Triki Samir

République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de L’Enseignement Supérieur et de la A Recherche Scientifique
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
FACULTE DE GENIE ELECTRIQUE ET D’INFORMATIQUE

DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE
Mémoire de Fin d’Etudes

de MASTER ACADEMIQUE
Filière : Génie Electrique
Spécialité : Télécommunication et Réseaux
Présenté par
Samir TRIKI
Mémoire dirigé par Mr Rachid ZIRMI
Thème
Conception et réalisation d’un système

de gestion d’éclairage d’une maison
photovoltaïque
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
A ma mère,
A mon père,
A mes frères et sœur,
A toute ma famille,
A tous mes enseignants et mes amis à l’université de Tizi-Ouzou.
A tous ceux que j'aime
Qu'ils trouvent ici l'expression de toute ma reconnaissance.

Remerciements
Ce modeste projet est l'occasion pour moi de remercier toutes les personnes qui ont contribué
à ce travail ainsi que celles que j'ai pues rencontrer durant ces années d'études.
Tout d'abord, je tiens à exprimer toute ma profonde reconnaissance à Monsieur Rachid

ZIRMI pour m'avoir proposé ce sujet passionnant. Je le remercie, aussi, de toujours m'avoir
proposé de nouvelles idées de qualité pour mon travail. Je le remercie, également, de m'avoir
témoigné de sa confiance et de son aide scientifique. Sans lui, la thèse n'aurait jamais vu le
jour.
Je tiens aussi à remercier le président et les membres du jury qui m’ont fait l’honneur de
participer à l’examen de ce modeste travail.
Mes remerciements du fond du cœur vont à ma famille qui a su me donner, sans cesse, son
soutien, son amour et l'envie d'apprendre encore plus.
Enfin, merci à tous ceux qui m'ont aidé de près ou de loin durant ces années d'études, un
grand merci à tous mes amis.
Sommaire
Introduction générale ………………………………………………………….……….… 1
Chapitre I : Généralités sur Arduino, LabVIEW et les systèmes PV Autonomes

I. Introduction …………………………………………………………………………………3
II. Généralités sur Arduino…………………………………………………………………….3
II.1. Caractéristiques de la carte Arduino Mega ………………………………………….3
II.2. Environnement de développement logiciel Arduino ……………………………......7
II.3. Structure d’un programme Arduino………………………………………………… 9
III. Généralités sur LabVIEW ………………………………………………………………..11
III.1. Structure d’un programme labVIEW ……………………………………………...11
III.2. Les outils de programmation sous LabVIEW ……………………………………..12
III.3. Exécution d’un programme LabVIEW ……………………………………………15
IV. Les systèmes PV autonome ……………………………………………………………...16
IV.1. Description ………………………………………………………………………...16
IV.2. Le générateur PV ………………………………………………………………….17
IV.2.a. Principe de Fonctionnement de la Cellule Photovoltaïque ………………..17
IV.2.b. modélisation d’une cellule photovoltaïque ………………………………..18
IV.2.c. Caractéristique courant-tension d'une cellule photovoltaïque …………….19
IV.2.d. Effets des Variations Climatiques sur la caractéristique I(V) et P(V) d’une
cellule PV …………………………………………………………………………20
IV.3. Régulateur MPPT …………………………………………………………………21
Chapitre II : Conception et réalisation matérielle du système de

gestion de l’éclairage
I. Introduction ………………………………………………………………………………...23
II. Fonctionnement du système de gestion d’éclairage ……………………………………....23
III. Schéma bloc du système de gestion d’éclairage ………………………………………...25
III.1. Le bloc détecteur et capteur ……………………………………………………….27
III.2. Le bloc d’éclairage ………………………………………………………………...29
III.3. Le bloc de commande ……………………………………………………………..30
III.4. Un système PV …………………………………………………………………….33
IV. Simulation sur Isis Proteus ………………………………………………………………34
V. Réalisation Pratique ………………………………………………………………………38
Chapitre III : Développement logiciel
I. Introduction ...………………………………………………………………………………39
II. Description du Programme Arduino ……………………………………………………….39
III. Description de l’application LabVIEW …………………………………………………..43
III.1. Le diagramme de l’application LabVIEW …………………………………………43
III.2. Face avant de l’application LabVIEW ……………………………………………..46
III.3. Publication Web de l’interface Graphique LabVIEW ………………………….......47
Conclusion générale …………………………………...…………………….…………....49
Bibliographie ………………………………………………………..……………………..50
INTRODUCTION générale
Introduction générale
Face aux défis du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources fossiles,

l’efficacité énergétique est devenue un des sujets clefs dans tous les domaines d’activités, y
compris le secteur résidentiel. Dans ce dernier, les besoins en énergie sont très variés et
l’éclairage, après l’électroménager, représente une part non négligeable de la consommation
électrique des familles.
Plusieurs études ont identifié que la part d’énergie électrique utilisée pour l’éclairage
représente plus de 15 % de la consommation électrique totale d’un ménage. Pourtant, au
contraire des installations de chauffage et de l’électroménager, les systèmes d’éclairage
économes en énergie sont peu mis en avant et peu utilisés [1] [2].
Pour ces raisons, plusieurs gouvernements dans le monde incitent leurs citoyens à
utiliser dans leurs habitations des équipements et techniques permettant la réduction de
l’énergie électrique utilisée pour s’éclairer.
Parmi les solutions offertes par les professionnels du domaine permettant la réduction
de l’énergie électrique consommée pour l’éclairage dans le bâtiment, on trouve deux types,
Le premier type consiste en un certain nombre de solutions à mettre en œuvre sans changer le
circuit d’éclairage existant dans une habitation donnée, parmi ces solutions on peut trouver :
- Le changement des lampes classique à incandescence par d’autres types de lampes
économiques comme les lampes basses consommation et les lampes LED
- installer des détecteur de présence permettant d’éteindre l’éclairage s’il n y a pas de
présence de personne dans une zone donnée d’une habitation.
Le deuxième type consiste à installer un système de gestion d’éclairage permettant de gérer

d’une manière intelligente et optimale l’éclairage dans les habitations. Ce système est basée
principalement sur l’utilisation de capteurs (capteurs de présence de personnes, de présence de
lumière naturelle,…) et d’un contrôleur qui ordonne automatiquement l’extinction ou
l’allumage des lampes en fonction des informations qu’il reçoit des capteurs.
Ce présent mémoire de Master est consacré à la conception et réalisation d’un système

d’éclairage d’une maison comportant quatre pièces (salon, chambre, cuisine et salle de bain) et
dont l’alimentation en énergie électrique est assurée par un système photovoltaïque (PV)
autonome.
L’objectif de ce système d’éclairage est assuré le confort lumineux nécessaire dans la
maison tout en utilisant le minimum d’énergie électrique (photovoltaïques).
1
Introduction générale
Pour réaliser cet objectif le principe mis en œuvre pour la gestion d’éclairage repose sur le fait
que, pour assurer le confort lumineux nécessaire dans une pièce donnée de la maison, la lampe
servant à éclairer cette pièce n’est allumée que lorsqu’une personne est présente dans cette pièce
et que la lumière du jour, rentrant par les fenêtres, ne suffit pas à assurer ce confort lumineux.
Le mémoire est reparti en trois chapitres :

Le premier chapitre est consacré à la présentation d’un certain nombre de généralités et
connaissances que nous avons utilisées pour la réalisation du système de gestion d’éclairage.
En premier lieu, nous avons présenté les caractéristiques et la programmation de la carte
Arduino Mega que nous avons utilisé pour contrôler notre système de gestion d’éclairage. En
second lieu, nous avons présenté l’environnement de développement LabVIEW utilisé pour
développer l’application de supervision de l’état du système de gestion d’éclairage. En dernier
lieu, nous avons défini les composants d’un système photovoltaïque autonome.
Le deuxième chapitre expose en détail la partie hard de notre système réalisé. Ce chapitre
comprend trois parties. La première partie est consacrée à la description du fonctionnement du
système de gestion de l’éclairage. La deuxième partie est dédiée à la présentation du schéma
bloc générale et à la description détaillée des blocs qui compose le schéma bloc. La dernière
partie est consacrée à la réalisation pratique du système de gestion d’éclairage.
Le dernier chapitre présente la partie Soft de notre travail composée de trois applications
logicielles. La première est le programme implémenté dans la carte Arduino traduisant le
fonctionnement du système de gestion de l’éclairage. La deuxième partie décrit l’application
que nous avons développée sous l’environnement LABVIEW. Le rôle de cette application est
de lire les informations écrites sur le port série de la carte Arduino et d’afficher sur une interface
graphique l’état des détecteurs de présence, des lampes et des volets. La dernière partie présente
une publication web de l’interface graphique de l’application LabVIEW, permettant de télé-
surveiller à distance l’état du système de gestion d’éclairage.
Ce mémoire est clôturé par une conclusion générale qui regroupe les contributions et les
résultats obtenus ainsi que des perspectives pour des travaux futures.
2
CHAPITRE I
Généralités sur Arduino LabVIEW
et les systèmes PV Autonomes
Chapitre I : Généralités sur Arduino, LabVIEW et les Systèmes PV Autonomes
I. Introduction :
Avant d’entamer la description du système de gestion d’éclairage que nous avons réalisé, nous
présentons tout d’abord un certain nombre de généralités (connaissances) que nous avons
utilisées pour la réalisation de notre travail. En premier lieu ces généralités en concernées les
caractéristiques et la programmation de la carte Arduino Mega. En second lieu, nous avons
présenté l’environnement de développement LabVIEW. En dernier lieu, nous avons défini les
composants d’un système PV autonome.
II. Généralités sur Arduino :
Arduino est une plate-forme open-source d'électronique programmée qui est basée sur
une carte à microcontrôleur (de la famille AVR) et un environnement de développement
intégré(IDE) pour écrire, compiler et transférer les programmes vers la carte à microcontrôleur
[3].
Arduino peut être utilisé pour construire des objets interactifs indépendants
(prototypage rapide), ou bien pour être connecté à un ordinateur afin communiquer avec des
logiciels tournant sur un ordinateur (tels que Flash, Processing, LabView ou Matlab).
Les cartes Arduino sont basées sur une interface entrée /sortie simple pouvant recevoir
des entrées d’une grande variété d’interrupteurs ou de capteurs, et pouvant contrôler une
grande variété de lumières, moteurs ou tout autre types d’actionneurs.
Le langage de programmation Arduino est une implémentation de Wiring, une plate-
forme de développement similaire, qui est basée sur l'environnement multimédia de
programmation Processing [4].
Arduino offre une grande variété de cartes électroniques (DUEMILANOVE, MEGA,
LEONARDO, UNO, MINI ...) qui différent entre elles par des caractéristiques telle que la
vitesse du microcontrôleur, type de connexion, nombre d'entrées/sorties, nombre des
microcontrôleurs.
Pour la réalisation de notre système d’éclairage intelligent, notre choix c’est porté sur la
carte Arduino Méga 2560.
II.1. Caractéristiques de la carte Arduino Mega :

La carte Arduino Mega 2560 est une carte à microcontrôleur basée sur un microcontrôleur
ATmega2560.Cette carte dispose :
3
a. Alimentation :
La carte Arduino Mega 2560 peut être alimentée soit via la connexion USB (qui fournit 5V
jusqu'à 500mA), soit à l'aide d'une alimentation externe. La source d'alimentation est
sélectionnée automatiquement par la carte [4].
b. Capacité Mémoire :
L'ATmega 2560 contient 256Ko de mémoire FLASH pour stocker le programme (dont 8Ko
également utilisés par le bootloader). L'ATmega 2560 a également 8 ko de mémoire SRAM
(mémoire volatile) et 4Ko d'EEPROM (non volatile - mémoire qui peut être lue à l'aide de
la librairie EEPROM) [5].
Le bootloader est un programme préprogrammé une fois pour toute dans l'ATméga et qui
permet la communication entre l'ATmega et le logiciel Arduino via le port USB, notamment
lors de chaque programmation de la carte [5].
c. broches d’Entrées/Sorties :
Ce sont les rangées de connecteurs de part et d'autre de la carte qui permettent sa connexion
au monde extérieur. On distingue plusieurs types de broches d’entrées/sorties :
Figure. 1 : La connectique de l’Arduino Méga
4
- Broches d’entrées et sorties numériques :

La carte Arduino Mega dispose de 54 broches numériques d'entrées/sorties. Chacune de
ces broches peut être utilisée soit comme une entrée numérique, soit comme une sortie
numérique, en utilisant les instructions. Ces broches fonctionnent en 5V. Chaque broche
peut fournir ou recevoir un maximum de 40mA d'intensité.
De plus, certaines broches ont des fonctions spécialisées :

 Communication Serie: Port Serie Serial : 0 (RX) and 1 (TX); Port Serie Serial 1:
19 (RX) and 18 (TX); Port Serie Serial 2: 17 (RX) and 16 (TX); Port Serie Serial 3: 15
(RX) and 14 (TX) [5].
Ces broches sont utilisées pour recevoir (RX) et transmettre (TX) les données séries
de niveau TTL.
 Interruptions Externes: Broches 2 (interrupt 0), 3 (interrupt 1), 18 (interrupt 5),

19 (interrupt 4), 20 (interrupt 3), et 21 (interrupt 2). Ces broches peuvent être
configurées pour déclencher une interruption sur une valeur basse, sur un front montant
ou descendant, ou sur un changement de valeur [5].
 Impulsion PWM (largeur d'impulsion modulée): Broches 0 à 13. Fournissent

des sorties PWM codées sur 8-bits.
 SPI (Interface Série Périphérique) : Broches 50 (MISO), 51 (MOSI), 52 (SCK),

53 (SS). Ces broches supportent la communication SPI (Interface Série Périphérique).
Les broches SPI sont également connectées sur le connecteur ICSP qui est
mécaniquement compatible avec les cartes Uno, Duemilanove et Diecimila.
 I2C : Broches 20 (SDA) et 21 (SCL). Supportent les communications de protocole

I2C (ou interface TWI (Two Wire Interface - Interface "2 fils").
 LED : Broche 13. Il y a une LED incluse dans la carte connectée à la broche 13.
Lorsque la broche est au niveau HAUT, la LED est allumée, lorsque la broche est au
niveau BAS, la LED est éteinte.
5
- Broches d’entrées analogiques :

La carte Mega2560 dispose de 16 entrées analogiques, chacune pouvant fournir une mesure
d'une résolution de 10 bits (c.à.d sur 1024 niveaux soit de 0 à 1023). Par défaut, ces broches
mesurent entre le 0V (valeur 0) et le 5V (valeur 1023), mais il est possible de modifier la
référence supérieure de la plage de mesure en utilisant la broche AREF et
l'instruction analogReference () du langage Arduino.
Note : les broches analogiques peuvent être utilisées en tant que broches numériques.
- Les broches d'alimentation :
Les broches d’alimentation sont :
 VIN. La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée avec une
source de tension externe (à distinguer du 5V de la connexion USB ou autre source
5V régulée)
 5V. La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les

autres composants de la carte.
 3V3. Une alimentation de 3.3V fournie par un circuit intégré permettant de

faire l'adaptation du signal entre le port USB du PC et le port série de l'ATmega. Ceci est
intéressant pour certains circuits externes nécessitant cette tension au lieu du 5V.
L’intensité maximale disponible sur cette broche est de 50mA.
 GND. Broche de masse (ou 0V).
- Autres broches :
Il y a deux autres broches disponibles sur la carte :
 AREF : Tension de référence pour les entrées analogiques (si différent du 5V).
Utilisée avec l'instruction analogReference() [6].
 Reset : Mettre cette broche au niveau BAS entraîne la réinitialisation (le
redémarrage) du microcontrôleur. Typiquement, cette broche est utilisée pour ajouter
un bouton de réinitialisation sur le circuit qui bloque celui présent sur la carte.
6
II.2. Environnement de développement logiciel Arduino :

La carte Arduino présente le noyau de notre système, et pour qu’on puisse la programmer on
doit de disposer du logiciel compatible avec cette carte, ce logiciel est Arduino EDI (Espace
de développement intégrée) est une application écrite en Java inspiré du laquage Processing
[4].
L’IDE permet d’écrire, de modifier un programme et de le convertir en une série de

d’instructions compréhensible pour la carte.
La fenêtre principale de cet EDI comporte six parties : (figure 2)
Barre de menus
Barre de boutons
Onglets des fichiers

ouverts
Fenêtre
d’édition des
programmes
Zone de messages des

actions en cours
Console d’affichage des

messages de compilation
Figure.2 : Les différentes parties de la fenêtre principale du logiciel Arduino.
7
1. Une barre de menus :
Cette barre contient les icones suivantes :

 File (Fichier) : ce menu contient les différentes options de créations, d’ouverture’ de
sauvegarde, d’impression du programme, ou l’ouverture d’un exemple parmi les
exemples qui accompagnent le logiciel Arduino [3].
 Edite (Editer) : ce menu contient les options de copier/coller, sélection, et les options
de recherche.
 Sketch (Programme ou séquence) : ce menu contient les différentes fonctions de la
barre des boutons, ainsi que les options d’ajouts de librairies ou de fichiers.
 Tools (Outils) : c’est dans ce menu qu’on sélectionne le type de carte à programmer,
et le port série utilisée ainsi que la fonction du chargement du bootloader dans
l’ATmega.
 Help (Aide) : ce menu est fait pour donner de l’aide concernant les différents
problèmes rencontrés au niveau du logiciel Arduino. [3]
2. Une barre des boutons :
Vérifier/compiler : Vérifie le code à la recherche d'erreur.
Transférer vers la carte : Compile votre code et le transférer vers la carte

Arduino.
Nouveau : Crée un nouveau code (ouvre une nouvelle fenêtre)
Ouvrir : Ouvre la liste de tous les programmes dans le « livre de programmes".
8
Enregistrer : Enregistre un programme.
Moniteur Série : Ouvre la fenêtre du moniteur (ou terminal) série.
3. un ou plusieurs onglets des fichiers correspondant aux sketchs écrits ou en cours

d’écriture ;
4. une fenêtre d’édition des programmes C’est l’espace utilisé pour écrire le programme à
réaliser, comme il dispose aussi des onglets de navigation [7].
5.Une zone de messages qui est utilisée par l’EDI pour communiqué à l’utilisateur des
informations sur l'état du programme et des actions en cours.
6.Une console texte qui affiche les messages concernant le résultat de la compilation du
programme (il nous indique si le programme comporte des erreurs) [3].
II.3. Structure d’un programme Arduino :

Le langage Arduino est basé sur les langages C/C++.
Un programme utilisateur Arduino est une suite d’instructions élémentaires sous forme
textuelle, ligne par ligne. La carte lit puis effectue les instructions les unes après les autres,
dans l’ordre défini par les lignes de code, comme lors d’une programmation classique. Cette
structure se décompose en trois parties :
 Partie 1 : Définition des constantes et variable :
Dans cette partie sont définit les constante et variable qui seront utilisés dans le
programme,
 Partie 2 : la boucle Void steup () :
C’est une fonction qui est exécuté une seule fois au démarrage du programme, dans cette
partie est réalisé la configuration des pins de la carte Arduio en entrées ou en sortie,
 Partie 3 : la boucle Void loop () :
C’est la partie qui comprend la programmation des interaction et comportement, cette
partie s’exécute d’une manière continue.
9
Définition des constantes et variables globales
Directive de compilation ; Define, Include, etc

Fonction principale : VOID SETUP()
Initialisation des ressources de la carte
Configuration des entrées/sorties
Définition de la vitesse de fonctionnement
du port série, etc.
Cette partie ne sera exécutée qu’une seule fois
Fonction boucle : VOID LOOP()

Description du fonctionnement général
du programme
Gestion des interactions entre les entrées/sorties
Cette partie sera exécutée en boucle
Figure.3 : Les différentes composantes du programme Arduino
10
III. Généralités sur LabVIEW :
LabVIEW (Laboratory Virtual Instrument Engineering WorkBench) est un environnement de

programmation graphique. Il utilise un langage de programmation essentiellement graphique
dédié au contrôle, l'acquisition, l'analyse et la présentation de données. En LabVIEW, on
n'écrit pas de lignes de programme dans un langage textuel comme en Pascal, C, Basic ou
Fortran, mais on manipule des objets graphiques. Ces objets graphiques représentent à la fois
les variables du programme et les fonctions qui vont réaliser des actions portant sur ces
variables. La programmation en LabVIEW consiste simplement à concevoir le traitement de
l'information, organiser et relier les variables avec les fonctions au moyen de fils.
LabVIEW offre des bibliothèques étendues de fonctions et de routines répondant à la
plupart des besoins en programmation. LabVIEW contient également des bibliothèques de
fonctions spécifiques à l'acquisition de données et au pilotage d'instruments GPIB, VXI ou
encore d'instruments connectés sur une simple liaison série.
III.1. Structure d’un programme labVIEW :

Un programme LabVIEW est appelé instrument virtuel ou VI (pour Virtual Instrument). Il se
compose principalement de deux éléments étroitement associés ; La face avant et le
diagramme (figure 4).
 La face avant est l’interface utilisateur du VI. Elle représente le panneau de contrôle
de l’instrument virtuel, elle permet de réceptionner les données acquises et d’afficher
celles fournies en sortie par le programme. La face-avant est construite en utilisant des
objets dénommés commandes et indicateurs. Les commandes sont des entrées qui
servent à saisir des valeurs à l’écran (des boutons rotatifs, des boutons poussoirs, des
cadrans,) et les indicateurs sont des sorties qui servent à afficher des variables ou des
résultats de calculs (des graphes, des Leds, …) [8].
 Le diagramme est le programme principal de l’application. Il décrit le fonctionnement
interne du VI. Le diagramme peut contenir des fonctions et des structures issues des
bibliothèques de VIs intégrées à LabVIEW. Il peut aussi contenir
des terminaux associés à des commandes et à des indicateurs créés dans la face-avant
[9].
11
Figure. 4 : Diagramme et face avant d’un programme LabVIEW.
III.2. Les Outils de programmation sous LabVIEW :
Les outils de programmation sous LabVIEW sont répartis en trois palettes qui contiennent un
certain nombre d’options qui servent à créer et éditer la face avant et le diagramme des VI.
Ces palettes sont :
a. La palette d’outils :
La palette d’outils (figure 5) s’utilise aussi bien dans la face avant que dans le diagramme.
Elle contient les outils nécessaires pour éditer et mettre au point les objets du diagramme et
de la face avant [10].
Figure. 5 : la palette d’outils
12
b. Les palettes de commandes :

Les palettes de commande (figure 6) sont utilisées uniquement dans la face avant. Elles
contiennent les commandes et les indicateurs de la face avant qui sert à créer l’interface
utilisateur.
Figure. 6 : palettes de commandes : à gauche sous forme de menu (click droit sur la face-
avant), à droite sous forme de fenêtre (via menu déroulant de la face avant, ou bien à l’aide de
la punaise).
Plusieurs palettes de commande existent (« Moderne », « Système », « Classique », « Express

», « Commandes utilisateur », « .NET et ActiveX », les autres palettes dépendant des modules
supplémentaires installés) [8].
La palette « Moderne » est utilisée dans la plupart des VI. Dans cette palette les commandes
sont organisées par catégorie (sous palette). Les plus fréquemment utilisé sont :
 « Numérique » : offre des commandes et indicateurs permettant de saisir ou afficher
un numérique.
13
 « Booléen » : commandes et indicateurs booléens (correspondant à des variables qui

peuvent prendre que la valeur vrai (1) ou la valeur faux (0)). Les booléens
correspondent aux boutons à 2 états et aux indicateurs à 2 états (LED, etc.).
 « Chaîne et chemin » : commandes et indicateurs permettant de saisir ou d’afficher des
chaînes de caractères. « Graphe » : propose différents indicateurs de graphes.
c. Les palettes des fonctions :
A l’instar des palettes de commandes utilisées pour la face-avant, Les palette de fonctions
(Figure 7) contiennent les objets qui servent à programmer les VI, comme par exemple des
opération arithmétique, d’E/S d’instrument, d’E/S sur fichiers et d’acquisition de données
[11].
Figure.7 : Les palettes des fonctions
14
III.3. Exécution d’un programme LabVIEW :
Les VIs de LabVIEW suivent le concept de l’exécution de programme par flux de données.
Le diagramme se compose de nœuds, tels que des structures ou des terminaux de la face avant.
Ces nœuds sont reliés entre eux par des fils, qui définissent le flux de données à travers le
programme [12].
L’exécution d’un nœud n’a lieu que lorsque toutes ses entrées sont disponibles. Dès qu’un
nœud a fini de s’exécuter, il transfère toutes ses sorties au prochain nœud afin de s’exécuter,
il transfère toutes ses sorties au prochain nœud dans le chemin du flux de données.
Figure.8 : Exécution d’un programme LabVIEW par flux de données.
15
IV. Les systèmes PV autonome :

IV.1. Description :
Figure.9 : Schéma typique d’un système PV photovoltaïque autonome.
Comme illustré sur la figure 9, un système PV autonome est constitué de :

- un générateur PV (1) permettant de générer l’énergie électrique nécessitant pour faire
fonctionner les récepteurs,
- des batteries (3) qui sont utilisées pour stocker l’énergie électrique sous une forme
chimique. en l’absence du Soleil cette énergie sera restituée et utilisée.
- des charges regroupant tous les récepteurs (appareils) électriques fonctionnant au
courant continu (5) et au courant alternatif (6),
- un onduleur (4) permettant de convertir l’énergie électrique issue du générateur PV
ou de batteries sous forme continue en courant et tension alternatifs nécessitants pour
le fonctionnement des récepteurs électriques alternatifs,
- un système de régulation(2), Comprenant :
 un régulateur de charge de batteries qui a pour fonction principale de protéger la
batterie contre les surcharges et les décharges profondes. Il est un élément
essentiel pour la durée de vie de la batterie,
16
 un convertisseur DC/DC dont le rôle est de faire l’adaptation entre la source PV

et la charge pour un transfert de puissance maximal. Ceci est fait en maintenant
le point de fonctionnement sur ou assez proche du MPP pour n’importe quelles
conditions de fonctionnement (rayonnement, température, caractéristique de
charge, etc.).
 un régulateur MPPT (Maximum Power Point Tracking) permet de faire
fonctionner le générateur PV à sa puissance maximale.
IV.2. Le générateur PV :
Le générateur PV est la partie du système où se fait la conversion du rayonnement

solaire en électricité. Cette conversion se fait au niveau des cellules. La puissance maximale
que peut délivrer une cellule PV ne peut dépasser 2W. Par conséquent, pour pouvoir alimenter
des équipements électriques, nécessitants souvent des puissances plus importantes, plusieurs
cellules PV sont connectées en séries et/ou parallèles pour former un générateur, appelés
panneaux PV ou modules PV, de puissances allons de quelques dizaines de Watts à quelques
centaines de Watts. Pour des applications de grandes puissances ces modules sont assemblés
en séries et/ou parallèles pour former des champs PV [13].
Figure.10 : (a) Module PV (plusieurs cellules), (b) Champs PV (plusieurs modules PV)
IV.2.a. Principe de Fonctionnement de la Cellule Photovoltaïque
Une cellule photovoltaïque (PV), aussi appelée photopile, est la juxtaposition de deux
semi-conducteurs, l’un dopé P et l’autre dopé N. À la jonction des deux couches se forme un
champ électrique. Ce champ électrique existe même si la cellule est dans l’obscurité. Sous un
ensoleillement plus ou moins important, les photons ou grains de lumière, venant avec une
énergie suffisante entrent en collision avec les atomes du crystal (figure 11.a). Ils parviennent
17
à faire passer les électrons de la bande de valence à la bande de conduction du matériau semi-
conducteur, créant ainsi des paires d’électrons-trous. Ceux-ci, sous l’effet de la barrière de
potentiel, vont s’accumuler sur chacune des faces extérieures des zones P et N [14].
Ainsi, une différence de potentiel entre les deux faces de la cellule est créée. Les grilles
métalliques à l’avant et à l’arrière de la cellule PV collectent les électrons et les trous qui vont
donc fournir à un circuit extérieur le courant électrique produit [13]. Si le photon est très
énergétique, il ne peut tout de même extraire qu’un seul électron. L’énergie excédentaire est
perdue en chaleur.
La zone N est couverte par une grille métallique qui sert de cathode, tandis qu’une
plaque métallique (contact arrière) recouvre l’autre face du cristal et joue le rôle d’anode.
L’épaisseur totale du cristal est de l’ordre du millimètre (figure2.4).
Figure.11 : (a) Collusion entre un photon et un atome, (b) Cellule photovoltaïque.
IV.2.b. modélisation d’une cellule photovoltaïque :
La figure (12) présente le schéma électrique équivalent d’une cellule photovoltaïque sous
éclairement. Il correspond à un générateur de courant Iph monté en parallèle avec une diode.
Deux résistances parasites sont introduites dans ce schéma pour représenter est la résistance
shunt caractérisant les courants de fuite de la jonction(Rsh) et la résistance série représentant
les diverses résistances de contacts et de connexions(Rs).
18
Figure.12 : Schéma équivalent électrique de la cellule PV
Le modèle mathématique pour la caractéristique courant-tension d’une cellule PV est donné

par [14] :
𝑒 (𝑉𝑃𝑉 +(𝐼𝑝𝑣 ∗𝑅𝑠 )) 𝑉𝑃𝑉 +(𝐼𝑝𝑣 ∗𝑅𝑠 ))
𝐼𝑝𝑣 = 𝐼𝑝ℎ − 𝐼𝑠𝑎𝑡 [exp ( ) – 1] -
𝑛𝐾𝑇 𝑅𝑠ℎ
Où :
 Isat est le courant de saturation,
 K est la constante de Boltzmann (1,381 10-23 J/K),
 T est la température effective des cellules en Kelvin(K),
 e est la charge de l’électron (e=1,6 10-19 C),
 n est le facteur d’idéalité de la jonction (1< n<3),
 Ipv est le courant fourni par la cellule lorsqu’elle fonctionne en générateur,
 Vpv est la tension aux bornes de cette même cellule,
 Iph est le photo-courant de la cellule dépendant de l’éclairement et de la température,
 Rsh est la résistance shunt caractérisant les courants de fuite de la jonction,
 Rs est la résistance série représentant les diverses résistances de contacts et de
connexions.
IV.2.c. Caractéristique courant-tension d'une cellule photovoltaïque :
Sous un éclairement donné, toute cellule photovoltaïque est caractérisée par une courbe
courant-tension (I-V) représentant l'ensemble des configurations électriques que peut prendre
la cellule. Trois grandeurs physiques définissent cette courbe :
19
 tension à vide (Vco): tension générée par une cellule éclairée non raccordée.
 courant court-circuit (Icc) : le courant généré par une cellule éclairée en court-circuit.
 point de puissance maximal (MPP) (en anglais : maximal power point) obtenu pour
une tension et un courant optimaux : Vopt, Iopt (parfois appelés aussi Vmpp, Impp).
Figure.13 : Caractéristique I(V) d’une cellule PV.
Pour permettre une comparaison de l’efficacité de différentes cellules, on définit ces

caractéristiques dans des conditions de test bien précises (STC = Standard Test Conditions).
Ces conditions sont : émission lumineuse de 1 000 W/m², température de 25 °C, conditions
spectrales Air Mass 1.5 (composition du spectre identique au spectre solaire lorsqu’il traverse
une épaisseur et demie d’atmosphère, ce qui correspond à un angle d’incidence de 41.8° par
rapport à l’horizontale) [15].
La caractéristique puissance–tension P(V) qu’on peut facilement calculer à partir de la I(V)

peut être utiliser pour caractériser les performances d’une cellule PV.
IV.2.d. Effets des Variations Climatiques sur la caractéristique I(V) et P(V) d’une cellule
PV :
Les figures suivantes présentent l’influence de la variation de l’éclairement et de la
température sur la caractéristique électrique d’une cellule PV.
20
Figure.14 : (a) Caractéristique I(V) d’une cellule PV pour différents niveaux de rayonnement
(b) Caractéristique P(V) d’une cellule PV pour différents niveaux de rayonnement
Figure.15 : (a) Caractéristique I(V) d’une cellule PV pour différentes températures,

(b) Caractéristique P(V) d’une cellule PV pour différentes températures.
A partir de ces figures on remarque que l’augmentation de l’éclairement implique une

augmentation de l’énergie électrique générée et l’augmentation de la température implique la
diminution de l’énergie générée.
IV.3. Régulateur MPPT :

Nous avons vue ci-dessus que pour chaque module PV donnée le point de sa puissance
maximale (Vppm, Ippm) dépend de la valeur de l’éclairement solaire qu’il reçoit et de la
température de ses cellules. Ainsi, pour assurer toujours le fonctionnement du module PV au
21
point de puissance maximale (i.e. rendement maximal) on utilise souvent dans les systèmes
PV un régulateur MPPT qui fait varier en fonction des variations des conditions
météorologiques (éclairement et température) le point de fonctionnement (Vref, Iref) pour le
faire coïncider avec le point de puissance maximale (Vppm, Ippm) [16].
L’algorithme le plus utilisé par les régulateurs MPPT est l’algorithme P&O (perturbation and
observation) dont l’organigramme est donné en figure suivante.
Figure.16 : Principe du contrôleur MPPT.
22
CHAPITRE Ii
Conception et réalisation matérielle
du système de gestion de
l’éclairage
Chapitre II : Conception et réalisation matérielle du système de gestion de l’éclairage
I. Introduction :
Ce chapitre est dédié à la description de la partie matérielle du système de gestion d’éclairage

que nous avons réalisé. Tout d’abord nous avons présenté son fonctionnement. Puis nous
avons donné le schéma bloc et la descriptions différent blocs qui le composent. A la fin nous
avons présenté la partie réalisation pratique.
II. Fonctionnement du système de gestion d’éclairage :
Comme illustré sur l’organigramme de la figure 1, le principe mis en œuvre pour la gestion
d’éclairage repose sur le fait que, pour assurer le confort lumineux nécessaire dans une pièce
donnée de la maison, la lampe servant à éclairer cette pièce n’est allumée que lorsqu’une
personne est présente dans cette pièce et que la lumière du jour, rentrant par les fenêtres, ne
suffit pas à assurer ce confort lumineux.
Début
Présence de
personne
Lumière du
jour suffisant
Éteindre la lampe Allumer la lampe
Figure.1 : principe de fonctionnement de la gestion d’éclairage.
23
Pour réaliser ce principe de fonctionnement le système de gestion d’éclairage utilise :
- Dans chacune des quatre pièces de la maison, un détecteur de présence qui se mat à
l’état ON (fermer) s’il y a présence de personne et s’il n’y a pas de lumière suffisante
dans la pièce et se met à l’état OFF (ouvert) dans le cas contraire,
- Un capteur de lumière qui mesure le niveau d’éclairement à l’extérieur de la maison
pour savoir s’il fait jour (présence de lumière naturelle) ou il fait nuit (absence de
lumière naturelle).
- Des volets motorisés pour les fenêtres du salon et les fenêtres de la chambre qu’on peut
ouvrir ou fermer par l’envoie d’une commande électrique.
Le fonctionnement du système de gestion d’éclairage dans le salon et la chambre est décrit

par l’organigramme de la figure 2 suivante.
Début
Jour
Nuit
Capteur de
lumière
Fermer les volets Ouvrir les volets
Détecteur de
présence =ON
Allumer la lampe Eteindre la lampe
Figure.2 : Organigramme du fonctionnement du système de gestion d’éclairage dans le salon

et la chambre.
24
Le fonctionnement du système de gestion d’éclairage dans la cuisine et salle de bain est décrit
par l’organigramme de la figure suivante.
Début
Détecteur de
présence =ON
Allumer la lampe Eteindre la lampe
Figure.3 : Organigramme du fonctionnement du système de gestion d’éclairage dans la salle

de bain et de la cuisine.
III. Schéma bloc du système de gestion d’éclairage :
Ce système est composé de cinq blocs principaux (figure.4),
a- Le bloc détecteurs et capteur, comprenant les détecteurs de présence et le capteur de

lumière délivrant l’information de présence de personne et de lumière dans les pièces
de la maison et le niveau d’éclairement à l’extérieur de la maison.
b- Le bloc de commande composé d’une carte à microcontrôleur de commande et des

circuits interfaces de commande.
c- Le bloc d’éclairage réalisé par les circuits d’éclairage.
d- Bloc d’affichage et supervision comprenant une application logicielle installée sur un

PC permettant d’afficher l’état du système de gestion d’éclairage.
e- Bloc du système PV qui génère l’énergie électrique nécessaire pour le fonctionnement

du système de gestion d’éclairage.
25
Figure.4 : Schéma bloc du système de gestion d’éclairage.
26
III.1. Le bloc détecteurs et capteur :
Ce bloc comprend :
 Capteur de lumière externe :
Ce Capteur de lumière externe (figure.5) est un circuit basé sur l’utilisation d’une
photorésistance LDR (Light Dependent Resistor) qui mesure le niveau d’éclairement reçus
par la LDR par la mesure de la résistance de la LDR. Le schéma de principe d’un tel circuit
est donné en figure 5 suivante.
Figure. 5 : Circuit de principe du capteur de mesure de lumière
Dans ce schéma la tension Vs mesurée est définit par :
5 ∗ 𝑅𝐿𝐷𝑅
𝑉𝑠 =
𝑅1 + 𝑅𝐿𝐷𝑅
La valeur maximale de la résistance de la LDR utilisée qui correspond à la valeur mesurée à

l’obscurité ne dépasse pas 100 Ohm
D’où : R1+Rldr ≈ R1
D’où :
5 ∗ 𝑅𝐿𝐷𝑅
𝑉𝑠 =
𝑅1
D’où : la tension mesurée est proportionnelle à la résistance de la LDR qui est elle-même
proportionnelle à la lumière qu’elle reçoit.
27
 Les détecteurs de présence :

Les détecteurs de présence utilisé pour notre système d’éclairage son des détecteurs de
présence de système d’éclairage qui correspondent à des interrupteurs qui se mettent à l’état
ON (fermé) en présence de personne et absence de lumière et se mettent à l’état OFF(ouvert)
un certain temps d’attente (temps d’attente pour passage à l’état OFF) après une détection de
présence de lumière et/ou absence de personne dans le périmètre de détection du détecteur.
La détection de présence ou d’absence de la lumière est réalisée par l’utilisation d’un circuit
utilisant une LDR. Ce circuit permet de détecter si la lumière présente dans l’environnement
du détecteur (i.e. reçues par la LDR) est supérieure ou inférieure à une valeur seuil prédéfinit
(seuil de détection de lumière). Le schéma d’un tel circuit peut être donné comme sur la figure
suivante.
Figure. 6 : Schéma électrique d’un circuit de détection de présence de lumière
Dans ce circuit on a :
𝑉𝑠 = 5𝑉 Si 𝑉+ > 𝑉−
Et :
𝑉𝑠 = 0𝑉 Si 𝑉+ < 𝑉−
28
D’où :
5 ∗ 𝑅𝐿𝐷𝑅 5 ∗ 𝑅𝐿𝐷𝑅
𝑉− = ≈ 𝑅𝐿𝐷𝑅 << 𝑅1
𝑅1 + 𝑅𝐿𝐷𝑅 𝑅1
5 ∗ 𝑅2 5 ∗ 𝑅2
𝑉+ = ≈ 𝑅2 << 𝑅1
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1
D’où : la sortie de ce circuit est de 5V si la lumière est inférieure à un seuil fixé par la valeur
de la résistance variable R2 et elle est de 0V dans le cas contraire.
La détection de présence de personne est réalisée par un circuit de détection de mouvement

basé sur un capteur infrarouge PIR qui détecte le mouvement de personnes présentes dans son
périmètre de détection.
Le détecteur de présence utilisé est équipé de deux résistances ajustables pour régler le seuil
de détection de lumière et le temps attente de passage à l’état OFF (figure. 7)
.
Figure. 7 : Détecteur de présence avec potentiomètres de réglage de temps d’attente de
passage à l’état OFF et du seuil de présence (absence) de lumière).
III.2. Le bloc d’éclairage :
Ce bloc contient le circuit d’éclairage de la maison. Il est composé d’un circuit simple
allumage pour chaque pièce de la maison (figure. 8).
29
L. CUISINE
220V
L. SALON
220V
L. CHAMBRE
220V
L. S.B
220V
Figure. 8 : Le schéma de ce circuit d’éclairage
III.3. Le bloc de commande :
Ce bloc est composé de :
a- Une carte Arduino Mega à laquelle sont connectées
 les sorties des détecteurs de présence et du capteur de lumière externe

 les entrées de commandes des lampes et d’ouverture/ fermeture des volets des
fenêtres de la chambre et du salon
 le câble USB permettant de réaliser la connexion série entre la carte et le bloc
d’affichage et supervision (PC + application logicielle)
30
CABLE USB
VOLET CHAMBRE FERMEE
VOLET CHAMBRE OUVERT
VOLET SALON FERMEE

RESET
AREF
13
PB7/OC0A/OC1C/PCINT7
12 VOLET SALON OUVERT
CAPTEUR DE A0
PB6/OC1B/PCINT6
PB5/OC1A/PCINT5
11
PF0/ADC0 10
LUMIERE A1
PF1/ADC1
PB4/OC2A/PCINT4
9
A2
A3
PF2/ADC2
PH6/OC2B
PH5/OC4C
8 LAMPE SALLE DE BAIN
PWM
PF3/ADC3
A7
PF7/ADC7/TDI 7
A6 ANALOG IN PH4/OC4B
PF6/ADC6/TDO 6
A5 PH3/OC4A LAMPE CHAMBRE
ATMEGA2560
PF5/ADC5/TMS 5
16AU 1126
A4 PE3/OC3A/AIN1
PF4/ADC4/TCK 4
microcontrolandos.blogspot.com
PG5/OC0B
3
A8 PE5/OC3C/INT5
PK0/ADC8/PCINT16 2
A9
A10
PK1/ADC9/PCINT17
PE4/OC3B/INT4
TX0 PE1/TXD0/PDO
1 LAMPE SALON
PK2/ADC10/PCINT18 0
A11 RX0 PE0/RXD0/PCINT8
COMUNICATION
PK3/ADC11/PCINT19
A12
PK4/ADC12/PCINT20 14
A13
A14
PK5/ADC13/PCINT21
TX3 PJ1/TXD3/PCINT10
RX3 PJ0/RXD3/PCINT9
15 LAMPE CUISINE
A15 TX2 PH1/TXD2
RX2 PH0/RXD2
18
TX1 PD3/TXD1/INT3
RX1 PD2/RXD1/INT2
19 CAPTEUR DE PRESENCE CUISINE
20
PB2/MOSI/PCINT2
PB3/MISO/PCINT3
SDAPD1/SDA/INT1
PB1/SCK/PCINT1
21
PB0/SS/PCINT0
SCL PD0/SCL/INT0
DIGITAL CAPTEUR DE PRESENCE SALON
PL5/OC5C
PL3/OC5A
PL4/OC5B
PL0/ICP4
PL1/ICP5
PG2/ALE
PA7/AD7
PA6/AD6
PA5/AD5
PA4/AD4
PA3/AD3
PA2/AD2
PA1/AD1
PA0/AD0
PC2/A10
PC3/A11
PC4/A12
PC5/A13
PC6/A14
PC7/A15
PG0/WR
PG1/RD
PC0/A8
PC1/A9
PD7/T0
PL2/T5
PL6
PL7
CAPTEUR DE PRESENCE CHAMBRE

53
52
51
50
49
48
47
46
45
44
43
42
41
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
CAPTEUR DE PRESENCE SALLE DE BAIN

DUINO2
ARDUINO MEGA2560 R3
Figure. 9 : Connections de la carte Arduino.
Le rôle de cette carte est de générer les signaux de commande d’ouverture et de

fermeture des volets motorisé des fenêtres et les signaux de commande ON/OFF des
lampes des circuits d’éclairage conformément aux signaux quelle reçois des circuits
de détection de présence et de lumière et au fonctionnement représenté par les
organigrammes des figures 2 et 3.
b- Les circuits interface de puissance permettant d’adapter la puissance des signaux de

commande issus de la carte Arduino aux entrées de commande des lampes et des volets
motorisés des fenêtres. Ces circuits interfaces sont réalisés par une carte à relais
commandés par le circuit intégré ULN2803 [17] (figure 10).
31
5V
RL5
OMIH-SH-124L
RL6
OMIH-SH-124L
RL7
OMIH-SH-124L
RL8
OMIH-SH-124L
U2
10
COM
1 18
1B 1C
2 17
2B 2C
3 16
3B 3C
4 15
4B 4C
5 14
5B 5C
6 13
6B 6C
7
7B 7C
12 RL9
8 11 OMIH-SH-124L
8B 8C
ULN2803
RL10
OMIH-SH-124L
RL11
OMIH-SH-124L
RL12
OMIH-SH-124L
V2
VSINE
Figure.10 : Circuits interface de puissance.
32
III.4. Un système PV :
Il correspond à un système PV autonome permettant de générer l’énergie électrique nécessaire

au fonctionnement du système de gestion d’éclairage. Ce système comprend
- Deux modules PV de 70W

- Un régulateur ayant les fonctions
 Convertisseur de puissance DC/DC,
 Régulateur de charge de la baterie
 Régulateur MPPT.
- Une batterie de 12V, 100A/h
- Un onduleur 12VDC/220VAC
33
IV. Simulation sur Isis Proteus :
Après conception du circuit électrique du système de gestion d’éclairage et écriture du

programme arduino de la carte de commande nous avons vérifié et validé par simulation sur
Isis Proteus le bon fonctionnement de l’ensemble comportant le bloc capteurs et detecteurs,
bloc de commande et bloc d’éclairage. A cet effet, le schéma électrique suivant à été réalisé
sur Isis Proteus.
34
35
Conception et réalisation matérielle du système de gestion de l’éclairage
DUINO2
ARDUINO MEGA2560 R3
5V RL1(C1) V1
Figure 11 : Schéma de simulation réalisé sur Isis Proteus

VSINE
RESET
AREF
13
12
PB6/OC1B/PCINT6
11
LDR A0 PB5/OC1A/PCINT5
PF0/ADC0 10
A1 PB4/OC2A/PCINT4
PF1/ADC1 9
A2 PH6/OC2B VOL_CHF
P.CUI P.S P.CH P.SB A3
PF2/ADC2
PH5/OC4C
8
VOL_CHO RL1
A7
PF3/ADC3 PWM 12V
PF7/ADC7/TDI 7
PH4/OC4B VOL_SF
ANALOG IN
A6
PF6/ADC6/TDO 6
A5 PH3/OC4A VOL_SO L. CUISINE
ATMEGA2560
PF5/ADC5/TMS 5
16AU 1126
A4 PE3/OC3A/AIN1 LAM_SB
PF4/ADC4/TCK 4
PG5/OC0B LAM_CH
3
A8 PE5/OC3C/INT5 LAM_S
PK0/ADC8/PCINT16 2
A9 PE4/OC3B/INT4 LAM_CUI
PK1/ADC9/PCINT17 1
A10 TX0 PE1/TXD0/PDO
R4 R3 R2 R1 A11
PK2/ADC10/PCINT18
RX0 PE0/RXD0/PCINT8
0
COMUNICATION
470 470 470 470 PK3/ADC11/PCINT19 220V
A12
A13 TX3 PJ1/TXD3/PCINT10 P.CUI
A14 RX3 PJ0/RXD3/PCINT9 P.S
A15 TX2 PH1/TXD2 P.CH
PK7/ADC15/PCINT23
RX2 PH0/RXD2
17
P.SB RL2
18 12V
TX1 PD3/TXD1/INT3
19
RX1 PD2/RXD1/INT2
20
PB2/MOSI/PCINT2
PB3/MISO/PCINT3
SDAPD1/SDA/INT1 L. SALON
PB1/SCK/PCINT1
21
PB0/SS/PCINT0
SCL PD0/SCL/INT0
DIGITAL U1
PL5/OC5C
PL3/OC5A
PL4/OC5B
PL0/ICP4
PL1/ICP5
PG2/ALE
PA7/AD7
PA6/AD6
PA5/AD5
PA4/AD4
PA3/AD3
PA2/AD2
PA1/AD1
PA0/AD0
PC2/A10
PC3/A11
PC4/A12
PC5/A13
PC6/A14
PC7/A15
PG0/WR
10
PG1/RD
PC0/A8
PC1/A9
PD7/T0
COM
PL2/T5
1 18
LAM_CUI 1B 1C
PL6
PL7
2 17
LAM_S 2B 2C
3 16 220V
LAM_CH 3B 3C
4 15
LAM_SB 4B 4C
53
52
51
50
49
48
47
46
45
44
43
42
41
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
5 14
5B 5C
6 13
6B 6C
7
7B 7C
12 RL3
5V 8 11 12V
8B 8C
ULN2803 L. CHAMBRE
RV1
LDR
VOL_SO VOL_SF VOL_CHO VOL_CHF 220V
1k
RL4
D1 D2 D3 D5 12V
LED-BLUE LED-BLUE LED-BLUE LED-BLUE
L. S.B
R6 R7 R8 R5
470 470 470 470
220V
Chapitre II :
Dans ce schéma,
- les sorties de commande des volets motorisés sont représentées par des Leds une led
pour l’ouverture et une autre led pour la fermeture de chacun des deux volets
motorisés.
- Le capteur de lumière externe est représenté par un potentiomètre.
- Les détecteurs de présence sont représentés par des interrupteurs à deux états.
Les schémas suivants obtenus après simulations de différentes situations démontrent le bon
fonctionnement de circuit simulé.
RL1(C1) V1
5V VSINE
RL1
12V
RV1
P.CUI P.S P.CH P.SB L. CUISINE
LDR
74%
220V
R4 R3 R2 R1
470 470 470 470
RL2
12V
L. SALON
U1
10
COM
1 18
LAM_CUI 1B 1C
2 17
LAM_S 2B 2C
3 16 220V
LAM_CH 3B 3C
4 15
LAM_SB 4B 4C
5 14
5B 5C
6 13
6B 6C
7
7B 7C
12 RL3
8 11 12V
8B 8C
DUINO2 ULN2803 L. CHAMBRE

ARDUINO MEGA2560 R3
220V
RL4
RESET 12V
AREF
13 L. S.B
12
PB6/OC1B/PCINT6
11
PF0/ADC0 10
A1 PB4/OC2A/PCINT4
PF1/ADC1 9
A2 PH6/OC2B VOL_CHF
PF2/ADC2 8
A3 PH5/OC4C VOL_CHO
PWM
PF3/ADC3 220V
A7
PF7/ADC7/TDI 7
A6 PH4/OC4B VOL_SF
ANALOG IN
PF6/ADC6/TDO 6
A5 PH3/OC4A VOL_SO
ATMEGA2560
PF5/ADC5/TMS 5
16AU 1126
PF4/ADC4/TCK 4
PG5/OC0B LAM_CH
3
PK0/ADC8/PCINT16 2
PK1/ADC9/PCINT17 1
PK2/ADC10/PCINT18 0
COMUNICATION
PK3/ADC11/PCINT19
A12
PK4/ADC12/PCINT20 14 VOL_SO VOL_SF VOL_CHO VOL_CHF
RX2 PH0/RXD2 P.SB
18
TX1 PD3/TXD1/INT3
19
RX1 PD2/RXD1/INT2
20
PB2/MOSI/PCINT2
PB3/MISO/PCINT3
SDA PD1/SDA/INT1
PB1/SCK/PCINT1
21 D1 D2 D3 D5
PB0/SS/PCINT0
SCL PD0/SCL/INT0
DIGITAL LED-BLUE LED-BLUE LED-BLUE LED-BLUE
PL5/OC5C
PL3/OC5A
PL4/OC5B
PL0/ICP4
PL1/ICP5
PG2/ALE
PA7/AD7
PA6/AD6
PA5/AD5
PA4/AD4
PA3/AD3
PA2/AD2
PA1/AD1
PA0/AD0
PC2/A10
PC3/A11
PC4/A12
PC5/A13
PC6/A14
PC7/A15
PG0/WR
PG1/RD
PC0/A8
PC1/A9
PD7/T0
PL2/T5
PL6
PL7
R6 R7 R8 R5
470 470 470 470
53
52
51
50
49
48
47
46
45
44
43
42
41
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
36
RL1(C1) V1
5V VSINE
RL1
12V
RV1
LDR
21%
220V
R4 R3 R2 R1
470 470 470 470
RL2
12V
L. SALON
U1
10
COM
1 18
LAM_CUI 1B 1C
2 17
LAM_S 2B 2C
3 16 220V
LAM_CH 3B 3C
4 15
LAM_SB 4B 4C
5 14
5B 5C
6 13
6B 6C
7
7B 7C
12 RL3
8 11 12V
8B 8C

ARDUINO MEGA2560 R3
220V
RL4
RESET 12V
AREF
13 L. S.B
12
PB6/OC1B/PCINT6
11
PF0/ADC0 10
A1 PB4/OC2A/PCINT4
PF1/ADC1 9
A2 PH6/OC2B VOL_CHF
PF2/ADC2 8
A3 PH5/OC4C VOL_CHO
PWM
PF3/ADC3 220V
A7
PF7/ADC7/TDI 7
A6 PH4/OC4B VOL_SF
ANALOG IN
PF6/ADC6/TDO 6
A5 PH3/OC4A VOL_SO
ATMEGA2560
PF5/ADC5/TMS 5
16AU 1126
PF4/ADC4/TCK 4
PG5/OC0B LAM_CH
3
PK0/ADC8/PCINT16 2
PK1/ADC9/PCINT17 1
PK2/ADC10/PCINT18 0
COMUNICATION
PK3/ADC11/PCINT19
A12
RX2 PH0/RXD2 P.SB
18
TX1 PD3/TXD1/INT3
19
RX1 PD2/RXD1/INT2
20
PB2/MOSI/PCINT2
PB3/MISO/PCINT3
SDA PD1/SDA/INT1
PB1/SCK/PCINT1
21 D1 D2 D3 D5
PB0/SS/PCINT0
SCL PD0/SCL/INT0
PL5/OC5C
PL3/OC5A
PL4/OC5B
PL0/ICP4
PL1/ICP5
PG2/ALE
PA7/AD7
PA6/AD6
PA5/AD5
PA4/AD4
PA3/AD3
PA2/AD2
PA1/AD1
PA0/AD0
PC2/A10
PC3/A11
PC4/A12
PC5/A13
PC6/A14
PC7/A15
PG0/WR
PG1/RD
PC0/A8
PC1/A9
PD7/T0
PL2/T5
PL6
PL7
R6 R7 R8 R5
470 470 470 470
53
52
51
50
49
48
47
46
45
44
43
42
41
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
RL1(C1) V1
5V VSINE
RL1
12V
RV1
LDR
21%
220V
R4 R3 R2 R1
470 470 470 470
RL2
12V
L. SALON
U1
10
COM
1 18
LAM_CUI 1B 1C
2 17
LAM_S 2B 2C
3 16 220V
LAM_CH 3B 3C
4 15
LAM_SB 4B 4C
5 14
5B 5C
6 13
6B 6C
7
7B 7C
12 RL3
8 11 12V
8B 8C

ARDUINO MEGA2560 R3
220V
RL4
RESET 12V
AREF
13 L. S.B
12
PB6/OC1B/PCINT6
11
PF0/ADC0 10
A1 PB4/OC2A/PCINT4
PF1/ADC1 9
A2 PH6/OC2B VOL_CHF
PF2/ADC2 8
A3 PH5/OC4C VOL_CHO
PWM
PF3/ADC3 220V
A7
PF7/ADC7/TDI 7
A6 PH4/OC4B VOL_SF
ANALOG IN
PF6/ADC6/TDO 6
A5 PH3/OC4A VOL_SO
ATMEGA2560
PF5/ADC5/TMS 5
16AU 1126
PF4/ADC4/TCK 4
PG5/OC0B LAM_CH
3
PK0/ADC8/PCINT16 2
PK1/ADC9/PCINT17 1
PK2/ADC10/PCINT18 0
COMUNICATION
PK3/ADC11/PCINT19
A12
RX2 PH0/RXD2 P.SB
18
TX1 PD3/TXD1/INT3
19
RX1 PD2/RXD1/INT2
20
PB2/MOSI/PCINT2
PB3/MISO/PCINT3
SDA PD1/SDA/INT1
PB1/SCK/PCINT1
21 D1 D2 D3 D5
PB0/SS/PCINT0
SCL PD0/SCL/INT0
PL5/OC5C
PL3/OC5A
PL4/OC5B
PL0/ICP4
PL1/ICP5
PG2/ALE
PA7/AD7
PA6/AD6
PA5/AD5
PA4/AD4
PA3/AD3
PA2/AD2
PA1/AD1
PA0/AD0
PC2/A10
PC3/A11
PC4/A12
PC5/A13
PC6/A14
PC7/A15
PG0/WR
PG1/RD
PC0/A8
PC1/A9
PD7/T0
PL2/T5
PL6
PL7
R6 R7 R8 R5
470 470 470 470
53
52
51
50
49
48
47
46
45
44
43
42
41
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
Figure. 12 : Résultats de simulation sous Isis Proteus
37
V. Réalisation Pratique :
A défaut d’installer pratiquement notre système de gestion d’éclairage dans une véritable
maison nous l’avons réalisé sur un tableau représentant une maquette d’une maison
comportant quatre pièces (chambre, cuisine, salon et salle de bain). D’un côté du tableau nous
avons mis les Lampes LED, les interrupteurs, les détecteurs de présence, le capteur de lumière
et quatre petites lampes pour représenter les états d’ouverture et fermeture des volets des
fenêtres du salon et de la chambre. De l’autre côté du tableau nous avons installé la carte
Arduino mega, la carte du circuit interface de commande, et le câblage (voir figure 13).
Figure. 13 : Circuit de gestion d’éclairage réalisé
Apres réalisation du système de gestion d’éclairage nous l’avons testé dans plusieurs
situations possibles et les résultats ont été satisfaisants.
38
CHAPITRE Iii
Développement logiciel
I. Introduction :
Après la présentation de la partie conception et réalisation de la partie matérielle de notre
système. Dans ce chapitre nous allons présenter la partie soft de notre système de gestion
d’éclairage. En effet nous allons présenter dans ce qui suit nous allons présenter les trois
applications logicielles que nous avons développée dans le de la réalisation du système de
gestion d’éclairage. La première correspond au programme implémenté dans la carte Arduino
traduisant le fonctionnement du système décrit précédemment et écrire sur le port série l’état
des sorties des détecteurs de présence de capteur de lumière. La deuxième application est le
programme LabVIEW permettant de lire les informations écrites sur le port série de la carte
Arduino et d’afficher sur une interface graphique l’état des détecteurs de présence, des volets
et des lampes de la maison. La dernière application est une publication web de l’interface
graphique de l’application LabVIEW, permettant de télé-surveiller à distance l’état du système
de gestion d’éclairage.
II. Description du Programme Arduino :

Le programme implémenté dans la carte Arduino sert, à lire les états des détecteurs et capteurs
et commander les lampes et les volets de tel manière à réaliser le fonctionnement du système
de gestion d’éclairage décrit précédemment d’une part, et à écrire sur le port série l’état des
sorties des détecteurs de présence de capteur de lumière pour être lue par l’application
LabVIEW d’une autre part. Ce programme est constitué de trois parties principales :
Partie 1 : déclaration des constantes et variables :

Dans cette partie est réalisé la déclaration des constantes et variables du programme. Les
constantes sont utilisées pour définir les connexions des broches de la carte Arduino et les
variables sont utilisées pour définir les états des quatre détecteurs de présence et du capteur de
lumière externe.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
constint LDR = A0; // la LDR est reliée à la broche analogique A0
constint LAM_CUI = 2; // la LAM_CUI est reliée à la broche digitale 2
constint LAM_S = 3; // la LAM_S est reliée à la broche digitale 1
constint LAM_CH = 4; // la LAM_CH est reliée à la broche digitale 0
constint LAM_SB = 5; // la LAM_SB est reliée à la broche digitale 3
constint VOL_SO = 6; // le VOL_SO est relié à la broche digitale 6
constint VOL_SF = 7; // le VOL_SF est relié à la broche digitale 7
constint VOL_CHO = 8; // le VOL_CHO est relié à la broche digitale 4
constint VOL_CHF = 9; // le VOL_CHF est relié à la broche digitale 5
39
constint PCUI = 14; // le capteur de présence dans la cuisine est relié a la broche digital 24
constint PS = 15; // le capteur de présence dans le salon est relié a la broche digital 23
constint PCH = 16; // le capteur de présence dans la chambre relié a la broche digital 22
constint PSB = 17; // le capteur de présence dans la salle de bain relié à la broche digital 25
int LUM,CCUI,CCH,CS,CSB,L;
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Partie 2 : la boucle void setup ():
Cette partie comprend les instructions qui sont exécutées une seule fois au démarrage. Dans
cette partie on trouve :
- La configuration des pins de la carte Arduino en entrées ou en sorties (LAM_CUI,

LAM_S, LAM_CH, LAM_SB, VOL_SF, VOL_CHO, VOL_CHF sont configurés en
sortie et LDR, PCUI, PS, PCH, PSB sont configurés en entrés)
- Le choix de la vitesse de transmission du port série.
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
void setup() {
Serial.begin (115200);
pinMode(LAM_CUI, OUTPUT); // configurer la broche en sortie

pinMode(LAM_CH, OUTPUT); // configurer la broche en sortie
pinMode(LAM_S, OUTPUT); // configurer la broche en sortie
pinMode(LAM_SB, OUTPUT); // configurer la broche en sortie
pinMode(VOL_CHO, OUTPUT); // configurer la broche en sortie
pinMode(VOL_CHF, OUTPUT); // configurer la broche en sortie
pinMode(VOL_SO, OUTPUT); // configurer la broche en sortie
pinMode(VOL_SF, OUTPUT); // configurer la broche en sortie
pinMode(PCUI, INPUT); // configurer la broche en entrée
pinMode(PCH, INPUT); // configurer la broche en entrée
pinMode(PS, INPUT); // configurer la broche en entrée
pinMode(PSB, INPUT); // configurer la brocheen entrée
}
////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Partie 3 : la boucle void loop () :
Cette partie comprend l'ensemble des instructions qui s’exécutent d’une manière continue. Ces
instructions réalisent :
40
- La lecture de l’état de sortie du capteur de lumière et des détecteurs de présence.

- Ecriture sur le port série l’état de sortie du capteur de lumière et des détecteurs de
présence.
- Comparer l’intensité de la lumière mesurée par la LDR à un seuil prédéfinit (seuil de
présence de lumière externe) et conclure s’il y a lumière externe suffisante ou non.
- Allumer ou éteindre les lampes selon le résultat de sortie des capteurs de présence
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
voidloop() {
// Lire les valeurs des détecteurs de présence et du capteur de lumière

LUM = analogRead(LDR); // LUM prend la sortie de la LDR
CCUI = digitalRead(PCUI); //CCUI prend la sortie de PCUI
CCH = digitalRead(PCH); // CCH prend la sortie de PCH
CS = digitalRead(PS); // CS prend la sortie de PS
CSB = digitalRead(PSB); //CSB prend la sortie de PSB
// Ecrire les valeurs des détecteurs de présence et du capteur de lumière externe sur le port
série.
Serial.print ("L=");
Serial.print (L);
Serial.print ("CCUI=");
Serial.print (CCUI);
Serial.print ("CS=");
Serial.print (CS);
Serial.print ("CCH=");
Serial.print (CCH);
Serial.print ("CSB=");
Serial.println (CSB);
// Définir s’il fait jour ou il fait nuit

if(LUM>500) {
L=1;}
else{
L=0;
}
// ouvrir ou fermer les volets des fenêtres de la chambre et du salon
digitalWrite(VOL_CHO,L);
digitalWrite(VOL_CHF,!L);
digitalWrite(VOL_SO,L);
digitalWrite(VOL_SF,!L);
// Allumer ou éteindre les lampes de la cuisine, salon, chambre et salle de bain

digitalWrite(LAM_CUI,CCUI);
digitalWrite(LAM_S,CS);
digitalWrite(LAM_CH,CCH);
41
digitalWrite(LAM_SB,CSB);
delay(800);
}
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Les trois parties du programme Arduino peuvent être résumée par l’organigramme suivant :
DEBUT
- Déclaration des variables et constantes

- Définition des connections des broches de la carte Arduino
Boucle void setup ():

- La configuration des pins de la carte Arduino en entrée ou en sortie
- Le choisir de la vitesse de transmission du port série.
Boucle void loop () :

- lecture de l’état de sortie du capteur de lumière et des détecteurs de
présence.
- Ecriture sur le port série l’état de sortie du capteur de lumière et des
détecteurs de présence.
- Comparer l’intensité de la lumière mesurée par la LDR à un seuil
prédéfinit (seuil de présence de lumière externe) et conclure s’il y a
lumière externe suffisante ou non.
- Allumer ou éteindre les lampes selon le résultat de sortie des capteurs de
présence
Figure.1 : Organigramme du programme de la carte Arduino.
42
III. Description de l’application LabVIEW :

Comme toute application LabVIEW, l’application que nous avons développé sous cet
environnement est composée d’une face avant et d’un diagramme.
III.1. Le diagramme de l’application LabVIEW :

Comme illustré en figure (6) représentant le diagramme du VI de l’application réalisée, le
programme de ce VI est réalisé principalement en quatre étapes :
- Etape 1 : Configuration de la connexion série (VISA Config) :

Configurer les paramètres de la connexion série permettant d’importer les données de la carte
Arduino via le port USB. Cette configuration se fait grâce à une fonction LabVIEW nommée ‘
VISA Configure Serial Port’. Cette fonction est le cœur du système d’acquisition de notre
interface sous LabVIEW [18].
Figure.2 : La fonction ‘VISA Configure Serial Port’.
Comme on peut le voir sur la figure 4 la configuration de cette fonction revient à renseigner les
valeurs de plusieurs paramètres. Dans notre cas, pour le paramètre nom de ressource VISA nous
avons donné l’emplacement du Port USB du PC auquel est connecté la carte Arduino (COM4).
Pour le paramètre débit en bauds nous avons introduit la valeur de la vitesse de transmission de
données que nous avons introduit même dans le programme Arduino. Pour les autres paramètres
nous avons laissé les valeurs par défaut.
43
- Etape 2 : Lire les données reçues de la carte Arduino (VISA Read) :

Apres acquisition des données de la carte Arduino la fonction ‘VISA Read Fonction’ est utilisée
pour lire ces données sous forme d’octets et de les transférer par la suite aux instruments de
traitement. Cette fonction est représentée dans la figure suivante.
Figure. 3 : La fonction ‘VISA Read Fonction’.
- Etape 3 : découper la chaine reçue de l’Arduino :

Après chaque acquisition le paquet de données reçues et lues comporte successivement les états
des différents capteurs surveillés. Pour séparer ces valeurs et affecter à chaque état la valeur qui
lui correspond, nous avons utilisé la fonction ‘Rechercher une expression’ [18].
Figure. 4 : la fonction ‘ Rechercher une expression’.
- Etape 4 : Affectation et représentation des donné reçue :

Pour afficher les états des diffèrent capteurs et indicateur utilisé pour la réalisation de la face
avant de l’application développé les chaines de données reçues on était convertie en nombre
par l’utilisation de la fonction ‘Chaîne Fract/Exp en nombre ‘.
Figure. 5 : la fonction ‘Chaîne Fract/Exp en nombre ‘.
44
Figure.6 : Diagramme de l’application LabVIEW.
45
III.2. Face avant de l’application LabVIEW :
La face avant de l’application LabVIEW développée permet d’afficher l’état des variantes
principales du système d’éclairage. Elle affiche l’état des lampes, l’état des volets et l’état des
détecteurs de présence.
Figure.7 : Face avant de l’application LabVIEW
La face avant de notre application développé comporte :
 Quatre LED de forme ovale (figure.8) pour représenter les quatre détecteurs de présence
(Led grise lorsque le détecteur à l’état OFF, Led rouge lorsque le détecteur est à l’état
ON)
Figure.8 : (a) détecteur à l’état OFF, (b) détecteur à l’état ON.
46
 Quatre LED de forme circulaires (figure.9) pour représenter les quatre lampes (Led grise
lorsque lampe éteinte, Led rouge lorsque lampe allumée)
Figure.9 : (a) Lampe allumée, (b) Lampe éteinte.
 Deux paires de LED rectangulaire (figure.10) pour représenter l’état des deux volets
(ouvert ou fermé).
Figure. 10 : (a) volet ouvert, (b) volet fermé.
III.3. Publication Web de l’interface Graphique LabVIEW :
Afin de pouvoir visualiser l’état des détecteurs de présence, des lampes et des volets du système
de gestion d’éclairage à partir de n’importe quel Pc connecté à internet, nous avons réalisé la
publication web de l’interface graphique LabVIEW par l’utilisation de LabVIEW Server.
L’apparence de cette publication Web est donnée sur la figure 11 suivante.
47
Figure.11 : Publication WEB de l’interface graphique LabVIEW.
48
Conclusion générale
Conclusion générale
L’objectif de notre travail traité dans ce mémoire de master est de concevoir et réaliser un
système d’éclairage d’une maison comportant quatre pièces (salon, chambre, cuisine et salle de
bain) et dont l’alimentation en énergie électrique est assurée par un système photovoltaïque
(PV) autonome.
Le principe mis en œuvre pour la gestion d’éclairage repose sur le fait que, pour assurer le
confort lumineux nécessaire dans une pièce donnée de la maison, la lampe servant à éclairer
cette pièce n’est allumée que lorsqu’une personne est présente dans cette pièce et que la lumière
du jour, rentrant par les fenêtres, ne suffit pas à assurer ce confort lumineux.
La partie matérielle du système de gestion d’éclairage réalisé est composé de cinq blocs :
a- Le bloc détecteurs et capteur, comprenant les détecteurs de présence et le capteur de
lumière délivrant l’information de présence de personne et de lumière dans les pièces
de la maison et le niveau d’éclairement à l’extérieur de la maison.
b- Le bloc de commande composé d’une carte à microcontrôleur de commande et des
circuits interfaces de commande.
c- Le bloc d’éclairage réalisé par les circuits d’éclairage.
d- Bloc d’affichage et supervision comprenant une application logicielle installée sur un
PC permettant d’afficher l’état du système de gestion d’éclairage.
e- Bloc du système PV qui génère l’énergie électrique nécessaire pour le fonctionnement
La partie Soft est composée de trois applications logicielles. La première est le programme
implémenté dans la carte Arduino de commande traduisant le fonctionnement du système de
gestion de l’éclairage. La deuxième application est l’application que nous avons développée
sous l’environnement LABVIEW. Le rôle de cette application est de lire les informations
écrites sur le port série de la carte Arduino et d’afficher sur une interface graphique l’état des
détecteurs de présence, des lampes et des volets. La dernière est une publication web de
l’interface graphique de l’application LabVIEW, permettant de télé-surveiller à distance l’état
49
Bibliographie
[1] A. Deneyer, P. D’Herdt et B. Deroisy, « Guide pratique et technique de l’éclairage
résidentiel », Université catholique de Louvain,2011.
[2] Tridonic, « Systèmes de gestion de l’éclairage », 2016.
[3] S. Landrault, H Weisslinger « Arduino : premiers pas en informatique embarquée », Juin
2014.
[4] J-N Montagné « Initiation à la mise en œuvre matérielle et logicielle de l’Arduino »,
centre de ressources art sensitif, novembre 2006, sous licence cc.
[5] S. Landrault « Arduino pour bien commencer en électronique et en programmation »,
Aout 2012.
[6]W. Durfee, « Arduino Microcontroller Guide » Université du Minnesota, Octobre 2011.
[7] Luis Reynier « c’est quoi Arduino ».
[8] E. Grolleau, « Introduction à LabVIEW Premiers pas vers l’expérience » Novembre
2007.
[9] F. Cottet, « LabVIEW Programmation et application », Collection EEA.
[10] National Instruments « LabVIEW Initiation à LabVIEW », juin 2013.
[11] D. Frey, P. Degryse « Le langage de programmation Labview », IUT1 Grenoble
Département GEII1, 2007.
[12] V. Chollet « COURS LabVIEW », Université de Franche-Comté, janvier 2012.
[13] O. BENSEDDIK et F. DJALOUD, « Etude et optimistion du fonctionemment d’un
système photovoltaique » Mémoire de Master, Uneversité Kasdi Merbah-Ouargla, 2012.
[14] W. BENSACI, « Modélisation et simulation d’un système photovoltaïque adapté par
une commande MPPT » Diplôme de Master, Université Kasdi Merbah–Ouargla, 2012.
[15] M. CHAABENE, « Cours : gestion énergétique des panneaux photovoltaïques » École
nationale d’ingénieurs de Sfax, 2008.
[16] A. BILBAO LEARRETA, « Réalisation de commande MPPT numériques », Rapport
de stage, Université Rovira I Virgili, 2006.
[17] Texas Instruments « ULN2803A Darlington Transistor Arrays », janvier 2015.
[18] National Instruments Corporation, « LabVIEW Manuel de référence des VIs et des
fonctions ».
50
Sites Web :
https://www.arduino.cc
http://www.ni.com
http://www.mon-club-elec.fr
http://www.alldatasheet.com
https://openclassrooms.com/dashboard
51

Triki Samir

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UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTE DE GENIE ELECTRIQUE ET D’INFORMATIQUE

Mémoire de Fin d’Etudes

Mémoire dirigé par Mr Rachid ZIRMI

Conception et réalisation d’un système

Qu'ils trouvent ici l'expression de toute ma reconnaissance.

Tout d'abord, je tiens à exprimer toute ma profonde reconnaissance à Monsieur Rachid

Chapitre I : Généralités sur Arduino, LabVIEW et les systèmes PV Autonomes

Chapitre II : Conception et réalisation matérielle du système de

Chapitre III : Développement logiciel

Conclusion générale …………………………………...…………………….…………....49

Face aux défis du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources fossiles,

Le deuxième type consiste à installer un système de gestion d’éclairage permettant de gérer

Ce présent mémoire de Master est consacré à la conception et réalisation d’un système

Le mémoire est reparti en trois chapitres :

II. Généralités sur Arduino :

II.1. Caractéristiques de la carte Arduino Mega :

Figure. 1 : La connectique de l’Arduino Méga

- Broches d’entrées et sorties numériques :

De plus, certaines broches ont des fonctions spécialisées :

 Interruptions Externes: Broches 2 (interrupt 0), 3 (interrupt 1), 18 (interrupt 5),

 Impulsion PWM (largeur d'impulsion modulée): Broches 0 à 13. Fournissent

 SPI (Interface Série Périphérique) : Broches 50 (MISO), 51 (MOSI), 52 (SCK),

 I2C : Broches 20 (SDA) et 21 (SCL). Supportent les communications de protocole

- Broches d’entrées analogiques :

 5V. La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les

 3V3. Une alimentation de 3.3V fournie par un circuit intégré permettant de

 GND. Broche de masse (ou 0V).

II.2. Environnement de développement logiciel Arduino :

L’IDE permet d’écrire, de modifier un programme et de le convertir en une série de

La fenêtre principale de cet EDI comporte six parties : (figure 2)

Onglets des fichiers

Zone de messages des

Console d’affichage des

Figure.2 : Les différentes parties de la fenêtre principale du logiciel Arduino.

1. Une barre de menus :

Cette barre contient les icones suivantes :

2. Une barre des boutons :

Vérifier/compiler : Vérifie le code à la recherche d'erreur.

Transférer vers la carte : Compile votre code et le transférer vers la carte

Nouveau : Crée un nouveau code (ouvre une nouvelle fenêtre)

Ouvrir : Ouvre la liste de tous les programmes dans le « livre de programmes".

Enregistrer : Enregistre un programme.

Moniteur Série : Ouvre la fenêtre du moniteur (ou terminal) série.

3. un ou plusieurs onglets des fichiers correspondant aux sketchs écrits ou en cours

II.3. Structure d’un programme Arduino :

Définition des constantes et variables globales

Directive de compilation ; Define, Include, etc

Fonction boucle : VOID LOOP()

Figure.3 : Les différentes composantes du programme Arduino

III. Généralités sur LabVIEW :

LabVIEW (Laboratory Virtual Instrument Engineering WorkBench) est un environnement de

III.1. Structure d’un programme labVIEW :

Figure. 4 : Diagramme et face avant d’un programme LabVIEW.

III.2. Les Outils de programmation sous LabVIEW :

Figure. 5 : la palette d’outils

b. Les palettes de commandes :

Plusieurs palettes de commande existent (« Moderne », « Système », « Classique », « Express

 « Booléen » : commandes et indicateurs booléens (correspondant à des variables qui

c. Les palettes des fonctions :

Figure.7 : Les palettes des fonctions

III.3. Exécution d’un programme LabVIEW :

II.1. Caractéristiques de la carte Arduino Mega :

Figure. 1 : La connectique de l’Arduino Méga

- Broches d’entrées et sorties numériques :

- Broches d’entrées analogiques :

II.2. Environnement de développement logiciel Arduino :