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I- INTRODUCTION
La conception d’un pont est une démarche itérative dont l’objectif est l’optimisation technique et
économique de l’ouvrage projeté vis-à-vis de l’ensemble des contraintes.
Elle est menée par une équipe multidisciplinaire regroupant : hydrologue, hydraulicien, géotechnicien,
géologue, ingénieur structures, architecte, etc..
La conception d’un pont est conditionnée par un certain nombre de données et de contraintes. Elles
sont de deux types :
1- Contraintes ou données naturelles qu’il est nécessaire de respecter et qu’il n’est pas possible de
modifier.
2- Contraintes ou données fonctionnelles fixées par le maître d’ouvrage.
Ces contraintes et données doivent être recueillies au démarrage du projet. Un oubli ou une négligence
de l’une d’entre elles pourrait conduire à la modification complète du projet.
C’est l’ensemble des données imposées par le site. Elles sont de plusieurs types : climatiques, géologiques,
topographiques, géotechniques, hydrologiques et hydrauliques.
- données climatiques, en particulier, les relevés pluviométriques, si ils existent, leurs interprétations
statistiques ;
- données hydrométriques ou relevés des stations de jaugeage.
- Données hydrauliques directement exploitables ou extrapolables au site de l’ouvrage (cas de très
grands cours d’eau).
- topographie du site,
- sa géologie superficielle (affleurement de rocher),
- s’informer sur les modifications du site en fonction du temps (déplacement du cours d’eau,
érosion, etc…)
- repérer et examiner les ouvrages avoisinants et recueillir la documentation les concernant,
- s’assurer des possibilités d’accès au site,
- repérer les emplacements d’installation et de stockage des matériaux et des aires de préfabrication
éventuelles.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
- se procurer les cartes topographiques de la région concernée par l’ouvrage (cartes topographiques
au 1/100000 ou 1/50000),
- établir les plans côtés (1/200 ou 1/500) selon les cas,
- établir un profil en long du terrain naturel dans l’axe de l’ouvrage,
- établir plusieurs profils en travers à l’amont et à l’aval de l’axe de l’ouvrage.
Ces plans côtés seront rattachés au système de triangulation NGM et aux coordonnées Lambert.
- le débit de projet
- les plus hautes eaux et plus basses eaux PHE, PBE
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· Définition :
- Hydrologie (théorie) : totalité de la surface qui contribue à l’écoulement en une section donnée d’un
cours d’eau.
- Topographie (pratique) : zone délimitée par la ligne de crête tracée à partir de l’emplacement de
l’ouvrage (intersection du cours d’eau avec le tracé)
· Délimitation
- Sur des cartes topographiques au 1/5000e pour des BV de quelques km² de surface
- Sur des cartes topographiques au 1/50 000e pour des BV de dizaines ou centaines de km² de surface
· Caractérisation
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Plan de BV
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1.2 Après la délimitation du bassin versant, et en fonction de l’existence ou non de stations de la météo
nationale ou de la direction de l’hydraulique dans la zone d’étude, il sera procédé au calcul du débit de
projet par :
· Formules déterministes :
Pluie – débit : si l’on dispose des données pluviométriques des stations de la météorologie
nationale.
Q= 0.277 * C * I * A
C : coefficient de ruissellement
A : superficie du BV
I : intensité de pluie
Débit – Débit : si l’on dispose des données hydrométriques des stations de l’administration de
l’hydraulique.
Valable pour les grands bassins versants : Ajustement statistique des séries de données disponibles
suivant différentes lois (Gumbel, Gauss, Goordich, Pearson III, etc)
· Formules empiriques :
Certaines règles s’imposent lors de l’utilisation des différentes formules, afin d’estimer
convenablement le débit de projet.
En premier lieu, il faut connaître le domaine d’utilisation de chaque formule et tenir compte des
réserves émises concernant son utilisation.
L’utilisation de plusieurs formules est conseillée pour analyser les résultats, éliminer les valeurs
jugées peu probables et retenir la valeur moyenne.
En pratique, tous les résultats doivent être soumis à l’esprit critique de l’ingénieur et à son
expérience
· Crue de projet
Un débit de période de retour T, est un débit dont la probabilité d’occurrence est de 1/T.
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L’étude hydraulique d’un ouvrage de franchissement routier, en une section déterminée d’un oued, est
réalisée dans le but de conférer à la structure une ouverture et un gabarit suffisants pour faire évacuer la
crue de projet arrêtée par l’étude hydrologique.
Elle s’occupe d’analyser l’écoulement à l’intérieur de l’ouvrage et son effet sur toute la structure en tenant
compte des conditions d’entrée et de sortie et du lit de l’oued à l’amont et à l’aval de la section de
franchissement.
Le calcul de la côte des PHE est mené suivant la formule de Manning Strikler :
Q = K Sm RH 2/3 I ½ (m3/s)
Avec :
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Débouché linéaire (DL) = C’est la somme des longueurs entre nus d’appuis du plan d’eau.
Débouché superficiel (DS)= C’est la somme des surfaces offertes à l’écoulement de l’eau
Pour des raisons d’économie, on ne donne pas au débouché linéaire des ponts, la largeur du cours d’eau.
Généralement, on introduit une contraction de la section d’écoulement, il s’en suit une surélévation du
plan d’eau à l’amont de l’ouvrage et un accroissement de la vitesse d’écoulement sous le pont.
Cette surélévation de la hauteur d’eau, appelée remous, doit être calculée et maitrisée afin de bien caller
l’ouvrage en hauteur.
- fixer la côte minimale de l’intrados du tablier en respectant un tirant d’air d’au moins 1m par rapport à
la côte des PHE.
- connaître le débouché linéaire, fixer la longueur du pont ;
L’action hydrostatique de l’eau peut être prise en compte sur les parois des appuis en prenant les poids
déjaugés des parties d’ouvrages immergés , selon le principe d’archimède : d’Archimède :
L’action hydrodynamique est due à la vitesse de l’eau qui développe une poussée hydrodynamique sur les
parois des piles. La valeur de cette poussée est donnée par :
R= K S V²
Où :
S : la surface offerte à l’eau,
V : la vitesse du courant en surface,
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3.2 Affouillements :
o l’affouillement général (AG) : C’est la mise en suspension des matériaux meubles constituant
le fond du lit de l’oued, lors d’une crue.
o l’affouillement local (AL) : il est dû à la présence d’obstacles dans le lit qui provoquent des
déviations horizontales des filets d’eau engendrant des composantes verticales des vitesses et
des mouvements tourbillonnaires. Il se traduit par un creusement plus marqué à l’amont qu’à
l’aval avec dépôt au-delà du creusement aval.
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Les différents types d’affouillement sont estimés par des formules empiriques en fonction de la vitesse du
courant, de la nature du sol et de sa granulométrie de la forme des obstacles et de leur disposition par
rapport à la direction de l’écoulement.
Le phénomène d’affouillement est cause de ruine de nombreux ouvrages, aussi est-il recommandé de
limiter ses niveaux, en :
- disposant les piles parallèlement au courant;
- en adoptant pour les piles des formes hydrodynamiques. Les piles seront munies d’avant bec et
d’arrière bec ;
- en limitant le nombre d’appuis dans le lit de l’oued,
- en limitant le rétrécissement du lit de l’oued,
- les semelles de fondations doivent être calées au niveau de l’affouillement général ;
- en prévoyant les protections nécessaires au niveau des piles et des remblais d’accès.
d- Données géotechniques
C’est l’ensemble des données concernant la nature du sol et du sous sol appelé à constituer l’assise des
fondations ainsi que le niveau de la nappe phréatique. La connaissance de ces données est souvent
déterminante dans le choix du type d’ouvrage et du type de fondations.
L’insuffisance dans la connaissance de ces données risquent d’entraîner des modifications dans la
conception de l’ouvrage ou des renforcements onéreux si les fouilles à l’exécution des travaux font
apparaître une nature du sous sol différente de celle attendue ou encore l’incertitude des investigations sur
la connaissance du sol peut amener le projeteur de l’ouvrage à prendre une marge de sécurité importante
dans les fondations ce qui conduirait à un surcoût inutile.
Du fait du coût important des investigations géotechniques, le projeteur devra les prévoir en nombre
suffisant sans exagération.
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Les essais et les calculs géotechniques sont régis, actuellement, par le fascicule 62 titre V du CCTG
(cahier des clauses techniques générales) français ou le dossier Fond 72 du SETRA.
Les investigations géotechniques débutent dès la phase de l’étude de définition avec le rassemblement
préalable des informations par une enquête sur les ouvrages voisins et sur le site du projet pour la
détection d’affleurement de rocher éventuel. La consultation des cartes géologiques du site, et des résultats
de la campagne géotechnique de reconnaissance du tracé dans le cas d’une nouvelle route, fournit les
premiers renseignements sur la nature du sol.
Une campagne géotechnique est définie par le bureau d’études et commandée par l’administration avant
d’entamer l’avant projet.
Une campagne géotechnique complémentaire peut être envisagée au niveau du projet d’exécution, si des
doutes persistent sur le type et le niveau des fondations.
- identifier les différentes couches du sol, par le biais de sondages destructifs : prélèvements
d’échantillons remaniées à l’aide de tarière. Ils permettent d’établir une coupe géotechnique précise du
site, leur nombre doit être suffisamment élevé. Ils sont peu onéreux, donnent une indication sur les
propriétés mécaniques des sols et permettent de déceler les discontinuités dans le sol.
- effectuer des prélèvements sur des carottes non remaniées pour réaliser des essais de laboratoire. Ces
essais sont longs et coûteux et permettent de déterminer la portance du sol et de calculer les
tassements. Les plus courants sont :
o la granulométrie pour l’estimation des affouillements
o essais de cisaillement pour déterminer la cohésion et l’angle de frottement
o essais triaxials
o essais œdométriques pur le calcul des tassements
- réaliser des essais in situ :
o le pénétromètre statique : consiste à enfoncer dans le sol une pointe à vitesse lente et constante,
on mesure la résistance de pointe et la résistance latérale. Cet essai permet d’obtenir une
évaluation qualitative des caractéristiques du sol et par des méthodes empiriques de transposer
les résultats obtenus à la fondation projetée.
o Le pénétromètre dynamique : consiste à mesurer en fonction de la profondeur, le nombre de
coups nécessaires pour l’enfoncement de 10cm d’une pointe par battage. Cet essai permet
d’apprécier le comportement des pieux battus ou des palplanches lorsqu’ils sont envisagés.
o Le pressiomètre : cet essai consiste en l’injection d’eau dans une cellule de mesure cylindrique
encadrée par une cellule de garde assurant l’uniformité du champ des contraintes sur le sol. On
détermine ainsi la pression exercée sur le sol en fonction du volume injecté. Cet essai permet
un calcul rapide de la portance du sol et dans le cas de sol peu compressible la détermination
des tassements. Cet essai permet aussi de déterminer le module d’élasticité du sol et son
module de réaction.
Elles comprennent :
- les données climatiques :
o Action du vent : 200 N/m2 frappant l’ouvrage (tablier et piles) dans le sens transversal.
o Variations de température : une variation de température de ±10° à court terme et ±25° à long
terme
o Le retrait : une déformation relative de 4.10-4
o Le fluage (pour le béton précontraint) : une déformation relative de 3.10-4.
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- Les données sismiques : une valeur de l’accélération nominale (an) est donnée en fonction de la
situation de l’ouvrage par rapport au zonage sismique. (AFPS92)
Il faut que l’ouvrage s’intègre le mieux possible dans son site d’accueil. Ces données portent sur :
- l’aspect architectural de l’ouvrage, nécessitant dans certains cas l’intervention d’architecte spécialisé
dans les ouvrages d’art
- l’impact de l’ouvrage et les modifications qu’il peut entraîner sur l’environnement (nuisance,
pollution, etc..)
C’est l’ensemble des contraintes fixées par le maître d’ouvrage qui sont liées à :
- la voie portée
- l’obstacle franchi
- les actions d’origine fonctionnelle
- les équipements et accessoires
Le recueil de ces données nécessite la consultation des organismes et administrations qui peuvent être
concernés par la construction de l’ouvrage (NE, ONEP, PTT, ONCF, ADM, DRCR, etc..).
a- la voie portée
1- Tracé en plan,
Les ouvrages font partie du tracé routier ou du tracé de la voie ferrée, le choix de leurs emplacements en
dépend par conséquent. Autrefois, pour des considérations techniques et économiques on projetait des
ouvrages droits par rapport aux obstacles franchis. Mais avec le développement du trafic, il est devenu
impératif d’assurer un meilleur confort et une meilleure sécurité des usagers.
Cette tendance a conduit, compte tenu du développement technique, à projeter des ouvrages biais ou
courbes permettant des tracés droits ou courbes de très grands rayons.
Le coût d’un itinéraire est le cumul du coût des tronçons de routes ou de voies ferrées et du coût des
ouvrages qui le composent. L’optimisation de l’itinéraire nécessite un travail conjoint entre les spécialistes
du tracé et les spécialistes des ouvrages d’art pour optimiser le coût total du projet.
Généralement, il est préférable de projeter des ouvrages à biais modéré ou à courbure constante dans le cas
des ponts courbes.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
2- Profil en travers
En section courante hors ouvrage, il est fixé par les normes en fonction du type de la voie portée.
Ces profils en travers sont un peu modifiés sur les ouvrages. Il faut tenir compte de l’évolution prévisible
du trafic et de l’élargissement possible de l’ouvrage.
Largeur du trottoir LT: en fonction de la circulation piétonne minimum 1.00m en rase campagne et 1.50m
pur un ouvrage urbain.
Largeur de chaussée LC: en fonction de la catégorie de la voie (vitesse de référence), elle est augmentée
d’une surlargeur Sl (7.00m en général, à l’exception des ouvrages rétablissant des pistes non revêtues
6.00m)
Vr (Km/h) Sl
120 0.75
100 0.50
80 0.25
60 0.25
40 0.20
La chaussée est en général constituée de deux versants avec une pente de 2.5% avec raccordement
parabolique au milieu sur 1.00m
Dans le cas de chaussée unidirectionnelle, elle est constituée d’un seul versant avec une pente de 2.5%
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
La chaussée est déversée d’un seul côté et le dévers est fonction du rayon de courbure.
La chaussée est composées de n voies, chaque voie a une largeur de 3.50m qui peut être ramenée à 3.00m
en site urbain.
Le terre plein central dans le profil en travers courant est de 2.50m à 3.50m. Il peut être ramené à 1.50m si
le profil est réduit en section courante.
La bande d’arrêt d’urgence est de 2,50 à 3,50m et peut être réduite à 2,00m. Elle peut être remplacée par
une BDD (Bande dérasée droite) d’une largeur conseillée comprise entre 1,00 et 2,00m (pour éviter que
les usagers ne la prennent pour une BAU, exceptionnellement réduite à 50cm).
Lorsque la longueur de l’ouvrage est inférieure à 100m, le profil en travers sera conservé sur ouvrage.
Généralement, BAU=2,00m et BDG=1m, elle peut être réduite en fonction du dispositif de sécurité.
- Soit deux tabliers comportant chacun en plus de la chaussée une BAU de 2m et une BDG de 0,75m
- soit un tabler unique comportant en plus des chaussées deux BAU de 2m et un TPC de 1,50m
- Soit un profil réduit comportant des chaussées de 2X7m, 2 BDD de 1m et un TPC de 1,50m
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
3- Profil en long
C’est celui de l’itinéraire. IL doit tenir compte du tirant d’air à dégager pour le franchissement d’un cours
d’eau et du gabarit dans le cas du franchissement d’une voie de circulation.
Les ponts routiers doivent être justifiés vis-à-vis des surcharges réglementaires définies par le fascicule 61
titre II. Il faut prévoir dès le départ le type des convois militaires et des convois exceptionnels qui doivent
emprunter l’itinéraire. Elles comprennent les systèmes suivants :
- A(l) : charge uniformément répartie
- E et D : Convois exceptionnels
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Les ouvrages ferroviaires doivent être dimensionnés pour supporter les charges UIC définies dans le
livret 2.01 de la SNCF
Deux modèles de charges peuvent être considérés :
> Schéma de charges UIC 71
Le schéma de charges UIC71 représente l’effet statique de la circulation normale. Il représente
les charges sur la voie.
La disposition des charges et valeurs caractéristiques des charges verticales doivent être conformes à
la figure ci-dessous.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
c- Obstacle franchi
Les données à définir sont l’ouverture t le gabarit. L’ouverture étant la distance à dégager
entre nu d‘appuis, elle est liée au profil en travers de la voie franchie. Le gabarit est la
distance à dégager entre l’intrados de l’ouvrage et la voie franchie. Il est de :
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