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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LE RECHERCHE

SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION


NATIONALE, CHARGEE DE LE FORMATION CIVIQUE

Présenté par :
Madame Christelle MATEYI
VOLUME HORAIRE : 40 H

Classes : GIM2, EM3


Plan du cours

Objectifs
Au terme de ce cours, l’étudiant doit être capable de pouvoir :
➢ Connaitre les différentes normes internationales
➢ Connaitre et se familiariser avec les différents équipements qui
constituent un schéma de câblage
➢ Dimensionner un câble électrique
➢ Lire tout type de schéma électrique quelque soit la norme utilisée
➢ Reconstituer un schéma électrique qui a existé à partir d’un câblage
physique existant
➢ Retranscrire dans la nouvelle norme les schémas électriques qui existent
encore dans des vieilles normes
➢ Reconnaitre et nommer les composants d’un schéma électrique quelque
soit la norme utilisée
➢ Passer d’une norme à une autre
➢ Choisir le type de couplage qu’il faut pour démarrer un moteur
➢ A partir d’un cahier de charge reproduire les schémas de commande et de
puissance fonctionnels
➢ Etc.
Plan
Introduction
I – Norme
II – L’Appareillage Electrique
➢ TP0 Visite aux ateliers et familiarisation avec les équipements
➢ Simulation des schémas de câblage sur le logiciel Eco-dial

III – Les Moteurs


➢ TP1Câblage d’un circuit de puissance

Moteur Synchrone et Asynchrone


➢ TP2 Câblage d’un circuit de Commande

Quelques règles de sécurité


➢ TP Examen Final (simulation suivit du câblage)
Introduction
Le schéma électrique est un moyen de représentation des circuits et des
installations électriques, c’est donc un langage qui doit être compris par tous les
électriciens. Pour cette raison, il faut respecter des règles de représentation.
Elles sont classifiées dans des normes internationales.
L’objectif de telle normalisation internationale est d’arriver à un langage
commun entre les électriciens, langage qui facilite l’écriture, la lecture et la
compréhension des schémas électriques.
Le schéma électrique vise à représenter au mieux le circuit électrique grâce à des
symboles normalisés.
Il en existe quatre :
➢ Le schéma électrique développé ;
➢ Le schéma électrique architectural ou schéma d’implantation électrique ;
➢ Le schéma électrique unifilaire ;
➢ Le schéma multifilaire.

Un schéma électrique représente, à l’aide de symboles graphiques, les


différentes parties d’un réseau, d’une installation ou d’un équipement qui sont
reliées et connectées fonctionnellement.
Un schéma électrique a pour but :
➢ D’expliquer le fonctionnement de l’équipement (il peut être accompagné
de tableaux et de diagrammes) ;
➢ De fournir les bases d’établissement des schémas de réalisation ;
➢ De faciliter les essais et la maintenance.
Chapitre 1 : les normes
Dans la plupart des pays, les installations électriques doivent répondre à un
ensemble de réglementations nationales établies par des organismes agréés. Il
est important de considérer cette normalisation avant de démarrer la conception
d’une quelconque installation électrique.
Qu’est-ce qu’une norme ?
Une norme est l'ensemble des règles techniques qui permettent :
- de spécifier,
- de standardiser les différents appareils électriques ;
- d'uniformiser leur représentation graphique et leur schéma de branchement.

Reference d’une norme française

N.F. : Normes Françaises ;


C : Classe C : Lettre indiquant le domaine traité par la norme "C désigne
L'ELECTRICITE" ;
0 : Groupe 0 : C'est le groupe des généralités ; il existe dix groupes de 0 à 9 ;
3 : Sous-groupe 3 : Texte qui traite des schémas et des symboles ; il existe dix sous-
groupes de 0 à 9.
A – les normes en électricité
Ces normes CEI appropriées en particulier les normes d'installation CEI 60364
(série). Les normes CEI 60364 (série), CEI 60479-1 (série) et NF C 15-100 ont
été établies par des experts en médecine et en ingénierie de renommée
internationale et issus du monde entier, faisant part de leur expérience.
Actuellement, les principes de sécurité développés dans ces normes sont les
principes fondamentaux de la plupart des normes électriques dans le monde.

Une installation électrique qui n’est pas mise à jour, peut présenter des risques
importants. Une installation électrique effectuée pour une habitation peut causer
un incendie, une électrocution, etc. Les normes sont régulièrement modifiées et
mises à jour pour améliorer le confort et la sécurité des biens et des personnes.
Afin d’améliorer la sécurité et le confort, les normes électriques sont
régulièrement revues. Actuellement, c’est la norme NF C 15-100 qui fait
référence.
B – les tensions normalisées

C – Travaux dirigés
Travail de recherche.
Quelles sont les autres normes que vous connaissez ?
Donnez la gamme des normes des :
- Transformateurs
- Contacteurs
- Relais thermique
- Etc.

Qu’est-ce que la sélectivité ; la filiation en Electricité ?


Donner des exemples concrets et le mode d’emploi en électricité. Travail Noté
Chapitre 2 L’appareillage électrique.
Une installation électrique est un ensemble cohérent d’appareillage, câbles,
circuits et récepteurs, le dimensionnement d’une installation électrique consiste
à faire le choix optimal des sections de câbles et des protections pour garantir un
fonctionnement normal des équipements sans dégradation ou échauffement.

A - les fonctions de bases de l’appareillage électrique


A.1 La protection
Protection contre les surintensités
C’est la protection des biens (notamment canalisations et équipements) :
• Contre les surcharges, les surintensités se produisant dans un circuit
électriquement sain
• Contre les courants de court-circuit consécutifs à un défaut dans un circuit
entre plusieurs conducteurs.

Ces protections, en général assurées par des disjoncteurs, doivent être installées
à l’origine de chaque circuit.
Protection contre les défauts d’isolement
C’est la protection des personnes. Selon le schéma de liaison à la terre, la
protection sera réalisée par disjoncteurs, dispositifs différentiels ou contrôleur
d’isolement.
Protection contre les risques d’échauffement des moteurs
Ces risques sont dus par exemple à une surcharge prolongée, à un blocage du
rotor ou à une marche en monophasé. La détection des surcharges est en général
confiée à un relais thermique, la protection contre les courts-circuits est assurée
par un fusible aM ou par un disjoncteur sans relais thermique.
Protection contre les effets de la foudre
Protection contre les surtensions d'origine atmosphériques, phénomène haute
fréquence avec une énergie fortement destructrice. Ce sont les parafoudres qui
ont la fonction d'écouler à la terre ce courant foudre.
A.2 Le sectionnement
Son but est de séparer et d’isoler un circuit ou un appareil du reste de
l’installation électrique afin de garantir la sécurité des personnes ayant à
intervenir sur l’installation électrique pour entretien ou réparation.
La norme NF C 15-100 § 462-1 et le « décret de protection des travailleurs »
imposent que tout circuit électrique d’une installation puisse être sectionné.
La norme NF C 15-100 § 536-2 défi nit les conditions à respecter pour qu’un
appareil remplisse la fonction de sectionnement :
• La coupure doit être omnipolaire
• Il doit être verrouillable ou cadenassable en position « ouvert »
• Il doit garantir son aptitude au sectionnement par :

_ vérification de l’ouverture des contacts soit visuelle, soit mécanique (appareils


à coupure pleinement apparente)
_ mesure des courants de fuite, appareil ouvert
_ tenue aux ondes de tension de choc.

A.3 La commande des circuits


On regroupe généralement sous le terme « commande » toutes les fonctions qui
permettent à l’exploitant d’intervenir volontairement à des niveaux différents de
l’installation sur des circuits en charge.
Commande fonctionnelle
Destinée à assurer en service normal la mise « en » et « hors » tension de tout ou
partie de l’installation, elle est située au minimum :
• À l’origine de toute installation
• Au niveau des récepteurs.
Coupure d’urgence - arrêt d’urgence
La coupure d’urgence est destinée à mettre hors tension un appareil ou un circuit
qu’il serait dangereux de maintenir sous tension.
L’arrêt d’urgence est une coupure d’urgence destinée à arrêter un mouvement
devenu dangereux. Dans les deux cas :
• Le dispositif doit être aisément reconnaissable et rapidement accessible
• La coupure en une seule manœuvre et en charge de tous les conducteurs
actifs est exigée
• La mise sous coffret de sécurité « bris de glace » est autorisée.

Coupure pour entretien mécanique


Cette fonction est destinée à assurer la mise et le maintien à l’arrêt d’une
machine pendant des interventions sur les parties mécaniques, sans nécessiter sa
mise hors tension.
B Constitution des installations

Les installations industrielles des automatismes sont constituées de deux parties


distinctes appelées : circuit de commande et circuit de puissance.

B.1. Circuit de commande

Il comporte l’appareillage nécessaire à la commande des récepteurs de


puissance.
On trouve :
•La source d’alimentation
•Un appareil d’isolement (sectionneur).
•Une protection du circuit (fusible, disjoncteur).
•Un appareil de commande ou de contrôle (bouton poussoir, détecteur de
grandeur physique).
•Organes de commande (bobine du contacteur).

La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont pas


nécessairement celle du circuit de puissance, elle dépend des caractéristiques de
la bobine.

B.2. Circuit de puissance

Il comporte l’appareillage nécessaire aux fonctionnements des récepteurs de


puissance suivant un automatisme bien défini.
On trouve :
•Une source de puissance (généralement réseau triphasé)
•Un appareil d’isolement (sectionneur).
•Une protection du circuit (fusible, relais de protection).
•Appareils de commande (les contacts de puissance du contacteur).
•Des récepteurs de puissances (moteurs).
C - Les appareils de commande, de signalisation et de protection

C.1 Disjoncteur

C’est un appareil de protection qui permet de couper l'électricité en cas de court-


circuit ou de surintensité. Il en existe de plusieurs sortes.

- Thermique
- Magnétique
- Magnétothermique : qui comporte deux relais, relais magnétique qui
protège contre les courts-circuits et un relais thermique qui protège contre
les surcharges.

Images et Symbole

Le Disjoncteur Magnétothermique
a. Rôle
Un disjoncteur est un appareil de connexion électrique capable d'établir,
de supporter et d'interrompre des courants dans les conditions normales
du circuit, ainsi que d'établir, de supporter pendant une durée spécifiée et
d'interrompre des courants dans des conditions anormales spécifiées telles
que celles du court- circuit ou de la surcharge. C’est un organe
électromécanique, de protection, dont la fonction est d'interrompre le
courant électrique en cas d'incident sur un circuit électrique. Il est capable
d'interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit dans
une installation. Suivant sa conception, il peut surveiller un ou plusieurs
paramètres d'une ligne électrique. Sa principale caractéristique par rapport
au fusible est qu'il est réarmable.
b. Principe
Le disjoncteur assure la protection des canalisations selon 2 principes :
•Thermique
•Magnétique

Caractéristiques et classification
Les principales caractéristiques électriques des disjoncteurs sont :
La tension assignée d'emploi Ue qui représente la tension maximale de
fonctionnement du disjoncteur,
•Le courant assigné In, encore appelé « calibre », qui correspond à la valeur
maximum du courant que le disjoncteur peut supporter de manière permanente,
•le pouvoir de coupure ultime Icu ou pouvoir de coupure nominal Icn qui
correspond à l'intensité maximale d'un courant de court-circuit théorique, que le
disjoncteur est capable d'interrompre sans risque de destruction, il doit être
supérieur au courant de court-circuit que l’on peut atteindre sur la ligne.
•L’aptitude au sectionnement qui garantit que le disjoncteur est capable d'assurer
la séparation des circuits et qu'aucun courant résiduel dangereux ne peux
circuler lorsque l'appareil est ouvert,
•Le pouvoir de limitation qui caractérise l'aptitude à ne laisser passer qu'une
partie du courant lors d'un court-circuit,
•Le nombre de pôles coupés et le nombre de pôles protégées (4P, 3P,) : il est
fonction du réseau et de la charge.
•Le modèle (modulaire, compact,) : Le modèle est principalement imposé par In
Principe thermique
Une lame bimétallique (bilame) est parcourue par le courant. Le bilame est
calibré de telle manière qu'avec un courant nominal In, elle ne subisse aucune
déformation. Par contre si des surcharges sont provoquées par les récepteurs, en
fonction du temps, la lame va se déformer et entraîner l'ouverture du contact en
0,1sec au minimum.
Principe magnétique
En service normal, le courant nominal circulant dans la bobine, n'a pas assez
d'influence magnétique (induction magnétique) pour pouvoir attirer l'armature
mobile fixée sur le contact mobile. Le circuit est fermé. Si un défaut apparaît
dans le circuit aval du disjoncteur de canalisation, l'impédance du circuit
diminue et le courant augmente jusqu'à atteindre la valeur du courant de court-
circuit. Dès cet instant, le courant de court-circuit provoque une violente
aimantation de l'armature mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le circuit
aval du disjoncteur en 0,1sec au maximum
C.2 Le sectionneur
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de
fermer un circuit lorsque le courant est nul ou pratiquement nul, afin d’isoler la
partie de l’installation en aval du sectionneur.
Symbole : Q
Plusieurs types de configurations peuvent être utilisées en fonction du besoin du
système. Voici quelques exemples

Sa fonction : Assurer le sectionnement (séparation du réseau) au départ des équipements.


Dans la plupart des cas il comporte des fusibles de protection

Principe de fonctionnement
Mettre hors tension une installation électrique ou une partie de cette installation
en toute sécurité électrique. (Pas de pouvoir de coupure, quand le sectionneur est
manœuvré, le courant doit être nul. Cela permet, par exemple, de condamner un
circuit électrique (avec cadenas le cas échéant) afin de travailler en toute
sécurité.
Caractéristiques principales :
•Intensité maximum supportée par les pôles de puissance
•Tension maximum d'isolement entre les pôles de puissance
•nombre de pôles de puissance (tripolaire ou tétra-polaire)
•nombre de contact de pré-coupure
•Peut être avec ou sans manette
•Peut être avec ou sans système de détection de fusion de fusible
•S’installe majoritairement en tête d’une installation électrique ;
•Permet d’isoler un circuit électrique du réseau d’alimentation ;
•Est un organe de sécurité lors d’une intervention de maintenance : cadenassé en
position ouverte par un agent de maintenance, il interdit la remise en route du
système
•Peut être manipulé depuis l’extérieur de l’armoire électrique grâce à une
poignée.
Contrairement à l’interrupteur sectionneur, le sectionneur porte fusible n’a pas
de pouvoir de coupure : il ne permet pas de couper un circuit électrique en
charge (moteur électrique en rotation, résistances de chauffage alimentées,) ; A
la différence du sectionneur porte-fusibles, l’interrupteur sectionneur n’a pas de
fusible associé, il faudra donc rajouter dans le circuit un système de protection
contre les courts-circuits.
Différentes organes
1.Les contacts principaux (1-2), (3-4) et (5-6) :
Permettent d’assurer le sectionnement de l’installation.
2.Les contacts auxiliaires (13-14), (23-24) :
Permettent de couper le circuit de commande des contacteurs avant l’ouverture
des contacts principaux. L’ouverture du circuit de commande de l’équipement
entraînant l’ouverture de son circuit de puissance, celui-ci n’est donc jamais
ouvert en charge. Inversement, à la mise sous tension, le contact auxiliaire est
fermé après la fermeture des contacts principaux.
3.La poignée de commande :
Elle peut être verrouillée en position ouverte par un cadenas (sécurité).
4.Les fusibles :
Assurant la protection contre les surcharges et les courts-circuits dans
l’installation ou l’équipement électrique.
Choix de composant :
Le choix d’un sectionneur porte-fusibles dépend de la taille des fusibles qui lui
sont associés, donc par conséquent, de la puissance absorbée par la partie
puissance du circuit.
Le choix de l’interrupteur sectionneur dépendra de la puissance absorbée par
l’ensemble de l’installation.

C.3 Caractéristiques des Interrupteurs


Un interrupteur est un organe de commande qui permet d'ouvrir et de fermer un
circuit alimentant un appareil électrique aux valeurs des intensités nominales. Il
est toujours associé à un disjoncteur divisionnaire ou à des fusibles pour assurer
sa protection contre les risques de surcharge et de court-circuit.

Images et symboles
Interrupteur sectionneur

L’interrupteur sectionneur a un pouvoir de coupure, il peut être manipulé en


charge.
C.4 Les fusibles
Le coupe-circuit à fusible est un organe de sécurité dont le rôle est d'ouvrir un
circuit électrique lorsque le courant électrique dans celui-ci atteint, ou dépasse,
une valeur d'intensité donnée pendant un certain temps.
C’est donc un dipôle destiné à protéger une ligne électrique ou un appareil
contre un courant électrique d’intensité trop élevée.

Images et symbole

Cartouche fusible cylindrique et à couteaux


Il existe plusieurs sortes de fusibles, dont le fonctionnement est régi par la
norme CEI 60269, la norme CEI 60127 répartit les fusibles (FF, F, T, TT) en
fonction du temps (en milliseconde) qu'ils mettent pour couper le courant.
- gF : fusible à usage domestique, il assure la protection contre les
surcharges et les courts-circuits.
- gG : fusible à usage industriel. Protège contre les faibles et fortes
surcharges et les courts-circuits.
- aM: cartouche à usage industriel, pour l’accompagnement moteur,
commence à réagir à partir de 4In (In est le courant prescrit sur le
fusible), protège uniquement contre les courts-circuits.
Utilisation : Moteurs, transformateurs.
Les différents types et formes de fusible
Il existe principalement quatre types de fusibles :
a. Les fusibles gG
Les fusibles gG sont des fusibles dit « protection générale », protègent les
circuits contre les faibles et fortes surcharges ainsi que les courts-circuits.
Les inscriptions sont écrites en noir. L’image montre un fusible
cylindrique.

b. Les fusibles aM
Les fusibles aM sont des fusibles dit « accompagnement moteur »,
protègent les circuits contre les fortes surcharges ainsi que les courts-
circuits. Ils sont conçus pour résister à une surcharge de courte durée tel le
démarrage d’un moteur. Ils seront associés à un système de protection
thermique contre les faibles surcharges. Les inscriptions sont écrites en
vert. L’image montre un fusible à couteaux.
Remarque : Les fusibles aM n’étant pas prévus pour une protection
contre les faibles surcharges, les courants conventionnels de fusion ou de
non fusion ne sont pas fixés. Ils fonctionnent à partir de 4.In environ.
c. Les fusibles AD
Les fusibles AD sont des fusibles dits « accompagnement disjoncteur »,
ce type de fusibles est utilisé par les distributeurs sur la partie de
branchement. Les inscriptions sont écrites en rouges.

d. Les fusibles UR
Les fusibles ultra-rapides (UR) assurent la protection des semi-
conducteurs de puissance et des circuits sous tension continue.

Désignation : diamètre (mm), longueur (mm), calibre (A) et type (g1, gf ou


Am) Exemple : fusible 10.3 x 38 20 A Am
Caractéristiques principales

Courant nominal ou calibre d’une cartouche fusible In


C’est le calibre du fusible. Il peut donc traverser le fusible en permanence sans
provoquer la fusion ni d’échauffement anormal.
Tension nominale d’une cartouche fusible Un
C’est la tension maximale pour laquelle le fusible peut être utilisé (250, 400, 500
ou 600V). Il existe des fusibles pour la haute tension.
Courant de fusion If
C’est la valeur spécifiée du courant qui provoque la fusion de la cartouche avant
la fin du temps conventionnel.
Courant de non fusion Inf
C’est la valeur du courant qui peut être supporté par le fusible pendant un temps
conventionnel sans fondre.
Pouvoir de coupure d’une cartouche fusible
C’est le courant maximal qu’un fusible peut couper sans que la tension de
rétablissement ne provoque un réamorçage de l’arc. Les fusibles possèdent de
très hauts pouvoirs de coupure (de 80 à170 kA).
Contraintes thermiques d’une cartouche fusible (I2t)
C’est l’énergie par unité de résistance nécessaire à la fusion du fusible. Cette
contrainte thermique doit être inférieure à celle de l’installation à protéger.
Choix d’un fusible
Pour choisir un fusible, il faut connaître les caractéristiques du circuit à
protéger :
•circuit de distribution, fusibles gG ;
•circuit d’utilisation moteur, fusible aM.
Une protection par fusible peut s’appliquer à un départ (ligne) ou à un récepteur.
Le choix du fusible s’effectue sur les points suivants :
•La classe : gG ou aM.
•Le calibre In
•La tension d’emploi U (inférieure ou égale à nominale Un)
•Le pouvoir de coupure Pdc
•La forme du fusible (cylindrique ou à couteaux)
•La taille du fusible
Par ailleurs, il faut vérifier que la contrainte thermique du fusible est bien
inférieure à celle de la ligne à protéger : I2.t du fusible < I2t. de la ligne.
Avantages et inconvénients d’un fusible.
Avantages
•Coût peu élevé ;
•Facilité d’installation ;
•Pas d’entretien ;
•Très haut pouvoir de coupure ;
•Très bonne fiabilité ;
•Possibilité de coupure très rapide (UR).
Inconvénients
•Nécessite un remplacement après fonctionnement ;
•Pas de réglage possible ;
•Déséquilibre en cas de fusion d’un seul fusible sur une installation triphasée ;
•Surtension lors de la coupure

C.5 Le Relais Thermique


Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre
les surcharges et les coupures de phase. Pour cela, il surveille en permanence le
courant dans le récepteur. En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas
directement sur le circuit de puissance.
Lorsqu’un contacteur est muni d’un relais thermique, l’ensemble constitue un
discontacteur ;
Le relais thermique ne protège pas contre les courts-circuits ;
Le relais thermique ne protège pas le moteur en cas de court-circuit, il ne le
protège que contre les surcharges. Il faut donc prévoir un autre équipement,
comme un sectionneur porte fusible équipé de fusibles de type aM, qui eux ne
protègent pas le moteur contre une surcharge mais contre un court-circuit ;
On peut également utiliser un « disjoncteur moteur » de type
magnétothermique, qui lui assure les deux fonctions : magnétique (court-circuit)
et thermique (surcharge)
Images et symboles
C.6 Le contacteur
Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le
passage du courant. Il assure la fonction de COMMUTATION. C’est donc un
relais électromagnétique permettant d'ouvrir ou de fermer le circuit de manière
commandée.
Le choix d'un contacteur est fonction de la nature et de la valeur de la tension du
réseau, de la puissance installée, des caractéristiques de la charge, des exigences
du service désiré.
Son pouvoir de coupure est la valeur efficace du courant maximal que le
contacteur peut couper, sans usure exagérée des contacts, ni émission excessive
de flammes. Le pouvoir de coupure dépend de la tension du réseau. Plus cette
tension est faible, plus le pouvoir de coupure est grand.

Image et symbole
Le contacteur auxiliaire

Le contacteur auxiliaire est utilisé dans la partie commande des circuits.

Il est utilisé pour relayer les capteurs (plus de contacts), permettre de réaliser des
commandes plus complexes.

On peut lui ajouter des blocs de contacts auxiliaires temporisés ou non.

Il est repéré dans les schémas par KA, (KA1, KAA...) aussi bien pour la bobine
et les contacts.

Image et symbole
C.7 Les auxiliaires
- Bloc auxiliaire temporisé

Les blocs de contacts temporisés comportent en général deux contacts : NC et


NO. Selon le modèle utilisé, on peut ajouter un ou plusieurs blocs additifs par
contacteur (sur le dessus, et sur les côtés). Ils servent à retarder l'action d'un
contacteur (lors de sa mise sous tension ou lors de son arrêt).

- Bloc de contacts auxiliaires

Image et symboles, ils existent plusieurs modèles d’association de contacts


- Dispositif de condamnation mécanique

Cet appareillage interdit l’enclenchement simultané de deux contacteurs


juxtaposés.

Image et représentation
C.8 Capteurs de fin de course
Les interrupteurs de positions mécaniques peuvent aussi être appelés « Détecteur
de position » et « Interrupteur de fin de course ». Ils coupent ou établissent un
circuit lorsqu'ils sont actionnés par un mobile. Ils détectent la présence ou
l'absence d'un objet par contact extérieur sur le levier ou un galet. Ceux-ci
recueillent des informations et les convertissent en un signal qui peut être lu ou
vu par un observateur ou un équipement.

Images et symboles

C.9 Lampes de signalisation


Signalisation visuelle du fonctionnement normal du système, ou défauts.

Image et symbole
C.10 Les câbles électriques

Un conducteur électrique est un matériau qui conduit l’électricité. On le


caractérise par sa capacité à transporté l’énergie électrique, sa résistance, sa
conductivité et sa densité.

La norme NF C 15-100 définit une section de conducteurs (en mm²) pour


chaque besoin spécifique adaptée à l’intensité du courant (en Ampères) que doit
supporter le circuit. Il est clair que plus l’intensité demandée est élevée, plus la
section est importante. (A titre d’exemples, il faut une section de 1,5 mm² pour
une intensité du courant de 10 Ampères, 2,5 mm² pour 16 – 20 Ampères, 4 mm²
pour 25 Ampères, 6 mm² pour 32 Ampères, etc.). Des sections plus importantes
(10, 16, 25 mm², etc.) sont nécessaires aux liaisons compteur
électrique/disjoncteur d’abonné, à la mise à la terre, au branchement d’une
dépendance.

Il est impératif de s’assurer que la section du câble corresponde à la réalité du


besoin et à l’intensité du courant selon les normes en vigueur. Toute recherche
d’économies à ce titre tant au niveau de la section qu’au niveau de la qualité du
matériau conducteur peux mettre votre vie et la vie d’autrui en danger.

Identification d’un câble à partir d’un code normalisé

Chaque catégorie de conducteur est nommée par une série de chiffres et de


lettres correspondant à ses caractéristiques

Fils H07 VU 1,5 mm2 (celui dont vous allez le plus vous servir)

• H ou U : la première lettre est un repère national ou international.


• 07 : pour 700 V, tension maximale supportée par le fil.
• V : gaine isolante en PVC (R pour le PRC).
• U : âme en cuivre ; U et R indiquent des âmes rigides, K une âme souple.
• 1,5 mm2 : la section du fil.

Câbles U1000 R2V 3G 1,5 mm²

Un câble renferme plusieurs conducteurs maintenus entre eux par une ou


plusieurs gaines de protection. Le nom des câbles reprend le nom des fils suivi :

• Du nombre de fils contenus.


• De la section des fils.
• D’un code lettre : G si l’un des fils est prévu pour la terre, X dans le cas
contraire.
Exemple : U1000 R2V 3G 1,5 mm². Ce câble contient 3 fils de section 1,5 mm2
dont un fil de terre. Sans fil de terre : U1000 R2V 3X 1,5 mm2

2V : double isolation PVC (fils et enveloppe protectrice). Le câble R2V 3G1.5


est donc un câble électrique rigide multibrins avec un isolant en PVC double
isolation. Il contient 3 fils de section 1,5 mm² dont un fil de terre.

Exemple de câble et repérage


1000 R G P F V 3 × 35mm²
•U : câble UTE
•1000 : tension nominale 1000V
• : âme rigide en cuivre
•R : isolé au polyéthylène réticulé (PR)
•G : bourrage en matière élastique ou plastique
•P : gaine de plomb d’épaisseur normale
•F : armature feuillard d’acier
•V : gaine extérieure en polychlorure de vinyle (PVC)
•3 : 3 conducteurs
•x : sans conducteur de protection (PE)
•35 : de section 35mm2
Sections minimales de conducteurs de phase

Section minimale du conducteur de protection liée à la section du conducteur de


phase associé pour les temps de coupures inferieurs à 5ms
Exemple d’installation de mise à la terre
Conducteur de terre :
Sa section minimale doit être de :
- 25 mm2 en cuivre nu,
- 35 mm2en aluminium,
Conducteur principal de protection :
Sa section est :
Si Sph ≤ 16 mm2, SPE = Sph
Si 16 mm2 < Sph ≤ 35 mm2, SPE = 16 mm2
Si Sph > 35 mm2, SPE ≥ Sph/2
Conducteur de protection de la dérivation individuelle :
Sa section est égale à celle des conducteurs actifs du branchement.
Toutefois, en schéma TT, la section du conducteur de protection peut être
limitée à :
- 25 mm2 en cuivre nu,
- 35 mm2 en aluminium
Chapitre 3 les moteurs Synchrone et Asynchrone
Le moteur est généralement choisi en fonction de l’utilisation mécanique et de
l’alimentation électrique dont on dispose.
- puissance utile, vitesse de la charge, couple utile ;
- type d’alimentation (continue ou alternative) ;
- vitesse variable ou constante (présence ou non d’un dispositif d’électronique
de puissance) ;
- performances dynamique (performances de la commande, inertie du moteur...)
Un réducteur entre la charge et le moteur sera souvent nécessaire.
La figure suivante résume les principales grandeurs à prendre en compte pour le
choix d’un moteur et la modélisation de l’entraînement :
A Les moteurs synchrones
Le fonctionnement du moteur synchrone est basé sur ce principe : un aimant au
rotor est entraîné en rotation par un champ magnétique tournant au stator, champ
magnétique crée par des courants sinusoïdaux polyphasés. Il n’est en effet pas
possible de créer un champ magnétique tournant avec une seule phase (voir le
principe du moteur pas à pas), le moteur sera donc biphasé (2 phases en
quadratures comme dans l’exemple précédent) ou triphasé, les différentes
bobines statoriques étant décalées de 120°. La vitesse de rotation est directement
proportionnelle à la fréquence d'alimentation du stator (d'où le nom synchrone) :
Les deux utilisations principales sont :
a- La production d'énergie électrique, que ce soit dans les centrales (thermique,
hydraulique ou nucléaire) ou dans une automobile (alternateur triphasé puis
redresseur à diode) pour charger la batterie. Le rotor est alors un électroaimant,
ce qui permet d’asservir l’amplitude de la tension fournie ;
b- L'utilisation en moteur à vitesse variable. Il est alors nécessaire de réaliser
une alimentation à fréquence variable (onduleur) qui est beaucoup plus
complexe que l'alimentation à tension continue variable de la MCC. Cependant
le gain apporté par la suppression du collecteur de la MCC ainsi que les progrès
de l'électronique de puissance font souvent préférer cette solution, que ce soit
pour les faibles puissances (où la machine est souvent appelée « moteur à
courant continu sans balais ») en robotique par exemple, ou pour les fortes
puissances, en traction électrique par exemple (TGV Atlantique).
La machine synchrone ne peut être reliée directement au réseau 50 Hz (comme
pour le moteur pas à pas, la montée en vitesse doit être progressive), elle doit
d'abord être entraînée à sa vitesse nominale par un autre moteur avant d'être
couplée.
B Les moteurs asynchrones triphasés
La constitution du stator est identique au moteur synchrone mais le rotor est
constitué soit par un cylindre métallique (en faible puissance), soit par des
barreaux en court-circuit (moteur à cage d'écureuil), soit par des enroulements
en court-circuit sur eux même ou sur des résistances.
Le fonctionnement de ce moteur peut s'expliquer par un raisonnement qualitatif.
Le champ tournant créé au stator induit des courants (appelés courant de
Foucault) au rotor. Comme tout phénomène physique, ces courants vont
s'opposer à la cause qui leur a donné naissance (à savoir la variation du champ
statorique) et entraîner le rotor en rotation de manière à ne plus subir de
variation de champ magnétique.
Le rotor ne tourne jamais aussi vite que le champ statorique (sans quoi il n'y
aurait plus de raison à cette rotation) et on observe un glissement (d'où le nom
asynchrone) entre la vitesse du champ statorique (même définition que pour le
moteur synchrone) et la vitesse du moteur
Contrairement au moteur synchrone, celui-ci peut être branché
directement sur le réseau de distribution triphasé et moyennant un artifice
sur le réseau monophasé. Sa robustesse en fait un moteur intéressant dans
une large gamme de puissance allant de l'électroménager (lave-linge) à la
traction électrique (TGV) en passant par les machines-outils.
Comme le moteur synchrone, le moteur asynchrone ne peut théoriquement pas
fonctionner en monophasé ; quelques adaptations simples, comme le
condensateur de démarrage ou la spire de Fragger permette cependant
l’utilisation monophasée.
Le tableau suivant résume les principales caractéristiques et domaines d’utilisation des
moteurs que nous venons de voir.
C Détermination du couplage
A partir des indications données par la plaque signalétique et le réseau
d’alimentation l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator
soit en triangle soit en étoile.
Exemple de plaque signalétique pour le choix du couplage

Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la


tension entre phases du réseau on adopte le couplage .
Si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la
tension entre phase du réseau on adopte le couplage Y
D Les départs moteurs
Un départ moteur assure 4 fonctions de base :
-le sectionnement / isolement,
-la protection contre les courts-circuits,
-la commutation,
-la protection contre les surcharges
Départ moteur en 3, 2 ou 1 appareils
Il existe diverses solutions techniques avec3, 2 ou1 composants différents pour
réaliser les fonctions de sectionnement, protection contre les courts-circuits,
protection contre les surcharges et commutation.

E Le démarrage d’un moteur


Le branchement du moteur au réseau électrique peut se réaliser par :
 Démarrage direct : Si le courant de démarrage n’entraîne pas la détérioration
des enroulements du moteur ou l’installation accompagnant. Utilisé pour les
moteurs faibles puissances.
Utilisation d’un procédé de démarrage s’il y a risque de détérioration des
enroulements du moteur ou l’installation accompagnant.
Démarrage direct
Principe de démarrage direct d'un moteur asynchrone triphasé
Le démarrage direct est le procédé le plus simple de démarrage d'un moteur
asynchrone à rotor. Les enroulements du stator sont directement connectés sur le
réseau triphasé.

Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché directement au


réseau d’alimentation le démarrage s’effectue en un seul temps. Le courant de
démarrage peut atteindre 4 à 8 fois le courant nominal du moteur. Le couple de
décollage est important, peut atteindre 1,5 fois le couple nominal.
Démarrage direct d'un moteur asynchrone triphasé 1 sens de rotation
On démarre ce moteur dans un sens de marche avec un bouton poussoir S1et
l’arrête avec un bouton poussoir S0
Démarrage direct d'un moteur asynchrone triphasé 2 sens de rotation
Pour inverser le sens de rotation d'un moteur asynchrone triphasé, il suffit
d'inverser deux phases.
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par
un bouton poussoir S1pour le sens 1, par un bouton poussoir S2 pour le sens 2 et
un bouton poussoir S0 pour l’arrêt.
Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de
fin de course
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation par
l’action de deux boutons poussoirs, S1 pour le sens 1, S2 pour le sens 2. Chaque
sens est arrêté par une butée de fin de course, respectivement S3 pour le sens 1
et S4 pour le sens 2. Un bouton poussoir S0 arrête le moteur à n’importe quel
instant.
Limitation du courant de démarrage
Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs moyennes et
fortes puissances nécessite l’utilisation de procédés de limitation de courant de
démarrage tout en maintenant les performances mécaniques de l’ensemble «
moteur-machine entraînée ». Il existe deux types d’actions :
Action sur le stator : Consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements
statoriques.
On peut réaliser le démarrage par :
•Couplage étoile-triangle,
•Elimination des résistances statoriques,
•Utilisation d’un autotransformateur.
Ce type d’action est utilisé pour les moteurs moyennes puissances.
Action sur le rotor : Consiste à augmenter la résistance rotorique au
démarrage. On peut réaliser le démarrage par :
•Elimination des résistances rotoriques,
•Utilisation des moteurs à cages multiples
Ce procédé de démarrage est accompagné en plus de la réduction du courant de
démarrage, d’une augmentation du couple de démarrage.
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à fortes puissances.
Démarrage moteur étoile/triangle
Les schémas suivant permettent d'alimenter un moteur asynchrone triphasé d'une
puissance importante nécessitant ce type de démarrage, qui permet de limiter le
courant d'appel au démarrage. Le moteur est commandé par un bouton marche et
un bouton d'arrêt, l'arrêt est prioritaire.
Le démarrage s’effectue en deux temps :
•1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite
en utilisant le couplage Y. C’est le temps nécessaire pour que la vitesse du
moteur atteigne environ 80% de sa vitesse nominale.
•2ème temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale
changeant le couplage au triangle.
Démarrage étoile-triangle semi-automatique à un sens de marche
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile-triangle dans un sens
de rotation par un bouton poussoir S1et arrêter par un bouton poussoir S0.
Démarrage étoile-triangle semi-automatique à deux sens de marche
Démarrage par résistances rotoriques
Démarrage par élimination de résistances rotoriques, deux sens de marche
(démarrage en deux temps)
Ce procédé est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné avec sortie de
l’enroulement rotorique sur trois bagues. On limite le courant au stator en
augmentant la résistance du rotor. Des résistances montées en série dans le
circuit du rotor sont éliminés au fur et à mesure que la vitesse augmente.
Avantages :
-Un bon couple de démarrage avec un appel de courant réduit
Inconvénients :
-Moteur onéreux et moins robuste

Démarrage par élimination des résistances statoriques


Démarrage par élimination de résistances statoriques à deux sens de
marche
L’alimentation à tension réduite est obtenue dans un premier temps par la mise
en série d’une résistance dans le circuit ; Cette résistance est ensuite court-
circuitée. Le courant de démarrage est réduit proportionnellement à la tension.
Le couple de démarrage est réduit proportionnellement au carré de la tension.
Peu utilisé (pour les machines à fort couple de démarrage).
Avantages :
-Possibilité de choisir le couple de démarrage
-Choix du courant de démarrage avec précision
-Passage entre phases de démarrage sans interruption du courant
Inconvénients :
-Si le courant est divisé par 3 alors le couple est divisé par 9 !
Le choix du mode de démarrage dépend de l’application
Quelques règles de sécurité

Consignation / Déconsignation

Toute armoire électrique doit pouvoir être consignée et déconsignée. En tant que
titulaire d'une habilitation BR (qui vous sera délivrée par votre futur employeur)
vous êtes habilité à intervenir sur des équipements électriques et procéder entre
autres à des opérations de consignation et déconsignation pour vous même. En
tête de l'équipement on doit trouver un interrupteur sectionneur cadenassable
permettant de consigner ou de déconsigner l'équipement tout entier de l'extérieur
de l'armoire électrique.

Signalisation
Les différents états de l'équipement doivent être signalés par une colonne
lumineuse dont les couleurs ont une signification définie :
• Verrine incolore : présence tension sur le système
• Verrine orange : système consigné
• Verrine rouge : système déconsigné
Protection différentielle
Tout équipement ou système électrique doit être doté d'un appareil de protection
des personnes à DDR (disjoncteur ou interrupteur) suivant le schéma de liaison à
la terre auquel il est soumis. Les protections des biens et matériels sont
dimensionnées en fonction des récepteurs à alimenter.

Couleur des conducteurs


Suivant la fonction et la nature du réseau dans lequel le conducteur est placé,
celui-ci a une couleur définie par la norme :
• Noir : circuit de puissance (alternatif et continu)
• Rouge : circuit de commande (alternatif)
• Bleu : circuit de commande (continu)
• Bleu clair : neutre des circuits de puissance (quand ils ne sont pas utilisés
pour la mise à la terre)
• Orange : circuit de commande en permanence sous tension
• Vert/jaune : protection électrique

INSTRUCTIONS PERMANENTES DE SECURITE


Ces instructions sont impératives dans tous les locaux à risques électriques.
(En application du Code du Travail, Décret du 14 nov. 1988 et de l’arrêté du 13 déc. 1988)

TOUS LES TRAVAUX DOIVENT ETRE EXECUTES HORS TENSION


ARTICLE 1 : Vérifier la mise hors tension de l’installation.
Aucun raccordement ou câblage ne doit être exécuté sous tension.
(Branchement et/ou débranchement HORS TENSION).

ARTICLE 2 : Faire valider le montage et/ou le câblage par le professeur.


ARTICLE 3 : Les raccordements à la source d’énergie se font en dernier lieu. Source hors
tension.

ARTICLE 4 : Aucun élève n’est autorisé à intervenir sur un poste de travail autre que le sien sauf
cas d’urgence : voir article 10.

ARTICLE 5 : La mise en service ou hors service de l’alimentation en énergie du montage est


impérativement exécutée en présence du professeur.

ARTICLE 6 : Toute modification de câblage (effectué hors tension) implique obligatoirement la


vérification par le professeur.

ARTICLE 7 : Le démontage du poste de travail ne pourra se faire qu’après le passage du


professeur qui l’aura mis hors tension (consignation).

ARTICLE 8 : Ne doivent être mises sous tension que les sources d’alimentation utiles aux
travaux en cours.

ARTICLE 9 : L’utilisation et l’exploitation des systèmes devront se faire suivant les instructions
permanentes de sécurité spécifiques à chacun d’eux.

ARTICLE 10 : Tout témoin d’une situation dangereuse doit utiliser immédiatement le dispositif
d’arrêt d’urgence le plus proche.

ARTICLE 11 : Tout manquement à ces consignes entraînera l’arrêt de l’activité et la mise à l’écart
de la zone de travail.

Equipement de protection individuel (EPI)


L'employeur définit et met en œuvre les mesures de prévention de façon à supprimer ou, à
défaut, réduire autant qu'il est possible le risque d'origine électrique lors des opérations sur les
installations électriques ou dans leur voisinage.
A cet effet, il s'assure que les travaux sont effectués hors tension, sauf s'il ressort de
l'évaluation des risques que les conditions d'exploitation rendent dangereuse la mise hors
tension ou en cas d'impossibilité technique.

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