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COCHE Céline
GPB3
TP
Ecoulement dans une conduite circulaire:
des pertes de charge linéaires et profil de vitesse
Au cours de ce TP, nous avons été amenés à étudier un écoulement dans une conduite
circulaire. A ce phénomène sont associées des pertes de charge. Il existe deux types de
pertes de charge :
- les pertes de charge linéaires dues aux mouvements de frottement du fluide dans la
conduite ;
- les pertes de charge singulières liées à des variations géométriques d’écoulement du fluide
dans la conduite. Ces variations sont appelées des accidents.
Nous avons ici étudié les pertes de charge linéaires dans une conduite circulaire grâce à
un tube de Pitot.
Objectifs:
- Etudier les pertes de charge dans une section linéaire
- Tracer le profil de vitesse de l’écoulement
Le fluide circulant dans cette conduite est l’air. Nous pouvons régler son débit à l’entrée
grâce à une molette qui contrôle l’ouverture/la fermeture d’un diaphragme.
La présence du tube de Pitot implique une variation géométrique de la conduite donc le
tube de Pitot représente un accident et par conséquent, il est synonyme de pertes de charge
singulières.
Le tube de Pitot permet de mesurer des vitesses locales d’écoulement des fluides. Il est
constitué de 2 tubes cylindriques, coudés à angle droit :
- Le tube extérieur est perpendiculaire à l’écoulement du fluide ce qui signifie que la pression
à l’intérieur de ce tube est égale à la pression ambiante/statique (point B).
- Le tube intérieur est quant à lui parallèle à l’écoulement du fluide et est ouvert à son
extrémité (face au flux). La pression à l’intérieur correspond à la pression totale qui est égale
à la somme de la pression statique et de la pression dynamique (point A).
Dans un premier temps, nous avons mesuré pour 4 débits du ventilateur différents la
différence de pression (Pa-Ps) pour chaque prise de pression pariétale. La pression
atmosphérique est égale à 1 bar ce qui équivaut à 101300 Pascal.
Méthode:
Pour réaliser une mesure, nous fixons un débit et nous relevons les différentes pressions
statiques grâce au manomètre à eau. Ensuite, nous répétons cette opération avec un autre
débit.
Résultats:
On voit que Pa-Ps varie peu lorsque x augmente et varie lorsqu'on a des singularités
notamment au niveau du tube de Pitot. On remarque également que le temps nécessaire
pour avoir un régime permanent est plus long pour des débits plus courts.
B. Mesure de la différence de la pression totale Pt et de la pression statique Ps pour le
tube de Pitot
Dans un second temps, nous avons mesuré pour 4 débits différents (les mêmes que
dans II.A), la valeur absolue de la différence de pression entre la pression totale Pt et la
pression statique Ps pour le tube de Pitot à partir de la paroi jusqu’à dépassement de l’axe
tous les 1cm. Ainsi, nous pouvons déterminer la pression dynamique.
Méthode:
Pour réaliser ces mesures, nous fixons un débit et une position du tube de Pitot que l’on
règle via une vis micrométrique. Ensuite, nous relevons sur le manomètre à eau la pression
totale qui correspond à la prise de pression pariétale n°13 sur le montage puis la pression
statique qui correspond à la prise de pression pariétale n°14.
Résultats:
Interprétation des résultats:
On peut voir que la courbe forme une sorte de parabole (pour tous les debits).
on en conclut que le Tube de Pitot va avoir tendance à faire augmenter la différence Ps-Pt.
On a une différence de pression maximale a y=4cm.
Dans cette partie, nous calculons tout d’abord la vitesse d’entrée Ue pour chaque
réglage de débit. Dans la conduite cylindrique, nous pouvons appliquer l’équation de
Bernoulli :
Résultats:
1 21,98
3 28,28
5 30,82
6 28,87
Résultat:
Dans cette dernière partie, nous allons approximer, pour 4 débits différents, la valeur
moyenne de la vitesse en fonction de différentes hauteurs du tube de Pitot et comparer les
différentes valeurs de vitesses de ces points.
Résultat:
Dans cette partie, nous avons, pour 4 débits différents, et pour 4 valeurs de y différentes
(suffisant, car la valeur de vitesse dans notre cas est symétrique par rapport au centre de la
conduite) calculé les vitesses grace a la loi de Bernouilli.
Ces valeurs nous ont permis de comparer les rapports entre les vitesses à un point y et
les vitesses moyennes ou les vitesses d’entrée de chaque débit.
Grâce à ces valeurs, nous avons pu déterminer des valeurs de n (indiqués dans le
tableau) d’après la loi de Prandtl. Cependant, ces valeurs expérimentales sont parfois
différentes de la valeur théorique.
Conclusion
Résultats majeurs:
Cependant, les valeurs expérimentales n’ont pas toujours été proches des valeurs
théoriques, sans doute du fait des approximations de mesures et des valeurs négligées
dans les calculs