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1 - Définition
Un fluide peut être considéré comme étant formé d'un grand nombre de particules matérielles,
très petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux autres. Un fluide est donc un milieu
matériel continu, déformable, sans rigidité et qui peut s'écouler. Parmi les fluides, on fait souvent la
distinction entre liquides et gaz.
2 - Liquides et gaz
Les liquides et gaz habituellement étudiés sont isotropes, mobiles et visqueux. La propriété
physique qui permet de faire la différence entre les deux est la compressibilité.
• l'isotropie assure que les propriétés sont identiques dans toutes les directions de l'espace.
• la mobilité fait qu'ils n'ont pas de forme propre et qu'ils prennent la forme du récipient qui les
contient.
• la viscosité caractérise le fait que tout changement de forme d’un fluide réel s'accompagne d'une
résistance (frottements).
3 - Forces de volume et forces de surface
Comme tout problème de mécanique, la résolution d'un problème de mécanique des fluides passe
par la définition du système matériel S, particules de fluide à l'intérieur d'une surface fermée limitant
S. À ce système on applique les principes et théorèmes généraux de mécanique et thermodynamique :
• principe de la conservation de la masse.
• principe fondamental de la dynamique.
• principe de la conservation de l'énergie.
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4- STATIQUE DES FLUIDES
5
dp
= −ρ g ou dp= − ρ g dz
dz
4.2.2 Cas des fluides isovolumes :
Dans le cas d'un liquide, (ou pour un gaz dans lequel la variation de pression est faible), la
masse volumique ρ ne dépend pas de la pression. De plus, si on suppose la température
uniforme, la masse volumique sera considérée comme constante. D'autre part, pour
des différences d'altitude courantes, l'accélération de la pesanteur g peut aussi être z
considérée constante. Dans ce cas on peut intégrer la relation précédente :
M1(z1)
p2 − p1 = −ρg (z2 − z1)
2 2 2
∫1
dp = ∫ −ρgdz = −ρg∫ dz
1 1
6
B B'
Lorsque la conduite est cylindrique notamment, on admettra
que la répartition des pressions est hydrostatique dans une
section droite.
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Exercice
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Etude des différents types de champ de vitesses
1. Notion de circulation
a) cas où
La circulation suivant un cercle de rayon est égale à , elle dépend du
cercle choisi, plus généralement de la courbe fermée entourant le point O.
La circulation suivant le contour ABCD d’ouverture d’angle est égale à
. Cette valeur est non nulle et nous
nous avions trouvé un vecteur
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tourbillon non nul ( )
La circulation
lation du vecteur vitesse est
indépendante du chemin suivi pour un écoulement potentiel.
En introduisant l’équation de conservation de la masse on obtient
.
Dans le cas d’un fluide incompressible , on obtient
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4. Ecoulement potentiel avec circulation
Dans de nombreux cas, l’écoulement est irrotationnel dans tout l’espace sauf en un certain
nombre de points singuliers pour lesquels le vecteur tourbillon est différent de zéro. Ces
points se groupent suivant un certain nombre de filets tourbillons distincts.
De tels écoulements sont dits : écoulements à potentiell des vitesses avec circulation.
circulation
Ils possèdent la propriété d’avoir une circulation du vecteur vitesse nulle suivant toute courbe
fermée n’entourant pas un filet tourbillon, la circulation est constante et différente de zéro
lorsque la courbe entoure (une fois) le filet tourbillon. Cette valeur est égale à l’intensité du
filet tourbillon.
5. Ecoulement isovolume
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5 DYNAMIQUE
YNAMIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLES
5 -1- DEFINITIONS
Le débit est le quotient de la quantité de fluide qui traverse une section droite de la conduite par la
durée de cet écoulement.
5.1.1 - Débit-masse
Si m est la masse de fluide qui a traversé une section droite de la conduite pendant le temps t, par
m
définition le débit-masse est : m& = unité : kg·s-1
t
5.1.2 - Débit-volume
Si V est le volume de fluide qui a traversé une section droite de la conduite pendant le temps t, par
V
définition le débit-volume est : V& = unité : m3·s-1.
t
&
5.1.3 - Relation entre m et V&
m&
La masse volumique est donnée par la relation : ρ= &
V
Remarques :
Les liquides sont incompressibles et peu dilatables (masse volumique constante) ; on parle alors
d'écoulements isovolumes.
Pour les gaz,, la masse volumique dépend de la température et de la pression. Pour des vitesses faibles
(variation de pression
sion limitée) et pour des températures constantes on retrouve le cas d'un écoulement
isovolume.
5.1.4 - Écoulements permanents ou stationnaires
Un régime d'écoulement est dit permanent ou stationnaire si les paramètres qui le caractérisent
(pression, température, vitesse, masse volumique, ...), ont une valeur constante au cours du temps.
5.2 - Équation de conservation de la masse ou équation de continuité
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5.2.1 - Définitions
Ligne de courant : En régime stationnaire, on appelle ligne de courant la courbe suivant laquelle se
déplace un élément de fluide. Une ligne de courant est tangente en chacun de ses points au vecteur
vitesse du fluide en ce point.
Tube de courant : Ensemble de lignes de courant
courant s'appuyant sur une courbe fermée.
Filet de courant : Tube de courant s'appuyant sur un petit élément de surface ∆S. S.
La section de base ∆S S du tube ainsi définie est suffisamment petite pour que la vitesse du fluide soit la
même en tous ses points (répartition
partition uniforme).
En général la vitesse v n'est pas constante sur la section S d'un tube de courant ; on dit qu'il existe un
profil de vitesse (à cause des forces de frottement). Le débit-masse
débit ou le débit-volume
volume s'obtient en
intégrant la relation précédente :
Dans une section droite S de la canalisation, on appelle vitesse moyenne vm la vitesse telle que :
V&
vmoy =
S
La vitesse moyenne vmoy apparaît comme la vitesse uniforme à travers la section S qui assurerait le
même débit que la répartition réelle des vitesses.
Si l'écoulement est isovolume, cette vitesse moyenne est inversement proportionnelle à l'aire de la
section droite.
V& = v1moy S1 = v2 moy S2 = cte
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La vitesse moyenne est d'autant plus grande que la section est faible.
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H est la Hauteur totale, est la Hauteur de Pression, z est la cote, est la Hauteur cinétique,
ou
Lorsque le fluide traverse une machine hydraulique, il échange de l’énergie avec cette machine sous
forme de travail ∆WW pendant une durée ∆t. La puissance P échangée est
Unités : P en watt (W), W en joule (J), t en seconde (s).
• P > 0 si l’énergie
’énergie est reçue par le fluide (ex. : pompe) ;
• P< 0 si l’énergie est fournie par le fluide (ex. : turbine).
Si le débit-volume
volume est qv, la relation de Bernoulli s’écrit alors :
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On considère un liquide en écoulement permanent dans une canalisation et deux tubes plongeant dans
le liquide, l'un débouchant en A face au courant, et l'autre en B est le long des lignes de courant, les
deux extrémités étant à la même hauteur. Au point B, le liquide a la même vitesse v que dans la
canalisation et la pression est la même que celle du liquide pB = p.
En A, point d'arrêt, la vitesse est nulle et la pression est pA.
D'après le théorème de Bernoulli,
En mesurant la dénivellation h du liquide dans les deux tubes, on peut en déduire la vitesse v
d'écoulement du fluide.
5.4.2 - Phénomène de Venturi
Un conduit de section principale SA subit un étranglement en B où sa section est SB. La vitesse d’un
fluide augmente dans l’étranglement, donc sa pression y diminue : vB > vA ⇒ pB < pA
Le théorème de Bernoulli s'écrit ici :
Considérons un réservoir muni d'un petit orifice à sa base, de section s et une ligne de courant partant
de la surface au point (1) et arrivant à l'orifice au point (2). En appliquant le théorème de Bernoulli
entre les points (1) et (2),
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Or p1 = p2 = pression atmosphérique ett v1<<v2 d'où
La vitesse d'écoulement est la même que la vitesse de chute libre entre la surface libre et l'orifice,
quelle que soit la masse volumique du liquide.
Tube de Pitot
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Pertes de Charge
Lorsqu'on considère un fluide réel dans un régime établi, les pertes d'énergie spécifiques ou
bien comme on les appelle souvent, les pertes de charge dépendent de la forme, des
dimensions et de la rugosité de la canalisation, de la vitesse d'écoulement et de la viscosité du
liquide mais non de la valeur absolue de la pression qui règne dans le liquide.
1 2
La différence de pression ∆p = p1 - p2 entre deux points (1) et (2) d'un circuit hydraulique a
pour origine :
Les frottements du fluide sur la paroi interne de la tuyauterie ; on les appelle pertes de
charge régulières ou systématiques.
La résistance à l'écoulement provoquée par les accidents (les singularités) de parcours
(coudes, élargissements ou rétrécissement de la section, organes de réglage, etc...) ; ce
sont les pertes de charge accidentelles ou singulières.
P − P V 2 − V12
W f = 2 1 + 2 + g ( Z 2 − Z1 )
ρ 2
Le problème du calcul de ces pertes de charge met en présence les principales grandeurs
suivantes :
Le fluide caractérisé par : - sa masse volumique ρ.
- sa viscosité µ.
Un tuyau caractérisée par : - sa section (forme et dimension) en général circulaire (diamètre
D).
- - sa longueur L.
- sa rugosité k (hauteur moyenne des aspérités de la paroi).
Ces éléments sont liés par des grandeurs comme la vitesse moyenne d'écoulement v ou le
débit q et le nombre de Reynolds Re qui joue un rôle primordial dans le calcul des pertes de
charge.
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1-PERTES
PERTES DE CHARGE SINGULIERES (ACCIDENTELLES)
Les
es pertes de charge singulières apparaissent lors de la traversée de composants qui modifie le
profil de vitesse (en grandeur et/ou en direction) dans la veine fluide, et donc va engendrer
une modification
cation de la pression dynamique. Les pertes de charge singulières apparaîtront donc
à chaque
que changement de direction (coude), de vitesse (élargissement, rétrécissement), à
chaque séparation ou jonction, et enfin à chaque entrée/sortie.
Ainsi que les expériences le montrent, dans beaucoup de cas, les pertes de charge sont à peu
prés proportionnelles
nelles au carré de la vitesse et donc on a adopté la forme suivante d'expression
:
ρv 2 v2
∆p = ξ ∆h = ξ
2 2g
Différence Perte de charge exprimée en
de pression (Pa). mètres de colonne
de fluide (mCF)
ζ est appelé coefficient
oefficient de perte de charge singulière (sans dimension).
La détermination de ce coefficient est principalement du domaine de l'expérience.
• pour un coude à 90°, arrondis à section circulaire, carré ou rectangulaire à grand coté
perpendiculaire au rayon de courbure
• pour un coude à 90°, arrondis à section rectangulaire à grand coté suivant le rayon de
courbure
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ζ 1 rapporté à la vitesse dans S1
sortie de conduit ζ 1=1 (S2 = ∞ )
2-1 Généralités :
Ce genre de perte est causé par le frottement intérieur qui se produit dans les liquides ; Il se
rencontre dans les tuyaux lisses aussi bien que dans les tuyaux rugueux.
Entre deux points séparés par une longueur L, dans un tuyau de diamètre D apparaît une perte
de pression ∆p.
p. exprimée sous la forme suivante :
ρv 2 L v2 L
∆p = λ ∆h = λ ∆h
et J ==λ
v2
2 D 2g D L 2gD
Différence de pression (Pa) Perte de charge exprimée en Perte de charge
linéique mètres de colonne de fluide (mCF) (m/m)
λ est un coefficient sans dimension appelé coefficient de perte de charge linéaire.
Le calcul des pertes de charge repose entièrement sur la détermination de ce coefficient λ.
Loi de Poiseuille
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2-3 Cas de l'écoulement turbulent : Re > 3000
Les phénomènes d'écoulement sont beaucoup plus complexes et la détermination du
coefficient de perte de charge résulte de mesures expérimentales. C'est ce qui explique la
diversité des formules anciennes qui ont été proposées pour sa détermination.
En régime turbulent l'état de la surface devient sensible et son influence est d'autant plus
grande que le nombre de Reynolds Re est grand. Tous les travaux ont montré l'influence de la
rugosité et on s'est attaché par la suite à chercher la variation du coefficient λ en fonction du
nombre de Reynolds Re et de la rugosité k du tuyau.
La formule de Colebrook est actuellement considérée comme celle 1 k 2,51
qui traduit le mieux les phénomènes d'écoulement en régime = −2 log +
turbulent. Elle est présentée sous la forme suivante : λ 3,7D Re λ
L'utilisation directe de cette formule demanderait, du fait de sa forme implicite, un calcul par
approximations successives ; on emploie aussi en pratique des représentations graphiques
(abaques – voir annexe 1).
Résolution de l’équation de Colebrook :
Remarques :
On fait souvent appel à des formules empiriques plus simples valables pour des cas
particuliers et dans un certain domaine du nombre de Reynolds.
−0 , 25
Formule de Blasius : (pour des tuyaux lisses et Re < 105) λ = 0,316 Re
Formule de Nikuradse ( 106 < Re < 108 ) λ = 0,0032 + 0,221⋅ Re −0, 237
Comme en régime laminaire, le régime turbulent ne s'établit parfaitement qu'à partir d'une
certaine longueur l qui dans ce cas a pour valeur approximative : l = 10 5 D/ Re .
Pour de grandes valeurs de Re, l'influence de cette longueur ne peut être sensible que pour des
tuyaux courts.
On voit donc que des formules empiriques ou des abaques sont utilisées pour avoir des ordres
de grandeur corrects des pertes de charge: il est bien entendu que des calculs très précis sont
inutiles, car les installations sont toujours dimensionnées avec un coefficient de sécurité
permettant une adaptation à des fonctionnements imprévus.
En conclusion,
pour diminuer l'ensemble des pertes de charge dans une canalisation, afin de diminuer les
coûts de fonctionnement dus aux pompes, il faut:
• . diminuer la longueur de canalisation
• . diminuer le nombre d'accidents sur la canalisation
• . diminuer le débit de circulation
• . augmenter le diamètre des canalisations
• . faire circuler des liquides le moins visqueux possible
• . utiliser des matériaux de faible rugosité
Il est néanmoins évident que le procédés de fabrication impose parfois des contraintes d'ordre
supérieur (viscosité élevée des produits utilisés, débits forts imposés...).
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3 Conduites non cylindriques.
Dans ce cas (conduites ovales, carrés, rectangulaires), les équations ci dessus restent valides à
condition de remplacer le diamètre D de la conduite circulaire,
c par le diamètre hydraulique Dh
de la conduite considérée, définie comme étant égale à 4 fois le rapport de la section du
conduit par le périmètre mouillé P :
, ⇒ Dh = D
, d’où Dh =
Ce concept de diamètre hydraulique peut être interprété de la manière suivante : une conduite
non circulaire de diamètre hydraulique Dh et de section dee passage S provoquera, pour une
vitesse moyenne V, la même perte de charge linéaire qu’une conduite circulaire de diamètre
D, ce concept permet de déterminer le comportement hydraulique de toutes conduites à partir
des données et des corrélations développées
développées pour les conduites circulaires.
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Ecoulements incompressibles
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Exercice 1
Déterminer les lignes de courant définies par le champ de vitesse champ de vitesse:
Solution
L'obtention des lignes de courant à partir du champ de vitesse consiste à résoudre l'équation:
d'où:
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où B est une constante.
En substituant l'expression trouvée pour x, on aboutit à:
où A et B sont des constantes. Les lignes de courants sont donc des hélices portées par un
cylindre de rayon A et d'axe z.
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Exercice 2
1.
Déterminer le nombre de dimension du champ de vitesse.
2.
Est-t-il stationnaire?
3.
Trouver l'équation de la ligne de courant passant par le point (x,y,z)=(1,1,3) au temps
t=0 et t=1.
Solution
1.
La dimension du champ de vitesse correspond au nombre de ces composantes.
C'est un champ à 3 dimensions spatiales, variable avec le temps.
2.
Un champ de vitesse est stationnaire s'il est indépendant du temps.
Le champ est instationnaire car w=w(x,t).
3.
Pour trouver l'équation de la ligne de courant on résoud le système:
Soit
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où A est une constante. à t=0 et t=1: x=y=1 soit A=1
où t est un paramètre.
y=B(t) |z-3t|
o si :
alors
d'où:
41
o si :
alors .
On trouve de même d'après les conditions initiales:
d'où:
• géométriquement: Les projections des lignes de courant dans le plan (y,z) sont
et en t=1:
42
Figure 1: ligne de courant passant par (1,1,3) en t=0 Figure 2: ligne de courant passant par
(1,1,3) en t=1
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Exercice 3
Pour un écoulement les composantes u,v,w du vecteur vitesse et la densité sont donnés par:
1.
Vérifier l'équation de continuité.
2.
calculer la masse totale et le taux de variation temporel de la masse à l'intérieur d'un
volume de contrôle cylindrique de section S et limité par les plans x=1 et x=3.
3.
Déterminer le flux de masse traversant le volume de contrôle. Comparer ce résultat
avec celui trouvé précédement.
Solution
1.
On vérifie la forme différentielle de l' équation de continuité :
donc
On trouve donc:
2.
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Pour déterminer la masse M il suffit d'intégrer la densité:; sur le volume de contrôle
V:
Soit:
soit
3.
, où S1 est le disque situé dans le plan x=1, S3 celui situé dans le plan x=3
et Sl la surface latérale du cylindre.
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On constate qu'en tout point de Sl: , d'où:
.
On obtient par intégration:
ce qui peut s'écrire : , où est la dérivée particulaire. Ce qui est une écriture
de la conservation de la masse (ou équation de continuité).
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Exercice 4
Solution.
1.
Pour vérifier que le champ de vitesse est celui d'un champ de vitesse stationnaire et
incompressible, il faut vérifier l'équation de continuité dans ce cas particulier :
Soit
2.
On est dans un écoulement incompressible et plan. Selon la première hypothèse on
peut introduire un potentiel vecteur tel que:
On obtient alors:
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On intègre la première en prenant x comme paramètre.
d'où
f'(x)=-x2
finalement:
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Exercice 5
1.
Déterminer vy sachant qu'il y a un point d'arrêt en (1,1).
2.
Déterminer la fonction de courant et le débit masse qui passe entre les points (1,1)
et (0,0). La densité du fluide est .
Solution
1.
L'écoulement est plan, incompressible et potentiel (C'est-à-dire irrotationnel:
d'où
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-1-y+f''(y)=0
d'oú
or
C=-4
et
2.
50
• L'écoulement est plan stationnaire, il existe donc une fonction de courant tel
que:
or
d'où
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52
Exercice 6
1.
Déterminer l'accélération d'une particule qui se trouve au point:
on prend: et
2.
Déterminer la vitesse d'une particule qui se trouve au même point. La constante dans
l'équation de Bernoulli a pour valeur -18m2s-2
Solution
1.
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L'application numérique au point (x,y,z)=(1,1,-5) donne:
soit
2.
Le système étant stationnaire et incompressible on peut donc utiliser la relation de
Bernoulli, en prenant :
d'où
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COMPRESSIBLE
Exercice 6
- Solution
-
Conditions à l'amont:
-
Condition locale
p1=0.5atm
-
Gaz parfait:
Hypothèses
On suppose que l'écoulement est isentrope et que le gaz est parfait.
(1)
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La pression doit être exprimée en N/m2 soit :
(2)
d'où :
(3)
(4)
(5)
(6)
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• On peut écrire, pour une ligne de courant issue de l'infini où l'on a et
passant par le point de l'aile, que l'enthalpie totale ho est conservée le long de la ligne
de courant.
(7)
Avec :
(8)
On a :
(9)
soit finalement :
(10)
v1=380m/s (11)
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Exercice 7
Considérons une écoulement isentropique dans un tuyère Laval dont le rapport entre
la section de sortie (3) et la section au col (2) est de 2. La pression de réservoir et la
température sont respectivement de 1atm et de 288oK. Calculer le nombre de Mach ,
la pression et la température au col et à la sortie de la tuyère dans les deux cas
suivantes :
1.
l'écoulement est supersonique à la sortie.
2.
l'écoulement est partout subsonique, sauf au col où M=1.
Solution
1.
Au col, l'écoulement est critique puisque M=1. Par consé quent, en utilisant les
relations isentropiques aux conditions critiques,on a :
(6)
p2=0.528atm (7)
(8)
T2=240oK (9)
(10)
M3=2.2 (11)
58
et :
(12)
p3=0.0935atm (13)
(14)
T3=146.oK (15)
2.
Au col, l'écoulement est encore critique, et l'on a bien sur :
M2=1 (16)
p2=0.528atm (17)
T2=240oK (18)
Cependant, dans toutes les autres sections l'écoulement est subsonique. A la sortie, où
(20)
et :
59
(21)
p3=0.94atm (22)
(23)
T3=282.9.oK (24)
60