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CHAPITRE II

INSTALLATION ÉLECTRIQUE DES LOCAUX D’HABITATION


Plan:
• Cahier des Charges (CCTP) ;
• Installation électrique dans l'habitat ;
• Tableau de Répartition TR ;
• Répartition des circuits électriques d'après la norme NFC 15-100;
• Coupe-circuit ou sectionneur porte fusible (cartouche fusible);
• Disjoncteur divisionnaire magnéto-thermique;
• Dispositif différentiel à courant résiduel (DDR);
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
Le Cahier des Charges également appelé Cahier des Clauses
Techniques Particulières (CCTP).

C'est un contrat entre les professionnels du bâtiment (maçonnerie,


électricité, plomberie, etc.) et le particulier souhaitant faire
construire son logement.

Il énonce les besoins du client (clauses techniques de la


construction) à l'aide de plans, schémas et descriptifs
techniques.
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
A partir de ce document il sera possible d'établir des devis qui permettront
de chiffrer le coût de la réalisation de la maison.

Le cahier des charges devra être respecter par les artisans chargés
de réaliser les travaux.

Dans l'exemple d'une construction neuve, plusieurs corps de métier sont


amenés à y travailler (maçonnerie, électricité, plomberie, charpentier, etc.).

De ce fait le chantier est décomposé en différents lots attribués à


chaque professionnel intervenant.
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
Les lots électricité, chauffage, incendie sont constitués entre autre des
éléments suivants :

• La situation et localisation du chantier.


• Les besoins du client.
• Les normes, décret et arrêtés devront être respecté par les
entreprises intervenants.
• Le plan ou schéma architectural.
• La liste du matériel.
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
LE SCHÉMA ARCHITECTURAL
Le schéma architectural est un plan qui reprend
l'architecture de la maison en vue de dessus sur
lequel on précise les différents appareils
électriques devant être installés.

Sur le ci-contre on se rend compte qu'il y a une porte


en haut à droite et une fenêtre en bas.
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
LES SYMBOLES ARCHITECTURAUX
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
DESCRIPTION LOT ÉLECTRICITÉ
La description lot électricité précise aux
différents artisans intervenant sur la partie
électrique les besoins du client dans les différentes pièces de
la maison.
La description du lot électricité de la chambre ci-contre est :
• 1 point lumineux central commandé par Simple allumage (SA);
• 3 prises de courant 2P+T réparties dans la pièce;
• 1 volet roulant avec commande filaire;
• 1 prise télévision;
• 1 prise de communication RJ45.
LE CAHIER DES CHARGES (CCTP)
DESCRIPTION LOT ÉLECTRICITÉ: APPLICATION
Réaliser la description de la chambre n°3 ci-dessous :
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Composition d'une installation électrique :
Si on suit le cheminement de l'énergie
électrique on rencontre la source d'énergie,
le comptage, différents appareillage
électriques (protections, commandes) et enfin
les appareils d'utilisation (récepteurs, prises).
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Appareil de mesure
Le compteur d'énergie électrique est un appareil de mesure (appartenant
au fournisseur d'énergie domaine NF C 14-100) qui indique et enregistre
la consommation électrique en kilo Watt-heure (kWh), c'est grâce à son relevé
(d'index) que le distributeur d'énergie électrique établit la facture d'énergie.
En utilisant la touche Sélection, il est possible de visualiser l'intensité et la puissance
instantanée.
Le multimètre, le voltmètre, la pince Appareil de mesure ampèremétrique,
l'ohmmètre sont d'autres exemples d'appareillage de mesure.
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
APPAREIL DE PROTECTION
Le disjoncteur, le Dispositif Différentiel à courant Résiduel (DDR),
la cartouche fusible, le relais thermique, le parafoudre, sont des exemples
d'appareillage de protection.
Disjoncteur général- Appareil Général de Commande et de
Protection (AGCP) :
C'est un appareil de protection (appartenant au fournisseur
d'énergie domaine NF C 14-100) qui protège les personnes,
les animaux contre le défaut d'isolement (différentiel ou DDR) et
les biens contre le défaut de surintensité (surcharge ou court-circuit)
(disjoncteur).
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Disjoncteur général- Appareil Général de Commande et de
Protection (AGCP) :
L'intensité réglée au disjoncteur général est fonction de la puissance
souscrite au fournisseur d'énergie, elle permet de limiter la consommation à
la puissance souscrite.

L'installation électrique n'est accessible à l'électricien qu'en aval (capot


inférieur) du disjoncteur général.
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Les disjoncteurs ou disjoncteurs différentiel :
Ce sont des appareils de protections qui protègent les personnes,
les animaux contre les défauts d'isolement (plus de détail ci-après).

Les disjoncteurs divisionnaires :


Ce sont des appareils de protections qui protègent les biens contre le
défaut de surintensité (surcharge ou court-circuit) (plus de détail ci-
après).
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Canalisations électriques et les conducteurs :
Une canalisation électrique est constituée d'un conduit (moulure, goulotte, ICTA ou
IRL, etc.) dans lequel sont insérés des conducteurs ou du câbles électrique.
Elle permet de :
 Transporter l’énergie électrique de la production jusqu'à l’utilisateur final.
 Relier les appareils d’utilisation à la source d'énergie électrique par
l’intermédiaire de l’appareillage.
 Protéger les conducteurs par l'intermédiaire du conduit entourant les
conducteurs ou les câbles.
Un peigne modulaire électrique, un jeu de barres, sont d'autres exemples
de canalisation et conduit.
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Appareil de connexion :
Les bornes de connexions (Domino ou Wago), les borniers, sont des exemples
d'appareillage de connexion.
Ils permettent de relier des conducteurs entre eux et de réaliser une liaison
électrique.

Appareil de commande :
L'interrupteur est un appareil de commande, il permet de laisser passer ou
d'empêcher la circulation du courant dans le circuit (alimenter ou non une lampe).
Le bouton poussoir, le télérupteur, la minuterie, le commutateur sont d'autres
exemples d'appareillage de commande.
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Appareil d'utilisation :

La machine à laver, le convecteur électrique, un réfrigérateur, et une lampe sont


des appareillage d'utilisation également appelé des récepteurs.
Il permettent de transformer l'énergie électrique en une autre énergie (ex : la lampe
transforme l'électricité en lumière).
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Les caractéristique des réseaux électriques :
La tension d'alimentation en Volt (V) :
La tension distribuée dépend du type de réseau (Monophasé ou Triphasé).
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Forme du courant d'alimentation :
Le courant peut être alternatif (AC "Alternating Current" - symbole : ~ ) c'est le cas de
toutes les alimentations domestiques.
Le courant peut être continu (DC "Direct Current" - symbole : = ) c'est le cas dans
les équipements équipés d'électronique (Ordinateur, télévision, etc.).
L'intensité traverse les conducteurs de ce fait elle détermine la section (taille en mm²) de
ces mêmes conducteurs.
Fréquence du courant électrique en Hertz (Hz) :
F = 50 Hz en France, au Maroc.
F = 60 Hz en Angleterre, aux USA.
INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L'HABITAT
Les règles d'installation - la Norme :
Les normes définissent les règles d’installation.
Une installation électrique doit protéger les personnes, les animaux et les biens contre :
• Les risques d’électrocution : toutes les parties sous tension doivent être isolées et les
masses métalliques reliées à la terre.
• Les risques d’incendie : le passage du courant ne doit pas produire un échauffement tel
qu’il y ait risque de brûlure ou d’incendie.
• Les risques d’échauffement : détérioration du matériel par surcharge ou court-circuit.
• Le risque de surtension : la foudre par exemple.
• Les autres risques : par des dispositifs de sectionnement ou d’arrêt d’urgence, on pourra
isoler l’installation du secteur d’alimentation.
La norme harmonisant la conception des installations électriques en Basse Tension (BT <
1000V) est la : NF C 15-100 .
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
Rôle du tableau de répartition :
Le Tableau de Répartition (TR) est placé dans la Gaine Technique du
Logement (GTL), elle même située dans la buanderie de la maison.
Le tableau de Répartition (TR) est raccordé juste en dessous du Panneau de
Contrôle (PC), il assure :
• La séparation des différents circuits.
• La protection de chaque circuit contre les surintensités et courts-circuits.
• La protection des personnes.
• La protection contre les surtensions.
• Les fonctions annexes de commande et de régulation.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)

Gaine Technique du Logement (GTL)


LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
Constitution :
Le tableau de répartition comporte :
• Un répartiteur de Phase (bornier rouge ou noir).
• Un répartiteur de Neutre (bornier bleu).
• Un répartiteur de Terre - PE (bornier vert).
• Des barres de pontage (peigne isolé) de Phase et de Neutre.
• Des dispositifs de protections pour
les personnes : interrupteurs ou disjoncteurs différentiels haute sensibilité (30 mA).
• Les dispositifs de protection contre les surintensités des circuits et
du matériel : disjoncteurs divisionnaires ou coupe-circuits à cartouches.
• Les dispositifs de protection contre les surtensions : parafoudre.
• D'autres appareils modulaires tels que télérupteurs, contacteurs, relais heures
creuses pour chauffe-eau à accumulation, délesteur, transformateur de
sonnerie, programmateur, sonnerie, gestionnaire....
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
Répartition des circuits :
1. Protection d’un circuit :
Un circuit électrique doit comporter à son origine un dispositif de protection contre :
• Les surcharges : élévation anormale de l’intensité traversant le circuit durant un
certain temps.
• Les courts-circuits : provoquant une élévation très forte et rapide de l’intensité.
On utilise pour cela exclusivement des disjoncteurs protégeant chacun un circuit dédié
(éclairage, prise, volet, etc.) la protection par cartouche fusible associé à un porte
fusible étant devenue interdite.
Ces appareils doivent comporter le sectionnement du Neutre, et l’identification ou
le repérage du circuit qu’ils protègent.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
2. Règles pour la division des circuits Amendement A5 :
• 1ère règle : l’éclairage est réparti de préférence entre
plusieurs circuits, de même pour les prises de courant.
• 2ème règle : les circuits sont spécialisés en fonction des
appareils qu’ils desservent et ces circuits ont chacun
une protection distincte. Exemples : PC, chauffe eau,
machine à laver…
• 3ème règle : le nombre de points lumineux sur un même
circuit ne doit pas dépasser 8 avec
une protection exclusive par disjoncteur 16A (protection
par fusible interdite).
• 4ème règle: un dispositif différentiel de
sensibilité 30mA protège un maximum de 8 circuits.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)

• 5ème règle : les nombre de prise de courant par circuit est de 8 pour une section
de 1,5mm² (disjoncteur 16A) et 12 pour une section de 2,5mm² (disjoncteur
20A), la protection par fusible est interdite.
• 6ème règle : tous les circuits sont munis d’un conducteur de terre PE (vert/jaune) de
section égale aux autres conducteurs du circuit et sont protégés par un Dispositif
Différentiel à courant Résiduel (DDR) 30 mA.
• 7ème règle : pour un même circuit, tous les conducteurs actifs (Phase et Neutre) et
le conducteur de protection (PE) sont de section identique.
• 8ème règle : un conducteur de Neutre ne peut être commun à deux circuits.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
Raccordement du Tableau de répartition :
1. Le disjoncteur général de branchement (AGCP) :
L'Appareil Général de Commande et de Protection (AGCP) est le disjoncteur
différentiel en tête de l'installation électrique, il est placé dans le Panneau de
Contrôle.
Il appartient au fournisseur d'énergie.
Le choix de la section des conducteurs à placer sur le disjoncteur général se fait en
fonction de son courant de réglage qui est fonction de la puissance souscrite sur
l'abonnement électrique.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
Le tableau ci-dessous regroupe les calibres en ampères A (courant de réglage du
disjoncteur) en monophasé, les puissances souscrites en kilovoltampères kVA et les
sections des conducteurs à utiliser en mm².
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
2. Principe de raccordement et identification :

Les conducteurs provenant des différents circuits sont ramenés vers le tableau de
répartition et passent par la goulotte de la GTL.
• Il faut raccorder les conducteurs PE (vert/jaune) au bornier
de terre, celui-ci est relié à la barrette de coupure de terre.
• Lorsque les dispositifs différentiels et les disjoncteurs divisionnaires sont placés dans le
tableau, il faut positionner et raccorder les peignes des potentiels phase et Neutre.
• Ensuite il faut raccorder les conducteurs les alimentation aux dispositifs
différentiels puis les différents départs sous les disjoncteurs divisionnaires. On veille
bien à ranger les conducteurs et en les alignant et faire en sorte qu'ils soient
tous parallèles.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
Pour valider vos raccordements, il faut vérifier l'absence de court-circuit sur les différents
départs en aval des disjoncteurs entre Phase-Neutre, Phase-PE et Neutre-PE.
• Pour assurer la protection des personnes il faut :
- Vérifier la continuité des conducteurs PE du bornier vers les différents PE de
l'installation.
- Fermer les ouvertures du tableau à l'aide des obturateurs.
• Enfin on repère les différents départs avec les étiquettes.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
Les étiquettes ci-dessous peuvent être utilisées pour identifier les différents départ
contenu dans le tableau de répartition. Elles doivent être insérées dans le porte
étiquettes du disjoncteur.
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
3.Exemple de schéma multifilaire du Tableau Général Basse Tension TGBT (Tableau de
répartition) : (studio surface = 20 m²)
LE TABLEAU DE RÉPARTITION (TR)
RÉPARTITION DES CIRCUITS DANS L'HABITAT NF C 15-100
Le tableau ci-dessous prend en compte l'amendement 5 de la NF C 15-100 paru le
27/06/2015.
RÉPARTITION DES CIRCUITS DANS L'HABITAT NF C 15-100
RÉPARTITION DES CIRCUITS DANS L'HABITAT NF C 15-100
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE
FUSIBLE) SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
Définition :
L'association coupe circuit et la cartouche fusible permettent de :
- Séparer mécaniquement et physiquement un circuit électrique de son alimentation
(sectionneur).
- Protéger contre les surintensités (surcharge et court-circuit) le circuit dans lequel
la cartouche est insérée.

Note :
Depuis l'amendement 5 (A5) à la NF C 15-100 paru le 27/06/2015
la protection par fusible dans le domestique est interdite pour les installations neuves
ou les rénovations.
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
Symboles :
Pour représenter un sectionneur porte fusible et une cartouche fusible il faut
utiliser les symboles suivants :
1: Symbole de la cartouche fusible
indique le calibre et le repère.
2: Symbole de sectionneur
3: Cartouche fusible insérée dans le
sectionneur
4: Repère du coupe circuit, calibre et
dimension de la cartouche fusible.
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
Vues extérieures du sectionneur porte fusible :

Code de couleur: permettant


d'identifier la cartouche
fusible adaptée au coupe
circuit :
Jaune : 8,5 x 23 mm
Rouge : 10,3 x 25,8 mm
Vert : 8,5 x 31,5 mm
Bleu : 10,3 x 31,5 mm
Marron : 10,3 x 38 mm
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
Principe de fonctionnement :
- Si le courant traversant le fusible dépasse la valeur spécifiée sur
la cartouche (calibre en Ampère) pendant un temps donné, l'élément
fusible fond et ouvre ainsi le circuit dans lequel il est inséré.

- Lorsqu'un fusible est fondu, il faut rechercher la cause du défaut,


y remédier puis remplacer la cartouche fusible défectueuse par un fusible neuf.

- Pour tester un fusible hors tension on utilise un multimètre sur


le calibre ohmmètre branché aux 2 extrémités de la cartouche.
En fonction des indications du multimètre on saura si la cartouche est en cause ou non :
- si le fusible est sain la valeur indiquée doit être de 0Ω.
- si le fusible est défectueux la valeur indiquée sera O.L. (Over Load) ou ∞Ω.
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
Les caractéristiques du fusible et du coupe circuit (porte fusible) :
1. Le type ou classe du fusible :
Les cartouches gG (usage général) protègent contre les faibles et fortes surcharges et
les courts-circuits.
Les cartouches aM (accompagnement moteur) protègent contre les fortes surcharges et
les courts-circuits. Elles sont fabriquées de manière à résister à certaines surcharges
temporaires (démarrage d'un moteur Idémarrage=7xIN).

La protection par cartouche fusible doit être obligatoirement associée à un dispositif


de protection thermique (exemple : le relais thermique) contre les faibles surcharges.
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
2.Le courant nominal ou calibre en Ampère : IN
C'est le calibre normalisé du fusible :
- 1A - 2A - 4A - 6A - 8A - 10A - 12A - 16A - 20A - 25A - 32A – etc.
3. Le nombre de pôles du coupe circuit :
Cela dépend du type d'installation qu'il devra protéger :
- Unipolaire = 1 pôle = 1 Phase
- Unipolaire + Neutre = 2 pôles = 1 Phase et 1 Neutre
- bipolaire = 2 pôles = 2 Phases
- tripolaire = 3 pôles = 3 Phases
- tétrapolaire = 4 pôles = 3 Phases et 1 Neutre
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE

4.Tension d’emploi - tension nominale en Volt :


- Monophasé : 230 V
- Triphasé : 400 V
- Triphasé : 690 V
5.Le Pouvoir de coupure :
C’est le courant de défaut maximal que peut couper la cartouche fusible.
Il s’exprime en kA.

Pour les cartouches industrielles de type aM : 20 kA à 100 kA


(100 kA = 100000A HPC Haut Pouvoir de Coupure).
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE

6. La courbe de fusion d'une cartouche fusible :


Cette courbe permet de déterminer pour un calibre donné et un temps
conventionnel (convenu), la valeur du courant de fusion et du courant de non fusion.

Sur la courbe (au dessus ou à droite de la courbe) il y aura fusion du fusible.


A gauche ou en dessous de la courbre il n'y aura pas fusion du fusible.
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
7. Forme et dimension de la cartouche :
Il existe une grande variété de fusibles pour l’électronique, la basse
tension et la haute tension.
Les dimensions changent mais l’allure générale reste la même.

Forme :
- Cylindriques (domestique ou industriel)
- A couteaux (industriel).
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLEC
LA PROTECTION PAR COUPE-CIRCUIT (CARTOURCHE FUSIBLE)
SECTIONNEUR PORTE FUSIBLE
Choix d'un fusible :
Pour des cartouches fusibles protégeant un circuit domestique on doit se référer à
la norme NF C 15-100.
Pour des cartouches de type gG on prend des cartouches dont le calibre correspond
au courant à pleine charge de l’installation à protéger.

Le choix d’une cartouche s’effectue en fonction de :


- l'installation terminale : installation domestique ou industrielle.
- la section des conducteurs en mm².
- le calibre IN ou courant nominal en Ampère.
- la tension d'emploi U en Volt.
- le pouvoir de coupure en kA.
- la taille du fusible.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-
THERMIQUE
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
Définition :
Appareil mécanique de connexion capable de :

 D’établir, de supporter, d’interrompre le courant dans des conditions


normales (Inominal) d'utilisation du circuit.
 D’établir, de supporter (pendant un certain temps) et
d’interrompre des courants de surintensité (Idéfaut > Inominal).

Le disjoncteur protège donc le matériel et les canalisations contre


les surintensités de type surcharge et court-circuit.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE

Symboles :

1: Symbole du disjoncteur (croix)


2: contact mécanique mobile – ouverture/fermeture
du disjoncteur
3: Symbole détection thermique (surcharge)
4: Symbole détection magnétique (court-circuit)
5: Liaison mécanique permettent l’ouverture
automatique du disjoncteur en cas de surintensités.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
Vues extérieures :
Disjoncteur bornes à vis (2 modules) Disjoncteur bornes automatiques (1 module)
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE

Principe de fonctionnement :
• L’établissement et l’interruption du courant sont assurés par les contacts de
puissance.
• L’intensité dans le circuit est contrôlée en permanence par 2 systèmes permettant
de détecter :
- Les surcharges par un dispositif thermique (Bilâme).
- Les courts – circuits par un dispositif magnétique (Bobine électromagnétique).

• La commande du disjoncteur est :


- Manuelle : au moyen du levier, ouverture 0-OFF et fermeture 1-ON du
disjoncteur.
- Automatique : détection des surintensités (surcharges / courts–circuits)
provoquant l’ouverture du disjoncteur.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
1. Protection contre les surcharges (Le thermique) :

En cas
de surcharge : surintensité
faible 1,2 à 5 IN, mais de durée
assez longue de 30 s à 10 min,
le bilame se déforme sous
l’effet de la chaleur provoquée
par le courant et entraîne le
système d’accrochage,
provoquant l’ouverture du
disjoncteur (mise hors
tension du circuit aval).
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
2. Protection contre les courts-circuits (Le magnétique) :

En cas de court–circuit,
l'élévation très
brutale du courant (ICC > 3 à 10 x IN)
traversant la bobine
électromagnétique va provoquer
l'attraction du levier (palette) et
entraîner l'ouverture très rapide
du disjoncteur (20 ms).
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
Les caractéristiques électriques :
Les disjoncteurs divisionnaires sont situés sur les Tableaux de distribution (TGBT).
1. Tension d’emploi - tension nominale en Volt :
- Monophasé : 230 V
- Triphasé : 400 V
- Triphasé : 690 V
2. Le Calibre - courant nominal :
Le calibre correspond à l'intensité Nominale (IN) circulant dans le circuit. Dans
l'habitat de 1 à 63 A
.

- Exemples de calibres normalisés : 2 – 4 – 6 – 8 – 10 – 16 – 20 – 25 – 32 A – 40 –


50 – 63 A.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
3. Le nombre de pôles :
- Unipolaire : 1 pôle (1 Phase).
- Uni+Neutre : 1 pôle + N (1 Phase et 1 Neutre).
- Bipolaire : 2 pôles (2 Phases).
- Tripolaire : 3 pôles (3 Phases).
- Tétrapolaire : 3 pôles + N (3 Phases et 1 Neutre).

4. Le type de raccordement :
- Bornier raccordement à vis nécessitant l'utilisation d'un tournevis.
- Bornier raccordement automatique, plus rapide à relier.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
5. Le Pouvoir de coupure :

C’est le courant de défaut maximal que peut interrompre (couper) le


disjoncteur.

Il s’exprime en kA (1kA = 1000A).

Pour les disjoncteurs domestiques : 4,5 kA à 50 kA.


LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
6. Les courbes de déclenchement :
Il existe plusieurs courbes de déclenchement normalisés :

• Courbe B : protection des personnes, générateurs, des câbles de grandes


longueurs de câbles en régime TN et IT.
• Courbe C : protection des installations domestiques.
• Courbe D : protection des circuits et des câbles à très fortes pointes de
courant lors de la mise sous tension (moteurs).
• Courbe MA : protection des démarreurs de moteurs, pas de protection
contre les surcharges.
• Courbe Z : protection des circuits électroniques.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
6. Lecture de l'étiquette d'un disjoncteur :
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
Courbes de déclenchement (Déclenchement thermique et magnétique) :
C'est l'association des courbes de déclenchement du thermique et celle du magnétique.
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE

Choix d'un disjoncteur :


Pour un certain confort d’utilisation on préfère le disjoncteur
divisionnaire au sectionneur porte-fusible.
En effet, il est facile de reconnaître un disjoncteur venant
de déclencher (ouverture du disjoncteur après détection d'un défaut), simplement en
regardant la position de son levier de commande.
Par contre le disjoncteur est plus cher que le coupe-circuit (porte-fusible).
LE DISJONCTEUR DIVISIONNAIRE MAGNÉTO-THERMIQUE

Le choix d’une disjoncteur s’effectue en fonction de :


• La section, la nature et le nombre des conducteurs en aval (à protéger).
• de l’intensité d’emploi.
• de la tension d'alimentation.
• du type de récepteur.
• de l’obligation de couper ou non le conducteur de Neutre.
DISJONCTEURS OU INTERRUPTEURS DIFFÉRENTIEL
DISJONCTEURS OU INTERRUPTEURS DIFFÉRENTIEL
Appareils assurant la protection des personnes et capable
d’interrompre automatiquement un défaut d'isolement en cas de fuite à
la terre du courant (par le PE) appelé courant résiduel.
L’emploi d’un disjoncteur différentiel nécessite impérativement :
 La présence d’une prise de terre dans l’installation.
 La mise des masses d’appareillage à la terre.
Le DDR (Dispositif Différentiel à courant Résiduel) peut être soit
un disjoncteur soit un interrupteur.
L'avantage d'un disjoncteur différentiel par rapport à un interrupteur
différentiel c'est qu'il assure également la protection du matériel contre
les défauts de surintensités.
DISJONCTEURS OU INTERRUPTEURS DIFFÉRENTIEL
SYMBOLES D'UN DISJONCTEUR DIFFÉRENTIEL

1: Contact mécanique mobile permettant l’ouverture ou la fermeture du dispositif différentiel


2: Tore magnétique permettant la détection du courant de fuite
3: Symbole du bouton permettant de tester le fonctionnement du différentiel
4: Relais sensible provoquant l’ouverture du dispositif différentiel si un courant de fuite est détecté
5: Liaison mécanique permettent l’ouverture automatique du DDR en cas de défaut d’isolement
VUE INTÉRIEURE D'UN DISJONCTEUR DIFFÉRENTIEL
1: Porte étiquette permettant de repérer le
différentiel
2: Levier de manœuvre du différentiel - le
DDR est ouvert ou fermé
3: Bouton de test permettant de contrôler
le fonctionnement du différentiel, test à
effectuer mensuellement
4: Tore magnétique permettant de mesurer
la différence entre le courant entrant et
sortant
5: Relai sensible permettant de commander
l’ouverture du dispositif différentiel
6: Conducteurs de phase et de neutre qui
passent dans le tore magnétique
INTÉRÊT DU DDR : LA PROTECTION DES PERSONNES
Si on prend l'exemple d'une machine à laver protégée par un disjoncteur
magnétothermique de calibre 20A.
Cette machine possède une masse électrique (carcasse métallique) susceptible
d'être touchée par une personne, qui n'est pas normalement sous tension.
La masse métallique de la machine doit être raccordée à la prise de terre par
l'intermédiaire du fil vert/jaune (PE : Protection Equipotentiel).

Si cette machine à laver présente un défaut d'isolement cela signifie


qu'un conducteur actif (Phase ou Neutre) entre en contact avec
la masse électrique de l'appareil.
INTÉRÊT DU DDR : LA PROTECTION DES PERSONNES
Le risque survient si une personne touche la carcasse métallique de la machine à
laver, son corps va être parcouru par un courant dit de fuite à la terre (IF).

Le courant IL arrivant de la Phase qui entre dans le récepteur est différent de


celui qui ressort par le conducteur de Neutre courant IN, en effet il y a un courant
de fuite à la terre courant IF :

Il y a risque d’électrocution par contact indirect pour la personne.


La solution est d'installer un Dispositif Différentiel à courant Résiduel.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU D.D.R
Le Dispositif Différentiel à courant Résiduel comporte un circuit magnétique en
forme de tore sur lequel sont bobinés le ou les circuits de Phase(s) et celui du Neutre.

Vue intérieure d'un tore.


- En l’absence de courant de fuite ou courant résiduel de défaut les flux produits
par les bobines s’annulent, il ne se passe rien.

- Si un défaut d’isolement survient, un déséquilibre apparaît générant un flux


magnétique dans le tore.

La bobine de mesure est le siège d’une force électromotrice (f.e.m.) qui alimente un
petit électro-aimant (IRelais) et entraîne le déclenchement (ouverture) du D.D.R.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU D.D.R
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU D.D.R
CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES
Toute installation électrique domestique doit être protégée par un dispositif différentiel à
courant résiduel (NF C 15-100).

Tension d’emploi - tension nominale en Volt :


- Monophasé : 230 V ~
- Triphasé : 400 V ~

Le Courant nominal (In) - Courant assigné :


Le calibre correspond à l'intensité nominale (IN) circulant dans le circuit.
Pour un disjoncteur différentiel le courant nominal va de 2 à 63 A.
Exemples de calibres rencontrés : 2 – 3 – 6 – 10 – 16 – 20 – 25 – 32 – 40 – 63 A
CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES
Le nombre de pôles :
La protection différentielle repose sur la comparaison du courant entrant dans le DDR
(Phase) et le courant sortant du DDR (Neutre) de ce fait il ne peut pas être unipolaire.
- Uni+Neutre : 1 pôle + N (1 Phase et 1 Neutre).
- Bipolaire : 2 pôles (2 Phases).
- Tripolaire : 3 pôles (3 Phases).
- Tétrapolaire : 3 pôles + N (3 Phases et 1 Neutre).
Mode raccordement :
- Bornier raccordement à vis nécessitant l'utilisation d'un tournevis.
- Bornier raccordement automatique, plus rapide à relier.
- Arrivée par le haut et départ par le haut (utilisation de peignes) .
- Arrivée par le haut et départ par le bas.
TYPE DE DDR
Il existe différents types de différentiels en fonction des courants qu'ils peuvent détecter:

• Type AC : ne détecte que les courants résiduels alternatifs


sinusoïdaux 50Hz (classiques).
• Type A : en plus des caractéristiques du AC, il détecte aussi les courants
résiduels à composante continue. A utiliser à chaque fois que des courants de défauts ne
sont pas sinusoïdaux par exemple :
- Dans l'habitat : circuit cuisinière ou plaque de cuisson, circuits spécialisés, lave-linge
(NF C 15-100).
- Dans les autres installations sur les circuits où du matériels de Classe1 sont
susceptibles de produire des courants de défauts à composante continue, variateurs de
vitesse avec convertisseur de fréquence... .
TYPE DE DDR
• Type HI ou Hpi ou Si : il comporte une immunisation complémentaire aux
déclenchements intempestifs, il détecte les courants résiduels à composante
alternative et continue (Type A). Ils fonctionnent de -25°C à +40°C et s'utilise dans
les cas spéciaux (NF C 15-100) :
 Où la perte d'information est préjudiciable comme les lignes d'alimentation
de matériels informatique (banque, instrumentation de base militaire, centre de
réservation aérien...).
 Où la perte d'exploitation est préjudiciable (machines
automatisées, instrumentation médicale, circuit congélateur...).
 Sur les lieurs où le risque de choc de foudre est élevé.
 Sur les sites avec des lignes très perturbées (utilisation de tubes
fluorescents...).
 Sur les sites avec de grandes longueurs de câbles.
TYPE DE DDR

• Type B : détecte les courants résiduels à composante alternative et


continue (Type A) et les défauts à courant continu lisse.

Ils sont destinés à être installer dans toutes les installations qui génèrent ou
utilisent du courant continu :

- Installation photovoltaïques, ascenseurs, machineries à variation de vitesse,


centres d'appel, installations alimentant du matériel médical....
LA SENSIBILITÉ EN mA : IΔn

La sensibilité c'est la valeur à partir de laquelle un courant de fuite à la terre sera


détecté (détection du défaut d'isolement).
Si on reprend la formule vue précédemment :

Pour assurer la protection des personnes le courant de fuite à la terre doit être
supérieur à la sensibilité soit :

Les sensibilités disponibles


sont : 10mA, 30mA, 300mA, 500mA, 1000mA
LA SENSIBILITÉ EN mA : IΔn

D'après les normes de construction à 20°C les dispositifs différentiels en Basse


Tension ne déclenche pas réellement à IΔn mais à partir de :

Prenons l'exemple d'un DDR de sensibilité 30mA cela donnera une détection à partir
de 15mA.

D'après la norme NF C 15-100 tous les circuits de l' installation doivent être protégés
par des Dispositifs Différentiels à courant Résiduel assigné au plus égal à 30mA.
Cette protection peut être divisionnaire pour un groupe de
circuits ou individuelle pour un circuit spécialisé ou non (lave-linge, lave-vaisselle...).
LA SENSIBILITÉ EN mA : IΔn

Le Dispositif Différentiel à courant Résiduel DDR doit déclencher dans


un temps inférieur à celui préconisé par la norme (EN 61008 Interrupteur
différentiel et EN 61009 disjoncteur différentiel) :
Choix d'un dispositif différentiel :
Le choix d'une disjoncteur différentiel s'effectue en fonction des paramètres
suivants :
• La Protection du matériel contre les surintensités nécessaire ou
non: disjoncteur ou interrupteur.
• Le courant assigné ou calibre des circuits à protéger.
• La sensibilité en mA.
• Le type du DDR.
• La Tension du réseau et nombre de phases.
• La tension limite conventionnelle de contact ou tension limite de
sécurité notée UL :
Détermination de la sensibilité du DDR:
- 12V en milieu immergé.
- 25V en milieu mouillé.
- 50V en milieu sec.
• La valeur de la résistance de terre des masses métalliques notée RA.
Les Obligations
• Tous les circuits d'une installation électrique doivent être
protégés par un dispositif différentiel résiduel (DDR)
de 30mA placés à l'origine de tous les circuits.

• Le nombre minimal est de 2 DDR 30mA dans un


logement.

• Le nombre maximal de circuits (départ ou disjoncteurs)


sous un DDR est de 8.

• Les circuits de prises de courant ou d'éclairage sont


répartis sur aux moins 2 DDR.

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