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COMPTE RENDU DU TP DE

MECANIQUE DES FLUIDES

1ère année cycle d’ingénieur mécanique/industriel 2022-2023

 TATARI Mohammad Imad


 LAZMA Oussama
 EL AROUSSI Hamza
PLAN :
1. La première expérience : Utilisation de tube Pitot et
Venturi pour calculer le débit.
1. 1. Le tube Pitot et Venturi.
1. 2. La machine HM : 150.13.
1. 3. Explication de l’expérience.
1. 4. Présentation des mesures et calculs.
1.5. Conclusion.

2. La deuxième expérience : les Pertes de charge.


2. 1. La machine HM : 150.07
2. 2. Explication de l’expérience.
2. 3. Présentation des mesures et calculs.
2. 4. Conclusion.

3. La troisième expérience : Régime d’écoulement.


3.1 La machine HM : 150.10.
3.2 La machine HM : 150.18.
1. La première expérience : Utilisation de tube Pitot et
Venturi pour calculer le débit.
1. 1. Le tube Pitot et Venturi :
Le tube de Pitot est un des systèmes similaires de mesure de vitesse des fluides.
Il est notamment utilisé pour l'anémométrie en aéronautique. Il doit son nom au
physicien français Henri Pitot qui propose en 1732, un dispositif de mesure des
eaux courantes et de la vitesse des bateaux. Ce premier appareil de mesure est
ensuite amélioré par Henry Darcy puis par Ludwig Prandtl.

Le tube de Pitot doit son nom au physicien français Henri Pitot (1695-1771) qui
fut le premier en 1732 à proposer une « machine pour mesurer la vitesse des eaux
courantes et le sillage des vaisseaux ». Le concept est repris et amélioré par
l'ingénieur français Henry Darcy puis par Ludwig Prandtl qui pense à utiliser le
tube dans une canalisation pour mesurer les vitesses locales d'écoulement des
fluides.
En aéronautique, du point de vue technologique, il est le successeur du système
Étévé. Le tube de Pitot est un élément constitutif du système anémobarométrique.
Un tube de Venturi est un organe déprimogène prenant la forme d'un tube
comportant un rétrécissement, qu'on utilise pour mesurer le débit d'un
fluide.
Il fonctionne suivant l'effet Venturi, décrit par le physicien italien Giovanni
Battista Venturi.
Le principe du tube de Venturi repose sur la mesure de la différence de
pression entre l'entrée et la zone rétrécie du tube, qui est proportionnelle au
carré du débit.
Le tube de Venturi est utilisé en aéronautique pour mesurer la vitesse
relative en vol, mais aussi dans les carburateurs automobiles ainsi que dans
les aérographes Le tube de Venturi est aussi utilisé dans les sites industriels
pour mesurer le débit d'un fluide dans une canalisation.
1. 2. La machine HM : 150.13 :
La mesure du débit est un aspect important de la technique de mesure. Il existe
plusieurs façons de mesurer le débit de fluides dans les canalisations.
Avec HM 150.13, les étudiants peuvent se familiariser avec différentes méthodes
de mesure du débit dans le système de tuyauterie et les appliquer dans la
pratique.
L'unité expérimentale contient différents instruments de mesure pour déterminer
le débit. Ces instruments sont conçus avec des boîtiers transparents afin de
visualiser leur fonctionnement et leur fonctionnement. Les procédés
comprennent, par exemple, des rotamètres, une buse Venturi ou un débitmètre à
plaque à orifice et une buse de mesure.
Six manomètres à tube sont utilisés pour déterminer la répartition de la pression
dans la buse Venturi ou le débitmètre à diaphragme et la buse de mesure. La
pression totale est mesurée par un tube de Pitot. L'unité d'expérimentation se
positionne facilement et en toute sécurité sur le plan de travail du module de base
HM 150. L'eau est fournie et le débit mesuré par HM 150. Alternativement,
l'unité expérimentale peut être alimentée par l'alimentation du laboratoire.
Le rotamètre est un type de débitmètre également connu sous le nom de
débitmètre à section variable. Il est utilisé pour mesurer la vitesse de l'air et des
liquides (eau, huile, etc.) dans les secteurs industriels. En plus de cela, il est
également utilisé dans les instruments médicaux tels que les concentrateurs
d'oxygène, les bouteilles d'oxygène et les appareils d'anesthésie. Cependant,
même pour le même débit, la taille et la forme peuvent changer pour différents
modèles de ces machines. Ici, nous allons parler du principe de fonctionnement
du rotamètre.

1. 3. Explication de l’expérience :
Nous avons été chargés de déterminer le débit grâce à l'utilisation de deux tubes,
appelés "Venturi" et "Pitot". Pour ce faire, nous devons d'abord régler un débit à
l'aide d'un rotamètre, puis prendre les mesures des hauteurs indiquées sur le tube-
manomètre. Nous pouvons ensuite calculer la vitesse et déduire le débit à partir
de la relation de continuité Qv=SV.

1. 4. Présentation des mesures et calculs :


Ratomatre Pitot Venturi

(l/h) h1 h2 h1 h2
QV1 150 230 225 223 193
QV2 250 243 234 228 160
QV3 350 260 239 232 121
QV4 450 281 249 240 68
QV5 550 309 263 250 0
Tube de Venturi : S1 = V2 *S2 = Qv (si Z1=Z2)
S1 = 338,6 mm2 et S2 = 84,6 mm2
Tube de Pitot : ∆h = V2/2g
V2 = ∆h*2g (avec g = 10m/s2 )
Calculs de débit : Qv’ = S1*V1 = S2*V2

1.5.

Conclusion :
En conclusion, le calcul du débit à l'aide du tube de Pitot est préférable et plus
fiable, car le tube de Venturi donne toujours la même valeur de débit, qui dépend
de la relation trouvée.

2. La deuxième expérience : les Pertes de charge.


2. 1. La machine HM : 150.07
Le théorème de Bernoulli décrit le rapport existant entre la vitesse d’écoulement
d’un fluide et sa pression. Ainsi, une augmentation de la vitesse du fluide
circulant entraîne une chute de pression statiques et inversement. La pression
totale du fluide reste elle constante. L’équation de Bernoulli est aussi désignée
sous le terme de principe de la conservation de l’énergie de l’écoulement.
L’appareil d’essai HM 150.07 permet de démontrer le théorème de Bernoulli en
déterminant les pressions présentes dans un tube de Venturi.
L’appareil d’essai comprend une section de tuyau avec un tube de Venturi
transparent et un tube de Pitot mobile pour la mesure de la pression totale. Le
tube de Pitot se trouve à l’intérieur du tube de Venturi où il subit un déplacement
axial. La position du tube de Pitot peut être observée à l’aide du panneau
transparent du tube de Venturi.
Le tube de Venturi est équipé de points de mesure de la pression pour la
détermination des pressions statiques. Les pressions sont affichées sur le
manomètre à six tubes. La pression totale est mesurée au moyen d’un tube de
Pitot et affichée sur un autre manomètre à tube.

2. 2. Explication de l’expérience.
Dans cette expérience, notre objectif est de mesurer les pertes de charge totales,
singulières et linéaires.
Les pertes de charge totales sont la chute de pression totale subie par le fluide en
mouvement en raison des frottements inévitables qu'il subit.
Les pertes de charge singulières, également connues sous le nom de pertes de
charges accidentelles, sont causées par les obstacles rencontrés sur le parcours du
fluide.
Les pertes de charge linéaires sont la dissipation d'énergie du fluide lors de son
écoulement.

débit statique total


h1 h2 h3 h4 h5 h6 h1 h2 h3 h4 h5 h6
Qv1 312 309 249 271 277 282 317 316 315 311 303 299
Qv2 341 332 168 237 253 270 357 356 355 344 309 307
Qv3 370 355 90 204 233 258 391 390 388 374 342 320

2. 4. Conclusion.
Après avoir pris les mesures, on constate que les pressions fluctuent pour
les trois courbes : statiques, dynamiques et totales. On remarque également
que la courbe totale connaît une décroissance lente, tandis que les deux
autres courbes sont inversement proportionnelles de manière à compenser
les pertes subies par le système. Ainsi, lorsque la courbe dynamique est
croissante, la courbe statique décroît.
Nous pouvons donc conclure que, pour les trois débits, il y a effectivement
des pertes de charge de différents types, comme l'indiquent les formes des
courbes et les pressions mesurées.
3. La troisième expérience : Régime d’écoulement :
En écoulement de fluide réel, on distingue deux grands types de
comportement. Chacun de ces comportements caractérise un régime
d'écoulement particulier : le régime laminaire et le régime turbulent.
L'écoulement d'un fluide est dit laminaire lorsqu'il est strictement
permanent ou lorsque le champ de vitesse évolue de façon continue et
ordonnée en fonction du temps et de l'espace. Pour un tel écoulement d'un
fluide réel, la vitesse peut avoir une intensité variable dans une section
droite à cause de la viscosité. La vitesse est nulle pour les particules au
contact de toute surface matérielle immobile et maximale pour les points les
plus éloignés. Dans ce type d'écoulement, en régime permanent, les
trajectoires (qui sont alors confondues avec les lignes de courant) ne se
coupent jamais au cours de l'écoulement.
Pour les écoulements turbulents le régime permanent n'existe pas. On ne
peut constater, dans certains cas, qu'un régime permanent en moyenne,
encore appelé : pseudo-permanent dans lequel les trajectoires
s'enchevêtrent. En effet, l'observation d'un tel écoulement montre que si,
dans l'ensemble ou en moyenne, les particules fluides s'écoulent bien dans
une direction donnée, en tout point, quel que soit le temps « macroscopique
», la vitesse observée à cette échelle n'est en fait qu'une vitesse moyenne.
L'observation à une échelle de temps plus réduite fait apparaître un
mouvement désordonné des particules de fluide. À partir de ce constat, pour
les écoulements pseudo-permanents, Reynolds (1883) a proposé de
décomposer la vitesse de chacune de ces particules en une vitesse moyenne,
dont les lignes de courant, confondues avec les trajectoires, rappellent celles
de l'écoulement laminaire, et une vitesse aléatoire dont la moyenne faite sur
un temps suffisamment long est nulle. On a :
3.1 La machine HM : 150.10.
L’écoulement laminaire bidimensionnel de HM 150.10 donne une bonne
approche de l’écoulement de fluides idéaux ou écoulement potentiel.
Avec le HM 150.10, on visualise les champs de lignes de courant au niveau
de l’écoulement autour de corps de résistance. On visualise aussi
l’écoulement traversant des modifications de section. Les lignes de courant
apparaissent en couleur grâce à l’injection préalable d’un produit de
contraste (encre). Les sources et les puits sont créés par l’intermédiaire de
quatre raccords d’eau se trouvant dans la plaque inférieure. Les lignes de
courant au niveau de l’écoulement autour ou de l’écoulement traversant
sont bien visibles au travers de la plaque en verre.
Le débit d’eau et la quantité de produit de contraste injectée sont ajustés à
l’aide de soupapes. Les raccords d’eau sont également activés par des
soupapes et peuvent être associés de la manière souhaitée. Il est possible de
découper ses propres modèles dans une plaque de caoutchouc comprise
dans la liste de livraison.
3.2 La machine HM : 150.18
Un écoulement laminaire et un écoulement turbulent sont représentés
durant l’essai d’Osborne Reynolds. On peut alors observer, à partir d’une
vitesse seuil, la transition entre écoulement laminaire et écoulement
turbulent. Pour déterminer si un écoulement est laminaire ou turbulent, on
utilise le nombre de Reynolds.
Avec le HM 150.18, les lignes de courant des écoulements laminaire et
turbulent sont représentées en couleur grâce à l’injection d’un produit de
contraste (encre). Les résultats de l’essai permettent de déterminer le
nombre de Reynolds critique.
L’appareil d’essai est composé d’une section de tuyau transparente où
s’écoule de l’eau avec une arrivée optimisée. Une soupape permet d’ajuster
le débit dans la section de tuyau. On injecte de l’encre dans l’eau qui
circule. Une couche de billes de verre à l’intérieur du réservoir d’arrivée
assure l’homogénéité de l’écoulement et limite la formation de tourbillons.

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