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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMET-CALAVI
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DEPARTEMENT DE GENIE ELCTRIQUE
Cours :
Réseaux de distribution de
l’énergie électrique.
Filière : GE5-EE
1- Justification
Ce cours décrit les composants d'un réseau électrique. Il explique le fonctionnement des
differentes architectures de réseaux électriques. Il offre les outils de base permettant de faire le
dimensionnment d’un réseau électrique de distribution.
2- Objectifs
Objectif général
Donner à l’étudiant, les notions de bases sur la typologie et le dimensionnement d’un réseau de
distribution de l’énergie électrique.
Objectifs spécifiques
3- Contenu du cours
Le cours sera animé par les méthodes interactives de pédagogie active. Il s’agira pour
l’enseignant de jouer seulement le rôle de guide afin d’amener les étudiants à chercher les
informations pouvant leur permettre d’assimiler le cours sans attendre de lui, une formulation
préconçue des différentes notions.
5- Matériel à utiliser
- Evaluation sommative : deux évaluations seront faites pour vérifier l’atteinte des
objectifs généraux à partir des examens sur table visant des aptitudes professionnelles
définies conformément aux objectifs spécifiques (60 points sur 100).
7- Bibliographie
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1- Généralités sur les réseaux de
distribution de l’énergie électrique
Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Il est constitué de lignes électriques exploitées à différents niveaux de tension et qui sont
connectées entre elles par des postes électriques chargés de répartir l'électricité et de la faire
passer d'un niveau de tension à un autre grâce aux transformateurs.
La classification des réseaux dans une étude permet d’éviter la confusion. Parmi les multiples
critères permettant de différencier ou de regrouper les réseaux, nous en retiendrons trois dont
l’intérêt est évident.
avec :
TBT : Très Basse Tension
BTA : Basse Tension de Type A
BTB : Basse Tension de Type B
HTA : Haute Tension de Type A
HTB : Haute Tension de Type B
Au Bénin, les niveaux de tension utilisés sur les réseaux électriques sont : 230V/400V, 15 kV,
20 kV, 33 kV, 63 kV, 161 kV (Vèdoko, Onigbolo) et 330 kV (Sakété).
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
De toute façon, augmenter la sécurité est très onéreux. Il y a donc un compromis entre le coût
d’investissement supplémentaire et la valeur de ce qu’il permet de sauver. Ce compromis n’est
certainement pas le même suivant les types de réseaux et d’usagers. Il conduira donc à des
topologies de réseaux différentes.
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Contrainte de Rupture à la traction (Mpa) 380 à 450 150 à 190 1410 à 1450
Le cuivre est le meilleur conducteur car il a une faible résistivité et il a une faible résistivité
électrique et une forte résistance mécanique qui lui permet de supporter les chocs auxquels il
est soumis. Par contre il est difficilement manipulable et son coût est le plus élevé. L’aluminium
est classé au deuxième rang des meilleurs matériaux dans le domaine de construction des lignes
électriques mais sa contrainte de rupture reste trop faible. Afin d’augmenter sa dureté et sa
résistance mécanique, l’aluminium est traité et associé à d’autres métaux pour donner naissance
à : l’aluminium écroui dur, l’aluminium recuit et les alliages (Aluminium-Acier, Almélec). Les
caractéristiques de ces matériaux seront présentées dans le tableau 3.
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
L’almélec qui est un alliage d’aluminium de silicium et de cuivre présente des propriétés
générales proches de celui du cuivre. C’est pour cette raison qu’il est aujourd’hui le matériau
le plus utilisé pour la construction des lignes électriques.
o sur le plan mécanique, ils doivent résister aux mêmes contraintes que les autres
conducteurs pourtant ils sont de section plus faible.
o sur le plan électrique, ils doivent assurer un écoulement rapide du courant du sommet
du pylône jusqu’à la terre par le biais des pylônes ou des masses métalliques et comme
tous les autres conducteurs, ils doivent être capables de résister à des surcharges.
Equipés de fibres optiques, ils permettent transmettre les informations nécessaires pour la
protection, la conduite et l’exploitation du réseau ; on parle alors d’OPGW (Optical
GroundWire). C’est aussi un moyen d’offrir des solutions haut débit pour les collectivités
territoriales.
Le tableau 4 présente les différents matériaux utilisés pour les câbles de garde en fonction de
leur caractéristique
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Tableau 4 : Caractéristiques des câbles de garde les plus utilisés Câbles à circuits de Câble à une couche Câble à 2 couches
télécommunications intégrés d'almélec d'almélec
Résistance linéique en continu à 20 °C (Ω/km) 0,53 0,33 0,246 0,59 0,642 0,18 0,279
Masse linéique sans graisse (kg/m) 0,63 0,9 1,6 0,624 0,481 0,848 0,547
Charge de rupture assignée (daN) 8500 11500 23600 10490 7795 12080 7910
Coefficient de dilatation linéaire (10–6K–1) 15,5 15,8 14,5 14,2 14,5 18,1 18,1
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Figure 3 : les différents types d’isolateurs de réseau HT (en verre, en céramique et en porcelaine)
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
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Chaque type de fondation est associé non seulement à la nature du terrain qui le recevra mais
aussi à la fonction du pylône qui sera implanté à cet endroit-là.
Stockbridge
C'est l'un des dispositifs amortisseurs le plus commercialisé. Il est constitué d'une pince de
fixation sur le conducteur, un câble "Messenger" et des contrepoids. Le principe de base d'un
tel amortisseur réside en l'absorption de l'énergie vibratoire emmagasinée dans le conducteur
de la ligne et sa dissipation, sous forme calorifique par friction inter-brins du câble "Messenger"
reliant les contrepoids à la pince de fixation. Vous trouverez à la figure 6, l’image d’un
Stockbridge.
Dispositifs de balisage
Ces dispositifs appelés balises sont utilisés pour une reconnaissance de la ligne par les avions
et hélicoptères afin d’éviter un incident. Les images ci-dessous représentent les balises
existantes de nos jours.
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Dispositifs de liaison
Ils sont généralement appelés manchons ; il existe les manchons de jonction, d’ancrage et
d’extrémité. Le manchonnage consiste à insérer les bouts des conducteurs à relier au niveau des
extrémités du manchon et après de maintenir la liaison par compression à l’aide d’une presse et
d’une pompe hydraulique.
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Poteau bois
Avantages : léger, flexible, faible coût.
Inconvénients : effort disponible en tête faible (305 daN).
Utilisation : réseaux BT et HTA, régions givrées etc.
Poteau béton :
Ils sont le plus utilisés au Niger par la NIGELEC
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Armements
Les armements sont l’ensemble d’appareillage placé au sommet du support pour supporter et
isoler les conducteurs électriques, et sont constitués des ferrures, bras, isolateur etc... D’une
manière générale, on rencontre plusieurs types des ferrures d’armement de différentes formes
et dimensions. Ils se caractérisent par leur fonction (soit en alignement, en arrêt, ou en angle)
ou par l’écartement des conducteurs. On peut en citer [3] :
Les armements en nappe-voûte NV1, NV2, NW. Ils sont utilisés comme armements des
supports d’alignement ou d’angles faibles d’inférieur à 10 grades.
Les armements alternés, ils sont généralement utilisés dans des agglomérations et
peuvent être utilisés en système suspendu ou rigide. Leur utilisation permet de
restreindre l’espace qu’occupent les conducteurs.
Les armements en drapeau, ils sont également utilisé dans des agglomérations près des
bâtiments et sont utilisé en système suspendu ou rigide. Ils permettent aussi de
restreindre l’espace qu’occupent les conducteurs.
Isolateurs
Rôle : fixer et isoler les conducteurs des masses de l’armement d’un support.
Contraintes :
Isolateurs rigides (ou en tiges) formés d’un bloc de verre ou de porcelaine scellé
sur une ferrure (utilisation MT).
Isolateurs suspendus composés de plusieurs éléments associés en chaînes
articulés (MT, HT, THT).
Les parafoudres
Les parafoudres sont des dispositifs capables de protéger les matériels contre les surtensions
électriques importantes générées essentiellement par les ondes de foudre qui transitent par les
conducteurs de lignes aériennes.
La partie supérieure du parafoudre est reliée à un des fils de la ligne à protéger et la partie
inférieure est connectée au sol par une mise à la terre de faible résistance, généralement de
moins d’un ohm.
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Ils sont placés sur les réseaux HTA aériens, devant chaque transformateur HTA/BT et à chaque
descente aéro-souterraine.
Figure 7: Parafoudre
Éclateurs à cornes
Les éclateurs sont constitués de 2 électrodes en forme de cornes, l’une reliée à la terre, l’autre
au conducteur sous tension, ils protègent les matériels contre les surtensions de trop forte
amplitude en écoulant le courant correspondant à la terre.
L’éclateur est un dispositif de protection placé en ancrage qui est utilisé sur les réseaux aériens
HTA pour la protection des transformateurs afin de limiter la surtension qui peut apparaître aux
bornes de l’appareil.
Disjoncteur
Un disjoncteur est destiné à établir, supporter et interrompre des courants sous sa tension
assignée (tension maximale du réseau qu'il protège). Il opère à la fois :
dans des conditions normales de service, par exemple pour connecter ou déconnecter
une ligne dans un réseau électrique;
dans des conditions anormales spécifiées, en particulier pour éliminer un court-circuit
dans le réseau provoqué par la foudre ou d'autres causes.
C’est l’appareil de protection capital d’un réseau HT, car capable d’interrompre un court-circuit
et donc d’éviter l’endommagement du matériel connecté sur le réseau.
Les fusibles
Un fusible a pour fonction la protection d'un circuit d'alimentation vis-à-vis de court-circuit ou
de surintensités générées par une défaillance de la charge alimentée. L'inconvénient majeur de
ces dispositifs réside dans le fait qu'ils sont endommagés par les défauts et qu'ils ont une faible
sensibilité.
L'exploitant doit disposer d'un grand nombre de fusibles de rechange pour les différents
calibres.
La grande variété de réseaux électriques impose des modèles de fusibles de différentes natures
selon l'application.
Il s’agit :
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des fusibles de type intérieur installés dans des tableaux HT en amont des
transformateurs,
des fusibles de type extérieur servant de protection aux transformateurs aériens.
Des fusibles immergés dans la cuve du transformateur.
Figure 8:Fusibles
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Ensemble de suspension
Il est utilisé en alignement ou en angle pour les câbles préassemblés avec neutre porteur isolé.
C’est un ensemble monobloc utilisable avec le câble porteur toutes sections. Il est constitué de :
Ensemble d’ancrage
Il est utilisé en ancrage simple (EAS) ou double (EAD) pour des câbles préassemblés avec
neutre porteur isolé. Utilisation sur câbles porteurs de section 50 à 70 mm² et constitué de :
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Chapitre 1 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
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2- Architectures des réseaux de
distribution de l’énergie électrique
Chapitre 2 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Définition
La nouvelle norme en vigueur en France UTE C 18-510 définit les niveaux de tension alternative
comme suit :
Les notations de la norme CEI 38 seront parfois utilisées dans ce document avec les définitions
suivantes :
HT : pour une tension composée comprise entre 35 kV et 1000 kV
Les valeurs normalisées rencontrées au Bénin sont : 63 kV - 161 kV - 330 kV
Dans le cas général avec une alimentation en HTB, un réseau privé de distribution comporte (voir
fig.1) :
- un poste de livraison HTB alimenté par une ou plusieurs sources, il est composé d'un ou
plusieurs jeux de barres et de disjoncteurs de protection
- une source de production interne
- un ou plusieurs transformateurs HTB / HTA
- un tableau principal HTA composé d'un ou plusieurs jeux de barres
- un réseau de distribution interne en HTA alimentant des tableaux secondaires ou des
postes HTA / BT
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Nota : les sectionneurs d'isolement associés aux disjoncteurs HTB ne sont pas représentés.
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Chapitre 2 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Mode d'exploitation :
- normal : Les deux disjoncteurs d'arrivée des sources sont fermés, ainsi que le sectionneur de
couplage. Les transformateurs sont donc alimentés par les 2 sources simultanément.
- perturbé : En cas de perte d'une source, l'autre source assure la totalité de l'alimentation.
Avantages :
- bonne disponibilité, dans la mesure où chaque source peut alimenter la totalité du réseau
- maintenance possible du jeu de barres, avec un fonctionnement partiel de celui-ci
Inconvénients :
- solution plus coûteuse que l'alimentation simple antenne
- ne permet qu'un fonctionnement partiel du jeu de barres en cas de maintenance de celui-ci
Nota : les sectionneurs d'isolement associés aux disjoncteurs HTB ne sont pas représentés.
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Figure 4 : alimentation double antenne - double jeu de barres d'un poste de livraison HTB
Mode d'exploitation :
- normal : La source 1 alimente, par exemple, le jeu de barres JDB1 et les départs Dep1 et Dep2.
La source 2 alimente, par exemple, le jeu de barres JDB2 et les départs Dep3 et Dep4.
Le disjoncteur de couplage peut être maintenu fermé ou ouvert.
- perturbé : En cas de perte d'une source, l'autre source assure la totalité de l'alimentation.
En cas de défaut sur un jeu de barres (ou maintenance de celui-ci), le disjoncteur
de couplage est ouvert et l'autre jeu de barres alimente la totalité des départs.
Avantages :
- bonne disponibilité d'alimentation
- très grande souplesse d'utilisation pour l'affectation des sources et des charges, et pour la
maintenance des jeux de barres
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- possibilité de transfert de jeu de barres sans coupure (lorsque les jeux de barres sont
couplés, il est possible de manœuvrer un sectionneur si son sectionneur adjacent est
fermé).
Inconvénient :
- surcoût important par rapport à la solution simple jeu de barres
Nota : les sectionneurs d'isolement associés aux disjoncteurs HTB ne sont pas représentés.
Les postes de livraison HTA à comptage BT sont régis par la norme NF C 13-100, ils ne
comportent qu'un seul transformateur dont le courant secondaire est inférieur ou égal à 2000 A,
soit une puissance inférieure ou égale à 1250 kVA pour une tension composée de 400 V.
La cellule protection générale P doit être un disjoncteur si le courant nominal est supérieur ou
égal à45 A (voir NF C 13-100).
Ce type de poste est utilisé en général pour la distribution publique HTA en lignes aériennes, il
comporte une seule source d'alimentation possible par le distributeur.
La cellule protection générale P doit être un disjoncteur si le courant nominal est supérieur ou
égal à 45 A (voir NF C 13-100).
Ce type de poste est utilisé pour la distribution publique HTA urbaine en réseaux souterrains. Il
permet à l'utilisateur de bénéficier d'une source d'alimentation fiable à partir de deux postes
sources ou 2 départs HTA, ce qui limite les interruptions pour travaux ou en cas de panne.
La cellule protection générale P doit être un disjoncteur si le courant nominal est supérieur ou
égal à45 A (voir NF C 13-100).
Lorsque le réseau public HTA comporte deux câbles souterrains distincts en parallèle, le poste
peut être alimenté par l'une ou l'autre de ces deux dérivations.
La permutation d'une alimentation sur l'autre s'effectue lors de la disparition de la tension sur le
câble alimentant le poste. Elle est réalisée soit automatiquement, soit manuellement.
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Ce schéma, très coûteux pour le distributeur, est utilisé lorsque les exigences de disponibilité sont
importantes (le surcoût est généralement payé par l'utilisateur).
Ils comportent plusieurs transformateurs ou un seul si son courant secondaire est supérieur à
2000 A (puissance supérieure à 1250 kVA pour une tension composée de 400 V) et peuvent
comporter des départs HTA.
La partie de l'installation allant du point de raccordement au réseau HTA jusqu'au sectionneur
d'isolement situé en aval du disjoncteur général est régie par la norme NF C 13-100 ; les jeux de
barres, le réseau HTA et les transformateurs sont régis par la norme NF C 13-200.
De façon identique aux postes de livraison à comptage BT, l'alimentation par le distributeur peut
être en simple dérivation, coupure d'artère ou double dérivation.
La figure 8 montre le schéma d’un poste de livraison avec une alimentation en coupure d'artère
comportant 2 transformateurs et 2 départs HTA.
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Les réseaux HTA sont composés de tableaux et de liaisons alimentant ces tableaux. Nous allons
d'abord étudier les différents modes d'alimentation des tableaux, puis les différentes structures
des réseaux permettant d'alimenter ces tableaux.
Nous allons identifier les principales solutions d'alimentation d'un tableau HTA,
indépendamment de son emplacement dans le réseau.
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Fonctionnement : en cas de perte de la source d'alimentation, le jeu de barres est hors service
jusqu'à l'opération de réparation.
Fonctionnement : les 3 sources peuvent fonctionner en parallèle ou l'une en secours des deux
autres. En cas de défaut sur le jeu de barres (ou maintenance de celui-ci), les départs ne sont plus
alimentés.
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Chaque source peut alimenter l'un ou l'autre des jeux de barres par ses deux cellules disjoncteur
débrochables. Par souci d'économie, il n'y a qu'un seul disjoncteur pour les 2 cellules
débrochables qui sont installées tête-bêche. On peut ainsi facilement déplacer le disjoncteur d'une
cellule à l'autre. Ainsi, si l'on veut que la source 1 alimente le jeu de barres JDB2, on déplace le
disjoncteur dans l'autre cellule associée à la source 1.
Le même principe est mis en place pour les départs. Ainsi, à chaque départ sont associées deux
cellules débrochables et un seul disjoncteur. Chaque départ peut être alimenté par l'un ou l'autre
des jeux de barres suivant l'emplacement du disjoncteur. Par exemple, la source 1 alimente le jeu
de barres JDB1 et les départs Dep1 et Dep2. La source 2 alimente le jeu de barres JDB2 et les
départs Dep3 et Dep4.
En cas de perte d'une source, le disjoncteur de couplage est fermé, l'autre source assure la totalité
de l'alimentation.
En cas de défaut sur un jeu de barres (ou maintenance de celui-ci), le disjoncteur de couplage est
ouvert et chaque disjoncteur est placé sur le jeu de barres en service, afin que tous les départs
soient alimentés.
L'inconvénient du système "duplex" est qu'il ne permet pas les permutations automatiques. En
cas de défaut, chaque permutation à effectuer dure plusieurs minutes et nécessite la mise hors
tension des jeux de barres.
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Fonctionnement : il est presque identique au schéma précédent (2 jeux de barres, 2 attaches par
départ, 2 sources d'alimentation). La décomposition du double jeux de barres en 2 tableaux avec
couplage (par D1 et D2) permet une plus grande souplesse d'exploitation.
Chaque jeu de barres alimente un nombre de départs moins important en fonctionnement normal.
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Chapitre 2 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Nous allons identifier les principales structures de réseaux HTA permettant d'alimenter les
tableaux secondaires et les transformateurs HTA / BT. La complexité de la structure diffère
suivant le niveau de sûreté de fonctionnement désiré.
Les schémas électriques des réseaux HTA les plus souvent rencontrés sont les suivants :
Fonctionnement :
- les tableaux 1 et 2 et les transformateurs sont alimentés par une seule source, il n'y a pas de
solution de dépannage.
- cette structure est préconisée lorsque les exigences de disponibilité sont faibles, elle est souvent
retenue pour les réseaux de cimenterie.
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Fonctionnement :
Les tableaux 1 et 2 sont alimentés par 2 sources avec couplage. En fonctionnement normal, les
disjoncteurs de couplage sont ouverts.
- chaque demi-jeu de barres peut être dépanné et être alimenté par l'une ou l'autre des sources
- cette structure est préconisée lorsqu'une bonne disponibilité est demandée, elle est souvent
retenue dans les domaines de la sidérurgie et de la pétrochimie
Réseau en boucle
Cette solution est bien adaptée aux réseaux étendus avec des extensions futures importantes.
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Il existe deux possibilités suivant que la boucle est ouverte ou fermée en fonctionnement normal.
o Réseau en boucle ouverte
Fonctionnement :
- les têtes de boucle en A et B sont équipées de disjoncteurs.
- les appareils de coupure des tableaux 1, 2 et 3 sont des interrupteurs.
- en fonctionnement normal, la boucle est ouverte (sur la figure, elle est ouverte au niveau du
tableau 2).
- les tableaux peuvent être alimentés par l'une ou l'autre des sources.
- un défaut sur un câble ou la perte d'une source est pallié par une reconfiguration de la boucle.
- cette reconfiguration engendre une coupure d'alimentation de quelques secondes si un
automatisme de reconfiguration de boucle est installé. La coupure est d'au moins plusieurs
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Fonctionnement
- tous les appareils de coupure de la boucle sont des disjoncteurs.
- en fonctionnement normal, la boucle est fermée.
- le système de protection permet d'éviter les coupures d'alimentation lors d'un défaut.
Cette solution est plus performante que le cas de la boucle ouverte car elle évite les coupures
d'alimentation.
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Par contre, elle est plus onéreuse car elle nécessite des disjoncteurs dans chaque tableau et un
système de protection plus élaboré.
Fonctionnement :
Les tableaux 1, 2 et 3 peuvent être dépannés et être alimentés par l'une ou l'autre des sources
indépendamment.
Cette structure est bien adaptée aux réseaux étendus avec des extensions futures limitées et
nécessitant une très bonne disponibilité.
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Chapitre 2 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Dans cette partie du cours, nous allons d'abord étudier les différents modes d'alimentation des
tableaux basse tension. Ensuite, nous étudierons les schémas d'alimentation des tableaux
secourus par des groupes électrogènes ou par une alimentation sans interruption.
Les tableaux T1, T2, T3 bénéficient d'une seule source d'alimentation donc le réseau est dit de
type radial arborescent.
En cas de perte de la source d'alimentation d'un tableau, celui-ci est hors service jusqu'à
l'opération de réparation.
Alimentation des tableaux BT par une double alimentation sans couplage (fig. 23)
Le tableau T1 bénéficie d'une double alimentation sans couplage par 2 transformateurs HTA/BT.
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Fonctionnement de l'alimentation de T1 :
Fonctionnement de l'alimentation de T2 :
Figure 23 : alimentation des tableaux BT par une double alimentation sans couplage
Alimentation des tableaux BT par une double alimentation avec couplage (fig. 24)
Le tableau T1 bénéficie d'une double alimentation avec couplage par 2 transformateurs HTA/BT.
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Figure 24 : alimentation des tableaux BT par une double alimentation avec couplage
Figure 25 : alimentation des tableaux BT par une triple alimentation sans couplage
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Chapitre 2 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Le tableau T1 bénéficie d'une triple alimentation sans couplage par 2 transformateurs HTA/BT
et par un départ issu d'un autre tableau BT.
En fonctionnement normal, le tableau est alimenté par les 2 transformateurs en parallèle. En cas
de défaillance d'un ou des deux transformateurs, le tableau T1 est alimenté par le départ issu d'un
autre tableau.
Alimentation des tableaux BT par une triple alimentation avec couplage
Figure 26 : alimentation des tableaux BT par une triple alimentation avec couplage
Le tableau T1 bénéficie d'une triple alimentation avec couplage par 2 transformateurs HTA/BT
et par un départ issu d'un autre tableau BT.
En fonctionnement normal, les 2 disjoncteurs de couplage sont ouverts, le tableau T1 est alimenté
par les 3 sources d'alimentation.
En cas de défaillance d'une source, le disjoncteur de couplage de la source associée est fermé, le
disjoncteur « arrivée » de la source défaillante est ouvert.
En fonctionnement normal, D1 est fermé et D2 est ouvert. Le tableau T2 est alimenté par le
transformateur. En cas de perte de la source normale, on réalise les étapes suivantes :
1. Fonctionnement du dispositif normal/secours, ouverture de D1.
2. Délestage éventuel d'une partie des récepteurs des circuits prioritaires, afin de limiter
l'impact de charge subi par l'alternateur.
3. Démarrage de l'alternateur.
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Chapitre 2 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
Les alternateurs ne sont mis en marche qu'après la perte des 2 sources principales d'alimentation
ou du jeu de barres de T2.
Le déroulement des étapes de sauvegarde de l'alimentation des circuits prioritaires est identique
au 1er exemple.
5.3. Les tableaux BT secourus par une alimentation sans interruption (ASI)
Les principaux éléments constituant une ASI sont indiqués sur la figure 29 et dans le tableau 1
ci-dessous.
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Chapitre 2 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
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3- Dimensionnement des réseaux de
distribution de l’énergie électrique
Chapitre 3 Réseaux de Distribution de l’Energie Electrique
1. CRITERES DE CONCEPTION
Les lignes aériennes à haute tension doivent répondre à plusieurs critères en même temps:
résistance électrique minimale (pour réduire les pertes), distance d’isolement suffisante par
rapport au sol, résistance suffisante pour supporter les charges appliquées, coût raisonnable en
vue des centaines ou des milliers de kilomètres de réseau à installer.
Ainsi la réalisation des lignes aériennes de distribution nécessite aux préalables une étude
prenant en compte un certain nombre de critères de conception qui sont:
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les activités ;
la population ;
les infrastructures ;
la superficie.
Puissance domestique ( Pd )
C’est la puissance appelée par l’ensemble des ménages. Elle est donnée par la formule suivante:
Pd Cs t I t N t
avec :
Cs (t) : puissance unitaire par concession ou puissance spécifique au temps t ;
I (t) : taux de desserte au temps t qui est le rapport entre le nombre d’abonnés potentiels et le
nombre de concessions ;
N(t) : nombre de ménages.
Pi Pd Pind
Pu k f Pi
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Facteur de
simultanéité 1 0,78 0,63 0,53 0,49 0,46 0,44 0,42 0,41 0,4
kf ou ks
Pm Pu 1
n
avec :
𝑃u: puissance électrique à l'année d'électrification (année de référence)
𝛼: taux de croissance annuelle de la charge électrique.
n : nombre d’années projeté.
Pm
In
3 U n cos
où :
Pm : La puissance maximale transitée ;
U n : la tension nominale du réseau ;
cos : le facteur de puissance.
Notons que sur le marché, les sections des câbles sont normalisées par les fabricants tenant
compte du matériau de fabrication, de la résistivité thermique (100° C.cm/W), de la température
de référence du sol (20° C) et de la nature de la canalisation (aérienne ou souterraine). Il
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convient donc, d’appliquer des facteurs de corrections dont quelques valeurs sont données dans
le tableau 4.
Le courant admissible par le câble de section S (mm²) peut s’écrire par la formule :
In
I adn K S 0, 62 avec I ad
kf
où :
K est un coefficient en fonction de la nature du câble.
I adn est la valeur normalisée du courant immédiatement supérieure ou égale à la valeur de I ad .
Tableau 4 : Valeurs des coefficients K
Par la méthode des impédances, ce courant est déduit directement par la formule suivante:
Un
I cc
3 Z cc
avec :
Zcc : l’impédance équivalente du réseau
Le calcul de l’intensité de court-circuit se résume alors au calcul de l’impédance Zcc, qui est
l’impédance équivalente à toutes les impédances parcourues par Icc du générateur jusqu’au point
de défaut de la source et des lignes. C’est en fait l’impédance «directe» par phase.
Z cc R 2
X
2
où R et X représentent respectivement la résistance et la réactance totales de la ligne.
X
De (2), on a : 1 0,2 2 0,98 alors X 0,98 Z cc
Z cc
o Pour la ligne
On a : R r L et X x L
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S a
I cc max où a est un facteur dépendant du type de matériau ayant servi
t
à la fabrication du câble. Le tableau 5 donne quelques valeurs de a .
Type de matériau a
Cuivre 105,3
Aluminium 55,07
AMS 61,98
I cc max t
La section minimum que doit avoir le câble de ligne est alors : S min
a
ΔU = 3 I R cos X sin
avec
I : courant circulant dans la phase ;
R : résistance du conducteur ;
X : réactance inductive du conducteur ;
: angle d’utilisation = déphasage (I,U).
On sait que la puissance transitant dans une ligne est donnée par : Pm = 3 U n I . cos donc
Pm
I=
3 U n cos
Pm
En remplaçant par son expression dans celle de ΔU, on obtient : ΔU = R X tan
Un
U P
La chute relative de tension (en %) est alors : 100 m2 R X tan
U Un
Selon la norme NF C 13-200, la chute de tension maximale pour une ligne HTA est de 5%.
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Lorsqu’il s’agit de câbles suspendus, pour une section de câble de 54,6mm², le paramètre P est
égal à P= 1000 m.
Le paramètre s’exprime par :
P = T/ω
avec
T : tension mécanique en daN ;
ω : poids linéaire ou spécifique du conducteur en daN/m.
La flèche est choisie en fonction de la température maximale des conducteurs qui est
généralement pris à 55 °C. C’est le cas considéré comme le plus défavorable. Elle est calculée
en fonction du paramètre P suivant la formule ci-après :
a2 w a2
f
8T 8 P
3.1.4. Le canton
C’est la distance entre deux supports d’ancrage ou d’arrêt. Un canton est constitué d’une ou
plusieurs portées alignées. Il permet d’éviter une rupture en cascade de toute la ligne en cas
d’incident. Selon la norme NFC 11-201, un canton ne doit pas dépasser 15 portées.
3.1.5. Hauteur du support (H)
C’est la longueur totale du support. Pour les réseaux de distribution on peut avoir des supports
de 9 m, 11 m, 12 m et 14m.
ae
a 3
i
a i
n
a i
La portée moyenne est définie par : am i 1
n
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U
E k z k c Fm L
150
avec
kz : 1 pour armement drapeau (et 0,8 pour nappe horizontale/voûte)
kc : 0,9 pour l’almélec
𝐹𝑚 : Flèche max (en mètre)
a : La portée en mètre
L : longueur libre de la chaîne (0 pour la ligne rigide)
U : la tension entre phase en kV.
De cette formule, on déduit la formule de la portée maximale am (en mètre).
E U
2
a m 8 P z
150
L
k
kc
50
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Charge de rupture
K
Tension maximale
3.3.3. Efforts subis par les conducteurs
Fv V L (N)
avec :
V : poussée du vent en Pa
∅ : diamètre extérieur du conducteur en m
L : longueur du conducteur en m
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4 – Régimes de neutre
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L’utilisation de l’énergie électrique présente des risques pour la vie des personnes et des biens
matériels.
Pour des raisons de sécurité, les masses de matériels récepteurs de l’énergie électrique sont
reliées par un conducteur de protection à une prise de terre.
La distribution de l’énergie électrique, en courant alternatif triphasé avec neutre permet, selon
les types d’installation, des combinaisons neutre-masse qui optimisent la protection.
2.1- Régime TT
Le neutre de la source d’énergie et la masse de l’installation électrique sont mis tous à la terre,
c’est le cas le plus simple (fig. 1).
C’est le régime de neutre des installations domestiques de basse tension.
Figure 1 : Régime TT
2.2- Régime IT
Le neutre de la source de tension est isolé ou relié à la terre par une forte impédance tandis que
les masses des installations sont reliées à la terre comme l’indique la figure 2. C’est le régime
privilégié des grosses industries et hôpitaux qui permet de garantir un service continue tout en
protégeant les personnes.
Figure 2 : Régime IT
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2.3- Régime TN
Le tableau 1 récapitule selon la norme CEI, les montages de chaque régime de neutre ainsi que
les précautions pour assurer la protection des appareils et des personnes.
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où :
RT : résistance de prise des masses ;
RN : résistance de la prise de terre neutre ;
Rd : résistance de défaut (cas le plus défavorable Rd = 0Ω) ;
Id : courant de défaut ;
Ud : tension de défaut.
La tension de défaut Ud est la différence de potentielle appliquée à une personne en cas de d’faut
d’isolement.
U d Rd RT I d
En supposant que :
RT = 20 Ω, RN = 15 Ω, Rd = 0 Ω et Vn = 220 V
On a :
Vn Vn 220
Id 6,29 A
Ri RT RN Rd 20 15 0
La tension appliquée entre le bras et le pied de l’homme est : U d 0 20 6,29 125,8V
Cette tension peut être dangereuse pour le corps humain, donc il faut prévoir un appareillage de
déclenchement différentiel au premier défaut. On utilise généralement le DDR (Dispositif à
courant différentiel résiduel) ou le disjoncteur différentiel.
Le tableau 2 récapitule les tensions de défaut tolérées par la norme NFC en fonction des lieux
d’application.
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Dans ce régime le neutre est mis à la terre et les masses sont reliées au neutre par un conducteur
de protection.
On distingue les régimes TNC et TNS :
- le régime TNS (Conducteur Terre et conducteur Neutre Séparés) est choisi lorsque les
conducteurs sont inférieurs à 10 mm2 ;
- le régime TNC (Conducteur Terre et Neutre Confondus) est choisi lorsque les conducteurs
sont supérieurs à 10 mm2 en cuivre et 16 mm2 en aluminium lors d’un défaut d’isolement le
courant suivant le sens de parcours comme l’indique la figure 6.
Vn
Id
Zd
où :
Vn : tension simple ;
Id : courant de défaut ;
Zd : impédance des câbles et de la source avec Zd, la somme de :
la résistance de défaut d’isolement ;
la résistance du câble du circuit ;
l’impédance de l’enroulement secondaire du transformateur ;
On utilise généralement :
- des dispositifs à déclenchement magnétique (contre le courant de court-circuit) ayant le
courant de réglage magnétique I m inférieur à I d .
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- des dispositifs à déclenchement thermique (contre les faibles sur charges) ayant le
courant de réglage thermique I rth inférieur à I d .
3.3.1- Présentation
Avec ce régime le neutre est isolé, les masses sont reliées à la terre, c’est le cas de certaines
installations où l’utilisateur possède son propre transformateur HT/BT, puisque le neutre isolé.
Il faut prévoir un appareil de contrôle et d’écoulement de toute sorte de surtension ou de coup
de foudre. Ce dispositif est un limiteur de surtension, d’impédance Z.
Notons que, Rd peut être nulle, RT est très faible ; RN << Z avec Z (impédance du câble +
impédance de la sortie du transformateur et de celle entre phase et terre).
Exemple :
Soit : Vn = 220V, Rd = 0Ω, RT = 0Ω, RN = 0 Ω et Z i= 10 kΩ ;
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Vn Vn 220
Id 2,2mA et U d Rd I d 0
Ri RT RN Rd Z 0 0 0 10000
Conclusion : dans ce cas, il se présente un courant de défaut très faible. Ce dernier n'est pas
dangereux pour l'utilisateur, mais il faut être vigilant devant un deuxième défaut.
0,8U n
Le courant de défaut dans ce cas : I d
2Z L
ZL : impédance d'une ligne ;
Un : tension composée ;
Id : courant de défaut ;
Notons que Z L
S
où :
: résistivité du conducteur ;
S : section su conducteur ;
: longueur du conducteur.
Exemple :
Pour :
Un = 380V, ZL = 27 mΩ
0,8 380
On a : I d 5629 ,63 A
2 0;027
Conclusion : Le courant de défaut est très fort, d'où une coupure obligatoire de l'alimentation
dans un temps inférieur à celui prescrit par les courbes de sécurité.
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