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Introduction

De manière générale, les réseaux de conduites sont employés


pour le transfert de fluides. Lorsque ces fluides s'écoulent à
travers une canalisation, leur énergie de pression subit une
diminution due aux phénomènes de frottement. Cette perte
d'énergie est communément désignée comme une perte de
charge, définie comme la déperdition totale d'énergie
mécanique entre deux points distincts d'un système
hydraulique, mesurée par le travail des forces de frottement.
L'objectif de l'expérimentation était de décrypter l'équation de
Bernoulli dans des conditions réelles et d'étudier l'effet du
débit volumétrique sur les pertes de charge. L'appareillage de
test utilisé pour évaluer l'impact de différentes configurations
de tuyauterie sur l'écoulement était le HM 150-29. Dans la
partie expérimentale, nous procéderons d'abord à une
présentation des fonctionnalités de cet équipement de mesure,
puis nous analyserons l'équation de Bernoulli dans un contexte
pratique. Enfin, la partie théorique sera consacrée à l'examen
de questions afférentes à ce domaine d'étude.
I. Partie expérimentale :
1. Description de l’appareil :
1. Tuyau étroit penché

2. Chambre annulaire

3. Manomètre a 6 tubes

4. Tuyau large penché

5. Soupape à bille

6. Segment penché

7. Tuyau de connexion

8. Contraction/élargissement

9. Tuyau de bourdon gauge

10. Tuyau à angle

Lorsque l'eau traverse un réseau de tuyaux, elle rencontre des


pertes de vitesse dues à la présence d'obstacles. L'appareil HM
150.29 permet d'examiner ces ralentissements et d'étudier
comment différentes formes de tuyaux les influencent. Il
comprend une section avec différents types de tuyaux
présentant divers niveaux de résistance, ainsi qu'une partie où
le diamètre des tuyaux se rétrécit puis s'élargit à nouveau. De
plus, un robinet est intégré. Des points de mesure de la
pression sont placés avant et après les obstacles dans les
tuyaux pour garantir des mesures précises des ralentissements.
Cette analyse approfondie permet de mieux comprendre les
performances des systèmes de tuyauterie dans diverses
conditions d'écoulement. Ces points peuvent être reliés par
paires à un manomètre à 6 tubes, ce qui permet de déterminer
la perte de charge d’un élément de tuyauterie spécifique.
2. Principe de conservation de la masse et équation de
Bernoulli:
En situation réelle, lorsque du liquide circule dans une
conduite, il y a une conservation de la masse, ce qui
signifie que la même quantité entre et sort. Ce principe,
fondamental dans le travail de Daniel Bernoulli sur la
dynamique des fluides, est résumé dans l'équation de
Bernoulli. Cette équation exprime la relation entre la
pression, la vitesse et l'altitude d'un fluide en
mouvement le long d'un chemin de flux. La manière dont
la masse du fluide en mouvement est conservée est
exprimée dans l'équation de Bernoulli :
Dans des conditions spécifiques, l'équation de
Bernoulli s'applique lorsque le fluide est
incompressible, en écoulement permanent le
long des lignes de courant, et sans viscosité ni
frottement. Cependant, dans des situations
réelles, la viscosité du fluide entraîne des forces
de frottement qui provoquent une perte
d'énergie, se traduisant par une diminution de
la hauteur. Pour tenir compte de ces forces de
frottement, l'équation de Bernoulli est
modifiée.
On aura donc :
3. Les pertes de charges:
Il y a deux types de pertes de charge dans un circuit
hydraulique :
-Pertes de charges régulières (linéaires) :
Ces pertes sont causées par les frottements visqueux le
long de toute la conduite. La perte de charge régulière
dans une conduite cylindrique, de longueur L et de
diamètre D, est calculée par l'équation de Darcy-
Weisbach :
●Le coefficient f, représentant la perte de charge
régulière, est une constante sans dimension qui dépend
du nombre de Reynolds de l'écoulement et de la rugosité
de la surface interne de la conduite. Ce coefficient est
obtenu à partir du diagramme de Moody, de la Formule
de Blasius ou de Churchill.
●Pour déterminer la vitesse v, nous utilisons l'équation
de conservation de la masse, où le débit volumétrique Q
est égal à la vitesse du fluide multipliée par l'aire A de la
section transversale de la conduite : Q = v * A Alors
v=Q/A.

●Pour obtenir le nombre de Reynolds « Re », on


utilise la formule qui stipule que Re est égal à la
vitesse v multipliée par le diamètre d du tube,
le tout divisé par la viscosité cinématique du
fluide, notée « ν », comme indiqué dans les
annexes :
Re=v*d/ℽ
-Pertes de charges Singulières:

Les pertes de charge singulières sont dues aux


variations de vitesses et aux changements de
direction du fluide causés par les formes et
obstacles rencontrés lorsqu'il traverse un
objet, tels que des cônes, des coudes, des
grilles, des raccordements ou des jonctions.
Dans cette approche, on ne considère pas les
pertes d'énergie dues au frottement contre la
paroi, mais plutôt l'énergie dissipée par le
frottement à l'intérieur même du fluide. D'où
la formule :
ξ représente le coefficient de perte de charge
singulière. Pour obtenir ce coefficient, nous
utilisons un diagramme spécifique appelé le
diagramme de Moody.

4.Réalisation de l’expérience et obtention de Δh:


Dans cette section, notre objectif est de créer
un tableau récapitulatif contenant les débits et
leurs variations moyennes de hauteur de
liquide (Δh). Ces données nous permettront
d'initier la partie théorique. Pour ce faire, nous
aurons besoin de trois tableaux accompagnés
de trois graphiques. Ces graphiques nous
aideront à déterminer l'équation de la droite.
Ensuite, nous sélectionnerons cinq débits pour
lesquels nous calculerons les valeurs de Δh à
l'aide de chaque équation de droite (donc
nous obtiendrons trois valeurs de Δh pour un
même débit). Enfin, nous calculerons la
moyenne des valeurs de Δh pour chaque débit
Q, que nous rapporterons dans le tableau
récapitulatif.

4.a Trois tableaux à trois graphiques:


Tableau 1 :
Temps(h
h3 h4 Volume ) debit delta h
250 115 2.7 1/180 486 135
260 105 2.9 1/180 522 155
275 90 3.2 1/180 0.16576 185

Graphe1 : Equation de droite 1 E1.


delta h
190

180 f(x) = 0.555555555555556 x − 135

170

160

150

140

130

120
480 500 520 540 560 580 600

Tableau 2 :

Temps(h debit(l/
h3 h4 volume ) s) delta h
230 140 2 1/180 360 90
240 135 2.2 1/180 396 105
245 120 2.3 1/180 414 125

Graphe2 : Equation de droite 2 E2.

delta h
130
125
120 f(x) = 0.615079365079365 x − 133.214285714286
115
110
105
100
95
90
85
80
350 360 370 380 390 400 410 420
Tableau 3 :
Temps(h
h3 h4 volume ) debit delta h
200 175 0.5 1/180 90 25
225 155 1.5 1/180 270 70
235 140 1.7 1/180 306 95

Graphe3 : Equation de droite 3 E3.

delta h
100
90
80 f(x) = 0.300179211469534 x − 3.30645161290322
70
60
50
40
30
20
10
0
50 100 150 200 250 300 350

4.b Détermination de Δh moyenne:


E1=0.5556x -135
E2=0.6151x -133.21
E3=0.3002x -3.3065
Quand
Q=90 l/h, Δh moyenne= 368.15mm
Q=270 l/h, Δh moyenne=939mm
Q=360 l/h, Δh moyenne=918.8mm

4.c Tableau récapitulatif:


En analysant ce tableau récapitulatif, on observe que lorsque le débit
augmente, la moyenne de Δh augmente également.
II. Partie théorique:

A)
P1=ρgh1 et P2 = Pa +ρgh2 ΔP=
ℽ (h1-h2) -Pa
B) Les pertes de pression Δh loss sont regroupés dans le tableau
ci-dessous avec leur débit correspondant :

Debit(l/h) Delta Hloss (mm)


1 90 368.15
2 270 939
2 360 918.8
C) La vitesse du fluide dans les deux sections est égale au
rapport du débit et la surface de la section correspondante :
𝑣𝐷 = Q/𝐴𝐷 Et pour la petite section, 𝑣𝑑 =Q/𝐴𝑑

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