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Aquifère à nappe captive.
Perméabilité
sol en [m/s]
ü k : perméabilité ;
écoulement uniforme
Porosité
en %
Les fines se logent donc dans les interstices laissés entre les éléments de
Pour mesurer cette porosité, il faut mesurer le volume des vides, ce qui
On distingue 2 deux catégories d’eau :
Äl’eau gravitaire : mobilisable par gravité, elle circule dans les aquifères
C’est le coefficient
d’emmagasinement : S.
S s’exprime en %
Les modules d’élasticité étant faibles, le volume d’eau libéré est beaucoup
plus petit, à caractéristiques égales, que pour les nappes libres. Le coefficient
d’emmagasinement S est ici de 100 à 1 000 fois plus petit. Les valeurs
usuelles se situent entre 0,1 et 0,01 %.
Ces formules supposent un aquifère idéalement simple avec des conditions de pompage idéales et
piézomètres.
La formule de DUPUIT tient compte du rayon d’action Ra du puits, paramètre difficile à
apprécier in-situ. Pour s’affranchir de toutes approximations hasardeuses sur Ra et les
piézomètres de contrôle
On mesure les hauteurs d’eau dans les deux piézomètres h’ et h’’ à une distance du
intégrales .
Le calcul de la transmissivité T et du coefficient d’emmagasinement S
se fait avec la formule de THEIS en utilisant sa courbe universelle.
En superposant les deux graphiques ( expérimental s/t et universel de theis w(u)/1/u, en gardant les
axes parallèles pour faire coïncider les courbes le plus justement possible, on choisit un point P
commun et on lit ses coordonnées dans
les deux graphiques.
Connaissant Q et r, on en déduit T et S :
JACOB ne peut être utilisé que pour les durées de pompage longues (1/u>100
soit ) .
Formule de JACOB :
et s en ordonnée . Normalement, tous les points ont tendance à s’aligner sur une droite.
D’où
En prolongeant la droite jusqu'à ce qu’elle coupe l’axe de rabattement nul, on détermine l’abscisse to
D’où :
donc d’où
ü ta : temps écoulé depuis l’origine du pompage jusqu’à son arrêt ;
ü t’ : le temps compté après cet arrêt ;
ü s : la continuation de l’enregistrement du rabattement dans le piézomètre de contrôle ;
ü Q : valeur de débit du pompage ayant crée le rabattement initial.
Le raisonnement mathématique pour déterminer les effets de l’arrêt du pompage est basé sur le principe de
superposition : on combine une « poursuite fictive » du pompage au débit initial Q avec une «injection fictive »
d’eau au même débit soit un pompage au débit -Q. Le rabattement se mesure dans le piézomètre d’observation.
JACOB devient :
D’où
ordonnée. Normalement, tous les points ont tendance à s’aligner sur une droite.
Dans son domaine de validité de l’équation de Jacob, il est possible d’utiliser cette
méthode au cours de la descente avec quelques adaptations importantes
Valeurs de r : r n’est plus la distance entre le lieu d’observation des rabattements et le lieu de
pompage puisque les observations se font au lieu même du pompage. Ne pouvant calculer r, on
ne peut pas calculer S non plus
Valeurs de s Les valeurs de s mesurées ici ne sont pas analogues aux rabattements mesurés dans
les piézomètres d’observation. Les rabattements dans le forage sont la somme des pertes de
charge (l’effet du puits) et du rabattement de la nappe.
Avec le temps l’effet du puits devient négligeable et la variation de s revient beaucoup plus au
rabattement de la nappe. Donc on prend en considération uniquement les dernière valeurs de
rabattement pour tracer la droite de Jacob et calculer la valeur de T
Application de THEIS aux nappes libres
L'essai Lefranc mesure la perméabilité d’un terrain alluvionnaire pourvu d’une nappe (saturée) au travers
d’un forage d’essai. On obtient par cette méthode uniquement les coefficients de perméabilité ponctuels
soit au voisinage immédiat de la cavité du forage.
La poche d’essai est réalisée depuis un forage tubé. Elle peut être constituée par :
le fond du forage (ou disque plat) ;
une poche sphérique après remontée du tubage et remplissage de gravier très
perméable ;
une poche cylindrique de grande longueur (par rapport au diamètre) après
remonté du tubage et remplissage de gravier très perméable ou encore par la mise
en place d’un tube crépiné.
L’essai sera conduit en stabilisé (par extraction ou injection d’eau), c’est-à-dire que
l’on maintiendra un niveau constant h dans le forage par ajout ou extraction d’eau à
débit constant Q.
de perméabilité :
Il arrive parfois, surtout lorsqu'on opère avec des cavités de faible hauteur, que se produise des
remontés de sable dans le forage. Dans ce cas, le coefficient de perméabilité réel peut atteindre et
dépasser 10 fois le coefficient apparent.
Coefficients de forme
Dans un milieu homogène indéfini (limite de l'aquifère éloignée de
la crépine), les coefficients de forme à prendre en compte, soit mO,
sont donnés par le Tableau suivant.
Valeurs de coefficients
de poche en milieu
homogène indéfini :
formules de Brillant
• +-
Expressions empiriques des coefficients de perméabilité
Formules de Hazen :
en cm² si d10 en cm ;
si avec