICT (3x1800=5400) 1,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 10 000,00 10 000,00
Déboursé "D" 85 650,00
PU=(K*D)/R 119 910,00
195
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
8,1 Points lumineux en simple allumage U 19 10 1,90 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,25 15 000,00 3 750,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
Interrupteur simple allumage 19,00 U 10,00 381 428,57 3 814 285,71
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 7 000,00 7 000,00
Déboursé "D" 3 869 285,71
PU=(K*D)/R 541 700,00
196
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
9,2 Points lumineux sur interrupteur SA U 1 10 0,10 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,25 15 000,00 3 750,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
Interrupteur SA étanche 1,00 U 10,00 25 000,00 250 000,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 7 000,00 7 000,00
Déboursé "D" 305 000,00
PU=(K*D)/R 42 700,00
197
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
10,2 Boitier poste de travail (hors RJ45) U 14 10 1,40 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,50 15 000,00 7 500,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
Boitier poste de travail (18500) y
compris 2PC 2x10/16A+T
14,00 U 99 500,00 995 000,00
NORMALE(2x18000=36000) ,1PC
2x10/16+T ONDULEE (45000) 10,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 7 000,00 7 000,00
Déboursé "D" 1 053 750,00
PU=(K*D)/R 147 525,00
198
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
12,1 Appareil d'éclairage 4 x 18W Métal canal U ( type A)80,00 12 6,67 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,50 25 000,00 12 500,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 3,00 Hj 3,00 8 000,00 24 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
Appareil d'éclairage 4 x 18W Métal canal
80,00 U 12,00 140 000,00 1 680 000,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 15 000,00 15 000,00
Déboursé "D" 1 768 500,00
PU=(K*D)/R 206 325,00
199
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
12,4 Hublot Ivela (type D et E) U 9,00 8 1,13 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,75 25 000,00 18 750,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 1,00 Hj 1,00 6 000,00 6 000,00
2 Matériaux
Hublot Ivela 9,00 U 8,00 25 000,00 200 000,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 10 000,00 10 000,00
Déboursé "D" 275 750,00
PU=(K*D)/R 48 257,00
200
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
12,7 Applique classe II (type H) U 1,00 14 0,07 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,75 25 000,00 18 750,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 3,00 Hj 3,00 8 000,00 24 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
Applique murral classe II 1,00 U 14,00 35 000,00 490 000,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 7 000,00 7 000,00
Déboursé "D" 576 750,00
PU=(K*D)/R 57 675,00
201
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
14,2 Tableau étage U 1,00 2 0,50 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,50 15 000,00 7 500,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 1,00 Hj 1,00 6 000,00 6 000,00
2 Matériaux
Tableau (50000) Commande
1,00 U 130 000,00 260 000,00
éclairage (4x20000=80000) 2,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 7 000,00 7 000,00
Déboursé "D" 312 750,00
PU=(K*D)/R 218 925,00
202
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
Fourniture et pose des brasseurs
16,1 d'air plafonnier compris U 14,00 1,75
alimentation et commande 8 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 4,00 Hj 4,00 6 000,00 24 000,00
2 Matériaux
Brasseurs d'air 14,00 U 8,00 300 000,00 2 400 000,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 20 000,00 20 000,00
Déboursé "D" 2 491 250,00
PU=(K*D)/R 435 969,00
203
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
17,3 Distribution éclairage et PC conformément
Ens au plan
1,00 1 1,00 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,50 15 000,00 7 500,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 1,00 Hj 1,00 6 000,00 6 000,00
2 Matériaux
Cable U1000RO2V 3G 1,5², Cable
1,00 U 4 202 566,58 4 202 566,58
U1000RO2V 3G 2,5², ICT 1,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 30 000,00 30 000,00
Déboursé "D" 4 278 316,58
PU=(K*D)/R 5 989 643,21
204
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
17,5 Appareils d'éclairage type D et E U 2,00 8 0,25 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,75 25 000,00 18 750,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 1,00 Hj 1,00 6 000,00 6 000,00
2 Matériaux
Appareils d'éclairage type D et E 2,00 U 8,00 25 000,00 200 000,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 10 000,00 10 000,00
Déboursé "D" 275 750,00
PU=(K*D)/R 48 256,00
205
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
17,8 Télévision selon CCTP Ens 1,00 1 1,00 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,25 25 000,00 6 250,00
Chef de chantier 1,00 Hj 0,50 15 000,00 7 500,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 2,00 Hj 2,00 6 000,00 12 000,00
2 Matériaux
Cable coaxial (125x1200=150000) et
Prise TV (4x3700=14800) ICT 1,00 U 380 800,00 380 800,00
(120x1800=216000) 1,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 7 000,00 7 000,00
Déboursé "D" 439 550,00
PU=(K*D)/R 615 370,00
206
N° de prix Désignation du travaux Unité QuantitéRendement"R" Délai K=
17,10 Prise de terre et liaison, équipotentiel Ens 1,00 1 1,00 1,40
N° Composition de prix Nombre Unité Quantité Prix Unitaire Montant
1 Personnel
Conducteur de travaux 1,00 Hj 0,75 25 000,00 18 750,00
Chef de chantier 1,00 Hj 1,00 15 000,00 15 000,00
Chef d'équipe 1,00 Hj 1,00 10 000,00 10 000,00
Ouvrier spécialisé 2,00 Hj 2,00 8 000,00 16 000,00
Manœuvre 4,00 Hj 4,00 6 000,00 24 000,00
2 Matériaux
Piquet dec cuivre 1,20 m
(3x24000=72000) Barette de
coupure (1x14000=14000) Cuivre 29
1,00 Ens 288 500,00 288 500,00
mm² (9*12500=112500) Charbon et
gros sel Cable vert jaune 25 mm²
(10*9000=90000) 1,00
3 Outillage 1,00 Fft 1,00 10 000,00 10 000,00
Déboursé "D" 382 250,00
PU=(K*D)/R 535 150,00
207
Pièce n°26 :
Le Détail Quantitatif et Estimatif
N° prix Designation des trvaux U Quantité Prix Unitaire Montant
1 Dépose de l'ancienne instalation
1,1 Dépose de l'ancienne instalation Ens 1,00 3 000 000,00 3 000 000,00
TOTAL 3 000 000,00
2 Prise de terre
Fourniture et mise en œuvre ou renforcement de
2,1 Ens 1,00 535 150,00 535 150,00
la prise de terre et interconnexion
2,2 Ensemble des liaisons équipotentielles Ens 1,00 2 431 450,00 2 431 450,00
TOTAL 2 966 600,00
3 Disjoncteur général
3.1 Fourniture et pose du disjoncteur général Ens 1,00 3 000 000,00 3 000 000,00
TOTAL 3 000 000,00
4 TGBT
Fourniture et installation du TGBT compris
4.1 Ens 1,00 5 000 000,00 5 000 000,00
inversseur normal/secours
TOTAL 5 000 000,00
5 Groupe électrogène
Installation d'un groupe électrogène 30 KVA,y
5.1 compris raccordements et accessoires (hors Ens 1,00 1 000 000,00 1 000 000,00
fourniture)
TOTAL 1 000 000,00
6 Coffret de distribution
Coffret de distribution prises ondulées compris
6.1 Ens 1,00 3 681 650,00 3 681 650,00
liaisons depuis onduleur 15KVA, 63A
TOTAL 3 681 650,00
7 Alimentation spécifique depuis TGBT
7.1 Alimentation de l'onduleur Ens 1,00 1 179 850,00 1 179 850,00
7.2 Alimentations des climatiseurs Ens 1,00 350 210,00 350 210,00
7.3 Alimentations des Enseignes Ens 1,00 314 090,00 314 090,00
7.4 Alimentation spécialisée pour le GAB Ens 1,00 119 910,00 119 910,00
Alimentations spécialisées des équipements
7.5 vidéo surveillance,centrale d'alarme,contrôle Ens 1,00 105 350,00
d'accès 105 350,00
Alimentation du système de transmission
7.6 Ens 1,00
satellite 105 350,00 105 350,00
TOTAL 2 174 760,00
208
8 Points lumineux
8.1 Points lumineux en simple allumage U 19,00 541 700,00 10 292 300,00
8.2 Points lumineux en va et vien U 3,00 150 636,08 451 908,24
TOTAL 10 744 208,24
9 Points lumineux étanche
9.1 Points lumineux sur va et vient U 4,00 48 300,00 193 200,00
9.2 Points lumineux sur interrupteur SA U 1,00 42 700,00 42 700,00
TOTAL 235 900,00
10 Prises de courants
10.1 Prise de courant 10/16A+T U 42,00 30 604,00 1 285 368,00
10.2 Boitier poste de travail (hors RJ45) U 14,00 147 525,00 2 065 350,00
TOTAL 3 350 718,00
11 Prises de courant étanches
11.1 Prise de courant 10/16A 2P+T U 1,00 36 204,00 36 204,00
TOTAL 36 204,00
12 Appareil d'éclairages
12.1 Appareil d'éclairage 4 x 18W Métal canal ( type A) U 80,00 206 325,00 16 506 000,00
12.2 Spot TBT FIXE Ivel (type B) U 9,00 56 854,00 511 686,00
12.3 Spot TBT orientable (type B) U 10,00 56 854,00 568 540,00
12.4 Hublot Ivela (type D et E) U 9,00 56 854,00 511 686,00
12.5 Appareil étanche 2 X 53W Ivela (type F) U 6,00 69 957,00 419 742,00
12.6 Projecteur 300W (Type G) U 2,00 94 121,00 188 242,00
12.7 Applique classe II (type H) U 1,00 57 675,00 57 675,00
TOTAL 18 763 571,00
13 Eclairage de sécurité
13.1 Eclairage de sécurité par blocs autonome 60 lm U 4,00 38 550,00 154 200,00
TOTAL 154 200,00
14 Tableau de commande Eclairage
14.1 Tableau agence U 1,00 386 925,00 386 925,00
14.2 Tableau étage U 1,00 218 925,00 218 925,00
TOTAL 605 850,00
15 Protection contre la foudre
15.1 Paratonnere fourniture et pose Ens 1,00 11 348 400,00 11 348 400,00
Protection des lignes électriques et
15.2 Ens 1,00 1 384 250,00
téléphoniques 1 384 250,00
TOTAL 12 732 650,00
209
16 Brasseur d'air
Fourniture et pose des brasseurs d'air plafonnier
16.1 U 14,00 435 969,00 6 103 566,00
compris alimentation et commande
TOTAL 6 103 566,00
17 Logement Directeur
Alimentation d'un coffret depuis protection au
17.1 U 1,00 510 650,00 510 650,00
TGBT
17.2 Tableaux de distribution U 1,00 125 650,00 125 650,00
Distribution éclairage et PC conformément au
17.3 Ens 1,00 5 989 643,21 5 989 643,21
plan
Alimentation divers (chauffe eau et climatiseurs
17.4 Ens 1,00 1 321 950,00 1 321 950,00
futurs)
17.5 Appareils d'éclairage type D et E U 2,00 48 256,00 96 512,00
17.6 Appareils d'éclairage type H U 2,00 64 182,00 128 364,00
17.7 Sonnerie TBT U 2,00 38 570,00 77 140,00
17.8 Télévision selon CCTP Ens 1,00 615 370,00 615 370,00
17.9 Téléphone selon le CCTP Ens 1,00 537 390,00 537 390,00
17.10 Prise de terre et liaison, équipotentiel Ens 1,00 535 150,00 535 150,00
TOTAL 9 937 819,21
Montant HT 83 487 697,00
TVA 18% 15 027 786,00
Montant TTC 98 515 483,00
210
DETAIL ESTIMATIF ET QUANTITATIF DU PROJET CANALISATION
APPARENTE
N° prix Designation des travaux U Quantité Prix Unitaire Montant
1 Disjoncteur général
1,1 Fourniture et pose du disjoncteur général Ens 1,00 3 000 000,00 3 000 000,00
TOTAL 3 000 000,00
2 TGBT
2,1 Fourniture et installation du TGBT Ens 1,00 1 672 650,00 1 672 650,00
TOTAL 1 672 650,00
3 Alimentation divers
3,1 Alimentations des VMC Ens 1,00 274 470,00 274 470,00
3,2 Alimentations des climatiseurs Ens 1,00 154 070,00 154 070,00
TOTAL 154 070,00
4 Points lumineux étanche
4,1 Points lumineux sur va et vient U 7,00 48 300,00 338 100,00
4,2 Points lumineux sur interrupteur SA U 10,00 42 700,00 427 000,00
TOTAL 765 100,00
5 Prises de courants
5,1 Prise de courant 10/16A 2P+T U 5,00 30 604,00 153 020,00
TOTAL 153 020,00
6 Appareil d'éclairages
6,1 Reglette type F U 16,00 69 957,00 1 119 312,00
6,2 Hublot en applique Type D U 9,00 43 838,00 394 542,00
TOTAL 1 513 854,00
7 Eclairage de sécurité
7,1 Eclairage de sécurité par blocs autonome 60 lm U 4,00 38 550,00 154 200,00
TOTAL 154 200,00
8 Protection contre la foudre
Protection des lignes électriques et
8,1 Ens 1,00 1 384 250,00 1 384 250,00
téléphoniques
8,2 Prise de terre et liaison, équipotentiel Ens 1,00 535 150,00 535 150,00
TOTAL 1 384 250,00
Montant HT 8 797 144,00
TVA 18% 1 583 486,00
Montant TTC 10 380 630,00
211
Pièce n°27 :
L’Échéancier de paiement
212
ATTESTATION DE NON ASSUJETTI
213
CONCLUSION
L’IFT, en cinq ans à nous former du mieux qu’il se peut.
La collaboration avec les diverses entreprises, la mise en pratique des acquis pendant les cours
ont contribué au développement de nos compétences professionnelles. Le contenu de ce projet en
est les preuves.
Notre étude a commencé par imaginer comment pourrait être l’aspect de notre projet. C’est
l’objet de l’étude architecturale. Celle- ci est suivie d’une étude technique pour les métrés et
l’emplacement de l’électricité d’un bâtiment. Et enfin nous avons estimé le cout de la
construction.
Les expériences acquises sur terrain ont contribué à assurer encore plus notre épanouissement sur
le plan professionnel. L’avenir nous est donc ouvert pour que nous sachions voler de nos propres
ailes, surtout que notre pays est encore riche, vaste et exploitable.
Nous ne pouvons qu’être satisfaits de nos études. L’expérience sur terrain est très recommandée
de nos jours. Bien que nous nous soyons penchés sur la contribution et l’étude de cette
électricité, nous avons quand même effectué des descentes sur terrain, des visites de chantier
pendant lesquels nous avons recueilli quelques astuces dans le domaine de la construction.
214
BIBLIOGRAPHIE – WEBOGRAPHIE
- L’électricité dans les bâtiments de A à Z
- Guide pratique UTE C 15-103
- ETUDE D’UNE INSTALLATION
- WWW.BRICOVIDEO.COM
- WWW.ZOOM-ELEC.COM
- WWW.REAL’CLIC.COM
- WWW.WIKIPEDIA.COM
TABLE DES MATIERES
1. Generalites..................................................................................................................... 26
Le local ............................................................................................................................. 26
Analyse............................................................................................................................. 26
8. éclairement E................................................................................................................. 32
9. Flux lumineux de differentes sources............................................................................ 34
1. Le paratonnerre ............................................................................................................. 37
2. La prise de terre............................................................................................................. 46
1. Le réseau informatique.................................................................................................. 54
2. Le réseau téléphonique.................................................................................................. 62
2. L’alarme ........................................................................................................................ 72
2. ONDULEUR................................................................................................................. 80
3. Stabilisateur................................................................................................................... 87
1. VMC.............................................................................................................................. 92
Norme des volumes de salle de bain et salle d'eau Volumes de sécurité 0, 1, 2 et 3 d'une
baignoire Volumes de protection 0, 1, 2 et 3 d'un bac à douche Volumes d'une douche au
niveau du sol ou sans receveur Volumes d'un bac à douche avec cloison et/ou porte
Equipements autorisés dans les différents volumes ........................................................... 132
Chaque dossier financier doit être IMPERATIVEMENT authentifié par un cabinet d’expert-
comptable ou un expert-comptable agréé et inscrit dans l’Ordre des Expert-comptable et
Financier de Madagascar........................................................................................................ 178
Les Antécédents du candidat pour les marchés de même natureErreur ! Signet non
défini.79
- Copie de la première page du Marché signé par le Maître d’ouvrage, indiquant montant des
travaux. ................................................................................................................................... 180
Pour le cas particulier des candidats non assujetti à la TVA, une attestation justifiant
l’assujettissement, délivré par le service administratif compétent, devra accompagner
leurs offres. ………………………………………………………………………………213