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COURS M09 :
Ouvrages spéciaux
d'assainissement :
pompage et traitement et
“REUSE”
SOMMAIRE
Institut des Métiers de Distribution et d’Environnement
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION
2. EVALUATION DES DÉBITS D’EAUX PLUVIALES ET
D’EAUX USÉES
Toute étude d’un réseau d’assainissement nécessite une détermination des
débits pluviaux. Car ces eaux doivent être collectées dans les canalisations
d’évacuation pour éviter les inondations.
Dans laquelle les divers paramètres sont des fonctions de a(T) et/ou b(t) de
l’intensité selon la formule de Montana ci-après :
Avec :
Q = 2,78.C.i.A
Avec :
● Q : Débit, exprimé en l/s;
● I : intensité de pluie (mm/h) ;
● C : Coefficient de ruissellement;
● A : Superficie en ha.
Elle donne le débit de pointe Q à l'exutoire d'un bassin versant de surface A,
de coefficient de ruissellement C sous une averse de durée égale au "temps
de concentration du bassin" tc et d'intensité moyenne i (tc , T) de période de
retour T.
2.1.2.1. Estimation des variables de la formule
a) Période de retour
Une période de retour, c'est le temps que met une averse d’une intensité
donnée pour se manifester. Une pluie de période de retour de 10 ans est une
pluie qui peut se manifester une fois tous les 10 ans au moins.
b) La notion de bassin versant
Le bassin versant représente, en principe, l'unité géographique sur laquelle se
base l'analyse du cycle hydrologique et de ses effets.
Plus précisément, le bassin versant qui peut être considéré comme un "
système " est une surface élémentaire hydrologiquement close, c'est-à-dire
qu'aucun écoulement n'y pénètre de l'extérieur et que tous les excédents de
Avec :
● (t) temps de concentration en (min)
● (L) longueur du plus grand chemin hydraulique en (m)
● (I) pente du collecteur en (m/m)
f) Coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement est délicat à définir, toute erreur sur ce
coefficient conduit à une erreur du même ordre sur le débit. Dans la grande
majorité des cas, il est défini de façon statistique à partir d'une analyse plus
ou moins subjective de l'occupation des sols.
Le coefficient de ruissellement est relié au pourcentage de surfaces
imperméables, à l'intensité de la pluie et à la pente moyenne ; ce qui permet
de prendre en compte l'amortissement de la pluie dans le processus de
ruissellement superficiel.
Si le bassin versant est composé de plusieurs surfaces, il faut calculer le
coefficient équivalent :
g) Période de retour
Une période de retour, c'est le temps que met une averse d’une intensité
donnée pour se manifester. Une pluie de période de retour de 10 ans est une
pluie qui peut se manifester une fois tous les 10 ans au moins.
h) Pente moyenne
La pente moyenne d’un sous bassin est prise généralement égale à la pente
moyenne du collecteur qui le dessert.
Avec :
● Cam : Côte amont du parcours (m).
● Cav : Côte aval du parcours (m).
● L : Longueur du tronçon (m).
Avec :
● Qm : Débit moyen par temps sec (l/s)
● n : nombre d ′habitants desservis
Qp = Kp x Qm
Avec :
Qp : Débit de pointe (l/s)
Kp : Coefficient de pointe (1,5<=K<=4)
Qm = D x S x Tr / 86400
Avec :
● Qm : Débit moyen par temps sec (l/s)
● S : Surface en ha
● D : Dotation moyenne en eau potable (l/ha/jour)
● Tr : Taux de retour à l’égout (80 à 85%)
La valeur peut être corrigée par un coefficient de pointe :
Qp = Kp x Qm
Avec :
Qp : Débit de pointe (l/s)
Kp : Coefficient de pointe (2<=K<=3)
Les eaux qui entrent et transitent dans un réseau non conçu pour les recevoir
sont dites «eaux claires parasites»(ECP):
● Les ECP Permanentes (ECPP) proviennent principalement de
l'infiltration de la nappe dans les collecteurs, en raison d'une mauvaise
étanchéité de ceux-ci.
● Les ECP Météoriques(ECPM) sont le résultat d'intrusions d'eaux
Où,
● I : Pente du collecteur (m/m).
● Rh : Rayon hydraulique (m).
● C: Coefficient de Chézy, il dépend des paramètres hydrauliques et
géométriques de l’écoulement. Le coefficient « C» est donné à son tour
par la formule de BAZIN :
❖ Réseaux “unitaires” :
Étant donné que : Qp usées << Qp pluvial, le calcul est identique au réseau
pluvial en système séparatif.
Avec,
● V : Vitesse d’écoulement (m/s)
● R : Rayon hydraulique (m).
● I : Pente du collecteur (m/m).
● D : Diamètre (m)
● Q : Débit de pointe (m3/s)
Avec :
● V : volume du terrassement (m3).
● D : distance entre les regards extraits à partir du profil en long (m).
● L : Largeur de tranchée (m).
● Hm : Hauteur du terrassement (m).
Avec :
● L : Largeur de tranchée (m).
● e : épaisseur de conduite(m).
● d : la distance de part et d’autre de la conduite(m).
● di : diamètre intérieur de conduite (m).
Avec :
● Hr : hauteur du terrassement réel (m)
● Hr1 : hauteur du terrassement réel de piquet 1 (m)
● Hr2 : hauteur du terrassement réel de piquet 2 (m)
● TN : cote du terrain naturel (m)
● CP : cote de projet (m)
● Hm : hauteur du terrassement moyen (m)
● Hl : hauteur de lit de pose
Avec :
● VLp : volume de lit de pose (m3)
● Hl : hauteur de lit de pose (m)
● D : distance entre les regards extraits à partir du profil en long (m)
● L : largeur de tranchée (m)
Avec :
● Vrp : volume du remblai primaire (m3)
● di : diamètre de conduite (m)
● e : épaisseur de conduite(m)
● L : largeur de tranchée (m)
● Sc : surface de conduite (m2)
● D : distance entre les regards extraits à partir du profil en long (m).
Avec :
● Vrs : volume du remblai secondaire (m3).
● Vd : volume du terrassement (m3).
● Vrp : volume de remblai primaire (m3).
● VLp : volume de lit de pose (m3).
● Vc : volume de conduite (m3).