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Réalisé par :
Sarra BOULANOUAR.
Il est constitué d’une partie fixe qui est le stator, a une structure proche de celle des machines
synchrones avec un bobinage triphasé distribué dans des encoches creusées dans un circuit
magnétique doux destiné à canaliser le flux magnétique. C'est lui qui va créer le champ
tournant. Et d’une partie mobile le rotor ; Le bobinage du rotor est le siège des courants
induits. Il s'agit d'un circuit fermé supportant de très forts courants, Il peut être réalisé à partir
de bobinages ou également formé par une cage d’écureuil. Les courants induits dans le rotor
créent un champ magnétique qui tend à s’aligner avec celui du stator (tournant à la vitesse dite
de synchronisme). Si le rotor tournait à la même vitesse que le champ tournant créé par le
stator, le rotor ne verrait pas de variation de champ magnétique et les courants induits
disparaîtraient. C’est pourquoi le rotor tourne forcément à une vitesse différente du champ
tournant d’où le nom de moteur asynchrone (asynchrone : différence de vitesse). Le
coefficient de glissement « 𝒈 » quantifie cette différence de vitesse mise en rapport de la
vitesse de synchronisme.
2 But du TP:
-Calculer le rendement d’un moteur asynchrone.
-Tracer les caractéristiques de fonctionnement : I = f(Pu), Ce = f(Pu), cos (∅) = f(Pu) et
η= f(Pu).
-Tracer la caractéristique mécanique : Ce = f(N).
3 Simulation :
3.1 Essai du moteur à vide :
2- Le courant :
Ieff = 5.5720A
3-la puissance active : P = 86.61W.
Pu 12.41
6-le rendement à vide : η= = = 14.33%.
Pa 86.60
2) Remarque :
Le moteur étant pas en charge donc le glissement est nul ce qui fait qu’il tourne a sa vitesse de
synchronisme Ns.
Le facteur de puissance à vide cos (ϕ) et le rendement du moteur sont faibles.
On alimente le moteur à tension réduite Vmax = 42V de telle sorte que le courant maximal
absorbé dans cet essai soit égal au courant nominal (17.57A) qu’on a trouvé en imposant un
couple nominal de 49.7359N.m, et on impose une vitesse de rotation nulle.
Montage 2 : Essai du moteur à rotor calé.
1) En utilisant les outils nécessaires, comme la figure ci-dessous l’indique, on a relevé :
1-le facteur de puissance :cos ¿ ) = 0.6042.
2-la puissance active : P = 669.3W.
3-la puissance réactive : Q = 882.6Var.
Pu 0
4-le rendement : η= = = 0%.
Pa 669.31
2) Remarque :
On remarque qu’un moteur à rotor calé (bloqué), le moteur asynchrone se comporte exactement comme un
transformateur secondaire en court-circuit.
A rotor calé le rendement du moteur , est nul.
1) En faisant varier le couple résistant de la charge pour : 10%, 20%, 30%, 40%,
50%,60%, 70%, 80%, 90%, 100%, 110%, 120% du couple utile nominal.
Montage 3 : Moteur en charge.
Le rendement du moteur est nul à vide, en charge, plus que le moteur porte une grande
charge plus que son rendement diminue, c’est comme l’être humain. Un rendement faible est
du à des pertes mécaniques trop importantes (frottements et champ magnétique) .
Figure 5 : Ce = f(N)
Figure 6 : Ce = f(g).
4 Conclusion générale :
Dans ce TP, on a approfondi nos connaissances sur le fonctionnement des machines
asynchrones triphasés et aussi les précautions (charges) qu’il faut prendre pour protéger ce
dernier à l’aide des lois qu’on a appris en cour.