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I. Symbolisés normalisés
2. Normes mondiales
Les normes mondiales sont les suivantes :
ANSI : normes américaines ( American National Standards Institute) ;
CSA : normes canadiennes ;
JIS : normes japonaises ;
IEC : normes internationales ;
NF : normes françaises.
4. 1. Normes de qualité
Elles s’appliquent au procédé de fabrication et visent à garantir la qualité du constructeur et des fournisseurs :
• ISO 9003 : contrôle final des produits ;
• ISO 9002 : contrôle final des produits et du processus de fabrication ;
• ISO 9001 : contrôle final des produits, du processus de fabrication et de conception.
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4. 2. Normes de matériel
Elles s’appliquent à l’appareillage ou à un ensemble d’appareillages et visent à garantir le bon
fonctionnement en sécurité du matériel concerné :
4. 3. Normes d’installation
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Elles s’appliquent à l’installation et visent à garantir le respect des règles de l’art :
Décodage des normes d’électrotechnique
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Exemple de décodage
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• NF C 12-100 : installations dans les ERP (Etablissements Recevant du Public) et les IGH (Immeubles
de Grande Hauteur) ;
• NF C 13-100 : postes de livraison établis à l'intérieur d'un bâtiment HTA/BT et alimentés par
un réseau de distribution public HTA ;
• NF C 13-200 : installations électriques haute tension ;
• NF C 14-100 : installation de branchement de 1re catégorie ;
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Partie B : Schématisation d’une installation électrique
I.1. Définitions
Schéma électrique
Un schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un réseau,
d'une installation, d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement.
Diagramme
Il permet de comprendre un schéma en donnant des informations supplémentaires.
Tableau
Il complète un schéma électrique et préciser l’emplacement et le raccordement des différents éléments
d’une installation électrique
I.2. But
Un schéma électrique à pour but :
od'expliquer le fonctionnement de l'équipement (il peut être accompagné de tableaux et de diagramme) ;
ode fournir les bases d'établissement des schémas de réalisation ;
ode faciliter les essais et la maintenance. 9
I. Symboles normalisés
Cliquer ici
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II. Classification des schémas selon le mode de représentation
Il existe plusieurs types de schémas :
oSelon le nombre de conducteurs ;
oSelon l'emplacement des symboles ;
oSelon l’emplacement des matériels.
Représentation unifilaire
Ce schéma permet, en simplifiant le tracé de l’installation, de prévoir le nombre exact de
conducteurs utilisés dans le circuit électrique.
Ce schéma ne montre pas dans le détail les raccordements aux bornes des appareils. Emploi
obligatoire des symboles normalisés.
Représentation multifilaire
Chaque conducteur est représenté par un trait. 11C’est le schéma de câblage.
Equivalences entre les représentations unifilaire et multifilaire
• Cas industriel
Représentation unifilaire 12
Représentation multifilaire
• Cas tertiaire
BD : Boite de
dérivation
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• Tableau de correspondance
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• Cas industriel
N.B : Un schéma développé doit avoir une légende15dans laquelle sont indiquées les lettres repères
des différents organes et leurs noms correspondant et la fonction de différents organes.
• Cas tertiaire
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• Cas tertiaire
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III. Schémas électriques tertiaires (ou domestiques)
L’électricité dans le logement est source de bien-être : elle apporte la lumière et l’énergie
nécessaire au fonctionnement des appareils.
L’installation électrique intérieure d’un local à l’usage d’habitation ou de bureau doit être en
conformité avec la norme NF C 15-100.
III.1. Les différents circuits
Chaque circuit est désigné en fonction des récepteurs qu’il alimente.
On distingue deux (2) lignes principales dans une installation électrique domestique, à savoir :
Les lignes normales
Ces lignes peuvent alimenter plusieurs points et peuvent donc être coupées. On les regroupe
dans des boites de dérivation.
Exemples : circuit 16 A pour les prises de courant normales ; circuit 10 A pour les circuits
d'éclairage (ou foyer lumineux) et les prises commandées.
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Les lignes spécialisées
Ce sont les lignes qui alimentent des prises où l'on branche des appareils bien précis. Ces
circuits sont continus du tableau aux points d'utilisation. Pas de coupure en cours de route.
Exemples : circuit 32 A pour le plaque de cuisson ou la cuisinière électrique ; circuit 20 A pour
le lave-linge ; circuit 20 A pour le sèche-linge ; circuit 20 A pour le lave-vaisselle ; circuit 20 A
pour le chauffe-eau.
Toutes les prises sont obligatoirement équipées de broche de terre. C’est une assurance de
confort mais aussi de sécurité, en évitant trop de branchements sur des multiprises.
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Remarque :
Les nombres de prises et de points d’éclairage peuvent varier en fonction de dimension des
pièces, car le nombre proposé dans le tableau est minimal.
La hauteur d’installation des prises est normalisée :
•Les prises 16 A + terre et 20 A + terre sont installées de façon que la distance entre l’axe des
alvéoles et le sol soit au minimum de 5 cm.
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• Les prises 32 A + terre sont installées à un minimum de 12 cm du sol par l’axe de leurs
alvéoles.
Ces valeurs sont minimales, rien ne vous empêche de les installer plus haut. Dans une
installation encastrée, installer les prises à 25 ou 30 cm du sol facilite leur utilisation.
La hauteur d’installation des interrupteurs est également normalisée. Ils doivent être installés
à une hauteur comprise entre 0,80 m et 1,30 m (1,10 m est une solution courante et
adaptée à la plupart des cas).
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III.4. Repérage des conducteurs
Dans l’électricité domestique, on utilise les conducteurs rigides de couleurs suivantes :
•Bleu : Conducteur neutre.
•Rouge, Noir, Marron : Conducteur Phase.
•Vert / Jaune : Conducteur PE (Protection Electrique).
III.5. Différents types de montages électriques en domestiques
1. Montage dit « Simple allumage (S.A) »
a. Fonction à remplir
Ce montage permet d’établir ou d’interrompre un circuit électrique, d’un seul endroit, à l’aide
d’un appareil de commande manuelle.
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b. Schéma de principe (ou développé)
Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du
circuit éclairage ;
Q1 : interrupteur unipolaire ;
E1 : lampe d’éclairage ;
E2 : lampe d’éclairage.
b. Schéma de principe
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c. Schémas architectural, multifilaire et unifilaire
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Le va-et-vient en 3D
Navettes
Schéma architectural
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4. Montage avec télérupteur
a. Fonction à remplir
Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage d’un nombre quelconque (ou plusieurs)
d’endroits.
b. Schéma développé
Un télérupteur est constitué d’une bobine, d’un ou de plusieurs contacts et d’un système
mécanique qui mémorise la position du contact.
Le montage télérupteur est composé de 2 circuits :
•Le circuit commande qui permet d’alimenter la bobine du télérupteur par des boutons poussoirs.
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• Le circuit de puissance ou d’utilisation où les lampes sont commandées par le contact du
télérupteur. Un système d’accrochage mécanique permet de maintenir le contact dans la
position d’ouverture ou de fermeture du circuit.
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• Fonctionnement : La première impulsion alimente la bobine K et enclenche le contact « k »
qui se ferme. L’impulsion suivante alimente la bobine K et enclenche le contact « k » qui
s’ouvre.
Le montage peut avoir un circuit de commande sous une tension différente de la tension de
puissance sur les appareils d’éclairage. Généralement cette tension est de sécurité et en
TBT (Très Basse Tension- 6 V - 12 V - 24 V ) et fournie par un transformateur abaisseur de
tension.
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c. Schéma multifilaire, circuit de commande alimenté en 220 V
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d. Schémas architectural, multifilaire et unifilaire
Schéma architectural
Schéma multifilaire
Schéma unifilaire
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5. Montage avec minuterie
a. Fonction à remplir
Il permet de commander d’un ou plusieurs endroits un circuit s’ouvrant automatiquement au
bout d’un temps prédéterminé.
b. Schéma développé
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• Fonctionnement : Une impulsion sur un des points d’allumage (bouton poussoir) permet la
mise sous tension d’un ou de plusieurs points lumineux pendant un temps Tm
prédéterminé. L’extinction du ou des points lumineux est automatique.
Une différence de fonctionnement existe :
• Lorsque l’on appuie sur un poussoir, la temporisation reprend son cycle pour le temps de
réglage total initial (montage avec effet) ;
• L’action sur un poussoir quand la minuterie est en marche n’a aucun effet, l’éclairage se
‘coupera’ de toute façon à la fin du temps préréglé (montage sans effet).
Suivant le type de câblage, la réinitialisation est effective ou non.
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• Avec le montage avec effet, la bobine est constamment sous tension lorsque l’on appuie
sur un poussoir, la temporisation redémarre ;
• Avec le montage sans effet, la tension aux bornes de la bobine n’est effective qu’à la
première commande. Tant que le contact est fermé, il n’y pas de possibilité d’avoir une
tension (d’enclenchement) aux bornes de la bobine.
c. Schéma multifilaire
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d. Schémas architectural, multifilaire et unifilaire
Schéma unifilaire
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6. Autres montages
Cliquer ici
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7. Prise de courant
a. But du montage
Ce montage permet un raccordement électrique d’appareils mobiles.
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b. Schémas
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8. Prise commandée
a. But du montage
Elle est destinée à alimenter des appareils d’éclairages mobiles.
b. Schéma développé
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