Vous êtes sur la page 1sur 8

1iere année Cycle Ingénieur

Automatique et informatique industrielle

TP Moteur Asynchrone

Les participants :

-Chenouf Nizar
-Bouriche Nazihe
-Chaker mohammed mouncif
1. Introduction :

Le MAS triphasé est une machine tournante qui fonctionne


avec un courant alternatif. Il transforme l’énergie électrique en
énergie mécanique. Il est constitué d’une partie fixe appelée
stator et d’une partie mobile appelée rotor. Le stator est
constitué de 3 bobines identiques décalées les unes des
autres de 2π/3. Si le rotor est constitué de barres métalliques
court circuités on dit que le MAS est à rotor en court circuit (à
cage d’écureuil), si le rotor est constitué de bobines couplés
en étoile on dit que le MAS est à rotor bobiné (à bagues).

2. Principe de Fonctionnement :

Lorsqu’on alimente le stator par des courants triphasés


décalés de 2π/3, il se crée au niveau de chaque bobine un
champ magnétique B, d’où la présence de 3 champs B1, B2 et
B3 identiques et décalés les uns des autres de 2π/3. Leur
résultante BR tourne à une vitesse ns qu’on appelle vitesse de
synchronisme ou vitesse de champs magnétique tournant. Le
rotor est soumis à des champs magnétiques tournant et à son
niveau va s’induire des courants rotoriques qui vont s’opposer
à ses champs, mais ne pouvant empêcher la rotation, il va se
crée des forces qui vont l’entrainer en rotation à une vitesse
nr < ns, d’où le nom « asynchrone ». On appelle glissement g
le rapport ns-nr/ns .
3. Bilan des Puissances:
Pa : puissance absorbée ; Pjs : pertes joules statorique ; Pfs :
pertes fer statorique ; Ptr: puissance transmise au rotor, Pjr :
pertes joules rotorique ; PEM: puissance mécanique totale;
Pm : pertes mécanique ; Pu : puissance utile ; Pfs +Pm = Pc :
pertes constantes.

Manipulation :

1. Relevé de la plaque signalétique du moteur


asynchrone :
A. Les donnes de la plaque signalétique :
Type : 571874
Tension : 400V /230 V
Courant : 0.76A /1.32A
Puissance : 0.25 KW
Facteur de puissance (cosø) : 0.79
Vitesse : 1350 Tr/min
Fréquence : 50 Hz

B. Le couple nominale du moteur :

On a:
P=C*Ω C=P/Ω C= 0.25*10^3/1350*2*∏/60  C=1.76 N.m
C. La vitesse de synchronisme :
Ωs=1500 Tr/min

D. le type du rotor : à cage

E. Mesure des résistances Rs :


Entre V1 et V2 Rs=45.1Ω
Entre U1 et U2 Rs =45.1Ω
Entre W1 et W2 Rs=45.0Ω

F. Le couplage est : Triangle.

2. Essai à vide :

On a : Cr=0 (couple résultant nul)


1/Les grandeurs de fonctionnement à vide :
On a : P=W1+W2 et Q=√3*(W1-W2)
U0=258V ; I0=1.11A ; N0=1480tr/min ; P0=346W ; Q0= 17.34W
2/ Calcule de cosø et le glissement :

I=√3*J ;
P0=3VI0cosø
P0=√3*U0*I0*cosø
cosø=P0/Racin(3)*U0*I0
cosø=346/Racin(3)*1.11*258 cosø=0.69

g=Ns-N0/Ns  g=1500-1480/1500  g=0.012  g=1.3%

3/ La puissance à vide P0 représente :


La puissance absorbé a vide sans( aucune couple exercer ) !!

4/ interprétation des résultats :

Lors d'un véritable essai à vide, le couple antagoniste C r est nul. Ce ne sera pas
tout à fait le cas au laboratoire car, comme la machine de charge, bien que non
excitée, reste accouplée au moteur pendant l'essai, une valeur non nulle du C r est
souvent observée.

4. Essai en charge :

1/ relever de U,I,Cu,N,W1,W2 avec Cr=1.2Cn :

Cu (N.m) 0.22 0.3 0.6 0.8 1.00 1.22 1.41 1.60 1.91 2.00
U (V) 255 254 249 248 245 243 242 240 241 0
I (A) 1.11 1.08 1.09 1.17 1.16 1.24 1.33 1.50 1.80 0
N (tr/min) 1472 1455 1430 1414 1389 1360 1339 1277 1178 0
W1 (W) 186 194 206 218 234 252 272 296 340 0
W2(W2) 172 182 192 204 220 236 260 288 328 0
J (A) 0.61 0.62 0.63 0.64 0.69 0.71 0.76 0.87 1.00 0

2/ Calcule de cosø le glissement, P et Q :

P=√3*U*I*cosø  cosø=P/√3*U*I
g=Ns-N/Ns
Q =√3(W1 − W2)
P = W1 + W2

P (W) 358 376 398 422 454 488 532 584 668
g (%) 1 3 4 6 7 9 11 14 21
cosø 0.72 0.83 0.85 0.86 0.92 0.94 0.95 0.90 0.86
Q (W) 24.25 20.78 24.25 24.25 24.25 24.71 20.78 13.85 20.78
calcule du couple électromagnétique :
𝑃𝑢 = 𝐶𝑢. 𝜴
Ns − Nr
g=
Ns
1−g
Ce = Pt
Ω
Pt = Pa − Pf − Pjs = Pa − Pa0 = Pa − 110
Pu
𝜼=
Pa

Tracer de Ce(Ω) et ŋ(Ω) :


Traçons 𝐶𝑒(𝛺) :

Traçons η (𝛺) :
3.Essai à rotor bloqué (g=1) :
1.Relever des grandeurs de fonctionnements :

À vitesse nulle, le glissement g = 1. Cet essai est réalisé sous tension réduite afin de limiter
l'intensité du courant à une valeur acceptable

Ucc =192 V.
ICC=2.1A.
Pcc=389W.
2/Calcule de cos (ø0s):
P=√3*U*I*cosø  cosø=P/√3*U*I
cosø=389/Racin(3)*2.1*192 cosø=0.55

3/la puissance Pcc représente :


𝑃𝑐𝑐 = W1 + W1 = 389 W
La Puissance Pcc cet essai représente les pertes Fers.

4/Interprétation des résultats :


L'essai à rotor bloqué consiste à effectuer des mesures à rotor bloqué (sous tension réduite
et courant nominal, la machine est reliée à un générateur). Dans ce cas, le glissement est
égal à un. Lors de l’essai à rotor bloqué, le rotor doit être dans une situation électrique
comparable à celle qu’il aura en fonctionnement normal. Cet essai doit être effectué à
tension réduite. L'essai à rotor bloqué a aussi pour but d'obtenir une première estimation
de la résistance rotorique 𝑅r

4 . Essai au synchronisme (g=0) :

Lors d'un essai au synchronisme, le champ tournant et le rotor tournent à la même vitesse. Le
glissement g est nul et 1/g tend vers l'infini
Le moteur tourne à 1500tr/min
1/Relever des grandeurs de fonctionnement :
U0s=260V.
I0s=1.19A.
P0s=317W.
Ns=1500tr/min.
2/Calcule de cos (ø0s):
cosø=317/Racin(3)*1.19*260 cosø=0.6
3/la puissance P0 représente :
la puissance 𝑃0𝑠 représente la puissance absorbée (active) fournie
4/La représentation de Fresnel :

5. Divers :
- A la coupure d’une phase :
 à l’état à vide : la vitesse de rotation N diminue avec une vibration au bout
du moteur.
 En charge : la vitesse de rotation N est nulle, donc on est à l’état bloque. -
Lorsqu’on inverse deux phases, le sens de rotation s’inverse.
Conclusion :
Le démarrage étoile-triangle est utilisée pour les démarrages des moteur
asynchrones triphasés ou premier temps les enroulements sont couplés en étoile et au
deuxième temps on effectue le même façon que le couple de démarrage en étoile est trois
fois plus faible qu’en triangle
Ce projet nous a permis d’étudier une machine très utilisée dans l’industrie c-à-d la
machine asynchrone et savoir ses caractéristiques en regime permanent et dynamique,
en plus de ca on a pris de nouveaux notions dans le domaine d’electronique de
puissance, et on a familiarisé avec les composants électroniques.
Le bon fonctionnement en service d’un moteur asynchrone dépend largement de la
façon dont ont été analysées et prises en compte les contraintes auxquelles il aura à faire
face. Deux facteurs, non complètement indépendants, sont particulièrement à surveiller :
le couple et l’intensité du courant de démarrage :
 il faut tout d’abord que le couple moteur soit supérieur au couple résistant à tout
instant et, en particulier, pendant le démarrage ; cela peut nécessiter de faire
appel à des constructions spéciales de cages (cages à encoches profondes ou
doubles cages) ou à utiliser des moteurs à rotor bobiné avec insertion de
résistances ;
 quant au courant de démarrage, dont l’intensité peut varier entre 6 et plus de 10
fois le courant nominal, il ne doit pas provoquer des chutes de tension qui
perturbent les installations voisines ou qui réduisent trop le couple de démarrage.

Vous aimerez peut-être aussi