Université d’Abomey Calavi (UAC) Année Universitaire : 2017 - 2018

Institut National de l’Eau (INE)

Département d’Hydrologie et Gestion des Ressources en Eau (DHGRE)
Licence Professionnel en Hydrologie, Options : Hydrologie Quantitative

Evaluation de Modélisation Hydrologique (Licence 3)

Durée : 3h00’

NB : Aucun document n’est autorisé pour la partie A qui doit être traitée (prière encercler
directement sur l’épreuve les bonnes réponses) puis remise avant de recevoir la deuxième partie de
l’épreuve. L’utilisation d’un ordinateur est permise pour la partie B.

A- QUESTION À CHOIX MULTIPLES (S’abstenir des choix multiples en cas de doute

car une mauvaise réponse annule une bonne réponse.)

1- Un modèle hydrologique est f- globaux, semi-distribués et

a- une représentation mathématique
simplifiée de tout ou d’une partie
des processus du cycle hydrologique
b- un ensemble de concepts
hydrologiques
c- un outil numérique de représentation
de la relation pluie-débit à l'échelle
d'une portion de terre
2- Les modèles hydrologiques
a- stochastiques (respectivement
déterministes) considèrent des
grandeurs aléatoires (respectivement
non aléatoires) comme entrées.
b- sont pour la plupart aussi bien
déterministes que stochastiques
c- conceptuels représentent les
principaux processus de la relation
pluie débit sans utiliser les lois
physiques
3- Les modèles hydrologiques
d- à réservoir sont des modèles à base
physique
e- empiriques permettent de calculer
les différents termes du bilan d'eau
du bassin versant étudié
distribués sont en rapport avec la
représentation spatiale du bassin
étudié
4- Pendant une averse, la transformation
pluie-débit s’effectue de sorte que
a- le ruissellement augmente avec le
temps
b- l’évapotranspiration est considérée
constante
c- l’accumulation dans les dépressions
ainsi que l’intercession par la
végétation diminuent jusqu’à
s’annuler dans le temps.
5- Le débit de vidange des nappes, que
nous appelons débit de base,
a- suit une loi quelconque de variation
en fonction du temps
b- suit une loi exponentielle
décroissante
c- est encore appelé courbe de
tarissement.
6- La transformation pluie-débit peut
s’effectuer

1
 a- en deux étapes successives à l’aide
des fonctions de production et de
transfert
b- simplement à l’aide de la fonction
de production, qui consiste en la
détermination de bilans d'eau à
l'échelle du bassin versant
c- simplement à l’aide de la fonction
de routage, qui consiste à répartir
dans le temps la quantité d'eau
participant au débit du bassin
versant étudié
7- Parmi les fonctions de production, on
peut citer
a- le modèle de Horton
b- l’hydrogramme unitaire
c- le modèle du Soil Conservation
Services (SCS)
d- l’hydrogramme conceptuel de Nash
e- équations de Barré Saint Venant
8- Parmi les fonctions de transfert, on peut
citer
a- le modèle de Horton
b- l’hydrogramme unitaire
c- le modèle du Soil Conservation
Services (SCS)
d- l’hydrogramme conceptuel de Nash
e- équations de Barré Saint Venant
9- Les hypothèses de l’hydrogramme
unitaire sont entre autre :
a- la pluie a une répartition spatiale
homogène sur le bassin versant et
constante dans le temps
b- la réponse du bassin versant à cette
pluie est non linéaire
c- la réponse du bassin versant à cette
pluie est invariante dans le temps
10- Le calage
a- consiste à sélectionner le jeu de
paramètres d’un modèle de façon à
ce que celui-ci simule le
comportement hydrologique du
bassin versant de la meilleure façon
possible.
b- consiste à sélectionner le jeu de
paramètres d’un modèle de façon à
ce que celui-ci simule parfaitement
le comportement hydrologique du
bassin versant.
c- doit se faire nécessairement avec un
critère de performance, deux ou
plusieurs années de mise en route.
d- s'effectue sur une période où la
pluie, le débit et l'évapotranspiration
potentielle doivent être connus
11- Le calage
a- manuel ne laisse aucun part de
subjectivité due à l’utilisateur et est
donc recommandé pour tout type de
modèle hydrologique
b- automatique se fait à l’aide d’un
algorithme mathématique qui
permet de déterminer les paramètres
par essais successifs, en tâtonnant
c- semi-automatique est le plus
recommandé quel que soit le type de
modèle hydrologique
12- A la validation d’un modèle
hydrologique,
a- on apprécie la qualité du modèle sur
des échantillons de données qui ont
servi à son calage
b- la période de contrôle choisie doit
être différente de la période de
calage
c- on doit s’assurer que les différentes
composantes du bilan hydrologique
sont bien simulées
2
B- INFLUENCE DE LA FORME DE LA PLUIE DE PROJET SUR L'HYDROGRAMME DE CRUE.

Une ville du Bénin souhaite déterminer une crue de projet pour un de ses bassins versants. Cette
crue doit être produite par simulation, à l’aide d’un modèle hydrologique approprié, sur la base
d’une pluie de projet dont le volume a pour temps de retour T=5 ans (H=23.7 mm).

Objectif de l’exercice :

Montrer l’influence de la forme de la pluie de projet retenue sur l’hydrogramme de projet, les
diverses pluies de projet (PP) considérées étant des pluies de projet synthétiques mono-fréquence
différant uniquement de par leurs structures temporelles.

Données de l’exercice :

Table 1. Pluies de projet (PP) considérées [mm/h]

Temps 0’ 10’ 20’ 30’ 40’ 50’ 60’

PP avancée 0 78 29 15 9 6 5
PP centrée 0 6 15 78 29 9 5
PP retardée 0 5 6 9 15 29 78

Modèle hydrologique : La fonction de production suggérée est la méthode des pertes initiales
(double perte). Les pertes initiales du bassin sont par défaut 5mm et les pertes continues de
4mm/h (équivalent à 0.667mm chaque 10 minutes), dès le premier pas de temps. La fonction de
transfert est un réservoir pseudo-linéaire d’expression :

∆t ∆t
𝑄𝑖 = 𝑄𝑖−1 ∗ exp (− ) + A ∗ u ∗ 𝑃𝑛𝑖 ∗ (1 − exp (− ))
K K

Avec 𝑄𝑖 : le débit au pas de temps i [m3/s], 𝑃𝑛𝑖 : la pluie nette au pas de temps i [mm/h], A la
superficie du bassin [ha] (A=25ha), u est une constante (u=2.78e-3), ∆t : le pas de temps [min],
K : le paramètre de vidange [min]. On prendra K=41 ; 37 ; 33 pour respectivement la PP avancée,
la PP centrée et la PP retardée.

1. Déterminez en millimètre (mm) la hauteur de pluie brute pour chaque intensité de pluie
brute considérée (Table 1) dans les trois cas. On regroupera dans un seul tableau les
différentes pluies nettes pour chaque type de pluie.
2. Déterminez la pluie nette pour chaque intensité de pluie brute considérée dans les trois
cas. On regroupera dans un seul tableau les différentes pluies nettes pour chaque type de
pluie.
3. Transformer la pluie nette en intensité nette dans les trois cas. On regroupera dans un seul
tableau les différentes pluies nettes pour chaque type de pluie.

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 4. Déterminez les hydrogrammes de crue correspondants. On fera un schéma indiquant les
tendances des trois hydrogrammes.
5. Indiquer le maximum de débit en m3/s atteint pour chaque hydrogramme ainsi que la
durée correspondante.
6. Conclure quant à l’influence de la forme de la pluie de projet retenue sur l’hydrogramme
de projet

« Envoyer si vous le pouvez la feuille Excel sur laquelle vous avez fait vos calculs (enregistrée
avec vos nom et prénoms) au plus tard 10min après la fin de la composition à l’une des adresses
suivantes :

WhatsApp : 00229 96 75 46 83

Email : jeanhounkpe@gmail.com »