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OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
DEPANNAGE DE POMPES ET
MODULE N°:27 DE MOTEURS
HYDRAULIQUES
SECTEUR: ELECTROTECHNIQUE
SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE
NIVEAU : QUALIFICATION
2010
Révision linguistique
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Validation
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SOMMAIRE
Page
Présentation du module………………………………………………………………..6
Résumé de théorie………………………………………………………………………7
I. POMPES HYDRAULIQUES…………………………………………………….……..7
I.1Notions générales……………………………………………………………………..7
I.2 Pompes hydrauliques volumétriques – caractéristiques générales……………..8
I.3 Pompes hydrauliques volumétriques à engrenage………………………………13
I.4 Pompes hydrauliques volumétriques à palettes………………………………….24
I.5 Pompes hydrauliques volumétriques à piston…………………………………..35
I.6 Pompes hydrauliques non _ volumétriques……………………………………..45
II. .MOTEURS HYDRAULIQUES……………………………………………………48
II.1Notions générales…………………………………………………………………48
II.2 Caractéristiques principales……………………………………………………..49
II.3 Principaux types…………………………………………………………………...50
TRAVAUX PRATIQUES…………………………………………………..................68
TP 1, 2, 3 Montage, mise en service et maintenance d’une pompe hydraulique…69
TP 4, 5, 6 Défaillance et entretien des pompes hydrauliques…………… ……… ..71
TP 7, 8,9 Pompe hydrauliques – causes des pannes…………………………….….75
Code : EM 27 Durée : 50 h
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
PRESENTATION
CONTEXTE DE REALISATION
• A l’aide :
- de directives, de plans et schémas;
- de manuels techniques;
- de l’outillage et de l’équipement appropriés;
- des instruments de mesure.
• A partir :
- de directives;
- d’une panne provoquée sur une pompe ou sur un moteur monté sur un banc
d’essais hydrauliques fonctionnel.
REFERENCES
- Notes de cours
- Moteurs hydrauliques :
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Résumé de Théorie et Guide de Module 27 – Dépannage de pompes et de moteurs
travaux pratiques hydrauliques
• les opérations
• les dispositifs
• les paramètres
• les caractéristiques
- Formulaire de consignation
- Relevé de toutes les données pertinentes :
• l’identification de l’équipement
• la localisation
PRESENTATION DU MODULE
• S'initier progressivement à la recherche d'une panne sur des pompes et des moteurs
hydrauliques à partir de la lecture du schéma et suivant les phases de
fonctionnement de la machine,
• Assurer le démontage et le remontage des composants défectueux,
• Assurer la maintenance préventive des pompes et des moteurs hydrauliques.
La réparation rapide et efficace d'une panne qui survient sur une pompe ou un moteur
hydraulique exige qu'on agisse d'une manière structurée.
Lors d'un processus de dépannage, l'une des principales tâches consiste à déterminer avec
précision la cause d'une défaillance, puis de corriger cette cause afin d'éviter que la
défaillance ne réapparaisse ou ne prenne de l'ampleur.
Il existe, dans les manuels d'entretien des fabricants, des tableaux de diagnostic de panne
dans lesquels les défectuosités fréquemment rencontrées sur les pompes et les moteurs
hydrauliques sont associées à leurs causes.
Ces tableaux renferment également des réparations ou des mesures afin de remédier à ces
situations anormales.
Module 27:
DEPANNAGE DE POMPES ET
DE MOTEURS HYDRAULIQUES
RESUME THEORIQUE
Chapitre I
POMPE HYDRAULIQUE
1. Notions générales
Une pompe oléohydraulique ou hydraulique (volumétrique de haute précision) est
un générateur de débit. Elle transforme l'énergie mécanique en énergie hydraulique
ou hydrostatique (fluide facile à transporter dans des canalisations) vers des
récepteurs, vérin ou moteur hydraulique.
Une pompe ne crée pas de pression, mais un débit, c'est la résistance du récepteur,
(moteur ou vérin) qui crée par sont travail une monté en pression.
A ce moment l'énergie oléohydraulique se transforme à nouveau en énergie
mécanique linéaire ou rotative.
Entrainée par un moteur, la pompe aspire l’huile – ou le fluide hydraulique- contenue
dans un réservoir (bâche) à la pression atmosphérique et la refoule vers les
actionneurs.
Les caractéristiques principales sont la cylindrée et leur capacité à résister à la
pression.
1.1 La cylindrée
Elle correspond au volume d’huile théorique débité par tour :
Q
Cyl = avec : Q = débit en L/min ; N = vitesse de rotation en tr/min ;
N
< Cyl > = cylindrée en litre < L >
Plusieurs milliers de bars peuvent donc être atteints, pour des bancs d'épreuve par
exemple ou l'auto frettage des tubes sous pression.
Pour répondre à toutes les applications industrielles, plusieurs types de pompes ont été
mise au point. On peut toutefois regrouper toutes ces pompes sous deux grandes familles :
les pompes hydrauliques volumétriques et les pompes hydrauliques non volumétriques.
Les pompes hydrauliques volumétriques possèdent une étanchéité interne. Cela signifie
que l’orifice d’admission (là ou le fluide est aspiré) est séparé de l’orifice de refoulement (là
ou le fluide est expulsé) par des pièces mécaniques rigides.
Les pompes hydrauliques non volumétriques n’ont pas d’étanchéité interne. En effet,
l’orifice d’admission n’est pas séparé de l’orifice de refoulement par des pièces mécaniques
rigides. Ces pompes sont donc utilisées uniquement dans les circuits de transfert ou la
masse à déplacer se limite à celle du fluide en lui-même.
a) de la fréquence de rotation.
La durée de fonctionnement est inversement proportionnelle à la fréquence de rotation.
Exemple: une pompe prévue pour 5 000 heures à 1 500 tr/min, est poussée à 2 000 tr/min ;
voit sa durée ramenée à ( 1 500 / 2 000 ) x 5 000 = 3750 h
b) de la pression.
La pression d'utilisation se situe de 25 à 30% en dessous de la pression de pointe.
La vie des paliers varie proportionnellement à l'inverse du cube de la pression d'utilisation.
c) de la qualité du fluide.
Le respect de la viscosité recommandée garantira la durée de vie théorique calculée.
d) de l'entraînement.
L'alignement moteur-pompe et les efforts radiaux sur les paliers.
Exemple: une pompe est prévue pour une durée de vie de 4 000 h avec une pression
d'utilisation de 120 bar. Si la pression est poussée à 180 bar, cette durée devient:
4 000 x ( 120 / 180 )3 = 1 181 h
2. Pression (« p »)
Le rôle d’une pompe hydraulique est uniquement de créer un débit. La pression dans un
circuit hydraulique est due à la résistance à l’écoulement qui rencontre le fluide.
Les unités de mesure utilisées pour exprimer la pression sont le Pascal (Pa) ou le bar.
1 bar = 100 kPa
3. Puissance (« P »)
Afin d’accomplir sa tache qui est de mettre en mouvement un fluide, une pompe
hydraulique est toujours accouplée mécaniquement à une source motrice. Cette source
motrice fournie une puissance mécanique en rotation à l’arbre de la pompe afin de mettre
en mouvement les pièces internes de cette dernière.
T ×n
P= Ou : P : puissance mécanique [kW]
9550
n : vitesse de rotation [tr/min]
T : couple [N . m]
Il existe également, du coté du refoulement de la pompe, une puissance qui est appelée
q ×p
puissance hydraulique : P = v Ou : P : puissance hydraulique [kW]
60000
qv : débit volumique de la pompe [L/min]
p : pression coté refoulement [kPa]
4. Rendement volumétrique (« ηv »)
Le rendement volumétrique est le rapport entre le débit d’huile réellement fourni par la
pompe et le débit théorique.
ηv = débit d’huile en fonctionnement / débit théorique
Le rendement volumétrique ne peut jamais être supérieur à 1 (ou équivalent en
pourcentage 100%).
Rendement mécanique (« ηm »)
Le couple réel fourni à une pompe volumétrique doit être suffisamment élevé pour entrainer
la pompe et pour vaincre les forces de friction. Le rendement mécanique représente le
pourcentage du couple qui est réellement transmis à la pompe.
Fuites au joint d'étanchéité • Contre pression interne dans le carter trop élevée.
d'arbre. • Température de l'huile en fonctionnement trop élevée.
• Défauts dans le montage du joint.
Les pompes à engrenage externe comportent une roue dentée menante et une roue
dentée menée. Ces roues tournent en sens opposé en s’engrenant l’une dans l’autre.
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Résumé de Théorie et Guide de Module 27 – Dépannage de pompes et de moteurs
travaux pratiques hydrauliques
Variante 2
Il existe également des pompes à engrenage externe double qui est en effet l’union de
deux pompes à engrenage entrainées par le même arbre d’accouplement.
Une pompe à engrenage externe double peut alimenter deux circuits hydrauliques
indépendants ou fournir un plus grand débit à un seul circuit.
La figure suivante montre une vue en coupe d’une pompe à engrenage externe double.
La pompe à engrenage interne à croissant comprend deux roues à denture, soit une
roue à denture interne et une roue à denture externe, lesquelles sont séparées par un
croissant fixe. La roue à denture externe entraîne la roue à denture interne. Il est à noter
que la roue à denture externe est excentrique par rapport à la roue à denture interne et
que les deux roues dentées tournent dans le même sens. La figure 4 représente le
principe de fonctionnement d’une pompe à engrenage interne à croissant.
Dans ce type de pompe (voir la figure ci-dessous), l’huile hydraulique est aspirée
par les cavités créées lors du désengagement des deux roues dentées. Le fluide devient
prisonnier dans les alvéoles créées par les dents de roues dentées et le croissant. Il est
ainsi transporté jusqu’à ce qu’il soit refoulé lorsque les dents se réengagent.
Sur cette figure, le lobe en pointillé de gauche représente l’orifice de refoulement, tandis
que celui de droite représente l’orifice d’admission (partie A de la figure 5). La rotation des
deux roues dentées se fait dans le sens des aiguilles d’une montre (sens horaire). Le
fluide hydraulique est aspiré par la cavité créée lors du désengagement des deux roues
dentées. Le désengagement s’effectue vis-à-vis l’orifice d’admission (parties B et C de la
figure 6). Le fluide devient prisonnier dans l’alvéole créée entre les roues à denture
externe et interne (partie D de la figure 6). Lors du réengagement des deux roues à
denture (parties E, F et G de la figure 6), le fluide est refoulé vers l’orifice de refoulement.
Le cycle, ainsi complété, recommence.
La figure 7 vous présente une vue en coupe d’une pompe à engrenage interne à
gérotor.
Il existe également des pompes à engrenage interne double à gérotor. Certaines de ces
pompes possèdent deux orifices d’admission indépendants et deux orifices de refoulement
indépendants. Un exemple est donné ci-dessous.
D’autres pompes de même type possèdent un seul orifice d’admission et un seul orifice de
refoulement (voir la figure ci-dessous). En ce cas l’admission et le refoulement se divisent
en deux à l’intérieur du carter de la pompe.
Phénomène de cavitation
Dépression interne provoqué par la diminution de pression au-dessous de la pression des
vapeurs saturées. La cohésion interne du fluide est alors rompue, il y a formation de
cavités, de bulles de vapeur contenant de l'air et de l'huile évaporée.
Lorsque la pression retrouve sa valeur, les cavités se referment subitement en produisant,
en ces endroits, une augmentation énorme de la pression et de la température.
Le mélange correct du carbone de l'huile et de l'oxygène de l'air favorise une combustion
interne explosive. Les parties métalliques les plus proches du phénomène seront soumises
• les pompes lorsque les conditions d'aspiration correcte ne sont pas remplies.
• les autres appareils du circuit (vérins, soupapes) lorsque la vitesse de l'huile
augmente à un tel point qu'elle crée la dépression décrite précédemment.
Nota: La cavitation par émulsion est le résultat d'une entrée d'air dans le circuit (raccord
défectueux,..). On observe alors une formation de mousse sur le niveau d'huile et le bruit de
la pompe augmentant progressivement. Cette émulsion est très longue à se dissiper dans
le réservoir et on sera amené à remplacer le fluide.
Principe de fonctionnement
Un rotor tourne dans un anneau excentré. Le volume compris entre ces deux
éléments est fractionné par des palettes coulissant dans le rotor. Sur un demi-tour le
volume inter palettes augmente ; c'est l'aspiration. Sur l'autre demi-tour, le volume inter
palettes diminue, c'est le refoulement (voir figure ci-dessous).
Pour avoir la variation de cylindrée il faut varier l'excentration entre le rotor et le corps
(stator).
L’huile emprisonnée dans les alvéoles est ensuite acheminée vers l’orifice de
refoulement de la pompe. Par la suite, la diminution du volume des alvéoles force
l’expulsion de l’huile vers l’orifice de refoulement.
Figure 9 - Principe de fonctionnement d’une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor non
balancé
Une force de poussée est appliquée sur le rotor de la pompe puisque la pression existant
du côté du refoulement est exercée d’un seul côté. A cause de ce déséquilibre de force
ainsi créé sur le rotor, ce type de pompe est appelé pompe à palettes à rotor non balancé.
Il est à noter que ce déséquilibre de force entraîne une réduction de la longévité de la
pompe.
Dans une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé, la pression exerce une
force sur deux côtés opposés (180°) du rotor. Ainsi , l’opposition des forces créées par la
pression permet d’annuler l’effet de déséquilibre néfaste au roulement (figure 10).
Le principe de fonctionnement des pompes à palettes à rotor balancé est le même que
celui des pompes à palettes à rotor non balancé.
Les pompes à palettes à rotor balancé résistent mieux aux montées de la pression du côté
du refoulement. De plus, leur durée de vie est généralement plus longue que celle des
pompes à palettes à rotor non balancé.
Il est possible d’inverser le sens de rotation du rotor d’une pompe à palettes à rotor
balancé tout en conservant les mêmes fonctions pour chaque orifice d’admission et de
refoulement. Pour ce faire, il suffit d’inverser la couronne en lui faisant faire une rotation de
90°.
Afin d’augmenter l’étanchéité au point du contact entre les palettes et la couronne, une
pression d’huile ou un ressort est appliqué sous les palettes afin que la force centrifuge
pousse les palettes contre la couronne ou le corps de la pompe.
La figure 11 vous montre une vue en coupe d’une pompe à palettes à rotor balancé.
La pression qui existe du coté du refoulement est appliquée sous les palettes par
l’intermédiaire d’une rainure dans plaque de poussée. Cette dernière sert a maintenir
l’étanchéité latérale des alvéoles. Cette plaque de poussée est maintenue entre la
couronne et les palettes par l’entremise d’un ressort et de la pression existant du coté de
refoulement.
Ces pompes peuvent fonctionner sous hautes pression – plus de 17000 kPa (ou 2500 psi)
et à grande vitesse – 1800 tr/min. Elles ont le même principe de fonctionnement mais, pour
résister à une haute pression et prévenir une usure très rapide des palettes, des trous sont
percés dans le rotor. Ceci permet à la pression existant du coté de refoulement de
s’appliquer en dessous de toute la surface de la palette, et ce, uniquement dans le quadrant
de haute pression. La figure suivante présente une pompe à palettes à rotor balancé pour
haute pression.
En cas de bris, pour assurer le remplacement rapide des pièces mobiles interne d’une
pompe à palettes à rotor balancé pour haute pression, on utilise un cartouche
préassemblée par le fabricant. Une cartouche est constituée de la couronne, du rotor, des
palettes et des plaques du support du coté de l’admission et de celui de refoulement.
Cartouche préassemblée
Vue en coupe d’une pompe à palettes à rotor balancé pour haute pression
Il faut observer sur la figure que l’excentricité maximale de la couronne mobile par rapport
au rotor est ajustable au moyen d’un vice. La modification de la cylindrée de la pompe
s’effectue en fonction de la pression au refoulement.
Il existe également des dispositifs de réglage de la cylindrée adaptés à l’automatisation.
Ces dispositifs peuvent être mécaniques, hydrauliques, pneumatiques ou électriques.
Les pompes à palettes à cylindrée variable à rotor balancé ont le même principe de
fonctionnement que les pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé. Il y a donc deux
admissions et deux refoulements par tour afin d’annuler les forces engendrées par la
pression au refoulement.
Les deux étages de palettes ainsi créés possèdent leur propre couronne. En d’autres
mots, il y a deux pompes dans la même cartouche. Sur la figure 13, vous pouvez
remarquer des dents sur la couronne. Ces dents servent à faire tourner les couronnes
l’une par rapport à l’autre. Lorsque les deux couronnes mobiles sont alignées, la cylindrée
de la pompe est alors maximale. Le déplacement des couronnes s’effectue en fonction de
la pression au refoulement de la pompe.
La figure ci-dessous vous montre une pompe à palettes à cylindrée variable à rotor
balancé ainsi que sa cartouche.
En tournant, le bloc cylindre crée une force centrifuge qui force les pistons à suivre la
couronne. La couronne est excentrique par rapport au bloc cylindre, ce qui engendre un
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Résumé de Théorie et Guide de Module 27 – Dépannage de pompes et de moteurs
travaux pratiques hydrauliques
mouvement de va-et-vient des pistons dans leur alésage. En sortant du bloc cylindre, les
pistons créent un vide partiel qui sera comblé par l’huile hydraulique poussée par la
pression atmosphérique agissant dans le réservoir. L’huile est acheminée aux pistons par
l’intermédiaire d’un boisseau central fixe. Sur la figure 14, la partie inférieure du boisseau
correspond à l’orifice d’admission lorsque la rotation est dans le sens horaire puisque les
pistons sont forcés de sortir de leur alésage vis-à-vis cet orifice. L’huile emprisonnée dans
l’alésage du piston est ensuite transportée vers l’orifice de refoulement qui correspond à la
partie supérieure du boisseau central. A cause de l’excentricité de la couronne
par rapport au bloc cylindre, les pistons entrent dans leur alésage et refoulent ainsi l’huile
vers l’orifice de refoulement.
On trouve également des pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant avec
cylindrée variable. La figure 15 vous montre une vue en coupe d’une pompe de ce type.
Figure 15 - Vue en coupe d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant à
cylindrée variable
Figure 16 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre fixe
Lorsqu’un piston sort de son alésage, son clapet d’admission s’ouvre pendant que
son clapet de refoulement se ferme. L’alésage du piston se remplit ainsi d’huile qui passe
par le centre du piston. L’huile provient de la chambre centrale.
Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis
que son clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors
expulsée dans la chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.
On entend par ce terme: «unité dont les pistons sont disposés parallèlement à l'axe». Ces
unités sont adaptées, de par leur technologie, à des vitesses relativement élevées. Elles
peuvent être à cylindrée fixe ou variable. La gamme de pressions pouvant aller jusqu'à
450 bars. La course des pistons est provoquée par l'inclinaison d'un plateau par rapport au
barillet contenant les pistons. Si l'inclinaison est variable, alors la cylindrée est variable. Le
nombre de pistons détermine la stabilité du débit aux orifices : en effet chaque piston est
soit à l'aspiration, soit au refoulement, le débit présente donc des irrégularités d'autant plus
grandes que le nombre de pistons est faible ou que celui-ci est pair.
Certaines unités, dites "à axe brisé", sont classées dans les unités à pistons axiaux à
cause de leur technologie et de leurs caractéristiques similaires. Ces unités ont une
cylindrée fixe, fonction de l'angle arbre/barillet.
Dans ce principe (pompe à axe brisé, barillet inclinable), le barillet est entraîné par les
pistons qui reçoivent eux-mêmes leur mouvement par le plateau d’entraînement. Le barillet
est guidé soit par un axe central soit logé dans un roulement à aiguilles. Il peut être incliné
par rapport à l’axe d’entraînement. La cylindrée de la pompe varie en fonction de l’angle
d’inclinaison du barillet. Ce principe de construction permet de réaliser des pompes à débit
« réversibles ».
Dans ce principe (pompe à plateau oscillant), l’arbre d’entraînement fait osciller le plateau
d’entraînement, qui transmet un mouvement alternatif aux pistons immobilisés en rotation.
Les pistons sont appliqués par des ressorts de rappel sur le plateau.
Un palier axial avec un roulement encaisse les forces développées par le couple piston-
plateau d’entraînement. Le redressement du sens des débits des différents pistons est
réalisé, soit par une distribution à clapets, soit par des fentes sur les pistons. L’angle du
plateau oscillant n’est pas modifiable, de ce fait, la cylindrée d’une telle pompe est
constante. De par ce procédé très simple, le débit peut être varié de façon continue.
Les pompes à pistons axiaux se divisent en deux catégories :
- les pompes à pistons axiaux à axe droit ;
- les pompes à pistons axiaux à axe brisé.
La figure 18 montre une vue en coupe d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.
Dans ce type de pompe, la plaque de retenue est fixée sur l’arbre d’accouplement.
Le bloc cylindre est relié à l’arbre d’accouplement par l’entremise d’un joint universel.
L’angle ainsi créé force le mouvement alternatif des pistons dans leur alésage lors de la
rotation de l’arbre d’accouplement.
5.3.3 Diagnostic sur les pompes à pistons avec patins de contact sur came
excentrique
Dans une pompe non volumétrique centrifuge, la force centrifuge du rotor tournant à haute
vitesse est utilisée pour expulser le fluide vers le refoulement. La figure 20 vous montre
l’intérieur schématisé d’une pompe centrifuge non volumétrique.
Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis que son
clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors
expulsée dans la chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.
Chapitre II
Moteurs hydrauliques
1. Notions générales
Les moteurs hydrauliques permettent de transformer l’énergie hydraulique fournie par un
fluide sous pression en énergie mécanique. Il en résulte un mouvement de rotation et un
couple sur l’arbre de sortie.
Les applications de ces moteurs, même si elles sont moindres que celles des vérins, sont
très importants dans le vaste domaine des installations hydrauliques. Leurs principaux
domaines d’applications sont les machines de travaux publics, d’élévation, les bateaux,
l’armement, les machines-outils, les transferts, les machines de fabrication de caoutchouc
et ses dérivés y compris les plastiques, les presses, les trancheuses et bien d’autres.
Sur les moteurs les réglages de la vitesse se fait en agissant sur le débit. Le composant
utilisé est alors un « limiteur de débit ».
1.2 Symbolisation
Cylindrée théorique : quantité théorique de fluide dont le moteur a besoin pour que son axe
fasse un tour complet (en l).
Couple de démarrage : valeur réelle développée lors du démarrage du moteur, comprise
entre 60 et 95 % de la valeur de couple réel, suivant le type du moteur. L’étanchéité et les
fuites sont des facteurs qui pénalisent le couple de démarrage.
• Moteur à cylindrée fixe : à débit constant, la vitesse est constante. Si l’on maintient la
pression constante tout en augmentant le débit on va avoir un couple de sortie
constant. L’augmentation de la vitesse de rotation aura comme conséquence une
augmentation de la puissance.
• Moteur à cylindrée variable : il est possible de modifier la vitesse en variant la
cylindrée. Si l’on maintient la pression, le couple de sortie diminue lorsque l’on augment
la vitesse, alors que la puissance de sortie reste constante.
Les moteurs hydrauliques ont beaucoup des similitudes avec les pompes hydrauliques et
peuvent être à engrenages, à palettes, à pistons radiaux ou axiaux.
Les deux derniers peuvent être à cylindrée fixe ou variable.
Le facteur de qualité est donné par la relation qu’il y a entre la vitesse maximale et la
vitesse minimale. Elle est la suivante :
- 50 pour des moteurs à engrenages ;
- 200 pour des moteurs à palettes ;
- 1000 à 10000 pour des moteurs à pistons axiaux ou radiaux.
Moteurs à engrenages
Ils présentent la même technologie que les pompes à engrenage.
Il s’agit de moteurs très simples et très économiques, ils ont cependant l’inconvénient
d’avoir un couple de démarrage bas (≤ 60 % du couple théorique). On les utilise pour des
pressions allant jusqu’à 70 bar, avec un rendement global de l’ordre de 80 %. Ils sont
irréguliers si l’on s’en sert à faible vitesse. Il est possible de changer le sens de rotation de
l’axe du moteur en changeant l’alimentation (sens de rotation).
Moteurs à palettes
Les moteurs à paillètes sont une réplique des pompes volumétriques à paillètes. Ils offrent
un rendement volumétrique supérieur à celui du moteur à engrenage. Ils sont toutefois plus
couteux. La figure 4 donne le principe de fonctionnement d’un moteur à paillètes.
Dans le cas de ces moteurs, on obtient le couple généré par l’effet de la pression du fluide
sur les palettes mobiles du rotor. Ce dernier les fait tourner en les tirants. Plus le réglage
des palettes avec la paroi intérieure du carter est important, plus le rendement du moteur
est important.
Ces moteurs fonctionnent à des pressions moyennes de 200 bar. Il existe plusieurs
modèles.
Les deux admissions opposées l’une à l’autre permettent d’annuler les forces radiales qui
sont néfastes pour les roulements du moteur.
Les moteurs à palettes haute performance sont quasi identiques aux moteurs à palettes à
rotor équilibré. La distinction réside dans l'installation de ressorts sous les palettes pour
assurer un maximum d'étanchéité entre l'extrémité des palettes et la couronne. De plus, le
rotor, les palettes, la couronne et les plaques de poussée qui assurent l'étanchéité latérale
sont réunis dans une cartouche remplaçable. La figure 6 montre un moteur à palettes
haute performance avec une cartouche de refoulement.
Moteurs à pistons
Dans ce cas, le moteur à piston a un fonctionnement inverse de celui des pompes de même
type. Les pistons sont placés dans le tambour du moteur, de manière axiale et parallèle à
axe. Ils fonctionnent à des vitesses plus lentes et peuvent développer des couples très
élevés
Moteurs à pistons radiaux
Sur la figure 7 est donné un moteur à pistons radiaux.
Les moteurs à piston radiaux ont une vitesse de rotation limitée selon le nombre de cycles :
• 2 cycles pour tour : 2000 tr / min;
• 4 cycles pour tour : 750 tr / min;
• 6 cycles pour tour : 250 tr / min;
• 8 cycles pour tour : 150 tr / min;
Les moteurs à pistons axiaux présentent le même agencement de pièces mobiles internes
que les pompes volumétriques de même nome. On les trouvent à cylindrée fixe ou à
cylindrée variable.
Ces moteurs fonctionnent à grande vitesse pouvant atteindre 400 tr / min et qui sont à
cylindrée fixe ou variable.
Le fluide fourni par la pompe crée une force sur les pistons et génère ainsi le déplacement
en rotation de l’arbre du moteur.
Les moteurs à pistons à axe brisé ont une construction quasi identique à celle des pompes
volumétriques du même nom. L'arbre d'accouplement et le bloc cylindre sont disposés l'un
par rapport à l'autre selon un axe brisé. Le lien entre le bloc cylindre et l'arbre
d'accouplement est effectué par un joint universel. La figure 12 montre un moteur à pistons
axiaux à axe brisé. .
Remarque :
En ce qui concerne le type et les caractéristiques des moteurs hydrauliques, il convient de
lire tout d’abord la plaque des caractéristiques fournie avec le moteur ainsi que le dossier
Moteur oscillant
Remarque :
Les moteurs hydrauliques sont des composants fragiles. Il convient de respecter une
filtration de 25 à 30 microns et de vérifier la qualité de l’huile.
Il convient également de vérifier la résistance des accouplements en sortie d’arbre (les
moteurs hydrauliques peuvent transmettre des couples très importants).
Critères de sélection
Les critères de sélection d'un moteur hydraulique sont nombreux. Chacun d'eux aune
importance plus ou moins grande selon l'utilisation du moteur. Afin d'éviter les mauvaises
surprises que peut réserver le choix hâtif d'un moteur, il est très important de tenir compte
de certains critères lorsque vient le moment de sélectionner un moteur hydraulique.
a) Vitesse de révolution
La gamme de vitesse dépend étroitement de la catégorie de moteur, c’est-à-dire les mo-
teurs à faible vitesse ou ceux à haute vitesse de révolution.
Peu importe la gamme de vitesse, il faut toujours respecter la vitesse nominale prescrite par
le fabricant afin d'assurer une durée de vie acceptable des pièces du moteur. La vitesse
nominale est la vitesse maximale à appliquer à un moteur en fonctionnement continu. Il faut
également respecter la vitesse minimale du moteur. La vitesse minimale assure une rota-
tion régulière de l'arbre du moteur.
b) Pression
La pression à laquelle est soumis un moteur hydraulique dépend du couple et de la
pression au refoulement. La pression nominale annoncée par le fabricant est la pression
maxi- male à laquelle un moteur doit être soumis en fonctionnement continu. Cela assure
une durée de vie acceptable des composants internes.
La pression à laquelle un moteur est soumis en fonctionnement est la somme des pres-
sions existant à l'orifice d'admission et à celui de refoulement. C'est cette somme qui doit
être comparée à la pression nominale annoncée par le fabricant.
c) Rendement
Le rendement d’un moteur hydraulique est en fonction d’un couple, de la vitesse de
révolution, de la pression ainsi que de la viscosité du fluide à utilisé. On doit toujours choisir
un moteur hydraulique de telle sorte que celui-ci fonctionne le plus souvent possible dans
une zone de rendement élevé.
d) Critère généraux
• le coût d'achat du moteur;
• la compatibilité du moteur avec le fluide utilisé;
• le type d'accouplement de l'arbre du moteur;
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Résumé de Théorie et Guide de Module 27 – Dépannage de pompes et de moteurs
travaux pratiques hydrauliques
Module 27:
DEPANNAGE DE POMPES ET
DE MOTEURS HYDRAULIQUES
TRAVAUX PRATIQUES
TP 1, 2, 3
Utilisez la pompe et le moteur hydraulique de votre atelier
Pour assurer un bon fonctionnement des pompes et des moteurs (Pompes à palettes,
pompes à engrenage à denture interne, moteurs à pistons radiaux, moteurs à engrenage à
denture interne), il faut tenir compte des informations suivantes :
• les caractéristiques techniques des notices,
• les directives générales relatives à la mise en service d‘installations hydrauliques,
• les instructions de montage et de service ci-dessous.
1. Montage
1.1 Rinçage
• Les pompes sortant de magasin peuvent présenter des résinifications, qui doivent
être éliminées par solvant avant application d‘un nouveau fi lm lubrifiant. Aucune
mesure spéciale n‘est de surcroît requise dans le cas de fluides difficilement
inflammables.
1.2 Montage
• Se conformer aux dessins et directives.
• Montage exempt de contraintes.
• Dans le cas d‘unités d‘entraînement, veiller à la planéité des fondations.
1.4 Filtres
• Autant que possible, utiliser des filtres sur retour ou sur pression.
• Sur aspiration, n‘utiliser de filtre qu‘en combinaison avec manostat de dépression /
indicateur de colmatage.
• Degré de filtration de 25 µm à 40 µm requis selon la pompe.
Recommandation : Les filtres de 10 µm assurent une durée de vie plus élevée aux
charges élevées.
2. Mise en service
2.1 Organes électriques de commande et de réglage
• Veiller aux tensions et courants admissibles.
• Essai d‘un appareil rempli de fluide : une rapide mise en et hors circuit évite les
dommages en cas de sens de rotation erroné.
2.3 Remplissage
• Les pompes auto- aspirantes ont le corps qui ne doit pas être remplis. Les pompes
à engrenage à denture interne doivent être remplies avant leur mise en service. Pour
les autres types de pompes, vérifier si le corps doit être rempli.
2.4 Démarrage
• Observer les directives particulières aux composants.
• Mettre toutes les valves, particulièrement côté aspiration ou alimentation, en position
d‘écoulement libre.
• Mettre brièvement à plusieurs reprises le moteur en et hors circuit pour faciliter la
purge de l‘air. Ne le mettre à pleine charge qu‘à fonctionnement parfait et stable de la
pompe.
• Pour le démarrage initial, purger l‘air de la conduite de refoulement pour permettre le
remplissage complet de la pompe, ceci ne s‘appliquant pas aux pompes comportant
un clapet automatique de purge d‘air
• Lors du démarrage, le niveau de fluide dans le réservoir ne doit pas tomber en
dessous du minimum requis pour l‘aspiration.
2.6 Température
• Contrôle de la température du fluide en conditions normales de service.
3. Maintenance préventive
3.1 Fréquence
• Les intervalles périodiques de maintenance sont défi nis par les conditions de charge
et de service.
3.2 Fixation
• Contrôle du positionnement correct des pompes, moteurs, vérins, autres
convertisseurs d‘énergie, ainsi que des conduites, à pression et température de
service normales.
3.3 Filtres
• Tenir compte des indicateurs de colmatage. Contrôler le fonctionnement des fi ltres
sur aspiration en fonction des conditions de service.
3.4 Maintenance
• Nous recommandons un contrôle périodique de l‘ensemble de l‘installation par le
fabricant.
TP 4, 5, 6
Utilisez la pompe et le moteur hydraulique de votre atelier
1. Défaillances
Il arrive très rarement qu'une pompe ou qu'un moteur hydraulique subisse une défaillance
partielle ou totale à cause d'un défaut de fabrication.
En effet, lorsqu'un de ces équipements fonctionne mal, cela résulte habituellement de la
présence d'un problème ailleurs dans le système.
Dans la réalité, de 90à 95 % des défaillances subies par ces équipements peuvent être
attribuées à une ou à plusieurs des causes suivantes :
a) l'aération ;
b) à cavitation ;
c) la contamination ;
d) une surpression ;
e) une température excessive ;
f) une viscosité inadéquate.
a) Aération :
L'aération d'un fluide hydraulique est généralement due à l'état défectueux d'un joint
d'étanchéité au niveau de l'arbre ou du carter de la pompe hydraulique.
Elle est néfaste pour une pompe hydraulique puisque les bulles d'air aspirées par la pompe
subissent une implosion (irruption brutale d'un fluide à l'intérieur d'une enceinte de
pression plus faible) lorsqu'elles sont soumises à la pression du système existant du côté du
refoulement de la pompe.
• L'implosion des bulles d'air peut provoquer l'arrachement de particules métalliques sur
les pièces de la pompe hydraulique se trouvant à proximité du point d'implosion.
• Ces implosions entraînent une température locale très élevée.
La figure suivante vous montre une plaque de poussée d'une pompe hydraulique
volumétrique ayant subi une usure due à l'aération du fluide.
Source : Vickers
b) Cavitation :
c) Contamination:
Tout corps étranger se trouvant dans un fluide hydraulique est défini comme étant de
la contamination et a un effet important sur les performances des pompes et des moteurs
hydrauliques.
Les contaminants peuvent être de:
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travaux pratiques hydrauliques
• nature liquide,
• solide,
• gazeuse.
La plupart des contaminants ont un effet abrasif sur les pièces mobiles internes des
pompes et des moteurs hydrauliques, ce qui occasionne une usure prématurée de ces
pièces.
La figure suivante vous montre un couvercle de pompe volumétrique à pistons axiaux ayant
subi des dommages dus à la présence de contaminants solides.
Source : Vickers
d) Surpression:
L'utilisation des pompes et des moteurs hydrauliques dans des conditions de pression
dépassant celles prescrites par le fabricant entraîne des forces extrêmes sur les pièces
mobiles internes de ces équipements.
Ces forces peuvent ainsi entraîner des défaillances prématurées sur les pompes et les
moteurs hydrauliques.
e) Température excessive:
La figure suivante vous montre la couronne d'une pompe volumétrique à palettes ayant subi
une température excessive.
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travaux pratiques hydrauliques
Vickers
Dans ce cas particulier, vous remarquerez que la couronne est noircie, la température fut
telle que les chanfreins de certaines palettes et la surface interne de la couronne ont fondu.
f) Viscosité inadéquate:
Par exemple, de l'huile hydraulique a une viscosité plus élevée que l'eau.
L'utilisation d'un fluide ayant une viscosité supérieure à celle recommandée par le
fabricant peut entraîner la cavitation d'une pompe hydraulique.
Une viscosité trop élevée peut survenir dans des conditions d'utilisation à basse
température puisque la viscosité d'un fluide augmente en fonction de la diminution de la
température.
L'utilisation d'un fluide ayant une viscosité inférieure à celle prescrite par le fabricant
peut entraîner :
• des fuites internes ou externes,
• une augmentation de l'usure des pièces mobiles internes,
• une augmentation de la température de fonctionnement.
TP 7, 8, 9
Utilisez la pompe hydraulique de votre atelier
Auditif :
Bruit dû à la cavitation : sifflement, craquement comparable au bruit d'une machine à
moudre le café
• Prise d'air sur l'aspiration
Olfactif :
Odeur d'huile brûlée
Tactile :
Echauffement de la pompe
• Dû à l'huile
• Dû à la surcharge