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TP N°:3

Débit

Mr. ℬelazouzi ℳohamed krame

Group N° : 2

S.G N° : 1

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I. Introduction
A. Débit
Il y a plusieurs types de débit mais dans ce domaine génie mécanique énergétique une utilise
plus beaucoup le débit volumique et le débit massique

1. Notion de débit
a. Tube de courant

Si l’on réunit les lignes de courant traversant une surface délimitée par une courbe fermée, on
obtient un tube de courant.

b. Débit massique (kg /S)

Définition :

Le débit massique d’un fluide est lamasse de fluide qui traverse une section droite d’un tube de
courant par unité de temps.

c. Débit volumique (

Définition:

Le débit volumique d’un fluide est le volume de fluide qui traverse une section droite d’un tube
de courant par unité de temps.

d. Relation débit volumique - débit massique

Où ρ est la masse volumique du fluide.

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2. Équation de conservation de la masse
L’expression de la conservation de la masse permet d’établir la loi de conservation du débit
massique, et sous certaines hypothèses la loi de conservation du débit volumique. Pour établir ces
relations, on observe une portion de fluide dans un tube de courant : enveloppe rouge Σ dans la
(figure 2.6) .Cette portion de fluide se déplace dans l’écoulement, après une durée dt cette portion
de fluide est repérable par l’enveloppe verte Σ’ dans la (figure 2.6). Par conservation de la masse, la
masse du volume V1 est égale à la masse du volume V2, soit :

 =
 =

Or les distances = dt, et = dt, où et sont les vitesses d’écoulement


dans la section et . L’équation devient :

 dt = dt

 =

Ce qui d’après la Définition du débit massique permet d’écrire : =

d =d
(ρ = Cst) , il vient d’aprèsl’équation2.11que le débit volumique est constant : d = Cst. Que l’on peut
encore exprimer sous la forme :

= VS , Où v est la vitesse moyenne de l’écoulement dans la section S.

Conservation du débit

Le débit massique est toujours conservé ( = Cst) dans un tube de courant. Le débit volumique est
conservé si l’écoulement est incompressible (ρ = Cst), alors = VS Dans toute section S du tube de
courant

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3. les méthodes de mesure du débit
A. Mesure ponctuelle (estimation)

Les mesures ponctuelles sont effectuées à un moment précis dans le temps et couvrent
généralement une période très courte (quelques minutes). Elles ne sont donc représentatives que du
moment où elles sont réalisées. Cependant, une valeur provenant d’une mesure instantanée du
débit peut être associée à une période de temps plus ou moins longue si l’on présume que
l’écoulement a été constant tout au long de la période qui sépare deux mesures.

Les mesures ponctuelles servent essentiellement à :

 Vérifier la conformité de certains ouvrages hydrauliques (ex. : canaux de mesure);


 Établir la capacité d’un système de mesure (ex. : déterminer la capacité d’une pompe);
 Établir le débit instantané d’un écoulement stable (ex. : effluent à la sortie d’un étang
d’aération prolongée) dans le but de l’extrapoler sur une période plus longue;
 Établir de façon rapide le débit d’un écoulement;
 Déterminer les dimensions des équipements hydrauliques qui devraient être installés pour le
transport ou le traitement des eaux.

Présente les méthodes généralement utilisées pour effectuer ce type de mesure, soit :

 La méthode volumétrique;
 La méthode de dilution à l’aide d’éléments traceurs;
 La méthode d’exploration du champ des vitesses;
 La méthode utilisant un appareil de référence;
 La méthode utilisant la capacité de la pompe;
 La méthode utilisant une structure hydraulique (lecture ponctuelle de la hauteur d’eau dans
un élément primaire).
 La méthode Puits de mesurage d'un canal Pars hall
 La méthode venturi
 Méthode du canal d'amenée
 Méthode du niveau de l'eau
 Méthodes de mesure du débit d'un
cours d'eau

Quelques exemples pour cette méthode

a) La méthode volumétrique :

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b) La méthode d’exploration du champ des vitesses :

c) La méthode utilisant un appareil de référence :

d) La méthode utilisant la capacité de la pompe :

e) Puits de mesurage d'un canal Pars hall :

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f) La méthode venturi :

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B. Mesure directe en continu

Le principe de la mesure directe en continu repose sur le fait que la totalité de l’eau en écoulement
est mesurée et enregistrée, ou cumulée, avec une exactitude jugée acceptable.

Les mesures du débit en continu sont constituées d’un ensemble de mesures ponctuelles effectuées
à des intervalles de temps très rapprochés (quelques secondes), par des appareils pouvant
enregistrer les valeurs obtenues tout au long de l’événement. Outre le volume ou le débit, il est aussi
possible, dans certains cas particuliers, de mesurer d’autres paramètres représentatifs, tels que la
masse de l’eau ou sa vitesse, et de les convertir ensuite en volume d’eau ou en débit.

Ainsi, une méthode ponctuelle jumelée à un enregistrement en continu de la totalité de l’eau peut
devenir une méthode de mesure en continu. C’est le cas pour les méthodes utilisant une structure
hydraulique (élément primaire temporaire ou permanent), un appareil de référence ou la capacité
d’une pompe, ou encore pour la méthode volumétrique.

L’avantage des mesures directes en continu provient du fait qu’elles peuvent s’étendre sur une
période de temps donnée (quelques heures à plusieurs jours) et faire ressortir toutes les variations
de débit survenues au cours de cette période. L’information obtenue est donc plus complète.

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C. MESURE DU DÉBIT EN FONCTION DU TYPE D’ÉCOULEMENT

La Figure présente la relation entre les types d’écoulement et la méthode de mesure appliquée
(ponctuelle ou en continu).

i. Mesure du débit dans un écoulement à surface libre

L’une des façons simples et rapides de déterminer le débit dans des conditions d’écoulement à
surface libre consiste à utiliser un élément primaire, tel qu’un canal jaugeur, dont les courbes de
relation hauteur – débit ou les tables de débit sont déjà établies.

Les tables de débit contenues dans le manuel ISCO Open Channel Flow Mea surement Han book
(Télétype ISCO), huitième édition ou édition plus récente, ou encore celles fournies par le fabricant,
sont des exemples d’outils pouvant être utilisés à cette fin.

La mesure de la hauteur de l’écoulement de façon instantanée ou en continu à l’aide d’un


débitmètre permet ainsi de connaître le débit par cette seule mesure. Il importe de respecter les
conditions physiques de l’installation, car les courbes et les tables de débit sont établies à partir
d’installations standard. Toute modification physique ne respectant pas les exigences implique une
vérification de l’exactitude de l’élément primaire.

L’autre façon de mesurer le débit consiste à mesurer la vitesse moyenne de l’écoulement et l’aire de
la section mouillée. L’utilisation de l’équation 4 est alors nécessaire pour calculer le débit.
Cependant, la mesure de la vitesse de l’écoulement nécessite le recours à un moulinet
hydrométrique ou à un autre appareil pouvant évaluer la vitesse à l’aide de différents principes

Physiques (mécanique, ultrasonique, effet Doppler, électromagnétique, etc.). L’élaboration d’une


courbe de jaugeage préparée à partir de plusieurs mesures effectuées à différentes gammes de
débits permet par la suite d’établir une relation hauteur – débit. Jumulé à un appareil de mesure de
la hauteur d’eau, cette relation hauteur – débit permet de déterminer le débit de façon continue.

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ii. Mesure du débit dans un écoulement sous pression

La mesure du débit sur une conduite fermée dont l’écoulement se fait sous pression peut être
effectuée par des débitmètres ainsi que par des compteurs. Dans ce type d’écoulement, la mesure
du débit se base sur différents principes en fonction du type d’équipement en place. L’équipement
choisi doit être adapté à la gamme du débit à mesurer et à la nature du liquide.

Les compteurs fournissent une valeur cumulative du volume total qui s’est écoulé sur une période de
temps donnée (ex. : volume totalisé pendant une période de 24 heures). Quant aux débitmètres, ils
effectuent un grand nombre de mesures instantanées du volume d’eau par rapport au temps à des
intervalles rapprochés (ex. : une mesure chaque seconde) et compilent ces mesures. Les débits
exprimant le volume d’eau déplacé par unité de temps et l’addition de tous les débits mesurés pour
chacun des intervalles fournissent le volume d’eau total déplacé au cours de la période visée.

De plus, les débitmètres munis d’un système d’acquisition de données ou reliés à un tel système
permettent de faire ressortir toutes les variations de débit survenues au cours de la période visée
(ex. : débits minimal, maximal, moyen), ce qui n’est pas possible avec un compteur.

Le choix entre un compteur et un débitmètre est fonction des besoins et des exigences de suivi de
l’effluent.

Dans le cas des débitmètres, la méthode utilisée pour déterminer le débit peut se baser sur un
différentiel de pression créé par une restriction à l’intérieur de la conduite. La pression est mesurée
en amont et au niveau de la restriction où se produit une augmentation de la vitesse accompagnée
par une diminution de la pression. Le fonctionnement des débitmètres Venturi, à plaque à orifice ou
à cône en V, se base sur ce type de principe. La mesure du débit peut aussi se baser sur l’intensité
d’un courant électrique. Un champ magnétique est créé autour d’une section de la conduite,
perpendiculairement à l’écoulement. L’eau qui passe à travers ce champ magnétique génère un
courant induit proportionnel au débit. Le débitmètre magnétique, aussi nommé électromagnétique,
en est un exemple. Un autre exemple de méthode de mesure du débit se base sur la fréquence ou la
vitesse de transmission d’une onde sonore, comme dans le cas du débitmètre ultrasonique. Les
débitmètres compatibles avec les installations à surface libre sont décrits à la section 3.3, alors que
ceux pour les écoulements sous pression sont détaillés à la section 4.

Pour leur part, les compteurs peuvent mesurer les volumes d’eau en se basant sur la mesure de la
vitesse de rotation d’une pièce mobile interne qui est proportionnelle à la vitesse de l’eau. C’est le
cas des compteurs à turbine et à hélice. La mesure peut aussi se baser sur le comptage d’opérations
de remplissage, comme pour les compteurs volumétriques à déplacement positif, ou sur le comptage
d’alternances hydraulique, comme pour les compteurs électroniques statiques à oscillation fluidique.
Ces équipements ne sont pas abordés dans le présent cahier.

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