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TP n° :01

Entrainement d’un moteur à CC à un quadrant avec pont monophasé entièrement


commandé.

1. But de TP
 Construire le circuit d’expérience relative à un quadrant avec convertisseur en
pont monophasé entièrement commandé.
 Examiner la variation de la vitesse de la machine à CC en fonction de la
tension d’alimentation.
 Variation de cette tension d’alimentation en fonction de l’angle de retard à
l’amorçage du convertisseur.
 Variation de vitesse en fonction de la charge du moteur.
 Tracer les caractéristiques d’entrée et de sortie du convertisseur.
2. Manipulation

Construire le circuit suit :

La machine à CC
Machines à courant continu
Utilisés. Leur usage est en régression très nette en particulier en tant que générateurs de
courant. On utilise de préférence des redresseurs à semi-conducteurs alimentés par des Les
dynamos à courant continu ont été les premiers convertisseurs électromécaniques alternateurs.
Les moteurs à courant continu restent très utilisés dans le domaine de l’automobile
(Ventilateurs, lève-vitre, etc.) Ainsi qu’en tant que « moteur universel » dans l’électroménager
et l’outillage. Dans le domaine des puissances supérieures au mégawatt, les sous-marins
seront les seuls utilisateurs de machines à courant continu afin d’assurer leur propulsion. En
effet, pour éviter de « rayonner » du 50 ou du 60 Hertz qui les rendrait facilement détectables,
les sous-marins utilisent des circuits de distribution de l’énergie électrique à tensions
continues.
La fabrication de machine à courant continu de puissance supérieure à
10MW se heurte à une frontière technologique infranchissable. En effet, les problèmes
d’injection de courant par les contacts balais - collecteur posent des problèmes insolubles au
dessus de ce seuil de puissance.
1.2 Constitution d’une machine à courant continu
Une machine à courant continu comprend quatre parties principales :
— l’inducteur ;
— l’induit ;
— le collecteur ;
— les balais également appelés charbons.
1.2.1 L’inducteur
Le bobinage inducteur, traversé par le courant inducteur Ie, produit le flux magnétique dans la
machine. Il est constitué d’un électro-aimant qui engendre la force magnétomotrice (F.M.M.)
nécessaire à la production du flux. Dans les machines bipolaires (à deux pôles), deux bobines
excitatrices sont portées par deux pièces polaires montées à l’intérieur d’une culasse. La
culasse est généralement en fonte d’acier, tandis que les pièces polaires sont formées de tôles
d’acier doux, Les bobines excitatrices sont alimentées en courant continu, et le courant qui les
traverse porte le nome courant d’excitation (Ie). Ces bobines sont composées de plusieurs
centaines de spires et sont traversées par un courant relativement faible. Dans certaines
machines, les bobines et les pièces polaires sont remplacées par des aimants permanents.
Le champ magnétique créé par la F.M.M. des bobines traverse les pièces polaires, la culasse,
l’induit et l’entrefer. L’entrefer est l’espace d’air séparant la surface de l’induit de celle des
pièces polaires : il est de l’ordre de 1,5 à 5 mm pour les machines de faible et moyenne
puissance.
Comme l’induit et l’inducteur sont construits avec des matériaux de faible réluctance, la
majeure partie de la F.M.M. sert à « pousser » le flux à travers l’entrefer.
Celui-ci doit donc être aussi peu long que possible.
Le nombre de pôles que porte l’inducteur d’une machine à courant continu dépend surtout de
la grosseur de la machine. Plus une machine est puissante et plus sa vitesse est basse, plus
grand sera le nombre de pôles.
Les bobines excitatrices d’un inducteur multipolaire sont connectées de façon à ce que les
pôles adjacents soient de polarités magnétiques opposées.
1.2.2 L’induit
L’induit est composé d’un ensemble de bobines identiques réparties uniformément autour
d’un noyau cylindrique. Il est monté sur un arbre et tourne entre les pôles de l’inducteur.
L’induit constitue un ensemble de conducteurs qui coupent les lignes de champ magnétique.
Les bobines sont disposées de telle façon que leurs deux côtés coupent respectivement le flux
provenant d’un pôle nord et d’un pôle sud de l’inducteur.
Le noyau est formé d’un assemblage de tôles en fer doux. Ces tôles sont isolées
électriquement les unes des autres et portent des encoches destinées à recevoir les bobines,

Partie pratique :
3. Expériences
Les expériences sont réalisées avec un pont monophasé entièrement commandé, un
ensemble moteur-génératrice à CC lui servant de charge (Bobine de lissage Ld =0).
αg = 0°, αw = 180°, UST=10V

 Valeurs mesurées pour la génératrice à vide :

Α α min 75° 90° 105° 120° 135°


Us(V) 172 173.8 173.8 172 172 172
Isα(A) 0.24 0.22 0.21 0.19 0.17 0.15
Umoy(V) 202.4 197.4 178.8 147.5 116.8 69.5
Ueff(V) 200 197 180 144 114 75
Imoy(A) 0.21 0.22 0.195 0.18 0.16 0.145
Ieff(A) 0.28 0.28 0.28 0.28 0.275 0.26
UGT(V) 2.068 2.021 1.822 1.510 1.14 0.715
Ug(V) 200 190 175 140 100 65
N (tr/mn) 2068 2021 1822 1510 1140 715
Pa(w) 45 45 38 30 20.5 11.2
 Commenter et analyser les résultats obtenus sur le premier tableau :

On observe que : les valeurs augmentes jusqu’à α =90° elles décroissants c.à.d.

De αmin à 90° la caractéristique est linéaire

De α =90°à135° le circuit magnétique saturer

 Génératrice on charge :(Ld=0) --- (2 ampoules de 40 W).


Α α min 75° 90° 105° 120° 135°
Us(V) 171 171.4 171.2 172 172 172
Isα(A) 0.53 0.48 0.45 0.40 0.35 0.28
Umoy(V) 178.3 167.4 144 121.8 82.4 44
Ueff(V) 180 170 150 125 93.5 63
Imoy(A) 0.45 044 041 0.37 0.33 0.27
Ieff(A) 0.52 0.52 0.51 0.48 0.46 0.43
UGT(V) 1.792 1.682 1.450 1.222 0.82 0.415
Ug(V) 170 150 140 110 75 40
N (tr/mn) 1792 1682 1450 1222 820 415
Pa(w) 85 75 62 58 36 18
 Mesure la vitesse de rotation du moteur en fonction de la charge de la
génératrice : ((pour α = 60°)).

Charge Marche à vide 1 ampoule de 40 W 2 ampoules 3 ampoules


Pa (W) 41 70 83 100
UGT(V) 2.039 1.905 1.817 1.733
N0 (tr/mn) 2039 2039 2039 2039
N (tr/mn) 2039 1905 1817 1733
(N −N 0) 0% 6.37% 10.88% 15%
∗100 %
N0

 La vitesse N en fonction de la charge : ((pour α = 90°)).

Charge Marche à vide 1 ampoule de 40 W 2 ampoules 3 ampoules


Pa (W) 42 53 62 70
UGT(V) 1.69 1.559 1.45 1.38
N0 (tr/mn) 1690 1690 1690 1690
N (tr/mn) 1690 1559 1450 1348
(N −N 0) 0% -7.7% -14.2% -20%
∗100 %
N0
LE COMPT RENDU

1/ ; 2/ ;4/ Commenter sur les courbes Ud(t), Id(t) et Is(t) (les coures en papier mm) en
fonction d’angle d’amorçage . Et analyser les résultats. Et varie la vitesse N ( Ω= 2πf ).

On observe quand l’angle α augment la tension est diminue

2√2
La tension redressée s’écrit Ed= . Es .cos ∝= 0.9. Cos α
π

Donc si on varie α de 0 à 90° le moteur a été absorbe la tension (fonctionne comme moteur)

Mais quand on varie α à 90°à 135° la machine ; elle donne une tension (fonctionne comme
génératrice)

Donc si on varie l’angle de 0 à 135° la tension redressée changé (si α↑=>U=Ed↓=>Ω↓)

3/représenter la tension moyenne (Umoy) de (Ud(t)) en fonction de l’angle d’amorçage :

2√2
Ud= Es . cos
π

 Pour le deuxième tableau(en charge à 2 lampes) : commenter sur :


La puissance absorbée Pa : on remarque que la puissance quand, α a été une min
valeur la machine consommée grande puissance (marche comme un moteur) mais
quand α ↑ la machine se fonctionne comme un génératrice = la puissance converse
vers le réseau. (C.à.d. le pont on command entre redresseur et onduleur non autonome)
 Pour la charge de 3 lampes :
Même chose on la charge 3 lampes la puissance on diminue quand l’angle a augmente
 Même pour les autres grandeurs comme la vitesse on remarque que α↑ la vitesse
se ↓
Et on observe les déférents changements on les courbes dans les papiers mm

((Quand la machine marche on 1er quadrant (entre 0° et 75°).


Conclusion :

Le potentiomètre est réglé lors de la marche à


vide de la génératrice lorsqu’on charge la
génératrice, l’angle diminue.
Le courant de charge augmente et la vitesse de
la machine diminue s’il n’y a pas de régulation
et la f.e.c.m Ug diminue en consignes.
((Pour régler la vitesse du moteur on varie la tension
d’induit Ed, par variation de α)).

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