Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
erm STI2D
STL (SPCL)
Physique
Chimie Jean-Pierre Durandeau
Jean-Marie Bélières
Jean-Louis Berducou
Paul Bramand
Marie-Jeanne Comte
Jean-Claude Larrieu-Lacoste
Cédric Mazeyrie
Couverture : Nicolas Piroux
Maquette et mise en page : Nicolas Balbo
Schémas : Domino
3
1 Comment utiliser l’énergie solaire
dans l’habitat ?
ACTIVITÉS
■■ Activité 1 : Comment fonctionne une cellule photoélectrique ?
1 et 2. Voir graphique ci-contre.
L’intensité de court-circuit est I(A) Générateur de courant
proportionnelle à l’éclairement.
Générateur de tension
3. Dans une cellule photovoltaïque ICC E1
1
l’énergie solaire est convertie en énergie
électrique.
INFOS DOC
1. a. Le calcul est déjà fait : 10,8 ans.
b. Le rachat, rapporte 3 300 × 0,29 = 957 €.
Amortissement au bout de 15 000 ⁄ 957 = 15,7 ans.
2. L’inclinaison peut varier de 22° à 37° environ, correspondant à la zone bleue sur le diagramme de
la page 14 du manuel.
3. Ces données correspondent à une puissance surfacique reçue de 1 000 W · m–2.
Pour un rendement de 15 %, on a une puissance crête de 1 000 × 15 % = 150 Wc · m–2.
Pour un rendement de 13,5 %, on a une puissance crête de 1 000 × 13,5 % = 135 Wc · m–2.
Pour un rendement de 8 %, on a une puissance crête de 1 000 × 8 % = 80 Wc · m–2.
Apprendre à résoudre W
rayonnement WE
Cellule
Soleil photovoltaïque Balise
Exploiter une caractéristique d’un panneau Rayonnement Énergie électrique
visible,
photovoltaïque U.V. et I.R. Q W
(perte) rayonnement
Niveau l COMPRENDRE
1. La courbe est établie pour une puissance surfa-
cique reçue par le panneau de 1 000 W · m–2 3. L’effet photovoltaïque
2. Icc = 2,2 A et Uco = 18 V. 1. υ = c ⁄ λ ; pour λ = 450 × 10–9 m, υ = 6,67 × 1 014 Hz.
3. Pour U = 12,5 V, I = 2,2 A. pour λ = 0,500 × 10–6 m, υ = 6,00 × 1 014 Hz.
4. La puissance maximale est délivrée dans le coude 2. E = h · υ ; lumière bleue : E = 4,42 × 10–19 J = 2,76 eV.
de la caractéristique. lumière verte : E = 3,97 × 10–19 J = 2,48 eV.
5. Dans le coude U = 17 V et I = 2,15 A ;
4. Caractéristique d’un module photovoltaïque
Pmax = U · I = 37 W.
1. La puissance de crête du panneau étant de 220 W
6. La puissance reçue est Pr = 37/0,13 = 285 W.
lorsqu’il reçoit une puissance solaire de
La surface du panneau est 285 ⁄ 1 000 = 0,285 m2.
1,65 × 1 000 = 1 650 W.
Exploiter des données constructeur Le rendement est r = 220 ⁄ 1 650 = 0,133 ou 13 %.
Niveau l APPLIQUER 2. Ce rendement est inférieur au rendement d’une
1. Vtyp × Ityp = 33,7 × 3,56 = 120 W. seule cellule qui est de 15,1 % car d’autres pertes dues
Ptyp = 120 W. On a donc bien : Ptyp = Vtyp × Ityp. aux connexions et à d’autres composants (diodes…)
2. interviennent.
3. I = P ⁄ U = 220 ⁄ 29,2 ; I = 7,5 A.
I(A)
4. Généralement la puissance surfacique reçue n’est
pas égale à 1 000 W · m–2 car le panneau n’est pas
ICC = 3,8 A toujours orienté perpendiculairement aux rayons
solaires, le ciel peut être nuageux…
Applications technologiques
5. Différents convertisseurs d’énergie
U(V) Barbecue solaire
0
0 UCO = 42,1 V
7,7
5,5
5
U(V)
0
0 UCO = 35,9 V 2,3
4. S = 1,645 × 0,981 = 1,61 m2.
0
5. Puissance reçue : 1,61 × 1 000 = 1 610 W. 0 10 16 20 U(V)
Puissance fournie : 210 W.
Rendement : 210 ⁄ 1 610 = 0,13 soit 13 %. Puis par IM = P ⁄ UM on en déduit IM (pour UM = 16 V).
P (W) 11,3 7,7 5,5 2,3
7. Influence de la puissance du rayonnement
IM (A) 0,71 0,48 0,34 0,14
1. Ce panneau fonctionne en générateur de courant
sur la partie « horizontale » de la caractéristique. c.
2. On effectue le rapport P ⁄ Imax : I(A)
ACTIVITÉS
■■ Activité 1 : Comment varie la pression dans une colonne d’eau ?
– Tableau de mesures :
h (m)
pB (Pa)
pA (Pa)
(pA – pB) (Pa)
– Représentation graphique :
pA – pB (Pa)
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
h (m)
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
– Différence de pression entre le rez-de-chaussée et le 2e étage :
si h = 6 m, pA – pB = 0,6 × 105 Pa.
– Différence de pression entre le rez-de-chaussée et le 8e étage :
si h = 24 m, pA – pB = 2,4 × 105 Pa.
8 • CHAPITRE 2 - Quels sont les comportements des fluides utilisés dans l’habitat ?
■ Activité 2 : Comment mesurer un débit volumique ?
Pour un diamètre intérieur de l’éprouvette de 7,2 cm, on a une section de 41 cm2 et on obtient le
tableau de mesures suivant :
V Vitesse
Différence Débit Q =
Volume V t moyenne Produit
Durée t (s) des niveaux
(cm3) (cm3 · s–1) h v·S
h (cm) v = (cm · s–1)
t
123 4,4 3 28 0,7 28,7
205 7,3 5 28,1 0,7 28,7
287 10 7 28,7 0,7 28,7
L’unité du produit v · S est cm · s–1 · cm2 = cm3 · s–1 soit l’unité du débit.
Réponse à la question
On a Q = v · S soit environ 28,7 cm3 · s–1.
INFOS DOC
■ Les débitmètres
1. On peut utiliser un débitmètre massique thermique (faible débit).
2. Ces quatre débitmètres n’ont pas de pièces mécaniques en mouvement : leur usure est peu
importante et leur longévité est grande. Cette propriété entraîne une économie de maintenance
dans les dispositifs les utilisant.
CHAPITRE 2 - Quels sont les comportements des fluides utilisés dans l’habitat ? • 9
EXERCICES
Tester ses connaissances 2. Théorème fondamental de l’hydrostatique
Q.C.M. 1. Théorème fondamental de l’hydrostatique : entre
1 : B. 2 : A, B et C. 3 : C. 4 : B, C. 5 : C. 6 : B. deux points A et B d’un fluide au repos, on a :
pB – pA = ρ · g · h.
Apprendre à résoudre 2. pB = pA + ρ · g · h = 1,05 × 105 Pa.
628 N < 800 N donc la vanne convient. 3. En utilisant la relation établie, on a vB = 44,4 m · s–1.
3. L’équation de Bernoulli simplifiée permet On en déduit le débit volumique :
d’écrire : v = 2g.h d’où le débit volumique QL = SB · vB = 3 · 10–4× 44,4 = 13,3 × 10–3 m3 · s–1
π(4 × 10 −2 )2 soit 13,3 L · s–1.
QL = S · 2g.h = × 2 × 10 × 40
4
5. Loi de continuité
= 35,5 × 10–3 m3 · s–1 soit 35,5 L · s–1.
1. Lors de l’écoulement d’un fluide, la matière se
Tester ses compétences conserve : le débit massique est le même pour toute
les sections droites d’une veine de courant. Lorsque
1. Les différentes pressions le fluide est incompressible, le débit volumique est
1. Avec A on mesure p2 ; avec B, on mesure p1. également constant et l’on a :
2. A mesure une pression absolue p2 et B une pres- Q0 = Q1 = Q2 + Q3 + Q4
sion relative p1. 2. Q0 = 3 m3 · s–1 et Q3 = Q1 – Q2 – Q4 = 1,8 m3 · s–1.
3. Pour la pression absolue, la référence est le vide 3. On peut établir une analogie avec la loi d’unicité
absolu. Pour la pression relative, c’est la pression d’un circuit série et la loi d’additivité des intensités
ambiante (patm locale). dans un nœud.
10 • CHAPITRE 2 - Quels sont les comportements des fluides utilisés dans l’habitat ?
2
6. Fuite d’une chasse d’eau ⎛ 3 × 10 −2 ⎞ –4
vA = ⎜ ⎟ vR = 10 vR ; vA, étant le dix millième
1. Débit volumique correspondant à cette fuite : ⎝ 3 ⎠
V 1,2 × 10 −4 de vR, est négligeable devant vR.
QL = = = 2 × 10–6 m3 · s–1.
t 60 2. Les points A et R sont ouverts à l’atmosphère donc
2. Coût annuel du gaspillage : pA = pR = patm. La dénivellation entre A et R est :
V ′ = QL × t ′ = 2 × 10–6 × 3 600 × 365 = 63 m3, zA – zR = 2,5 m.
soit un coût de 158 €. 3. L’équation de Bernoulli pA = pR = patm donc :
v 2A v2
pA + ρ. + ρ · g·zA = pR + ρ R + ρ · g·zR
2 2
Applications technologiques v R2
devient = ρ · g·(zA – zR) = ρ · g·h soit vR = 2 ⋅ g ⋅h et
7. Presse hydraulique 2D 2
1. Lorsque la main exerce une force de valeur FB, le vR = 2 × 9,8 × 2,5 = 7 m · s–1.
petit piston transmet au liquide une force pressante 4. Evangelista Torricelli est un mathématicien et
OB physicien italien (1608-1647), Il fut secrétaire de Gali-
de valeur : FN = · FB. lée et professeur à l’Académie de Florence.
OA
La surpression Δp transmise au point M est telle que Il effectua des recherches sur la pression atmosphé-
FN FM rique et fut l’inventeur du baromètre. Il énonça la loi
Δp = = (théorème de Pascal). qui porte son nom sur l’écoulement des liquides.
SN SM
2 2
OB FB ⋅ SM OB ⎛∅ ⎞
· FB · ⎜ M ⎟ = 5 × 200 × ⎛⎜ ⎞⎟
12
FM = · =
⎝ 3⎠
10. Lave-linge
OA SN OA ⎝ ∅N ⎠
1. Durée d’évacuation de l’eau :
= 16 000 N.
V V 18 × 60
2. Le rapport de transmission du dispositif est de : Q= donne t = = = 108 s soit 1 min 48 s.
t Q 10
2
FM OB ⎛ ∅ M ⎞ 2. Vitesse d’écoulement de l’eau dans le tuyau :
= × = 5 × 42 = 80
FB OA ⎜⎝ ∅ N ⎟⎠
Q 10 × 10 −3 × 4
FM Q = v · S donne v = = = 0,34 m · s–1.
= 80. S 60 × π × 252 × 10 −6
FB 3. Pression de l’eau à la sortie de la pompe :
p = patm + ρ · g ·(z2 – z1) = 101 300 + 103 × 10 × 1,1
8. Vérin « double effet »
= 112 300 Pa.
1. Valeur de la force F1 exercée sur le piston par le
liquide de la chambre ➀ :
11. Jet d’eau
F1 = p1 · S1 = 20 × 105 × π × 10–6 (552 – 282)
1. Sur le graphique suivant, on lit que, pour une hau-
= 14,08 × 103 N.
teur de 2 m et un débit de 200 L · min–1 soit 12 m3 · h–1
2. Valeur de la force F2 exercée par le liquide de la (coordonnées du point A), on doit sélectionner le
chambre ➁ : régime 2.
F2 = p2 · S2 = 8 × 105 × π × 10–6 × 552 = 7,60 × 103 N. H (m)
4
3. En bout de tige, la valeur de la force est : F3 = F1 – F2
3,5
= 6,48 × 103 N. Sa direction est horizontale et son sens
3
vers la gauche. 1
2,5
4. Pour avoir une tension de câble de 8 × 103 N, la 2
A
2
pression dans la chambre ➁ est telle que : 1,5
F ′2 = p′2 · S2 = F1 – F ′3 3
1
3
F1 − F3 ′ (14,08 − 8) × 10 0,5
soit p ′2 = = = 6,40 × 105 Pa Dv (m3 . h –1)
S2 π × 552 × 10 −6 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
soit 6,40 bars.
2. Vitesse de l’eau
9. Torricelli
Q 2 × 10 −1 × 4
1. L’eau étant incompressible, il y a conservation du vcond = = = 0, 424m · s–1.
Scond 60 × π × (10 −1 )2
débit volumique : QA = QR soit :
2 Vitesse d’éjection : en appliquant l’équation de conti-
v R ⋅ SR ⎛ D R ⎞
vA · SA = vR · SR d’où vA = =⎜ × vR. nuité, on a Q = Vbuse · Sbuse = vcond · Scond soit :
SA ⎝ D A ⎠⎟
CHAPITRE 2 - Quels sont les comportements des fluides utilisés dans l’habitat ? • 11
2
⎛D ⎞
vbuse = ⎜ cond ⎟ × vcond = 16 · vcond = 6,79 m · s–1. 3. Avec zA = zM, l’équation de Bernoulli s’écrit :
⎝ Dbuse ⎠
v 2A v2
3. Le théorème de Bernoulli entre A et B s’écrit : pA + ρ · = pM + ρ · M
2 2
1 1 v 2A v M
2
103
ρ.v 2A + pA + ρ · g · zA = ρ.v B2 + pB + ρ · g · zB d’où pM = pA + ρ · ( – ) = 105 + (34,02 – 3,322)
2 2 2 2 2
avec pA = pB = patm ; vB = 0 ; zA = 0 ; on obtient = 672 500 Pa, soit 6,73 bars.
1 2 v2 6,78 2
v A = g · zB soit zB = A = = 2,35 m.
2 2 ⋅ g 2 × 9,8 Le coin du chercheur
L’expérience montre que la pression de l’air est suf-
fisamment importante pour pouvoir écraser une
12. Les pompiers
canette vidée de l’air qu’elle contient.
1. Vitesse de l’eau à la sortie de la pompe : En effet, lorsqu’on chauffe la canette, l’eau qui est à
Q 1× 4 l’intérieur bout : transformée en vapeur, elle expulse
vM = = = 3,32 m · s–1.
SM 60 × π × (8 × 10 −2 )2 l’air de la canette. Une fois la canette retournée sur un
cristallisoir contenant de l’eau froide, la vapeur d’eau
2. Vitesse à la sortie de la lance :
se condense brutalement et la pression à l’intérieur
Q 1× 4 devient nettement inférieure à la pression atmosphé-
vA = = = 34,0 m · s–1
S A 60 × π × (2,5 × 10 −2 )2 rique ; il se produit alors un écrasement de la canette
2 sous l’effet des forces pressantes s’exerçant sur la face
⎛D ⎞
(ou vM × ⎜ M ⎟ = 3,32 × 10,24 = 34,0 m · s–1). extérieure.
⎝ DA ⎠
12 • CHAPITRE 2 - Quels sont les comportements des fluides utilisés dans l’habitat ?
3 Comment utiliser un fluide
pour chauffer ou refroidir ?
ACTIVITÉS
■■ Activité 1 : Comment vaporiser de l’eau ?
Exemple de courbe enregistrée avec un capteur de température :
Voir ci-contre. Température (°C)
Réponses aux questions 100
1. Le phénomène d’ébullition de l’eau
se produit à une température de 100 °C 80
sous la pression atmosphérique.
2. L’apport de chaleur provoque
l’élévation de la température de l’eau
60
lors de la première partie de la courbe.
3. Dans la deuxième partie de la courbe 40
la température de l’eau n’évolue plus.
La chaleur apportée à l’eau provoque sa Temps (min)
vaporisation. 20
0 5 10 15 20
■■ Activité 2 : L’évaporation peut-elle provoquer une baisse de température ?
Réponses aux questions
1. La température de l’eau dans le tube à essai diminue rapidement.
2. À la fin de l’expérience le tissu est sec, l’éther liquide qui imbibait le chiffon s’est vaporisé.
3. L’éther s’est vaporisé, à la température de la salle, sans ébullition.
4. Pour passer de l’état liquide à l’état vapeur, l’éther a puisé de la chaleur dans le milieu
environnant, dont le verre du tube à essai et l’eau qui se refroidissent.
5. La perméabilité de la terre cuite permet à l’eau de la gargoulette d’humidifier l’extérieur de la
poterie. Sous l’effet de la vaporisation de l’eau à l’extérieur de la poterie, de la chaleur est prise à la
terre cuite et à l’eau qu’elle contient, ce qui permet de les refroidir.
TRAVAUX PRATIQUES
2. Questions préliminaires
L’énergie nécessaire au chauffage d’une masse m d’eau de la température θ1 à la température θ2 est
donnée par la relation : Q = m · ceau · (θ2 – θ1).
L’énergie nécessaire à la vaporisation d’une masse m d’eau est donnée par la relation :
Q ′ = m · Lvap.
3. Expérimentation
• Résultats expérimentaux d’un groupe de TP :
– Courbe de montée en température de l’eau du ballon :
Température (°C)
100
Temps Température
(min) (°C)
80 12,00 99,8
Temps Température
(min) (°C)
8,50 79,9
60
40
Temps (min)
20
0 5 10
i 1 2 3 4 5 6 7
Lvi (103 kJ · kg–1) 2,11 2,41 2,37 2,29 2,61 2,65 2,10
(Lvi – Lv(moyen))2 6,76 × 104 0,25 × 104 0,01 × 104 0,49 × 104 6,25 × 104 8,41 × 104 6,77 × 104
0°
2 P2 = 1,95 × 10 Pa
5
P1 = 1,55 × 105 Pa
CHAPITRE 4 - Comment les ondes électromagnétiques sont-elles utilisées pour les communications dans l’habitat ? • 19
■ Activité 3 : Comment transporter une information avec de la lumière ?
Matériel nécessaire pour un poste
Circuit émetteur :
– Un GBF.
– Une DEL haute luminescence.
– Une résistance de protection de 10 kΩ.
Circuit récepteur :
– Une photodiode BPW34 sensible aux IR.
– Un générateur de courant continu.
– Une résistance de 15 kΩ.
INFOS DOC
Pr
Antenne gain 8 dB
P = 100 W
Émetteur Pa
20 m de fil.
Atténuation – 6 dB/100 m
Pa
1. Perte de 6/5 = 1,2 dB : –1,2 = 10 log donc Pa = 100 × 10–0,12 = 75,8 W
100
L’atténuation serait donc de 25 W.
2. Le gain de l’ensemble ligne-antenne est égal la somme des gains soit :
Gglobal = –1,2 + 8 = 6,8 dB
3. La puissance rayonnée est donc : Pr = 100 × 100,68 = 478 W.
20 • CHAPITRE 4 - Comment les ondes électromagnétiques sont-elles utilisées pour les communications dans l’habitat ?
EXERCICES
Tester ses connaissances 3. Domaines des ondes utilisées dans les
Q.C.M. communications
1 : C. 2 : A, C. 3 : A, B. 4 : B. 5 : A. 6 : B, C. 7 : A. 8 : A, C. 1. La fréquence des ondes électromagnétiques uti-
lisées dans les communications est plus petite que
Apprendre à résoudre celle des ondes utilisées dans le domaine médical.
2. 1 : visible. 2 : IR. 3 : micro-ondes. 4 : ondes hert-
Télécommande de télévision ziennes.
Niveau l COMPRENDRE
1. Ces ondes font partie du domaine des infrarouges. 4. Grandeurs physiques
2. La célérité de cette onde dans l’air est égale à celle 1. La célérité de cette onde dans l’air est égale à celle
dans le vide soit c = 3 × 108 m · s–1. dans le vide soit c = 3 × 108 m · s–1 ;
c λ 2. T = 1/ν = 4,16 × 10–10 s ; λ = c/ν = 0,125 m.
3. ν = = 3,4 × 1014 Hz , T = = 2,97 × 10–15 s.
λ c 3. La période T représente la durée entre deux
c valeurs maximales du champ électrique. La longueur
–19
4. E = h · = 2,23 × 10 J.
λ d’onde représente la longueur dans l’espace entre
Télécommande de volets deux valeurs maximales de l’onde.
Niveau l APPLIQUER
5. Des ondes dans l’espace
1. Domaine des ondes hertziennes ou ondes radios ;
1. Oui le signal est périodique.
c
2. λ = = 0,691 m soit 69,1 cm. 2. T = 20 ms donc ν = 50 Hz.
ν
3. Cette fréquence est la même que la fréquence du
3. Cette onde sert de support au transport de l’infor-
réseau électrique.
mation. On l’appelle l’onde porteuse.
4. Tous les fils du réseau qui sont sous tension pro-
4. Car les infrarouges sont arrêtés par les obstacles
duisent une onde électromagnétique de 50 Hz.
alors que l’onde porteuse peut se réfléchir ou se
réfracter donc être utilisée efficacement dans toute la 6. Dans le vide
maison. 1. On utilise les ondes hertziennes (900 MHz ou
5. C’est un signal modulé en amplitude. 1 800 MHz).
T = 4 × 0,5 ms = 2 ms donc ν = 500 Hz. 2. Ces ondes se propagent dans le vide car malgré le
Tester les compétences fait que le téléphone soit dans le vide sous la cloche,
son antenne capte l’appel.
1. Corriger les phrases
3. Les ondes visibles sont aussi présentes car on voit
1. La fréquence d’un rayonnement infrarouge est
l’écran s’animer.
plus grande que la fréquence d’une onde hertzienne.
2. Vrai. 7. Dans l’espace
3. Vrai. Ces astronautes communiquent soit par la vue
4. νIR < νvisible (ondes électromagnétiques visibles), soit par radio
5. Les OEM ci-après sont classées dans l’ordre des (micro ondes).
fréquences décroissantes : visible, IR, micro-ondes,
8. Structure d’une OEM
ondes hertziennes.
1. La double flèche représente la longueur d’onde λ
6. Les UV ont une longueur d’onde plus petite que qui s’exprime en mètre (m).
les rayonnements visibles.
2. E représente le champ électrique de l’onde et B le
2. Fréquence et longueur d’onde champ magnétique.
Domaine Longueur 3. E et B ont même période et même longueur
Fréquence d’onde, sont toujours perpendiculaires l’un par rap-
d’appartenance de d’onde
ν port à l’autre, ont des amplitudes en rapport constant
l’onde λ
IR 3 × 1013 Hz 10–5 m 9. Réseau de téléphonie mobile
Micro-ondes 3 × 1010 Hz 10–2 m 1. Selon le schéma l’intensité du champ électrique
Ondes hertziennes 300 MHz 1m diminue très rapidement avec la distance parcourue.
Ondes hertziennes 3 × 105 Hz 1 km 2. Dans une zone rurale, le signal rencontre moins
CHAPITRE 4 - Comment les ondes électromagnétiques sont-elles utilisées pour les communications dans l’habitat ? • 21
d’obstacles qu’en ville. De fait, la coupure du service 14. Décibel
indoor est atteinte après 1 km en ville et après envi- 1. Valeur en décibel
ron 5 km à la campagne.
= 10 × log10 ⎛ valeur mesurée ⎞ .
10. Réseau local sans fil (WLAN) ⎜⎝ valeur de référence ⎟⎠
1. λ = c/ν soit λ1 = 2,998 × 108 ⁄ 2 400 × 106 = 0,125 m et
2. Niveau = 10 × log10 ⎛⎜
λ1 = 2,998 × 108 ⁄ 2 483,5 × 106 = 0,121 m. La plage des 10 ⎞
= 10 dBµV · m–1.
⎝ 1 ⎟⎠
longueurs d’ondes est donc : 12,1 cm < λ < 12,5 cm.
3. 17 = Puissance = 10 × log10 ⎛⎜
2. Une communication wifi peut être perturbée par 100 ⎞
= 20 dBmW donc
un micro-onde ou par une radiodiffusion en ondes ⎝ 1 ⎟⎠
Par = 10 × 101,7 = 501 W.
moyennes (2,45 × 106 Hz).
4. Puissance = 10 × log10 ⎛⎜
100 ⎞
= 20 dBmW.
11. Fibre optique ⎝ 1 ⎟⎠
1. Faux : Une fibre optique transporte des informa-
5. Atténuation = 10 × log10 ⎛⎜ ⎞⎟ = –3 dBmW
1
tions sous forme de rayonnement infrarouge visible. ⎝ 2⎠
2. Faux : Dans une fibre optique, un rayon lumineux 15. Valeur du champ électrique
transporte l’information à une vitesse de 200 000
Thomas veut vérifier que la présence d’une antenne
km · h–1 km · s–1.
de téléphonie mobile à environ 50 mètres de son
3. Vrai : Dans une fibre optique, l’information est domicile n’implique pas un dépassement de la norme
sous forme numérique. pour la valeur du champ électrique (E < 61 V · m–1).
4. Vrai : Avant d’être transmis par l’intermédiaire Thomas croit savoir que l’émetteur a une puissance
d’une fibre optique, un son doit subir une conversion. de 1 500 W.
12. Fenêtres de toit et volet roulant 1. E =
7,02 1500
= 5,44 V · m–1.
1. Cette commande émet des ondes électromagné- 50
2. 7,5 = 10 × log10 ⎛⎜
tiques de type micro-ondes. E⎞
soit E = 5,62 V · m–1, valeur voi-
2. À l’intérieur, l’onde peut être absorbée alors qu’à ⎝ 1 ⎟⎠
l’extérieur, elle se propage dans un espace plus libre. sine de la valeur calculée.
22 • CHAPITRE 4 - Comment les ondes électromagnétiques sont-elles utilisées pour les communications dans l’habitat ?
5 Qu’est-ce que la domotique ?
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment passe-t-on du capteur à l’actionneur ?
Matériel
Platine électronique ou circuit imprimé avec les composants. Si on ne dispose pas de relais, on
pourra le remplacer par une DEL pour faire comprendre le principe de fonctionnement.
Résultats
U (V) E (lx) Nombre binaire N Valeur décimale de N
5 408 11111111 255
2,4 75 01111010 122
2,3 66 01110101 117
2,2 58 01110000 112
2,1 50 01101011 107
2,0 43 01100110 102
0 0 00000000 0
TRAVAUX PRATIQUES
Questions préliminaires
1. Un CNA convertit une information sous forme numérique en une information sous forme de
grandeur analogique le plus souvent électrique (tension, intensité, etc.) afin de commander un
actionneur.
2. Les informations sous forme numérique sont transcrites par des mots binaires composées de
plusieurs bits qui ne peuvent prendre que les valeurs 0 ou 1.
3. Avec un mot binaire à 3 bits, on peut écrire 23 mots soit 8 mots.
4. On calcule la valeur décimale d’un mot binaire en faisant la somme des produits des valeurs des
bits avec leur poids. Le poids d’un bit est égal à 2n s’il s’agit du bit de rang n. Pour un mot de trois
bits, n est un entier tel que : 0 ⩽ n ⩽ 2
Expérience 1
Mot binaire
Us mesurée (V) Valeur du pas (V)
a2 a1 a0
0 0 0 0
0 0 1 0,7 0,7
0 1 0 1,4 0,7
0 1 1 2,2 0,8
1 0 0 2,9 0,7
1 0 1 3,5 0,6
1 1 0 4,3 0,8
1 1 1 4,9 0,6
La valeur théorique du pas est : p = 4,9/7 = 0,7 V.
Par conséquent : Us100 = 0,7 × 4 = 2,8 V
Us111 = 0,7 × 7 = 4,9 V
Acide chlorhydrique +
Soude (hydroxyde de
sodium) +
éthanol +
Agents de
blanchiment oxygéné +
Eau de Javel
Hydrocarbures + +
Agents de surface
anioniques +
Enzymes +
2. Les pictogrammes prescrits par le SGH (système général harmonisé de classification et
d’étiquetage des produits chimiques) ont la forme d’un losange. Ils comportent « un symbole en
noir sur fond blanc dans un cadre rouge suffisamment épais pour être clairement visible ».
INFOS DOC
■■ Les solvants
1. On peut classer les solvants en trois catégories :
Les solvants de type oxygéné : les alcools, les esters, les cétones et les éthers de glycol ; les solvants
hydrocarbonés et les solvants chlorés.
2. La classe de solvants la plus utilisée est celle des solvants de type oxygéné (300 000 tonnes)
3. Formule de l’éthanoate d’éthyle : C2H5COOCH3
L’éthanoate d’éthyle permet à la fois le séchage rapide du vernis à ongles et sa dissolution.
4. Dans les produits de nettoyage, les détergents sont parfois dissous dans un alcool pour permettre
à la surface nettoyée de sécher rapidement et sans traces car l’alcool s’évapore facilement.
5. Formules semi-développées du
– dichlorométhane : CH2Cl2
– trichloroéthylène (trichloroéthène) : ClCH = CCl2
– perchloroéthylène (tétrachloroéthène) : Cl2C = CCl2
6. Les propriétés dégraissantes des solvants facilitent leur absorption cutanée en cas de contact, car
ils dissolvent le film lipidique qui protège l’épiderme et abîment ainsi la peau.
6. L’acide borique
Demi-équations protoniques :
Applications technologiques
H3BO3/H2BO3– : H3BO3 = H2BO3– + H+ 10. Utilisation de l’acide chlorhydrique
H2O/HO– : HO– + H+ = H2O 1. Les demi-équations protoniques sont :
Équation de réaction entre l’acide borique et l’hy- H3O+ ⁄ H2O : H3O+ = H2O + H+
droxyde de sodium : CO2+ H2O /CO32– : CO2+ H2O = CO32– + 2H+
H3BO3+ HO– → H2BO3– + H2O CO32– + 2H3O+ → CO2+ 3H2O, que l’on peut encore
écrire en faisant intervenir les ions calcium Ca2+ spec-
7. Dilution d’une solution et pH
tateurs : CaCO32– + 2H3O+ → Ca2+ + CO2 + 3H2O
1. Lorsque l’on dilue une solution de vinaigre, son
2. Quantité d’acide chlorhydrique contenue dans 1 L
pH augmente car la concentration en ions oxonium
de solution commerciale d’acide :
diminue.
Masse de 1 L de solution commerciale d’acide chlo-
2. Lorsque l’on dilue une solution d’hydroxyde de
rhydrique : m = ρ · V
sodium, son pH diminue car on diminue la concen-
Avec ρ = 1,18 g · cm–3 = 1,18 kg · L–1 ; V = 1 L
tration en ions hydroxyde. Le produit [H3O+] · [HO–]
m = 1, 18 × 1 = 1,18 kg = 1 180 g
étant constant, la concentration en ions oxonium
Masse d’acide chlorhydrique contenu dans 1 L :
augmente.
m′ = 1 180 × 30 ⁄ 100 = 354 g
8. Reconnaître des molécules polaires La masse molaire de l’acide chlorhydrique HCl est
1. Pour qu’une molécule soit polaire, il faut que le égale à : M = 35,5 + 1 = 36,5 g · mol–1
barycentre des charges positives ne soit pas confondu Quantité de matière d’acide chlorhydrique :
avec celui des charges négatives. n = m′ ⁄ V = 354 ⁄ 36,5 = 9,7 mol.
La molécule d’ammoniac est polaire. La molécule de 3. Tableau d’avancement :
sulfure d’hydrogène est polaire. Ca2+ + CO2
avancement CaCO3 + 2H3O+
La molécule de dioxyde de carbone n’est pas polaire + 3H2O
car, en raison de la symétrie de la molécule, le bary- État
centre des charges négatives coïncide avec le bary- initial 0 n0 9,7 –
centre des charges positives. Ce gaz n’est que peu (mol)
soluble dans l’eau avec laquelle il réagit partielle- État
ment. final xf n0 – xf 9,7 – 2xf –
(mol)
La molécule de tétrafluorométhane n’est pas polaire
car le barycentre des charges négatives coïncide avec Les réactifs sont introduits dans les proportions stœ-
le barycentre des charges positives. Ce gaz n’est pas chiométriques donc : n0 – xf = 0 et 9,7 – 2 xf = 0.
miscible à l’eau. On en déduit : xf = 9,7 ⁄ 2 = 4,85 mol
2. Les gaz formés de molécules polaires sont très d’où : n0 = xf = 4,85 mol.
solubles dans l’eau : Masse molaire du carbonate de calcium CaCO3 :
L’ammoniac, le sulfure d’hydrogène sont très solubles M ′ = 40 +12 +16 × 3 = 100 g · mol–1.
dans l’eau. Masse de tartre qui peut être éliminé avec 1 L de solu-
Le dioxyde de carbone n’est que peu soluble dans tion commerciale : 4,85 × 100 = 485 g.
l’eau avec laquelle il réagit partiellement. 11. Dentifrice
Le tétrafluorure de carbone n’est pas miscible à l’eau.
1. Les atomes d’hydrogène de la molécule d’eau, liés
9. Enlever une tache de diiode à un atome d’oxygène peuvent établir une liaison
1. La formule du diiode est I2. hydrogène avec un atome d’oxygène du glycérol.
2. La molécule de diiode n’est pas polaire car les H H H
deux atomes d’iode attirent de la même façon le dou-
H C C C H
blet d’électrons de la liaison de covalence.
3. Dans la molécule de cyclohexane, aucune liaison OH OH OH
n’est polarisée. Le cyclohexane est donc apolaire. OH
L’eau est un solvant polaire. H
ACTIVITÉS
■■ Activité 1 : Quelle est la relation entre la force appliquée à un solide
et l’accélération produite ?
1. L’accélération peut être considérée comme constante au cours du mouvement.
2. Dans le cas où ms << m, on constate que F = ms · g. Cette force est indépendante de la masse m.
Le rapport F ⁄ m = g · ms ⁄ m.
3. La mesure de l’accélération a donne : a = g · ms ⁄ m. On vérifie donc que :
F = ma avec m (en kg), F en newton et a en m · s–2.
Remarque : La formule donnant l’accélération est approchée et valable uniquement si ms est très
inférieure à m. En toute rigueur, en prenant une poulie de masse négligeable, on obtient :
a = ms · g ⁄ (m + ms)
4. La relation ΔEc = WAB est vérifiée.
TRAVAUX PRATIQUES
1. La force de frottement dépend de la masse du solide qui glisse (contrairement au coefficient de
frottement).
2. La force de frottement dépend de la nature des matériaux en contact et de l’état de leur surface.
9. TGV D
H
1. Forces de frottement fluide, forces de frottement cR
solide-solide, etc. La force de α cN
frottement
2. f = 80 kN. cf
augmente avec
3. En une minute le TGV parcourt 5,67 km. Le travail
le coefficient de O
de cette force a pour valeur 4,53 × 108 J.
frottement.
10. Cycliste cP α
1. W = h · v2 · d.
16. L’airbag
2. P = f · d ⁄ Δt = f · v = h · v3. 1. Le système SPR permet de diminuer la force
3. P est proportionnel à v3 : 30 ⁄ 53 = P ⁄ 103 qu’exerce la ceinture sur le thorax.
d’où P = 240 W. 2. Ec = 6,75 × 103 J ; Ec = F · d ; F = 675 daN.
11. Sonde spatiale 3. La vitesse étant doublée, l’énergie cinétique est
1. F = m · a implique a = 7, 5 × 10–5 m · s–2. multipliée par 4.
Ec = 2,7 × 104 J ; Ec = F · d ; F = 2 700 daN : cette force
2. Δv = a · t = 6,5 m · s–1 , soit 23,3 km · h–1.
n’est pas compatible avec la survie des passagers.
12. Analyse d’une expérience
17. Freins à tambours
1. La vitesse diminue à cause de la force de frotte-
1. Il faut exprimer la variation de vitesse angulaire en
ment fluide due à l’air.
rad · s–1. A = –7,54 rad · s–2.
2. Cette force de frottement dépend de S car pour
2. M = J · A = –754 N · m.
une même vitesse de lancement, si S augmente la
vitesse décroît davantage. Pour S donnée, la variation 18. Bien pédaler
de vitesse est d’autant plus faible que la vitesse est 1. Cas 1 : M = F · d = 8,1 N · m.
faible : la force de frottement dépend de la vitesse. Cas 2 : M = F · d · sin 50° = 6,2 N · m.
Cas 3 : M = F · d · sin 40° = 5,2 N · m.
13. Vaporetto
2. Le coup de pédale est plus efficace lorsque la
1. Ec = ½ · mv2 = ½ · 30 × 103 ×(9,3 ⁄ 3,6)2 = 1,00 × 105 J.
pédale est horizontale.
2. W = ΔEc = –1,00 × 105 J.
3. W = –f · d ; on trouve f = 6,67 kN. 19. Le moulin des voiliers
1. a. b. L’action est plus efficace lorsque l’on agit per-
14. Airbus A320
pendiculairement aux poignées.
1. ΔEc = 1,81 × 108 J.
c. M = F · d = 200 × 0,40 = 80 N · m.
2. W = F · d = 2,56 × 108 J. d. W = M · α = 80 × 10 × 2 × π = 5,0 kJ.
3. Il y a des forces de frottement 2. Le moment et le travail sont inchangés
15. Détermination d’une force de frottement 3. La réaction d’axe est plus importante dans le
1. 2. Tant que le solide est en équilibre, la force de second cas ce qui présente un danger pour le matériel.
frottement compense la composante du poids sui- 20. Sprinter
vant la ligne de plus grande pente du plan et vaut Le point d’application ne se déplace pas et le travail
f = m · g · sin θ. Pour une valeur α de l’angle d’inclinai- de cette force est nul. L’athlète n’est pas un solide
son θ, le solide commence à glisser et la force de frot- mais un système déformable, il faudrait tenir compte
tement garde alors la valeur constante f = m · g · sin a. du travail des forces intérieures à l’athlète.
3. Dans le triangle rectangle OHD, OH = OD cos α.
Or OH = N ; OD = R = P = m · g (à la limite du mouve- Le coin du chercheur
ment). Dans le système solaire, la sonde est entraînée par des
Donc : N = m · g · cos α forces gravitationnelles exercées par les astres, essen-
k = F ⁄ N = tan α tiellement le Soleil.
TRAVAUX PRATIQUES
4. Exploitation des expériences
La comparaison des viscosités
1. Plus la viscosité du liquide est importante et plus la bille est ralentie lors de sa chute dans
l’éprouvette, et plus la durée de chute sera longue. Il est alors possible de comparer la viscosité des
liquides en comparant les durées de chute de billes identiques, dans les éprouvettes contenant les
mêmes hauteurs de liquides.
On remplit donc à même hauteur trois éprouvettes identiques, l’une avec l’huile de colza, l’autre
avec le gazole et la dernière avec le biodiesel synthétisé. Puis on mesure le temps de chute d’une
même bille dans les trois éprouvettes, en prenant garde de les lâcher de la même hauteur sans
vitesse initiale.
2. Une bille en acier, de densité élevée a une durée de chute très courte dans la colonne des
liquides, sa détermination avec un chronomètre est très délicate et peu précise.
3. On remarque que les durées de chute de la bille dans les carburants (biodiesel et gazole) sont
comparables et beaucoup plus courtes que la durée de chute dans l’huile de colza. On en déduit que
les viscosités des carburants sont comparables et beaucoup plus faibles que celle de l’huile de colza.
La réaction de transestérification
1. La molécule d’huile de colza contient trois fonctions ester (–COO–), d’où son nom.
2. Le triester est une molécule encombrante car trois longues chaines (–OOC–C17H33) sont
rattachées à trois atomes de carbone voisins. Après la transestérification de l’huile celle-ci est
schématiquement coupée en trois molécules qui ont ainsi une taille et un encombrement bien
moindre.
3. Les huiles végétales très visqueuses peuvent endommager les pompes à injection des moteurs
diesel.
La transestérification permet de diminuer la viscosité du carburant qui s’écoule alors plus
facilement et provoque moins de contraintes mécaniques au niveau de la pompe de compression.
2 – méthylheptane :
H
H C H
H H H H H H
H C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 H
H H H H H H H
40 • CHAPITRE 8 - Quels carburants pour demain ?
2,2,4 – triméthylpentane :
H H
H C HH C H
9 C omment fonctionnent les piles
et les accumulateurs ?
ACTIVITÉS
■■ Activité 1. Comment réaliser une pile ?
1. Lorsque le voltmètre est relié à deux lames identiques la ddp est nulle. Lorsqu’il est relié à deux
lames différentes le voltmètre indique une ddp.
2. On a réalisé une pile lorsque l’on utilise deux lames métalliques différentes.
3. La lame de cuivre constitue la borne positive de la pile la lame de zinc, la borne négative.
4. Après utilisation de la pile, la lame de cuivre est recouverte d’un dépôt rougeâtre de cuivre et la
lame de zinc est rongée.
5. De l’énergie chimique s’est transformée en énergie électrique.
INFOS DOC
1. Les piles rechargeables Ni-MH ont les mêmes usages que les accumulateurs Ni-Cd mais avec une
capacité de charge plus importante.
2. En cas de surcharge, la batterie d’accumulateurs LiFePO4 ne prendra pas feu mais se détruira. De
plus les constituants sont moins onéreux et moins polluants.
3. Effet mémoire : lorsqu’un accumulateur a été rechargé à de nombreuses reprises alors qu’il
n’était pas complètement déchargé, il « se souvient » de ce niveau de charge plus faible et réduit
d’autant sa capacité.
4. Capacité : W = Q · E d’où Q = W ⁄ E = 30 000 ⁄ 750 = 40 A · h ;
Énergie massique : Wm ⁄ m = 30 000 ⁄ 1 000 = 30 W · h ·kg–1 ;
Durée de fonctionnement : W = P · ∆t, ∆t = W ⁄ P = 30 ⁄ 200 = 0,15 h.
Intensité nomimale : Q = I · ∆t ; I = Q ⁄ ∆t = 40 ⁄ 0,15 = 267 A.
6. Pile à combustible
2. a. Le sens de circulation des électrons dans le Moteur
conducteur ohmique est l’inverse de celui du courant e I
soit du cuivre vers l’argent. M
– +
b. Équations des réactions aux électrodes :
Oxydation : Cu (s) = Cu2+ (aq) + 2e–
Réduction : Ag+ (aq) + e– = Ag (s) H2 O2
Équation de la réaction globale : Électrolyte
Cu (s) + 2Ag+ (aq) → Cu2+ (aq) + 2Ag (s) solution
c. Le pont salin permet la continuité du circuit élec- acide
trique. H3PO4
La solution de sulfate de cuivre s’enrichit en ions H2O
cuivre II, alors pour compenser cet excès de charge
positive, des ions nitrate du pont salin passent dans
cette solution. Électrodes
Inversement, la solution de nitrate d’argent s’appau-
1. La nature des porteurs de charges à l’extérieur de
vrit en ions argent, pour compenser ce défaut de
la pile sont les électrons.
charge positive, des ions ammonium du pont salin
passent dans cette solution. 2. Schéma légendé : Le courant circule du pôle + de
Cette double migration des ions du pont salin assure la pile vers le pôle – à l’extérieur de la pile. Les élec-
le passage du courant entre les deux demi-piles. trons circulent en sens opposé.
3. a. couple H+ (aq)/H2 (g) : 2H+ (aq) + 2e– = H2 (g)
5. « Pile rechargeable » nickel-cadmium couple O2 (g)/H2O(l) : O2 (g) + 4H+ (aq) + 4e– = 2H2O(l)
1. Lorsqu’il alimente un récepteur électrique, l’ac-
b. Équation de la réaction globale :
cumulateur est le siège d’une transformation sponta-
2H2 (g) + O2 (g) → 2H2O(l)
née.
4. a. Une oxydation est une perte d’électrons :
2. Les couples oxydant-réducteur mis en jeu sont :
H2 (g) = 2H+ (aq) + 2e–
NiO(OH) ⁄ Ni(OH)2 :
Le réactif qui est oxydé est le réducteur H2, c’est le
NiO(OH) + H2O + e– = Ni(OH)2 + HO– ,
« combustible » de la pile.
et Cd(OH)2 ⁄ Cd : Cd + 2HO– = Cd(OH)2 + 2e–
L’électrode où se produit l’oxydation s’appelle
Sur l’électrode de cadmium, le cadmium est oxydé ;
l’anode.
sur l’électrode constituée par un composé du nickel,
il y a une réduction. O2 (g) + 4H+ (aq) + 4e– = 2H2O(l)
L’électrode siège d’une oxydation, soit le cadmium, Elle cède des électrons, c’est donc le pôle négatif.
est le pôle négatif, et le composé du nickel siège d’une b. La réduction se produit à la cathode ou pôle positif.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quel est le rendement d’un moteur électrique lorsque
le travail à effectuer varie ?
W
Masse (g) Énergie électrique Ee (J) Travail mécanique fourni W (J) Rendement η =
Ee
50 0,43 0,147 0,34
100 0,75 0,294 0,39
150 1,08 0,441 0,41
200 1,64 0,589 0,36
250 3,37 0,736 0,31
TRAVAUX PRATIQUES
■ Rendement d’un moteur électrique à courant continu.
Questions préliminaires
1. La puissance Pa absorbée par le moteur est une puissance électrique.
2. Pa = Ue × Ie car le moteur fonctionne avec une tension continue.
3. La puissance Pu à la sortie de la génératrice est une puissance électrique.
4. Pu = Us × Is.
5. Le rendement total de l’installation est : ηtot = Pu ⁄ Pa = ηm × ηg.
6. ηtot = Pu ⁄ Pa = ηm × ηg = ηm2 d’où ηm = ηtot
Réalisation expérimentale
Vitesse de rotation n = 20 tr · s–1
0,7 Rendement
0,6
0,5
0,4
0,3 Série 1
Série 2
0,2 Série 3
0,1 Couple moteur (N.m)
0
0 0,01 0,02 0,03 0,04
EXERCICES
Tester ses compétences 4. d = 3 × 60 = 180 km.
Q.C.M. Voiture à moteur diesel
1 : B. 2 : B, C. 3 : B, C. 4 : B. 5 : A. 6 : A, B, C. 7 : C. Niveau l APPLIQUER
8 : B, C. 9 : A. 1.
I U
Pertes Pertes
2. Réservoirs d’énergie
1. m = 430 ⁄ 16 × 230 = 6 181 kg.
m
2. n ≈ 1 million de batteries.
12 V
3. p = 400 × 0,9 ⁄ 800 = 0,45 soit 45 %. + Charge
–
3. Énergie et puissance
1. P = E ⁄ Δt = W ⁄ Δt Alimentation
2.
2. Le moteur absorbe de l’énergie électrique qu’il
Énergie ⁄ Travail Puissance moyenne durée convertit en énergie mécanique.
2,9 kWh 414 W 7h 3.
450 kWh 30 kW 15 h Expérience m U I t Pa Pu η
50 MJ 83 kW 10 min (kg) (V) (mA) (s) (W) (W)
47,8 kWh 65 ch 1h 1 1 12,2 71 7 0,87 0,70 0,80
2 2 12,1 76 13 0,92 0,75 0,81
4. Autonomie
1. Autonomie = 55 ⁄ 3,9 × 100 = 1 410 km. 8. Point de fonctionnement
2. Consommation = 18 ⁄ 2,6 = 6,9 L ⁄ 100 km. Non la 1. Le couple de démarrage est égal à 280 N · m.
consommation n’est pas conforme, elle est bien plus 2. Non car le couple maximal est environ 350 N · m.
importante. 3. Au point de fonctionnement : M = 200 N · m et
3. Autonomie réelle ≈ 800 km. n = 135 tr ⁄ s soit 8100 tr ⁄ min.
5. Batterie
Applications technologiques
1. 38 ⁄ 150 = 0,25. Il devrait donc rester 75 % (1 – 0,25
= 0,75) de la charge totale. 9. Petite voiture
2. Le vendeur explique que le système de récupé- 1. Force de pénétration dans l’air et la force de résis-
ration d’énergie n’est pas sollicité lors de trajets sur tance au roulement s’opposent au déplacement de la
voie rapide ce qui expliquerait pourquoi l’autonomie voiture.
réelle est inférieure à celle annoncée. 2. E = 5,1 × 0,28 = 1,428 MJ soit 0,40 kWh.
Puissance (W)
100 000
90 000
80 000
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
2. 20 000
10 000
Puissance (W) 0
40 000 0 20 40 60 80 100 120 140
35 000 Vitesse (km . h–1)
30 000
25 000
20 000 La puissance mécanique nécessaire à 90 km/h est
15 000 55,5 kW. La puissance consommée est donc de
10 000 55,5 ⁄ 0,70 = 79,3 kW. La durée totale est donc 30 ⁄ 79,3
5 000 = 0,38 h, soit environ 23 minutes.
0
0 20 40 60 80 100 120 140
Vitesse (km .h–1) Le coin du chercheur
3. La puissance mécanique nécessaire à 90 km/h Il existe aujourd’hui des groupes électrogènes assez
est 13,7 kW. La puissance consommée est donc de miniaturisés pour être transportés dans une voiture
13,7 ⁄ 0,70 = 19,6 kW La durée totale est donc 30 ⁄ 19,6 et fournir assez de puissance pour recharger suffi-
= 1,53 h, soit environ 1 heure 32 minutes. samment une batterie de voiture.
• Graphiques
σ (MPa) σ (MPa)
900 900
800 800
700 700
Nylon Fluorocarbone
600 600
500 500
Limite
400 d'élasticité 400
300 Re = 250 MPa 300
Limite
200 200 d'élasticité
100 100 Re = 50 MPa
ε 0,06 ε
0 0
0 0,05 0,10 0,15 0,20 0 0,05 0,10 0,15 0,20
Déformation Déformation Déformation Déformation
élastique plastique élastique plastique
• L’étude du comportement contrainte – déformation des deux fils montre une meilleure
déformation élastique pour le nylon (10 % d’allongement pour une limite d’élasticité
Re = 250 MPa).
Le fluorocarbone ne présente que 6 % d’allongement pour une limite d’élasticité Re = 50 MPa.
• Pour les deux arbres de transmissions, les valeurs maximales des contraintes correspondant
aux déformations élastiques (limite d’élasticité Re) sont pour l’acier 200 MPa, pour le composite
250 MPa : le composite a une meilleure limite d’élasticité. Cette caractéristique de l’arbre
composite s’accompagne d’un gain en masse de près de 80 %.
INFOS DOC
■■ Les alliages
1. Les atomes ajoutés dans les alliages métalliques ne sont pas exclusivement ceux des métaux :
les aciers et les fontes sont constitués de carbone ; d’autres alliages de fer ou d’aluminium utilisent
le silicium.
2. Pour former un alliage, les atomes étrangers au métal de base doivent avoir un rayon nettement
inférieur pour se loger dans les lacunes des réseaux cristallins ou avoir des dimensions voisines afin
de pouvoir se substituer à un atome du réseau.
■■ Les composites
1. Les matériaux composites prennent de l’importance dans l’aéronautique car ils associent
de bonnes propriétés mécaniques à des économies. (Ils représentent 25 % de la structure de
l’airbus 380. On étudie une version à 50 % chez Airbus tout comme chez Boeing).
Ils permettent :
– un gain en masse qui augmente les performances de l’avion ;
– un amortissement meilleur (la bonne tenue en fatigue augmente la longévité des pièces) ;
– des frais de maintenance diminués (absence de corrosion, inspections moins fréquentes).
2. Le gain de poids entraîne une économie de carburant qui peut se reporter sur :
– une augmentation de la charge utile (passagers ou fret) ;
– une augmentation des distances de transport (rayon d’action) ;
– une diminution de la motorisation.
ACTIVITÉS
■■ Activité 1 : Comment fonctionne un capteur de température ?
Représentation graphique de R = f(θ).
R (Ω)
300
200
100
0
0 10 50 100
θ (°C)
TRAVAUX PRATIQUES
■■ Déterminer une fréquence de rotation et un sens de rotation
1. Problématique
Dans les véhicules, certains capteurs permettent de déterminer la fréquence de rotation, mais aussi
le sens de rotation d’un organe (une roue, la colonne de direction…).
2. Questions préliminaires
1. L’unité de fréquence est le hertz.
En mécanique, on exprime aussi la fréquence de rotation en tour par seconde (tr · s–1) ou en tour par
minute (tr · min–1).
3. Réalisation expérimentale
Expérience 1
Avec un disque muni de 3 encoches : T = 60 ms ; TD = 180 ms soit une fréquence fD = 5,56 Hz.
Ce qui correspond à fD = 334 tr · min–1.
Avec le tachymètre, la mesure a donné : n = 346 tr · min–1.
Expérience 2
Les oscillogrammes obtenus :
10 100 t (ms)
u2
10 100 t (ms)
u1 – u2
10 100 t (ms)
10 100 t (ms)
u2
10 100 t (ms)
u1 – u2
10 100 t (ms)
La partie du signal enregistré est située entre 0,5 V et 10. Capteur à effet Hall
1,5 V : le calculateur gère les pics correspondant à des 1. L’effet Hall : un barreau semi-conducteur est tra-
maxima. versé par un courant électrique. Soumis à un champ
Graphiquement la période T = 4 ms. magnétique perpendiculaire au sens de déplacement
La durée d’un tour de roue est donc de 4 × 28 = 112 ms, du courant, une tension électrique apparaît aux
d’où la fréquence de rotation de la roue : bornes des deux faces latérales.
8,93 tr · s–1 ou 536 tr · min–1. 2. Le schéma électrique montre que le capteur est
7. Sensibilité d’un capteur alimenté sous 5 V : bornes 0 V (la masse) et 5 V.
1. La grandeur d’entrée est la durée t. La sensibilité 3. Deux fils servent à l’alimentation, le 3e fil permet la
du capteur est : mesure de la tension entre le calculateur et la masse.
di 4. Mesures : 8T = 20 ms d’où T = 20 : 8 = 2,5 ms. D’où
σ = S = 6 × 10 −5 × 2t + 3 × 10 −2 × 1
dt 1
la fréquence du signal : f S = = 400 Hz.
soit σ = 1,2 × 10 −4 t + 3 × 10 −2 . 2,5 × 10 −3
2. La valeur maximale, pour tM = 0,546 s est : Il y a 40 zones de mesure sur la roue cible, donc
iM = 6 × 10–5 × (0,546)2 + 3 × 10–2 × (0,546) + 3,6 × 10–3 f
f r oue = S = 10 Hz soit une fréquence de rotation de
= 0,020 A ou 20 mA. 40
3. La sensibilité est maximale lorsque la durée t est la roue de 600 tr · min–1.
maximale car la fonction σ = f(t) est une fonction
linéaire. 11. Radar de recul
σ = 1,2 × 10 −4 × (0,546) + 3 × 10 −2 = 0,030 A ⋅s−1 1
ou 30 mA · s–1 ou 30 000 µA · s–1 soit 30 µA · ms–1.
1. Période de l’onde émise : T = = 20 × 10 −6 s
50000
ou 20 µs.
Dans un train d’onde de durée τ = 100 µs, il y a donc :
Applications technologiques
100 : 20 = 5 périodes.
8. Boucle de courant 7 mA-14 mA
dmax
1. La loi des mailles appliquée au circuit :
uAL = uR + uC.
2. Comme uR = R · i, on a : uC = uAL – R · i. E
3. R = 115 Ω.
Pour i = 7 mA, uC = 12 – 115 × 7 × 10–3 = 11,2 V.
Pour i = 14 mA, uC = 12 – 115 × 14 × 10–3 = 10,4 V.
La plage [10,4 V ; 11,2 V] est bien incluse dans R
[9 V ; 15 V].
Obstacle
t
0
Le coin du chercheur
Si n est la fréquence de rotation des roues, exprimée
u2 Photodiode n° 2
en tr · s–1 et D le diamètre d’une roue, exprimé en
t mètre :
0 – la longueur d’un tour de roue est π · D ;
– en 1 seconde, la roue effectue n tours ; en 1 heure,
D’où le code binaire renvoyé au calculateur : 11 – 10 – elle effectue 3 600n tours soit un parcours de
00 – 01 – 11 – 10 – 00 – .... 3 600 · n · π · D mètres.
b. Le calculateur reconnaît le sens de rotation du D’où la vitesse du véhicule, exprimée en km · h–1 :
volant car la série constituant le code est différente. v = 3,6 · n · π · D.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les propriétés d’un faisceau laser ?
Les diamètres d des taches observées :
– avec un laser
Distance Laser He-Ne Laser à diode
à 20 cm d = 1 mm d = 4 mm
à1m d = 1 mm d = 4 mm
– avec une lampe torche dont l’extrémité est prolongée par un tube de carton cylindrique :
à 20 cm : d = 12 cm ; à 1 m : d = 60 cm.
CHAPITRE 13 - Quelles sont les caractéristiques des ondes électromagnétiques au service de la santé ? • 63
2. Lorsque l’on éclaire la lame de zinc posée sur le plateau avec une lampe à incandescence, on
n’observe aucun changement : les deux lames restent éloignées l’une de l’autre.
Lorsque l’on éclaire avec la lumière d’un ruban de magnésium enflammé (source d’UV), les deux
lames se rapprochent sensiblement : des électrons ont été arrachés à la plaque de zinc et ceux
placés sur les lames se répartissent à nouveau sur toute la surface métallique, mais en moins grande
quantité.
3. C’est le rayonnement UV émis par le magnésium en combustion qui est le plus énergétique et le
seul à pouvoir arracher les électrons du métal.
Graphique M = f (T 4).
80
Noir ou blanc
50
Métallisé
10
T 4 (× 10 9 K 4)
0
0 1 5 10 15
En réalité, la canette émet un rayonnement dépendant de sa température et de l’émissivité de son
état de surface M = σ ⋅ ε ⋅T 4 , mais elle reçoit aussi un rayonnement de son environnement (à la
température absolue T0) M 0 = σ ⋅ ε ⋅T T04 , d’où M ′ = M − M 0 = σ ⋅ ε ⋅(T 4 − T04 ).
On peut aussi tracer M ′ = f(T 4 – T04).
64 • CHAPITRE 13 - Quelles sont les caractéristiques des ondes électromagnétiques au service de la santé ?
INFOS DOC
■ Le scanner
Réponses aux questions
1. Le scanner utilise les rayons X. C’est une méthode d’analyse très agressive pour le corps humain.
2. Pour explorer le corps humain, l’appareil effectue deux types de mouvements :
– la table sur laquelle le patient est couché se déplace horizontalement ;
– le tube émetteur de rayons X et les capteurs situés dans son axe tournent sur 360° autour du
patient.
3. Le numéro atomique du baryum (Z = 56) est bien supérieur à ceux du carbone (Z = 6), de
l’hydrogène (Z = 1), de l’azote (Z = 7) et de l’oxygène (Z = 8) constituant la matière vivante : la
solution de baryum absorbe fortement le rayonnement X et l’observation du tube digestif est
facilitée.
EXERCICES
Tester ses connaissances λ=
h ⋅ c 6,62 × 10 −34 × 3 × 108
= ≈ 2,48 × 10 −11 m .
Q.C.M. E 8 × 10 −15
Les longueurs d’onde des rayons X sont comprises
1 : A et C. 2 : A. 3 : C. 4 : A, B. 5 : A. 6 : B, C.
entre 10–3 nm et 10 nm ; Les rayons étudiés sont donc
bien des rayons X.
Apprendre à résoudre I 1
3. = e− µ x = d’où :
Influence de la longueur d’onde I0 1000
Niveau l COMPRENDRE ln1000 ln1000
x= = ≈ 8,7 × 10 −4 m ou 0,9 mm.
1. Intensité du faisceau émergent : I = I 0 ⋅ e −0,005 µ
. µ 7900
3.
I 0 − I I 0 − 0,037I 0
= = 0,963 ou 96,3 %. Tester ses compétences
I0 I0
1. Domaines des ondes de grande fréquence
Pour des rayons X de longueur d’onde 0,03 nm, 96,3 %
Les zones : 1 : rayons gamma (γ) ; 2 : rayons X ;
du rayonnement est absorbé.
3 : ultraviolet (UV) ; 4 : visible ; 5 : infrarouge (IR).
I0 − I
– ≈ 1 ou 100 %. Pour des rayons X de longueur
I0 2. Fréquence et longueur d’onde
d’onde 0,10 nm, 100 % du rayonnement est Fréquence ν Domaine de
λ (m) λ (nm)
absorbé. (Hz) l’onde
CHAPITRE 13 - Quelles sont les caractéristiques des ondes électromagnétiques au service de la santé ? • 65
2. Faux : les rayons X « mous » de longueur d’onde Applications technologiques
1 nm sont cent fois moins énergétiques que les
8. Émittance
rayons X « durs » de longueur d’onde 10 pm (pico
= 10–12).
1.
2π ⋅h ⋅ c 2 ⋅ λ − 5
3. Faux : l’énergie d’un photon s’exprime en joule (J) M( λ ) = h⋅c
ou en électronvolt (eV). e λ ⋅k⋅T − 1
4. Puissance rayonnée par le corps humain 2π × 6,62 × 10 −34 × (3 × 108 )⋅ λ − 5
=
6,62 × 10 −34 × 3 × 108
1. La puissance rayonnée par un corps est propor-
λ ⋅T × 1,38 × 10 −23
tionnelle à sa surface et à son émittance : P = M · S. e −1
Avec P en watt, M en W · m–2 et S en m2. 3,74 × 10 −16 ⋅ λ − 5
=
1,44 × 10 −2
2. Loi de Stephan : la puissance du rayonnement par
e λ ⋅T −1
unité de surface (émittance) M est liée à la tempéra-
ture absolue T du corps et à son émissivité ε par : 2. 3. Pour T = 5 500 K, avec un tableur-grapheur, avec
M = σ · ε ·T 4 avec σ = 5, 67 × 10–8 unités SI. un pas de 0,5 × 10–7 m sur la variable λ :
3. Pour θ = 33 °C, T = 306 K
P = M · S = 5, 67 × 10–8 × 1 × (306)4 × 1,5 = 746 W.
4. La puissance rayonnée provient aussi des corps
environnants.
66 • CHAPITRE 13 - Quelles sont les caractéristiques des ondes électromagnétiques au service de la santé ?
b. L’énergie lors d’une impulsion : après développement : derrière les matières les plus
W = P · Δt = 12 × 50 × 10–3 = 0,6 J, absorbantes, on observe une couleur noire.
ce qui correspond à un nombre de photons :
1. 2. 3.
W 0,6
= ≈ 5,83 × 1017 photons.
E 1,029 × 10 −18
10. Température du Soleil
1. Température de la Terre : TT = 273 + 15 = 288 K.
TS 5760
Le quotient = = 20 ; la température absolue
TT 288 2. Du moins absorbant au plus absorbant :
du Soleil est 20 fois supérieure à celle de la Terre. chair (2) → os (1) → plomb (3).
2. Émittance de la surface du Soleil :
12. Le verre et le rayonnement solaire
M(Soleil) = 5, 67 × 10–8 × 1 × (5 760)4
= 6,24 × 107 W · m–2. 1. Ce graphique est un spectre. La lumière visible et
Soit un flux énergétique (une puissance) : le rayonnement infrarouge atteignant la Terre pro-
viennent du Soleil dont la température de surface est
P = M(Soleil) · S = 6, 24 × 107 × 6,09 × 1012 × 106
de 5 800 K environ et qui émet principalement ces
= 3,80 × 1026 W, valeur très proche de la valeur don-
rayonnements (voir diagramme dans le cours).
née : 3, 82 × 1026 W.
3. Émittance de la Terre : 2. Zone A : UV, zone B : visible ; zone C : infrarouge.
M(Terre) = 5, 67 × 10–8 × 1 × (288)4 = 390 W · m–2. 3. Les rayonnements UV sont les plus absorbés, sur-
M(Soleil) tout pour les faibles longueurs d’onde, pour les deux
Le quotient : = 160000 . L’émittance du types de verre.
M(Terre)
Soleil est 160 000 fois supérieure à celle de la Terre car 4. Pour avoir un bon éclairement dans les pièces de
l’émittance est proportionnelle à la température la maison, il faut choisir le verre clair qui transmet
absolue de l’astre à la puissance 4. mieux à toutes les longueurs d’onde.
2. Bételgeuse est une supergéante rouge car sa tem- C’est une étoile bleue blanche.
pérature de surface (3 300 K) la place dans la classe M.
3. Voir 5e colonne du tableau. Le coin du chercheur
Dans une échographie, l’onde émise et traversant
4. Les étoiles visibles à l’œil, en ne considérant que
une partie du corps humain est une onde mécanique
les longueurs d’onde de la radiation principale, ont
(des ondes ultrasonores de quelques MHz).
des longueurs d’onde comprises entre 400 et 800 nm
et appartiennent aux classes F, G et K. Ces ondes sont très peu énergétiques et on n’a jamais
pu prouver leur dangerosité. Le nombre d’échogra-
2,898 × 10 −3
5. Pour Sirius A : T = ≈ 9900 K . phies doit rester néanmoins raisonnable.
293 × 10 −9
CHAPITRE 13 - Quelles sont les caractéristiques des ondes électromagnétiques au service de la santé ? • 67
14 Peut-on utiliser un champ magnétique
pour le diagnostic médical ?
ACTIVITÉS
■■ Activité 1 : Comment mettre en évidence des sources de champ
magnétique ?
1. La Terre est une source de champ magnétique.
2. Un aimant est une source de champ magnétique.
3. La bobine est source de champ magnétique lorsqu’elle est parcourue par un courant.
4. Oui, il est possible de créer un champ magnétique en l’absence d’aimant, comme avec un
solénoïde parcouru par un courant, par exemple.
TRAVAUX PRATIQUES
Questions préliminaires
1. Un solénoïde long est un solénoïde dont la longueur est supérieure à 10 fois son rayon.
2. a. À l’intérieur du solénoïde, le champ peut être considéré comme uniforme sur les 2 ⁄ 3 de la
longueur.
b. Un champ magnétique se mesure en tesla (T)
c. Une sonde de Hall permet de mesurer un champ magnétique.
3. Un bonhomme d’Ampère couché sur une spire et regardant l’intérieur du solénoïde, le courant
lui entrant par les pieds et sortant par sa tête, a la face nord dirigée vers sa gauche.
4. Le champ magnétique est proportionnel à l’intensité du courant et au nombre de spires par mètre.
Réalisation expérimentale
Expérience 1. B(x) ⁄ B(O) = 1 à moins de 5 % pour x < 2 ⁄ 3 · L
Expérience 2. B(O) est une fonction linéaire de I.
Expérience 3. B(O) est proportionnel à n
Exploitation de l’expérience.
1. Le champ ne diffère pas plus de 10 % de sa valeur au centre pour x < L.
2. Un champ magnétique est toujours proportionnel à l’intensité du courant qui crée ce champ.
4. B(O) ⁄ n · I est voisin de 1,3 × 10–6 S · I.
N
1
S
A
Q
cB1 cB
2
α cB
S N P
M cB2
Face sud Face nord
M
2. B est
la somme vectorielle des champs magné-
tiques B1 et B2 (voir schéma ci-dessus). 3. Le champ est uniforme à l’intérieur du solénoïde.
5. IRM
1. Imagerie par résonance magnétique nucléaire.
2. Le champ magnétique est créé par des bobines 2
supraconductrices.
3. L’hélium sert à porter à très basse température le
métal de la bobine qui devient alors supraconducteur.
1
Applications technologiques
6. L’origine de la boussole
1. Le mot « magnétique » provient de la ville de d (cm)
Magnésia en Turquie. 0
0 2 4 6 8 10 16,5 20
2. Les premières boussoles était constituées d’une
aiguille de magnétite posée sur de la paille flottant 2. Le champ diffère de moins de 10 % au centre si
sur de l’eau. 3,07 < B(mT) < 3,41. Cela implique :
3. On pouvait alors s’orienter même en temps 0 < d (cm) < 16,5
couvert lorsque le Soleil ou les étoiles ne sont plus 3. B = 4π · 10–7 · n · I ; on en déduit pour B = 3,41 mT et
visibles. I = 5 A, n = 543 spires par mètre.
4. Un orage perturbe la boussole car un éclair est une Le solénoïde a 37 cm de long, il, comporte donc :
décharge électrique, c’est-à-dire un fort courant qui 543 × 0,37 = 201 spires.
crée un champ magnétique qui agit sur une boussole. 12. Aiguille aimantée dans un solénoïde
7. Superpositions de champs magnétiques 1. Vecteur champ crée par la bobine en son centre :
1. 2. En O les deux champs s’opposent : le champ – direction : colinéaire à l’axe du solénoïde
résultant est nul. – sens : donné par la règle de l’observateur d’Ampère
3. Le champ résultant en O est dirigé vers la gauche – valeur : B = 4 π · 10–7 · n · I
et a pour valeur 20 mT. = 4 × 3,14 × 10–7 × 100 × 0,25 = 3,14 × 10–5 T.
2. tan α = 3,14 10–5 ⁄ 2 10–5
8. Fabrication d’un solénoïde cBTerre cBTotal
= 3,14 /2 = 1,57
1. n représente le nombre de spires par mètre.
d’où α = 57°.
2. On trouve N = 1 200 spires. α
3. Il faut disposer de 4 couches sur le cylindre.
9. Trolleybus
1. 2. Le vecteur champ magnétique est parallèle au cBBobine
sol de direction (Ouest, Est)
Sa valeur est égale 6,7 µT, inférieure au champ 3. sin β = 2 ⁄ 3,14
cBTerre
magnétique terrestre. d’où β = 40°.
10. Haut-parleur
1. Le champ est dit radial car les lignes de champ cBTotal
sont des rayons du cylindre qui constitue l’entrefer.
2. Le champ n’est pas uniforme car les lignes de β
champ ne sont pas parallèles.
3. Les lignes de champ sont orientées du pôle nord
cBBobine
vers le pôle sud.
2. – N
Face nord
Fil sans torsion
Pas 1
– +
Nord géographique Face nord Bobine B Face sud
cBH
Déclinaison magnétique Pas 2
M D
On a inversé le sens du courant dans la bobine A et
I
cBV changé les noms des pôles de l’électroaimant A
Nord m
agnétiq Attraction
ue A
cB – N
π Bobine
A B
S
N S
N
+ S
Pas 2
Verticale
B N N S
14. I.L.S S
+ S
1. a. I.L.S signifie Interrupteur à lame souple.
b. l’I.L.S est sensible au champ magnétique créé par
l’aimant lié au vérin. Pas 3
c. Un champ magnétique s’exprime en tesla. – +
2. a. L’I.L.S 1 est fermé car la lame est attirée par l’ai- A Attraction
mant. L’I.L.S 2 est ouvert car la lame n’est pas attirée
– N
par l’aimant.
B
S
S N
b. l’I.L.S 1 va commander le retour.
N
+ S
3. a. Les lignes de champ sortent par le pôle nord de
l’aimant : le champ est dirigé vers le bas.
b. Un teslamètre permet de mesurer un champ
Pas 4
magnétique.
+ –
c. Le champ vaut quelques dizaines de milliteslas.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment mesurer le niveau de radioactivité ambiante ?
Résultats d’une série de 20 mesures :
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Comptage 6 11 7 9 5 3 10 3 10 7 10 12 12 8 10 12 10 7 6 10
1. Les résultats ci-dessous correspondent à un comptage des désintégrations toutes les 10 s :
N(t)
350
300
250
200
150
100
50
0
0 100 200 300 400 500 t (s)
300
250
200 1
–N
2 0
150
100
50
0 T = 55 s 2T 3T 4T
0 100 200 300 400 500 t (s)
3. N0 est égal à 366, et ½ N0 (183) est obtenue pour T ≈ 55 s, durée qui correspond à la période
radioactive du radon 220.
4.
t 0 T 2T 3T 4T
N0 366 183 92 46 23
N(0) ⁄ N(t) 2 4 = 22 8 = 23 16 = 24
INFOS DOC
■■ Comment sont traités les déchets radioactifs ?
1. Les déchets de catégorie C sont de forte activité et de durée de vie très longue, qui dépasse le
millier d’années. Le stockage de ces déchets pose alors un problème par rapport à la contamination
possible de l’environnement.
2. Les déchets nucléaires que l’on prévoit de stocker dans des couches géologiques souterraines
ont des durées de vie très longues, supérieures au millier d’années. Il est difficile de prévoir le
comportement sur de telles durées des conteneurs des déchets. Des fuites pourraient contaminer
les eaux souterraines. Par ailleurs bien que les couches géologiques choisies soient a priori très
stables, des mouvements géologiques sont toujours possibles.
La particule émise est un électron. C’est une émis- 3. L’énergie du photon est :
sion β–. E = 140 keV = 140 × 103 × 1,6 × 10–19 = 2,24 × 10–14 J.
4. A l’inverse, lors de la désintégration du l’azote 12 c
Comme, E = h · ν et λ = , on a :
en carbone 12, un proton se transforme en neutron. ν
La particule émise est un positon. C’est une émis- c 3,00 ¥ 108
λ = h ◊ = 6,63 ¥ 10 -34 ¥ ª 8,88 × 10–12 m.
sion β+. E 2,24 ¥ 10 -14
rents. On trouve donc deux couples d’isotopes dans le N(t) 471 428 355 296 235
4. L’âge de ces eaux souterraines est d’environ 1,5 T1, A1 (Bq), A2 (Bq)
soit 450 000 ans. 12
5. La période du silicium 32 est trop courte pour
cette étude, après 450 000 ans il serait totalement 10
désintégré.