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            Projet Individuel 2013-2014 - GCU


Développement d’un outil d’aide au
dimensionnement hydrologique de bassin de
retenue des eaux pluviales
Cesar Augusto Los Dias Junior  
1
Pontificia Universidade Católica do Paraná (PUC-PR), Brésil (en échange)  

RESUME  
Les villes actuelles s’agrandissent rapidement et sont de plus en plus imperméabilisées. Cela
compromet l’absorption des eaux pluviales par le sol, et des inondations sont devenues des
événements fréquents dans les milieux urbains. Afin d’éviter ou réduire l’impact des pluies sur la vie
urbaine, plusieurs alternatives sont proposées comme les bassins de retenue. Ce projet s’intéresse de
l’étude hydrologique d’un bassin de retenue localisé à l’exutoire d’un bassin versant de grande taille.
Le projet s’est appuyé sur une méthode de simulation continue intégrant un modèle de réservoir
linéaire pour modéliser le bassin versant et une méthode dite « des débits » pour le bassin de
retenue. Il a également pris en compte des séries pluviométriques réelles longues. Un logiciel de
programmation (en langage MATLAB) a été développé sur cette base. Les résultats nous ont permis
d’observer que, pendant la période considérée (1985 à 2012), les hauteurs d’eau dans l’ouvrage de
retenue les plus fréquentes (environ 70%) ont été inférieures à 1,1 m, et on trouve 65% des valeurs
de temps de vidange par événement pluvieux inférieur à 10 heures. Lors d’une étude sur la
décantation, ce projet peut permettre de fournir certains résultats intéressants.

MOTS CLES :
Bassin de retenue, hydrologie urbaine, simulation continue  

ABSTRACT
Nowadays, the cities, which grow rapidly, are more and more impervious. The floods become
common events in the urban areas. In order to prevent or reduce, the impact caused by the
rains in the urban areas, many methods and techniques have been proposed such as
retention/detention basins. This study intents to make a hydrological analysis of a retention
basin placed at the outlet of a huge watershed. The project is based on a continuous simulation
method integrating a linear reservoir to simulate rainfall/runoff processes and a method so
called “method des débits” for the retention system. It has also taken long and real series of
rainfalls into account. A software in MATLAB was developed on these bases. The results
showed that, for the studied period (from 1985 to 2012), the water level in the basin was lower
than 1,1 m. The most common flushing period shown values are lower than 10 hours (65% of
the total). These results might be useful for a study of the settling effect in the basin.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

KEYWORDS:
retention / detention basin, urban hydrology, continuous simulation

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Introduction
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Les inondations, dans le contexte des milieux urbains, sont toujours fréquentes. En France, en 2011,
18,5 millions d’habitants sont exposés au risque d’inondation (EPRI, 2011). Cela peut provoquer des
impacts négatives dans la vie urbaine, soit d’un point de vue administratif soit d’un point de vue social.
Baptista & Nascimento, 1996, ont estimé une valeur annuelle moyenne de l’ordre de 2 billions de
dollars par rapport aux dépenses et aux préjudices causés par des inondations partout le monde.
L’une des manières de réduire l’impact de la pluie dans les villes est le bassin de retenue. Toutefois,
les méthodes de fonctionnement de ces systèmes ont montré leur limites, comme comparé par
Baptista, Nascimento & Barraud, 2005.
La méthode « des pluies », malgré la simplicité de son utilisation, peut donner des volumes inférieurs
à ceux calculés par une autre méthode, dite « des volumes ». En plus, elle montre la limite de donner
juste les valeurs maximales pour les débits. La deuxième possibilité, appelée « méthode des
volumes », montre la même limite sur les valeurs estimées, vu qu’elle ne donne que le débit de pointe.
Cette deuxième méthode utilisait aussi l’abaque IT 77, en France, qui n’est plus utilisé aujourd’hui
(CERTU, 2008).Ce sont des méthodes statistiques que ne permettent pas d’observer l’évolution en
temps réel de l’événement pluvieux.
Aujourd’hui les puissances de calculs sont importantes et permettent d’aborder les études autrement
et notamment en envisageant de la modélisation continue utilisant de longues séries de pluies. Ce
projet a eu le but d’appliquer certains modèles aux données réelles de pluies, mesurées entre la
période de 27 ans (1985 à 2012). Au lieu d’appliquer des méthodes dites simplifiées, on a appliqué
des méthodes par simulation. Cette méthode a permis d’évaluer les conséquences des événements
pour des situations variées dont on est capable de décrire statistiquement. Les algorithmes ont été
développés à l’aide du logiciel MATLAB.
Le projet est appuyé sur une étude de cas. On a considéré des caractéristiques d’un site réel, dont les
données de pluie ont été mesurées avec un pas de temps de 6 minutes. Ces données ont été
appliquées dans un modèle de ruissellement, afin d’estimer les débits « entrants » dans le bassin
versant. Le modèle du réservoir linéaire a été appliqué, lors de la modélisation de l’effet du lag-time
dans la propagation vers l’exutoire. Finalement, on a considéré l’implantation d’un bassin de retenue,
dont on a pris un modèle de réservoir avec une loi de vidange et une loi de stockage. Les résultats ont
été organisés de façon statistique, afin de visualiser leurs fréquences, ainsi que faire des
considérations à propos de risques par rapport à l’occurrence des pluies.

1. Considérations initiales
1.1. Série chronologique
La série de hauteurs pluviométriques a été fournie. Les valeurs ont été mesurées depuis 1985, avec
un pas de temps de 6 minutes entre chaque valeur. Elles correspondent aux mesures effectuées sur
le poste de Bron du réseau pluviométrique du Grand Lyon. Ce poste se situe à quelques kilomètres
du site étudié.

1.2. Site étudié


Le site étudié s’inspire d’un site réel : celui du bassin Django-Reinhardt. Les données test ont été
fournies, afin que le projet puisse être conçu à partir de paramètres réels. Le tableau suivant donne
les caractéristiques prises en compte pour l’étude :
Surface du bassin versant (ha) 185
Coefficient de ruissellement 0,4
Lag-time (minutes) 32
Tableau 1- Caractéristiques du site étudié

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1.3. Modèles
    hydrologiques
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1.3.1 Modélisation des pertes et du ruissellement à l’exutoire du bassin versant


Le projet a considéré la localisation d’un bassin de retenue à l’exutoire d’un bassin versant. De même
que pour les hauteurs de pluie, la surface, le coefficient de ruissellement et le lag time ont été
également fournis. À partir de ces valeurs, il a été décidé d’utiliser le modèle du type réservoir linéaire,
vu qu’il est un modèle simple et adapté à un bassin versant fortement urbanisé. Ce modèle considère
le bassin versant comme un système capable de réaliser la transformation pluie-ruissellement.
Pour cela, il faut établir les débits entrants (appelés Qe1) et les débits sortants (appelés Qs1). Pour
chaque variable, les équations utilisées sont :

Qe1 = A.Cr.i(t)
Eq. 1

Où:
Qe1: débit entrant (m³ /s)
A : surface du bassin versant (m²)
Cr : coefficient de ruissellement
i(t) : intensité de pluie (mm /h) au temps t
Cette équation fait l’hypothèse que seules des pertes continues proportionnelles à la pluie sont
considérées, vu que les grandes dimensions du bassin permettent de considérer les pertes initiales
négligeables.

Le modèle du réservoir linéaire :


Vs(t) = K.Qe1(t)
Eq. 2

Où :
K : lag time (s)
Vs : Volume stocké (m³) au temps t

Afin d’utiliser l’outil numérique, on utilise l’Eq. 2 discrétisée. En cas général, on obtient une relation du
type :
Qs1(t + Δt) = C1.Qe1(t) + C2.Qe1(t + Δt) + C3.Qs1(t)
Eq. 3

Avec :
C1 = 0
Eq. 4

C2 = 1− C3
Eq. 5

3
# −Δt &
% (               Projet Individuel 2013-2014 - GCU
$ K '
C3 = e
Eq. 6
où:
C1+ C2 + C3 = 1
Eq. 7
Les valeurs des coefficients ont été établies à partir du schéma de discrétisation « Intégration
numérique », comme cité par Bertrand-Krajewski, 2003.

1.3.2 Modèle de bassin de retenue


Le bassin de retenue étudié s’inspire d’un bassin réel de retenue-décantation. Sa capacité est ici fixée
3
à 35000 m (Django-Reinhardt) situé dans l’Est Lyonnais. Il s’agit d’un bassin sec, étanche et à ciel
ouvert régulé à 320 L /s à l’aval par un dispositif de type « hydroslide ».
Étant donné la localisation du bassin de retenue (à l’exutoire du bassin versant), les débits considérés
comme les débits entrants dans l’ouvrage (Qe2) sont ceux obtenus à partir de la deuxième équation
du modèle précédent. Ainsi :
Qe2 = Qs1
Eq. 8

Afin de déterminer les débits à l’exutoire du bassin de retenue, le concept de réservoir a également
été utilisé dans ce cas. A partir d’une équation de stockage (Vs(h)) et d’une équation de vidange
(Qs(h)), il est possible de déterminer les valeurs des hauteurs d’eau dans l’ouvrage (Les deux
équations sont fonction de la hauteur h). Par conséquent, il sera possible d’évaluer les volumes
générés pendant les événements pluviométriques et a fortiori de dimensionner le bassin de retenue à
partir de variables de conception comme le temps de vidange, le volume maximum stocké et les
débits de fuite.
Les équations permettant la résolution sont plus particulièrement :
L’équation de continuité, donnée par :

dVs(t)
= Qe2(t) − Qs2(t)
dt
Eq. 9

qui peut être écrite en remplaçant Vs(t) et Qs2(t) par les lois de stockage et de vidange décrivant le
fonctionnement du bassin par :

df (h(t))
= Qe2(t) − g(h(t))
dt
Eq. 10

L’équation de stockage f(h), ainsi que l’équation de vidange g(h), considérées dans ce projet sont les
suivantes:

f (h) = −752,8h 3 + 5636,1h 2 − 625, 5h


Eq. 11

4
Si h < 1 m, g(h)   3 + 0,81h
    = −0, 58h   2
+ 0,   09h     Projet Individuel 2013-2014 - GCU

Eq. 12

Si h≥ 1 m, g(h)=0,32 m³ /s
Eq. 13
À l’exemple de la discrétisation effectuée dans la résolution numérique précédente (Eq. 3), l’Eq. 9 a
été discrétisée, afin qu’il soit possible de la résoudre numériquement:

" 2 f (h j+1 ) % " 2 f (h j ) %


$ + g(h j+1 )' − (Qe2 j + Qe2 j+1 ) − $ − g(h j )' = 0
# Δt & # Δt &
Eq. 14

Avec les conditions initiales suivantes :


Pour j=0:
h j = 0 (Bassin vide)
La démarche algorithmique est donnée en annexe

2. Résultats et discussion
2.1. Hauteur d’eau maximale
La valeur obtenue pour la hauteur d’eau maximale a été 3,49 m. La valeur peut être considérée, vu
qu’elle satisfait les conditions limites imposées.

2.2. Volume maximum de stockage


Puisque on a la hauteur d’eau maximale, il est possible d’estimer le volume maximum stocké dans
l’ouvrage, à partir de l’Eq. 11:
Vs(3, 49) = 34464,83 (m³)

2.3. Temps de vidange


Le temps de vidange est relié au temps de fonctionnement du bassin. Pour chaque événement
pluvieux, l’ouvrage aura une réponse temporelle, jusqu’á-ce qu’elle revienne à la condition initiale. De
façon plus pratique, cette étude a considéré les hauteurs d’eau inférieures à 0,05 m comme l’état où
l’ouvrage a arrêté son fonctionnement. En plus, un petit algorithme a été développé pour ce
calcul (donné en annexe).
Cet algorithme, de façon générale, remplace les valeurs entre 0,05 m et 3,5 m par le pas de temps (6
minutes), et les valeurs inférieures à 0,05 m sont remplacées par 0. Ensuite, les séries de « 6 » sont
sommées, en donnant les différents temps de vidange.
Le temps de vidange maximum calculé a été 177,4 heures (7,4 jours).

2.4. Analyse statistique


Afin de visualiser, de façon plus pratique et visuelle l’occurrence des événements pluvieux, ainsi que
les hauteurs d’eau correspondantes, des histogrammes de fréquence ont été développés.

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Hauteur  d'eau  (m)  


50  
45  
40  
Frequence  (%)  

35  
30  
25  
20  
15  
10  
5  
0  
0,07  0,28   0,49   0,7   0,91  1,12  1,33  1,54  1,75  1,96   2,17  2,38   2,59   2,8   3,01  3,22  3,43  
Hauteur  d'eau  (m)  

Figure 1 – Histogramme de fréquence pour les hauteurs d’eau

La même analyse est faite pour l’étude des temps de vidange, où environ 65% des valeurs
correspondent à un temps de vidange inférieur à 10 heures.

Temps  de  vidange  (h)  


50  
45  
Frequence  (%)  

40  
35  
30  
25  
20  
15  
10  
5  
0  

Temps  de  vidange  (h)  

Figure 2 – Histogramme de fréquences pour le temps de vidange

Puisque les valeurs les plus fréquentes se situent dans l’intervalle de 0 et 10 heures, un deuxième
histogramme est montré, afin de visualiser plus précisément les résultats :

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Temps  de  vidange  (0-­‐10  h)  


26  
24  
22  
20  
18  
Fréquence  (%)  

16  
14  
12  
10  
8  
6  
4  
2  
0  
[0,1]     ]1,2]     ]2,3]     ]3,4]     ]4,5]     ]5,6]   ]6,7]     ]7,8]     ]8,9]     ]9,10]    
Temps  de  vidange  (h)  

Figure 3 – Histogramme de fréquences détaillé

3. Conclusion
À partir des résultats, obtenus grâce à l’application de la méthode de simulation numérique, il est
possible de vérifier la considération dynamique du système établie à partir de la méthode de débits.
Cela permet de vérifier l’évolution des débits, ainsi que les plus grandes valeurs associées à la
fréquence d’occurrence.
L’analyse graphique a montré que, malgré l’occurrence de hauteurs d’eau très élevées, par rapport à
la plupart des occurrences, elles ne sont pas assez fréquentes. Lors de la conception d’un ouvrage, si
l’on associe un risque. À partir de l’analyse des fréquences, il est évident que les hauteurs inférieures
à 1,1 m sont les plus fréquentes (environ 70%). Toutefois, lors du dimensionnement de l’ouvrage, il
faut prendre la valeur maximale, c.à.d. la hauteur de 3,5 m, comme celle qui donnera le volume
maximum à stocker.
L’analyse de temps de vidange a également montré que la plupart des occurrences (environ 65%)
sont inférieures à 10 heures. Étant donnée la nature des eaux pluviales, on peut considérer le
transport des particules polluantes. Par conséquent, si l’on connaît les caractéristiques physiques de
l’environnement, ainsi que la composition chimie des eaux par rapport aux polluants, il est possible
d’estimer l’efficacité de la décantation réalisée dans l’ouvrage, lors de son fonctionnement. À partir de
l’échantillonnage des eaux reçues par l’ouvrage, il est possible de vérifier si le temps de
fonctionnement est suffisant pour que les polluantes puisse être déposé au fond du bassin de retenue.

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4. Bibliographie
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BARRAUD, Sylvie, Alfakih, Elham. Méthodes de dimensionnement et de simulation hydraulique des


ouvrages de stockage (polycopié INSA de Lyon). Lyon, 26 p.
BERTRAND-KRAJEWSKI, Jean-Luc. Le Ruissellement (polycopié INSA de Lyon). Lyon, 2003, 20 p.
BAPTISTA, Márcio, NASCIMENTO, Nilo, BARRAUD, Sylvie. Técnicas compensatórias em drenagem
urbana. ABRH, 2005. 255 p.
Direction générale de la Prévention des risques. Première évaluation nationale des risques
d’inondation, Principaux résultats - EPRI 2011. Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et
de l’Énergie, 2012. Disponible sur : <http://www.developpement-durable.gouv.fr/Premiere-evaluation-
nationale-des.html?onglet=publications> (consulté le 05.06.2014)
CERTU (2008). L’assainissement pluvial intégré dans l’aménagement. Edition du CERTU, 195 p.

ANNEXES
Démarche algorithmique et algorithme

- Transformation pluie-débit dans le bassin versant


Afin d’estimer les débits générés (entrants) grâce à chaque valeur pluviométrique, l’équation 1 a été
utilisée pour la conception de l’algorithme suivant :

Figure 4 - Création du vecteur Qe1 à partir des données pluviométriques

Un vecteur, appelé Qe1, aura les valeurs de débits d’entrée (m³/s). Toutefois, vu que le modèle prend
en compte le stockage, il faut établir un deuxième vecteur pour les débits à l’exutoire du bassin
versant. Ces équations prennent en compte le lag time, défini comme le délai moyen entre les centres
de gravité de l’hydrogramme d’entrée et de sortie. Ce deuxième vecteur sera calculé à partir de
proche en proche.

Finalement, le vecteur Qs1 aura les valeurs de débits sortants du bassin versant. Il faut noter que ce
vecteur sera le même que celui utilisé pour les débits entrants dans l’ouvrage, comme il a été établi
précédemment.
Il faut aussi noter les relations utilisées lors du calcul des coefficients C1, C2 et C3.

Le bassin de retenue
Le bassin de retenue a été considéré comme un ouvrage de stockage situé à l’exutoire du bassin
versant. À l’instant initial, on le considère vide. Les variables prises en compte sont :
f1 = 0 m³ ;
g1 = 0 m³/s ;
h(0) = 0 m ;

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Les lois de vidange
    et de   stockage,
  fournies
  à partir
  de l’observation
  Projetde l’évolution
Individuel de la- hauteur
2013-2014 GCU d’eau
dans l’ouvrage réel, sont des approximations polynomiales dans ce cas. Toutefois, il est également
possible d’utiliser d’autres types de lois de vidange et de stockage, à condition qu’elles soient des
fonctions de h.
La variable considérée, lors du calcul, a été la hauteur d’eau, de sorte que le problème à résoudre
devient une équation du type f(h)=0 (Eq. 14). La fonction solve, du logiciel MATLAB, a été utilisée
pour cette opération. Toutefois, il est également possible de la faire avec un mode de résolution par
dichotomie (des méthodes numériques).
Finalement, le vecteur h1, calculé après plusieurs itérations successives, contient les valeurs de h
(m).
L’algorithme intégral est présenté à la fin de ce rapport (annexe).

ALGORITHME PRINCIPAL POUR LE CALCUL DES HAUTEURS D’EAU – ScripTest.m

%%%%% PREMIERE PARTIE - BASSIN VERSANT %%%%%%%%


%CALAGE PARAMETRES
Cr=0.4;
A=185*10000;
K=32*60;
dt=6*60;

%VECTEUR INTENSITÉ DES PLUIES - DONNEES

a=csvread('donnees.csv');

int=a(1:length(a),2);

%VECTEUR QE1

Qe1=int*(0.001/3600)*Cr*A;

%DES ITERATIONS POUR LES DEBITS SORTANTS

Qe1(1)=0;
Qs1=0;
i=2;

C1=0;
C3=exp(-dt/K);
C2=1-C3;

while i<(length(int)+1)
Qs1(i)=C1*Qe1(i-1)+C2*Qe1(i)+C3*Qs1(i-1);
i=i+1;
end

Qs1=Qs1';

%%%DEUXIEME PARTIE%%%%%

%Conditions initiales

i=1;
syms h

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f1=0;
g1=0;

%Volume
f=-752.8*(h^3)+5636.1*(h^2)-625.5*h;
%Debit
g=-0.58*(h^3)+0.81*(h^2)+0.09*h;

h1(1)=0;
for i=1:1:length(Qs1)-1
f1=-752.8*(h1(i)^3)+5636.1*(h1(i)^2)-625.5*(h1(i));
g1=-0.58*(h1(i)^3)+0.81*(h1(i)^2)+0.09*h1(i);

sol=solve(((f1-f)/dt)-((Qs1(i)+Qs1(i+1)-(g1+g))/2));
sol=double(sol);
sol=real(sol);

for j=1:1:length(sol)
if sol(j)<0
h1(i+1)=0;
end
end

for j=1:1:length(sol)
if sol(j)<=3.5 && sol(j)>=0
h1(i+1)=sol(j);
end
end
end

h1=real(h1)

ALGORITHME SECONDAIRE POUR L’ESTIMATION DU TEMPS DE VIDANGE – ScripVid.m

%%Algorithme pour estimer le temps de vidange%%


%%%Le resultat est donnÈ en heures%%%
%%%%Le vecteur h1 est obtenu prÈcÈdement a partir de ScripTest.m%%%

%Calage des parametres%

min=0.01;
max=3.5;
pas=6;
j=1;
c(length(h1))=0;

for i=1:1:length(h1)
if h1(i)<=min
h2(i)=0;
else
h2(i)=6;
end

end

10
for i=1:1:length(h1)
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if h2(i)~=0;
c(j)=c(j)+1;

end
if h2(i)==0;

j=j+1;
end

end

c=sort(c);
c(c==0)=[];
c=c*6/60;

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