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RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
INSTALLATION ET
MODULE N 23 : DEPANNAGE DE MOTEURS ET
GENERATRICES A C.A.
SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE
SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE
NIVEAU : QUALIFICATION
ANNEE 2010
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 23 : Installation et dépannage de moteurs et
pratiques
génératrices à c.a.
Révision linguistique
-
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Validation
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SOMMAIRE
RESUME THEORIQUE ............................................... …Erreur ! Signet non défini.
1. Moteurs et génératrices à courant alternatif ................................................................8
1.1 Composants des machines rotatives à c.a..........................................................8
1.1.1. Constituants d’un alternateur ...........................................................................9
1.1.2. Constituants d’un moteur.................................................................................9
1.2 Précautions de câblage.....................................................................................12
1.3 Schématisation..................................................................................................12
1.4 Schémas de base - démarrage des moteurs à cage.........................................12
1.4.1. Démarrage direct d'un moteur triphasé par disjoncteur-moteur.....................12
1.5 Schémas de base - dispositifs de protection .....................................................14
1.5.1. Démarrage direct d'un moteur asynchrone....................................................15
2. Fonctionnement d'un alternateur ...............................................................................22
2.1. Marche à vide....................................................................................................22
2.2. Pertes et rendement..........................................................................................22
3. Fonctionnement des moteurs asynchrones monophasés..........................................24
3.1. Démarrage des moteurs asynchrones monophasés .........................................24
3.2. Caractéristiques spécifiques............................................................................24
4. Fonctionnement des moteurs asynchrones triphasés................................................26
4.1. Grandeurs caractéristiques ...............................................................................26
4.2. Caractéristiques spécifiques .............................................................................27
5. Fonctionnement des moteurs synchrones triphasés .................................................31
6. Démarrage direct des moteurs asynchrones triphasés..............................................32
6.1. Démarrage manuel ........................................................................................33
6.2. Démarrage semi-automatique .......................................................................34
6.3. Démarrage à tension réduite des moteurs asynchrones triphasés....................37
6.3.1. Démarrage étoile triangle...............................................................................37
6.3.2. Démarrage par élimination de résistances statoriques ..................................41
6.3.3. Démarrage par autotransformateur ...............................................................45
6.3.4. Démarrage par élimination de résistances rotoriques....................................49
6.3.5. Démarreur électronique .................................................................................53
6.3.6. Variateur de vitesse de moteur asynchrone ..................................................54
7. Interprétation des mesures relevées aux points de tests d’un dispositif d’entraînement
de machines rotatives......................................................................................................57
8. Entretien et dépannage des machines à courant alternatif........................................59
COMPORTEMENT ATTENDU
CONDITIONS D’EVALUATION
• Travail individuel.
• À partir :
- de directives ;
- du schéma d’un dispositif de commande ;
- d’un problème de fonctionnement provoqué.
• À l’aide :
- des manuels techniques ;
- des outils et des instruments ;
- d’un moteur à c.a. et de son circuit de commande ;
- de l’équipement de protection individuelle.
Présentation du Module
Module 23 : INSTALLATION ET
DEPANNAGE DE MOTEURS ET
GENERATRICES A C.A.
RESUME THEORIQUE
C'est un moteur qui se caractérise par le fait qu'il est constitué d'un stator
(inducteur) alimenté en courant alternatif et d'un rotor (induit) soit en court-circuit,
soit bobiné aboutissant à des bagues dans lesquelles le courant est créé par
induction. Ces moteurs ont la particularité de fonctionner grâce à un champ
tournant.
Les moteurs asynchrones peuvent démarrer par leurs propres moyens s'ils sont
polyphasés. Le couple de démarrage des moteurs asynchrones est faible.
C'est un moteur dont la vitesse est proportionnelle à la fréquence du courant :
n = 60 x f / p
a) Moteur à cage
b) Moteurs à bagues
1.3 Schématisation
Figure 5
Protections assurées
Par un déclencheur magnétothermique tripolaire, incorporé à l'appareil, contre les
courts-circuits (éléments magnétiques), contre les surcharges faibles et
prolongées (éléments thermiques).
En option, un additif limiteur branché en série avec les pôles du disjoncteur-
moteur permet d'augmenter le pouvoir de coupure de l'appareil.
Figure 6
Commande locale
Protections assurées
Par un relais tripolaire de protection thermique contre les surcharges faibles et
prolongées.
Verrouillage de l'ouverture du coffret si l'interrupteur n'est pas ouvert.
Fonctionnement du circuit de puissance
Fermeture manuelle de l'interrupteur Q1
Fermeture de KM1.
Q1 : calibre In moteur.
KM1 : calibre In moteur en fonction de la catégorie d'emploi.
F1 : calibre In moteur.
Figure 7
Figure 8
Figure 9
- Disjoncteur
Figure 10
- Sectionneur
Définition
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d'ouvrir et de
fermer un circuit lorsque le courant est nul ou pratiquement nul afin d'isoler la
partie de l'installation en aval du sectionneur.
- Le sectionneur n'a pas de pouvoir de coupure ou de fermeture.
- La coupure doit être visible soit directement par observation de la séparation
des contacts, soit par un indicateur de position si les contacts ne sont pas
visibles.
- Le sectionneur peut-être verrouillable par un cadenas en position ouvert. C'est
une sécurité sur un circuit des personnes qui travaillent en aval du sectionneur
Symboles
Figure 11
Figure 12
Circuit de commande
- Q est un contact qui est lié directement au sectionneur porte-fusible. Si celui-ci
est ouvert il n'y aura pas d'alimentation du circuit de commande.
- Arrêt est un contact qui permet l'arrêt du moteur.
- F est un contact à ouverture qui se déclenche si le moteur subit une trop forte
intensité.
- bp1 et bp2 sont les boutons poussoir à fermeture qui vont permettre le
pilotage du moteur dans un sens ou dans l'autre.
- km1 et km2 sont des contacts à fermeture liés aux deux contacteurs. On
utilise aussi des contacts à ouverture qui empêcheront la possibilité d'avoir
une commande de rotation du moteur dans les deux sens. L'inversion du sens
de rotation est obtenue en croisant deux des conducteurs de phase
d'alimentation, le troisième restant inchangé. On inverse ainsi le sens du
champ tournant et par conséquent, le sens de rotation du moteur. Pour plus
de sécurité une liaison mécanique lie les deux contacteurs empêchant ainsi
tout risque de manœuvre malencontreuse.
Conclusion
Avantages :
- simplicité de l'appareillage.
- couple important.
- temps de démarrage minimal pour un moteur à cage.
Inconvénients :
- Appel de courant très important Intensité de Démarrage = 4 à 8 Intensité
Nominale.
- Démarrage brutal.
Emplois :
- Moteur de petite puissance.
- Machine ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive.
- Machine nécessitant un bon couple de démarrage.
- Fusible
Définition
Un fusible est un appareil de connexion dont la fonction est d'ouvrir par fusion
d'un ou de plusieurs de ses éléments conçus et calibrés à cet effet le circuit dans
lequel il est inséré et d'interrompre le courant lorsque celui-ci dépasse, pendant
un temps suffisant, une valeur précisée.
Symboles
Figure 13
- Contacteur
L'intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance au moyen de
contacts, peu encombrants et sensibles, actionnés manuellement ou
automatiquement.
Définition
Le contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule position
repos, commandé autrement qu'à la main, capable d'établir, de supporter et
d'interrompre des courants dans les conditions normales du circuit, y compris les
conditions de surcharge en service.
Un contacteur dont les contacts principaux sont fermés dans la position de repos
est appelé rupteur.
Constitution générale
Contacteur à translation
Figure 14
Différents organes
Figure 15
Principe de fonctionnement
Le relais thermique utilise la propriété d'un bilame formé de deux lames minces
de métaux ayant des coefficients de dilatation différents. Il s'incurve lorsque sa
température augmente. Pour ce bilame on utilise un alliage ferro-nickel.
Figure 16
Constitution d'un relais thermique
Figure 17
Courbe de déclenchement
C'est la courbe représentant le temps de déclenchement en fonction des multiples
de l'intensité de réglage. L'intensité minimale de déclenchement est égale, en
général, à 1,15 fois l'intensité de réglage.
Figure 18
Choix d'un relais thermique
Lorsqu'un contacteur est muni d'un relais thermique, l'ensemble constitue un
discontacteur. Le contacteur n'est pas apte à couper des courant de court-circuit,
il doit être associé à des fusibles du type aM qui interviennent au-delà du pouvoir
de coupure du contacteur. On peut tracer sur un même graphique la courbe de
déclenchement temps/intensité du relais thermique et de la courbe de fusion du
fusible. A l'intersection des courbes on a le pouvoir de coupure limite du
contacteur.
OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 21
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 23 : Installation et dépannage de moteurs et
pratiques
génératrices à c.a.
Soit un alternateur triphasé bipolaire tournant à vide à une vitesse constante (figure
19.a). Le courant d'excitation Ix permanent d'une excitatrice appropriée, crée le flux φ
dans l'entrefer. Les extrémités de l'enroulement triphasé du stator (induit) sont
raccordées au bornes A, B, C et N.
La figure 19.b est un diagramme schématique de l'alternateur, montrant le rotor et
les trois phases du stator.
η = Pu = Pu
Pa Pu + pertes
avec Pa = Pu + pertes
en monophasé en triphasé
Comme pour les autres machines on peut classer les pertes en deux catégories :
- Les pertes mécaniques sont dues au frottement de l’arbre sur les paliers et à
la résistance de l’air au mouvement du rotor et ne dépendent que de la vitesse
de rotation qui est invariable (égale à la vitesse de synchronisme ns).
P J = 3 R I2
3 U I cosϕ
η=
3U I cosϕ + Pmag + Pméc +3 RI² + Pex
Le rendement des alternateurs est très bon, il est de l'ordre de 0,85 pour les
alternateurs de quelques KVA jusqu'à 0,98 pour les alternateurs triphasés de forte
puissance.
Le rendement diminue avec le facteur de puissance (figure 20).
a) Par lancement
Après la mise sous tension, on peut lancer le moteur à la main dans un sens ou
dans l'autre. Le couple moteur résultant des deux couples inverses entretient la
rotation dans le sens du lancement.
Figure 21
1.2. : bornes enroulement principal.
3.4. : bornes enroulement auxiliaire.
Caractéristiques spécifiques
Pour inverser le sens de rotation des moteurs monophasés, on doit intervertir les
bornes de l'enroulement principal ou de l'enroulement auxiliaire.
• La vitesse
60 × f
ns=
p
n s − n'
Le glissement : g= , est plus élevé qu'en triphasé.
ns
• Tension d'alimentation
U 2U
Figure 22
Exemple :
60 × f
ns =
p
2×π × f ω
Ω s =2×π ×n s = =
p p
Avec :
- Ωs : en radians par seconde (rad/s).
- ω (pulsation) = 2π f = 100 π pour f = 50 Hz.
- ns: en tr/s.
Ω s − Ω n s −n
g= =
Ωs ns
n = n s × (1− g ) tr/min
Ω = Ω s × (1− g ) rad/s
Le glissement est donc dépendant de la charge ; très faible à vide, il augmente avec
elle (figure 25).
b) Intensité
Toute fois, avant d'atteindre sa marche de régime normale le moteur (et sa charge,
s'il n'est pas à vide) doit préalablement passer par une phase de démarrage au cours
de laquelle il va absorber un courant très important dit courant de démarrage.
c) Couple utile
L'expression générale :
Tu=
Pu
Ω
N/m
Il dépend :
- De la vitesse angulaire de rotation Ω=ω en rad/s;
p
- De la puissance utile.
d) Facteur de puissance
e) Rendement
En conclusion :
• Couplage au réseau
• Procédés de démarrage
Fonctionnement :
A l’arrêt l’électro-aimant est désexcité et les mâchoires serrent le disque. Dès
l’alimentation du moteur, l’électro-aimant s’excite ce qui provoque le desserrage des
mâchoires sur le disque.
A l’arrêt du moteur (coupure de l’alimentation) l’électro-aimant se désexcite et les
mâchoires resserrent le disque. Le moteur est alors freiné.
Inconvénient de ce système :
Le freinage est brusque.
Remarque :
En cas de coupure d’alimentation du moteur, celui-ci se trouve automatiquement
freiné.
Principe :
Pour freiner un moteur, on injecte dans les enroulements du stator un courant
continu ; celui-ci crée un champ magnétique fixe qui freine le rotor.
Remarque :
- Il n’y a aucun risque d’inversion du sens de rotation du moteur après son arrêt
complet.
- Le couple de freinage peut être réglé en faisant varier la tension continue qui
est, en général, de l’ordre de 0,03 à 0,1 fois la tension nominale du moteur.
Le courant continu nécessaire pour un freinage efficace est de l’ordre de 1,2 à 2 fois
le courant nominal du moteur.
Principe :
Pour obtenir le freinage du moteur, il faut croiser deux phases de son alimentation
triphasée (inversion du sens de rotation du moteur) ; celui-ci a tendance à tourner en
sens contraire de son propre couple ce qui le freine énergiquement.
Remarque :
L’alimentation du moteur doit être coupée avant qu’il ne redémarre dans le sens
inverse ; pour cela, on utilise :
- Soit un contact centrifuge (coupure lorsque la vitesse de rotation est nulle) ;
- Soit un contact temporisé (coupure après un temps de mise sous tension de
quelques secondes ce qui ne permet pas le freinage jusqu’à l’arrêt complet du
moteur) ;
- Soit un relais de mesure de courant statorique (coupure lorsque le courant est
inférieur à une valeur minimale).
Inconvénients :
- Le courant dans les enroulements du stator augmente lors du freinage ; pour
le limiter, on peut insérer dans son circuit des résistances ;
- Le dégagement de chaleur dû à l’augmentation du courant dans le rotor est
important.
a) Caractéristiques spécifiques
Généralités
• Conditions technologiques
Le moteur asynchrone triphasé doit être du type rotor en court-circuit ou rotor à cage
d'écureuil.
Les enroulements du stator sont branchés en étoile ou en triangle suivant les
tensions indiquées par le constructeur et la tension du réseau d’alimentation.
• Avantage de ce procédé
C’est un démarrage qui est très simple à mettre en oeuvre et qui ne demande que
peu de matériel.
Le couple moteur au démarrage est important (de l’ordre de 0,5 à 1,5 fois le couple
nominal) ; la charge du moteur est donc admise au démarrage. L’utilisateur peut
choisir le couplage des enroulements du stator.
• Inconvénients de ce procédé
Le courant de démarrage, qui n’est pas limité, atteint une valeur très important (de
l’ordre de 4 à 8 fois le courant nominal).
Le démarrage est brusque (la vitesse nominal est atteinte en 1 à 2 secondes).
• Utilisation de ce procédé
Il est employé pour les moteurs de petites puissances raccordés sur des réseaux qui
admettent le courant de démarrage.
a) Premier exemple
Moteur à un seul sens de rotation dont les enroulements sont couplés en étoile. Son
démarrage se réalise par l’emploi d’un interrupteur tripolaire.
Figure 26
Figure 27
Légende :
Q1 : fusible sectionneur
Q2 : interrupteur
M : moteur asynchrone triphasé (enroulements couplés en étoile)
Fonctionnement
Lorsque l’interrupteur Q2 est fermé, le moteur tourne à sa vitesse nominale.
b) Deuxième exemple
Moteur à deux sens de rotation dont les enroulements sont couplés en triangle. Son
démarrage se réalise par l’emploi d’un commutateur triphasé.
Figure 28
Figure 29
Légende :
Q1 : fusible sectionneur
Q2 : commutateur triphasé avec position arrêt
M : moteur asynchrone triphasé.
Fonctionnement
Position 1 : le moteur tourne dans un sens de rotation
Position 2 : le moteur tourne dans le sens contraire (inversion de deux phases de la
tension d’alimentation
a) Premier exemple
Figure 30
Figure 31
Fonctionnement
Une action sur les boutons poussoirs S1 ou S3 excite la bobine K1M qui
s’autoalimente et démarre le moteur.
Une action sur les boutons poussoirs S2 ou S4 ou un fonctionnement du relais
magnétothermique désexcite la bobine K1M. Ses contacts de puissance s’étant
ouverts, le moteur s’arrête.
b) Deuxième exemple
Figure 32
Figure 33
Figure 34
Légende :
Q1 : Sectionneur
F1 : Relais magnétothermique
S1 : Boutons poussoir marche avant
S2 : Bouton poussoir marche arrière
S3 : Bouton poussoir arrêt
K1M : Discontacteur marche avant
K2M : Discontacteur marche arrière
M : Moteur asynchrone triphasé
Fonctionnement
Une action sur le bouton poussoir S1 excite la bobine K1M ce qui provoque :
- Son auto-alimentation
- Le verrouillage du contacteur K2M
- L’alimentation du moteur et son démarrage dans un sens de rotation.
Une action sur le bouton poussoir S2 excite la bobine K2M ce qui provoque :
- Son auto-alimentation
- Le verrouillage du contacteur K1M
- L’alimentation du moteur et son démarrage dans l’autre sens de rotation.
Remarque
Pendant le démarrage d’un moteur, le courant absorbé est très important ; celui-ci
peut être limité en agissent sur la tension d’alimentation (cas du moteur à cage
d’écureuil).
a) Généralités
Conditions technologiques
Exemple :
Moteur 380/660 V pour un réseau 220/380 V et moteur 220/380 V pour un réseau
110/220 V.
Avantage de ce procédé
Inconvénients de ce procédé
- Le couple au démarrage est très faible (de l’ordre de 0,2 à 0,5 fois le couple
nominal) ce qui n’admet aucune charge importante lors de la mise en route
du moteur.
- La nécessité de couper l’alimentation du moteur lors du changement de
couplage entraîne des phénomènes transitoires perturbateurs.
- Le couplage des enroulements du stator en triangle est imposé en marche
normale.
- Le démarrage est assez long (de l’ordre de 3 à 6 secondes).
Utilisation de ce procédé
Il est employé pour des moteurs qui n’entraînent pas leur charge au démarrage;
exemple : machines-outils.
b) Démarrage manuel
Il n’est pratiquement jamais utilisé ; nous ne donnerons ici que le schéma fonctionnel.
Figure 35
Démarrage manuel, étoile triangle d’un moteur à un seul sens de rotation
Figure 36
Démarrage semi-automatique étoile triangle d’un moteur à un seul sens de rotation;
commande par discontacteur.
Figure 37
Figure 38
Légende :
Q1 : fusible sectionneur K1M : discontacteur principal
F1 : relais magné-thermique K2Q : contacteur étoile
S1 : bouton poussoir marche K3Q : contacteur triangle
S2 : bouton poussoir arrêt M : moteur asynchrone triphasé
Fonctionnement du montage
Cinq secondes après, les contacts temporisés du discontacteur K1M changent d’état
ce qui provoque :
- La désexcitation de la bobine K2Q
- L’excitation de la bobine K3Q
Le moteur passe en couplage triangle; son démarrage est alors terminé.
Démarrage étoile triangle d'un moteur asynchrone triphasé à deux sens de rotation
et commandé par bouton poussoir.
Figure 39
Figure 40
Figure 41
a) Généralités
Remarque
La suppression des résistances peut s’exécuter en plusieurs fois ce qui ajoute autant
de temps supplémentaire au démarrage du moteur.
Conditions technologiques
Le moteur asynchrone triphasé doit être du type rotor en court-circuit ou rotor à cage
d’écureuil.
Avantages de ce procédé
- En augmentant le nombre de temps de démarrage, il est possible de régler
toutes les valeurs caractéristiques telles que courants et couple au démarrage.
- Il n’y a aucune coupure d’alimentation du moteur pendant le démarrage.
- L’utilisateur a le choix de coupler les enroulements du stator en étoile ou en
triangle.
Inconvénient de ce procédé
- Le courant de démarrage est important dans le cas d’un démarrage en deux
temps (de l’ordre de 4 à 5 fois le courant nominal).
- Le couple au démarrage est en moyen (de l’ordre de 0,6 à 0,8 fois le couple
nominal).
- Le temps de démarrage est assez long (de l’ordre de 6 à 10 secondes)
Utilisation de ce procédé
Il est employé pour des machines à forte inertie qui ne démarrent pas avec leur
charge maximale.
Exemple : ventilateurs, pompes, turbines, broyeurs.
b) Démarrage manuel
Ce démarrage n’est pratiquement jamais utilisé dans l’industrie ; il fait appel à deux
interrupteurs.
Figure 42
Figure 43
Figure 44
Figure 45
Légende :
Q1 : fusible sectionneur*
F1 : relais magnétothermique
S1 : bouton poussoir marche
S2 : bouton poussoir arrêt
K1M : discontacteur principal
K2Q : contacteur 2e temps
K3Q : contacteur 3e temps
R1, R2 : résistance triphasée
M : moteur asynchrone
Fonctionnement du montage
Une impulsion sur le bouton poussoir S1 excite la bobine K1M qui :
S’auto-alimente
Met sous tension le moteur à travers deux jeux de résistances triphasées. Au bout
de 4 secondes, le contact temporisé de K1M se ferme et excite la bobine K2Q ;
celle-ci ferme ses contacts de puissance qui court-circuitent la résistance triphasée
R1 (2e temps).
Après 4 secondes, le contact temporisé de K2Q se ferme et excite la bobine K3Q ;
ses contacts de puissance changent d’état et court-circuitent la résistance triphasée
R2 (3e temps).
Le moteur est alors alimenté sous sa tension nominale et le démarrage est terminé.
Une action sur le bouton poussoir arrêt (S2) ou un fonctionnement du relais
magnétothermique coupe l’alimentation de toutes les bobines ; le moteur s’arrête.
Note : Les contacteurs possèdent des contacts temporisés.
Figure 46
Figure 47
Figure 48
OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 44
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 23 : Installation et dépannage de moteurs et
pratiques
génératrices à c.a.
a) Généralité
Conditions technologiques
Le moteur asynchrone doit être du type rotor en court-circuit ou rotor à cage
d’écureuil.
Avantages de ce procédé
- Le courant de démarrage est assez faible (de l’ordre de 2 à 4 fois le courant
nominal).
- Il est possible de faire varier les valeurs caractéristiques telles que couple et
courant au démarrage en modifiant le rapport de transformation de
l’autotransformateur.
- Il n’y a pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage. Le choix du
couplage des enroulements stator est possible.
Inconvénient de ce procédé
- Le couple au démarrage est moyen (de l’ordre de 0,4 à 0,8 fois le couple
nominal).
- Le prix de revient de l’autotransformateur est élevé.
- Le temps de démarrage est assez long (de l’ordre de 7 à 10 secondes).
Utilisation de ce procédé
Ce démarrage est employé sur des machines de fortes puissances et à forte inertie
(exemple : pompes centrifuges).
b) Démarrage manuel
Figure 49
Figure 50
Figure 51
Légende :
Q1 : fusible sectionneur
F1 : relais magnétothermique
S1 : bouton poussoir marche
S2 : bouton poussoir arrêt
K1M : discontacteur principal
K2M : contacteur autotransformateur
K3M : contacteur 3e temps
K4M : contacteur étoile
T1 : Autotransformateur
M : moteur asynchrone triphasé
Figure 52
Fonctionnement de l’ensemble
Remarque
Figure 53
a) Généralités
Remarque
Conditions technologiques
Le moteur asynchrone triphasé doit être du type rotor bobiné avec les sorties reliées
à des bagues.
Avantages de ce procédé
Inconvénient de ce procédé
Utilisations de ce procédé
Démarrage en trois temps d’un moteur asynchrone triphasé à rotor bobiné avec un
seul sens de rotation.
Figure 54
Figure 55
Figure 56
Légende :
Q1 : fusible sectionneur
F1 : relais magnétothermique
S1 : bouton poussoir marche
S2 : bouton poussoir arrêt
K1M : discontacteur principal
K2M : contacteur 2e temps
K3M : contacteur 3e temps
R1 : résistance triphasée
R2 : résistance triphasée
M : moteur asynchrone triphasé
Fonctionnement
Le démarrage est terminé ; le moteur tourne à sa vitesse nominale avec son rotor en
court-circuit.
Figure 57
Exemple : L’ALTISTART
Schéma (branchement)
Figure 58
L’ALTIVAR 16 est munis d’un microprocesseur 16 bits qui est l’organe de contrôle, et
l’onduleur est un IPM. La programmation des paramètres de réglage et de
configuration est réalisée à partir d’un logiciel qui est chargée dans le variateur à
l’aide d’une interface RS232.
• L’accélération ;
• La décélération ;
• La vitesse minimum ;
• La vitesse maximum ;
• Le rapport tension/fréquence ;
• La protection thermique (Ith).
- Caractéristiques électriques
Raccordement du variateur
Le variateur peut être alimenté à partir d’un réseau triphasé de 380 V ou 220 V
monophasé selon la puissance (figure 61).
Le sens de marche est établi par des contacts extérieurs pouvant être des
interrupteurs, des relais ou un automate programmable. Des contacts de relais
(internes aux variateurs) donnent l’état de celui-ci (ils sont utilisés pour signaler à
distance l’état du variateur).
Un module de freinage et une résistance peuvent être rajoutés aux variateurs dans le
cas de freinage excessif (charge à forte inertie). Ceci empêche que l’énergie soit
absorbée par le variateur durant la période de freinage.
Les erreurs affectant une mesure peuvent avoir pour origines, la méthode de
mesure, l’opérateur, l’appareil, le montage, et se classer comme dans le tableau qui
suit.
Pour simplifier, nous nous bornerons à ne distinguer que trois types d’erreurs : les
erreurs de méthode, les erreurs instrumentales et les erreurs de lecture, sans
considérer séparément les erreurs fortuites ou accidentelles car elles peuvent être
réduites comme indiqué ci-dessus.
Elles sont souvent appelées systématiques car elles sont dues à la méthode de
mesure utilisée et principalement à la consommation des appareils.
L’introduction d’un appareil de mesure dans un circuit modifie la valeur de la
grandeur mesurée. La mesure est erronée, mais peut être corrigée après calcul de
l’erreur ; celle-ci toujours de même sens sera suivant le cas, soit retranchée, soit
ajoutée, pour retrouver une valeur plus proche de la valeur de la grandeur vraie.
On dit qu’on obtient une valeur corrigée de la grandeur mesurée.
Souvent appelées erreurs de construction elles sont dues aux imperfections des
appareils de mesure.
Les erreurs instrumentales sont dues à l’erreur de fidélité et à l’erreur de justesse.
Fidélité : si pour une même valeur de la grandeur mesurée l’appareil fournit dans le
temps (donc à chaque mesure) la même indication, on dit qu’il est fidèle.
Justesse : (ou exactitude) : si pour une même valeur de la grandeur mesurée,
l’appareil fournit une indication extrêmement proche de la valeur exacte, on dit qu’il
est juste.
L’erreur de fidélité et l’erreur de justesse doivent être considérées globalement car on
ne peut les connaître séparément.
Le constructeur indique une limite supérieure de ces erreurs instrumentales : la
classe de l’appareil.
Entretien
L’entretien des machines à courant alternatif est assez réduit et se limite à l’entretien
systématique qui comporte :
- Renouvellement de la graisse pour les paliers à roulements à billes et au
maintien du niveau d’huile dans les paliers à coussinets;
- Dépoussiérage, qui peut être fait au soufflet, à l’air comprimé et à l’aide de
chiffons ou d’étoupe pour les parties accessibles;
- Propreté du collecteur ou des bagues, que l’on peut entretenir en utilisant soit
une pierre ponce, soit du papier de verre à grain fin;
- Vérification des charbons des balais, tant au point de vue leur pression sur le
collecteur ou les bagues que de leur usure. S’il y a lieu de les remplacer, il faut
choisir des balais de même composition que les anciens;
- Vérification du serrage des fils d’arrivée à la plaque à bornes;
- Vérification de la tension de la courroie ou du serrage du manchon
d’accouplement.
Dépannage
Types de défaillances
Les interventions que le service de maintenance doit effectuer le plus souvent sur la
partie électrique d’une machine à courant alternatif proviennent :
- d’un court-circuit dans les sections des enroulements;
- d’un défaut d’isolement entre sections ou entre le bobinage et la masse
métallique du moteur;
- d’une coupure dans le bobinage ou entre le bobinage et le collecteur;
- d’un court-circuit entre lames du collecteur;
- de l’usure mécanique du collecteur ou des bagues;
- du débordement des micas entre les lames du collecteur.
Préparation de l’intervention
a) Documentation technique
Dans cette partie on distingue les différents types de documents techniques fournis
par les fabricants qui doivent être consultés par le dépanneur :
- Catalogue : c’est une nomenclature qui permet d’identifier et de situer sans
ambiguïté les différents articles et produits d’un fabricant;
- Manuel d’installation : un document donnant les principales précautions à
prendre pendant le transport, le magasinage et l’installation d’une machine;
- Manuel d’utilisation : un document détaillant les opérations nécessaires à
l’utilisation convenable de l’équipement, les opérations de réglage courant, les
interventions élémentaires de maintenance et les contraintes liées à
l’environnement;
- Manuel de maintenance : on trouve les instructions concernant les opérations
détaillées de maintenance préventive et corrective.
b) Plaque signalétique
Pour analyser l’état réel de l’équipement le dépanneur doit faire des vérifications
préliminaires, telles que :
c) Vérifications mécaniques
La plus simple vérification est de faire tourner l’arbre de la machine à la main pour
savoir si la rotation est facile et qu’il n’y a pas de blocage mécanique.
On peut utiliser nos organes de sens pour détecter certains défauts, comme par
exemple :
- Vérification visuelle : on peut voir la machine électrique à courant alternatif et son
mécanisme d’entraînement pendant qu’il fonctionne pour détecter les signes
d’oscillation (vibrations et bruits). Une usure des paliers et un mauvais alignement
peuvent être à l’origine d’une défaillance.
- Vérification tactile : un moteur ou génératrice doit être chaud(e) mais pas
brûlant(e). La chaleur excessive provient d’un problème de refroidissement des
bobinages, des engrenages encrassés, une courroie trop tendue, un manque
d’huile au niveau des paliers, etc.
- Vérification auditive : si on entend un grondement, c’est peut être qu’un palier est
usé ou des pièces mal lubrifiées produisent des bruits aigus.
- Vérification olfactive : Un moteur (une génératrice) défectueux(se) dégage une
odeur que l’on peut sentir. Cette odeur peut provenir d’un échauffement de
l’isolant de la bobine ou d’une friction des pièces au niveau des paliers. Un
moteur grillé dégage une odeur acre de plastique carbonisé.
d) Vérifications électriques
Si le problème n’est pas apparent, on doit réaliser un essai de mise en marche pour
prendre note des symptômes et localiser les points tests.
Les sources de problèmes dans le dispositif de commande d’un moteur à c.a. sont
résumées dans le tableau suivant.
Diagnostic
Début
Elémination de la cause
possible vérifiée.
Vérification des hypothèses
de panne.
Circuit bon
Vérification
Circuit mauvais
Mauvais
ESSAI
Fin
Soit un équipement entraîné par un moteur asynchrone à cage qui est en panne. La
nature de la panne est : Le moteur ne démarre pas.
Ces hypothèses doivent être hiérarchisées selon leur probabilité de se révéler vraies
et leur facilité de vérification et, en les prenant dans l’ordre du classement, chaque
hypothèse doit être vérifiée.
Les vérifications doivent être enchaînées jusqu’à la constatation d’un essai bon
(figure 63).
Le moteur ne démarre
pas
NON
1er hypothèse l'interrupteur
général est t-
il fermé
oui fermer
l'interrupteur
MAUVAIS
Essai
Bon
Vérification si les
fusibles fondus ou
rupture d'une ligne
Mauvais
Essai
BON
le relais NON
3ème hypothèse thermique
est-il armé
Mauvais
Essai
Bon
FIN
- Le contacteur
Figure 65
a) Démontage et remontage
- Dévisser les boulons de fixation des couvercles (5) et (6) du roulement (4) du
flasque arrière (8) ;
- Déposer le flasque palier arrière (8) en le détachant de la culasse (10) par de
légers coups de marteau portés à travers une cale de bois ou d’aluminium;
- Préparer le rotor à l’extraction de l’alésage du stator en frappant légèrement sur
le bout de l’arbre (3) avec un marteau à travers une cale;
- Faire sortir le rotor une fois qu’il est déplacé vers le palier flasque avant (21);
- Déposer le palier flasque avant du roulement emmanché sur l’arbre du rotor,
après avoir dévissé les boulons de fixation des couvercles du roulement.
D’autres doivent être réparés, par exemple : collecteur, bobines du stator, bobines
polaires, bagues collectrices, garniture de frein.
Avant de procéder à l’essai électrique de l’équipement il faut s’assurer que toutes les
connexions dans les circuits de puissance et de commande sont parfaitement
serrées. Cette opération est importante car une connexion mal serrée peut provoquer
différents incidents : échauffement anormal, chute de tension, court-circuit.
Cette vérification, qui se fait l’équipement hors tension, permet de s’assurer que le
câblage du circuit de puissance est conforme au schéma. Dans la majorité des cas,
l’opérateur ne disposant pas des moteurs, elle est effectuée à l’aide d’une lampe-
test.
Cette vérification, qui se fait généralement l’équipement sous tension, a pour but de
s’assurer que le câblage du circuit de commande est conforme au schéma. Elle
permet également de contrôler le bon fonctionnement des appareils.
Après son démontage on vérifie l’état des bobines, des bagues collectrices, des
roulements et après le remontage on vérifie le serrage de toutes les parties
démontées.
On fait tourner à la main l’arbre du moteur pour s’assurer de sa rotation libre. Lors de
son alimentation à partir du réseau on vérifie le bruit et la vibration et s’il n’y a pas de
chaleur excessive ou une odeur étrange.
- Essai d’ensemble
Remarque : Lors des vérifications le dépanneur doit utiliser des outils à main isolés et
éventuellement des gants isolants, des lunettes de protection, des chaussures à
semelle isolante. Il doit baliser la zone pour assurer la sécurité
Module 23 : INSTALLATION ET
DEPANNAGE DE MOTEURS ET
GENERATRICES A C.A.
1. Objectif visé
Pour les moteurs de faible puissance les courants de démarrage sont supportables
par le réseau de distribution de l'énergie électrique. Les stagiaires peuvent apprendre
les principes de base de constitution des circuits de puissance et de commande.
2. Durée du TP
6 heures.
4. Déroulement du TP
Les contacts à ouverture KM12 et KM22 assurent le verrouillage électrique des deux
sens de marche.
1. Objectif visé
Les stagiaires doivent apprendre les principes de base de constitution des circuits
de puissance et de commande pour le procédé de démarrage étoile-triangle.
2. Durée du TP
6 heures
- Moteur asynchrone triphasé à cage (380 V/ 660 V) pour le réseau 220 V/380 V
- Contacteurs tripolaires
- Blocs de contacts temporisés
- Blocs de contacts instantanés
- Relais de protection thermique
- Boutons-poussoirs
- Conducteurs isolés 1,5 mm²
- Conducteurs isolés 2,5 mm²
4. Déroulement du TP
L'inversion du sens de marche est obtenue par le croisement de deux fils de phase:
L1 et L3 sont inversés.
H : lampes de signalisation :
• H4 : signalisation fonctionnement en marche avant
• H5 : signalisation fonctionnement en marche arrière
• H2 : signalisation présence de défaut (surcharge)
• KA1 : relais auxiliaire temporisé (ou contacteur sur lequel on met un bloc de
contacts temporisés)
1. Objectif visé
2. Durée du TP
6 heures.
4. Déroulement du TP
Le circuit de puissance est protégé contre les court-circuits par les fusibles du type
aM intégrés au sectionneur tripolaire et contre les surintensités par le relais
thermique dont le calibre est égal à In .
L'inversion du sens de marche est obtenue par le croisement de deux fils de phase:
L1 et L3 sont inversés.
1. Objectifs visés
2. Durée du TP
6 heures.
4. Déroulement du TP
Module 23 : INSTALLATION ET
DEPANNAGE DE MOTEURS ET
GENERATRICES A C.A.
O.F.P.P.T.
EFP
FICHE DE TRAVAIL
Durée : 3 heures
(Exemple)
Un tapis roulant est équipé d’un moteur asynchrone triphasé à cage. Le moteur
a un seul sens de rotation. Il démarre par élimination des résistances statoriques
en trois temps.
La mise en marche et l’arrêt du moteur se font par action sur des boutons
poussoirs. La protection est assurée par un relais thermique.
Travail demandé :
O.F.P.P.T.
E.F.P.
FICHE D’EVALUATION
Stagiaire : …………………………………………………….
TOTAL 100
COMMISSION:
1.
2.