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RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
DEPANNAGE DES
MODULE N 25 : COMPRESSEURS ET DES
MOTEURS PNEUMATIQUES
SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE
SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE
NIVEAU : QUALIFICATION
ANNEE 2010
Résumé de Théorie et
Module 25 : Dépannage des compresseurs et
Guide de travaux
pratiques des moteurs pneumatiques
Révision linguistique
-
-
-
Validation
-
-
-
SOMMAIRE
PRESENTATION DU MODULE.......................................................................................... 7
Code : EM 25 Durée : 45 h
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
PRESENTATION
CONTEXTE DE REALISATION
• A l’aide :
- de directives, de plans et de tableaux;
- de manuels techniques;
- de l’outillage et de l’équipement appropriés;
- des instruments de mesure.
• A partir :
- de directives;
- À partir d’une panne provoquée sur un compresseur ou sur un moteur
fonctionnel.
REFERENCES
- Notes de cours
o soupape de sécurité
• moteur électrique :
o relais de surcharge
o relais thermique
- Mise en marche pour une période de temps
permettant d’inférer que le système est
fonctionnel
- Vérification des entrées et des sorties du
circuit
- Reproduction des conditions normales
d’opération
- Équipement fonctionnel et sécuritaire
Présentation du Module
Fig. 1-1
Dans les systèmes pneumatiques, l’air comprimé est utilisé comme source d’énergie.
De production facile, il présente un certain nombre d’avantage. A la base, il est
disponible partout et en quantité illimitée.
L’air comprimé utilisé dans les systèmes pneumatiques est au départ de l’air à la
pression atmosphérique porté artificiellement par des compresseurs à une pression
élevée appelée pression d’utilisation. Dans les systèmes pneumatiques, la pression
d’utilisation se situe entre 3 et 10 bars.
L’air comprimé se transporte facilement dans des conduits bon marché. Il est propre
et les composants fonctionnant sous cette énergie sont peu coûteux. Il est possible
également d’obtenir des vitesses et des cadences élevées. Il est également
insensible aux variations de la température. Enfin les échappements d’air ne sont
que peu polluants.
2.1.2. Inconvénients
L’air comprimé est le fluide de base utilisé dans les circuits pneumatiques et pour le
bon fonctionnement de ceux-ci il doit posséder les caractéristiques suivantes :
• Il doit être filtré.
• La pression doit être la plus régulière possible, sans oscillations importantes.
En général, les variations de la pression se répercutent sur la réponse des
appareils.
• Il doit avoir une faible teneur d’eau. L’eau oxyde les tuyauteries et les
éléments en acier. L’eau entrave le bon fonctionnement des éléments
mobiles (tiroirs et cylindres).
• Pour un appareil d’instrumentation, l’air doit être sec.
• L’air doit être lubrifié lorsque l’application recherchée le nécessite. Dans ce
cas, l’huile de graissage ou de lubrification doit être minérale. La viscosité
normalisée de l’huile doit être comprise entre 20 et 40 centistockes.
• La pression maximale d’utilisation de l’air pneumatique ne doit pas excéder
10 bar. La pression normale d’utilisation de l’air pneumatique doit être
comprise entre 6 et 8 bar (87 et 116 psi).
• La température de l’air comprimé doit être de 20°C environ.
Fig. 2-1
3. COMPRESSEURS D’AIR
3.1. Définition
Fig. 3-1
On obtient ainsi :
• soit un air normal, avec un degré d’humidité acceptable,
• soit un air chargé, le plus courant,
• soit un air frais, utilisé pour l’instrumentation.
Il existe une grande diversité de compresseurs. Ils se distinguent les uns des autres
par l’agencement et le mouvement de leurs pièces mobiles internes. Malgré ces
distinctions, tous jouent essentiellement le même rôle, celui de produire de l’air
comprimé à la pression souhaitée.
Pour cette raison, quel que soit le type de compresseur utilisé, ses principales
caractéristiques de fonctionnement sont le débit, la pression, la puissance
mécanique nécessaire pour entraîner le mouvement de ses pièces mobiles internes
ainsi que le type de régulation de son débit.
3.2.1 Débit
Le débit (qv) est défini comme étant le volume d’air comprimé fourni par un
compresseur par unité de temps. Dans le système métrique, les unités utilisées pour
exprimer le débit sont les mètres cubes par minutes (m3/min).
Fig. 3-2
qv = C . n
3
où : qv : débit en m /min
C : cylindrée en m3/tr n : vitesse de rotation en tr/min
Le débit réel en air comprimé d’un compresseur est toujours inférieur au débit
théorique. Cela s’explique par la présence de fuites d’air inévitables entre les pièces
mobiles internes du compresseur lors de la compression. Le débit réel dépend du
type de construction du compresseur et du rendement volumétrique de ce dernier.
Exercice :
Un fabricant de compresseur annonce que son nouveau modèle de compresseur
fournit un débit théorique de 12,7 m3/min à 6,9 bar. Quel sera le débit réel de ce
compresseur si le rendement volumétrique est de 85% ?
Solution :
Débit réel = ηv . Débit théorique = 0,85 . 12,7 = 10,795 m3/min
3.2.2 Pression
3.2.3 Puissance
Fig. 3-3
Afin de pouvoir se déplacer et ainsi comprimer l’air, les pièces mobiles internes d’un
compresseur doivent être mises en mouvement par une source motrice. Plus le débit
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et la pression d’air refoulé par un compresseur sont élevés, plus la source motrice
doit fournir une grande puissance. Le type de source motrice généralement utilisé est
un moteur électrique (fig. 3-3). On peut également rencontrer des compresseurs qui
sont actionnés par un moteur à combustion (fig. 3-4). Le lien entre le moteur
électrique et le compresseur s’effectue par l’intermédiaire d’une courroie. Cette
courroie relie, d’une part, une poulie menée fixée sur l’arbre d’accouplement du
compresseur et, d’autre part, une poulie menante fixée sur l’arbre d’accouplement du
moteur électrique.
Fig. 3-4
La puissance mécanique nécessaire pour entraîner un compresseur varie
généralement entre 746 W (1 CV) et 746000 W (1000 CV). Un compresseur
pneumatique transforme la puissance mécanique fournie par une source motrice en
un débit d’air comprimé sous une certaine pression.
Fig. 3-5
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Fig. 3-6
a) b)
Fig. 3-7
Fig. 3-8
a) Compresseurs à pistons
Le compresseurs à pistons est le plus utilisé parmi les différents types de
compresseur. Il est offert en plusieurs modèles et en différentes dimensions.
a) b)
Fig. 3-9
Fig. 3-10
a)
b)
Fig. 3-11
Les compresseurs à pistons multiétagés (fig. 3-12) peuvent comporter trois étages et
plus. Dans ces cas, la pression au refoulement peut atteindre jusqu’à 200 bars. Le
débit d’un compresseur multiétagé équivaut à la cylindrée du premier étage
multipliée par la vitesse de rotation. Le compresseur ne peut refouler plus d’air qu’il
ne peut en aspirer.
Fig. 3-12
Ce type de compresseur est caractérisé par son faible encombrement et son faible
niveau sonore. La pression maximale que peut générer un compresseur à palettes
se situe aux environ de 10 bars.
Un compresseur à palettes est constitué d’un rotor contenant des palettes mobiles
(fig. 3-13). Le rotor et les palettes tournent de manière excentrique dans un stator. La
force centrifuge maintient les palettes contre la paroi du stator. L’air est aspiré entre
le rotor, le stator et deux palettes consécutives, à l’endroit où le volume entre ces
trois éléments augmente. L’excentricité du rotor par rapport au stator réduit de plus
en plus ce volume, ce qui augmente la pression de l’air jusqu’à l’orifice de sortie.
Fig. 3-13
a)
b) c)
Fig. 3-14
L’étanchéité entre la vis et le carter est généralement assurée par une circulation
d’huile qui, dans ce cas, assure également le refroidissement et la lubrification du
compresseur (fig. 3-15). L’huile est séparée de l’air comprimé au moyen d’un
séparateur air / huile qui se trouve à la sortie du compresseur. Certains
compresseurs à vis sont bisétagés avec refroidissement intermédiaire.
Certains compresseurs à vis sont non lubrifiés (secs). Leurs vis sont recouvertes de
téflon. Les compresseurs à vis peuvent fournir une pression au refoulement pouvant
atteindre 13 bars.
Fig. 3-15
Dans un compresseur à anneau liquide (fig. 3-16), un rotor à palettes fixes tourne
sans contact à l’intérieur d’un stator. Le rotor est excentré par rapport au stator,
tandis qu’un liquide (généralement de l’eau) est introduit à l’intérieur du stator.
Lorsque le rotor est mis en mouvement par sa source motrice, il entraîne le liquide
qui forme un anneau, lequel suit le contour du stator. Les chambres ainsi formées
augmentent et diminuent de volume à cause de l’excentricité du rotor.
Fig. 3-16
Lorsque les chambres augmentent de volume, un vide partiel y est créé. L’air est
alors admis à l’intérieur de ces chambres par un orifice d’admission fixe (fig. 3-17a).
Par la suite, la diminution du volume de ces chambres se traduit par la compression
de l’air (fig. 3-17b). Finalement, l’air comprimé est acheminé par l’intermédiaire de
l’orifice de refoulement fixe vers le refoulement extérieur de la pompe (fig. 3-17c),
puis le cycle recommence. La gamme de pression de ce type de compresseur varie
entre 1 bar et 7 bars.
a)
b) c)
Fig. 3-17
Fig. 3-18
Fig. 3-19
Fig. 3-20
Fig. 3-21
Les pompes à vide ont pour fonction de créer une dépression ou un vide, c'est-à-dire
une pression de valeur inférieure à celle de la pression atmosphérique. Une
dépression permet, par exemple, d'aspirer des gaz, de maintenir en place des pièces
grâce à la succion ou encore de réaliser le moulage de pièces en plastique. Dans les
usines de pâte et papier, les pompes à vide permettent d'assécher la pâte ou le
papier. Les pompes à vide sont également utilisées dans les usines de produits
chimiques et dans les hôpitaux.
Fig. 3-22
Le côté de l'admission est donc utilisé, par exemple, pour aspirer des gaz ou
maintenir en place des pièces mobiles grâce à la dépression qui existe du côté du
refoulement de la pompe. Un manomètre à vide sert à indiquer la valeur de la
dépression, tandis qu'un clapet antiretour isole la zone de dépression de l'orifice
d'admission.
Les principaux types de pompe à vide offerts sur le marché sont les suivants :
- pompes à vide à palettes ;
- pompes à vide à vis ;
- pompes à vide à pistons ;
- pompes à vide à anneau liquide ;
- pompes à vide à lobes ;
- pompes à vide centrifuge.
Les pompes à vide sont constituées des mêmes pièces mobiles internes que celles
des compresseurs portant le même nom. Par exemple, une pompe à vide à palettes
est constituée, tout comme un compresseur à palettes, d'un rotor contenant des
palettes qui tournent de manière excentrique à l'intérieur d'un stator.
Le haut rapport de compression des compresseurs n'est pas nécessaire pour une
pompe à vide puisque le rôle de cette dernière n'est pas de fournir de l'air sous
pression, mais plutôt de créer un vide et d'aspirer l'air à son admission. Le rapport de
compression d'une pompe à vide est donc plus faible que celui d'un compresseur.
Ceci nécessite une source motrice de puissance moindre pour entraîner ses pièces
mobiles internes à la même vitesse que celles d'un compresseur de même
dimension.
Le principal mode de régulation utilisé dans les pompes à vide consiste à isoler
l'aspiration à l'aide d'une soupape pilotée qui bloque plus ou moins l'admission en
fonction de la valeur de la dépression désirée. L'ajustement de cette soupape
s'effectue automatiquement. On rencontre également dans les pompes à vide à pis-
tons, montées directement sur un réservoir à l'intérieur duquel le vide est créé, un
mode de régulation par fonctionnement intermittent.
Avant d'effectuer le choix définitif d'une pompe à vide, plusieurs facteurs sont à
prendre en considération afin d'éviter une erreur qui pourrait être lourde de
conséquences. On doit toujours cerner très clairement les besoins et le rôle que
devra jouer la pompe à vide, puis s'assurer que la pompe sélectionnée respecte ces
exigences à 100 %.
4. MOTEURS PNEUMATIQUES
Les moteurs pneumatiques sont fréquemment utilisés pour actionner des outils, des
palans et toutes sortes d'appareils pneumatiques. L'utilisation la plus courante est
sans doute celle servant à actionner des outils rotatifs. Les moteurs pneumatiques
sont utilisés en raison de leur faible encombrement, de leur poids réduit, de leur force
motrice régulière et de leur entretien minime. Il peut travailler dans des lieux chauds,
humides ou corrosifs. Son emploi en milieu explosif offre une sécurité maximale.
Il existe plusieurs types de moteur pneumatique. Ils diffèrent les uns des autres par
leurs dimensions ainsi que par la quantité et la nature de leurs pièces mobiles
internes. Malgré ces distinctions, les moteurs pneumatiques remplissent le même
rôle, soit celui de transmettre un mouvement de rotation à une charge. Pour cette
raison, les caractéristiques qui régissent leur fonctionnement sont les mêmes.
4.1.1. Couple
Dans le système métrique, les unités utilisées pour exprimer le couple sont les
newtons-mètres (N.m).
Fig. 4-1En examinant ce graphique, on remarque que sous une pression constante
de 4,2 bar et à une vitesse de 2500 tr/min, le couple fourni par le moteur est de 1,5
N.m. Lorsque la vitesse de rotation du moteur est réduite à 1000 tr/min à la suite
d'une augmentation de la charge à entraîner, le couple augmente et atteint la valeur
approximative de 2,12 N.m, et ce, sous une même pression de 4,2 bar.
Fig. 4-2
Afin d'éviter qu'un moteur pneumatique ne subisse une trop grande baisse de sa
vitesse de rotation en fonction de l'augmentation de la charge à entraîner, on l'équipe
d'un réducteur de vitesse de rapport de démultiplication. L'installation d'un réducteur
de vitesse occasionne l'augmentation de l'inclinaison de la courbe du couple en
fonction de la vitesse de rotation (fig. 4-2).
Fig. 4-3
En examinant ces graphiques, on remarque qu'à une même vitesse de rotation, par
exemple 1000 tr/min, le couple augmente en fonction de la pression d’alimentation.
La pression normale de fonctionnement d'un moteur pneumatique est de 6 bar. Il est
néanmoins possible d'utiliser ces moteurs sous des pressions comprises entre 1,4
bar et 7 bar. Le réglage de la pression à l'admission d'un moteur pneumatique est
obtenu à l'aide d'un régulateur de pression faisant partie d'une unité de
conditionnement (FRL).
Fig. 4-4
En examinant le graphique, on remarque que sous une même pression
d'alimentation, la consommation en air comprimé augmente en fonction de la vitesse
de rotation. De plus, on note que si l'on passe d'un niveau de pression à un autre de
niveau supérieur, la consommation en air comprimé croît.
La vitesse de rotation d'un moteur pneumatique peut être réglée de manière précise
par étranglement de l'alimentation en air comprimé. Une vanne de réglage
commandée à distance est particulièrement utile lorsque les moteurs sont installés
dans des endroits dangereux ou éloignés du poste de travail de l'opérateur.
La vitesse maximale d'un moteur pneumatique est obtenue lorsqu'il n'y a aucune
charge à entraîner. Cette vitesse porte également le nom de vitesse à vide.
Fig. 4-5
Les moteurs pneumatiques sont des machines compactes et légères. Ils supportent
les surcharges jusqu'à l'arrêt complet de leur arbre d'accouplement et peuvent
fonctionner dans des atmosphères chaudes, corrosives ou humides. De plus, ils
permettent un réglage facile du couple ainsi que de la vitesse de rotation et, par le
fait même, de la puissance mécanique disponible.
Fig. 4-6
Sur la fig. 4-7 est présenté le schéma de puissance des différents types de moteurs
pneumatiques.
Fig. 4-7
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Les plus utilisés de moteurs pneumatiques sont les moteurs à palettes et à pistons.
Ce type de moteur fournit une force motrice régulière et sans vibration. (fig. 4-8). Le
moteur est raccordé au réseau d’air comprimé. Il est constitué principalement par un
carter muni de deux flasques. Un rotor équipé de palettes est monté
excentriquement ; son guidage est assuré par une série de roulements à billes
montés dans les flasques avant et arrière.
Fig. 4-8
L’air comprimé pénètre dans le moteur par l’orifice P et arrive dans le cylindre où se
trouve le rotor (7). Sous l’effet de la pression de l’air comprimé sur les palettes, le
rotor tourne (le circuit de l’air dans le moteur est représenté par une série de flèches
noires).
Dans le compartiment moteur (fig. 4-9) délimité par le cylindre et les flasques, le
diamètre du rotor étant plus petit que celui du cylindre, il se crée un espace libre. Des
palettes mobiles, placées dans les fentes, divisent l’espace libre en chambre de
compression de volumes différents. Par l’intermédiaire de la force centrifuge, les
palettes, quand le moteur fonctionne, sont appliquées contre la paroi du cylindre, ce
qui rend chaque chambre étanche.
Fig. 4-9
Fig. 4-10
- moteurs à pistons axiaux : Ils sont constitués de pistons qui sont disposés
axialement par rapport à l’arbre d’accouplement du moteur (fig. 4-10). L’air
comprimé entraîne les pistons dans un mouvement de va-et-vient qui est
transformé en un mouvement de rotation par l’entremise d’un plateau incliné.
Ces moteurs possèdent un nombre de cylindres variant de 4 à 6 cylindres. Ils
sont recommandés dans les cas d’utilisation où l’on demande un couple au
démarrage important.
- moteurs à pistons radiaux : Les moteurs à pistons radiaux sont constitués de
pistons qui sont disposés radialement par rapport à l'arbre d'accouplement du
moteur. L'air comprimé est dirigé à travers une rainure pratiquée sur l'arbre du
moteur à un piston (fig. 4-11). Le piston sort de son alésage et entraîne la
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Fig. 4-11
a) b)
Fig. 4-12
L’opération de « maintenance » peut être défini comme étant une suite d’action
organisées, intervenant sur un système et ayant un double objectif :
- Maintenir le bien, par une suite d’actions préventives et planifiées, en état
parfait de fonctionnement ;
- Rétablir un bien, en état de dysfonctionnement, et le replacer en état de
fonctionnement, donc de produire.
5.1. Recommandations sur les interventions de maintenance
Une intervention de maintenance (quelle qu’en soit la nature), ne peut aboutir
favorablement que si certaines règles élémentaires sont respectées.
5.1.1. Préparation de l’intervention
- Etre en possession de l’ordre d’intervention et du « bon de travail ».
- Avoir les documents techniques concernant le système en
dysfonctionnement : dossier technique ; dossier machine et historique.
5.1.2. Préparation des produits, des éléments et des matériels
nécessaires
- Huiles et lubrifiants divers.
- Composants à changer : filtres, joints, visseries, etc.
- Matériels éventuels de manutention.
5.1.3. Organisation du poste de travail
- Isoler la machine par la pose de panneau de consignation et de ruban
normalisé de couleur.
- Cadenasser les mises en marche du mécanisme (placer un cadenas sur les
sectionneurs électriques).
- Vérifier l’absence de pression ou de tension électrique (si nécessaire).
- Préparer éventuellement une plateforme de travail pour recevoir les
éléments à démonter (exemple : réducteurs ou variateurs de vitesse).
- Dégager tous les éléments pouvant poser des problèmes à l’intervention
prévue.
5.1.4. Respect des consignes de sécurité
- Sur le lieu de travail.
- Sur l’intervenant :
• Protection des mains pour la manipulation et l’utilisation : des produits chimiques
et corrosifs, des huiles, des courants électriques.
• Protection des yeux avec : lunettes fermées sur le côté (utilisation des meules et
produits divers), masque de soudage (soudure à l’arc).
- Protection totale : quand le travail et la sécurité l’imposent (milieux et
atmosphères dangereux et toxiques).
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Fig. 5-1
5.3. Maintenance d’unité de traitement de l’air (FRL)
Elle est composée d’un filtre, d’un régulateur de la pression et d’un lubrificateur, si
nécessaire (fig. 5-1).
5.3.1. Instructions concernant la maintenance
- Contrôler avant montage la concordance des conditions de fonctionnement :
température, pression, etc. avec les données techniques.
- Les cuves en matière plastique ne sont pas recommandées lorsque l'air
comprimé contient des traces d'huile synthétique. En outre, les cuves
plastiques ne doivent pas entrer en contact avec des produits chimiques
corrosifs (benzène, acétone), que ce soit sous forme liquide ou sous forme
de vapeur. Dans ce cas, utiliser des cuves métalliques.
- Pour le nettoyage, le circuit ne doit plus être sous pression. En cas de chute
ou d'instabilité de pression, il convient de procéder au remplacement des
éléments filtrants.
5.3.2. Exemples de recommandations pour l’huile (d'après R. Bosch)
Utiliser l'huile PN - BOSCH (Réf. I 829 990 046) ou une huile du commerce
correspondant à la norme : HL 25 DIN 51524 ISO VG 32.
Les plus répandus sont les moteurs à palettes. Ils peuvent être montés sur des outils
portatifs ou accouplés à divers réducteurs hélicoïdaux ou à vis sans fin.
Pour obtenir une durée de vie importante et des performances maximales, un moteur
pneumatique doit être alimenté par 50 mm3 d’huile par mètre cube d’air consommé.
Trop d’huile nuit au bon fonctionnement, pas assez d’huile aboutit à une usure
accélérée des palettes.
Un moteur non réversible tournant à vitesse maximale consomme 14,5 litres d’air par
seconde. En une minute, il consomme : 14,5 . 60 = 870 litres d’air.
870
La lubrification nécessaire est : x 50 = 44 mm3 / min . Avec l’utilisation d’un
1000
lubrificateur à brouillard d’huile, le réglage doit se situer à 3 gouttes d’huile par
minute (1 goutte = 15 mm3).
1.2. Durée du TP
1.4. Description du TP
Pour ajuster la pression de fonctionnement d’un compresseur il faut passer par les
étapes suivantes :
- S’assurer que la courroie reliant le compresseur à sa source motrice est
recouverte d’un grillage de sécurité ;
- Mettre en marche le compresseur ;
- Noter la pression d’arrêt du compresseur ;
- Ouvrir la soupape de décharge afin d’abaisser la pression à l’intérieur du
réservoir ;
- Noter la pression de démarrage du compresseur ;
- Fermer la soupape de décharge du réservoir ;
- Retirer le couvercle de protection du contacteur à pression ;
Attention ! Il faut prendre soin de ne pas toucher à aucun fil électrique, une fois le
couvercle de protection du contacteur retiré.
1.5. Déroulement du TP
Attention ! Il faut porter des lunettes de sécurité tout au long de cet exercice.
Fig. TP2-1
2.5. Déroulement du TP
- Tracer le schéma du poste de compression ;
- Identifier les différents composants ;
- Répondre aux questions suivantes :
• Pourquoi faut-il traiter l’air comprimé avant de l’utiliser ?
• Quel est le rôle d’un filtre d’aspiration ?
• Quel type de fluide est généralement utilisé dans un refroidisseur final ?
• Quel est le rôle d’un séparateur d’eau ?
• De quoi est composé une unité de conditionnement appelée « FRL » ?
• Quel est le rôle d’un régulateur de pression ?
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3.2. Durée du TP
3.4. Description du TP
Pour démonter les têtes des cylindres du compresseur à deux étages (fig. TP3-1) en
toute sécurité il faut réaliser les étapes suivantes :
- Interrompre l’alimentation électrique du compresseur.
- Cadenasser la boîte d’alimentation électrique du compresseur.
- Fermer le robinet d’isolement entre le réservoir et le circuit pneumatique afin
de prévenir un retour de pression vers le compresseur.
- Ouvrir la soupape de décharge afin de dépressuriser le réservoir.
Attention ! Avant de travailler sur un compresseur qu’on vient à peine d’arrêter, on doit
attendre qu’il refroidisse. En effet, en fonctionnement, certaines surfaces du
compresseur atteignent des températures qui risquent de brûler gravement la peau.
Fig. TP3-1
3.5. Déroulement du TP
Au cours de l’exercice les stagiaires font le démontage et le montage des têtes des
cylindres d’un compresseur à deux étages en respectant les procédures, les
consignes du fabricant et les consignes de sécurité.
Attention ! Il faut porter des lunettes de sécurité tout au long de cet exercice.
4.2. Durée du TP
4.4. Description du TP
Procédure de démarrage
a)
b)
Fig. TP4-1
Une fois toutes les mesures prises, on peut décadenasser la source de puissance
électrique et démarrer le compresseur. Après le démarrage du compresseur il faut
porter une attention particulière aux vibrations et aux bruits anormaux ainsi que
vérifier la présence de fuites d’huile ou d’air. Si l’on constate une ou plusieurs de ces
conditions anormales, il faut immédiatement arrêter le compresseur, puis corriger la
situation.
Une fois les mesures et les vérifications terminées, on peut arrêter le compresseur
en respectant la procédure d’arrêt.
Procédure d’arrêt
Lors d’arrêt d’un compresseur, afin d’éviter les risques d’accident ou de bris
d’équipement, il faut respecter les mesures suivantes :
- Interrompre et cadenasser l’alimentation électrique du compresseur.
- Fermer le robinet d’isolement entre le compresseur et le circuit pneumatique
pour prévenir un retour de pression vers le compresseur.
- Ouvrir la soupape de décharge pour dépressuriser le réservoir.
4.5. Déroulement du TP
Apprendre aux stagiaires les divers composants d’un moteur pneumatique à palettes.
5.2. Durée du TP
5.4. Description du TP
Important ! Il faut porter obligatoirement des lunettes de sécurité tout au long de l’exercice.
Marche à suivre :
- Faire la lecture complète des diverses étapes de l’exercice.
- Dans le manuel du fabricant, observer la vue éclatée du moteur afin de
visualiser l’agencement des différents composants (voir exemple sur la fig.
TP5-1).
Fig. TP5-1
Etat
Composants Commentaires
Bon Mauvais
Intérieur du carter
Rotor
Palettes
Ressorts
Couvercle avant
Couvercle arrière
Joints plats
5.5. Déroulement du TP
6.2. Durée du TP
6.4. Description du TP
Fig. TP6-1
Un régulateur de pression, qui fait partie d’une unité de conditionnement (FRL), sert
à contrôler la quantité d’air comprimé qui sera dirigé vers l’admission du moteur. Le
débitmètre installé fait connaître la quantité d’air comprimé consommé par le moteur
en litres par minutes. Le plus prêt possible de l’admission du moteur est installé le
manomètre qui mesure la pression de l’air à l’admission. L’arbre d’accouplement du
Attention ! Si le moteur pneumatique est équipé d’un silencieux, on doit le retirer avant les
essais. Les caractéristiques de fonctionnement, sauf exceptions, sont mentionnées par le
fabricant sans silencieux.
Procédure de démarrage
Une fois toutes ces mesures respectées, on peut procéder à l’alimentation du moteur
en air comprimé.
Procédure d’arrêt
6.5. Déroulement du TP
Marche à suivre
O.F.P.P.T.
EFP
FICHE DE TRAVAIL
Stagiaire : _____________________________________ Code :
Formateur : ______________________________________________________
Durée : 3 heures
(Exemple)
1. Questions :
- Avantages et inconvénients de l’utilisation de l’air comprimé.
- Citer les types de compresseurs les plus utilisés.
- Vitesse de rotation d’un moteur pneumatique – explications.
- Maintenance d’unité de traitement de l’air comprimé (FRL).
O.F.P.P.T.
E.F.P.
FICHE D’EVALUATION
Stagiaire : …………………………………………………….
TOTAL 40
COMMISSION:
1.
2.
BIBLIOGRAPHIE