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Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir

COMPTE-RENDU

Electrotechnique

Manipulation N°2

Machine à courant continu

Travail élaboré par :

Fatma Bousselmi Première année


énergetique
Med Wael Farroukh Groupe 2 TP1

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I- Introduction :
Une machine à courant continu est une machine électrique. Il s'agit d'un
convertisseur électromécanique permettant la conversion
bidirectionnelle d'énergie entre une installation électrique parcourue par
un courant continu et un dispositif mécanique. Ce processus repose sur
l'interaction entre un champ magnétique et des bobinages électriques.

II- But de TP :
Cette manipulation a pour but de comprendre le fonctionnement des
machines à courant continu et de déterminer les caractéristique à vide et
en charge de ces machines.

III- Expérience :

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FIGURE 1 – Composition de la machine à courant continu

Le moteur comprend :
• Un circuit magnétique comportant une partie fixe, le stator, une
partie tournante , le rotor et l’entrefer l’espace entre les deux
parties.
• Une source de champ magnétique nommée l’inducteur (le stator)
crée par un bobinage ou des aimants permanents.
• Un circuit électrique induit (le rotor) subit les effets de ce champ
magnétiques
• Le collecteur et les balais permettent d’accéder au circuit
électrique rotorique.

FIGURE 2 – Photo réelle d’une machine à courant continu

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FIGURE 3 – Plaque signalitique

- 3 kW : puissance nominale.
- 220 V : tension nominale.
- 16.35 A : intensité pour le montage étoile.
- 0.9 A : intensité pour le montage triangle

FIGURE 4 – Schéma du MMC

FIGURE 5 – Schéma équivalent du MMC

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o Essai à vide :

Tableau des mesures :


Ie 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
E(Ie+ 20 56 120 165 186 210 215 225 230 240
)
E(Ie-) 25 95 255 180 200 215 220 230 235 240

Avec :
Ie+ : courant croissant
Ie- : courant décroissant

Courbe E=f(Ie)

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Les deux courbes présentent un chevauchement étroit, à l'exception d'un
léger décalage observé dans la courbe de retour. Ce décalage est dû à
l'effet d'hystérésis, qui survient généralement lors du processus de
magnétisation et de démagnétisation. On le désigne également sous le
terme d'effet de mémoire du matériau.

o Essai en charge :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Pc(W) 100 300 700 1300 1900 2500 2900 3300 3500 3600
Ic(A) 0.46 1.45 3 5.4 7.65 10 11.5 12.81 13.3 13.8
d(cm) 29.4 32.9 38.9 47.6 56.1 63.9 69.1 73.5 75.6 77
Vn(V) 87 87 86.9 86.5 86.3 86.2 86 85.8 85.8 85.8

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Pa(W) 825.7 1098 1457 1940 2460 2977 3300 3580 3730 3801
cosφ 0.17 0.22 0.29 0.38 0.47 0.54 0.58 0.61 0.63 0.63
N(tr/min) 1450 1450 1448.3 1441.66 1438.3 1436.66 1433.33 1430 1430 1430
Ω(rad/s) 151.84 151.84 151.66 150.97 150.62 150.45 150.1 149.75 149.75 149.75
Cu(m) 1.64 3.04 5.44 8.92 12.32 15.44 17.52 19.28 20.12 20.68
Pu(W) 249.017 461.59 825.03 1346.65 1855.64 2322.95 2629.75 2887.18 3012.97 3096.83
η (%) 30.15 42 56.62 69.41 75.43 78 79.68 80.64 80.77 81.47
Tableau des mesures :

Avec :
- Pc : puissance de la charge.
- Ic : courant absorbé par la charge = I induit
- d : distance de l’équilibre.
- Vn : vitesse en Volt.
- Pa : puissance absorbée (totale)
- cos𝜑 : facteur de puissance
- 𝑁 = 𝑉n / 0.06 : 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
- Ω = (2𝜋𝑁 /60)*𝐶𝑢 = 40(𝑑 – 𝑑0 )
- 𝑃𝑢 = 𝐶𝑢. Ω
- 𝜂 = 𝑃𝑢 / (𝑈.𝐼) = 𝑃𝑢 / 𝑃a

Courbe cosφ = f(Ic)

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IV- Conclusion :
L’avantage de ce type de moteur est de pouvoir faire varier sa vitesse de
rotation ( à travers le Rhéostat d’excitation), son couple et son sens de
rotation facilement et de pouvoir entraîner de très fortes inerties . La
circulation d’un courant dans l’induit crée un flux rotorique qui a pour
conséquence d’user les balais.

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