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RAPPORT DE TP2 :

MOTEUR SERIE

Réalisé par :
DIOUANI Mehdi
MALIK Camellia
EL GHAZOUANI Chaymae
Objectifs
Le moteur à courant continu à excitation série est une machine qui était principalement utilisée en
traction vue son couple élevée à basse vitesse. La présente séance de travaux pratiques a pour but
l’étude élémentaire d’un tel moteur. Dans cette séance vous allez effectuer les tâches suivantes :

- Câblage

- Démarrage

- Mise en charge et relevé de quelques caractéristiques.

Présentation de l’équipement
▪ Un moteur à courant continu avec une génératrice CC plus une dynamo tachymétrique

▪ Deux alimentations redressées variables.

▪ Deux wattmètres.

▪ Une charge résistive en mode Mono/ DC.


▪ Deux multimètres numériques

▪ Cordons de connexion.

▪ Rhéostat

. Essai de fonctionnement en charge


Montage à réaliser (voir schéma ci-joint)

Mode opératoire
La mise au point se fait en agissant sur la source qui excite l’inducteur de la génératrice
(principalement, secondairement sur le rhéostat de charge de celle-ci) et sur l’alimentation du
moteur. Pour obtenir trois (3) points de fonctionnement (9A, 8A, 7,7A) on fixe la charge à 85% ,55%
,45% et en agissant sur la tension d’excitation de la génératrice, on arrive à régler les points
souhaités.

Vm(V) Im(A) Vg(V) Ig(A) Nm(tr/mn) charge (%)


220 9 143 8,78 2985 85
220 8 163 6,59 3260 55
220 7,7 175 5,73 3360 45

2. Essai à vide (schéma à réaliser ci-joint)

Pour les pertes fer et les pertes mécaniques, on doit faire tourner la machine à vide, mais en
excitation séparée. L’excitation du moteur est indépendante, assurée par la source du 1er essai
(Transformateur variable + redresseur sachant que le transformateur est toujours à 0 avant la mise
sous la tension par K). On réglera Ie à l’aide du transformateur variable et de Rh Ex (constitué par le
Rh de charge du 1°) à la valeur précédente de Im (9A).

Nm(tr/mn) Vo(V) Io Pe
2985 220 1,8 391,3
3260 220 1,9 412,8
3360 220 1,95 423,5

Im Nm(tr/mn) Pe Pfm PJ Pu Cu η
9 2985 1980 391,3344 247,86 1340,8056 4,2893636 0,67717455
8 3260 1760 412,8016 195,84 1151,3584 3,37259596 0,65418091
7,7 3360 1694 423,5244 181,4274 1089,0482 3,09513222 0,6428856
Cu=f(Im)
5

4.5

3.5

2.5

1.5

0.5

0
7.6 7.8 8 8.2 8.4 8.6 8.8 9 9.2

On sait que :
C= K*ɸ*I

Donc en augmentant I, C augmente de même.

η=f(Im)
0.68

0.675

0.67

0.665

0.66

0.655

0.65

0.645

0.64
7.6 7.8 8 8.2 8.4 8.6 8.8 9 9.2

D’après la relation du rendement on a :


𝑷𝒖 𝑼𝑰 − 𝑹𝑰^𝟐 − 𝑷𝒄 𝑹𝑰 𝑷𝒄
𝜼= = =𝟏− −
𝑼∗𝑰 𝑼∗𝑰 𝑼 𝑼𝑰
𝑹𝑰 𝑷𝒄
Si on dérive 𝟏 − − on trouve une fonction croissante.
𝑼 𝑼𝑰
Nm=f(Im)
3400
3350
3300
3250
3200
3150
3100
3050
3000
2950
7.6 7.8 8 8.2 8.4 8.6 8.8 9 9.2

On sait que :

𝑼 = 𝑬 + 𝑹𝑰
𝑼 = 𝑲∅𝜴 + 𝑹𝑰
𝑼 = 𝑲′𝑰𝑵 + 𝑹𝑰
Avec 𝑲∅ = 𝑲′𝑰
𝑼−𝑹𝑰 𝑼 𝑹
D’où on déduit que : 𝐍 = = −
𝑲′ 𝑰 𝑲′ 𝑰 𝑲′

Alors lorsqu’on augmente la valeur de N le courant I diminue et vice-versa. Ce qui explique l’allure
de de la courbe.

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