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Chapitre 1 DESCRIPTION GENERALES DES RESEAUX ELECTRIQUES

I- INTRODUCTION
Les réseaux électriques font partie intégrante de la vie économique. La production, le transport, la
distribution et l’utilisation de l’énergie électrique, dans de bonnes conditions, sont fondamentales pour
l’essor des villes et des industries.
Un réseau électrique est un ensemble d’infrastructures énergétiques permettant d’acheminer l’énergie
électrique des centres de production vers les consommateurs d’électricité. Cet acheminement de
l’énergie électrique est rendu possible grâce à des lignes électriques exploitées à différents niveaux de
tension, connectées entre elles dans des postes électriques.
La maitrise complète de ces réseaux électriques, depuis la production jusqu’à l’utilisation, représente un
enjeu important.

II- EXPLOITATION DES RESEAUX ELECTRIQUES

L’exploitation du réseau électrique consiste à produire, transporter et distribuer l’énergie demandée


par les charges installées. Cette énergie doit être fournie sous tension et fréquence dans de limites
acceptables afin de garantir un bon fonctionnement des charges et des équipements du réseau. Pour la
tension, en général une variation de 5% autours de la valeur nominale (parfois10%) est tolérée. Par
ailleurs, la fréquence ne doit pas excéder 0.5% de la fréquence nominale.
En plus du contrôle permanent de la tension et de la fréquence, l’exploitation d’un réseau nécessite des
protections à différents niveaux afin d’éviter des dommages sur les équipements et les personnes d’une
part et de minimiser les interruptions d’alimentation en cas de défaut. Pour l’opérateur chargé
d’exploiter un réseau, la connaissance de l’architecture de celui-ci est indispensable (architectures des
postes et les différentes topologies de distribution). En effet, la sécurité d’alimentation en dépend
fortement.
En outre les manœuvres nécessaires aux changements de topologies dépendent essentiellement de
l’architecture des postes. Finalement, c’est à partir des postes que beaucoup d’opérations de contrôle de
régulation sont réalisées, notamment le réglage de la tension. Il est déjà établi que la tension dépend
fortement des flux de puissance réactive (cours d’écoulement de puissance). Ainsi, il est indispensable
d’éviter au maximum le transport de cette puissance en favorisant sa production localement.
L’opérateur d’exploitation dispose normalement de moyen de compensation de puissance réactive
(Batteries de condensateurs, FACTs). Néanmoins d’autres moyens de réglage de tension comme les
auto-transformateurs et les contrôleurs automatiques d’excitation des générateurs sont aussi prévus.
Donc, le réglage de tension nécessite le concours de ces différents dispositifs de manière coordonnée
Par ailleurs, il faut noter que la puissance active n’est pas sans conséquences sur la tension, c’est
pourquoi, en plus de la minimisation des flux de puissance réactive, il faut veiller à ce que la demande
de puissance au-dessous des valeurs critiques qui représentent un danger (effondrement) sur la tension
ou la fréquence (en entend par là le dispatching des charges).
La protection des réseaux et de ses équipements (générateurs, transformateurs, lignes, jeux de
barres...etc.) nécessite d’une part la connaissance de l’architecture du réseau et d’autre part le régime du
neutre. Ce dernier décide fortement des protections à prévoir contre les surintensités ou les défauts
d’isolement, car selon le régime du neutre adopté, le réseau aura besoin d’être protégé en premier lieu
soit contre les surintensités (courts-circuits) soit contre les défauts d’isolement. En plus de ces
protections, les équipements du réseau nécessitent souvent des protections contre les surcharges ou
l’échauffement, les surtensions que ce soit fugitives ou permanentes, et parfois des protections
mécaniques notamment pour les générateurs.
La génération et la distribution d’énergie est avant tout une entreprise économique qui cherche à
toujours à produire à moindre coût. C’est pourquoi le dispatching économique de la charge représente
l’une des tâches importantes dans toute exploitation. Un réseau dispose normalement de plusieurs
centrales qui sont censées pouvoir répondre à la demande. Ces centrales ont d’une part des coûts de
production différents (selon la matière première et la technologie) et d’autre part les distances de ces
centrales ’centre de gravité’ des charges sont aussi différentes (plus la centrale est loin plus son coût de
transport augmente). Par ailleurs, il faut noter que la puissance générée doit être exactement égale à la
puissance demandée et éventuellement les pertes. Ainsi, le dispatching économique doit prendre en
compte toutes ces contraintes afin de répartir la charge sur les différentes centrales de manière à
satisfaire la charge avec un coût minimal.

III- ARCHITECTURE DES RESEAUX ELECTRIQUES

II-1. Définition
Un réseau électrique est un ensemble d’outils destinés à produire, transporter, distribuer l’énergie
électrique et veiller sur la qualité de cette énergie, notamment la continuité de service et la qualité de la
tension. L’architecture ou le design du réseau est un facteur clé pour assurer ces objectifs. Cette
architecture peut être divisée en deux parties; d’une part, l’architecture du poste, et de l’autre part
l’architecture de la distribution.

II-2. Hiérarchisation du réseau électrique


La Figure ci-dessus illustre une vue globale d’un réseau électrique (les valeurs indiquées ne sont que
indicatives et varient dépendent des pays).
On distingue quatre niveaux : production, transport, répartition et distribution.

II-2-1. Production
La production sert à produire l’énergie électrique grâce à des turbo-alternateurs qui transforme l’énergie
mécanique des turbines en énergie électrique à partir d’une source primaire (gaz, pétrole,
hydraulique....). Les sources primaires varient d’un pays à l’autre (par exemple en France, 75%
d’électricité est d’origine nucléaire). Par ailleurs, on trouve dans les pays industrialisés des puissances
installées de plus en plus élevées pour répondre à la demande croissante en énergie électrique, exemple
la centrale nucléaire de Gravelines en France 6×900 MW, la centrale hydroélectrique des Trois-Gorges
en Chine 34×700 MW et 2×50 MW (devenue la plus grande centrale dans le monde en 2014).

II-2-2. Transport
Un alternateur produit la puissance électrique sous moyenne tension (12 à 20 kV), et elle est injectée
dans le réseau de transport à travers des postes de transformation pour être transmise sous haute ou très
haute tension afin de réduire les pertes dans les lignes.
Le niveau de la tension de transport varie selon les distances et les puissances transportées, plus les
distances sont grandes plus la tension doit être élevée, la même chose pour la puissance. Par exemple, le
réseau de transport européen utilise 400kV et le réseau nord américain 735 kV.
(En effet, pour une puissance donnée on a : I = S/(3U) )

II-2-3. Répartition
Le réseau de répartition prend sa source dans le réseau de transport à partir des postes d’interconnexion
THT/HT(MT) et sert à fournir les gros consommateurs industriels sous haute ou moyenne tension, et à
répartir les puissances dans différentes régions rurales ou urbaines.

II-2-4. Distribution
La distribution sert à alimenter les consommateurs en moyenne ou en basse tension (typiquement 400
V), grâce à des postes de transformation MT/BT.

II-3. Topologies des réseaux électriques


Les topologies diffèrent d’un type de réseau à un autre. Cette topologie est dictée par : le niveau fiabilité
recherché, la flexibilité et la maintenance, ainsi que les coûts d’investissement et d’exploitation.
Les différentes topologies qu’on trouve usuellement sont les suivantes.

II-3-1. Réseau maillé


Cette topologie est presque la norme pour les réseaux de transport. Tous les centres de production sont
liés entre eux par des lignes THT au niveau des postes d’interconnexion, ce qui forme un maillage.
Cette structure permet une meilleure fiabilité mais nécessite une surveillance à l’échelle nationale voire
continentale.
II-3-2. Réseau bouclé
Cette topologie est surtout utilisée dans les réseaux de répartition et distribution MT. Les postes de
répartition HT ou MT alimentés à partir du réseau THT sont reliés entre eux pour former des boucles,
ceci dans le but d’augmenter la disponibilité. Cependant, il faut noter que les réseaux MT ne sont pas
forcement bouclés.
II-3-3. Réseau radial
C’est une topologie simple qu’on trouve usuellement dans la distribution MT et BT. Elle est composée
d’une ligne alimentée par des postes de distribution MT ou BT alimentés au départ par un poste source
HT ou MT. En moyenne tension cette structure est souvent alimentée des deux côtés afin d’assurer la
disponibilité.

II-3-4. Réseau arborescent


Cette structure est très utilisée en milieu rural et quelque fois en milieu urbain où la charge n’est pas très
sensible aux interruptions. Elle est constituée d’un poste de répartition qui alimente plusieurs postes de
distribution (BT) grâce à des piquages à différents niveaux des lignes alimentant les postes MT/BT
Chapitre 2 LA PRODUCTION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE

NB : Ce chapitre est renforcé par des illustrations vidéo de chaque type de production

I- GENERALITES
La production d'électricité est réalisée depuis la fin du XIXe siècle dans des centrales électriques. Les
centrales transforment des énergies primaires, généralement grâce à des générateurs
électriques entraînés
- soit par une machine thermique alimentée en combustible fossile (charbon, gaz naturel ou pétrole), en
combustible organique (biomasse, déchets) ou en fission nucléaire,
- soit directement par l'énergie mécanique hydroélectrique ou éolienne.
L'énergie solaire et la géothermie sont d'autres sources d'énergie électrique également exploitées.
Le choix des moyens de production (c’est-à-dire du type de centrale) dépend de nombreux facteurs,
notamment :
 les techniques disponibles ;
 la disponibilité locale de ces matières premières ou les moyens d'acheminement ;
 la réactivité de mise en œuvre ;
 la production nécessaire ;
 le rendement possible ;
 les coûts d'investissement, d'exploitation;
 le coût des éventuelles matières premières ;
 les impacts écologiques occasionnés
On distingue plusieurs types de centrales électriques qui sont:
 Les centrales à combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) dites centrales thermiques
classiques.
 Les centrales nucléaires qui sont également des centrales que l’on peut qualifier de thermiques.
 Les centrales hydroélectriques.
 Les centrales solaires (photovoltaïques, thermique).
 Les centrales éoliennes

II- Centrale thermique


Les centrales thermiques produisent l'électricité à partir de la chaleur qui se dégage de la combustion du
charbon, du mazout ou du gaz naturel. La plupart ont une capacité comprennent entre 200 MW et 2000
MW afin de réaliser les économies d'une grosse installation. Il suffit de visiter une telle centrale pour
rendre compte de sa complexité et de ses dimensions imposantes.
La figure ci-après présente le principe de fonctionnement d’une centrale thermique :
La chaleur produite dans la chaudière par la combustion du charbon, gaz ou autre, vaporise de l'eau.
Cette vapeur d'eau est alors transportée sous haute pression et sous haute température vers une turbine.
Sous la pression, les pales de la turbine se mettent à tourner. L'énergie thermique est donc transformée
en énergie mécanique. Celle-ci sera, par la suite, transformée à son tour en énergie électrique via un
alternateur. A la sortie de la turbine, la vapeur est retransformée en eau (condensation) au contact de
parois froides pour être renvoyée dans la chaudière où le cycle recommence.
III- Centrale Nucléaire
Les centrales nucléaires produisent l’électricité à partir de la chaleur libérée par une réaction nucléaire.
Ce phénomène est provoqué par la division du noyau d’un atome, procédé qu’on appelle fission
nucléaire. Une centrale nucléaire est identique à une centrale thermique, sauf que la chaudière brûlant le
combustible fossile est remplacée par un réacteur contenant le combustible nucléaire en fission. Une
telle centrale comprend donc une turbine à vapeur, un alternateur, un condenseur, etc ..., comme dans
une centrale thermique conventionnelle . Le rendement global est semblable (entre 30% et 40%) et l’on
doit encore prévoir un système de refroidissement important, ce qui nécessite un emplacement près d’un
cours d’eau ou la construction d’une tour de refroidissement. Lorsque le noyau d’un atome subit la
fission, il se sépare en deux. La masse totale des deux atomes ainsi formés est habituellement différente
de celle de l’atome original. S’il y a une diminution de la masse, une quantité d’énergie est libérée.
IV- Centrales hydrauliques
Les centrales hydroélectriques utilisent l’énergie mécanique de l’eau pour faire tourner la turbine et
l’alternateur qui fournit de l’énergie électrique.
L’eau s’accumule et forme un lac de retenue.
• L’eau s’engouffre dans de longs tuyaux appelés conduites forcées lorsque les vannes sont ouvertes
• L’eau est conduite vers la centrale hydraulique située en contrebas
• Dans cette centrale, la force de l’eau fait tourner une turbine, qui à son tour, fait fonctionner un
alternateur qui produit un courant électrique alternatif. L’eau turbinée qui a perdu de sa puissance est
rejetée dans le cours d’eau par un canal de fuite.
• La tension du courant électrique produit par l’alternateur est élevée à l’aide d’un transformateur.
Suivant la hauteur de chute, on distingue :
1. Les centrales de haute chute ont des hauteurs de chute supérieures à 300m
2. Les centrales de moyenne chute ont des hauteurs comprises entre 30m et 300m.
3. Les centrales de basse chute ont des hauteurs de chute inférieures à 30m.
V- Centrale éoliennes
Une éolienne est un dispositif qui transforme l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique, dite
énergie éolienne, laquelle est ensuite le plus souvent transformée en énergie électrique. Les éoliennes
produisant de l’électricité sont appelées aérogénérateurs, tandis que les éoliennes qui pompent
directement de l’eau sont parfois dénommées éoliennes de pompage ou pompe à vent. Une forme
ancienne d’éolienne est le moulin à vent. Les termes « centrale éolienne », « parc éolien » ou « ferme
éolienne » sont utilisés pour décrire les unités de production groupées, installées à terre ou en mer. Les
pays du monde où les champs éoliens sont les plus nombreux sont la Chine, les États-Unis,
l’Allemagne, l’Espagne, l’Inde et le Royaume-Uni. L’éolienne la plus courante, à axe horizontal, se
compose des éléments suivants :
 Un mât : Il permet de placer le rotor à une hauteur suffisante pour permettre son mouvement
(nécessaire pour les éoliennes à axe horizontal), ou à une hauteur où le vent souffle de façon plus forte
et plus régulière qu’au niveau du sol. Le mât abrite généralement une partie des composants électriques
et électroniques (modulateur, commande, multiplicateur, générateur, etc.). Les mâts sont généralement
en acier, mais des mâts de béton sont de plus en plus utilisés par certains producteurs.
 Une nacelle : Elle est montée au sommet du mât et abrite les composants mécaniques, pneumatiques,
certains composants électriques et électroniques nécessaires au fonctionnement de la machine. La
nacelle peut tourner pour orienter la machine dans la bonne direction.
 Un rotor : Il est composé du nez de l’éolienne recevant les pales (en général trois), fixé sur un arbre
tournant dans des paliers installés dans la nacelle. Le rotor, solidaire des pales, est entraîné par l’énergie
du vent. Il est branché directement ou indirectement (via un multiplicateur de vitesse à engrenages) au
système mécanique qui utilise l’énergie recueillie (pompe, générateur électrique, etc.)
VI- Centrale géothermique
La chaleur fournie par une source chaude (le cœur de la Terre) est utilisée pour chauffer de l’eau ou un
autre fluide. Ce fluide est ensuite utilisé pour actionner une turbine d’un générateur, afin de produire
l’électricité. Le fluide est ensuite refroidi et renvoyé à la source chaude.
a) Centrales à vapeur sèche : C’est le modèle le plus simple et le plus ancien. Elles utilisent
directement la vapeur géothermique à 1500C ou plus pour actionner les turbines.
b) Centrales à condensation : L’on injecte de l’eau chaude à haute pression tirée des grandes
profondeurs dans des cuves à basse pression et l’on utilise la vapeur de vaporisation qui en résulte pour
actionner les turbines. Ces centrales requièrent des températures de fluide d’au moins 1800C,
habituellement plus. C’est le type le plus commun de centrale en fonctionnement actuellement.
c) Centrales à cycle combiné : Développement le plus récent, qui peut accepter des températures de
fluide de 570C. L’eau géothermique modérément chaude transfère sa chaleur à un fluide secondaire
dont le point d’ébullition est beaucoup plus bas que celui de l’eau. Ceci déclenche la vaporisation du
fluide secondaire, qui ensuite actionne les turbines. C’est le type le plus commun de centrales
géothermiques actuellement en construction. Le Cycle de Rankine organique et le Cycle de Kalina sont
tous deux utilisés. L’efficacité énergétique de ce type de centrale est habituellement d’environ 10 − 13%
.

VII- Centrales solaires

L’énergie solaire photovoltaïque provient de la conversion de la lumière du soleil en électricité au sein


de matériaux semi-conducteurs comme le silicium ou des matériaux recouverts d’une mince couche
métallique ou organique.
• Ces matériaux photosensibles ont la propriété de libérer leurs électrons sous l’influence d’une énergie
extérieure. C’est l’effet photovoltaïque. L’énergie est apportée par les photons, (composants de la
lumière) qui heurtent les électrons et les libèrent, induisant un courant électrique.
• Un générateur solaire photovoltaïque est composé de modules photovoltaïques eux-mêmes composés
de cellules photovoltaïques connectées entre elles.
• Les performances d’une installation photovoltaïque dépendent de l’orientation des panneaux solaires
et des zones d’ensoleillement
Chapitre 3 LES LIGNES ELECTRIQUES

INTRODUCTION
Les lignes de transports d’énergie électrique constituent donc une partie essentielle d’un réseau
électrique qui doit assurer la continuité de l’alimentation en électricité depuis les centres de production
jusqu’aux consommateurs HTA et BT.
Selon les contraintes techniques, géographiques, économiques, environnementales ou autres, elles
peuvent être aériennes, souterraines ou sous-marines.

I. LES LIGNES ELECTRIQUES AERIENNES

1- Les lignes aériennes haute tension


Le choix d’utiliser des lignes HT s’impose dès qu’il s’agit de transporter de l’énergie électrique sur des
distances supérieures à quelques kilomètres. Le but est d’élever la tension à une forme donnée HTB ou
HTA afin de réduire la chute de tension en ligne, les pertes en ligne et d’améliorer la stabilité du réseau.
Les pertes en ligne sont dues à l’effet joule qui dépend de deux paramètres : la résistance et l’intensité
du courant (selon la relation Pj = R I2). L’utilisation du HT permet de diminuer le courant et donc les
pertes. Par ailleurs, pour diminuer la résistance, aux fréquences industrielles, il n’y a que deux facteurs :
la résistivité des matériaux utilisés pour le transport et la section de ces câbles.

Les principaux composants d’une ligne aériennes haute tension sont :


 Les conducteurs (Phases + câble(s) de garde).
 Les pylônes.
 Les isolateurs.
 Les éclateurs
 Le fil de garde
 Autres accessoires de raccordement (pinces de suspension, jonctions de
connecteurs, amortisseurs dynamiques,…).

a- Les conducteurs
Le courant électrique est transporté dans des câbles, généralement sous forme triphasé, avec au moins
trois conducteurs par ligne. Pour une phase, on peut aussi trouver un faisceau de conducteurs (de deux à
quatre) à la place d’un simple conducteur afin de limiter les pertes et d’augmenter la puissance pouvant
transiter. Les conducteurs en cuivres sont de moins en moins utilisés car de résistivité égale à 1,72 ×10-8
Ω.m, ce matériau est de plus en plus cher et à conductibilité égale deux fois plus lourd qu’un
conducteur en aluminium dont la résistivité est de l’ordre de 3 × 10-8 Ω.m.
On utilise généralement des conducteurs en alliage d’aluminium ou en aluminium-acier pour les câbles
anciens. Ces conducteurs sont nus (non isolés).
Pour la construction des lignes électriques à haute tension, on utilise généralement les
conducteurs à base d’aluminium, à la fois pour des raisons d’économie et de plus grande
d’exécution. Il s’agit pour la majeure partie de conducteurs en :
 Aluminium –Acier
 Aluminium allié
 Aluminium allié-Acier

Les conducteurs peuvent être homogènes (c’est-à-dire fabriqués avec des brins de même diamètre et on
parle alors d’équilibrins) ou hétérogènes.
b- Le pylône
Un pylône électrique est un support vertical portant les conducteurs d'une ligne à haute tension.
Les principaux types de supports que l’on rencontre sont décrits sur les figures suivantes, Ils
se différencient principalement, par la position verticale des conducteurs de puissance.

Fig.: Types De Supports À Phases Étagées

Fig. : Pylônes ou Portiques à Armement Nappe

Les fondations des pylônes varient en fonction du sol et du poids du pylône considéré. Il existe trois
types de fonction : fondation semelle, semi-profonde et la fondation profonde.
Quelques exemples de modèles de lignes

Fig. lignes haute tension

Fig. lignes moyenne


tension
c- Les isolateurs
L’isolation entre les conducteurs et les pylônes est assurée par des isolateurs. Ceux-ci sont réalisés en verre, en
céramique, ou en matériau synthétique.

Les isolateurs en verre ou céramique ont en général la forme d’une assiette, On les associe entre eux pour former des
chaînes d’isolateurs.

En effet, Plus la tension de la ligne est élevée, plus le nombre d’isolateurs dans la chaîne est important.
Par exemple sur une ligne de 400KV, les chaînes d’isolateurs comportent 19 assiettes.
On peut alors deviner la tension des lignes en très haute tension en multipliant le nombre d’isolateurs par 20KV environ.

Fig. : Isolateur électrique en verre

Fig. : Isolateur électrique en céramique


d- Le Câble de garde

Un câble de garde ne transporte pas le courant. Il est situé au-dessus des conducteurs. Il joue un rôle
de paratonnerre au-dessus de la ligne, en attirant les coups de foudre, et en évitant le foudroiement du
conducteur. Il est en général réalisé en almélec-acier.
Au centre du câble de garde on place parfois un câble en fibre optique qui sert à la communication avec
l'exploitant.

Transposition des phases :


Lorsqu’une ligne triphasée dépasse une certaine distance, il est souhaitable de symétriser la disposition des
conducteurs. Cette opération porte le nom de transposition des phases. Elle consiste à permuter cycliquement
la position des conducteurs de phase. On en trouve un exemple dans la figure. Une ligne non transposée
introduit des asymétries d’autant plus gênantes que la ligne est longue.
La transposition des lignes aériennes dans le réseau de distribution BT ou MT est assuré par des support
électrique en béton armée

2- Les lignes aériennes BT (distribution)


Les principaux composants d’une ligne aérienne de distribution sont :
- les poteaux
- les armements
- les câbles
- les parafoudres
- les transformateurs
- le disjoncteur
- l'Interrupteurs Aérien à Commande Mécanique (IACM)

a- Les poteaux
Généralement réalisés, en treillis d'acier, de bois, de béton ou d'aluminium, les poteaux ou
pylônes sont les éléments qui supportent et maintiennent les conducteurs à une distance suffisante
du sol et des obstacles.
Leur choix est basé sur le type de réseau soit MT (Moyenne Tension) ou soit BT (Basse Tension) qui y
sera transporté.
 Les poteaux d'alignement
Ils sont situés entre deux poteaux dits d'angle ou d'effort et sont de types :
• 13.430m et 12.430m pour les réseaux MT
• 9.550m pour les réseaux BT.
 Les poteaux d'angles ou d'effort
On les rencontre lorsque dans le tracé de la ligne du réseau de transport, il y a déviation (tournant) ou
traversé d'une voie. Ils sont de types :
• 12.990m, 13.990m, pour les réseaux MT
• 9.550m pour les réseaux BT
• 11.1250m celui-ci est spécifique et est utilisé pour porter les transformateurs
 Poteaux d'arrêt
Ils sont des poteaux qui se retrouvent généralement en début du réseau et à la fin de réseau. Ils
sont de types :
• 12.990m pour les réseaux MT
• 9.550m pour les réseaux BT

b- Les armements
Les armements sont tout ce qui intervient dans la réalisation d’une ligne électrique pour isoler et rendre
solidaire le câble électrique des poteaux. Ils permettent ainsi de renforcer le réseau électrique et de
garantir aux populations et à l’environnement une sécurité optimale.
On distingue plusieurs types d’armement à savoir :

 Pinces d’ancrages

Elles sont utilisées dans le transport aérien de l’énergie et surtout lorsque sur le chemin de
transport est nécessaire de réaliser un angle de parcours. On en utilise qu’une seule sur les
poteaux d’extrémité et deux pinces entre poteaux, c’est le cas d’un double ancrage.

 Pinces d’alignements
Comme l’indique leurs noms, les pinces d’alignements sont utilisés sur un poteau électrique lorsque au
niveau de celui-ci, le câble ne réalise aucun angle, aucune dérivation et ne s’arrête pas, autrement dit, il
passe-droit et est complètement libre.
c- Les câbles
 La tension BT obtenue à la sortie des postes de distribution chemine le long d’un câble de
types NFC 33209 (torsadé en aluminium). Généralement constitué de six (6) câbles dont
trois (3) phases, un (1) neutre (issue du couplage étoile du transformateur) et une (1)
phase et un (1) neutre pour l’éclairage publique. Le branchement des abonnés peut être en
triphasés (trois phases + neutre) ou en monophasé (une phase + neutre).

câble
223
câble
223
e- L’IACM
L’Interrupteur Aérien à Commande Manuelle (IACM) a pour but d’isoler un tronçon de la ligne HTA ou
poste HTA/BT pour localiser un élément défectueux ou réaliser une modification de schéma ou permettre
une intervention sur l’installation.

3- Les défauts dans les lignes aériennes


Une ligne aérienne peut être le siège d'un certain nombre d'incidents qui sont dus, en général, à l'apparition
de défauts. Ces défauts donnent lieu à l'établissement de courant de court-circuit soit entre conducteurs, soit entre
un ou plusieurs conducteurs et le sol.
Ces défauts peuvent avoir des origines diverses :
 Coups de foudre (origine atmosphérique) : c'est le cas de la foudre qui frappe les conducteurs d'une ligne
ou d'un poste ou tombe dans leur voisinage immédiat.
 Origine mécanique : c'est le cas de la rupture d'un support, d'un conducteur ou d'un isolateur sur une ligne
aérienne, on peut aussi inclure dans cette catégorie les amorçages dus aux contacts de branches d'arbre mal
élaguées, des grues et engins de grande hauteur travaillant au voisinage.
 Défauts d'origine interne qui prennent naissance dans les réseaux eux-mêmes, par exemple, le cas des
surtensions dues à des phénomènes de résonance.
a- Les surtensions
Il existe deux classes des surtensions :
 Surtensions par décharges électriques atmosphériques :
Les orages sont des événements très habituels, et aussi très dangereux. On estime que sur notre planète se
produisent simultanément quelques 4000 orages quotidiens et 9 millions de décharges atmosphériques
chaque jour.
Au moment de l’impact, la foudre provoque une impulsion de courant qui arrive à atteindre des dizaines de
milliers d’ampères. Cette décharge génère une surtension dans le système électrique qui peut provoquer des
incendies et la destruction des équipements électriques.
 Surtensions de commutation : câble MT/NF
Ces surtensions sont générées dans les lignes électriques, principalement en223raison des
commutations de machines de grande puissance. Les moteurs électriques sont des charges très inductives dont la
connexion et le débranchement provoque des surtensions. Il existe de même d'autres processus capables de les
produire, comme par exemple l'allumage et l’extinction de la soudure à l’arc.
b- Les surcharges
La surcharge d’un appareil est caractérisée par un courant supérieur au courant admissible, les origines de
surcharges sont :
• Les courts-circuits.
• Les pointes de consommation.
• L’enclenchement des grandes charges.
Les surcharges provoquent des chutes de tension importantes dans le réseau et accélère le vieillissement des
équipements.
c- Les courts-circuits
Les courts-circuits sont des phénomènes transitoires, ils apparaissent lorsque l’isolement entre deux
conducteurs de tension différentes ou entre un conducteur sous tension et la terre est rompu. Ils engendrent des
courants très importants dans les éléments constituants le réseau.
Plusieurs types de court-circuit (cf figure) peuvent se produire dans un réseau électrique :
 Court-circuit monophasé terre :
Il correspond à un défaut entre une phase et la terre, c’est le plus fréquent.
 Court-circuit triphasé :
Il correspond à la réunion des trois phases, c’est le courant de Court-circuit (CC) le plus élevé.
 Court-circuit biphasé isolé :
Il correspond à un défaut entre deux phases. Le courant résultant est plus faible que dans le cas du défaut triphasé,
sauf lorsqu’il se situe à proximité immédiate d’un générateur.
 Court-circuit biphasé terre :
Il correspond à un défaut entre deux phases et la terre.
Ces courts-circuits peuvent provoquer des dégâts économiques importants s’ils ne sont pas éliminés rapidement par
les systèmes de protection.

Figure : les différents types de court-circuit

 Caractères des défauts câble MT/NF


• Défaut fugitif : 223
Ce défaut nécessite une coupure très brève du réseau d'alimentation de l'ordre de quelques dixièmes de
seconde.
 Défaut permanant :
Ce défaut provoque un déclenchement définitif de l’élément de protection. Il nécessite
l’intervention du personnel d’exploitation
 Défaut auto-extincteur :
Ce défaut qui disparait spontanément en des temps très courts sans qu’il provoque le
fonctionnement de la protection.

 Défaut semi-permanent :
Ce défaut exige une ou plusieurs coupures relativement longues de l’ordre de quelques dizaines de
secondes. Il ne nécessite pas l’intervention du personnel d’exploitation.
4- Les mesures de protection des lignes aériennes

a- Les isolateurs
La fixation et l’isolation entre les conducteurs HT et les pylônes est assurée par des isolateurs, Ils ont un
rôle à la fois mécanique et électrique.
b- Le Cable de garde
Les câbles de garde sont attachés directement au pylône. Ils ne transportent pas le courant électrique. Ils
sont situés au-dessus des conducteurs, ils jouent un rôle de paratonnerre au-dessus de la ligne reliée au réseau de
terre attirant la foudre pour éviter une éventuelle surtension au niveau des conducteurs
c- Les relais de protection
Pour la protection des lignes électriques aériennes, il existe plusieurs relais fournissant des solutions de
protection différentielle de courant. Parmi ces relais nous pouvons citer : les relais PCS-931, les relais MiCOM…
Les MiCOM par exemple offrent la possibilité de paramétrer la solution d’une application client et, grâce à des
fonctions de communication étendues, d'intégrer cette solution dans un système de contrôle et de commande de
l'alimentation électrique. La figure qui suit montre une vue du MiCOM P542.

Exemple de MiCOM P542


Les éléments MiCOM sont identifiés de la manière suivante :
 Gamme P : équipements de protection ;
 Gamme C : produits de contrôle-commande ; câble MT/NF
 Gamme M : produits de mesure pour la mesure et la surveillance de précision ; 223
 Gamme S : produits PC polyvalents de contrôle de Poste électrique.
Les produits MiCOM sont dotés de grandes capacités d’enregistrement d’informations sur l’état et le
comportement du réseau électrique par l’utilisation d’enregistrements de défauts et de pétrographie. Ils fournissent
également des mesures du réseau relevées à intervalles réguliers et transmises au centre de contrôle pour permettre
la surveillance et le contrôle à distance.
Une protection différentielle assure une protection très rapide et sélective d’un ouvrage, avec relativement peu de
problèmes d’application. Un inconvénien d’un schéma différentiel toutefois est le manque de protection de secours
intrinsèque. Pour cette raison, les protections différentielles de courant MiCOM intègrent différentes protections
complémentaires. Les équipements P543, P544, P545, et P546 offrent également des éléments de protection de
distance pouvant être utilisés comme protection complémentaire en même temps que la fonction différentielle de
courant, ou activés en secours. (Les équipements P541 et P542 ne Sont pas dotés d’éléments de protection de
distance, car ils n’ont pas d’entrées de TP).

En outre de ces organes de protection des lignes, il existe :


 Des disjoncteurs compacts en amont et en aval de toute ligne électrique, des relais qui assurent la
protection des lignes contre les surcharges, les courts-circuits entre phase et phase-terre, les ruptures accidentelles
des câbles…
 Des sectionneurs de lignes (généralement dans les champs électriques et sur les pylônes de
dérivation) qui isolent une partie du réseau électrique en vue d’une maintenance de la ligne.
 La mise à la terre des pylônes en aval et en amont et tous les équipements du réseau électrique.
Afin d’éviter les impacts d’aéronefs, les lignes sont signalées par des balises diurnes (boules) ou nocturnes
(dispositifs lumineux, balisor).

5- Les risques liés aux lignes aériennes

Malgré que les lignes électriques présentent un grand nombre d’avantages dans le réseau de distribution de
l’énergie électrique, elles présentent aussi des risques sur l’homme et sur l’environnement.
Etant le siège d’un champ électromagnétique (créé par le passage du courant dans les câbles HT), une distance de
sécurité est fixée pour la protection des hommes (habitant dans les zones du champ électrique). A une tension de :
 400kv il est réquis une distance de 430 mètres ;
 A 225kv une distance de 250 mètres ;
 90kv une distance de 130 mètres ;
 63kv une distance de 100 mètres ;
 1kv une distance de 1 mètres.
A une distance rapprochée des lignes, les effets sur l’organisme peuvent êtres directs : échauffement des
tissus biologiques, stimulation du système nerveux, troubles visuels… Ils peuvent être indirects, en provoquant des
blessures ou en aggravant une situation de travail dangereuse : projection d’objets ferromagnétiques, déclenchement
d’une explosion ou d’un incendie.
En outre de ces risques, on peut citer :
 Electrisation mineure (coup de bourre ou châtaigne) le choc est perçu mais sans effet secondaire.
 Electrisation grave : le choc électrique peut provoquer des troubles respiratoires, musculairescâble MT/NF
ou cardiaques.
 Electrisation mortelle : conduit au décès de la personne, il y a électrocution. 223

II- LES LIGNES ELECTRIQUES SOUTERRAINES

Les câbles souterrains sont des conducteurs enfouis sous terre. Ils se composent d’un ou plusieurs
conducteurs isolés plus isolation et armure. Ils sont utilisés pour transférer de l’énergie ou des informations
d’un endroit à un autre.
1- Les constituants des lignes électriques souterraines
Une liaison souterraine est essentiellement composée des éléments suivants :
- Les câbles souterrains nécessaires au transport de l’énergie ;
- Des jonctions de raccordement entre les différents tronçons de câbles, généralement de
l’ordre de quelque 500 à 800 m ;
- Les terminales ou « têtes de câble » pour le raccordement de la liaison aux installations
du poste à la haute tension.
a- Les câbles
Les câbles utilisés doivent être du type unipolaire et à champ radial ou de type tripolaire dans
certains cas particuliers.
Les câbles unipolaires sont constitués de six parties concentriques, de l’intérieur vers l’extérieur :
l’âme (1), l’écran semi-conducteur sur l’âme (2), l’enveloppe isolante (3), l’écran semi-conducteur
sur l’enveloppe isolante (4), la nappe de fil et/ou l’écran métallique (5) et la gaine de protection
extérieure (6). Pour des technologies ou utilisations particulières, des couches spécifiques comme
le frettage ou une armure peuvent être ajoutées.

câble MT/NF
223
Figure: Schéma d'un câble souterrain à isolation synthétique

Les ouvrages neufs sont réalisés avec des câbles à isolation synthétique. L'enveloppe isolante
doit être constituée d'une ou plusieurs couches extrudées en une seule opération, de polyéthylène
réticulé (PR).
L’utilisation d’autres technologies doit être soumise à l’accord préalable de l’autorité.
b- Les Jonctions
L’ouvrage est généralement composé de plusieurs longueurs de câbles, appelées tronçons.
Ces derniers doivent être reliés entre eux par des jonctions de puissance.
Les jonctions de puissance doivent assurer les mêmes fonctions de continuité électrique,
d’isolement et d’étanchéité que les câbles qu’elles relient.
Elles peuvent être de plusieurs types :
Avec ou sans mise à la terre, avec ou sans arrêt d’écran droite ou de transition (destinées à relier
deux câbles différents : sections, âmes, isolants, écrans).
Conditions d’installation :
Comme pour les câbles, les jonctions doivent être installées de telle sorte que le confinement
des défauts éventuels soit assuré, conformément aux dispositions en vigueur.
Elles doivent être disposées dans des ouvrages de Génie Civil nommés « chambre de jonctions ».

c- Extrémités
Les extrémités doivent raccorder les câbles isolés à des pièces nues dans l’air ou dans un
fluide isolant (sur portiques en poste, sur pylône aérosouterrain, directement sur une traversée de
transformateur…).

Caractéristiques fonctionnelles
Les extrémités doivent assurer la transition entre l’isolant du câble souterrain et l’isolant
constitué :
 D’air au niveau des dispositifs aériens, pour les extrémités extérieures ou intérieures,
 D’huile ou de gaz (principalement hexafluorure de soufre SF6) au niveau du système de
raccordement au caisson du transformateur ou au poste sous enveloppe métallique.

Le déflecteur de champ installé sur les extrémités du câble doit satisfaire les critères de tenue
diélectrique.
Les extrémités peuvent être de trois types selon le type d’appareil sur lequel elles sont raccordées :
 Les extrémités extérieures,
 Les extrémités intérieures,
câble MT/NF
 Les extrémités sous enveloppe métallique.
223

2- Réalisation des lignes électriques souterraines (voir vidéo)


Il existe différents types de tranchée lors de la pose des liaison souterraines:
- Les tranchées à ciel ouvert
C’est la variante la plus facile à réaliser et la plus rentable. C’est pourquoi elle est la plus
répandue dans le monde.
- Les tunnels
Technique utilisée en terrain montagneux et rocheux, ou pour franchir certains obstacles, par
exemple les zones habitées ou voies ferrées. Les tunnels sont construits sous forme de
galeries ou par pousse tube, les câbles sont installés sur des supports spécifiques
- Les forages dirigés
Une tête de forage orientable progresse dans le sol, passant au-dessous de l’obstacle tels que
des rivières ou des routes. Un liquide stabilisant est giclé derrière la tête de forage. Puis des
tubes vides sont installés pour les câbles.
Le choix est lié à un ensemble de facteur dont les caractéristiques géologiques du sol, les
infrastructures de transport et d’approvisionnement, la présence de cours d’eau et de nappes
phréatiques ainsi que des éventuels projets de construction.
La tranchée à ciel ouvert la tranchée standard, dite « à ciel ouvert », est la méthode traditionnelle la plus
utilisée de par le monde. Les tranchées sont larges de +/- 0,65 m par circuit selon le niveau de profondeur.
Les câbles sont placés à environ 1,2 m de profondeur. Une fois les câbles posés dans les tranchés, des filets
de protection (ou grillage avertisseur) de couleur rouge sont mis au minimum 20cm au dessus de la gaine
électrique.
Outre les contraintes électriques et thermiques du câble, des contraintes mécaniques telles que le rayon de
courbure du câble doit également être prises en compte. Les contraintes techniques les contraintes
inhérentes à l’environnement ne sont par ailleurs pas négligeables. Les obstacles présents dans le sous-sol
peuvent empêcher ou compliquer la pose d’un câble.
Le rayon de courbure d’un câble varie selon la tension et doit être pris en compte lors de la pose.

3- Défauts sur les lignes souterraines


Les origines les plus fréquentes sont le vieillissement, les dommages mécaniques, la surtension, les
surcharges thermiques, les dommages dûs à la corrosion, une pose non conforme des câbles, des défauts
d’usinage et des dommages dûs au transport et au stockage. Les types de défaut les plus courants sont des
courts-circuits, des ruptures de câble, des défauts éclateurs et des défauts de gaine.

-Court-circuit: Des isolations endommagées conduisent à une liaison à faible résistance de deux
conducteurs ou plus à l’emplacement du défaut. câble MT/NF
223 à faible
-Court-circuit à la terre: Les pannes peuvent être dues à un court-circuit à la terre (liaison
résistance à la masse) d’un réseau supprimé ou exploité en étant isolé et/ou à un court-circuit d’un réseau
mis à la terre. Un autre type de défaut est la double mise à la terre qui présente deux courts-circuits à la
terre respaces l’un de l’autre sur des conducteurs différents.
-Ruptures de câble: Des dommages mécaniques et des mouvements de terrain peuvent entraîner la rupture
d’un ou plusieurs conducteurs.
-Défauts éclateurs: Il arrive fréquemment que les défauts ne surviennent pas en continu, mais uniquement
de temps en temps et en fonction de la charge du câble. L’une des raisons expliquant ce phénomène est le
séchage de câbles isolés à l’huile en cas de faible charge. Une autre raison est la décharge partielle due au
vieillissement ou à des «arborescences électriques» dans des câbles isolés par matière plastique.
-Défauts de gaine: Les dommages de la gaine extérieure du câble ne conduisent pas toujours à des pannes
directes, mais peuvent générer à long terme des défauts de câble, notamment suite à la pénétration de
l’humidité et à des dommages isolation.
Chapitre 4 LES POSTES

L’acheminement de l’énergie électrique des centres de production vers les consommateurs est rendu
possible grâce aux lignes électriques connectées entre elles par des postes électriques. Les postes électriques
permettent de et d’élever la tension électrique pour son transport, de répartir l’électricité puis de rabaisser la tension
en vue de sa consommation par les utilisateurs (particuliers ou industriels).
Les postes électriques se trouvent donc à l’extrémité des lignes de répartition ou de distribution. On distingue trois
types de poste électriques : les postes sources, les postes de répartition et les postes de distribution.
 Les postes sources : encore appelé poste de transformation HTB/HTA, c’est le lieu où la tension
HTB est transformée en HTA grâce à des transformateurs.
Dans le cas de la Central thermique d’Akpakpa (SBEE) à Cotonou par exemple, elle reçoit une tension
HTB 63Kv de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), quelle transforme en HTA 15KV et la renvoie
sur le réseau par lignes aériennes vers les postes de répartitions.
 Les postes de répartitions : poste HTA/HTA destiné à l’alimentation en électrique d’une industrie,
d’un bassin ou d’une zone sur le plan national. Ces postes sont constitués de transformateurs, d’unités de cellules
(disjoncteurs, relais…).
 Les postes de distributions : poste HTA/BT, composés de transformateur abaisseur de tension et
des unités de cellules, font baisser la tension HTA en BT (50V < U n ≤ 1 KV). A ce niveau, la tension HTA est
abaissée en BT 380V (SBEE) pour utilisation domestique ou industrielle. Ces postes de distribution sont des
cabines installées dans une zone donnée, à contrario, des transformateurs sont disposés sur les poteaux du réseau
HTA pour abaisser la tension en BT afin d’alimenter les abonnés.
câble MT/NF
223
I- LES POSTES HTB/HTA
1- Description du poste
1-1- La travée
On parle de travée ligne, transformateur, couplage, sectionneur,..
La notion de travée est souvent étendue à la notion de tranche qui est plus large parce qu’elle induit une entité qui est
gérée de façon autonome.
Dans une travée ligne, ou transformateur pou couplage par exemple, on trouve d’une façon générale les appareils HT
suivants :
- Les appareils d’isolement et d’aiguillage : les sectionneurs
- Les appareils de coupure : les disjoncteurs
- Les appareils de mesure : les TC et les TT
- Les appareils de télé-protection : circuits bouchon, diviseurs capacitifs
- Les protections HT : parafoudre
- Les dispositifs de mise à la terre
1-2- Les constituants du poste HTB/HTA
Le poste est constitué essentiellement des éléments suivants :
- Les appareils HT
- Les matériels d’installation
- Le génie-civil associé
- Les équipements BT
- L’interface avec le monde extérieur

a- Les appareils HT
on peut citer :
- Le sectionneur : il a une fonction d’isolement et d’aiguillage
- Le disjoncteur : il a une fonction de coupure (très souvent associé à des sectionneurs)
Types de construction : disjoncteurs à huile, à air, à SF6, à vide
L’image ci-après présente un disjoncteur HT dans le champ électrique d’un poste.

- Les réducteurs de mesure : il s’agit des TC (transformateur de courant) et les TT (transformateur de tension)
câble MT/NF
qui donnent une image aussi fidèle que possible du courant et de la tension HT.
223
 Transformateur de courant :
Du point de vue électrique, les TC ont plusieurs rôles :
-Délivrer à leur secondaire une image fidèle de l'intensité qui circule dans la ligne concernée.
-Assurer l’isolement galvanique entre la ligne et les circuits de mesure et de protection.
- Protéger les circuits de mesure et de protection de toute détérioration lorsqu’un défaut survient sur la ligne.
L’image ci-après présente un TC dans le champ électrique d’un poste.
Les transformateurs de courant utilisés permettent de réduire le niveau des courants de milliers d’Ampère
vers des sorties standards. Durant le défaut, le niveau du courant du transformateur augmente ce qui rend leur choix
critique pour un fonctionnement correct du relais.
Avec cette image de l’intensité, le relais élabore à son tour un ordre de déclenchement en fonction du type de
protection qu’il réalise et des valeurs auxquelles il a été préréglé (seuil, temporisation). Cet ordre est transmis à un
ou plusieurs appareils de coupure (disjoncteur, contacteur, interrupteur).
 Transformateur de Tension :
Le réducteur de tension TT est un véritable transformateur, dont le primaire reçoit la tension du réseau, et le
secondaire restitue une tension image. Puisque les niveaux de tension dans le réseau sont de l’ordre de kilovolts,
les transformateurs de tension sont utilisés pour abaisser les tensions à des niveaux acceptables par les relais. Ils
sont fournis sous forme standard
L’image ci-après présente un TT dans le champ électrique d’un poste.

câble MT/NF
223

- Les parafoudres qui assurent la protection des équipements contre les surtensions créées par la foudre et les
manœuvres. Pour leur bon fonctionnement les parafoudres doivent être associés à un filet de garde sur le poste et
sur un câble de garde sur au moins une partie de la ligne et à un circuit de terre de qualité.
- Les appareils de télé-protection : circuits bouchon, diviseurs capacitifs
b- les matériels d’installation
Il s’agit des :
- Charpentes, supports métalliques des appareils HT, isolateurs posés,…
- Câbles nus aériens, câbles isolés multiconducteurs,
- Raccords HT/MT, armements (isolateurs de lignes)
- Circuits de terre
d- Le génie-civil associé
Fondations, caniveaux, bâtiments, drainage, piste, accès,…
e- Equipements BT
Il s’agit principalement :
- Du système de conduite et de surveillance
- Du système de protection
- Des alimentations DC et AC
- Des auxiliaires de servitude (éclairage)

f- Interface avec le monde extérieur


- Téléphone
- Synchro satellite
- Télécommunication

2- Organisation fonctionnelle

Les fonctions d’un poste peuvent être classées et étudiées de différentes manières selon que l’on est se place du côté
de l’exploitation, de la maintenance, de la conception,…
On peut cependant retenir deux grandes familles (ou systèmes) :
- Le système de conduite et de surveillance
- Le système de protection

a- Les système de conduite et de surveillance


La conduite et la surveillance désignent la possibilité qu’a l’exploitant localement (dans le poste lui-même) ou à
distance (depuis un centre éloigné, dispatching,…) :
- De mettre en/hors service les équipements
- D’affecter à telle ou telle barre les différents feeders, ce qui revient à constituer éventuellement un ou plusieurs
nœuds (fonction de configuration).
Cela suppose que l’exploitant connaisse erreur ni ambigüité possible l’état des différents équipements,
sectionneurs, disjoncteurs, auxiliaires divers.
câble MT/NF
C’est la fonction surveillance (monitoring en anglais) qui indique à tout instant :
223
- Les états :
 Positions ouvertes/fermées
 Disponibilité/indisponibilité/anormalité indiquées par diverses alarmes, enregistrement
- Les valeurs des tensions, courant et valeurs associées (puissance, facteur de puissance, fréquence, énergie).

b- Le système de protection
Si dans un poste ou sur des parties du réseau supervisées par le poste survient un défaut, alors les protections
doivent agir automatiquement et rapidement selon des critères de :
- Sureté ( pas d’ordre intempestifs)
- Disponibilité (être opérationnel à tout instant)
- Sélectivité (provoquer le déclenchement de la zone affectée et pas une autre)
- Stabilité (ne pas déclencher sur des défauts qui ne concernent pas la protection)

3- Types et architecture
L’aspect des postes électriques varie fortement suivant leurs fonctions. Les Postes peuvent être
en surface à l’intérieur d’une enceinte, souterrains et dans des bâtiments qu’ils desservent.
3-1- Technologies
Il existe deux technologies principales pour les Postes électriques Haute Tension :
a- La technologie isolée dans l’air, dite aussi conventionnelle
Il s’agit des postes ouverts (postes AIS : Air Insulated Switchgear). Dans ce cas, équipements Haute
Tension (HT) sont séparés par une distance d’air qui en assure l’isolation (diélectrique).
Cette technologie est principalement utilisée en extérieur.
b- La technologie à isolation gazeuse, dite aussi blindée
Il s’agit des postes blindés (postes GIS : Gaz Insulated Switchgear). Dans ce cas, les conducteurs
électriques sont encapsulés dans une enveloppe métallique étanche remplie d’un gaz (l’hexafluorure de
soufre SF6), dont les propriétés diélectriques très supérieures à celles de l’air permettent de réduire les
distances d’isolation.
La technologie dite blindée possède des avantages techniques par rapport à la technologie dite
conventionnelle (compacité, fiabilité et maintenance réduite). En effet elle permet de réduire les
dimensions du Poste, les équipements Haute Tension (HT), notamment les isolateurs, étant à l’abri des
intempéries et de la pollution. Cependant, son coût de fabrication représente un investissement supérieur à
celui de la technologie conventionnelle.

3-2- Architecture
Indépendamment de leurs types, les postes peuvent être classés au niveau de l’architecture en de familles :
- Les postes à couplage de barre : les barres couplent entre eux les départs. Les disjoncteurs sont en série
avec les dérivations
- Les postes à couplage de disjoncteurs : les disjoncteurs couples entre eux différents départs. Ils encadrent
les dérivations. Cette architecture offre une meilleure disponibilité mais coûte plus cher.

II- LES POSTES DE DISTRIBUTION HTA/BT


câble MT/NF
223
Les postes de distribution permettent d'adapter la tension du réseau HTA utilisée pour le
transport de l'énergie à celle du réseau BT nécessaire à l'alimentation des installations.

Adapter
Réseau HT
de transport
l’énergie Réseau BT
d'utilisat
ou de
distribution

Poste de
distribution
Destinés à l’alimentation des abonnes par le biais du réseau de distribution public, Ces postes de transformation
sont alimentés sous une tension triphasée sans neutre de 15KV ou 20KV et fournissent une tension triphasée
230/400 V (le neutre est distribué).
Les clients sont répartis dans un rayon de 1 à 2 km maximum du poste de transformation
Ces postes de distribution sont de 3 types :
- Poste de livraison sur poteau (poste extérieur haut de poteau)
- Poste de livraison préfabriqué (poste extérieure bas de poteau)
- Poste de livraison maçonné (poste intérieur)

1- Poste de livraison sur poteau (poste extérieur haut de poteau), de 25 à 100KVA


Il s’agit de poste aérien sur poteau dont la puissance n’excède pas 100kVA

Alimentation aérienne Alimentation souterraine Schéma développé d’un poste

câble MT/NF
223
2- Poste de livraison préfabriqué (poste extérieure bas de poteau) de 100 à 1250KVA

Le transformateur et son appareillage plus lourds sont placés au sol à proximité du poteau ou de la ligne
souterraine qui amène la HT. Ils peuvent être nus mais sont la plus part du temps capotés (postes préfabriqués)
Il s’agit de postes construits en béton ou en caisson métallique. Ils comportent tous les éléments de protection,
de transformation et de comptages préinstallés. La puissance n’excède pas 1250KVA, on les rencontre souvent
en agglomération.

Poste nu (très rare) Poste en béton

Schéma développé d’un poste

câble MT/NF
223
3-Poste de livraison maçonné (poste intérieur) de 100 à 1250KVA
Pour des puissances souvent plus importantes et pour protéger le transformateur contre des variations de
température, les postes sont de types intérieurs.
Ce sont des locaux maçonnés d’accès réservé aux électriciens disposés dans les entreprises.
Les différentes cellules y sont installées afin d’assurer la transformation et la distribution de l’énergie en toutes
sécurité.

câble MT/NF
223
STRUCTURE DES POSTES DE LIVRAISON

L’alimentation des postes de livraison varie selon le type de schéma de raccordement au réseau
HTA (coupure d’artère, simple dérivation, double dérivation)

Exemple de structure d’un poste de livraison HT/BT.

Un poste HTA/BT est constitué de cellules assurant les fonctions :


câble MT/NF
o d'arrivée (en nombre variable suivant le type d'alimentation), 223
o de protection côté HTA et BT,
o de sectionnement côté HTA et BT,
o de mise à la terre et en court-circuit,
o de comptage,
o de transformation (une cellule par transformateur),
o de distribution (tableau général basse tension : TGBT)

Les différents types de cellules


Les cellules sont conçues de façon à être juxtaposées et interconnectées facilement entre elles. Les
appareillages peuvent être fixes ou débrochables.
Dans ce cas, les bornes débrochables amont et aval de l’appareil sont représentées par le symbole :
Cellule d’arrivée Cellule de protection HT Cellule de protection BT
Fonction : Fonction : Fonction :
Une cellule d’arrivée assure Une cellule de protection HT assure la Une cellule de protection BT
l’alimentation ou la séparation protection de la ligne haute tension protège le transformateur des
entre le poste de distribution et le alimentant le transformateur. surcharges ou des court-
réseau HTA. circuit pouvant se produire en
Deux types de protection existent : aval du disjoncteur général
Composition • protection par disjoncteur, BT.
Une cellule d’arrivée comporte : • protection par fusibles (autorisée si le Elle assure également
• un interrupteur sectionneur, courant en ligne côté HTA n’excède pas l’isolement du circuit placé en
• un sectionneur de mise à la 45 A). aval lorsqu’elle est verrouillée
terre et en court-circuit du circuit. en position ouverte.
En fonction du schéma du réseau, Composition
le poste de livraison peut être Une cellule de protection HT comporte : Composition
équipé de plusieurs cellules • un organe de sectionnement, Une cellule de protection BT
d’arrivée. • un dispositif de protection contre les comporte :
surcharges. • un sectionneur simple ou
On rencontre deux types d’associations : double coupure par phase,
• sectionneur – interrupteur et cartouche • un disjoncteur associé à un
fusible HT, tore magnétique pour détecter
• sectionneur et disjoncteur HT. l’intensité du courant.
Représentations graphiques Représentations graphiques Représentations graphiques

câble MT/NF
223
Exemples Exemples
Cellules SM6 schneider Cellules SM6 schneider
electric electric

Cellule de comptage Cellule de mise à la Gaines d’arrivée Cellule de


terre et en court-circuit transformation
Fonction : Fonction : Fonction : Fonction :
Une cellule de comptage permet
de comptabiliser l’énergie Elle permet la mise à la Elles assurent la Elle renferme un
consommée afin que celle-ci soit terre et en court-circuit liaison entre le transformateur
facturée par le fournisseur d’un jeu de barres ou réseau et les Le transformateur est
d’énergie. d’une partie de cellules. seul afin de protéger par
Le comptage de l’énergie peut l’installation afin un obstacle les parties
s’effectuer côté HTA ou côté BT. d’effectuer des travaux actives souscâble MT/NF
tension
Le comptage s’effectuera côté HT en toute sécurité. 223
lorsque le transformateur
si le poste de livraison est équipé est
de plusieurs transformateurs alimenté.
en parallèle ou si la puissance
apparente S est supérieure à
630kVA.
Remarque : Certaines entreprises
peuvent fournir de l’énergie au
distributeur. Dans ce cas, cette
énergie est revendue au
fournisseur,
elle sera également comptabilisée.
Représentation graphique Représentation Représentatio Représentation
graphique n graphique graphique

Cellule de mise à la Cellule de


terre et en court- Gaines transformation
circuit d’arrivées

câble MT/NF
223
Exemple d’un poste de transformation HTA/BT

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