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PIECE IV
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Pièce IV
SOMMAIRE
PREAMBULE
I. POSTES GENERAUX
II. TERRASSEMENTS
III. BETON
IV. MACONNERIE
VI. VOIRIES
VII. REVETEMENTS
VIII. TOITURE
IX. VITRERIE
X. PEINTURE
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Pièce IV
PREAMBULE
CHAMP D'APPLICATION :
1 - L’exécution des travaux de Génie Civil est soumise aux prescriptions générales du présent cahier
lorsque le contrat correspondant en impose l’application.
2 - Toutefois ne sont pas applicables celles de ces prescriptions qui éventuellement ne seraient pas
conformes aux dispositions du cahier des prescriptions particulières les dispositions de ce dernier
devant prévaloir dans tous les cas.
II. TERRASSEMENTS
2.1. Généralités
Par le fait même de la passation du contrat, le constructeur accepte les terrains dans l'état où ils
se trouvent au commencement des travaux. Avant le début des travaux, le constructeur remet
un programme complet d'exécution des travaux de terrassements, fouilles pour fondations, excavations
pour conduites et autres, tenant compte de l'organisation de la circulation en surface. Le constructeur
exécute tous les travaux de remblais et déblais requis par l'exécution des ouvrages quelle que soit
la nature des terrains rencontrés et en conformité avec les plans. Il prend toutes les précautions
requises en vue de se prémunir contre les risques d'éboulement, affaissement ou glissement de terrains,
etc. En cas de découverte lors des fouilles d'objets présentant un intérêt historique ou un risque
d'explosion ainsi que des câbles ou canalisations non préalablement connus et repérés, le constructeur
interrompt ses travaux et s'informe auprès du Client des dispositions à prendre.
2.3. Déblais
Sur toutes les surfaces d'emprise des ouvrages, le terrain est nettoyé de toutes végétations et débris
généralement quelconques. Les terres arables sont stockées sur site en un lieu déterminé en accord
avec le Client, en vue de leur réutilisation lors de la réalisation des espaces verts.
Les terres de déblais qui de par leurs caractéristiques peuvent être réutilisées comme terres de remblais
sont stockées sur site en accord avec le Client. Ces terres ne comportent pas de roches, débris,
matières organiques ou tout autre matériau indésirable. Les terres en excès ou qui peuvent être
utilisées sont évacuées hors du site dans les conditions précisées à l’Article 2.4.
Les fouilles sont ouvertes suivant des dimensions qui permettent sans difficulté l'exécution
et la vérification des travaux et ouvrages ainsi que l'exécution de la protection des parements
en contact avec les terres. L'abandon de bois dans les fouilles est interdit. Toutes les surfaces
de déblais sont dressées de manière à ne présenter ni jarret ni aucune irrégularité pouvant
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en compromettre la stabilité. Pour les surfaces devant être réalisées à une cote précise, les déblais
sont menés de façon à ce que le réglage final soit obtenu par enlèvement de matières. Dans ce cas,
le fond de fouilles est atteint par piochage et terrassement manuel.
En terrain rocheux, et cela pendant toute la durée du travail, le constructeur est tenu d'inspecter
fréquemment les parois des zones déblayées et des zones voisines, afin de faire tomber les parties
de rocher qui peuvent être ébranlées.
Au cas où les caractéristiques du sol mis à jour ne correspondent pas à celles découlant
des essais de sol et prises en compte dans les calculs des fondations, le constructeur établit un rapport
détaillé et propose au Client une ou des solutions de remplacement. Dans tous les cas,
le début des travaux de fondation est subordonné à l'obtention d'une autorisation écrite délivrée
par le Client à la suite d'une vérification du fond des fouilles.
Si par erreur, les fouilles sont descendues à un niveau inférieur à celui prévu, le constructeur augmente
à ses frais la profondeur des fondations dans la mesure nécessaire pour atteindre le niveau requis.
2.4. Evacuation des Déblais :
Le constructeur a la charge de trouver un terrain de dépôt et d'obtenir toutes les autorisations requises.
Les quantités des déblais évacuées seront celles des volumes terrassés, le coefficient de foisonnement
n’est pas applicable. Les déblais évacuent ne peuvent excéder au volume des déblais réalisés.
2.5.1 : Généralités :
Pendant la durée requise par les travaux, le constructeur prend toutes mesures utiles pour maintenir
les fouilles à sec. Le niveau de la nappe phréatique et son évolution sont contrôlés périodiquement
par le constructeur à l'aide des sondes a travers de tubes piézométriques en nombre suffisant
et judicieusement disposés.
Afin d'éviter des perturbations d'équilibre dans le sol de fondation l'arrêt des moyens d'épuisement
est réalisé progressivement.
Les dispositifs d'évacuation des eaux sont conçus et implantés de manière telle qu'ils ne causent pas
d'érosion du terrain ou constituent une gêne ou une source de dommage pour les autres exécutés
simultanément.
Le constructeur détermine, fournit, installe et assure le service des pompes, tuyauteries et autres
dispositifs de drainage qu'il estime nécessaires. Des équipements de réserve sont prévus en nombre
suffisant pour qu'en cas de panne, l'épuisement puisse être rétabli dans les plus brefs délais.
Des dispositions sont prises également pour que les eaux de surface ne ruissellent ou ne s'écoulent
sur les travaux et les fonds de fouilles.
2.5.2 : Principes :
Le niveau de la nappe phréatique est maintenu à 2 m sous le niveau de fond des fouilles.
Dans les fouilles de faibles ampleurs et où le venues d'eau sont peu importantes, l'eau peut être dirigée
au moyen de rigoles vers des puisards pour y être pompée. Pour les fouilles réalisées dans les sols
perméables à l'abri d'un rideau de palplanches, l'eau sera de préférence pompée dans des puits
implantés à l'extérieur de l'emprise de la fouille.
Toutes les mesures sont prises pour que le pompage ne cause pas de glissement de talus, ne modifie
pas les caractéristiques du sol de fondation notamment par entraînement des fines ou ne soit pas
à l'origine de tassement des structures voisines.
Le constructeur procède à toutes les investigations et études requises pour déterminer la méthode
de rabattement la plus appropriée tenant compte des conditions locales. Les conclusions de ces études
sont soumises à l'approbation du Client avant début des travaux.
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2.6. Etançonnement et Blindage :
Si nécessaire, les fouilles sont étançonnées et blindées de manière à prévenir tout glissement de terrain
ou tout dommage quelconque aux constructions adjacentes.
Les étançons sont disposés de manière telle qu'ils ne perturbent pas le bon déroulement des travaux
et le fonctionnement des ouvrages adjacents si ceux-ci sont en service.
Les sections des étançons sont dimensionnées en fonction des efforts qui s’y appliquent
et le constructeur soumet les notes de calculs à l'approbation du Client avant début
des travaux. Tous les éléments en bois sont retirés des fouilles avec précaution au fur et à mesure
de l'avancement des remblais. Les éléments en métal ou en béton peuvent être laissés dans le sol pour
autant qu'ils n'interfèrent pas avec les autres ouvrages à construire ultérieurement et que l'accord en ait
été donné par le Client. Lorsque des éléments sont laissés en place dans le sol, ils sont coupés à au
moins 30 cm sous le niveau du sol atteint après achèvement complet des travaux.
2.7. Remblais :
Les terrains destinés à être remblayés sont réceptionnés par le Client avant le début
des travaux de remblais. Les terres des remblais peuvent provenir des déblais pour autant que
le Client ait marqué son accord.
Les terres de remblais qui doivent être soumises à l'agrément d'un organisme désigné sont composées
de sable non altéré, terre et gravier et sont exemptes de détritus, bois, pierres, matières organiques
ou autres débris.
Les matériaux d'apport provenant d'en dehors du site sont composés de sable, de concassés ou de tout
autre matériau approprié à faire agréer par un organisme désigné. Le C.S.P donne les spécifications
détaillées des remblais.
Les remblais s'exécutent par couches successives, compactées, de 30 cm d'épaisseur maximum.
Les remblais qui ne sont pas destinés à être chargés sont compactés jusqu'à atteindre la densité du sol
adjacent.
Les remblais de tranchées ou sous les radiers et fondations sont compactés jusqu'à atteindre 95 %
de l'optimum PROCTOR modifié.
Tous les remblais sont exécutés jusqu'aux niveaux indiqués sur les plans, dans les zones destinées
à recevoir une couche de terre arable, le remblai est arrêté 15 cm sous le niveau final.
Aucun travail de remblayage ne peut être exécuté sur ou contre des ouvrages d'une manière telle que
l'exécution pourrait causer des dommages ou mettre en danger la stabilité de ces ouvrages
ou leur étanchéité.
Le constructeur est tenu d'arrêter immédiatement l'exécution des remblais dans le cas où la bonne
qualité de ceux-ci serait compromise par les pluies ou autres phénomènes naturels.
Leur exécution ne peut être ensuite reprise qu'après un délai et dans les conditions jugées suffisantes
par le Client qui peut imposer un traitement éventuel de la surface de reprise.
Le constructeur est tenu d'avoir sur site un laboratoire comportant les moyens en personnel
et en matériel nécessaires pour contrôler en cours des travaux les caractéristiques des sols mis
en œuvre ainsi que la qualité des remblais compactés.
Le Client a accès en permanence à ce laboratoire. Le contrôle de la qualité est confié
à un organisme agréé.
2.9.1 GENERALITES
Les terrains sur lesquels sont établis les postes sont acquis en fonction des sujétions particulières à ces
ouvrages. Avant tous travaux d’installation, ces terrains doivent être étudiés, aménagés et préparés.
Le présent chapitre définit les différentes opérations qui doivent être effectuées ainsi que
les prescriptions relatives à l’aménagement à la préparation du terrain au terrassement et au drainage.
2.9.2 NIVELLEMENT
NORMES ET REGLEMENTATION
Norme NF P 11 201 : Travaux de terrassement pour le bâtiment
Norme NF P 11 300 : Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais
et couches de forme,
Norme NF P 11 301 : Terminologie,
Norme XP P 94 063 : Contrôle de la qualité du compactage
Les dispositions de la réglementation algérienne en matière de génie-civil s’appliquent également.
NIVEAUX
Les niveaux fixés dans les plans de nivellement doivent conduire à la solution la plus rationnelle
d'un point de vue qualitatif, compte tenu du mouvement des terres qui en résulte, de l'incidence
de ces niveaux sur les fondations des ouvrages, sur les raccordements aux voies d'accès
et sur l'écoulement des eaux pluviales.
A ce titre, la solution retenue peut conduire, pour certains grands postes, à la réalisation de plusieurs
plates-formes. Le réglage de la pente de la plate-forme est déterminé en fonction des résultats
de l’étude géotechnique :
- si le terrain est auto-drainant, la plate-forme du poste est horizontale et il est défini un niveau 0
correspondant à la surface brute de nivellement.
- si le terrain est imperméable, une pente minimale de 0,5 % ( dans une ou plusieurs directions ) doit
être respectée afin de faciliter l’écoulement des eaux de ruissellement. Néanmoins la plate-forme
ne devra pas présenter une pente supérieure à 3% le sens perpendiculaire aux jeux de barres et/ou dans
le sens parallèle aux jeux de barres().
Dans tous les cas, les plates-formes des bâtiments doivent être horizontales et en cas de pente
de la plate-forme du poste, leur origine sera le côté le plus haut.
EROSION
Si le poste est situé à proximité d'un cours d'eau, le risque d'érosion des talus en cas de crue et le risque
l'instabilité des berges sont à prendre en compte.
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Pièce IV
RABATTEMENT DE NAPPE
Le cas échéant, l'opportunité d'un recours à un rabattement de nappe (fosses déportées...) est à justifier.
La note de calcul précise alors les fluctuations possibles de la nappe.
En fonction de la nature du sol, les risques possibles (déstabilisation des terrains avoisinants)
sont à prendre en compte. On définira les mesures prises pour maintenir la stabilité de la fouille
(rideau de palplanches..).
DEMOLITION
Tout ouvrage découvert en infrastructure ne doit être démoli qu'après accord. En superstructure,
les démolitions ainsi que la récupération éventuelle des matériaux sont exécutées selon les indications
données.
REMBLAIS
On évalue selon les méthodes en vigueur les tassements et les délais de consolidation de la plate-forme
en cas de remblais.
Des méthodes de consolidation accélérée peuvent être proposées.
- Préparation du Terrain :
Le terrain à remblayer reçoit obligatoirement une préparation qui comporte l'arrachage de toutes
les racines, souches ou débris d'arbustes ou de haies et leur transport en dehors des limites d'emprises.
Le décapage et l'enlèvement de la terre végétale sont faits sur une épaisseur déterminée par les essais
de sondage. Suivant indications, la terre végétale est récupérée et stockée.
Le sol décapé est compacté, avant tout apport de remblai, au moyen d'engins de compactage adaptés.
Dans les remblais, Le constructeur doit procéder au remblayage, sur toute la largeur de la plate-forme,
par couches successives, d'épaisseur maximum de 0,20 mètres.
Les remblais utilisés ne doivent contenir ni motte, ni gazon, ni souche, ni débris de nature végétale
ou animale, qu'ils proviennent, ou non, du déblai local.
Les talus aux déblais sont exécutés suivants une pente déterminée par les essais de sol et ne doivent
pas présenter d'irrégularité.
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NIVEAUX D’ARASEMENT
Les niveaux d’arasement sont définis comme suit :
- le niveau 0,00 correspond aux surfaces brutes de nivellement,
- le niveau + 0,10 correspond au niveau supérieur des surfaces gravillonnées (voir paragraphe suivant),
- le niveau + 0,10 correspond au niveau des voies (lourdes et légères), au niveau des rails,
- le niveau + 0,15 correspond au niveau supérieur du béton de fondation de tous les massifs
de charpentes, au-dessus des trottoirs, au-dessus des caniveaux, aux caillebotis,
- le niveau + 0,20 correspond au-dessus des platines de charpentes (béton de finition compris),
- le niveau + 0,80 correspond au plancher fini des bâtiments,
DRAINAGE
Le drainage englobe tous les travaux ayant pour objet l’évacuation intensive, dans des délais courts,
des eaux excédentaires (précipitations) saturant la couche superficielle du sol ou stagnant à la surface.
Le réseau de drainage doit recueillir, véhiculer et restituer au milieu naturel, essentiellement les eaux
de précipitations circulant sur la surface du sol.
Le système de drainage des postes est différent des réseaux de drainage agricole qui sont utilisés
pour d'autres applications (irrigation, ...).
Le système de drainage n est définitif qu’après les essais en réel et de fortes crues
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Regards de visite
Des regards doivent être disposés aux nœuds du réseau, et sur les branches en espaces réguliers, afin
de permettre un entretien efficace. Ils sont généralement préfabriqués, carrés ou circulaires, scellés au
mortier. Suivant leur implantation sur le poste, leur mise en place doit être adaptée à l’action des charges
roulantes pouvant entraîner leur rupture.
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2.10 Repérage de l’Implantation des Ouvrages :
2.10.2 PIQUETAGE :
Après les travaux de nivellement et avant tout début d'exécution, une vérification générale
de la concordance entre la topographie des lieux et les prévisions des plans généraux et de détail
est effectuée de façon contradictoire.
Les deux axes de référence sont établis au moyen de fiches métalliques ancrées dans du béton ;
la surface supérieure est enduite.
Le niveau de référence est établi au moyen de fiches métalliques noyées dans du béton
dont la surface supérieure est également enduite.
Les repères secondaires sont établis au moyen de fiches métalliques ou de cloisons en bois.
Tous les repères sont établis en dehors des emprises et doivent porter les encoches et marques
nécessaires.
Les repères, piquets, chaises, doivent être conservés pendant toute la durée des travaux. Le
constructeur doit remplacer et réimplanter les piquets et repères endommagés.
III. BETONS :
3.0. GENERALITES :
Le présent chapitre trait de la fabrication et de la mise en œuvre des bétons sur site, y compris
les coffrages et armatures.
Aucun travail de coffrage, ferraillage ou bétonnage ne peut être entamé sur site sans que les plans
et notes de calcul aient été approuvés par le Client et que la mention de cette approbation soit apposée
sur les exemplaires en possession du personnel d'exécution sur chantier.
3.1. Matériaux :
-Tous les matériaux entrant dans la composition des bétons devront satisfaire aux normes en vigueur
en Algérie, sauf dérogations spécifiées au présent cahier des prescriptions générales ou au cahier
des prescriptions particulières. Ils proviendront directement et exclusivement des lieux d’extraction
ou des usines choisis par le constructeur et agrées par le Client.
- Le cahier des prescriptions particulières précise le cas échéant la classe de qualité de chaque matériau
parmi celles qui sont prévues dans les normes en vigueur en Algérie.
- Tous les matériaux seront lavés et dépoussiérés.
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a) NORMES
Normes en vigueur figurant dans le « recueil des normes algériennes - secteur des travaux publics »
(document du Ministère des travaux Publics / Direction de la Recherche et de la Prospective / Sous -
Direction de la Normalisation).
Nota : dans la suite du paragraphe, chaque fois qu’elle existe, la norme algérienne équivalente est
indiquée entre parenthèse.
Liants hydrauliques
FD P 15 010 : Liants hydrauliques, classe d’utilisation des ciments (NA 2602)
NF P 15 300 : Vérification de la qualité des livraisons –emballages – marquages (NA 5026)
EN 197-1 :Ciment - Partie 1 : composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants
(NA 442)
Bétons
XP 18 303 : Eau de gâchage pour bétons de construction
XP P 18 540 : Granulats – Définition, conformité, spécifications
NF P 18 011 : Bétons - classification des environnements agressifs
EN 206-1 : Béton – Spécifications, performances, production et conformité
NF P 18 210 : Travaux de bâtiment - Murs en béton banché
Adjuvant pour béton
EN 934 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis (NA 16001)
Détermination des caractéristiques mécaniques des bétons
NF P 18 400 : Moules pour éprouvettes cylindriques et prismatiques (NA 2600)
NF P 18 404 : Essai d’études, de convenance et de contrôle. Confection et conservation des éprouvettes
NF P 18 405 : Essai d’information. Confection et conservation des éprouvettes
EN 12 390-3 : Essai de compression (NA 5075)
NF P 18 407 : Essai de flexion
NF P 18 408 : Essai de traction par fendage
NF P 18 422 : Mise en place par aiguille vibrante (NA 2597)
NF P 18 451 : Essai d’affaissement ou cône d’Abrams
NF P 18 593 : Granulats - Sensibilité au gel
EN 12 504-1 : Essais pour béton dans les structures - Partie 1 : carottes - Prélèvement, examen et essais
en compression (NA 5071)
Armatures pour béton armé
NF A35-016 : Barres et couronnes soudables à verrous de nuance FeE500
NF A35-019-1 : Armature constituées de fils soudables à empreintes - Barres et couronnes
NF A35-019-2 : Armature constituées de fils soudables à empreintes - Treillis soudés
Règle pour le calcul de conception :
BAEL 91 modifié 99 : “Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages de constructions
en béton armé suivant la méthode des états limites”.
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Pièce IV
3.1.1 : Sables
Pour la confection des bétons, sont admis uniquement les sables correspondants aux caractéristiques
suivantes :
Origine
Sable d'oued.
Sable de carrière.
Sable provenant du concassage de roches naturelles ou artificielles à l'exception des roches
schisteuses, gypseuses, briquaillons et produits analogues.
Sable provenant du broyage de laitier granulé.
Sable de mer à condition qu'il soit lavé abondamment à l'eau douce et exempt de débris
de coquillages.
Sable dunes (avec accord préalable).
Aspect et présentation
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Pièce IV
Les sables pour mortiers et bétons doivent être constitués de grains secs, granuleux, crissant
à la main et inaltérables.
Les sables obtenus par concassage de roches naturelles ou artificielles ne peuvent être utilisés que
s'ils présentent des éléments dont la plus grande dimension ne dépasse pas 1,5 fois la plus petite
dimension.
Propriétés
Les sables entrant dans la composition des bétons doivent être propres, débarrassés de toute partie
terreuse, organique ou végétale et autres corps étrangers et, au besoin, passé au tamis. lis ne peuvent
pas contenir de matières impalpables. Ils doivent être exempts de toute matière pouvant nuire
à la résistance des bétons ou favoriser la destruction des armatures par oxydation.
Si ce n'était pas le cas, ces sables doivent être lavés énergiquement et, au besoin, les essais
de résistance sur béton déterminent s'ils peuvent être mis en œuvre.
A l'essai calorimétrique, déterminant la teneur en matières organiques, la teinte du liquide obtenu
doit rester inchangée ou jaune claire.
Granulométrie
La connaissance de la courbe granulaire est nécessaire pour déterminer la composition optimale du
béton. La granulométrie du sable est indispensable pour un béton de qualité.
L'analyse granulométrique est exécutée sur des tenus (trous à mailles carrées) après séchage
de l'échantillon.
Seuls sont admis dans la confection des bétons les sables dont la granulométrie correspond
aux valeurs prescrites.
Influence des éléments coquilliers sur la résistance mécanique :
Le pourcentage des fragments de coquillages est limité à 30% ; cependant, l'influence
sur la résistance mécanique ne doit dépasser au plus 20% de celles obtenues avec le mortier normal.
Stockage du sable sur le chantier : .
Les stocks de sable caractéristiques ou de destination différentes doivent être nettement séparés
les uns des autres, au besoin, par l'intermédiaire de cloisons suffisamment solides pour résister
à la poussée des matériaux.
Le stockage ne se fait, en outre, que sur une aire aménagée, de façon à éviter toute souillure
des matériaux (plancher en bois, couche de béton de propreté).
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La teneur en matière terreuses ou impalpables ne doit pas dépasser 1 % en poids.
La teneur en matière organique est assez faible pour qu'à l'essai colorimétrique classique la teinte
du liquide obtenu reste inchangée ou jaune clair.
Au besoin, les essais de résistance sur béton déterminent si les granulats peuvent être mis en œuvre.
Origine
Graviers roulés d'oued.
Pierres concassées qui sont le produit de concassage de roches.
Sont absolument exclues les pierres provenant du concassage des :
Roches tendres et faibles,
Schistes et certains feldspaths qui se décomposent lentement à l'air et à l'eau,
Roches poreuses dont la porosité dépasse :
5% pour les bétons armés courants,
5% pour les bétons armés en contact de l'eau,
Les mâchefers,
Les roches gypseuses,
Les roches contenant plus de 1% d'anhydrite (sulfate de chaux),
Briquaillons et terres cuites,
Cendrées et résidus de charbon.
Aspect et présentation :
Pour les graviers et les pierres concassées, il faut que le rapport du volume
des grains à celui de la sphère circonscrite soit le plus grand possible. Les pierres plates (plaquettes) ou
allongées (aiguilles) sont exclues.
Minéralogique et dureté
La nature minéralogique est déterminée avant réalisation de l'ouvrage, le granulat courant :
Propreté des gravillons
Le pourcentage toléré de vase, limon, argile et matières solubles éliminées par lavage et décantation
est de 2%.
Le granulat ne doit pas contenir de particules de charbon, de bois ou leur résidu (calée, cendres, mâchefer,
braise, etc.).
Teneur en sulfates et sulfures
Le granulat peut contenir de faibles quantités de sulfates et de sulfures sous réserve que sa teneur en soufre
total exprimée en anhydride de 50 S ne dépasse pas 1% en masse.
Élément coquilliers
Coquillage creux : inférieur ou égal à 5%.
Fragments de coquillage plats : inférieur ou égal à 10%.
De plus, les résistances des éprouvettes confectionnées avec les fragments brut doivent atteindre 85%
des résistances obtenues avec des granulats débarrassées des éléments coquilliers.
Granulométrie
La dimension minimale des graviers et concassés est supérieure à 4 mm. La dimension maximale devra
être en rapport avec les dimensions de la pièce. Il y a lieu de ne pas utiliser des granulats dont la grosseur
est supérieure au 1/4 de la plus petite dimension de la pièce à réaliser. En outre, un granulat devra pouvoir
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Pièce IV
passer entre les armatures. De toutes manières, la dimension maximale des granulats ne peut excéder
25 millimètres.
La granulométrie est continue et la courbe granulométrique doit présenter une bonne proportion des grains
petits, moyens et gros, calculée de façon à obtenir un béton qui permet de satisfaire à la tenue exigée
du béton pour chaque utilisation (selon les normes citées ci-dessus)
Stockage sur le chantier :
Les stocks de graviers et concassés, de caractéristiques ou de destinations différentes, doivent être
nettement séparés les uns des autres, au besoin par l'intermédiaire de cloisons suffisamment solides pour
résister à la poussée des matériaux.
Le stockage ne se fait, en outre, que sur une aire aménagée de façon à éviter toute souillure des matériaux
(plancher en bois, béton maigre, etc.).
3.1.3 : Ciments
Les ciments utilisés doivent être conformes aux exigences des normes précitées,
Ils sont du type CPA 325 ou CPA 400 sauf pour les bétons soumis à l'action de l'eau de mer où les types
prise-mer ou équivalents sont requis.
Le cahier des prescriptions particulières précise le symbole et la classe des ciments entrant
dans la confection de chaque ouvrage ou partie d’ouvrage. En cours d’exécution le Client pourra prescrire
l’emploi de ciment le symbole et classes différentes.
Le constructeur soumet à l'approbation d'un laboratoire agréé par le Client la nature, provenance et
caractéristiques de ciments spéciaux qu'il compte utiliser en vue de confectionner
des bétons devant résister à des conditions d'ambiance particulièrement sévères (acides par exemple).
En complément des exigences des normes citées ci-dessus concernant les liants hydrauliques, les ciments
doivent satisfaire les exigences suivantes :
Il y aura lieu d'éviter absolument le mélange des ciments sur sulfatés ou des ciments alumineux
avec un autre ciment.
Le ciment est amené au chantier en sacs ou en containers plombés par l'usine productrice.
Stockage
Le ciment est mis en dépôt, soit dans son emballage d’origine dans des locaux biens secs abrités des
intempéries sur plancher ventilé, soit en vrac dans des silos métalliques étanches à l’eau et à l’air humide.
Durée de stockage :
- Dans des silos hermétiquement clos : Illimitée
- Dans un local sec et frais (sacs de ciment bien empilés et protégés par des
feuilles de plastique
ou du carton bitumé) : 10 mois à 1 an
- A ciel ouvert pou dans un local aéré (sacs de ciment bien empilés et protégés
par des feuilles
de plastique ou du carton bitumé) : 2 à 4 mois en hiver, 1 à 2 mois en été
- Sacs non protégés à l’air libre : Quelques jours
La tolérance de poids avant utilisation ne doit pas dépasser 2%.
Le stockage en sacs doit être soigneusement organisé pour éviter que certains sacs ne soient consommés
avec un retard exagéré et aient subi un vieillissement excessif.
Les containers doivent arriver plombés au chantier. Le chargement des silos du chantier se fait avec
précaution pour éviter toute entrée d'eau.
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Pièce IV
Précautions lors de l’utilisation
Le ciment qui, au moment de son utilisation, présente dans sa masse des traces de formation de grumeaux
est rebuté et doit être évacué immédiatement.
Le ciment, au moment de sa mise en œuvre, doit être sensiblement à la température ambiante.
Pour évaluer les durées de stockage sur chantier, Il faut connaître la date de fabrication du ciment. Pour
cela, il faut la fiche d’identification est exigée lors de sa livraison
Des sacs de ciment mouillés sont inutilisables
Pour un ciment en stock, il est nécessaire de faire des essais de prise avant de l'utiliser. Pour cela, il suffit
de mélanger un peu de ciment et d'eau ; si au bout de quatre heures le ciment n'a pas fait prise, il est
inutilisable.
Les résultats de l'analyse chimique de l'eau de gâchage sont soumis à l'approbation d'un laboratoire
agréé par le Client.
Si l'eau n'est pas fournie par un réseau officiel et contrôlé, le constructeur met en place un système
de contrôle de la qualité de l'eau de gâchage. Ce contrôle implique la réalisation d’analyses
chimiques fréquentes dont la périodicité est convenue avec le Client à la lumière
des résultats obtenus au cours d'une période probatoire de un mois pendant laquelle les prélèvements
et analyses sont quotidiens.
Le Client se réserve le droit d’exiger un traitement pour débarrasser éventuellement l’eau des
produits agressifs.
Tous les frais relatifs à la fourniture, aux analyses chimiques et au traitement éventuel de l’eau
sont à la charge du constructeur.
En complément des exigences de la norme XP 18 303 (eau de gâchage pour bétons
de construction), l’eau de gâchage doit satisfaire les exigences suivantes :
L'eau destinée au gâcher des bétons doit être propre et exempte de quantités excessives de matières
organiques, de sulfates ou acides (ou sels à caractère acide).
Les eaux employées pour les gâchages des bétons ne doivent pas contenir de matières
en sus-pension au-delà des proportions suivantes :
2 grammes par litre pour le béton exceptionnel
2 grammes par litre pour le béton de qualité
5 grammes par litre pour le béton courant.
Les eaux employées pour le gâchage ne doivent pas contenir les sels dissous au-delà des proportions
suivantes :
15 grammes par litre pour le béton exceptionnel
15 grammes par litre pour le béton de qualité
30 grammes par litre pour le béton courant.
On devra veiller à ce que cette proportion de matières dissoutes (par exemple : acides, sulfate
de magnésie, etc.) ne puisse pas nuire à la conservation des mortiers et bétons.
Ces limites comprennent les déchets industriels. En outre, les eaux douteuses ou soupçonnées
de contenir des matières organiques, sont à soumettre à l’analyse chimique.
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Pièce IV
3.1.5 : Adjuvants :
Le constructeur soumet à l'approbation du Client la liste des adjuvants qu’il compte utiliser. Cette
liste qui peut être évolutive en fonction des besoins du chantier précise au moins :
- La fonction de cet adjuvant
- La provenance
- Le fabricant
- La dénomination exacte du produit
- Une documentation détaillée donnant les caractéristiques du produit ainsi que des résultats
d'essais réalisés dans des laboratoires indépendants et une liste de référence.
Tous les adjuvants quels qu'ils soient sont utilisés en respectant les instructions du fabricant.
Le Client de l’ouvrage se réserve le droit de procéder aux frais duconstructeur
à des essais en vue de vérifier la qualité des produits utilisés.
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Pièce IV
3.2.2 : Ciments :
Les moyens de stockage et les dispositions prises sont adaptés au mode de conditionnement
des ciments.
Des ciments de qualités différentes sont stockés dans des silos ou des entrepôts séparés qui sont
maintenus parfaitement secs, à l'abri des intempéries et ventilés.
Lorsque le ciment livré est conditionné en sacs, ceux-ci sont stockés sur un lattis en bois
ou des palettes et ne reposent donc pas directement sur le sol.
Toutes dispositions sont prises pour que des lots de liants de qualités différentes ne soient pas
mélangés. Si, malgré tout cela devait se produite, les quantités de ciment concernées seraient
immédiatement évacuées hors du site conformément
à l’Article 2.4.
La température maximale du ciment au miment de son emploi est de 70 °C. Si à son arrivée
sur chantier le ciment est à une température supérieure à 70°C, le constructeur procède, avant
utilisation de ce ciment, à un essai de fausse prise par un laboratoire agréé par le Client.
L'organisation du stockage et des prélèvements est telle que le risque de constituer un stock mort
est nul. Aucun ciment ne peut être utilisé qu'il n'a pas subi avec succès les épreuves de recette.
3.2.3 : Adjuvants :
Les adjuvants sont stockés en respectant les instructions du fournisseur.
Si, par leur nature, certains produits font l'objet d'une date de péremption, celle-ci est clairement
indiquée sur l'emballage.
Les produits dont la date de péremption est dépassée, ne peuvent être utilisés et sont immédiatement
évacués en dehors du site du Client conformément à l’Article 3.4.
3.3.1 : Généralités :
Les équipements et installations dont dispose le constructeur pour le malaxage et le transport du
béton à pied d’œuvre permettent de respecter les cadences prévues découlant du planning
d'exécution.
La description des équipements et installations fait l'objet d'un mémoire préparé par le constructeur
et soumis à l'approbation du Client avant le début des travaux.
18
Pièce IV
3.3.2.2. La composition de chaque type de béton sera proposée par le constructeur à l’agrément du Client.
Le cahier des prescriptions particulières fixe les résistances mécaniques minimales
à obtenir à divers âges pour chacun de ces types et pour différents dosages en ciment.
De plus, les compositions devront être étudiées de manière à obtenir un béton maniable, bien lié,
onctueux, imperméable et sans ségrégation conformément aux règles de l’art.
3.3.2.4. Les éléments de dosages de certains types de bétons donnés ci-après « sans que cette liste puisse
être considérée comme exhaustive » doivent être considérés comme des valeurs minimales
indicatives.
a) Béton de propreté ( B 80 )
Le béton de propreté ou béton maigre comporte au moins 150 kg de ciment CPA 325 par mètre cube
de béton, la résistance nominale à la compression à 28 jours 80 bars.
b) Béton de pente
Comme le béton de propreté mais le calibre des granulats est éventuellement adapté pour permettre
une mise en place et un lissage convenables. Pour les ouvrages non soumis à des actions agressives,
on peut se contenter d'utiliser du ciment CPA 325.
19
Pièce IV
3.3.3 : Malaxage
La salle de commande de bétonnage comprenant les installations de dosage des constituants
et de malaxage est de conception moderne et équipée de manière à pouvoir contrôler
en permanence le dosage.
En particulier, le dosage en eau de gâchage doit pouvoir être adapté en fonction de la teneur en eau
des granulats et des sables.
La durée de malaxage est déterminée sur base des essais probatoires et tient compte du malaxage
complémentaire existant dans le cas où le béton est acheminé à pied d’œuvre au moyen de camions
mélangeurs.
Le constructeur prend toutes dispositions utiles pour rectifier la qualité des bétons si celle-ci
laissant
à désirer.
3.3.4 : Transport
Il ne devra être employé aucun procédé de transport du béton susceptible de donner lieu
à la ségrégation des éléments ou à un commencement de prise avant la mise en œuvre.
Les moyens de transport du béton entre la salle de commande à béton et le lieu où il doit être
mis en œuvre sont soumis à l'approbation d'un organisme agréé par le Client.
Aucun béton ne peut être mis en œuvre au-delà de 30 minutes après qu'il ait été malaxé à la salle
de commande de bétonnage.
Ce béton refusé est évacué hors du site conformément aux prescriptions de l'article 3.4.
Lorsque le transport est effectué par temps chaud, le délai précis admissible est déterminé à partir
d'essais préalables et approuvés par l'organisme agréé par le Client.
Les moyens de transport sont soigneusement nettoyés après chaque usage et en particulier chaque
fois qu'il y a modification du type de béton à transporter.
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Pièce IV
Les éprouvettes sont conservées sur chantier dans des conditions conformes aux normes applicables
et ne sont envoyées au laboratoire agrée par le Client que le jour de l'essai. Toutes
les éprouvettes sont soigneusement repérées et identifiées et il doit être possible d'établir une relation
univoque entre l'éprouvette et la partie d'ouvrage réalisée avec le même béton.
Lors de la mise en place du béton, le Client ou l'organisme agrée peut exiger de procéder
à un prélèvement en vue de confectionner 3 éprouvettes de contrôle sur les lieux mêmes.
Ces prélèvements sont effectués de manière aléatoire, non systématique et sans avertissement.
Le constructeur prend toutes dispositions pour avoir en permanence des moules à proximité des lieux
de mise en place du béton. Ces éprouvettes doivent permettre de vérifier la résistance à la compression,
elles sont essayées comme suit :
- une est écrasée à 7 jours, le résultat est corrigé de façon à obtenir la résistance équivalente à 28 jours.
- la deuxième est écrasée à 28 jours.
- la troisième est tenue en réserve, comme témoins pour un essai complémentaire éventuel à 90 jours.
Sur les lieux de fabrication du béton et pour chaque gâchée, on procède à la détermination
de la consistance du béton frais par la méthode de l'affaissement au cône. La valeur obtenue
est comparée à celle résultant des essais probatoires. Sur les lieux mêmes de mise en place,
le Client ou l'organisme agrée peut ordonner à tout moment qu'une mesure identique
soit faite.
Les bétons dont les essais sur éprouvettes ou la mesure de la consistance présentent une non-conformité
par rapport aux valeurs nominales convenues sont refusés sauf si le constructeur prouve leur qualité par
des essais complémentaires réalisés sur des éprouvettes obtenues par carottage dans les bétons
mis en place.
21
Pièce IV
3.7. Coffrages :
Généralités :
Les coffrages sont soit en bois, soit en métal.
Si on emploie des coffrages en bois, il doit avoir à pied d’œuvre, en un lieu protégé des intempéries,
un dépôt suffisant de bols de bonne qualité.
Tolérances :
La tolérance d'implantation est au maximum de 1 centimètre.
La tolérance de rectitude est de 1/300° de la dimension considérée ( avec un maximum de 1 Centimètre ).
Nettoyage :
Immédiatement avant bétonnage, les coffrages doivent être nettoyés avec soin de manière à les débarrasser
des poussières et débris de toute nature.
Des fenêtres obturables doivent être réservées, si nécessaire, pour faciliter le nettoyage à l'air comprimé.
22
Pièce IV
Humidification
Avant mise en place du béton, il faut arroser de manière abondante :
Les coffrages ordinaires composés de planches sciées,
Les coffrages lisses composés de panneaux de fibres de bois agglomérés ou de contre-plaqués.
Les arrosages doivent éventuellement être réalisés en plusieurs phases successives, de manière à obtenir
une humidification des bois aussi complète que possible. Néanmoins, les surfaces humides ne doivent pas
être ruisselantes et l'eau en excès doit être évacuée avec soin à l'air comprimé. L'humidification
par pulvérisation est préférée.
L'humidification des coffrages devra se poursuivre pendant la période de durcissement du béton. Toutefois,
cette opération d'humidification des coffrages après bétonnage ne pourra débuter qu'après prise complète
du béton de surface afin d'éviter le dé lavement du béton par l'eau ruisselante (1/2 jour après bétonnage).
Huilage
Avant mise en place du béton, il faut, en vue d'en faciliter le décoffrage ultérieur, enduire d'huile :
-tous les coffrages métalliques,
-les coffrages soignés composés de panneaux backélisés. L'huile en excès au fond des moules
ou sur les armatures doit être épongée avant bétonnage.
Les huiles employées doivent être des huiles spécialisées dites de démoulage. Elles doivent être propres
de manière à ne laisser aucune trace sur les parements de béton et ne présenter aucune réaction acide.
Par ailleurs, si aucun enduit intermédiaire n'est prévu, il incombe à Entrepreneur de vérifier
que les peintures ultérieures des sols, murs ou plafonds ne sont pas incompatibles avec la qualité
du produit de décoffrage employé.
Décoffrage
Le décoffrage ne peut se faire sans accord préalable. Celui-ci a lieu après un délai permettant à l'ouvrage
de supporter, sans risques, son poids propre et toute charge provisoire pouvant s'y appliquer.
Le délai entre coulage et décoffrage ne peut être en deçà de :
- 1 jour pour les fondations, longrines, murs, poteaux et joues des poutres
- 28 jours pour les poutres et dalles (80 % de la résistance doit avoir été atteinte)
Pour les dalles et les poutres, les étais doivent être maintenus pendant ces 28 jours (ou tant que
des échafaudages subsistent sur les dalles).
Les constructions telles que seuils, déversoirs, revêtement des canaux, etc. doivent durer au moins pendant
3 semaines avant d'être soumises à l'eau courante.
23
Pièce IV
Le décoffrage doit être effectué avec précaution, sans chocs et par effort purement statiques. Il doit être
mené de façon à ne provoquer aucune contrainte supérieure aux contraintes normales de service.
Pour récupérer des parties de coffrage, Le constructeur peut être autorisé à les enlever en lais sant
des étais en place. Le coffrage doit alors être étudié pour permettre cette opération sans enlever
provisoirement les étais.
L'aspect du béton, après décoffrage, doit être impeccable. Les déchets de bois, clous, ligatures et fers
d'étançonnage sont enlevés et le béton est ragréé.
Si au décoffrage, des défauts de bétonnage apparaissent (armatures non enrobées, nids de cailloux,
cavernes, etc.) aucune réparation ne doit être effectuée avant examen des défectuosités et des possibilités
de remise en état. Ceci est important au droit des parements vus bruts de décoffrage.
Les défauts graves de bétonnage, devant conduire à réparation, voire à reprise du bétonnage, font l’objet
d’une fiche de non-conformité.
Si les surfaces restent sans enduit, les fils ou clous doivent être comptés à 2 centimètres de la surface et les
trous remplis au mortier de ciment 1 : 2,5 et passés à la taloche.
Les panneaux de coffrages réutilisables sont stockés soigneusement et dégarnis de pointes saillantes
dangereuses. Ceux qui sont devenus inutiles sont traités comme déchets.
Coffrages ordinaires
Les coffrages ordinaires sont constitués
Soit de bois scié,
Soit de panneaux métalliques.
Simplement juxtaposés, les bois sont de bonnes qualités, sans gros nœuds ou autres défauts.
Coffrages lisses
Les coffrages lisses en bois sont composés de panneaux de fibres de bois agglomérées ou de contreplaqués.
L'étanchéité des joints doit être assurée par des moyens appropriés. On utilise notamment
préférentiellement les bandes adhésives se plaçant dans l'épaisseur du joint, plutôt que des bandes
simplement collées en surface qui risquent de se détériorer en cours de travaux.
Les coffrages lisses métalliques doivent présenter des surfaces en contact avec le béton, sans saillie
ni gauchissement.
Au décoffrage, les surfaces de béton doivent être parfaitement lisses et sans défauts.
24
Pièce IV
Boites et trous d’ancrage et de scellement
L'implantation des boites et appareils d'ancrage ou de scellement est contrôlée avant la coulée du béton.
Les tolérances d'implantation sont de ± 1 cm en position et de ± 0,5 cm en niveau.
La fixation des boîtes et appareils d'ancrage est telle qu'aucun déplacement ne pourra se produire pendant
le bétonnage. Les tolérances doivent toujours être respectées après bétonnage.
Les trous d'ancrage et de scellement sont constitués par de simple évidements réalisés au moyens de boites,
c'est à dire de coffrages appropriés, réalisés pour la plus part du temps en bois. Si nécessaire, ils sont munis
d'un pan coupé pour permettre une coulée aisée du béton de remplissage.
Le constructeur peut, après accord, utiliser des boites en métal déployé à fines mailles. L'utilisation de ces
boites améliore sensiblement l'adhérence du béton de scellement. Ces boites en métal déployé
sont abandonnées dans le béton.
Pour les petits évidements, Le constructeur peut, après accord, utiliser des blocs en polystyrène expansé.
Après le décoffrage, les trous d'ancrage sont protégés contre l'encrassement et la pénétration d'eau
en bouchant l'ouverture au moyen de briques, dallettes ou tout autre moyen autorisé. Avant remplissage
ou scellement, les trous de scellement sont nettoyés soigneusement
Certains trous pour passage de câbles, tuyauteries, etc. peuvent être réalisés de la même façon que
les boites. Les mêmes mesures de protection sont à appliquer.
Certains trous d'ancrage peuvent être réalisés à l'aide de tuyaux noyés dans le béton. Si le fond doit être
obturé, il peut l'être, soit à l'aide de métal déployé à petite maille, soit par tout autre matériau
non putrescible. Ces tuyaux dépassent la surface supérieure du béton de quelques centimètres
et sont coiffés d’un capuchon pour empêcher l'encrassement et la pénétration d'eau.
Les accessoires métalliques ou en matière plastique tels que repères, rails de fixation, cornière, plats,
nez de marche, protection d'arêtes, … sont à fixer dans le béton. Pour ce faire, ces accessoires sont pourvus
de goujons ou de pattes d'ancrage et ils sont fixés rigidement au coffrage afin de ne subir aucun
déplacement pendant le bétonnage.
Les pièces métalliques reçoivent une couche primaire de peinture riche en zinc, avant bétonnage. Après
bétonnage, les faces visibles sont nettoyées soigneusement et débarrassées de toutes les traces de béton
ou de laitance. Elles reçoivent deux couches de finition. Dans les cas prévus, la galvanisation est à réaliser.
25
Pièce IV
Mise en place des armatures
En exécutant le ferraillage, on fixe les points de croisement des barres d'armatures au moyen de ligature
en fil recuit.
La fixation par soudure est interdite.
Les armatures occupent exactement les emplacements prévus aux plans et toute précaution doit être prise
pour qu'elles ne puissent se déplacer pendant la coulée et serrage du béton. Il faut éviter de toucher
les armatures avec les pervibrateurs. Les armatures sont maintenues à l'écart des coffrages
par des dés ou prismes en mortier préfabriqués à l'exclusion de blochets en bois ou coupures d'acier.
Ces dernières ne peuvent être employées que là où les plans les prescrivent.
En aucun cas, le ferraillage ne contribue au réseau de mise à la terre.
Ancrage et recouvrement
A défaut d'indications sur les plans, la longueur de recouvrement ou d'ancrage est égale à 40 fois
le diamètre pour toutes les armatures, non-compris le crochet pour les armatures lisses.
Sauf indications contraires aux plans, l'enrobage minimal suivant est à respecter :
- Entre les armatures et les faces inférieures, supérieures ou latérales des poutres, semelles ou colonnes
Pour les armatures de diamètre supérieur ou égal à 25 mm :
25 mm minimum.
50 millimètres pour les ouvrages particulièrement exposés à l'eau ou enterrés.
Pour les armatures de diamètre supérieur ou égal à 25 millimètres :
Le diamètre de la plus grosse barre.
50 millimètres pour les ouvrages particulièrement exposés à l'eau ou enterrés.
- Entre les armatures et les faces inférieures, supérieures et latérales des dalles
Pour les armatures de diamètre 25 mm :
25 mm minimum.
35 mm pour les dalles particulièrement exposées à l'eau ou enterrées.
La distance d'axe en axe des armatures principales des dalles ne peut dépasser le double de la hauteur utile
de la dalle ni le chiffre absolu de 20 cm.
La distance d'axe en axe des armatures de répartition ne peut dépasser 5 fois la hauteur utile de la dalle,
ni le chiffre absolu de 30 cm, et leur section doit être au moins égale au cinquième de la section
des armatures principales.
- Armatures pour poutres de hauteur égale ou inférieure à 1 mètre
Lorsque la hauteur d'une poutre est égale ou supérieure à 1 mètre, il faut placer près de ses faces latérales
et parallèlement à son axe longitudinal des barres ayant au moins 8 millimètres de diamètre
et dont l'écartement ne dépasse pas 50 centimètres.
- Armatures comprimées (piliers, colonnes, poteaux, pieux, etc.)
Les armatures comprimées doivent être ligaturées à des étriers afin d'empêcher le flambage
de ces armatures.
L'entre axe de ces étriers ne doit pas dépasser 30 fois le diamètre des barres comprimées.
26
Pièce IV
3.9 BETONS
CONTROLES ET ESSAIS
II appartient à Entrepreneur de faire étudier et établir par son laboratoire agréé la composition des bétons,
compte tenu des agrégats locaux, de ciments utilisés, des conditions de mise en œuvre
et des caractéristiques mécaniques exigées.
Mesure de l'affaissement au cône d'ABRAMS
Compte tenu des matériaux locaux, il est nécessaire que la consistance des bétons frais soit telle que
les affaissements au cône d'ABRAMS restent strictement compris entre 5 et 8 cm.
Cet essai est fait près de la bétonnière, sur le béton qui en sort fraîchement.
L'appareil nécessaire pour faire l'essai consiste en un moule tronconique métallique, usiné à l'intérieur
et mesurant 20 centimètres de diamètre intérieur à la grande base (base inférieure), 10 centimètres
à la petite base et 30 centimètres de hauteur :
Sur une aire bien plane (plaque métallique) et bien horizontale, le moule est rempli de béton frais
à la truelle (en 4 couches successives), chaque couche étant pressée par tige d'acier de 10 millimètres,
à raison de 25 coups par couche
Après remplissage complet, araser à la truelle sans damer et retirer immédiatement le moule
d'un mouvement vertical.
Mesurer l'affaissement du cône en béton.
Résistance à l'écrasement
La résistance à l'écrasement est mesurée selon les prescriptions de la norme EN 206-1, sur une éprouvette
cylindrique de diamètre 16 cm et de hauteur 32 cm. Elle doit atteindre, suivant la classe spécifiée,
les valeurs prescrites par cette norme.
27
Pièce IV
Marquage des éprouvettes
Chaque éprouvette doit recevoir à la peinture un numéro d'identification qu'il est indispensable
de rappeler :
Dans le journal de chantier où l'on trouve l'identification de la partie d'ouvrage concerné.
Sur la demande d'essai qu'accompagne l'éprouvette au laboratoire.
Cette demande d'essai doit porter obligatoirement les renseignements suivants :
Date et heure de confection.
Essai demandé (compression/traction)
Les essais de compression sont effectués sur 3 éprouvettes, dont deux sont conservées pour des contre-
essais éventuels.
La moyenne arithmétique des résistances sur un lot de 3 éprouvettes ne peut être inférieure aux valeurs
prescrites, et la résistance d'une éprouvette ne peut être inférieure à 90% des valeurs prescrites.
Des contrôles d'homogénéité et de vérification non destructive des bétons par voie ultrasonique
ou par une mesure de la vitesse de propagation du son peuvent être effectués. Les contrôles sont prévus
notamment dans le cas où les résultats des résistances seraient fort dispersés ou s'il y a présence de nids
de gravier.
Les techniques d'essai sont celles prescrites par les normes et règlements.
Préparation
Si le constructeur fait usage de containers ou de silos de ciment, le dosage doit en être fait par balance
spéciale, située à l'abri de la pluie et du vent. Si le dosage n'est pas prévu par balance, les mélanges doivent
être prévus par sacs entiers. Le dosage de ciment en volume (caissettes calibrées) n'est permis
que pour de petits chantiers et avec l'approbation préalable écrite du Client.
Le dosage des agrégats est pondéral et la pesée est séparée de celle du ciment.
L'eau de gâchage est ajoutée en quantité constante, les bétonnières étant dans ce but, équipées de réservoirs
permettant le réglage et le contrôle de la quantité d'eau.
Pour le malaxage en petites unités, le temps minimal de mélange et après remplissage est suivant :
30 secondes ou 8 tours pour les malaxeurs à axe vertical.
60 secondes ou 20 tours pour les malaxeurs à axe horizontal.
120 secondes ou 40 tours pour les malaxeurs inclinés.
28
Pièce IV
Mise en place du béton
Le béton est mis en place immédiatement ou, au plus tard, vingt minutes après sa préparation. Le béton
est transporté dans des récipients étanches et ne doit pas être transporté plus d'une fois.
Le béton ne pourra en aucun cas être versé en chute libre d'une hauteur égale ou supérieure à 1,5 mètre.
Au-delà de cette hauteur, il est fait usage de goulotte, d'ouverture dans le coffrage ou de tout autre moyen
permettant d'éviter la ségrégation des granulats provoqués par la chute du béton. En aucune manière,
il n’est fait usage de pervibrateurs pour que le malaxage du béton, la sur vibration risquant d'accroître
le phénomène de ségrégation.
Si aucun des procédés décrits ci-dessus ne pouvait être employé, il y a lieu de prévoir des repri ses
de bétonnage au maximum tous les 2 mètres.
En cas d'emploi de goulottes, l'extrémité inférieure de celle-ci est, au maximum, à un mètre au-dessus
de la surface à bétonner.
La mise en place de béton, ayant subi une ségrégation des agrégats, est interdite. De même, la mise
en œuvre du béton par pompe pneumatique est interdite.
Si le béton est préparé en camion mélangeur, il ne peut y séjourner plus de trente minutes après
l'introduction de l'eau.
Si la mise en place de béton à la main est permise, on le place par couches de 15 centimètres et on le serre
au moyen d'outils spéciaux approuvés.
Le bétonnage d'un bloc est conduit de telle manière que la couche de béton sous-jacente ne fasse pas
encore prise quand on vibre la couche suivante.
Pervibration
La pervibration consiste à introduire une aiguille vibrante à l'intérieur du béton.
Tout béton armé doit être vibré par pervibrateurs, dont la fréquence à l'immersion est d'au moins 7000
cycles par minute.
Les caractéristiques principales d'un vibrateur sont :
Sa fréquence, exprimée en nombre de vibrations par minute.
Sa puissance, ou l'énergie vibratoire fournie par unité de temps, exprimée généralement en KW.
La fréquence d'un vibrateur, variant suivant les types (entre 1 500 et 20 000) joue un rôle prépondérant
dans la vibration chaque grain de l'agrégat, dans la pâte qui l'entoure. oscille comme un pendule qui bat
suivant une certaine cadence. On dit qu'il possède une fréquence de vibration qui lui est propre.
Les basses fréquences (1 500) mettent en mouvement les gros agrégats, les moyennes fréquences (3 000 à
6 000) font vibrer les gravillons et les très hautes fréquences (12 000 à 20 000) atteignent le mortier et le
ciment.
Si les agrégats roulés ou concassés comportent un pourcentage élevé d'éléments allongés, les pervibrateurs
sont à haute fréquence (plus de 12 000 cycles par minute).
Les appareils vibrants doivent être adaptés à la masse à vibrer. Le constructeur est tenu de spécifier les
caractéristiques techniques des appareils qu'il compte utiliser ainsi que le domaine d'emploi particulier de
chacun d'eux.
Le constructeur est tenu d'employer de préférence la plus haute fréquence.
Dans certains cas, l'emploi de vibrateurs de surface fixés au coffrage peut être exigé
29
Pièce IV
La pervibration demande beaucoup d'attention. En effet, pour assurer un serrage homogène, il faut que
l'aiguille vibrante soit retirée en action et très lentement du béton, afin de ne pas provoquer de trous
ou de poches de laitance.
Rayon d'action d'un vibrateur : C'est la distance au-delà de laquelle le vibrateur ne suffit plus à produire
l'état liquide nécessaire à la mise en place et au serrage du béton.
Pour déterminer le rayon d'action d'un vibrateur, il suffit de couler le béton dans un coffrage et de plonger
le vibrateur au centre. On prend alors une barre d'acier de 20 millimètres de diamètre et de 1 mètre
de hauteur que l'on pose sur le béton en la maintenant avec la main à différentes distances du vibrateur.
Loin de celui-ci, la barre ne s'enfonce pas ou à peine. Lorsqu'on se rapproche du vibrateur, elle s'enfonce
d'avantage et tous près du vibrateur, elle s'enfonce jusqu'au fond du coffrage.
Le rayon d'action du vibrateur est déterminé par l'enfoncement à fond de coffrage en 1 minute.
On peut dire que, si pour une aiguille de pervibration on a trouvé un rayon d'action de 0,20 mètre, ceci veut
dire que, pour vibrer complètement le béton, on doit successivement planter l'aiguille tous les 0,30 mètre
de manière que tout le volume soit effectivement vibré.
Distance d'implantation = 312 rayon d'action.
L'attention est attirée sur le fait que la vibration est un moyen perfectionné de mise en place du béton,
permettant de diminuer la quantité d'eau de gâchage, donc d'augmenter la résistance.
Pour ce faire, il est indispensable d'éviter les bétons liquides qui engendrent la ségrégation. Il faut
également éviter de mettre des quantités de mortier trop faible qui engendre l'inverse de la ségrégation,
c'est à dire : le mortier descend au fond du coffrage et les vides se forment à la partie supérieure.
Le dosage en mortier et eau doit être scrupuleusement respecté, compte tenu de la granulométrie.
Tout le volume doit être traité entièrement, car une partie de béton non vibrée ou mal vibrée représente
un point dangereux pour l'ensemble de la construction.
Béton de propreté
Toutes les surfaces horizontales ou faiblement inclinées des fouilles en contact avec des ouvrages en béton
armé ou non armé doivent recevoir au préalable une couche de béton de propreté d'une épaisseur minimum
de 10 centimètres.
Si le terrain le nécessite, on doit augmenter l'épaisseur du béton de propreté pour éviter des désordres tant
dans le terrain que dans l'aire de bétonnage.
30
Pièce IV
Traitement du béton par temps froid
Le bétonnage par une température sur le chantier égale ou inférieure à 0° C est formellement interdit.
D'une façon générale, quatre sortes de précaution sont à prendre en hiver :
Si un bétonnage est en cours et que le ciel se découvre dans un après-midi d'hiver, il convient de s'attendre
à une dangereuse gelée pendant la nuit suivante. Il appartient au surveillant et à le constructeur de faire
abréger le bétonnage qui est alors arrêté selon une ligne bien définie.
Faire couvrir le béton récemment exécuté.
Quand on reprend un bétonnage après une période de gelée, vérifier que le béton coulé a fait une prise
normale et qu'il ne subsiste aucune trace de glace en profondeur dans les granulats à employer.
Enfin, il ne faut pas décoffrer trop tôt, et, en règle générale, il ne faut pas décoffrer dès que le début
du dégel apparaît. On a tendance à le faire parce que le béton semble correctement durci, mais cette
apparence risque d'être trompeuse, car elle n'est due qu'à la congélation de l'eau du béton, alors même que
la résistance propre de ce dernier n'est encore que très suffisante.
Bétonnage par temps chaud
La durée admissible de transport du béton doit être considérablement abrégée.
L'arrosage des coffrages avant bétonnage prend, par temps chaud, une importance particulière. Il y a lieu
donc, avant bétonnage, de faire procéder à une humidification complète des coffrages en bois, en fibres
agglomérées ou en contre-plaqués, et de faire extraire l'excès d'eau au jet d'air comprimé.
Cure du béton :
L'application de la cure est une mesure non pas limitée aux périodes d'ensoleillement, mais obligatoire
dans tous les cas. Cette cure est nécessaire dès le début de la prise. Son application est fonction de la classe
du béton et de la saison. La durée de la cure est de quinze jours.
Elle est d'autant plus longue que la température est basse (puisque le durcissement du béton est alors plus
lent). Sa durée est à doubler en dessous de + 5°C.
L'arrosage des coffrages et les surfaces libres est de deux à trois fois par jours en fonction
de l'ensoleillement. Le matin et le soir favorables alors que les heures chaudes et ensoleillées
sont défavorables (risque de fissuration par retrait thermique).
31
Pièce IV
Protection des bétons enterrés
Si nécessaire, les bétons en contact avec les terres sont protégés par un badigeon de brai bitumeux.
Le produit proposé est soumis à accord préalable.
Le constructeur se soumet strictement aux directives du fabricant pour la mise en œuvre du produit.
Les cuvelages étanches sont réalisés suivant les règles propres à ce travail particulier.
La chape répond à l'un des types suivants :
Chape asphaltique armée de fibre de verre constituée par :
Un verni asphaltique d'adhérence
Une couche de bitume oxydé 85125 (1,5 kg/m2)
Un feutre asphaltique de 3 millimètres armé de toile de verre (50 g/m2)
Un feutre asphaltique de 3 millimètres d'épaisseur armé de toile de jute (300 g/m 2)
Une membrane asphaltique de 3 millimètres d'épaisseur armée de feutre (350 g/m 2)
Une couche de bitume oxydé 85125.
Les couches sont soudées à la lampe avec un recouvrement de 20 centimètres.
Les raccords entre les parties horizontales et les parties verticales sont réalisés au moyen d'arrondis
de 6 centimètres de rayon.
Un cimentage ou une maçonnerie de protection.
Chape asphaltique armée d'une feuille de cuivre constituée par :
Un verni asphaltique d'adhérence
Une couche de bitume 85125 (1,5 kg/m2)
Un feutre asphaltique de 5 millimètres d'épaisseur (poids du feutre de base 500 K) recouvrement 10%.
Ce feutre est soudé à la flamme molle du chalumeau à gaz.
Une membrane de 4 millimètres d'épaisseur composée d'une feuille de cuivre rouge recuit de 0,1
millimètre d'épaisseur (ou d'aluminium pour recuit de 0,1 millimètre d'épaisseur) enrobée mécaniquement
en usine de bitume sélectionné. Cette membrane est soudée à la flamme du chalumeau, à recouvrement de
10%.
Un feutre asphaltique de 5 millimètres d'épaisseur (poids du feutre de base 350 g.) recouvrement 10%.
Ce feutre est soudé à la flamme du chalumeau.
Reprise de bétonnage
Les reprises de bétonnage sont à éviter dans toute la mesure du possible. Quand il n'y a pas moyen
de les éviter, elles sont indiquées sur les plans, ou implantées aux endroits de moindre fatigue.
Le constructeur est tenu, pour réaliser les reprises de bétonnage, de respecter scrupuleusement le procédé
suivant :
Si possible, employer d'un retardateur de prise.
Respecter la partie supérieur du béton coulé sors de la phase précédente de bétonnage sur une hauteur telle
que le béton trop riche en mortier (qui apparaît généralement dans les couches supérieures du béton)
soit complètement éliminé.
Donner à la surface de reprise le maximum de rugosité par piquage énergique.
Débarrasser cette surface de toute aspérité friable et de toute poussière.
Mouiller abondamment la surface de reprise de façon à bien la gorger d'eau avant le déver sement du béton
frais.
Augmenter la proportion de mortier dans le béton de soudure de façon à compenser l'effet de paroi
provoqué par la surface de reprise.
Orienter le reprise pour qu'elle coïncide avec une surface comprimée. La surface de reprise doit être
orientée à 45°.
Prévoir des barres d'attente assurant la continuité de ferraillage.
Si nécessaire, il peut être exigé le collage des joints de reprise.
Les joints de reprise fortement inclinés ou verticaux d'une hauteur supérieure à 30 centimètres doivent être
coffrés.
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Pièce IV
33
Pièce IV
IV. MACONNERIE
4.1. Généralités
Toutes les maçonneries sont exécutées d'aplomb, de niveau et bien planes.
L'épaisseur nominale des joints est de 1 cm et les joints verticaux sont alternés.
Des blochets en bois dur imprégnés d'un fongicide non volatil et sans eau sont à prévoir aux endroits
requis pour la fixation de divers éléments tels que menuiseries, huisseries, etc. ; Les blochets sont
assujettis à la maçonnerie par des feuillards noyés dans les joints.
Les parties de maçonnerie dont les parements forment une surface courbe ou inclinée sont exécutées
au moyen de cintres ou de gabarits, avec toutes les précautions et tous les soins nécessaires pour éviter
autant que possible les tassements et les déformations.
Par temps sec, les maçonneries sont arrosées légèrement, mais fréquemment, afin de prévenir
une dessiccation trop prompte. Elles sont préservées contre la sécheresse ou la pluie au moyen
de planches, de nattes ou de toiles, humectées quand il y a lieu. Ces mesures de protection doivent être
particulièrement soignées en cas d'interruption d'une certaine durée.
Le mortier doit toujours être déposé sur les chantiers dans des auges et non à même les maçonneries,
ces auges (gamatte ) sont abritées par temps pluvieux ou très chaud. Il est interdit de ramollir
le mortier en y ajoutant de l'eau.
Dans le cas où le constructeur a été autorisé, soit à effectuer des dépôts de matériaux
sur des maçonneries fraîches, soit à faire passer des personnes ou des charges, il prend les mesures
nécessaires pour éviter tout ébranlement des maçonneries. Le passage des personnes ou des charges
est toujours subordonné à l'installation préalable de chemins en planches ou dispositifs similaires.
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Pièce IV
GENERALITES
Chaque fois que la nature du terrain et la constitution des massifs le permettent, les fondations doivent être
exécutées en pleine fouille, et toutes les précautions doivent être prises pour ne pas modifier la cohésion
des terres.
Dans ce cas, le coffrage n’est pas autorisé. Par contre, un blindage peut être nécessaire pour soutenir
les parois de la fouille, mais il doit être retiré au moment du coulage afin de libérer la surface de contact
du béton-sol.
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Pièce IV
VI FONDATIONS PROFONDES
PREAMBULE
- Les travaux de fondations profondes comprennent les battages, forages ou vissage des pieux, les fouilles,
les blindages, les bétonnages et scellements, les réservations si elles existent, les mises à la terre,
le remblaiement des fouilles et la remise en état des lieux.
- Avant toute opération, l’implantation des fondations doit être effectuée. En poste, ces implantations
doivent permettre de satisfaire aux tolérances de mise en place des charpentes, châssis et appareillages.
DIMENSIONNEMENT
Technologies
Les technologies de pieux et micro pieux utilisées pour la réalisation de fondations spéciales sont :
Les pieux et micro pieux battus lisses et injectés,
Les pieux et micro pieux forés injectés,
Les micros pieux auto forés,
Les pieux et micro pieux vissés lisses ou injectés.
D'autres technologies peuvent être employées sous réserve d'essais concluants.
Les pieux battus lisses sont interdits dans les sables carbonatés et dans la craie. Leur emploi est de plus
limité à des efforts d'arrachement inférieurs à 700 kN.
Les tubes lisses servant d'armature de pieux injectés (pieux battus et forés) doivent être équipés de renforts
d'adhérence.
Justification et calcul
Avant exécution des travaux, les plans et les notes de calcul concernant le dimensionnement
des fondations, ainsi que celles relatives au ferraillage des massifs de liaison, sont remis.
Après exécution des travaux, on doit fournir pour chaque fondation/renforcement et en fonction du procédé
utilisé, les documents suivants :
La feuille ou le diagramme de battage,
Les couples de vissage,
Les vitesses de rotation et d'avancement de l'outil de forage,
Les volumes injectés et les pressions d'injection.
Les notes de calcul mises à jour.
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Pièce IV
de niveau à l'aide de sable stabilisé au ciment ou du matériau prévu pour le calage de la canalisation.
La pose des tuyaux s'effectue en pente unique et en ligne droite entre deux chambres de visite
ou regards.
Le remblai des tranchées après pose ne peut s'effectuer qu'après autorisation du Client.
Cette autorisation est accordée par tronçon. On entend par tronçon la distance entre deux regards.
A la fin des travaux et avant mise en service, le réseau est nettoyé de tous dépôts et détritus.
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Pièce IV
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Pièce IV
Essais à l'écrasement
Le constructeur est tenu de réaliser tous les essais à l'écrasement et essais d'étanchéité requis. Ces essais
sont réalisés pour chaque type de tuyau mis en œuvre, à raison de 0,5 % de la quantité livrée sur chantier
faisant partie d'un même lot de fabrication sans descendre en dessous de 3 essais par lot.
Les essais sont réalisés sous le contrôle du Client.
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Pièce IV
VIII. VOIRIE
NORMES
Norme NF P 98 170 : Chaussées en béton de ciment
Normes de la série NF P 98 200 : Essais relatifs aux chaussées (les normes algériennes correspondantes
sont les normes NA 5234, 5235, 5273, 5274, 5275, 5276, 5279, 5280, 5283, 5307 et 5308)
Voies légères :
13 tonnes par essieu
Pression des pneus : 7,5 bars.
Il est à noter que les charges par essieu indiquées ci-dessus sont supérieures à la charge par essieu
de 12 tonnes, retenue en Algérie pour l’ensemble des routes nationales et communales.
Travaux préliminaires
Les travaux préliminaires varient en fonction de la nature du sol :
En terrain de résistance moyenne, la forme et dressée et compactée.
En terrain rocheux, la forme est simplement dégrossie et abaissée à un niveau suffisant pour que la couche
de surface ait, en tous points, une épaisseur convenable. Les blocs en saillie sur le profil des accotements et
sur celui des fossés doivent être dérasés et les cavités remplies avec les débris de pierre compactés.
En terrains de faible portance, notamment en terrains glaiseux, il peut être nécessaire de remplacer sur une
certaine épaisseur le sol naturel (ou le sol rapporté si les terrassements sont exécutés dans des remblais) par
un sol meilleur, sélectionné à cet effet.
Dans tous les cas, le fond de coffre doit être soigneusement nivelé et compacté. Dans son profil en travers,
le fond de coffre doit présenter une pente vers l’extérieur d’environ 3%. Un drain longitudinal doit
permettre d’éviter toute stagnation d’eau sous le corps de la chaussée et d’évacuer les infiltrations
capillaires.
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Pièce IV
CHAUSSEE SOUPLE
La structure de la chaussée est la suivante :
Couche de forme
La couche de forme est mise en œuvre à la fin des travaux de terrassement à partir des matériaux extraits
sur le chantier auxquels on fait subir un compactage plus poussé. Ces matériaux peuvent être stabilisés
à la chaux ou au ciment pour améliorer leurs qualités mécaniques. En particulier, cette stabilisation permet
de rendre insensibles à l’eau des matériaux non exempts de plasticité, ou de donner de la cohésion
à certains matériaux fins.
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Pièce IV
Pour l’écoulement de l’eau, la chaussée présente une pente transversale de 2 % de part et d’autre de l’axe
central.
Couche de roulement pour route bitumée
Elle est composée de deux couches :
Une couche inférieure de 3 cm composée de :
15 % de concassé 16/25
20 % de gravillons 8/16
20 % de gravillons 2/8
36 % de sable 0/5
9 % de filler
Ce mélange est enrobé à chaud d’un liant représentant au minimum 7 % du mélange (bitume dur d’indice
de pénétration 50/70, goudron, …)
CHAUSSEE RIGIDE
La structure de la chaussée est la suivante :
La dalle de béton s’appuie sur la couche de fondation qui repose sur la couche de forme reposant
elle–même sur le terrain décapé.
Dans les terrains dont la pression admissible est inférieure à 0,5 daN/cm2, on ajoute entre la couche
de forme et le sol en place, un géotextile.
Pour l’écoulement de l’eau, la chaussée présente une pente transversale de 2 % de part et d’autre
de l’axe central.
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Pièce IV
Portance exigée :
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Pièce IV
Joints :
Les joints de dilatation n’ont leur utilité qu’au voisinage des points singuliers de la route, passage
d’un caniveau renforcé ou d’une poutre sous un portail par exemple.
Les joints de retrait sont destinés à diriger la fissuration due au retrait du béton en particulier durant
son durcissement.
Ils sont disposés de manière à délimiter des panneaux dont la diagonale ne doit pas dépasser 7 m.
Ils doivent réaliser une coupure franche sur les tiers de l'épaisseur de la dalle; leur largeur est comprise
entre 5 et 10 mm.
Les joints peuvent être réalisés par sciage de la dalle, 8 à 16 heures après coulage, ou mise en place
d'une réserve perdue au moment du coulage. Une opération de talochage est alors nécessaire pour éviter
tout bourrelet.
Ces joints sont toujours la cause d’une perte de solidité de la chaussée et doivent par conséquent être
réalisés sans interruption des armatures du lit inférieur.
BORDURES DE ROUTES
Les routes à chaussée souple ou rigide, doivent être bordées.
Les bordures de routes peuvent être :
- en pierre taillée (pierres neuves ou réemploi)
- en béton à 200 kg/m3
Elles sont posées sur une fondation de 10 cm d’épaisseur en béton à 200 kg/m 3. Elles sont placées de telle
sorte que leur surface supérieure soit au niveau d’arasement + 0,15.
TOLERANCE DE CONSTRUCTION
Implantation des axes des chaussées : + ou – 2 cm
Epaisseur des différentes couches : + ou – 1 cm
Pentes transversales et longitudinales : + ou – 0,2 %
Largeur des chaussées : + ou – 1 cm
Alignement des bordures : + ou – 1 cm
Niveau supérieur des bordures : + ou - 0,5 cm
Rayon des courbes suivant lequel les bordures doivent être placées : + ou – 1 cm
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Pièce IV
Accessoires divers
Trottoirs
Les trottoirs sont constitués de dalles en béton de pavement 30 x 30 cm et posées à plein bain de mortier
sur une couche de béton de propreté d'eau moins 10 cm d'épaisseur.
Des joints en matière bitumineuse stable et préformée de 12 mm d'épaisseur sont placés au droit
des liaisons entre pavement et béton coulé en place ainsi qu'au droit des traversées pour passage
des poteaux d'éclairage et autres.
Les joints sont sertis de manière à ce que leur niveau supérieur soit 1 cm plus bas que le niveau fini
du pavement.
Les bordures de trottoirs sont constituées d'éléments préfabriqués en béton.
IX CLOTURES
CLOTURE EN BETON
Les clôtures en béton sont constituées par un ensemble de dalles en béton armé préfabri quées s'encastrant
dans les poteaux en ciment armé préfabriqués. Hauteur des clôtures : 3,10 mètres minimum; section
des poteaux : 0,15 x 0,15 mètre.
CLOTURE GRILLAGEE
Ces clôtures ont les mêmes dimensions qu’une clôture en béton et utilisent les mêmes poteaux. Le bas
de la clôture sua constituée par une dalle en béton armé préfabriquée de hauteur hors sol de 0,30 mètre.
Le grillage est en fil galvanisé.
45
Pièce IV
X BATIMENTS
10.1 GENERALITES
CONSISTANCE ET IMPLANTATION DES DIFFERENTS BATIMENTS
Le Poste installé en extérieur comprend plusieurs types de bâtiments
BÂTIMENT DE COMMANDE (BC)
Ce bâtiment est implanté de manière à offrir une vision d’ensemble de toutes les installations
du Poste.
Ce Bâtiment comporte les Locaux suivants :
Salle de Commande, de relayage et télécommunication (HF)
Salle des Services Auxiliaires
Salle Batteries
Un hall MT dimensionné pour 19 Cellules
Atelier +Magasin avec rayonnage métallique.
Local groupe électrogène.
Sanitaire, Douches et Tisanerie munis d’équipements adéquats et de bonne qualité (1er choix).
REFERENCES NORMATIVES
EN 60 529 (et amendement A1) : Juin 2000, Degrés de protection procurés par les enveloppes
(code IP).
EN 62 262 : Avril 2004, Degrés de protection contre les impacts mécaniques externes (code IK).
NF C 20 000 : Novembre 1993, Classification des conditions d'environnement.
NF C 15 100 : Mai 1999, Installations électriques à basse tension - Règles
EN 12 599 : Juillet 2000, Ventilation des bâtiments - Procédures d'essai et méthodes de mesure
pour la réception des installations de ventilation et de climatisation installées.
NF P 06 001 : Juin 1986, Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des bâtiments.
CEI 60 815 : Mai 1986, Guide pour le choix des isolateurs sous pollution
CEI 60 479-1 : 1984, Effets du courant passant par le corps humain.
Les normes de classes suivantes sont à respecter :
A - Métallurgie,
B - Carrières, Céramique, Verre, Réfractaires, Bois, Liège,
C - Électricité,
P - Bâtiment, Génie civil,
T - Industries chimiques,
X - Normes fondamentales, Notes générales,
E - Mécanique.
EXIGENCES GENERALES
Les exigences citées dans le paragraphe « Spécifications communes à tous les ouvrages de génie civil »
sont applicables.
REGLES DE CALCUL
Les règles de calcul qui doivent être utilisées font l'objet des documents suivants :
Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions (dites Règles NV...)
et annexes
Règles pour le calcul des ouvrages et constructions en béton armé (dites Règles BAEL...)
Règles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques (dites Règles CM...)
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Pièce IV
Règles pour le calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de construction
et des déperditions de base des bâtiments.
Règles pour le calcul des fondations superficielles (NF P 11 211 et modificatif A1)
REGLES DE QUALITE
Pour obtenir une construction de qualité, tous les projets de travaux d'exécution doivent être réalisés
en conformité avec les normes et labels de qualité reconnus valides en Algérie
Un certain nombre de normes servent de support à une marque de qualité. Les produits et matériaux
revêtus d’un label de qualité sont prioritairement utilisés
TERRASSEMENT
Les travaux de terrassement et d'aménagement de terrains sont exécutés, d'une manière générale,
conformément aux prescriptions du paragraphe « Nivellement et drainage »
10.3 GENIE CIVIL GENERAL
CHARGES A SUPPORTER
Les dimensions et les caractéristiques des éléments de la construction sont déterminées en fonction
des charges permanentes et des surcharges qu'ils supportent ainsi qu'en fonction des caractéristiques du sol,
en ce qui concerne les fondations.
Les études de conception du génie-civil sont faites sur la base du rapport de reconnaissance du sol.
Les études et la réalisation du génie civil général doivent être faites conformément aux exigences
du paragraphe « Spécifications communes à tous les ouvrages de génie civil »
47
Pièce IV
MODE DE REALISATION DES PLANCHERS
Dans le cas où le bâtiment présente un vide technique, les planchers bas sont réalisés en béton armé.
Le constructeur doit prévoir les trémies, socles d'armoires, passages pour les canalisations diverses, etc.
Le sol du vide technique reçoit une couche de béton à 250 kg, taloché pour former une chape incorporée
sur un assainissement en tout venant. Cette chape aura une pente de 2%.
Le cas échéant ; les planchers bas sont constitués par des dalles flottantes et le matériel (armoires, châssis)
est installé sur des galeries.
Le plancher haut peut être réalisé en nervure, pré-enrobé béton armé, hourdis creux en agglomérés
de ciment avec dalle de compression et chaînage coulés sur place.
PRINCIPES DE CONSTRUCTION
Les bâtiments de commande sont constitués d'une ossature en béton armé qui comprend les éléments
suivants :
Longrines béton armé en fondation,
Poteaux béton armé,
Chaînage aux planchers bas et haut, avec un remplissage en maçonnerie défini ci-dessus
Dans les ouvrages de béton apparent, on doit tenir compte de toutes les sujétions du plan de façade :
encadrements de baies, poutres et poteaux apparents, etc.
Les baies translucides de la salle de commande sont réalisées en carreaux " Nevada" ou similaire
(un échantillon est soumis pour accord).
Les escaliers d'accès à la salle de commande sont réalisés en béton armé avec marches sans contre-marches
posées sur une crémaillère en béton armé.
Tous les petits ouvrages sont à réaliser (regards au pied des descentes d'eaux pluviales et eaux usées,
entrées de caniveaux de câble Basse Tension, ventilation haute et basse des sanitaires et de la salle
des batteries). Les ventilations sont sorties en souches sur la terrasse.
DALLES TERRASSE
Elles sont réalisées comme le plancher haut avec béton de pente en béton 200 kg, et étanchéité
multicouches.
Toutes précautions sont à prendre dans la conception et la réalisation afin d'éviter les fissurations
éventuelles.
Tous les bétons apparents sont laissés bruts de décoffrage et doivent présenter un aspect satisfaisant.
48
Pièce IV
ETANCHEITE
Le dessus de toutes les terrasses reçoit une forme de pente protégé par une chape de mortier de ciment
à 300 kg avec incorporation d'hydrofuge (sica ou similaire). Cette chape est lissée pour recevoir
l'étanchéité.
L'étanchéité au bitume est du type multicouches. Elle se compose :
d'une couche de laine de verre comprimée, de liège ou de polystyrène, collée au bitume à chaud,
d'une épaisseur de 4 cm
d'un feutre bitumeux, collé au bitume à chaud, perpendiculairement à la pente
d'un feutre bitumeux avec film d'aluminium, collé au bitume à chaud, parallèlement à la pente.
Les chapes de protection et d'étanchéité se relèvent verticalement le long des acrotères. L'emplacement
de ces remontées est prévu au coulage de l'acrotère.
GENERALITES
Ces bâtiments sont des bâtiments préfabriqués standards.
Le constructeur doit réaliser conformément aux exigences citées dans les paragraphes « Nivellement
et drainage » et « Spécifications communes à tous les ouvrages de génie civil » :
- leur adaptation sur le site
- les raccordements divers.
Le constructeur doit en particulier vérifie que le taux de travail du sol est compatible avec la bonne tenue
de l'ouvrage ainsi que les conditions climatiques du site de construction, avec les hypothèses suivantes
- Terrain : Plates-formes, dont le taux de travail est pris supérieur ou égal à 1 daN/cm2, sans nappe
phréatique :
- Hypothèses climatiques :
o Vent : La pression dynamique de base est fixée à 70 daN/m² pour surcharge due au vent normal. La
pression due au vent extrême est fixée à 122,5 daN/m².
o Neige : Selon le site d’implantation
50
Pièce IV
Enduits extérieurs :
Les murs extérieurs reçoivent un mortier bâtard dressé de 0,02 m
Revêtements de sol et revêtement mural en faïence.
Salle de relayage, la salle de commande, le local intérimaire, la salle des télécommunications : pose
de carreaux granits, avec plinthe, d'une teinte à soumettre à accord
Sanitaires : pose de carreaux granitos à la grille, avec plinthe, d'une teinte à soumettre à accord.
Le carrelage est poncé.
Revêtement mural en faïence :
Sont revêtus de faïence blanche sur 1,80 m de hauteur, les douches, W.C et local lavabos.
Les carreaux sur le pourtour sont à simple ou double bord arrondis. Ils sont posés en surépaisseur
des enduits.
Salle batterie :
Le sol de la salle batterie recevra une chape au mortier de ciment. L'épaisseur minimale de la couche
d'usure est de 20 millimètres. Le joints de rupture et de dilatation sont également exécutés au sable
et au mortier. Elle est bouchardée.
Après séchage du mortier, sur toutes les chapes, une peinture anti-poussière est appliquée. Cette peinture
est antiacide dans la salle batterie. Elle est remontée sur 1,80 mètre sur les murs
MENUISERIES METALLIQUES
Les menuiseries métalliques sont exécutées en profilés spéciaux, laminés à chaud, ou en tôles pliées.
Les assemblages sont à onglets et soudés électriquement sur toutes les surfaces des sections. Les soudures
sont soigneusement meulées. Toutes les menuiseries extérieures et intérieures sont en alliage aluminium
anticorrosion.
Portes extérieures, fenêtres, châssis :
Portes salle de Relayage :
Elles sont double face, en partie basse, et vitrées, en partie haute.
Fenêtres et châssis :
Ils sont prévus résistantes aux projections. Toutes précautions sont prises pour assurer une parfaite
étanchéité.
Huisseries des portes intérieures :
Toutes les portes comportent des huisseries (cloisons et murs jusqu'à 150 millimètres d'épaisseur)
ou des bâtis et contre-bâtis (murs d'épaisseur supérieure à 150 millimètres). Ces huisseries, bâtis
et contre-bâtis sont réalisés en tôle pliée ou en feuillard formés aux galets, suivant les prescriptions
des normes. Le calfeutrement comprend 3 amortisseurs de chocs en caoutchouc pour les portes à 1 vantail,
et 2 par vantail pour les portes à 2 vantaux.
Portes intérieures :
Elles sont réalisées dans les dimensions fixées par les plans en profilés spéciaux et tôle double face
avec remplissage en laine de verre pour les portes donnant sur la salle de commande et la salle
de télécommunication, en tôle pimple pour les autres locaux. Le ferrage comprend des paumelles
électriques vissées et réglables. Celles des portes donnant sur les salles de relayage étant du type va et vient
à ressort.
Stores vénitiens ou similaires :
Aux fenêtres du bureau de commande, ainsi qu'aux fenêtres de la salle télécommunication, des stores
vénitiens sont posés. Les lampes inclinables, en alliage d'aluminium laqué, se logent en position repliée
dans un coffre en plafond. La commande se fait par triangle oscillante et manivelle.
51
Pièce IV
SERRURERIE- QUINCAILLERIE
Gratte-pieds et cadres de tapis-brosses :
Près de chaque porte d'entrée, un gratte-pieds en fer plat de 50 x 7 mm, avec biseau à sa partie supérieure,
est scellé dans le soubassement du mur. Aux emplacements donnés par le plan, un cadre de 0,80 x 0,40 m,
en cornière de laiton de 30x30 millimètres, est fixé pour la pose d'un tapis-brosse fourni par le
constructeur.
Fournitures diverses :
A toutes les portes extérieures, un seuil empêchant les entrées d'eau est posé.
Sur le pourtour des caniveaux et des trémies, des fers cornière de 40 x 25 mm sont posés et scellés.
Les ouvertures sont obturées par des plaques de fibro-ciment de 20 millimètres d'épaisseur.
Dans la salle télécommunication, les trémies non utilisées à la première étape des travaux sont obturées
par des planches de bois rabotées.
Pour la fixation des coffrets dans la salle télécommunication, des glissières de 2,20 m de hauteur,
sont scellées dans les murs. Elles sont constituées de fer U de 30 millimètres jumelés, avec pattes
de fixation
Serrures :
Les serrures sont montées en applique sur les portes tôlées à simple face et "à mortaiser" sur les portes
tôlées double faces. Elles sont prévues avec béquille double en alliage d'aluminium poli.
Les portes des W.C et du local douches sont équipées de serrures à condamnation intérieure
et déverrouillage par carré de l'extérieur.
Quincaillerie :
Des butées caoutchouc limitent l'ouverture de toutes les portes intérieures et extérieures. Les portes
extérieures de la salle de commande sont équipées de fermetures automatiques à huile.
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Pièce IV
Deux porte-manteaux dans le coin de déshabillage.
Equipement des WC
Une cuvette "à la Turque ", en porcelaine vitrifié blanche, avec réservoir.
Une boite à papier hygiénique en matière plastique
Un robinet.
Postes d'eau
Un robinet cuivre à nez avec évacuation par siphon de sol dans le local des accumulateurs et l'atelier.
Bouches d'arrosage
Sur deux façades à définir, sont installées des bouches d'arrosage incongelables.
Zinguerie
Couverture en terrasse :
A partir des moignes ou goulottes d'évacuation, les descentes sont réalisées en PVC et fixées à l'aide
de colliers galvanisés à deux boulons et bague à simple lord.
La partie basse des descentes est constituée par des dauphins aboutissants aux regards d'évacuation.
Des cuvettes sont placées à la partie supérieure des descentes.
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Pièce IV
Sur toutes les surfaces, y compris celles revêtues en usine d'une couche de protection : -
2 couches exécutées à la peinture à l'huile ou glycérophtalique.
Dans le cas des radiateurs et leurs canalisations, la peinture à l'huile est remplacée par une peinture spéciale
résistant à la chaleur.
Travaux de vitrerie
Toute la vitrerie extérieure (croisée, châssis, porte-fenêtre) est exécutée en verre.
La vitrerie intérieure est exécutée en verre "Iistral" ou similaire.
Les vitres de la porte d'entrée sont en verre "securit".
La pose se fait :
à bain de mastic (contre mastic et solin de mastic), pour les châssis béton et les ouvrages métalliques
de toiture.
à bain de mastic ou au moyen de parclose, pour les ouvrages métalliques verticaux.
Miroiterie
Un miroir de 0,60 x 0,40 m, spécialement traité pour résister aux atmosphères humides, est fixé au-dessus
de chaque lavabo par agrafes en laiton chromé.
Nettoyage
Le nettoyage est exécuté sur l'ensemble des parties apparentes et comprend, éventuellement, l'enlèvement
des lits protecteurs en plâtre pour les dallettes.
ECLAIRAGE, CHAUFFAGE & CLIMATISATION
Voir Chapitre « Basse tension des postes »
54
Pièce IV
Aménagements extérieurs
Raccordement des caniveaux intérieurs au caniveau d'arrivée des câbles Basse Tension, avec regard
à l'arrivée de chaque caniveau ;
Trottoir d'un mètre de largeur ceinture le bâtiment.
BATIMENT DE RELAYAGE DE TYPE INDUSTRIEL N.A
Généralités :
Trois techniques de fabrication sont envisagées :
Cas A - Ensemble monobloc y compris le plancher.
Cas B - Préfabrication des éléments constituants les parois, la toiture et le plancher avec assemblage
sur le chantier.
Cas C - Préfabrication des éléments constituants les parois et la toiture avec assemblage sur le chantier
et leur fixation sur une dalle en béton préalablement coulé.
Les trois techniques doivent répondre aux exigences suivantes :
Transport du bâtiment monobloc par convoi routier.
Assemblage facile des éléments et possible par un personnel non spécialisé.
Rapidité de mise en place.
Esthétique satisfaisante.
La préfabrication peut inclure également l'équipement du bâtiment : éclairage, chauffage, support
de châssis,…
Fondations - Plancher
L'allègement des structures préfabriquées permet d'exécuter des travaux de gros œuvre moins importants.
Le plancher repose sur des longrines entourant le bâtiment et un lit de sable convenablement damé. Il est
fixé par un dispositif approprié. Aux extrémités du plancher, deux ouvertures doivent permettre le passage
des câbles entre le caniveau extérieur et le caniveau intérieur du bâtiment, dans les cas A et B.
Dans le cas C, une dalle en béton d'épaisseur 8 centimètres avec chape dressée et coulée de 2 centimètres,
dosée à 450 kg de ciment, est coulée sur un blocage de pierre de 15 cm d'épaisseur.
Matériaux utilisés :
Construction porteuse :
La construction porteuse est constituée par une ossature soudée ou boulonnée de différentes partie tôle
d'acier galvanisé pliée et de supports profilés de haute résistance mécanique statique.
L'ossature est composée de :
La Construction du plancher ( dans le cas a et b ).
La Construction de la toiture.
Quatre montants d'angle.
Montants médians.
Entre les montants médians, on incorpore les panneaux sandwich élémentaires et on les fixe à l’aide
de couvre joints de serrage.
Parois murales et toitures :
Les panneaux latéraux ou de toiture sont constitués d'un ou plusieurs éléments modulaires. Dans ce dernier
cas, la largeur de ces éléments est laissée à l'initiative duconstructeur. La toiture est du type "terrasse" avec
pente simple ou double pour assurer l'écoulement des eaux.
Dans le cas A, la construction et le montage sont effectués en atelier y compris le plancher ; le transport
est fait en "monobloc".
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Pièce IV
Dans le cas B et C, les éléments préfabriqués en atelier sont conçus de façon à pouvoir être étanches
à l'eau, à la poussière, à la neige pulvérulente et au sable. Un recouvrement à la jonction de la paroi
extérieure et du soubassement doit être prévu. Les joints entre éléments et entre paroi et toiture ne doivent
pas permettre la pénétration de l'eau par capillarité, ni être eux-mêmes perméables.
Afin de permettre l'aération du bâtiment, Il convient de prévoir des trémies hautes et basses d'une section
de 50 cm2. Ces trémies sont implantées, conformément aux indications du plan-type, à la partie basse du
mur, à 0,20 mètres du sol intérieur, de chaque côté de la porte d'entrée et, en partie haute, sur le mur
apposé, au ras de la dalle de couverture.
Caractéristiques de matériaux :
Les panneaux préfabriqués utilisés sont du type "sandwich" et comprennent.
une âme isolante rigide, constituée de polymère cellulaire expansé,
deux paravents métalliques ou stratifiés en résine polyester armée de fibre de verre.
Les matériaux constitutifs doivent présenter une grande stabilité physico-chimique, être protégés
des corrosions sèches et humides, des champignons, insectes et rongeurs, ne pas être sensible aux vapeurs
d'acide sulfurique.
Les matériaux doivent satisfaire aux prescriptions en vigueur relatives au comportement du feu. Leur
qualité "coupe-feu" doit être d'une demi-heure et leur qualité "stabilité «au feu d'une heure.
Ces panneaux doivent présenter une bonne isolation thermique due à la présence du polymère expansé
et avoir un bon coefficient de conductibilité thermique.
La construction doit présenter le minimum de ponts thermiques tant dans les panneaux eux-mêmes que
dans les différentes liaisons entre panneaux et entre panneaux et génie-civil.
Serrurerie
Dans le bâtiment de relayage, une porte à un battant de 1 mètre de large et d'une hauteur de 2,20 m
est à aménager.
La porte doit s'ouvrir à 180° vers l'extérieur et doit comporter également une poignée de secours.
Des encliquetages automatiques d'immobilisation sont à mettre en place.
Trottoirs
Un trottoir de 1 mètre de largeur ceinture le bâtiment. Il est composé d'une forme de béton de cailloux dosé
à 250 kilogrammes de ciments et d'un dallage en béton armé dosé à 350 kg La surface est bouchardée.
Toiture de protection contre le soleil ( type Sud )
En cas de rayonnement extrême du soleil et de danger de forte surchauffe de l'intérieur,
un toit de protection solaire est prévu en tant qu'isolation supplémentaire. La toiture dépasse
de tous les côtés, de 50 centimètres environ, du toit proprement dit. L'espace d'air libre entre les deux
constructions est de 50 centimètres environ.
Aspect extérieur :
La couleur et l'aspect des parois doivent demeurer constants. II ne doit pas y avoir de salissures ou coulures
dues à la corrosion ou à un délavage irrégulier.
Les parois intérieures et extérieures doivent présenter une surface régulière sans défauts apparents
(cloques, bosses, rayures). Elles doivent résister aux chocs dus au sable ou éléments granuleux.
Eclairage :
L'éclairage adopté doit assurer un niveau d'éclairement de 300 flux à l'intérieur. II est réalisé en tubes
fluorescents de 40 Watts fixés au plafond.
A l'extérieur, au-dessus de la porte, un tube fluorescent étanche de 40 Watts. Les interrupteurs d'éclairage
sont placés à l'intérieur du bâtiment, à proximité immédiate de la porte d'entrée.
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Pièce IV
Prises de Courant :
Le bâtiment de relayage est équipé de deux prises de courant.
Une prise 220 V "alternatif" 10 Ampères bipolaires avec prise de terre reliée au réseau de terre
général du bâtiment.
Une PC 220/380 Volts "alternatif" 15 Ampères tripolaires avec prise de terre reliée au réseau
de terre général du bâtiment.
Le câblage est maintenu tous les 0,30 mètres par une fixation directe sur les parois du bâtiment.
Chauffage :
Le chauffage est assuré par un radiateur convecteur électrique dont la puissance est telle qu’une
température intérieure de 15° Centigrades est maintenue, compte tenue des conditions des températures
extérieure et des coefficients moyens de transmissions des parois.
Le fournisseur fournit la note de calcul déterminant les pertes du bâtiment.
Climatisation :
Le refroidissement de l'air, le renouvellement de l'air, l'agitation de l'air et la diminution de l'humidité
est assurée par un climatiseur, dont la puissance est telle qu'une température intérieure
de + 22° Centigrades est maintenue.
Le climatiseur est monté en haut, dans la paroi murale faisant face à la porte. La prise de courant
du climatiseur est placée le plus près possible de l'appareil
LOCAL DU GROUPE ELECTROGENE ( LGE )
Description de l'ouvrage :
Ce bâtiment est destiné à abriter le groupe électrogène. Il a approximativement 6x4 mètres.
Il peut être accolé au Bâtiment de Commande (BC).
Principe de construction :
Fondations : Semelles en béton armé. Les massifs supportant le groupe électrogène sont édifiés
sur fondation indépendante pour éviter la transmission des vibrations.
Ossature : Béton armé.
Plancher : Il est constitué par une forme en béton armé, coulée sur un hérisson de pierre d'épaisseur
appropriée. Il comporte les différents caniveaux pour le passage des câbles.
Murs : Ils sont en briques, double parois 9 +3 trous avec vide isothermique, épaisseur finie 0,35 mètre.
Dalle-terrasse : A une pente, forme ferraillée qui couvre l'ensemble du local, chaînage, poutres, linteaux
en béton armé.
Encadrements : Portes et aération en béton moulé.
Enduits extérieurs : Au mortier de ciment.
Aménagements intérieurs :
Le revêtement du sol est constitué par une chape dure recouverte de 2 couches de peinture anti-poussière.
Dans le cas du local batterie, cette peinture est d'un type anti-acide.
Les murs intérieurs sont enduits au mortier de ciment et peints en peinture vinylique, antiacide
dans le local batterie.
Le plafond reste brut de décoffrage, après enlèvement des bavures.
Les portes sont métalliques.
Les volets d'aération sont du type à lamelles avec ouverture à commande manuelle par flexible et poignée.
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Pièce IV
Les ventilations basse et haute du local sont protégées par des grilles fixes interdisant l'entrée des rongeurs
et des insectes.
L'éclairage intérieur est du type fluorescent.
L'éclairage de secours est pris sur les batteries. Il est de type incandescent, dans les locaux SA uniquement.
Réseau de prise de courant : L'appareillage est du type industriel pour les locaux normaux et du type
étanche pour le local batterie.
Les caniveaux sont couverts de tôles striées, posées sur cornières scellées dans la paroi du caniveau.
Deux postes d'eau sont aménagés : l'un dans le local batterie et l'autre dans le dépôt.
Aménagements extérieurs :
Cet aménagement comprend :
Le raccordement des caniveaux intérieurs avec celui de l'arrivée et de la distribution, en prévoyant
des regards nécessaires.
La dalle extérieure pour les réservoirs d'air comprimé, avec les caniveaux de raccordement.
Le raccordement de l'écoulement des postes d'eau avec le collecteur principal.
L'aménagement d'un trottoir de 1 mètre de largeur ceinturant l'ouvrage
XI . REVETEMENTS
Chape de ciment
La chape de ciment est mise en œuvre sur un béton frais. Si cela n'est pas possible, la surface à recouvrir
sera repiquée, nettoyée et lavée et, s’il est nécessaire, régularisée avec du béton, puis largement humidifiée.
La chape de ciment se compose de sable, ciment et d’eau de gâchage aux quels on ajoute des durcisseurs
de surface en cas de besoin. Les résistances à la compression et les épaisseurs demandées sont précisées
au CPTP et sur les plans d’exécution.
Le mortier sera malaxé mécaniquement et aura une consistance plastique. Après mise en place,
il sera compacté et tiré à la règle et taloché mécaniquement. Le début du talochage se situera environ
à 3 - 4 heures après la mise en œuvre du mortier lorsque ce dernier aura fait prise.
Le constructeur devra veiller à trouver le bon moment pour le début du talochage, en démarrant trop tôt
la chape sera détruite et en démarrant trop tard on n'arrivera plus à obtenir une surface parfaitement lisse.
Si le CPTP et les plans le prescrivent, la chape fraîche sera saupoudrée avec un durcisseur. Le dosage sera
également prescrit par le CPTP.
La chape sera subdivisée en aires de 20 à 30 m2 à l'aide de joints de dilatation. Ces joints qui se trouvent
en tout cas au dessous de joints du même genre dans le support sont soit des joints de construction,
soit des joints ouverts à l'aide d'un fer au début de prise ou sciés après la prise du mortier. Ils sont fermés
à l'aide d'un mastic bitumineux ou à base de matière plastique.
La chape doit sécher progressivement, à l'abri des courants d'air, de la chaleur et du froid. Pour empêcher
une dessiccation trop rapide, elle sera couverte de toiles de jute ou de nattes tenues humides durant
le processus de durcissement ou bien protégée par un produit de cure (curing compound) Chapes à liant
magnésien
Le béton servant de support sera soigneusement nettoyé. Les parties métalliques en contact avec la chape
seront protégées à l'aide d'un enduit bitumineux, de cartons bitumés ou d'un enrobage en béton.
Le mortier de la chape, appliqué en une ou deux couches suivant les prescriptions du CPTP ou des plans,
sera dressé à la règle et compacté.
La surface sera talochée mécaniquement ou à la main.
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Pièce IV
La chape est constituée soit d'une seule couche de 15 à 25 mm d'épaisseur, soit de deux couches.
L'exécution en deux couches est exigée si :
- Le support présente de fortes irrégularités, la couche inférieure sert dans ce cas de couche de rattrapage.
- Les propriétés thermiques doivent être améliorées.
- L'on veut réaliser un revêtement multicolore.
- L'on doit ajouter des durcisseurs à la couche d'usure.
L'épaisseur de la couche inférieure est de 15 mm au minimum, celle de la couche supérieure varie
entre 10 et 15 mm.
Les dosages à appliquer sont de la responsabilité duconstructeur qui les soumet préalablement
pour approbation du Client.
Fermetures des jointes : produit à base de cire.
Chape à liant bitumineux (asphalte coulé)
La chape à liant bitumineux se pose sur le dallage en béton armé par l'intermédiaire d'un papier bitumé ou
d'un feutre bitumé.
L'asphalte est coulé à chaud et dressé à la règle. La surface est frottée au sable fin. Le raccord aux murs
sera réalisé soit avec une cannelure au dessus du relevé, soit d'un relevé avec une plinthe en asphalte
ultérieurement recouverte par l'enduit du mur.
Carrelage
Les différents types de pavement sont précisés au cahier des prescriptions techniques particulières.
Les caractéristiques des matériaux et la réalisation des travaux sont conformes aux prescriptions
de la D.T.U N° 52.1. "Travaux de revêtements de sols scellés".
Pour les revêtements antiacides, outre la tenue des carreaux, les joints sont traités avec un mortier
approprié résistant aux acides. Le constructeur soumet à l'approbation du Client
une description détaillée de l'ensemble des revêtements antiacides qu'il compte mettre en œuvre.
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Pièce IV
FAUX-PLAFONDS ACOUSTIQUES
Les plafonds sont constitués de plaques à absorption acoustique.
Ils sont constitués de matières ininflammables, le facteur d'absorption acoustique est de 0,93 à 1000 Hz
et la conductibilité thermique du matériau est inférieure à 0,05 W/m.°C.
Les plaques sont de ton blanc, la finition peinture est exécutée en usine.
Les éléments sont facilement démontables sur toute la surface des locaux pour permettre,
sans détérioration des faux-plafonds, l'inspection des ouvrages et équipements qu'ils dissimulent.
Les rails supports sont semi-encastrés. Ils sont en aluminium.
Les dessins des faux-plafonds avec positionnement des appareils d'éclairage et de ventilation sont soumis
à l'approbation du Client.
Contrôles
Réception préalable des supports
Avant l'exécution des revêtements, le Client procédera à une réception technique préalable des supports.
Lors de cette réception technique seront vérifiés notamment la planéité, l'aplomb des supports verticaux
et la qualité du support de revêtement.
Planéité des supports
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Pièce IV
Ils portent sur :
- La qualité des matériaux mis en œuvre
- La comparaison entre les échantillons ayant reçu l'agrément du Client
et les matériaux utilisés.
- Les dosages, en particulier des dosages de liant.
- L'épaisseur des couches mises en œuvre (isolations, forme, mortier de pose etc., )
- La conformité d'exécution des travaux avec les prescriptions des charges et des plans d’exécution.
Adhérence des revêtements à liants (chapes, carrelages, enduits)
Les revêtements doivent adhérer au support, ils ne doivent pas sonner "creux" sous le coup de marteau.
Le taux d'adhérence au support sera au moins égal à 3 bars après 28 jours.
Si le Client en fait la demande, la vérification est faite par surface de revêtement d'au moins 50 m2 à l'aide
de trois carottages traversant toute l'épaisseur du revêtement en des points choisis au hasard. Le taux
d'adhérence est la moyenne arithmétique des taux d'adhérence constatés en chacun des points (aucun
résultat ne devra être inférieur à 2 bars). Ces essais ne sont effectués que s'il y a des doutes sérieux sur la
qualité d'adhérence des revêtements.
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Pièce IV
Planéité :
Les faces apparentes du dallage et des plinthes doivent être suffisamment planes, pour qu'une règle
métallique droite de 2 m de longueur promenée dans tous les sens sur sa tranche n'accuse aucun point
d'écart supérieur à 3 mm.
Carrelages :
Matériaux :
Les tolérances sur les dimensions, l'épaisseur, le hors d'équerre et la planéité dépendent
de la nature des carreaux choisis et du choix demandé. En cas de besoin, il faut se référer
aux normes énumérées à l'Article 7.1.3.
XII. TOITURE
Garantie :
Le constructeur garantit l’étanchéité pour une période minimum de Dix ( 10 ) Ans à compter
de la Réception Définitive. Pendant cette périoduconstructeur s’engage à effectuer
les réparations éventuellement nécessaires à la première demande du Client
pour autant que la responsabilité des dégâts constatés incombe à le constructeur.
Normes :
Tous les Travaux du Présent Chapitre devront être conformes aux Règles
Spécification, Normes et Documents Techniques suivant :
- Règles définissant les effets du vent sur les constructions (Règles NV.65)
- Normes Françaises NF. B 30 001 - NF. B 32 001- NF.B 32 002 - NF.B 32 005
- NF.B 32 500
NF. P 20 302 - NF. P 20 501 - NF. P 24 301 - NF. P 78 401 - NF. P 78 101
- NF. P 78 305 - NF. P 78 501.
- DTU N° ( 39.1 ), ( 39.4 ), ( 36.1 )
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Pièce IV
Verres à vitres :
- Comme verre à vitre, on utilise généralement 3 types de verre:
- Verre étiré.
- Verre martelé.
- Verre armé.
- Les feuilles des verres sont classées d'après leur épaisseur en:
- Verre simple - épaisseur de 1,8 à 2,2 mm.
- Le demi-double - épaisseur de 2,8 à 3,2 mm.
- Le double - épaisseur de 3,8 à 4,2 mm.
- Le verre martelé est de type industriel, de 3 à 4 mm d'épaisseur.
- Le verre armé à au moins 4 mm d'épaisseur.
- Les vitrages doivent être clairs et lisses, vu par la tranche, ils doivent présenter une teinte uniforme.
- Tout verre irisé sera refusé.
- Les vitrages doivent être exempts de tout défaut marquant.
Les volumes seront suffisamment plans et lisses pour que les objets vus à travers à une distance de 0,25 m
ne soient pas déformés d’une façon sensible sous un angle de 20°.
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Pièce IV
Miroiterie et Verrerie en Verre Epais :
Glaces armées :
Le grillage des glaces armées se trouvera dans le tiers central de l’épaisseur.
Vitrage isolant thermique (dit THERMOPANE)
- L'étanchéité de la lame d'air que ces produits comportent doit être assurée de façon durable afin d'éviter
toute trace de condensation ou autre dépôt sur les faces internes des vitrages.
- Le vitrage isolant doit répondre aux fonctions auxquelles il est destiné (isolation thermique, protection
solaire, etc.) et être conforme aux Spécifications Techniques Particulières.
Matériaux de Pose :
Verres à vitres :
Les mastics de vitrerie blancs seront soit :
- à l’huile de lin pure
- à base d’huile ou fond d’huile ne jaunissant pas ou pouvant jaunir.
- Mastics résineux, aux liants résineux
- Mastics de vitrerie bitumineux
NOTA : Il est interdit d’employer en contact des mastics de nature différente.
Pour les ouvrages en bois il sera employé des mastics blancs à l’huile de lin pure et sur autorisation
du Client des mastics blancs à base d’huiles diverses ou de fonds d’huiles ou des mastics résineux.
L’emploi des mastics résineux. L’emploi des mastics bitumeux étant interdit.
- Agrafes et crochets : ils seront en cuivre, en fer galvanisé ou en zinc.
- Pointes de vitrier : leur diamètre sera de 10 à 16 / 10 de mm, leur largeur
- Losanges pour pose de vitres : ils seront en feuillard d’acier galvanisé.
de calfeutrement associés et de matériaux du châssis, leur dureté doit être nettement inférieure à celle du
verre.
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Pièce IV
Pose des Vitreries
Verres à Vitres :
Jeux - coupes
Les jeux en feuillures devront être compris entre 3 et 6 mm pour les simples, demi-doubles, doubles
et 5 à 8 mm pour les verres épais « Triples »
Calage :
Il sera obligatoire pour les verres épais posés sur bois ou métal sur châssis fixes ou mobiles, pour les verres
doubles posés sur métal sur châssis fixes ou mobiles, et posés sur bois sur châssis mobile seulement.
Pose au mastic, avec solins à bain de mastic :
Le maintien des volumes sera obtenu, sur les ouvrages en bois, par des pointes de vitrier ou de losange.
Verres épais, glaces, glaces armées, glaces feuilletées, dalles et miroirs :
Pose sur menuiserie en aluminium situées en façade ou à l’intérieur des bâtiments :
L’entreprise étant responsable de la définition des épaisseurs des vitrages et devra tenir compte du fait :
- que les vitrages ne peuvent avoir une épaisseur inférieure à 6 mm.
- que le calcul de l’épaisseur des vitrages doit tenir compte des pressions minimum.
La fixation des vitrages doit être assurée par des parcloses en alliage léger anodisé Classe 20 ou pré laqué
classe équivalente, avec garnitures principales et secondaires en profilés élastomères.
Les matériaux verriers doivent être posés et maintenus de telle façon qu’ils ne puissent jamais quitter
leur emplacement sous l’action des efforts auxquels ils sont normalement soumis ( Poids Propre, Vent,
Vibration etc.. ) ou des efforts auxquels leur nature et leur bon usage doivent permettre de résister.
Pour les matériaux verriers situés en façade, la pose doit être effectuée de telle façon que l’étanchéité
à l’eau et l’air soit satisfaite, eu égard aux matériaux verriers employés à leurs destination et au mode
de pose prescrit au présent document.
L’entreprise doit tous les calages d’assises, périphériques et latéraux nécessaires à la pose de ces ouvrages.
CONTROLE :
Echantillons
− Le constructeur fournira sur demande du Client des échantillons d’une surface
d’environ 0,05 m² pour chaque type de vitrage utilisé. Les échantillons déposés ne pourront être repris
par le constructeur qu'après la réception provisoire des travaux.
Contrôles en cours d’exécution des travaux
− Pour chaque type de vitrage et pour chaque type de fixation, Le constructeur doit présenter le premier
élément de la série à l’approbation du Client avant et après la pose.
Contrôle à la réception provisoire
Il aura pour but :
- La vérification des épaisseurs (au pied à coulisse) et des qualités.
- L'identification des verres à l'aide des échantillons déposés.
- La vérification des conditions de pose, le Client pourra, en cas de doute et notamment
si le constructeur à omis de respecter les prescriptions de l'article 9.1.4. demander la dépose d'éléments
pris au hasard pour contrôler si les travaux ont été exécutés conformément aux prescriptions des présentes
CSTG et de celles imposées par les autres documents du marché ( STP ).
Entretien pendant la période de garantie
- Le constructeur ne peut être dégagé de son obligation d'entretien à ses frais pendant le délai de garantie
que pour des causes ne dépendant pas des matériaux utilisés ou de leurs conditions de mise en œuvre.
Réception définitive
- Elle portera, notamment, sur la tenue des mastics.
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Pièce IV
XIV. PEINTURES
14.2 GENERALITES
Le constructeur est tenu de respecter dans leur globalité les prescriptions du présent chapitre et doit
signaler au Client toute condition ou considération qui rend l’une ou l'autre
de ces prescriptions difficilement applicables.
Il ne peut se prévaloir de ces arguments pour faire accepter un travail défectueux.
Les peintures et vernis sont conformes aux normes en vigueur et au présent chapitre.
Les peintures, vernis ou autres matières similaires ou auxiliaires sont de provenance et de qualité
à approuver par le Client. Cette approbation ne diminue en rien la responsabilité
duconstructeur en ce qui concerne la bonne tenue, l'efficacité et la durabilité des produits
mis en œuvre.
Le constructeur peut, s'il le juge utile, prendre tous les arrangements qu'il lui plaira avec le fabricant
des peintures en vue d'assurer la garantie exigée par le Client.
Toutefois, même s'ils sont portés à la connaissance du Client, ces arrangements
ne diminuent en rien la responsabilité duconstructeur.
Le constructeur doit, en même temps que son offre, faire connaître au Client les types
de protection étudiés par lui ou ses sous-traitants.
Pour chaque type de protection, il indique :
- Le genre de préparation des surfaces à peindre,
- Le nombre de couches à appliquer avec indication de la nature de la peinture utilisée pour chaque
couche,
- Les travaux de ponçage, masticage, polissage, lustrage et en général tous travaux préparatoires
à exécuter.
Pour chaque type de peinture ou de vernis à mettre en œuvre, il indique :
- La nature du liant,
- La nature des pigments,
- La nature des solvants, diluants et siccatifs,
- La durée de séchage,
- Le point d’inflammabilité,
- La densité,
- Le mode d'emploi préconisé par le fabricant,
- Le pouvoir couvrant au m²,
- La nuance de la peinture d'après une carte type.
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Pièce IV
Il donne en outre la composition qualitative des mastics enduits ou autres produits similaires
ou auxiliaires à mettre en œuvre.
Toutes les peintures, vernis, mastics et autres produits à mettre en œuvre, sont expédiés au chantier
en emballages hermétiques portant la marque d'origine et la nature du contenu.
Avant d'être mise en œuvre, les peintures sont convenablement brassées. Aucune peinture ne peut
être fabriquée au chantier. On autorise seulement le mélange de peintures à deux ou plusieurs
constituants prescrit par le fabricant et le mélange de mêmes peintures pour modifier le ton.
Il est interdit d'ajouter aux peintures d’origine tout produit dont l'utilisation n'est pas prescrite
par le fabricant dans le mode d'emploi.
La quantité de diluant à ajouter au chantier pour l'application soit à la brosse, soit au pistolage
est réduite au strict minimum, et ne peut jamais dépasser celle indiquée par le fabricant.
14.4 MATERIAUX
Tous les produits de peinture sont :
- De la meilleure qualité,
- Expédiés sur chantier en emballage hermétique, indiquant la marque, la nature, la date
et le numéro de fabrication et le nom du fabricant, les produits qui seront livrés sur le chantier
dans des récipients déjà ouverts sont refusés.
- A Stocker dans un magasin à l'abri des intempéries dans l'emballage hermétiquement fermé,
- Conformes aux normes et aux présentes prescriptions
- Résistant à la lumière
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Pièce IV
NOTA :
1. Le mot "SUBJECTILE" est le terme général qui désigne toute surface destinée à recevoir les enduits
et les peintures.
Avant tout commencement d'exécution, le constructeur procédera à un examen des subjectiles tout pour
en tirer tous renseignements utiles à la bonne marche du travail, que pour vérifier leur état et présenter
ses réserves éventuelles (par exemple au sujet du l'humidité ou de toute autre particularité des subjectiles).
Les réserves devront être consignées dans un P.V., établi contradictoirement avec le Client.
Avant toute application de produit sur une surface support, on vérifiera la bonne qualité de la mise en état
de cette surface.
Enduits de plâtre
A: Prescriptions de base
Les supports ne doivent pas présenter de:
- taches d'humidité ni de moisissures, souillures
Biologiques, etc.,
- pulvérulence,
- efflorescences ou salpêtres,
- taches de bistre,
- taches d'huile ou de graisse,
- taches diverses provenant de structures bois ou métalliques contigües ou
sous-jacentes,
- inscriptions (trait de niveau, graffiti, etc.).
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Pièce IV
Au moment de la mise en peinture, les caractéristiques d'humidité, de dureté et de pH doivent être
les suivantes :
a) Pour les enduits exécutés avec du plâtre PFC et PGC
Humidité inférieure à 5 % en poids
Dureté SHORE C
- moyenne: 45
- tolérance locale: 40
Ph compris entre 6,5 et 9,5
b) Pour les enduits exécutés avec du plâtre THD
Humidité inférieure à 5 % en poids
Dureté SHORE C
- moyenne ò 80
- tolérance locale: 75
Ph compris entre 6,5 et 9,5
c) Pour les enduits en plâtre projeté
Humidité inférieure à 5 % en poids
Dureté SHORE C
- moyenne ò 65
- tolérance locale: 60
Ph compris entre 6,5 et 9,5
B : Prescriptions complémentaires
- Planitude de l'enduit pour toutes les natures de plâtre
- Planitude locale
Une règle de 0,20 m appliquée sur l'enduit et déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître
entre les points les plans les plus saillants et les points les plus en retrait un écart supérieur à 1 mm.
- Planitude générale
- Enduits exécutés sans nus ni repères
Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître
entre les points les plus saillants et les points les plus en retrait un écart supérieur à 10 mm.
- Enduits exécutés sur nus et repères
Une règle de 2,00 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître
entre les points les plus saillants et les points les plus en retrait un écart supérieur à 5 mm.
C: Etat de surface
L'état de surface de l'enduit de plâtre doit être conforme aux spécifications ci-après:
A: Prescriptions de base
B: Prescriptions complémentaire applicables à tous les enduits de liants hydrauliques (enduits intérieurs
et extérieurs)
Planitude
Méthode au "jeté":
Une règle de 2,00 m, déplacée sur la surface de l'enduit, en tous sens, ne doit pas faire apparaître de flèches
supérieures à 10 mm pour les enduits ordinaires et 3 mm pour les enduits décoratifs.
Méthode entre "nus et repères":
Une règle de 2,00 mm, déplacée sur la surface de l'enduit, en tous sens, ne doit pas faire apparaître de
flèches supérieures à 5 mm. Une réglette de 0,20 m, déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître de
creux supérieurs à 2 mm.
Etat de surface
Les enduits doivent présenter des surfaces régulières et soignées exemptes de soufflure, cloque, gerçure,
fissure caractérisée.
Les arêtes doivent être sans écorchure, ni épaufrure.
Les joints d'appareil doivent être rectilignes.
70
Pièce IV
Parement élémentaire
Ce parement n'a pas de spécifications particulières.
Parement ordinaire
Planitude:
- Flèche maximale sous règle de 2 m : 15 mm
- Creux maximal sous réglet de 0,20 m : 6 mm
Epiderme:
Uniforme et homogène
Nids de gravillons ou zones sableuses ragrées
Balèvres affleurées par meulage
Epiderme:
- Nids de gravillons ou zones sableuses ragrées,
- balèvres affleurées par meulage,
- surface individuelle des bulles inférieures à 3 cm²,
- profondeur inférieure à 5 mm,
- étendue maximale des nuages de bulles: 25 %.
Epiderme:
Identique au parement courant, l'étendue des nuages de bulles étant ramenée à 10 %.
71
Pièce IV
Généralités :
Les blocs peuvent être montés au mortier ou collés avec des produits spécialement adaptés.
Les colles doivent être conformes aux Avis Techniques et compatibles avec les produits de peinture.
Prescriptions générales
- PH inférieur à 12,
- arêtes rectilignes,
- faces des blocs planes,
- parement d'aplomb (faux aplomb inférieur à 10 mm sur hauteur d'étage),
- pas d'inclusions solubles nocives aux produits de peinture,
- pas de goudrons, cendres ....,
- humidité inférieure à 8 % en poids,
- pas d'efflorescences, champignons, salpêtre,
- surfaces de dureté homogène,
- armatures parfaitement noyées quand elles existent,
- pas de taches grasses, ni de bistre, ni d'inscriptions.
Qualité de la mise en œuvre :
Les parements sont classés comme suit :
- pose au bain de mortier: classe élémentaire,
- pose à la colle: montage et travaux préparatoires beaucoup plus soignés.
72
Pièce IV
Eléments préfabriqués
A: Généralités
Ces éléments sont constitués par des matériaux répondant aux prescriptions du CHAPITRE 3 - BETON.
Ils sont classés en fonction de la qualité des matériaux constitutifs et des caractères supplémentaires
concernant les éléments préfabriqués qui sont:
- les arêtes, rives et cueillies des éléments des panneaux sont nettes et rectilignes,
- les fixations et les matériaux de jointoiement sont compatibles avec les produits de peinture.
Il y a lieu d'effectuer des travaux préparatoires supplémentaires si la colle a été rabattue en excès sur les
éléments.
C: Cloisons de 3 à 8 éléments au m²
L'état de surface de la cloison doit être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans
autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré.
Planitude locale
Un réglet de 0,20 m appliqué sur le parement de la cloison au droit des joints ne doit par faire apparaître,
entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 0,5 mm, ni manque, ni
changement de plan brutal entre carreaux.
Planitude générale
Une règle de 2 m appliquée sur le parement de la cloison et promenée en tous sens ne doit pas faire
apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 5 mm.
73
Pièce IV
Aspect:
- Arêtes et cueillies rectilignes,
- rives de panneaux nettes et rectilignes,
- coupes de panneaux nettes et rectilignes,
- jointoiements affleurés
- joints verticaux parallèles
Planitude locale:
Un réglet de 0,20 m appliqué sur la cloison au droit des joints ne doit pas faire apparaître d'écart supérieur
à 1 mm ni de changement de plan entre deux panneaux.
Planitude générale:
Une règle de 2 m déplacé en tous sens, sur la cloison, ne doit pas faire apparaître un écart supérieur à 5
mm.
E : Eléments de plafonds
Ils comprennent:
- les plafonds en plâtre armé,
- les éléments de terre cuite,
- les plaques de plâtre fixées, à parement lisse ou cartonné,
- les plaques de plâtre suspendues,
- les plafonds en staff.
Aspect:
- Arêtes, rives et cueillies rectilignes,
- coupes de panneaux nettes et rectilignes,
- absence de pulvérulence,
- jointoiement affleurés, réalisés conformément au DTU ou Avis Techniques.
Planitude locale:
Ecart inférieur à 0,5 mm sous réglet de 0,20 m pour:
- les éléments à parement lisse suspendus,
- les plafonds en staff.
Les essences, choix d'aspect, qualités technologiques des bois ou des matériaux dérivés du bois, tel que
contreplaqués ou lattés, panneaux de fibres, etc. doivent être conformes aux normes et prescriptions
valables en Algérie au moment de la mise en œuvre.
B: Revêtements intérieurs
Pour les surfaces intérieures, on ne fera pas de restriction de principe sur la nature du subjectile.
Le constructeur de peinture doit s'informer en temps utile de la nature des fonds à traiter et, en particulier,
de l'alcalinité des subjectiles.
74
Pièce IV
C: Revêtements extérieurs
Pour des surfaces exposées aux intempéries, la nature des matériaux doit être considérée en fonction des
prescriptions suivantes:
Bois massifs:
Certains bois résineux à forte teneur en résine ou présentant des poches de résines doivent être l'objet de
soins particuliers avant finition lorsque des coulures ou exsudations sont apparues (nettoyage au solvant ou
rablage).
Quelques essences feuillues dures à zones poreuses marquées ne permettent souvent d'obtenir par
traitement avec des lasures que de finition de durée médiocre. Ce type de traitement doit être évité dans ce
cas.
D: Prescriptions générales
L'humidité des bois massifs et des panneaux ne doit pas excéder les 5 %.
Les traitements insecticides et éventuellement hydrofuges ne dispensent pas de l'application d'une couche
d'impression, à l'exception de produits spéciaux.
La surface des ouvrages de menuiserie doit être conforme aux prescriptions du CHAPITRE 13 -
MENUISERIE.
La surface des éléments en bois massifs doit être au moins rabotée correctement, les zones de "fibres
relevées" seront poncées.
Dans le cas de LASURE, on admet les bois bruts de sciage, à condition que l'état de surface soit propre
pour l'application.
Les panneaux contreplaqués, lattés, de particules et de fibres doivent être poncés au grain fin (60 ou 120).
Le ponçage du support amélioré la tenue de la peinture mais n'est pas obligatoire.
75
Pièce IV
La surface des matériaux doit être propre et débarrassée de toute tache, enduction ou projection de produits
gras, plâtre, ciment, etc.
Prescriptions complémentaires
L'état de surface des subjectiles bois et dérivés est conforme aux normes concernées et est matérialisé par
les états de surface destinés à visualiser la qualité limite inférieure de la préparation de surface.
A: Prescription de base
Les subjectiles en métal et/ou alliages doivent être complètement exemptés de toute trace de graisse,
d'huile, d'humidité, de ciment, de plâtre, de marquage à la craie, etc.
Les prescriptions prévues dans le CHAPITRE 5 du cahier des spécifications techniques générales -
CHARPENTES METALLIQUE - sont d'application.
B: Prescriptions complémentaires
Les tôles et profilés ne doivent pas présenter de défaut de planéité générale. La planéité doit être conforme
aux normes des produits sidérurgiques.
Les métaux non ferrifères ou galvanisés doivent recevoir soit un traitement physico-chimique, soit une
peinture primaire réactive.
Subjectiles plastiques
La nature des matières plastiques doit être explicitée par une désignation suffisante de la famille chimique
à laquelle elles appartiennent afin de pouvoir orienter la détermination des produits de peinture à utiliser.
Un essai préalable est recommandé, par application sur un échantillon témoin suivi d'un essai d'adhérence.
76
Pièce IV
D'une façon générale, le constructeur devra prendre les précautions qui s'imposent pour assurer la
protection des surfaces qui pourraient être tachées, attaquées, etc. (planchers, parquets, marbres. etc.); dans
le cas d'emploi des peintures au silicate, en particulier, le constructeur devra procéder à un encollage
préalable des verres, des ouvrages en zinc, des fonds de peinture à l'huile afin d'éviter leur attaque par les
gouttes qui pourraient être projetées.
Règles générales d'emploi des peintures ainsi que des produits pour rebouchage et enduits
Les peintures ainsi que les produits pour rebouchage et enduits devront être choisis en fonction de
l'exposition des surfaces: extérieur et intérieur, exposition en atmosphère agressive, etc.; les peintures pour
extérieur notamment devront résister aux intempéries.
Il est spécifié que, sauf prescriptions contraires des CSTP, l'emploi du White Spirit est interdit dans les
peintures utilisées pour les travaux extérieurs.
Le CSTP prescriront un certain pourcentage de lithopone doit être ajouté dans les peintures pour travaux
extérieurs, cette proportion devant alors rester inférieur à 20 %.
Les peintures ainsi que les produits pour rebouchage et enduits devront être compatibles avec le subjectile
à recouvrir et compatibles entre eux.
Les couches d'impression devront être ajustées au subjectile en raison des différences d'absorption de ces
derniers.
Les ouvrages de peinture, vernis, enduits et préparations assimilées ne sont exécutés que sur subjectiles
propres et dépoussiérés.
Ils ne sont jamais exécutés en atmosphère susceptible de donner lieu à des condensations, ni sur subjectiles
gelés ou surchauffés, ni non plus, de façon générale, dans des conditions activant le séchage (vent, soleil,
etc.)
Pour les travaux extérieurs, la température ambiante ne devra par être inférieure à 50ø C et l'hygrométrie
ne devra pas être supérieure à 70 % HR.
Pour les travaux intérieurs et pour toute finition brillante ou satinée de peinture ou de vernis, les conditions
requises sont températures supérieures à 8øC et hygrométrie inférieure à 60 % HR.
Certains produits nécessitent des conditions particulières d'application, celles-ci font alors l'objet d'une
mention particulière dans la fiche technique du produit établie par le fabricant.
77
Pièce IV
Le degré de brillant est fixé par le Maître d'Ouvrage en référence aux prescriptions de classement de la
norme NF X 08-002 article 3.11 - Tableau no 1, qui donne les valeurs limites indicatives de brillant
spéculaire Bs:
Elémentaire
Un film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition de surface reflète
celui du subjectile.
Courante
Cette qualité est définie ci-après par nature de subjectile.
Soignée
Cette qualité est définie ci-après par nature de subjectile.
Très soignée
Cette qualité de finition ne tolère aucun défaut. Elle ne s'excuse que sur prescriptions spéciales à inclure
aux documents particuliers du marché.
1. Elémentaire
Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition reflète celui du
subjectile.
78
Pièce IV
2. Courante
La planéité générale initiale n'est pas modifiée. Les altérations accidentelles sont corrigées.
Il pourra être procédé à un enduit pour obtenir une surface uniforme. En extérieur sur maçonneries,
ces enduits ne sont pas du ressort du peintre.
Quelques défauts d'épiderme et quelques traces d'outils d'application sont admis.
La ligne de rechampissage peut présenter quelques irrégularités.
3. Soignée
La planéité finale est satisfaisante. Il aura été procédé aux travaux préparatoires jugés nécessaires.
En extérieur sur maçonneries, les travaux d'enduisage éventuels ne sont pas du ressort du peintre.
Les ouvrages extérieurs en bois nécessitent impérativement des systèmes de finition trois couches.
La qualité élémentaire sans spécifications ne convient techniquement pas en extérieur.
Aucun travail de bouche-pore ou d'enduit ne pouvant être exécuté à l'extérieur, la surface finale reflètera
presque toujours celle du subjectile.
Toutes les fois ou il est prévu d'appliquer un mastic d'étanchéité à l'huile, il est impératif d'assurer la
protection de la feuillure et de la parclose contre la migration des huiles et les reprises d'humidité.
Cette protection peut être assurée par l'application d'une couche de vernis coupé ou de peinture
d'impression, mais pas par une lasure.
Les chants des portes pré-peintes sont généralement bruts et doivent être traités comme tel. Par contre, les
pênes des serrures ne devront pas être peints.
a) Vernis et lasures
1. Elémentaire
En intérieur seulement.
Sans exigence d'aspect de finition.
2. Courante
La plénitude initiale n'est pas modifiée. Les pores du bois sont visibles, il y a quelques défauts d'aspect et
traces d'outils d'application. Quelques légères coulures sont admises.
En lasure, l'aspect de surface et l'homogénéité de la teinte dépendent de la texture du bois.
3. Soignée
Les défauts d'aspect et les traces d'outils sont à peine perceptibles.
b) Peinture
1. Elémentaire
Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition reflète celui
du subjectile.
2. Courante
La planéité initiale n'est pas modifiée. Quelques défauts d'aspect et de traces d'outils d'application
sont admis.
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Pièce IV
3. Soignée
Légers défauts de planéité admis. Pores du bois peu apparents. De légères traces d'outils et très légers
défauts d'aspect sont admis. Aspect final uniforme.
1. Elémentaire
L'état de finition élémentaire n'est pas compatible avec la protection nécessaire des subjectiles ferrifères,
ni avec les techniques d'application sur ces subjectiles.
2. Courante
Sont admis quelques défauts d'aspect et des traces d'outils d'application.
La ligne de rechampissage peut présenter quelques irrégularités.
3. Soignée
Les altérations locales accidentelles sont corrigées.
Légères traces d'outils admises.
Très faibles défauts d'aspect admis.
La ligne de rechampissage ne présente pas d'irrégularité.
Epoussetage
L'enlèvement des poussières par époussetage sera obligatoirement assuré avant l'exécution d'un enduit,
l'application de toute couche de peinture ou vernis, l'époussetage étant compris dans chacun de ces travaux.
Dérouillage
Les fers, fontes, aciers seront soigneusement débarrassés de la rouille, suivant le cas: à la brosse
métallique, par grattage à sec, par martelage ou par tout autre procédé. Ce travail comprendra le brossage à
la brosse dure pour nettoyage final.
Cette opération consistera à dissimuler par un masticage soigneusement effectué les défauts: petites
cavités, fentes, fissures, irrégularités, crevasses, joints et noeuds de menuiseries, etc.
Lorsque l'ensemble du travail comportera une couche d'impression générale, le rebouchage sera exécuté
après l'application de celle-ci. Dans les travaux d'entretien sans nouvelle couche d'impression, le
rebouchage sera exécuté après lessivage et grattage, sur impression partielle.
Toutefois dans le cas d'éraflures ou des trous plus importants sur enduits de plâtre, le rebouchage pourra
préalablement être ébauché au plâtre à modeler.
80
Pièce IV
Pour les badigeons à la chaux et les peintures aux silicates, le rebouchage des éraflures ou trous sera
exécuté au plâtre, â la chaux ou au ciment.
Après rebouchage et enduisage éventuel, la surface devra être continue et susceptible de constituer une
bonne assise pour les travaux suivants. Le rebouchage ne pourra être considéré comme ayant été exécuté
que lorsque les surfaces peintes à une ou plusieurs couches ne présenteront aucune trace des défauts
antérieurs.
Enduits
A: Généralités
Ils ne seront exécutés que sur prescriptions. Ils devront recouvrir exactement et complètement les surfaces
sur lesquelles ils seront appliqués et remplir exactement tous les pores et cavités.
B: Ratissage
Cet enduit ne s'exécutera que sur plâtre cru, il remplace tout rebouchage et impression.
Cet enduit sera exécuté sur menuiseries neuves ou plâtres neufs, après impression préalable, ou sur anciens
fonds d'huile dégraissés ou décapés, imprimés ou non suivant cas.
D: Enduit repassé
Cet enduit s'appliquera toujours sur couche d'impression. Il sera repassé deux fois et révisé enduits pour
faire disparaître les imperfections apparaissant à la surface.
Après achèvement, la surface de l'enduit devra être parfaitement unie et lisse. Lorsqu'il s'agit de surfaces
moulurées, l'enduit repassé pourra, éventuellement, être exécuté compris moulures mais seulement
sur prescriptions.
Ponçage à sec
Il s'exécutera au papier de verre et de telle façon qu'il ne devra laisser subsister sur la surface enduite
ou peinte aucun grain, pépin ou aspérité.
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Pièce IV
La couche d'impression et la couche primaire devront être appliquées à la brosse de telle manière
que la meilleure pénétration (couche d'impression) et la meilleure adhérence soient assurées.
Exceptionnellement et avec autorisation formelle du Client, la couche primaire pourra être appliquée par
pulvérisation.
Lorsque la couche primaire constituera une couche de protection pour les fers, fontes et aciers, elle devra
être appliquée sans aucun délai immédiatement après les travaux de dérouillage de brossage.
Cette opération consiste à débarrasser la surface à peindre de tous les grains ou petites aspérités au moyen
du grattoir triangulaire ou de tout autre outil spécial approprié. Elle sera exécutée en premier lieu lorsqu'il
s'agira de peindre un enduit au plâtre non lissé.
Brossage
L'enlèvement à la brosse dure des taches de mortier ou plâtre sur boiseries, de la couche légère de rouille
sur les fers, fontes, tôles, sera toujours exécuté.
Soit en atelier:
- En cuve au moyen de:
solvants organiques (essences, pétroles, benzols et dérivés, solvants divers fabriqués par l'industrie)
dans le cadre de la législation actuelle ou produits détergents,
- au jet au moyen de produits détergents,
- au feu (four).
Cet opération qui comprend tous travaux de rinçage et séchage nécessaire ne sera exécutée
que sur prescriptions spéciales sauf pour les radiateurs de chauffage et canalisations de fer sur lesquels
elle sera normalement exécutée.
Décalaminage
Les fers et aciers (en laminés, profilés, tôles, etc.) venant de laminage seront débarrassés de leur calamine
par martelage, jet de sable ou tout autre procédé approprié. Ce travail ne sera exécuté que sur prescriptions
spéciales.
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Pièce IV
Cet égrenage, qui consiste soit à unir d'anciens fonds d'huile graineux, craquelés, écailles ou cloques,
soit à enlever les épaisseurs d'anciennes peintures et calfeutrements, sera exécuté au grattoir triangulaire
ou à l'aide de tout autre outil spécial approprié.
Cette opération ne sera effectuée insolemment que si elle est spécialement prescrite.
Grattage de détrempe
Il s'effectuera sur d'anciennes peintures à la colle ou à la chaux pour préparer l'application de peintures
à la colle ou à l'huile et sera exécuté au moyen du grattoir triangulaire (ou de tout autre instrument),
après que la peinture à gratter aura été détrempée à l'eau.
Il comprend le lavage nécessaire.
Cette opération sera effectuée sur vieilles peintures cloquées ou faïencées et sera exécutée au moyen
de la lampe à essence ou de tout brûleur spécial à combustible gazeux pour le brûlage, et du grattoir affilé
pour le grattage. Elle comprend le lessivage nécessaire.
Elle sera conduite de façon à faire disparaître toutes traces d'anciennes peintures et à ne par altérer
les subjectiles.
Ce lavage s'exécutera à l'éponge sur anciennes peintures à la colle avant une application de nouvelles
peintures .
Lessivages
Les lessivages comprendront tous lavages et rinçages nécessaires pour obtenir des surfaces propres
et débarrassées de toutes traces des produits ayant servi au lessivage.
Lessivage à conserver
Il sera effectué pour nettoyage de peintures anciennes (y compris: peintures vernissées, peintures
encaustiquées, vernis, etc.) avec emploi de produits convenables (eau savonneuse ou légèrement
additionnée de cristaux de soude, de potasse, de lessive du commerce, de ponce en poudre très fine, etc.).
Toutes précautions devront être prises pour ne pas détériorer la peinture, éviter toutes coulures, etc.
83
Pièce IV
Lessivage pour enlèvement des couches de cire et de vernis en conservation des fonds
Ce lessivage sera exécuté à l'alcali ou autre produit approprié sur d'anciennes peintures de façon
à conserver les fonds. Le travail comprend le ponçage et l'égrenage éventuellement nécessaires.
Décapage à vif
Ce décapage, exécuté avec les produits nécessaires devra mettre à nu le bois ou le plâtre par enlèvement
des anciennes peintures et fonds. Le travail comprendra en outre l'égrenage, le grattage, le ponçage ainsi
que le lavage et les rinçages nécessaires pour obtenir une surface propre débarrassée de tous produits
décapants; le constructeur devra s'assurer que le rinçage a été suffisamment poussé pour que la surface soit
parfaitement neutre.
Dégraissage à l'essence
Il s'exécutera avec de l'essence de térébenthine pour nettoyage des bois après brûlage et avant nouvelle
impression.
Cette opération ne sera pratiquée que sur prescriptions
Echantillon
Le constructeur devra préparer à ses frais et sur l'indication du Client des échantillons
en nombre suffisant qui permettent à ce dernier de fixer les teintes définitives. Cette opération sera
effectuée lors de l'établissement des surfaces-témoins, sauf si le CSTP prescrit que ces surfaces ne seront
pas réalisées.
REMARQUES GENERALES
A - On désigne par couche d'impression: une couche de vernis, peinture ou préparation assimilée appliquée
directement sur subjectile absorbant tel que plâtre, bois, etc.
B - On désigne par couche primaire: une couche de vernis, peinture ou préparatoire assimilée appliquée
directement sur subjectile non absorbant tel que acier, fonte, etc.
C - On désigne par couche secondaire ou couche intermédiaire une couche de vernis, peinture
ou préparation assimilée, appliquée sur une couche déjà existante (A ou B).
84
Pièce IV
Les couches successives seront de tons légèrement différents déterminés d'après le choix
ci-dessus prévu. Sauf impossibilité technique, ces tons, pris à partir du subjectile, iront du moins clair
au plus clair.
L'application des peintures sera faite à la brosse, et l'application par pulvérisation ou tout autre procédé
devra avoir été prévue au CSTP ou faire l'objet d'une autorisation du Client.
La peinture de chaque couche devra être correctement croisée sauf pour les peintures à l’eau
et les peintures vernissées. La couche sera finalement lissée.
Avant l'application d'une nouvelle couche, toute révision sera faite, les gouttes et coulures grattées,
toute irrégularité effacée.
Une couche ne devra être appliquée qu'après séchage complet de la couche précédente, c’est-à-dire
après un délai de l’ordre de :
- 48 H dans le cas général,
- Une ( 01 ) semaine en cas d'emploi de peintures de la catégorie H,
- Trois ( 03 ) semaines en cas d'emploi de peintures de la catégorie C au minimum,
- La Durée fixée par le fabricant dans le cas d'emploi de produits spéciaux.
Si des peintures de la catégorie C ou E sont utilisées, cette couche précédente ne devra toutefois
pas être durcie à fond et, lorsqu'en raison d'un retard d'exécution, ce durcissement se produira,
le Client pourra prescrire que, préalablement à toute nouvelle application, la couche sera lavée avec une
solution légèrement alcaline, puis rincée suffisamment pour que la surface
soit parfaitement neutre. Ce lavage et ce rinçage seront à la charge duconstructeur si le retard
lui est imputable.
Les peintures ne seront appliquées sur les mastics de vitrerie ( contre-mastics, solins, etc. ) qu’après
séchage suffisant de ceux-ci.
Lorsque les fabricants auront fixé des règles d'emploi pour les produits de leur fabrication, ces règles
devront être observées.
Après l’achèvement et séchage de la couche de finition :
- Le subjectile devra être totalement masqué,
- Les arêtes et parties moulurées devront être bien dégagées,
- Dans le cas d'application sur solins de vitrerie, la peinture recouvrira entièrement ses solins
en débordant légèrement sur la vitre ou la glace mais sans dépasser le bord de la feuillure,
- Le ton définitif devra être tout à fait régulier et conforme à celui de la surface-témoin, ou, à défaut
de surface témoin, conforme au ton de l'échantillon accepté par le Client correspondant à l'ouvrage
ou partie d’ouvrage,
- Les reprises ne devront pas être visibles. Toutefois, dans le cas d’emploi des peintures à l’eau
( peintures au silicate notamment) où cette prescription est difficile à observer, les applications
seront faites par surfaces délimitées suivant des traces permettant de pallier l'inconvénient et, dans
les travaux intérieurs, les applications sur une même face ne devront pas comporter de reprises,
- L’Application des peintures ne devra pas donner lieu à aucune surépaisseur anormale
dans les feuillures.
85
Pièce IV
Particularités relatives aux menuiseries s'ouvrant à l'extérieur et aux jets d'eau des menuiseries
Les tranches horizontales supérieures des portes et volets ouvrant à l'extérieur et les jets d'eau des
menuiseries recevront une couche intermédiaire supplémentaire étant supposé que le jeu nécessaire a été
donné.
Le film définitif d'une peinture lisse devra présenter un aspect uniforme sans grains ni traits.
La mention "Travaux soignés" devra être portée au CSTP pour les travaux intéressés.
Pochage
Le pochage s'exécutera sur peinture suffisamment fraîche et de consistance appropriée au moyen de la
brosse, du rouleau garni de peau de mouton ou de feutre ou de tout autre système approprié. Après
achèvement, les coups de brosse à peindre devront être effacés et les grains parfaitement réguliers.
Peinture à la chaux
- une couche d'impression de lait de chaux (pâte de chaux diluée),
- une couche de finition de peinture à la chaux, blanche ou teinte.
Seuls les subjectiles garantissant une bonne silification peuvent être peints avec de la peinture à verre
soluble.
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Pièce IV
Exécution particulière:
- une couche avec un produit spécial pour l'uniformisation de l'absorption du subjectile,
- une couche d'impression avec le liant, pigmenté selon les prescriptions du fabricant,
- une couche de finition, pigmentée selon les prescriptions du fabricant.
Peinture - émulsion
- une couche d'impression avec du liant - émulsion dilué,
- une couche d'impression avec du liant - émulsion dilué incolore ou légèrement pigmenté,
- un couche de finition avec de la peinture - émulsion blanche mancée.
Haute qualité:
- une couche d'impression avec du vernis à l'huile de lin,
- rebouchage et ponçage de toute la surface,
- deuxième rebouchage et ponçage de toute la surface,
- une couche intermédiaire avec de la peinture à l'huile,
- une couche intermédiaire avec du vernis à poncer, pigmenté,
- une couche de finition avec du vernis émail brillant,
- une couche de finition avec du vernis émail brillant ou du vernis émail mate.
Si, une enduit de moins d'un an doit être mis en peinture, il doit être préparé par application d'une couche
d'une solution de fluorure.
87
Pièce IV
Note: seuls des subjectifs garantissant un bonne silicification pourront être peints à verre soluble.
Peinture aux silicates
Exécution normale:
- une couche d'impression, pigmentée selon les prescriptions du fabricant,
- une couche de finition pigmentée selon les prescriptions du fabricant.
Exécution particulière:
- une couche avec un produit spécial pour la normalisation de l'absorption du subjectile,
- une couche d'impression avec du liant, pigmenté selon des prescriptions du fabricant,
- une couche de finition avec du liant, pigmenté selon les prescriptions du fabricant.
Peinture émulsion
- une couche d'impression avec du liant émulsion dilué,
- une couche de base de liant émulsion dilué, incolore ou légèrement pigmentée,
- une couche de finition avec de la peinture émulsion, blanche ou mancée.
Note: pour toutes les couches des pigments actifs sont exigés (p.ex. blanc de plomb).
. Peinture couvrante
Note: des pigments blancs inactifs sont admis (p. ex. lithopone, blanc de titane, etc.).
88
Pièce IV
Peinture - glacis
Qualité d'exécution minimale:
- une couche d'impression avec du vernis d'huile de lin,
- une couche intermédiaire avec du glacis à l'huile,
- une couche de finition avec du vernis incolore brillant ou incolore mat.
Peinture couvrante
Qualité d'exécution minimale:
- une couche d'impression avec du vernis à l'huile de lin, pigmentée,
- une couche de finition avec de la peinture à l'huile.
Peinture glacis
Qualité d'exécution minimale:
- une couche d'impression avec du vernis à l'huile de lin,
- une couche intermédiaire avec du glacis à l'huile,
- une couche de finition avec du vernis clair.
89
Pièce IV
90
Pièce IV
Couche primaire:
- une couche primaire avec de la peinture à l'huile comme couche de base pour l'application
Ultérieure de la peinture à la colle.
Couche couvrante:
- une couche primaire avec de la peinture à l’huile,
- une couche de finition avec du vernis à l'huile.
91
Pièce IV
CONTROLE :
Généralités :
Pendant l'exécution des travaux de peinture, les agents ou représentants du Client peuvent vernir à
certains intervalles et pendant les heures de travail sur le chantier de manière
à se rendre compte de l'état d'avancement et de la qualité des travaux.
Contrôle des Matériaux :
Contrôles à la livraison
A la demande du Client, les produits seront soumis lors de leur livraison à des essais ayant pour but de
vérifier soit qu'ils sont identiques aux échantillons déposés ( essais d'identification portant sur la
mesure de l’extrait sec, de la densité et de la viscosité ), soit qu'ils sont conformes
aux spécifications imposées.
Le contrôle des produits s'effectuera, pour les peintures de marque, par la constatation de leur origine
et du bon état de leur plomb de garantie. Les bidons de marque ne seront ouverts qu'au moment
de leur utilisation.
Le Client peut exiger la présentation des fiches techniques des produits dont l’emploi
est prévu.
Contrôle en Cours de Travaux :
En cours d'exécution, le Client pourra ordonner, à l'improviste, le prélèvement d'échantillon pour les
soumettre aux essais. Un tel contrôle sera également effectué lors de l'exécution
des surfaces témoins. Dans le cas où les produits ne seraient pas conformes, ils seront rebutés
et remplacés par les produits prévus. Les travaux exécutés avec des produits non conformes
seront refaits aux frais du contractant.
Contrôle Pendant l’Exécution de la Peinture :
Surfaces témoins
Avant l'exécution du travail et sauf prescriptions contraires des CSTP des surfaces témoins fixes
seront réalisées en vérifiant que les caractéristiques imposées par les CSTP en ce qui concerne
la nature du travail et les qualités des matériaux, sont bien respectées et, lorsqu'il sera possible,
en mesurant les poids des matériaux employés.
Le ton de ces surfaces-témoins à réaliser devra être identique à celui de l'échantillon choisi. Il y aura
autant de surfaces-témoins à réaliser que de groupes de travaux différents, de produits différents
utilisés, de subjectiles à couvrir.
En outre, pour la comparaison du brillant des différentes peintures - émail, à chaque surface - témoin
fixe correspondra obligatoirement une surface - témoin mobile exécutée sur un subjectile de nature
identique à celle de la surface - témoin fixe.
Ces surfaces mobiles seront traitées et conservées dans les mêmes conditions que les surfaces -
témoins fixes correspondantes.
Mise en Peinture :
La qualité et la conformité des travaux ( préparation des surfaces et épaisseur totale du système )
sont contrôlés par le Client ou son représentant. En cas d'insuffisance d'épaisseur, le constructeur sera
tenu d'exécuter à ses frais les rechargements nécessaires. La conformité d'épaisseur
de la pellicule ou du système de peinture restauré, est contrôlée.
Après application de chaque couche, il peut être procédé à une visite générale des ouvrages et des
matériels. L'épaisseur de chaque couche est mesurée au moyen de l’ELCOMETRE ou de tout autre
appareil similaire.
En cas de non-respect des règles de qualité et de mise en œuvre, le Client pourra s'opposer à la
poursuite des travaux et demander, s'il y a lieu, l'expulsion de l'entreprise ou d'une partie de son
personnel.
92
Pièce IV
93
Pièce IV
XV PLOMBERIE SANITAIRE
Généralités :
La conception et la réalisation des installations sanitaires sont conformes aux prescriptions du D.T.U.
60.1 "Plomberie sanitaire pour bâtiment à usage d'habitation".
Le constructeur soumet à l'approbation du Client tous les matériels et équipements ainsi que toute
documentation appropriée.
Les matériaux proposés résistent aux agressions chimiques et physiques résultant aussi bien de la nature
des fluides transportés que de l'environnement.
Un nombre limité de marques différentes pour les produits est proposé et, dans la mesure du possible,
une seule sera retenue pour les équipements assurant la même fonction.
Chaque fois que possible, les tuyauteries sont peintes aux teintes conventionnelles définies
par les normes françaises P.002.009 et E04-054 selon la nature du fluide transporté.
Tuyauteries :
Nature :
La préférence est donnée aux types de canalisations suivantes en fonction des applications :
- Canalisation en cuivre pour les applications suivantes :
. Alimentation eau froide et eau chaude.
. Ventilations.
- Canalisations fonte et cuivre pour les applications suivantes :
. Evacuation des eaux usées et des eaux fécales
- Canalisations en polyéthylène haute densité pour l'application suivante :
. Décharge des urinoirs.
- Variante éventuelle :
. Canalisations en polyéthylène haute densité ( type PEHD 50 ) pour les tuyauteries d'évacuation
et de ventilation.
94
Pièce IV
La fermeture des saignées dans les murs et les cloisons est faite soigneusement avec un matériau approprié
au type de murs ou de cloisons.
Les resserrages des percements sont faits au mortier de ciment dans les ouvrages en béton (hourdis, etc.,..)
et dans les gros murs de maçonnerie.
Avant les fermetures et resserrages des endroits où les tuyauteries sont encastrées, ces dernières sont
entourées sur toute leur longueur par des bandes isolantes bitumées et enroulement de carton ondulé de
façon à permettre la libre dilatation des tuyaux. Dans le cas où l'épaisseur des cloisons ne permet pas la
protection par enroulement, des tubes d'acier sont prescrits. Ils ont un diamètre suffisant pour permettre la
libre dilatation des tuyaux.
Fourreaux
Toutes les tuyauteries sont protégées au passage à travers les murs, les cloisons, les hourdis, les planchers
et plafonds par des fourreaux en acier zingué.
Tous les fourreaux traversant les dalles des hourdis dépassent le niveau du sol fini de 3 cm. Ils doivent
avoir un diamètre intérieur d'environ 10 mm plus grand que l'extérieur du tuyau de la canalisation
considérée.
Aucune canalisation ne peut venir en contact direct avec les fourreaux ou le gros œuvre, ceci notamment
pour obtenir le maximum de silence des installations. Le vide compris entre le fourreau et le tuyau
est comblé au moyen d'une garniture souple étanche au feu et à l'eau.
Au passage des joints de dilatation ou de tassement du bâtiment, toutes les tuyauteries sont munies de
compensateurs capables d'absorber les efforts exercés sur les tuyauteries par des mouvements du bâtiment.
Tous les passages en toiture sont exécutés par des fourreaux avec interpositions de plaques d'étanchéité
en plomb de 1,5 mm d'épaisseur.
Un solin en forme de chapeau chinois est prévu afin d'empêcher toute infiltration d'eau dans le bâtiment.
Divers
Les tuyauteries d'eau froide ne peuvent pas être situées au-dessus des tuyaux d'eau chaude.
Toutes les conduites d'alimentation horizontales doivent être placées avec un minimum de pente afin
de pouvoir être purgées.
Tous les robinets d'isolement sont du type dont la garniture peut être remplacée en service.
Ventilation
L'amorce de ventilation secondaire est établie aussi prés que possible du siphon de l'appareil sans que cette
proximité nuise au bon fonctionnement de l'appareil et du siphon.
Les ventilations primaires sont prolongées jusqu'au dessus de la toiture et terminées par un double coude
ou par un chapeau de protection.
95
Pièce IV
Appareils sanitaires
Lavabo
Equipé de :
Les lavabos collectifs installés dans les vestiaires sont en tôle émaillée blanche et sont équipés de robinets
type "poussoir" à débit limité.
W.C.
Cuvette de W.C. en porcelaine sanitaire ton blanc, équipé d'un réservoir de chasse permettant la vidange
rapide.
Urinoirs suspendus
Salle d'urinoir à suspendre en porcelaine sanitaire, ton blanc, avec siphon incorporé.
Fixation au mur par vis en acier inoxydable et attaches murales en fonte fixées par trois vis en acier
inoxydable.
Equipé de :
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Pièce IV
Receveur de Douche :
En porcelaine sanitaire, le fond est traité antidérapant.
Equipé de :
- 1 bonde en laiton chromé
- 1 colonne de douche en laiton chromé solidement fixée à la paroi avec pomme à grille démontable.
- 1 robinet mélangeur.
Prise d’Eau :
Dans les locaux sanitaires, une prise d'eau par local est prévue.
La prise d'eau est constituée d'un robinet mural.
Un avaloir à siphon est prévu sous le robinet. Cet avaloir est constitué d'un châssis et d'une grille à cloche
en laiton chromé. Les faces de contact entre pièces métalliques sont usinées. Les faces vues sont polies.
Réglage - Essais :
Avant les essais et la mise en service de l’installation en vue des réceptions, le constructeur est tenu
de procéder aux travaux suivants :
- Rinçage général de toute l'installation d'eau froide, d'eau chaude et de circulation d'eau chaude.
- S’assurer de l'étanchéité parfaite de l'installation ( tuyauteries, vannes, robinetterie, regards
de visite, etc, ...)
- Débarrasser de toutes impuretés les filtres des diverses robinetteries et régler le débit
de ces dernières.
- Procéder au resserrage de toutes les fixations des appareils et accessoires, ainsi que des fixations
et suspentes de tuyauteries.
97
Pièce IV
Peinture
De première qualité et correspondant au type d'utilisation, livrée sur le chantier dans son emballage
d'origine, et appliquée conformément aux recommandations du fabricant.
Par couleur de fond, bandes, anneaux et étiquettes autocollantes, tel qu'indiqué ou demandé.
Les canalisations enterrées ou enrobées dans du béton seront protégées par une couche de bitume.
Robinetterie et accessoires
Généralités
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Pièce IV
Généralités :
En général les tuyauteries seront installées, tel que indiqué sur plan, toutefois leur tracé pourra être modifié
afin de :
- Tenir compte de conditions particulières au chantier et éviter les interférences avec les installations
d'autres corps d'état.
Lorsque les modifications de tracé sont requises, fournir tel que requis :
Raccorder les équipements selon les recommandations et détails d'installation fournis par leur fabricant,
tel qu'approuvé et sauf indications contraires, avec :
Installer les tuyauteries apparentes parallèlement ou à angle droit par rapport aux murs ou autres
tuyauteries et avec des espacements suffisants.
Coordonner les installations avec celles des autres corps d'état, afin de maintenir une hauteur libre
maximum, ainsi que les hauteurs indiquées de faux-plafonds.
Pentes sur réseaux d'alimentations (eau et gaz), sauf indications contraires montantes dans le sens
de l'écoulement (du flot) :
Raccordements de vidange à tous les points bas sur les circuits d'eau et où indiqué :
- Dans les locaux techniques :
- Tubes jusqu'à DN 80 : vanne à passage direct DN 20.
- DN 100 à DN 200 : vanne DN 40.
- DN 250 et supérieur : vanne DN 65.
- Partout ailleurs : robinet DN 15 à nez fileté bouchonné.
Durant la construction les tuyauteries en cours de montage auront leurs extrémités bouchées afin d'éviter
l'entrée de débris.
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Pièce IV
Fixation :
Les supports démontables des canalisations seront disposés à intervalles réguliers tel que
spécifié.
Leur serrage devra permettre la dilatation sans bruit ( Eau Chaude Sanitaire ) des canalisations,
avec interposition des joints résilients anti-vibratiles.
Fourreaux :
Fournir les fourreaux, tel que défini ci-après, pour le passage des tuyauteries à toutes
les traversées de parois et planchers.
Les extrémités des fourreaux seront à l’affleurement des parois et plafond et dépasseront
de 50 mm le parement des planchers.
Dilatations et Contraction :
Installer les canalisations de façon à permettre leur libre dilatation et contraction sans dommage
aux tuyauteries ou au bâtiment.
Les canalisations d'alimentation devront être peintes aux couleurs conventionnelles, suivant les
normes en vigueur, et identifiées sur toute la longueur de leur parcours par des étiquettes
indiquant clairement la nature du fluide transporté ainsi que le nom du réseau
et ou de la zone desservie.
Les matériels et circuits devront être marqués et repérés conformément aux schémas remis au
personnel d'exploitation du client pour assurer la maintenance.
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Pièce IV
PIECE IV
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Pièce IV
SOMMAIRE
A : GENERALITES
2. IMPLANTATION
3. SITUATION DU SITE
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Pièce IV
A) GENERALITES
2 - IMPLANTATION :
Tous les niveaux seront rattachés à un repère de nivellement qui sera installé par Le Client sur
le chantier.
Le constructeur est tenu de s’assurer avant toute implantation, de la conformité entre la configuration du
terrain naturel existant et la reproduction sur le plan de situation tant au point de vue planimétrie qu’altimétrie.
Le contrôle éventuel exercé par le Client n’atténuera en rien la responsabilité du constructeur.
Le client aura le droit d’exiger la démolition de tout ou partie d’ouvrage ne répondant pas
à l’implantation fixée par elle et d’en prescrire la reconstruction aux frais du constructeur.
3 - SITUATION DU SITE :
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Pièce IV
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