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ROYAUME DU MAROC

PROVINCE DE YOUSSOUFIA

MAITRE D’OUVRAGE

OCP S.A
MAITRE D’OUVRAGE DELEGUE

JACOBS Engineering SA (JESA)


Imm. N°5, Zenith Millennium, Lot Attoufik, Route de Nouaceur
Sidi Maarouf - Casablanca

ARCHITECTE

9, Rue Gafsa, Hassan - Rabat


Tél. : 05 37 26 35 02 Fax : 05 37 26 06 08

BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES

Secteur 21, Bloc J, n°5, Rue Al Ghalcine, Hay Riad - Rabat


Tél. : 05 37 57 19 09 Fax : 05 37 57 19 08
Email : contact@diagonale.ma

PROJET DE CONSTRUCTION DU CLUB


PHOSPHATIER DE YOUSSOUFIA

LOT UNIQUE
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°1 ‐ GROS‐ŒUVRE

ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHE

Le présent descriptif a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises
en oeuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des travaux du présent sous lot.

Il est précisé que le terme descriptif s'entend dans son acception large recouvrant celle de devis
programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres, tel que cela sera indiqué dans les articles qui suivent,
que dans le cas désaccord entre pièces écrites et graphiques ou d'omission dont l'Entrepreneur ne pourra
se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 : NATURE DES TRAVAUX

Les travaux du présent sous lot comprennent ; fournitures, transport, mise en oeuvre, et toutes
sujétions.

TERRASSEMENTS :
‐ Les terrassements en masse pour remise à la cote, rigoles et puits, les évacuations et remblais
conformément aux DTU TERRASSEMENTS ‐ Chapitre I‐ II ‐ III ‐ IV ‐ V
‐ Les confortements des parois des ouvrages existants ainsi que les déviations des réseaux existants,
‐ Le pompage et l’évacuation des eaux de ruissellement ou de la nappe.

‐ GROS OEUVRE :
‐ Les bétons de remplissage et de rattrapage
‐ Les bétons armés et maçonneries en fondation.
‐ Les canalisations et regards pour EP ‐ EU ‐ EV
‐ Les dallages
‐ Les bétons armés en élévation.
‐ Les planchers
‐ Les maçonneries et cloisonnements
‐ Les enduits intérieurs et extérieurs
‐ Les ouvrages divers

ARTICLE 3 ‐ CONNAISSANCE DES LIEUX

L'Entrepreneur est réputé, avant la remise de son offre, avoir pleine connaissance des lieux, les avoir
examinés et s'être rendu compte de toutes les sujétions particulières au chantier, et avoir contrôlé
toutes les indications qui lui sont nécessaires auprès des services intéressés.

L'Entrepreneur devra prendre en considération de la présence d'emplacements de constructions


existantes et des réseaux (égouts, eau, électricité, téléphone), qui pourraient subsister sur le terrain. Il
devra prendre à ses frais tous les travaux de détournement et de déviation des réseaux qui pourraient
subsister sur le terrain et devra donc effectuer toutes les démarches utiles pour obtenir les
renseignements et autorisations et tous les travaux de reprise en sous œuvre de blindage de
détournement ou de désaffectation nécessaires à l'exécution de ses propres travaux suivants les
indications des services intéressés.

CPT -1-
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Dès son intervention, l'Entrepreneur du présent sous lot, dans le cas de présence d'eau, doit prendre à
sa charge tous les frais d'épuisements, de location et d'entretien des pompes, tuyaux ou autres, de
fourniture de carburant ou de courant électrique.

Il devient responsable de toutes les perturbations ou mouvements de terre. Il devra donc prendre à
ses frais toutes précautions utiles à cet effet.

ARTICLE 4 : IMPLANTATION

L'implantation et le bornage définitif des bâtiments sera effectué obligatoirement, sous la responsabilité
et à la charge de l'Entrepreneur, par un Géomètre dont l'agrément sera demandépréalablement à la
Maîtrise d’œuvre et au Maître d’Ouvrage.

ARTICLE 5 : PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, il ne sera fait appel aux
matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché marocain, ils
devront être conformes aux normes en vigueur et être de 1ère qualité. Les matériaux proviendront, en
principe, des lieux d'extraction ou de production suivant :

DESIGNATION DES MATERIAUX PROVENANCE

Sable De mer ou d'Oued, de bonne qualité de la région

Gravette Calcaire dur des carrières de la région

Moellons Pierre dure des carrières de la région

Ciment D'usines marocaines ou Dépôts de la région

Tout venant Des carrières de la région

Briques en terre cuite D'usines agréées

Agglos D'usines agréées

Conduites d'assainissement D'usines agréées

Aciers à béton Des dépôts du Maroc

Planchers préfabriqués Fournisseurs agréées au Maroc,

Joints coupe feu Couvraneuf, Veda France ou similaire

Joint Water stop Sika, Veda France ou similaire

Par le fait même du dépôt de son offre, l'Entrepreneur est réputé connaître les ressources des carrières,
dépôts ou usines indiquées ci‐dessus, ainsi que leurs conditions d'accès et d'exploitation.

CPT -2-
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Il est précisé que ces matériaux doivent être de très bonne qualité, et que si ceux de la région proche
du chantier ne le sont pas, il sera exigé de l'Entrepreneur de se les procurer ailleurs.

Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'oeuvre de ces matériaux.

ARTICLE 6 : VERIFICATION DES MATERIAUX

L’entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux
vérifiés et acceptes indispensable a la bonne marche des travaux, et dont l'échantillonnage aura été agréé
par la maitrise d’œuvre et le maitre d'ouvrage. il devra présenter une liste complète des matériaux
approvisionnes avec leur marque, qualité et provenance.

ARTICLE 6bis : TERRASSEMENTS

‐ Classification des terrains


Les terrains sont classés selon les difficultés d’extraction dans l’ordre suivant :

a‐ Terrain ordinaire
Terres végétales, sables meubles, remblais de formation récente, gravois.

b‐ Terrain argileux ou caillouteux non compact


Argileux, pierreux ou caillouteux, schistes tufs, marnes fragmentées, sables agglomérés par un
liant argileux.

c‐ Terrain compact
Appartiennent à cette catégorie les argiles compactes, la glaise (qui est un mélange de sable de
limon argileux) et les sables fortement agglomérés y compris les roches devant être attaquées au pic
ou à la pioche.

d‐ Terrain rocheux

Appartiennent à cette catégorie les roches devant être attaquées à la brise roche. Une analyse
du terrain sera demandée au laboratoire par le maître d’ouvrage pour définir la hauteur du rocher.

‐ Travaux préliminaires

‐ Etaiement préalable des constructions voisines


Avant d’entreprendre une fouille contre un ouvrage existant à conserver ou à son voisinage
immédiat, il est procédé, à l’étaiement de cet ouvrage dans les conditions précisées à l’article 2.3
du D.T.U.

‐ Parois des fouilles


Pour assurer la stabilité des parois, celles‐ci sont étayées ou taillées avec fruit.

‐ Finition du fond et des parois


Lorsqu’on se trouve en présence d’un terrain sensible à l’action de l’air ou de l’eau, tels que certaines
marnes, argiles, schistes…la finition du fond et des parois est exécutée peu de temps avant l’exécution
des soutènements ou des fondations.

‐ Limite d’emploi des engins mécaniques


Lorsque la fouille est exécutée par des moyens mécaniques, l’extraction des déblais est arrêtée plus
haut que la cote de fond prévue et en dedans du tracé prévu pour les parois de façon à éviter

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l’amollissement du fond et des parois, par les griffes de l’engin. La finition de la fouille est réalisée soit à
la main, soit par un procédé ne présentant pas l’inconvénient ci‐dessus.

‐ Fouille au voisinage de constructions existantes


Lorsque l’exécution d’une fouille est de nature à causer des dommages aux constructions voisines,
l’extraction des déblais doit être réalisée en plusieurs phases ou procédée d’une reprise en sous œuvre
de ces constructions.
Les fouilles de reprise en sous œuvre sont exécutées par petites parties, à l’aide de tranchées, de
puits ou de galeries.

Dans tous les cas, les terres et les maçonneries à conserver sont étayées et blindées dans les conditions
prévues au chapitre II du D.T.U.

‐ Etaiements et blindages
L’étaiement et le blindage des fouilles sont déterminés en fonction de la nature du terrain, du pendage
des couches ainsi que des variations de leur état physique sous l’action des intempéries ou des venues
d’eau notamment.

Ils doivent tenir compte en outre de la profondeur des fouilles et des surcharges susceptibles d’exister
en crête de ces dernières (présence d’immeubles voisins et des voies de communications, stationnement
et circulation d’engins mécaniques, dépôt de matériaux).

Dans le cas ou les parties en élévation paraissent ne pas présenter la solidité normale des étais sont
établis dans ce cas de façon à soutenir l’ensemble jusqu’au dessus des parties verticales douteuses en
outre les dispositions particulières de consolidation à prendre sont fixées par le Maître de l’ouvrage en
collaboration avec la Maîtrise d’œuvre. Les étais et blindages sont retirés au fur et à mesure du
comblement des fouilles par les maçonneries ou bétons compte tenu du temps de durcissement des
mortiers ou des bétons.

ARTICLE 7 : MATERIAUX

Tous les matériaux utilisés devront répondre aux normes en vigueur et être de bonne qualité, ils doivent
être soumis, préalablement aux essais d'agrément d'un laboratoire agréé, dans les 15 jours qui suivent
l'ordre de service de commencer les travaux, les frais de ces essais sont à la charge de l’entreprise.

1) ‐ Sables et agrégats :

Les sables et les agrégats employés devront être conformes à la norme NM 10.1.271.

Toutefois, dès l'ouverture du chantier, l'Entrepreneur devra soumettre au B.E.T les essais de
granulométrie, des agrégats et sables qu'il se propose d'employer, effectués par un laboratoire agrééà
la charge de l'Entrepreneur.

Pour les sables, le pourcentage en éléments diamètre < à 0,08 sera au maximum de 4 % .

Pour les agrégats, il sera possible d'utiliser soit des agrégats roulés, soit des agrégats concassés, ils
devront en tous cas présenter un bon rapport de forme.

La constance des caractéristiques granulométriques des sables et agrégats approvisionnés est exigée.
Le stockage des sables et agrégats s'effectuera sur une aire bétonnée parfaitement propre prévue à
cet effet.

CPT -4-
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2) ‐ Remblai en tout‐venant :

La nature des remblais à employer aura les caractéristiques suivantes :


* IP < 20, pas d'éléments végétaux, pas d'éléments supérieurs à 15 millimètre dans la dernière
couche.
* La qualité du TV (IP, Granulométrie, etc..) doit être validé par un laboratoire agrée, à la charge de
l’entreprise.

Tous les remblais devront être méthodiquement compactés avec des engins appropriés. Le contrôle de
compactage des remblais sera effectué par un laboratoire agrée à la charge de l’entreprise en se référant
principalement aux résultats d'essais à la plaque et si besoin est, à des mesures de densité sèche en
place.
** Teneur en eau
** Densité en place
La densité à obtenir étant les 95 % de l'OPTIMUN PROCTOR normal sur chaque couche de remblais ou
de l'OPTIMUN PROCTOR modifié sur la couche de surface.

3) ‐ Liants :

Les ciments seront livrés soit en sacs, soit en vrac . Toutefois, les ciments de classes différentes de
celles du ciment utilisé pour la confection du béton armé courant seront livrés obligatoirement en sacs
si l'Entrepreneur ne dispose pas d'un silo spécialement affecté à leur stockage.
Les ciments à utiliser seront conformes à la NM 10.1.004 :

‐ Ciment Portland CPJ 35 : Pour toutes maçonneries briques, agglos, moellons et tous les enduits.

‐ Ciment Portland CPJ 45 ou CPJ 55 : Pour tous les bétons (infrastructure et superstructure)

4) ‐ Agglomérés :

Les éléments en agglomérés de béton prévus au marché, seront des éléments creux ou pleins de bon
calibrage, et proviendront obligatoirement d'une usine agréée par la Maîtrise d’œuvre.
Les blocs en agglomérés de béton seront soumis à essai pour agrément. Ils devront correspondre à la
norme N.M.10.01.F.016 et seront de classe CII.

La porosité totale en poids sera inférieure à 15 % et la résistance à l'écrasement sera supérieure à :

. 90 kg/cm2 pour les agglos porteurs (section nette)


. 60 kg/cm2 pour les agglos de remplissage (section nette).

5) ‐ Briques en terre cuite

Les briques en terre cuite prévues au marché seront des éléments creux de bon calibrage, à résistance
garantie et proviendront obligatoirement d'une usine agréée par la Maîtrise d’œuvre. Elles doivent être
conformes à la norme N.M.10.1.042 et seront de Catégorie II.

6) ‐ Aciers :

Les aciers employés seront de 3ème catégorie, de la nuance FE500, l’entreprise adjudicataire doitprocéder
à tous les essais nécessaires par le laboratoire pour identifier la nuance des aciers suivant chaque
arrivage aussi faible qu’il soit.

Les aciers devront répondre aux normes suivantes :

CPT -5-
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

• Ronds lisses: NM 01.4.095


• Barre hautes adhérence non soudables: NM 01.4.096
• Barre hautes adhérence soudables: NM 01.4.097
• Treillis soudés : NM.01.4.220

Aciers haute adhérence FE 500 de 3ème catégorie :


* Limite d'élasticité : 500 MPA
* Allongement de rupture : 12 %

Les armatures devront être exemptes de pailles, criques, stries, gerçures et soufflures ; elles devront
être parfaitement propres sans aucune trace de rouille adhérente, de peinture ou de graisse.

ARTICLE 8 : CLASSIFICATION ET DOSAGE DES BETONS

Les différents bétons devront être conformes à la norme marocaine NM 10.1.008.

Les bétons sont donnés par classe comme indiqué dans le tableau ci après.

Classe de Resistance caractéristique Resistance


résistance minimale sur cylindres caractéristique
à la compression (MPA) minimale sur cubes
(MPA)

B10 10 13
B15 15 19
B20 20 25
B25 25 30
B30 30 37
B35 35 45
B40 40 50
B45 45 55
B50 50 60
B55 55 67
B60 60 75
B70 70 85
B80 80 95
B90 90 105
B100 100 115

L’entrepreneur est tenu de faire réaliser à ses frais, une étude de formulation par un laboratoire agréé. La
composition du béton doit être également étudiée en fonction de la classe d’exposition au sens de la
norme et de la qualité des parements à obtenir.

8.1 ‐ Classe de résistance

Le tableau suivant donne les classes à utiliser en fonction de la destination des bétons.

Classe de résistance Resistance caractéristique


a la compression minimale sur cylindres (MPA)

B10 Bétons de propreté


B15 Bétons de masse, bétons de remplissage, gros massifs de fondation

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B20 Bétons non armé ou très faiblement armé de petites dimensions, bétons de
dallage
B25 Bétons pour structures en béton armé
B30 Béton de renforcement ou de re‐profilage de structures

Les bétons précontraints seront de classe de résistance selon les notes de calcul du fournisseur.

1) ‐ BETON B25 :

Résistance nominale à 28 jours = 25 MPa

‐ Béton armé et béton coffré


* Sable 0,1/6,3 : 400 litres
* Gravette 5/25 : 900 litres
* Ciment CPJ 45 : 350 kg

Le diamètre maximal des agrégats ne dépassera pas 25 mm.

2) ‐ GROS BETON B15

* Sable 0,01/6,3 : 450 litres


* Gravettes 5/25 : 350 litres
* Cailloux 25/63 : 650 litres
* Ciment CPJ.45 : 300 kg

Le diamètre maximal des agrégats ne dépassera pas 63 mm.

3) ‐ BETON DE PROPRETE B10

* Sable 0,1/6,3 : 400 litres


* Gravette 5/25 : 800 litres
* Ciment CPJ.45 : 250 kg

Le diamètre maximal des agrégats ne dépassera pas 30 mm.

8.2 ‐ Cas du béton prêt à l’emploi

L'Entrepreneur peut utiliser des bétons prêts à l'emploi préparés en usine, sous réserve de l'acceptation
du maître d'ouvrage et du respect des conditions suivantes:
• Le béton prêt à l’emploi doit satisfaire aux exigences de la norme NM 10.1.011.
• Le choix du béton doit être en fonction des exigences de l’ouvrage (Résistance, environnement,
etc), des conditions de mise en oeuvre et des conditions climatiques. La valeur de l’ouvrabilité du
béton doit être celle définie par l’étude de formulation du béton correspondant.
• Dans tous les cas, l’entrepreneur reste responsable de la conformité des bétons aux stipulations
du CPS.
• un bordereau accompagne chaque charge livrée et est tenu à la disposition du maître d’ouvrage;
• l’entrepreneur donne toutes facilités utiles au contrôle extérieur pour effectuer les épreuves de
contrôle, constituant le contrôle de conformité; celles‐ci sont effectuées par lots, le béton étant
prélevé juste avant sa mise en place dans la partie d'ouvrage concernée;
• le fournisseur accepte les essais effectués au titre du contrôle par l'entrepreneur ou par le
maître d'ouvrage.

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8.3 ‐ Eau de gâchage

L’eau de gâchage utilisée peut être l’eau distribuée par des réseaux publics ainsi que toute eau
potable.

Dans les autres cas, l’eau de gâchage utilisée doit répondre aux spécifications de la norme NFP 18‐303.
L’entrepreneur devra présenter à la demande de la maîtrise d’œuvre les justificatifs correspondants.

8.4 – Adjuvants

Les adjuvants utilisés doivent répondre aux spécifications des normes NF P 18‐103, NF P 18‐331 à
338 et bénéficier d’un droit d’usage de la marque NF ou être choisis parmi ceux figurant sur la liste
des adjuvants établie par la commission Permanente des Liants Hydrauliques et des Adjuvants du
Béton (COPLA).
L’emploi de chlorure de calcium et d’adjuvants chlorés n’est autorisé que dans les limites prévues
par le DTU n° 21.4 « Prescriptions techniques concernant l’utilisation du chlorure de calcium et des
adjuvants contenant des chlorures dans la confection des coulis, mortiers et bétons »
Les conditions d’emploi des adjuvants doivent respecter les prescriptions des normes ou celles
établies par la COPLA, en ce qui concerne les essais de convenance.

ARTICLE 9 : COFFRAGES

Les coffrages devront être neufs et suffisamment rigides pour que sous l'effet de la poussée du béton
frais lors de la vibration, ils ne prennent pas de "ventre" qui nuirait sur l'aspect.

Les joints entre panneaux devront être suffisamment étanches pour ne pas laisser échapper la laitance
de ciment.

L'Entrepreneur devra utiliser un produit de décoffrage à faire agréer par la Maîtrise d'oeuvre. Il devra
également vérifier qu'il n'y a pas de contre‐indication d'emploi du produit utilisé en égard à la nature du
revêtement. Le fuel est interdit.

Il est précisé à l'Entreprise que le bois de coffrage doit être neuf. Le bois usé et présentant des défauts
ne doit pas être utilisé; ceci pour garantir une bonne qualité des bétons sous aspect visuel.
Il est précisé à l’entrepreneur que tous les bétons livrés doivent avoir un aspect net de forme quelque
soit leur destination et même s’ils reçoivent des enduits s’ils ne satisfont pas à ces conditions; la Maîtrise
d’Oeuvre demandera à l’entrepreneur la reprise des ouvrages en question ou à leur démolition sans que
l’entrepreneur puisse élever aucune réclamation.

ARTICLE 10 : CLASSIFICATION ET DOSAGE DES MORTIERS

Tous les enduits devront être conformes aux prescriptions du DTU 26.1 "Travaux d'enduits aux mortiers
de liants hydrauliques".

Par dérogation à l’article 31 du D.G.A., la composition des mortiers sera la suivante :

CPT -8-
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Ciment Chaux Grain Gravettes


Désignation Sable
CPJ grasse de 8/15 Emploi
35 éteinte riz 15/25
Mortier n°1 250 500 500 Dégrossi d’enduit

Mortier n°2 300 660 340 Hourdage de maçon

Mortier n°3 400 500 500 Mortier reprise de béton

Mortier n°4 500 1000 Enduit lisse charge sup de


rev.
Scellement

Mortier n°5 150 250 1000 Enduit bâtard

Mortier n°6 500 700 300 Sikalite Mortier pour agglos & support de
dose par façade
sac de
ciment

Cas des mortiers de ragréage


Compte tenu des performances mécaniques élevées requise pour ces mortiers, en particulier en ce
qui concerne la montée rapide de la résistance mécanique et l'adhérence, il est recommandéde
faire usage de mortiers préposés du commerce.
Ces mortiers doivent avoir :
• Une résistance à la compression à 2 jours de plus de 10 MPa,
• Une résistance à la compression à 28 jours de plus de 35MPa,
• Une résistance à la traction à 2 jours de plus de 3 MPa,
• Une résistance à la traction à 28 jours de plus de 10 MPa,
• Une adhérence sur béton ou mortier à 28 jours de plus de 2 MPa

Cas des mortiers de scellement


Pour le scellement des bars d'acier dans les bétons existants, il sera fait usage de mortiersspéciaux.
Ces mortiers doivent avoir les qualités mécaniques suivantes :
• Résistance à la compression : 30MPa à 3 jours, 45 MPa à 7 jours
• Résistance à la traction par flexion: 6 MPa à 3 jours, 7 MPa à 7 jours

ARTICLE 11 : ESSAIS

Chaque type de béton proposé fera l'objet d'essais par un Laboratoire agréé.
Les frais de ces essais de résistance sont à la charge de l’entreprise.

Les résultats de ces essais seront consignés dans les procès‐verbaux qui comporteront les
renseignements suivants :

* Nature des granulats et carrières d'origine


* Granulométrie ‐ granulat
* Coefficient DEVAL des pierres à partir desquelles sera fabriqué le granulat.
* Caractéristiques du ciment et usine d'origine
* résultats d'analyse de l'eau dont l'emploi est prévu
* Composition du béton (granulat, ciment, sable)
* Nature, marque et dosage des adjuvants éventuellement proposés avec copies obligatoires de
l'agrément CSTB.

CPT -9-
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

* Résultat des essais à la compression et à la traction à 7 et 28 jours sur 18 éprouvettes au total.


* Résultats des 3 essais dits "Slump Test" de référence exécutée sur le béton ayant servi à constituer
les éprouvettes.
* Temps de malaxage préconisé pour le béton proposé.

Il sera également joint des échantillons de granulats proposés. Leur grosseur et leur nature devront
tenir compte de l'aspect du parement fini obtenu après décoffrage.

Enfin l'Entrepreneur devra fournir d'une façon détaillée pour chaque partie d'ouvrage, le type de béton
qu'il propose d'employer.

Il est stipulé que l’ensemble des essais de résistances et de conformité sont a la charge de l’entreprise
du présent sous lot (bétons et autres matériaux).

ARTICLE 12 : CONTROLE

Au cours du chantier, l'Entrepreneur sera tenu d'utiliser des matériaux ayant les mêmes qualités et les
mêmes dosages. Au cas où pour des raisons diverses, l'Entrepreneur sera amené à modifier l'origine de
ses matériaux, il serait tenu d'effectuer une nouvelle série d'essais identiques à ceux décrits
précédemment pour justifier les caractéristiques des nouveaux types de bétons proposés.

L'Entrepreneur devra toujours pouvoir fournir la preuve de l'origine des matériaux approvisionnés, et de
leur qualité.
Pour les ouvrages pré‐fabriqués (poutrelles, plancher hourdis, plancher dalle alvéolée, poutres en
précontraint), les maçonneries et les enduits, des essais seront exécutés inopinément par le Laboratoire
à la charge de l’entreprise et à la demande de la Maîtrise d'Oeuvre.

Des essais de résistance seront exécutés en cours de chantier pour chaque type de béton, et tous les
25 m3 mis en œuvre ou par plancher et verticaux (voiles et poteaux) par niveau, il sera exécuté un
prélèvement pour essais de contrôle.

Ces essais, conduits suivant les normes en vigueur et sous la vérification d'un laboratoire agréé a la
chasse de l’entreprise, porteront sur la détermination des résistances à la compression sur cylindres à
7 et 28 jours sur 9 éprouvettes au sol par essai, et de la consistance par essais d'affaissement au cône
d'Abrams.

Les prélèvements seront exécutés inopinément par le laboratoire et à la demande de la Maîtrise


d’œuvre, dans la limite des fréquences fixées, qui est bien entendu une fréquence moyenne.

Au cas où les caractéristiques résultant des essais de contrôle seraient inférieures aux caractéristiques
exigibles, les mesures imposées pourront aller jusqu'à la destruction et la reconstruction de ces
ouvrages. Cependant, il pourrait être exigé que des essais de contrôle en place non destructifs soient
exécutés aux frais de l'Entrepreneur. Dans ce cas, et si les essais confirment la mauvaise qualité des
ouvrages, l'Entrepreneur pourra proposer des mesures propres à remédier à la situation. Le Maître
d'Ouvrage restera cependant seul juge et sa décision finale sera sans appel.
La fourniture des moules pour éprouvettes sont à la charge de l’entreprise.

Les frais de Laboratoire sont à la charge de l’entreprise.

L’entreprise du présent sous lot contractera à ses frais un laboratoire agréé et une convention portant
sur les essais et analyses de tous les matériaux, conformément aux normes en vigueur suivant un
programme d'essais arrêté d'un commun accord entre le BET et le Bureau de Contrôle. Le projet de
convention est à présenter pour validation par la Maitrise d’œuvre.

CPT - 10 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Dans le cas d'utilisation du béton prêt à l'emploi, l'Entrepreneur du présent sous lot doit avant signature
du contrat faire connaître au M.O. et à la Maîtrise d'Oeuvre son fournisseur de béton prêt à l'emploi
pour avis.

Le Maître d'Ouvrage pourra demander des essais d'expertise s'il le juge nécessaire dans les lieux de
production des bétons.

ARTICLE 13 : CONFECTION DES BETONS

‐ Fabrication des bétons


Tous les bétons seront obligatoirement fabriqués par moyens mécaniques: centrale à béton installée
sur le chantier ou béton prêt à l'emploi (fournisseur de béton à faire agréer par la Maîtrise d'Oeuvre).

‐ Dosage des bétons :


Le dosage devra être fait obligatoirement par méthode pondérale. Le dosage en eau devra se faire
automatiquement et grâce à un dispositif assurant une précision de + ou ‐ 2 %.

Le poids de l'eau de gâchage sera sensiblement égal à 50 % du poids de ciment, et dans tous les cas
compatible avec une bonne mise en oeuvre.

La proportion d'eau devra être adaptée à la composition du béton et à l'humidité des agrégats.

ARTICLE 14 : MISE EN OEUVRE DU BETON

Le béton doit être mélangé conformément aux prescriptions de la Norme Marocaine N.M. 10.1.008.

Le mélange doit être continu jusqu'à ce que la répartition des matériaux dans la cuve du malaxeur ait
une consistance uniforme et que la masse ait une couleur homogène.

Le temps de mélange pour chaque gâchée ne sera pas inférieur à la période minimale recommandée par
le fabricant.

Le volume des matériaux mélangés dans chaque gâchée ne doit pas excéder la capacité du malaxeur.

Chaque gâchée de béton doit être vidée complètement avant que le tambour du mélangeur soit rechargé
pour une nouvelle gâchée. A chaque arrêt de travail, le tambour du mélangeur sera parfaitement
nettoyé.

Le béton doit être transporté aussi vite que possible des lieux de fabrication à celui de coulage sans
ségrégation ou perte d'aucun élément tel que la laitance du ciment, par des moyens de levage appropriés
et modernes, tels que: grue, malaxeur et pompe à béton à partir de la centrale à béton.

Tous les équipements utilisés pour le transport du béton devront être propres et nettoyés à chaque arrêt
de travail.

Toute addition d’eaux supplémentaires dans le béton avant la mise en place est formellement interdite.

Le béton doit être mis en place le plus rapidement possible après le mélange sans dépasser un délai de
30 minutes.
Il sera vibré ou pervibré selon le cas.

CPT - 11 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Au moment du coulage, une personne devra veiller continuellement a ce que les armatures, les cales et
les tubages ne soient pas déplacées, et elle devra corriger et ajuster chaque armature ou tubage qui
viendrait a être déplacé.

Avant toute opération de bétonnage un procès verbal de réception des armatures sera établi par le
BET et par le bureau de contrôle. L'Entreprise est tenue de présenter un mois après réception de
l'ordre de service de commencer les travaux, un planning de réception.

Il est précisé que des précautions particulières seront prises pour la mise en oeuvre du béton par temps
chaud ou lorsqu'il y a des vents asséchants, en particulier le début du coulage ne sera fait qu'en fin
d'après midi ou tôt le matin. Le béton coulé la veille sera abondamment arrosé et cette opération sera
répétée pendant 7 jours.

De toute façon par temps chaud, la température du béton ne devra pas dépasser 25oC.

D'une manière générale, le béton pendant son coulage ne devra pas avoir une température inférieure
à 10oC et la température ambiante extérieure ne devra pas être inférieure à 5oC.

En dessous de cette température, le coulage du béton ne sera autorisé.

Avant le coulage, les fers des armatures devront être débarrassés de la glace ou du gel.

Aucun matériau gelé ou contenant de la glace ne doit être utilisé pour faire le béton. En fin, tout béton
endommagé par le gel sera refusé et classé comme travail "non satisfaisant" et traité comme il est dit au
Cahier des Prescriptions Spéciales.

Avant tout coulage de béton sur corps creux, ceux‐ci seront arrosés jusqu'à saturation, les armatures des
nervures et de la dalle de compression seront calées convenablement, la granulométrie sera étudiée
avant exécution.

L'enrobage des aciers sera particulièrement soigné dans les nervures.

L'Entrepreneur devra établir un calendrier de réceptions, de coulage et de prélèvements où seront


répertoriés avec précision la date et l'heure.

Ce calendrier sera disponible sur le chantier pour pouvoir être consulté à tous moments par la Maîtrise
d’oeuvre.

Le béton doit demeurer parfaitement homogène durant le coulage et doit être travaillé soigneusement
pour être réparti autour des armatures, fixations et dans les angles de coffrage.

Ces opérations ne seront en aucun cas effectuées à l'aide du vibrateur, dont le rôle est de serrer le béton
après parfaite répartition dans les coffrages.

Après coulage, le béton doit être protégé des conditions climatiques défavorables. Des dispositions
seront prises pour éviter une excessive rapidité d'évaporation de l'eau sur toutes surfaces des éléments
coulées, pendant les fortes températures ou par assèchement par le vent, les systèmes et méthode de
protection envisagés sont à proposer par l'Entreprise. Les joints figurant sur les plans de
B.A. fournis par le B.E.T. seront convenablement dimensionnés tant en largeur qu'en profondeur pour
assurer leur fonction.

CPT - 12 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Il est précisé que seront dus par l'Entrepreneur, tous joints de construction ou de dilatation
conformément aux règles en vigueur et au cas où une omission ou imprécision était décelée sur les plans,
l'Entrepreneur devra le signaler au B.E.T. qui prendra toutes mesures utiles.

A tous joints de dilation et de désolidarisation il sera interposé un joint en matière rigide et compressible
de même épaisseur que le joint. Ce joint sera constitué par un panneau en polystyrène expansé
d'épaisseur suivant plans BA mis en place contre la partie déjà exécutée et avant coulage de la seconde
partie.

Toutes reprises de bétonnage (béton frais coulé sur du béton sec) se fera à l'aide de produits spéciaux
de reprise type SIKA ou similaire.

L’attention de l’entreprise est attirée que tous les bétons recevant un enduit seront piqués
immédiatement après leur décoffrage afin de faciliter l’accrochage des enduits.

ARTICLE 15 : MISE EN OEUVRE DU COFFRAGE

Le coffrage et ses supports devront être calculés suffisamment larges pour permettre de supporter le
poids du béton, des aciers et autres charges.

Tous les joints dans les coffrages ou entre les coffrages et les éléments de structure déjà réalisés
devront être parfaitement étanches pour éviter toute perte de laitance de ciment à travers ces joints.

Toutes façons complémentaires au coffrage seront exécutées sans supplément de prix, suivant plans,
tels que cintres, arches, plans inclinés, feuillures, larmiers, réservations, etc ...

Les ouvrages seront réalisés et vérifiés par l’entrepreneur (aplomb, etc. .. ) avant coulage du béton, et
aucune partie de béton ne sera enlevée pour quelque raison que ce soit sans l'autorisation expresse du
B.E.T. et du Bureau de Contrôle.

L'étayage métallique vertical de tout coffrage sera placé de manière à éviter le déplacement de tous
les éléments du support lors des phases de décoffrage.

Le coffrage des poutres et soffites doit être construit de manière à permettre d'enlever les parties de
coffrage des faces verticales sans déranger les structures porteuses de ces coffrages, il ne sera toléré
aucun raccord de coffrage pour combler une partie quelconque, Ces coffrages doivent être étudiés de
façon à habiller l’ensemble des éléments sans aucun raccord.

Immédiatement avant le coulage du béton dans les coffrages, l'intérieur de ceux‐ci doit être débarrassé
de tous matériaux étrangers, par jet d'air comprimé et par arrosage. Par temps chaud, les coffrages
seront abondamment trempés avant le coulage et maintenus humides pendant 48 h.

Avant mise en place du béton, les coffrages seront arrosés de manière abondante.

Les arrosages devront être éventuellement réalisés en plusieurs phases successives, de manière à obtenir
une humidification des bois aussi complète que possible. Néanmoins, les surfaces humides ne devront pas
être ruisselantes.

Les faces de coffrages devant être en contact avec le béton seront enduites d'un produit spécial de
décoffrage (à faire agréer par le BET et le Bureau de Contrôle), ce produit sera choisi de manière à ne
causer aucun désordre lors de l'application des enduits, revêtements et peintures sur les parements de
béton. Ce produit sera appliqué avant la mise en place des aciers sur lesquels il ne sera jamaisappliqué.

CPT - 13 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

On évitera les huiles acides qui réagissent sur le béton en provoquant le farinage des parements.

Aucun agent retardateur de prise de béton ne sera employé sans l'autorisation du B.E.T. et du Bureau
de Contrôle, par ailleurs, l'utilisation de vibrateur ne doit pas être faite en même temps que celle de
retardateur.

La structure béton ne doit pas être détériorée lors du décoffrage de chacun de ses éléments.
Le temps minimum entre l'achèvement de la mise en oeuvre du béton et le décoffrage doit être
déterminé à partir des données suivantes :

‐ Poutres‐ côtés : 2 jours


‐ Sous‐face : 21 jours
‐ Poteaux : 2 jours
‐ Dalles : 21 jours
‐ Voiles chargés : 7 jours
‐ Voiles non chargés : 2 jour

On peut décoffrer le béton après la prise des parties de l'ouvrage ne supportant pas d'efforts, telles
que les faces latérales des divers éléments. Pour les autres parties, elles seront décoffrées dès que le
béton aura suffisamment durci pour qu'à tous les efforts qu'il est appelé à subir après décoffrage, il
puisse résister avec coefficient de sécurité au moins égal à 2.

L'enlèvement des étais principaux ne doit jamais être effectué brusquement. Il convient de les abaisser
d'abord légèrement à l'aide de coins de réglage de telle sorte qu'ils demeurent à quelques millimètres
seulement au‐dessous de la construction libérée. On observe cette dernière règle pendant un certain
temps et si aucun indice défavorable ne se produit au bout de 8 à 24 heures, on peut procéder à
l'enlèvement définitif des étais.
Sous les parties décoffrées, des étais métalliques seront maintenus pendant le temps nécessaire, en vue
de parer aux surcharges éventuelles qui pourraient être appliquées en certaines parties des ouvrages.
Il est interdit de faire supporter des charges quelconques au béton avant qu'il n'ai fait prise.

L'utilisation des planchers comme aires de stockage est interdite.


Pour les éléments devant rester bruts, les coffrages devront être soignés, ils seront métalliques type PERI
ou similaire ou en bois corroyé, en contre plaqué traité spécialement, suivant l'aspect désiré par
l’Architecte.

Les parements seront parfaitement d'aplomb et de niveau. Ils ne présenteront aucune épaufrure, il ne
sera toléré, ni balèvre, ni gauchissement ou déformation du coffrage. Les arrêtes seront vives,
parfaitement dressées et rectilignes.
Les reprises éventuellement nécessaires seront réalisées dès le décoffrage, à l'aide d'un produit de
reprise, type SIKA et les marques de reprise ne devront pas être visibles.

Avant la construction, il sera réalisé un prototype de béton brut de décoffrage, en un panneau de 1m2
et 10 cm d'épaisseur qui sera réalisé suivant instructions de l’Architecte quant à l'aspect final du
parement vu l’exécution des parements sera entreprise après que l’Architecte auront approuvé le
prototype qui sera refait s'il y a lieu jusqu'à lui donner satisfaction.

ARTICLE 16 : MISE EN OEUVRE DES ARMATURES

La mise en oeuvre des armatures devra répondre aux conditions des règlements parasismiques en
vigueur notamment (RPS 2011) (plus avenants et annexes) et en particulier :

CPT - 14 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ Les écarts dans la position des étriers ne dépasseront pas leur diamètre, ces pièces étant ligaturées
assez solidement pour éviter tout déplacement au cours du bétonnage.
‐ Aucune tolérance ne sera admise sur la position des armatures principales.
‐ Le pliage des barres sera obligatoirement effectué sur un mandrin.

Indépendamment des conditions de pression exercées sur les bétons, les diamètres minima de cintrage
seront ceux conseillés par le fabricant en tenant compte de la température, des caractéristiques de la
machine de cintrage (notamment de la vitesse).

Les armatures à haute nuance et adhérence ne devront en aucun cas être dépliées après avoir été pliées.
Les armatures seront maintenues à leur place exacte par rapport aux coffrages au moyen de cales en
béton de dimensions aussi petites que possible (environ 4 cales au m2). Ces cales seront exécutées à
l'aide de table vibrante et comporteront à leur partie supérieure un fil de fer enrobé pour l'attache des
barres.

Le B.E.T. pourra en augmenter le nombre s'il le juge utile. Le béton des cales sera de même nature que
celui des ouvrages où elles sont incorporées.

ARTICLE 17 : MISE EN OEUVRE DES CLOISONS

Les liaisons verticales des cloisons avec les autres éléments composant la structure devront êtreassurées
selon le cas par feuillures réservées ou par arrachement permettant harpage ou lancis. Si des dispositions
utiles n'ont pu être prises au moment de la construction des maçonneries principales, celles‐ci seront
refouillées ou piquées pour obtenir le résultat désiré.

Les liaisons comporteront au minimum un harpage ou lancis tous les mètres de hauteur.

Dans les ouvrages en béton armé, il sera réservé des engravures au moment du coulage, et la liaison
avec les poteaux de l'ossature sera faite soit par des éléments en métal déployé fixé sur les poteaux
par pointes spit, à raison d'un morceau de métal déployé tous les 6 rangs de briques, soit par mise en
place au coulage du béton des poteaux de chevelus en acier doux diamètre 6, disposés tous les mètres.

Toutes les cales et étrésillons devront être placés pour empêcher les déplacements et déformations des
huisseries, et être maintenus jusqu'à complet séchage des scellements et calfeutrements au mortier.

Les cadres ou précadres, selon le cas, seront posés lors du montage des cloisons. Seront exécutés tous
scellements, bourrage et garnissage au mortier, (grain de riz, sable et ciment).

La dernière rangée de briques ou d'agglos devra être parfaitement garnie au mortier sous le plancher
haut pour assurer l'adhérence de la jonction.

Dans le cas de l'exécution de doubles cloisons, toutes précautions seront prises pour ne pas laisser
tomber de mortier au fond du vide entre les deux cloisons, des épingles seront mises en place pour
liaisonner les deux parois, acier doux diamètre 6 à raison de 1 au m2 (acier galvanisé). Au dessus de
chaque ouverture, dans cloisons simple et double, il sera prévu un linteau en B.A. horizontal ou cintré
suivant plan des Architectes, dimensions en fonction de l'ouverture.

Toutes les cloisons en épi comporteront un raidisseur en B.A. sur toute leur hauteur.

CPT - 15 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Toutes les cloisons basses comporteront un chaînage en B.A. Conformément au DTU no20.11 ‐ "Parois
et murs en maçonnerie". L'Entrepreneur doit inclure dans ses prix l'exécution de tous raidisseurs
nécessaires en B.A, verticaux ou horizontaux ainsi que les traversée dans tout types de cloisons simples
où doubles briques ou agglos y compris la mise en place de fourreaux.

ARTICLE 18 : MISE EN OEUVRE DES ENDUITS

Les spécifications ci‐après s'appliquent à tous les enduits extérieurs et intérieurs au mortier de ciment.
Il est spécifié que l'incorporation dans les mortiers de produits spéciaux tels que plastifiants,
accélérateurs de prise, antigel, etc ... est interdite.

Les enduits extérieurs quels qu'ils soient devront toujours assurer l'étanchéité parfaite des murs.
Les travaux d'enduits comprendront implicitement tous les ouvrages, accessoires nécessaires à une
finition parfaite et complète notamment les arêtes droites ou arrondies, les cueillies, les gorges, les
glacis, les calfeutrements de menuiseries et autres, le grillage galvanisé aux liaisons béton briques et
saignées, les filets et champs, les raccords ou bouchements et scellements, etc... ainsi que tous renformis
éventuellement nécessaires par suite d'un défaut de planéité ou d'aplomb des maçonneries. Toute
surcharge d'enduit supérieure à 3 cm devra comporter un grillage d'armature qui sera fixé au support.

Le respect de ces prescriptions reste impératif. Toute partie d'enduit n'ayant pas satisfait à ces
prescriptions sera démolie et refaite aux frais de l'Entreprise.
Les enduits seront exécutés conformément aux prescriptions et conditions du D.T.U. No26.1.

Le principe d'exécution étant :

‐ le gobetis au mortier no4 projeté fortement, la surface étant rugueuse,


‐ corps d'enduit au mortier no2 appliqué en deux passes
‐ couche de finition au mortier n°3.
‐ le délai d’attente entre le 1er et la 2éme couche ne doit jamais être < 48h.
‐ le délai minimal à respecter avant la couche de finition sera de 4/7 jours suivant la nature du liant.

La finition devra être de teinte uniforme, sans marque de reprise.


Des joints en creux de 1 x 1 cm horizontaux et verticaux sépareront les différents types d'enduits.
Le grillage galvanisé (maille de 20mm) destiné à éviter les fissures entre les éléments béton et les
remplissages en matériaux de nature différente devra être mis en place et fixé par spits avec le plus
grand soin. Ce grillage sera incorporé à la couche formant corps d'enduit, il débordera de 20 cm de
chaque côté de la jonction.

ARTICLE 19 : MISE EN OEUVRE DES DALLAGES

Les sols en béton selon les cas:

‐ pentés : Pour toute surface comportant des points d'évacuation d'eau, ou pour dallages extérieurs.
‐ horizontaux : pour toutes autres surfaces.
Dans le cas de sols pentés, la pente sera toujours régulière.
Dans le cas de sols horizontaux, ils seront parfaitement plans et de niveau, les tolérances admissibles
étant les suivantes, sans qu'elles puissent s'additionner sur la longueur du local.
* forme béton brut pour recevoir revêtements scellés ou chape dans tous les sens. : 10 mm sur 2
m
* forme béton fini avec chape incorporé (béton reflué) dans tous les sens : 5 mm sur 2
m

CPT - 16 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

* chape ciment rapportée, lissée ou bouchardée dans tous les sens : 3 mm sur 2
m

Le fond de forme sera parfaitement dressé, nettoyé et fortement compacté avant tous travaux.
La sous‐couche sera constituée d'un empierrement en pierres sèches rangées à la main ou en
matériaux étalés à la griffe et soigneusement damés.
Les interstices seront remplis de petits éléments afin d'assurer un parfait calage de l'ensemble. Il sera
procédé ensuite à un arrosage et un damage.
Les formes en béton seront armées conformément aux plans BA
Les chapes en ciment seront parfaitement réglées, le dessus lissé à la grande truelle, bouchardée au
rouleau.
Le soupoudrage au ciment pur est interdit.
Les chapes incorporées sur le dessus de chaperons ou appuis ou autres devant être traitées par lissage
fin à la truelle, dans le cas ou ces chapes seraient rapportées, il devra être fait emploi d'un produit
d'accrochage.

Sauf spécifications contraires, toutes les formes et chapes d'une surface supérieure à 18 m2 devront
comporter des joints, ceux‐ci auront une largeur de1 cm environ.
Après durcissement, les joints seront remplis de sable en partie et achevés par bourrage en matériaux
bitumineux convenablement arasés et légèrement creux.

ARTICLE 20 : RESERVATIONS ET SCELLEMENTS

‐ Il est attiré l'attention de l'Entreprise du présent sous lot qu'elle doit inclure dans ses prix les
réservations pour cadres dormants bois ou métalliques des menuiseries, les passages de gaines la
fourniture et mise en place des fourreaux pour les corps d'état techniques ou toutes autres réservations
nécessitant l'intervention de l'entreprise du présent sous lot.
‐ Le scellement par spitage à l'aide de chevilles appropriées sera exigé quand il est jugé nécessaire par
la Maîtrise d'Oeuvre.

ARTICLE 21 : PREFABRICATION

Les éléments préfabriqués sur le site seront réalisés sur une aire bétonnée et revêtue. Les coffrages
seront en contre plaqué traité ou métallique, les parements de ces coffrages doivent être d’aplomb, les
bétons résultants de ces coffrages doivent être sous aspect visuel quant à l’aspect final du parement vu
net et d’aplomb, un prototype de béton préfabriqué sera réalisé par l’entreprise et approuvé par la
Maîtrise d’œuvre s’il ne satisfait pas aux exigences de la Maîtrise d’œuvre, il sera refait jusqu’à lui donner
satisfaction.
Les entreprises soumissionnaires devront remettre avec leurs offres, le mode de réalisation des
éléments préfabriqués avec détail à l’appui ainsi que le mode de préfabrication et les moyens de
coffrages qui y seront mis en oeuvre.

ARTICLE 22 : RESERVATIONS ET SCELLEMENTS

L'attention de l'Entreprise est attirée sur le fait qu'elle doit inclure dans ses prix unitaires tous les travaux
de reprise sur structure existante à surélever et toutes les réservations nécessaires (dansdalles,
voiles, murs, etc...) aussi bien pour ses travaux que pour ceux des autres corps d'état.
Le scellement par spitage à l'aide de chevilles appropriées sera exigé quand il est jugé nécessaire par la
Maîtrise d'Oeuvre.
Ces réservations et scellements sont inclus dans les prix.

CPT - 17 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 23 : TOLERANCES

Les tolérances admissibles sont celles prescrites par les règlements, et applicables à chaque type
d’ouvrage.

Elles sont définies par les critères ci‐après :

Horizontalité

L'instrument de mesure est une règle de 2,00 mm de longueur, équipée d'un niveau à bulle d'air. Une
extrémité de la règle est tenue en contact avec un point du plancher, la règle étant horizontale, on
mesure la dénivellation du plancher à l'autre extrémité de la règle. On mesure de la même façon la
dénivellation cumulée à l'intérieur d'une pièce.

Planéité

On distingue trois types de mesures complémentaires les unes des autres et caractérisant chacune la
planéité à une échelle différente :

• on mesure la flèche de la dalle sous une règle de 2,00 m de longueur,


• même opération que ci‐dessus avec une règle de 0,20 m de longueur,
• on mesure la hauteur des saillies locales des grains et des conglomérats de grains.

Horizontalité Planéité
Type Dénivellation Dénivellation Sous règle de Sous règle de Hauteur des
sous règle de cumulée à 2m 0,2 m saillies
2m l’intérieur
d’une pièce
D1 10 mm 15 mm 10 mm
D2 6 mm 9 mm 10 mm 3 mm 2 mm
D3 5 mm 7,5 mm 7 mm 2 mm 1 mm
D4 4 mm 6 mm 7 mm 2 mm 0,5 mm

Tolérances dimensionnelles

Les tolérances dimensionnelles indiquées dans le présent CPS (C.C.T.P.) sont celles admises au moment
des mesures de contrôles opérées entre lot différents et des mises en service.

En conséquence, toutes les imprécisions d'implantation, déformations de coffrages, les variations de


dimensions résultant de la température et du retrait considérés comme jeu de comportement sont
cumulables.

Ces valeurs cumulées doivent être nécessairement dans les limites définies ci‐après. Dans le cas contraire,
l'entreprise générale doit la reprise des ouvrages.

Tolérance d'implantation du tramage

L'entreprise doit effectuer à ses frais et sous sa propre responsabilité, par un géomètre agréé par le Maître
d'Ouvrage les tracés d'implantation des ouvrages d'après les plans qui lui sont remis et les instructions qui
lui sont données par le Maître d'Oeuvre.

CPT - 18 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les axes principaux de référence et le niveau de référence sont matérialisés par des bornes, qui doivent
être protégées pour demeurer en parfait état pendant toute la durée du chantier.

A chaque étage, l'entreprise doit réimplanter le tramage de l'ouvrage et les cotes de niveau. Les
tolérances de positionnement de ces éléments sont les suivantes :

Niveaux

Distance verticale entre deux repères quelconques de niveau : la plus grande des deux valeurs :
‐0,5 cm,
‐0,05 % de la distance verticale entre ces deux éléments.

Tramage de plan

Distance entre deux points d'intersection du maillage de la trame : la plus grande des deux valeurs :
‐0,5 cm,
‐0,05 % de la distance verticale entre ces deux points.

Verticalité

Écart de verticalité entre deux points quelconques correspondants du maillage de la traîne situés à des
niveaux différents : la plus grande des deux valeurs :
− 0,5 cm,
− 0,05 % de la distance verticale entre ces deux points.

Tolérance sur les éléments de structure

Les éléments de structure ou incorporés à la structure (poteaux, voiles, poutres, baies, etc...) sont
positionnés par rapport aux éléments réels de tramage définis au paragraphe précédent, suivant les cotes
indiquées sur les plans.
Les tolérances sur l'implantation réelle d'un élément par rapport aux trames, et sur la distance entre deux
points quelconques de l'ouvrage construit et la cote théorique résultant des plans sont les suivantes :

Écart maximum en cm par rapport aux cotes prescrites

Cote mesurée c<2,5m 2,5<c<5m 5<c<10m 10<c<30m pr


chaque 30 m en +
Fondations 1,5 2 2,5 3 1
Autres éléments 1 1,5 2 2,5 1 (+)

(+) par exemple pour c = 40 m, la tolérance est 2,5 + 1 = 3,5 cm

Au cas où l'utilisation des deux critères précédents conduirait à deux valeurs différentes, c'est la plus
petite des deux valeurs qui s'impose.

Les chiffres indiqués ci‐dessus concernent par exemple :

• le positionnement en plan de tout point par rapport au traînage le plus proche,


• la verticalité,
• la section des poteaux et des poutres,
• la distance entre éléments,

CPT - 19 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

• les épaisseurs des éléments,


• le niveau d'un plancher par rapport à des niveaux de référence,
• la dimension et l'implantation de baies ou trémies.

L'entreprise doit informer le Maître d'Oeuvre lorsque les tolérances ci‐avant sont dépassées.

Tolérance sur la position des armatures

Tableau des tolérances (en cm) En moins


En plus
Enrobage (sauf dalle) 0
+ 1,5
Distance entre barres longitudinales ‐ 1,5
+ 1,5
Intervalles entre cadres; étriers et épingles ‐2
+2
Position de l'extrémité d'une barre ‐3
+5
Enrobage des barres principales pour une dalle d'épaisseur : e 0
INF. + 1,5
et e/10

CPT - 20 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°2 : CHARPENTE METALLIQUE

ARTICLE 1 ‐ OBJET

Le but des présentes prescriptions est de fournir les règles générales de fabrication applicables à la
charpente métallique sur plans d’exécution détaillés.

Leur intérêt étant d’éviter la répétition, sur chaque plan, des mêmes indications, elles ne s’appliquent
que dans le cas ou une consigne spéciale totale ou partielle n’est pas mentionnée surle dessin. Dans
tous les cas, elles ne diminuent en rien la responsabilité de l’entrepreneur.

ARTICLE 2 ‐ PRESTATIONS DE L’ENTREPRENEUR

2.1 ‐ Tous les éléments représentés sur les plans y compris les cales éventuelles et la boulonnerie
nécessaire à l’assemblage de ces éléments entre eux.
2.2 ‐ Toutes sujétions particulières relatives à ces éléments telles que traitements thermiques et
usinages éventuels.
2.3 ‐ La boulonnerie qui comprend, outre celle reprise au paragraphe 2.1 les boulons de charpente
nécessaires au montage des ensembles livrés sur les ossatures des bâtiments et les boulons de
scellement.
2.4 ‐ La peinture (se référer au cahier des prescriptions techniques peinture).
2.5 ‐ Le transport, l’amenée à pied d’œuvre, le magasinage éventuel.
2.6 ‐ Le montage et les réglages et toutes sujétions comprises.
2.7 ‐ Les essais d’agrément des produits et matériaux entrant dans la fabrication de l’ouvrage des
essais de chargement des auvents.

ARTICLE 3 ‐ NUANCE ET QUALITES DU METAL.

On utilise les nuances et qualités du métal définies par la norme NFA 35.501 en ce qui concerne les
tôles fortes et moyennes, larges‐ plats, laminés marchands et poutrelles, et par la norme NFA
33.101 en ce qui concerne les barres et demi‐produit pour forge.

Des indications particulières peuvent être mentionnées sur les plans lorsque des matériaux de
caractéristiques spéciales sont requis.

L’Entrepreneur est tenu de s’y conformer.

ARTICLE 4 ‐ PREPARATION ET DECOUPE

4.1 ‐ Planage et dressage

Les tôles et les larges‐plats seront parfaitement planés, de préférence à la machine à rouleaux.

Les profiles seront dressés à la presse, au marteau ou à l’aide de la machine à galets. En cas de
dressage au marteau, les traces de martelage doivent être assez peu apparentes pour ne plus être
décelées après mise en peinture.

4.2 – Forge

Les pièces forgées seront travaillées au rouge cerise, on évitera de les brûler ou de les façonner au
rouge sombre.

CPT - 21 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

4.2 – Cintrage

Les cintrages à froid seront exécutés à l’aide de machines à galets ou de vérins. Aucun façonnage ne
sera exécuté à froid, par percussion. Les reprises éventuelles pourront être effectuées par des
chauffes au chalumeau.

4.3 ‐ Cisaillage ‐ Découpage – tronçonnage

Les petits profilés et les tôles seront normalement taillés à la cisaille. Les tranches taillées pourront
rester brutes, à conditions de ne présenter ni déchirure, ni reprise, ni manque de matière, ni
bavure. Les ronds, tubes et profiles importants seront coupés par tronçonnage à la machine.

4.4 – Oxycoupage

L’oxycoupage à la machine est admis sous condition d’une coupe régulière. Les coupes irrégulières
seront reprises à la meule.

L’oxycoupage à la main n’est toléré que pour les opérations suivantes :

‐ Dans les tôles et goussets pour l’obtention de coupes arrondies (découpes concaves et convexes,
trous de poing, etc.)

‐ Dans les gros profiles (H ‐ U ‐I), pour la confection de profiles reconstitués.


Dans tous les cas, les coupes obtenues seront reprises à la meule ou à la lime pour supprimer toutes
les irrégularités.

L’usage du chalumeau est strictement prohibé pour effectuer les perçages qu’il s’agisse de trous,
pour boulons et rivets, ou d’alésages, destinés à recevoir des axes.

ARTICLE 5 ‐ TRACAGE ET PERCAGE

L’ensemble ou sous ensemble traité en charpente métallique :

Dans ce cas, il n’y a pas de consigne spéciale de traçage, autre que celles qui figurent dans les règles
CM 66 dernière révision, qui dans l’ensemble ne recommandent que du soin.

Les trous pour rivets et boulons sont poinçonnés directement au diamètre définitif et aucun alésage
n’est prévu, sauf les cas suivants :

‐ Joints de poutres ou de membrures exigeant des boulons ajustés


‐ Assemblage par boulon serrant plus de deux épaisseurs
‐ Boulons HR.

Dans ce cas, le perçage est effectué à un diamètre de 3 mm inférieur au diamètre nominal, lors du
montage à blanc en atelier, on procédera à l’alésage à la cote définitive sur les pièces assemblées et
correctement bridées. Après cette opération, les divers trous, correspondant au même boulon,
seront, parfaitement concentriques et usinés sur tout le pourtour.

ARTICLE 6 – SOUDAGE

6.1 ‐ Procédé de soudage

Le soudage oxyacétylènique au chalumeau n’est pas admis.

CPT - 22 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Le soudage électrique à l’arc, par électrodes enrobées, sous flux ou en atmosphère inerte ou active
est universellement employé.

Les électrodes ou fils utilisés pour la soudure donneront un métal déposé dont les caractéristiques
mécaniques seront, au moins, égales à celles du métal de base.

6.2 ‐ Préparation et exécution des soudures

6.2.1 ‐ Précautions à prendre

Les conditions de préparation et d’exécution des soudures, y compris s’il y a lieu, le préchauffage et
le poste chauffage, sont laissées à l’appréciation de l’entrepreneur et sous sa responsabilité.
En règle générale, les surfaces en contact doivent être bien planes et soigneusement décalaminées.
Les bords à souder doivent être propres, sans graisse ni peinture, lisses et exempts de criques ou
autre défaut de surface.

Les parties à souder devront être bien sèches. On ne doit jamais souder sur pièce humide.
L’Entrepreneur doit faire en sorte que la température de la pièce à souder soit maintenue à au moins
+ 5° C et que le refroidissement après soudure soit fait de manière suffisamment lente pour ne pas
provoquer de fissuration dues à des tensions internes.

Les piquages, brossages, burinages, nécessaires entre les passes, doivent être exécutés avec soin.
Dans le cas de soudures délicates, ces opérations peuvent être utilement complétées par des
meulages, suivis ou non par un ressuage.

6.2.2 ‐ Exécution des soudures bout à bout.

Elles devront intéresser l’épaisseur totale des pièces à raccorder. Au meulage, l’épaisseur de la
soudure ne devra pas être inférieure à l’épaisseur des aciers raccordés.

Pour les épaisseurs inférieures ou égales à 5 mm, aucun chanfreinage n’est exigé. Pour les tôles
d’épaisseurs supérieures à 5 mm , les deux parties à souder seront usinées.
L’angle formé par les deux chanfreins sera de 70° pour les tôles de 5 à 12 mm, de 60° pour les tôles
de 12 à 30 mm, et de 50° au ‐ delà de 30 mm d’épaisseur.

Pour les tôles d’une épaisseur supérieure ou égale à 12 mm, il est normalement admis de prévoir
un chanfrein sur les deux faces de l’assemblage. Dans ce cas, l’angle de chanfreinage pris en compte,
sera celui qui correspond à une épaisseur fictive, égale à la demi épaisseur à souder.

Dans le cas de l’assemblage de pièces différentes, la pièce la plus forte devra être émincée pour se
raccorder à la plus faible avec une pente ne dépassant pas ¼ (4 compté parallèlement au plan
commun des aciers raccordés).

6.2.3 ‐ Exécution des soudures d’angle et soudure à clin

Dans une section perpendiculaire au cordon de soudure, la longueur de soudure (h1 ou h2), en
contact avec l’acier à souder, ne devra être nulle part inférieure à l’épaisseur ‘e’ du profile le moins
épais. La plus petite dimension du cordon de soudure ‘s’ ne devra être nulle part inférieure à 0.7 e.
Le cordon déposé devra être bien symétrique et ne présenter ni muraille ni caniveau.

CPT - 23 -
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6.3 ‐ Soudure continue ou discontinue ‐ cas d’emploi

6.3.1 ‐ Soudures continues

Toutes les soudures en bout de pièces longues seront continues (joints de fers soudés, âmes de
poutres pleines etc.)

Tous les goussets seront soudés de façon continue. Toutefois, lorsque les goussets appliqués contre
un fer avec un recouvrement important, l’une des deux lignes de soudures parallèles pourra être
réalisée en discontinu.

Les profiles composés et les profiles reconstitués soudés seront réalisés à l’aide de soudure continue
(sauf exception ci‐dessous).

6.3.2 ‐ Soudures discontinues

Pour les soudures discontinues, la longueur minimum de chaque cordon sera de 10 (dix) fois
l’épaisseur minimum à souder.

La longueur soudée sera au minimum 30 % de la longueur qu’aurait la soudure continue


correspondante. Dans les soudures en T, les cordons seront en quinconce dans la mesure du possible.

‐ Les nervures destinées à raidir les ensembles soudés (mais pas les semelles).
‐ Les raidisseurs en profilés sur les parois des trémies
‐ Les goulottes
‐ Les profilés composés par des cornières, des U ou des I sans interposition d’âme en fer plat ou en
tôles suivant les exemples ci‐dessous (non limitatifs).
‐ Les poteaux formant profile tubulaire à l’exclusion des poutres traitées dans ce cas en soudures
continue.
Toutefois, pour ce tube, une soudure d’étanchéité, de faible section, sera effectuée entre les
cordons de soudure proprement dits.
‐ Les capotages divers

6.3.3 ‐ Point de soudure

Il s’agit de soudures discontinues avec une longueur de cordon unitaire de 3 (trois) fois l’épaisseur
minimum à souder.

La longueur soudée sera au minimum 10 % de la longueur de l’assemblage.

Après exécution, les surfaces des cordons de soudures devront être aussi régulières que possible et
débarrassées des scories. Ces soudures ne peuvent être utilisées que pour la fixation des tôles de
plancher (tôles striées, tôles à larmes, etc.).

Dans tous les cas ou des soudures discontinues ou des soudures par points seront utilisées, on
s’assurera que les surfaces à souder sont bien en contact. Les fentes, si elles apparaissent, ne doivent
pas être de plus de 2 à 3 dixièmes de millimètre.

CPT - 24 -
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6.4 ‐ Contrôle de soudage

6.4.1 ‐ Qualification des soudeurs.

En cas de soudures manuelles, celles‐ci seront exécutées uniquement par des soudeurs qualifiés, sous
la surveillance permanente du chef soudeur de l’entreprise.
Dans certains cas particuliers, le client se réserve le droit d’exiger que les soudeurs aient passés
avec succès depuis moins de 6 mois les épreuves de qualifications professionnelles pour le type de
travail et le mode opératoire en cause.

6.4.2 ‐ Contrôle des électrodes.

Il est effectué par l’entrepreneur conformément aux normes et sous sa responsabilité.

Les électrodes doivent être conservées dans les conditions prescrites par le fabricant.

6.4.3 ‐ Contrôle non destructif des soudures.

L’examen d’aspect porte sur toutes les soudures, avant le meulage éventuel des bourrelets.

Il est effectué par le laboratoire du Maître d’Ouvrage. Le cas échéant, un contrôle par ressuage ou
radiographie pourra être effectué.

Toute région réparée doit être soumise aux mêmes examens que la soudure initiale.
Ces contrôles sont à la charge du maître d’Ouvrage.

ARTICLE 7 ‐ TRAITEMENT THERMIQUE ET USINAGE

7.1 ‐ Traitement thermique.

Les ensembles ou sous‐ensembles en mécanosoudure doivent subir un traitement de détente ou de


stabilisation avant usinage.

Ce traitement qui, seul peut procurer par la suite la stabilité dimensionnelle nécessaire, sera
obligatoirement exécuté au four. Les dimensionnelles nécessaires, seront, obligatoirement,
exécutées au four. Les chauffes locales à l’aide de chalumeaux ou de brûleurs ne sont pas admises.

Il sera exécuté suivant le processus ci‐après :

‐ Chauffe indifférente jusqu’à 30° C


‐ Chauffe lente de 300 à 650° C (Durée de la montée en température 2H 30).
‐ Maintien 1 heure à 650° C.
‐ Refroidissement lent de 650 à 200° C à l’intérieur du four (durée : 4 heures).
‐ Refroidissement à l’air ensuite.

7.2 – Usinage

L’usinage intéresse tous les ensembles et sous ensembles visés au paragraphe 7.1, ainsi que
certains éléments dont la masse et la forme ne justifient pas un traitement thermique.

L’entrepreneur est, à cet égard, tenu de respecter les signes de façonnage qui seraient portés sur
les plans.

CPT - 25 -
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L’usinage proprement dit peut comporter des opérations de surfaçage par rabotage ou fraisage qui
n’appellent pas de commentaires particuliers. Il s’agit, en général, de plans de joints ou de surfaces
d’appui de pièces mécaniques.

Le traçage des trous sera exécuté sur l’ossature montée à blanc en atelier avec ses boulons définitifs.
Les trous ne seront pas poinçonnés, mais obtenus par l’emploi d’un outil de coupe monté sur radiale
ou, s’il y a lieu, sur aléseuse.

ARTICLE 8 – TOLERANCES D’EXECUTION

8.1 ‐ Cas des ensembles ou sous ensembles traités en charpente.

En général, aucune tolérance ne figure sur les plans. Les cotes devront dans ce cas être respectées
avec la tolérance habituelle en charpente métallique, soit un écart maximum exprimé en m pour une
cote ‘1’ exprimée en m de : 2/1000 3  1

8.2 ‐ Cas des ensembles ou sous ensembles traités en mécanosoudure.

Les cotes importantes sont, en général, tolérées.


Les cotes non tolérées mais déterminant les niveaux relatifs des différents appuis ainsi que les
entraxes de perçage des pièces mécaniques, devront respecter la tolérance de :

2/1000 3 1

Sauf indication plus précise, la tolérance dans l’alésage des trous destinés à recevoir un axe est de
H.11.

En ce qui concerne les surfaces d’appui des parties mécaniques, aucun gauchissement ne sera toléré,
même lorsque ces surfaces ne sont pas usinées. Une règle usinée posée sur ces surfaces ne doit pas
basculer, aussi légèrement que ce soit, quel que soit l’emplacement sur lequel on exercera un effort
perpendiculaire à la surface d’appui.

ARTICLE 9 – MONTAGE

Toute la boulonnerie est à fournir comme il est dit au paragraphe 2.3.

Le brochage des trous d’assemblage de charpente est autorisé dans la mesure ou il s’effectue sans
déformation des trous. Le brochage des trous d’assemblage des éléments mécanosoudés est interdit.
Les écrous des boulons de charpente et des boulons de scellement devront être bien serrés.

Après réglage de l’ensemble des appareils (charpente et mécanique), l’entrepreneur procédera à un


nouveau serrage et à leur blocage par un montage convenable des filets ou un point de soudure.

En aucun cas, la partie filetée d’un boulon ne devra régner a l’endroit d’une section cisaillée.

Les boulons d’appliques (matricés ou décolletés) seront livrés en caisses, à part, appareil par appareil,
ils seront tous équipés d’une rondelle mécanique usinée et, au choix de l’entrepreneur :

‐ D’un écrou Nylstop


‐ D’un écrou normal et contre écrou bas
‐ D’un écrou normal et écrou PAL.

CPT - 26 -
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Si des opérations de soudage qui doivent être limitées au minimum au chantier, sont nécessaires sur
le site du montage, l’entrepreneur fait son affaire du poste de soudure, et la fourniture du courant
est à sa charge. Les reprises de peinture sont à faire suivant Cahier des Prescriptions Techniques de
peinture.

Les parties usinées seront livrées graissées ou protégées par un vernis.

ARTICLE 10 ‐ CONTROLES

En cours de fabrication, les agents du Maître d’Ouvrage et de la Maîtrise d’Oeuvre auront libre
accès à l’atelier du constructeur pour vérifier que la réalisation s’effectue en conformité avec les
pièces constitutives du marché.

Toute fabrication non conforme sera refusée et reprise par l’entrepreneur sans supplément de prix
ni de délai.

PEINTURE SUR CHARPENTE METALLIQUE

ARTICLE 1 ‐ OBJET

Les spécifications du présent cahier ont pour objet de fixer les conditions dans lesquelles doivent
être exécutés les travaux de peinture sur charpente métallique.

ARTICLE 2 ‐ PREPARATION DES SURFACES

2.1 ‐ En Atelier :

2.1.1. ‐ Sauf prescriptions contraires du marché, Les éléments de l’ouvrage métallique en


construction doivent, avant toute application de peinture, être débarrassés de la calamine, des
dépôts de laitier ou du flux après travaux de soudage, de la rouille, des tâches de graisses, des
inscriptions à la peinture, à la craie ou au marqueur chimique ainsi que toutes les impuretés
susceptibles de provoquer même à long terme, la dégradation du système de peinture ou la corrosion
du métal.

2.1.2. ‐ La préparation de la surface d’application comprend un nettoyage, un décapage et un


dépoussiérage.

2.1.3 ‐ Nettoyage :

Le nettoyage comporte l’enlèvement des souillures de graisses et d’huiles au moyen de solvants à


base d’hydrocarbures, de détergents à réaction alcaline ou de lessive alcaline. Cette opération de
nettoyage sera suivie d’un brossage énergétique à la brosse métallique ou piquage au marteau afin
de débarrasser le métal de tout résidu de calamine, ou de rouille superficielles : un époussetage de
toutes les surfaces précédera l’application de la peinture.

2.1.4 ‐ Décapage

Le décapage est obtenu par projection d’abrasifs (sable, corindon, grenaille d’acier ou de fonte ...).
L’ensemble d’abrasif contenant plus de 5 % en poids de silice libre est interdit sauf délivrance d’une
dérogation.

CPT - 27 -
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A tout moment du décapage :

‐ L’abrasif, en cas de projection pneumatique d’air, sera parfaitement sec, sans poussière et sans
impureté, notamment, sans souillure de graisse et d’huile.
‐ La granulométrie, la forme, la nature, et les dimensions de la grenaille sont appropriés aux
opérations de décapage.

La protection de l’abrasif doit être effectuée sur une surface sèche, le degré hygrométrique et la
température ambiante de l’air étant respectivement inférieur à 80 % et supérieure à 5° C.

Des précautions seront prises pour ne pas déformer les tôles minces et endommager les soudures.

2.1.5 ‐ Après ce traitement, la surface préparée doit présenter :

‐ Un degré de décapage Sa 2.5 de l’échelle suédoise S‐ISO.55.900.


‐ Une rugosité n° 18 fin de l’échelle angulaire du rugotest n° 3 du Laboratoire centrale de l’Armement.

Cette opération peut être annulée si la couche primaire de peinture n’est pas appliquée dans un délai
de 4 (quatre) heures après acceptation, alors que le degré hygrométrique ambiant est comprisentre
60° et 75 % .
Le Délai sera de 6 heures lorsque la valeur de l’hygrométrie est inférieure à 60%.

2.1.6 ‐ Dépoussiérage :

Le dépoussiérage est réalisé par brossage, jet d’air sec et propre (ni graisse ni huile) ou mieux, par
aspiration.

NOTA : Sauf prescription contraire, la préparation des surfaces en atelier comprendra le décapage
et le dépoussiérage.

2.2 ‐ Sur Chantier.

Après montage définitif, toutes les surfaces souillées seront convenablement nettoyées. Les
opérations de décapage seront conduites conformément aux prescriptions du paragraphe 2.1

ARTICLE 3 ‐ TRAVAUX D’APPLICATION

3.1 ‐ Prescriptions Générales :

3.1.1 ‐ L’application de la couche primaire ne peut avoir lieu qu’après acceptation du décapage par
un représentant du Maître d’Ouvrage ou par une personne dûment mandatée par lui.

3.1.2 ‐ Au moment et en cours d’application, la peinture sera parfaitement homogénéisée par


brossage au moyen d’un agitateur,en conséquence, l’entrepreneur est tenu de posséder le matériel
nécessaire.
L’usage de la brosse est obligatoire pour l’application des couches primaires.

3.1.3 ‐ Une couche de peinture ne peut être appliquée qu’après séchage complet de la couche
précédente et acceptation de cette dernière par un représentant du Maître d’Ouvrage ou par une
personne dûment mandatée par lui.

CPT - 28 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

3.1.4 ‐ Les épaisseurs, par couche, des films secs doivent être au minimum de :
‐ 30 microns pour les peintures aux miniums.
‐ 45 microns pour les peintures glycérophtaliques.

3.2 ‐ Travaux d’application en atelier :

3.2.1 ‐ L’application de cette peinture sera réalisée après observation des prescriptions du
paragraphe 2, dans un endroit clos, couvert, à l’abri des poussières.

Au cas ou cette prescription ne peut être observée, l’entrepreneur peut être autorisé à effectuer les
travaux de peinture en plein air à la condition expresse que :

‐ Les surfaces soient absolument sèches.


‐ Les clauses de l’article 3 soient également respectées. (Les éléments de l’ouvrage exposés en plein
soleil, par fortes chaleurs, ne pourront être recouvertes d’une couche de peinture.

3.2.2 ‐ Les parties d’assemblage boulonnées HR à serrage contrôlé ne reçoivent pas de peinture, de
même que celles destinées à travailler au frottement avec le béton.

3.2.3 ‐ L’utilisation du pistolet «AIRLESS» est tolérée moyennant le respect de la législation sur
l’application des peintures par pulvérisation.

3.2.4 ‐ Dans le cas d’éléments entièrement montés en atelier, plusieurs couches (ou la totalité du
système) de protection peuvent être appliquées avant expédition, suivant indications du marché.

3.2.5 ‐ Une couche de peinture de finition ne peut remplacer une couche de peinture antirouille.

3.2.6 ‐ A défaut de prescriptions précisés sur le descriptif technique, le nombre de couche qu’il
convient d’appliquer et l’épaisseur totale du revêtement protecteur extérieur doit être de 150
microns.

NB.
* Les deux couches de peinture, primaire et antirouille peuvent être remplacées par un traitement
de phosphatation et une couche de peinture primaire antirouille.

** La couche de peinture de finition (antirouille) est complétée par une peinture spéciale contenant
des produits fongicides.

*** Les deux couches de finition sont des peintures spéciales choisies en fonction de l’atmosphère
environnante.

3.2.7 ‐ Pendant le délai de garantie, l’efficacité de la protection du système de peinture ne devra


pas être inférieure au degré 9 d’efficacité de l’échelle éditée par le Comité européen des Associations
de Fabrication de Peinture et d’Encre d’Imprimerie (au degré 9 d’efficacité, correspond le degré
d’enrouillement ReI).

3.2.8 ‐ Les différentes peintures d’un système de protection antirouille doivent être de même
fabrication.

3.2.9 ‐ Pour les ouvrages situés en atmosphère très agressive, (repère 4 du tableau 3.2.7), le marché
précisera le système de peinture choisi.

CPT - 29 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 4 ‐ CONDITIONS CLIMATIQUES DE L’APPLICATION DE PEINTURE A L’EXTERIEUR

Les travaux doivent être suspendus quand la pluie, la rosée, des projections d’eau, des embruns,
viennent mouiller la surface à peindre.

Les conditions climatiques nécessaires pour exécuter les couches de peintures sont :

1 ‐ Température supérieure à 5° C,
2 ‐ Degré hygrométrique inférieur à 80 % d’humidité relative,
3 ‐ Ensoleillement modéré.

ARTICLE 5 ‐ CONTROLE ET SURVEILLANCE

Les travaux peuvent être contrôlés et surveillés par un représentant du Maître d’Ouvrage sans que
ce rôle n’atténue ou diminue pour autant la responsabilité de l’entrepreneur, etc...

A la fin des travaux, l’entrepreneur doit rendre les lieux libres de tous les déchets.

ARTICLE 6 – GARANTIES

6.1 ‐ La garantie de durée :

Est donnée à la fois par l’applicateur et le fabricant de peinture, c’est une garantie conjointe et
solidaire pendant laquelle le revêtement protecteur garde, sans retouches, toutes ses propriétés.

6.2 ‐ La garantie efficacité antirouille (ou garantie de protection) :

Donnée conjointement par l’entrepreneur et le fabricant de peinture, sa durée est seulement celle
pendant laquelle le revêtement, quel que soit son état, protège l’acier de toute corrosion.

ARTICLE 7‐ GARANTIE DE PEINTURE

Les fabricants ou sous‐traitants de matériels répercuteront les garanties suivantes, qui auront été
données par le fabricant de peinture et par l’entrepreneur à qui seront confiés les travaux de
peinture.

7 1 ‐ Garantie de fabrication :

Le fabricant de peinture garantit sa fourniture contre tout vice de fabrication.

7 2 ‐ Conformité des produits finis :

Le fabricant de peinture garantit que les produits de sa marque sont aptes aux emplois pour lesquels
ils sont proposés et sont exactement conformes aux spécifications et échantillons fournis.

7.3 ‐ Garantie de l’application :

L’entrepreneur garantit l’utilisation des peintures prévue dans les spécifications particulières et la
bonne application des peintures et des revêtements contre tout défaut d’exécution et s’engage à
exécuter le travail selon les règles de l’art et de la technique.

CPT - 30 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

7.4 ‐ Mise en état des surfaces :

La parfaite mise en état des surfaces à revêtir, étant une condition essentielle à la bonne tenue du
revêtement, l’Entrepreneur devra suivre rigoureusement les indications fournies par le fabricant
des peintures.

7.5 ‐ Intégrité des produits mis en Œuvre :

Les produits doivent être soigneusement brassés. Ils ne doivent subir ni addition, ni mélange, qui ne
seraient pas indiqués ou autorisés par le fabricant.

7.6 ‐ Principe de la garantie de durabilité :

Le fabricant de peinture et l’entrepreneur acceptent conjointement de souscrire aux engagements


de garantie et de durabilité fixés à un délai de 5 ans.

Ces engagements entraînent, pendant la durée homologuée, l’exécution gratuite de toute réparation
du revêtement conformément aux paragraphes 7.1 à 7.5.

7.7 ‐ Point de départ de la garantie :

Le délai de garantie doit être décompté à partir de notre acceptation des travaux de peinture qui
aura lieu le jour de la réception provisoire.

7.8 ‐ Jeu de la garantie :

Le revêtement de peinture sera réputé avoir donné satisfaction aux exigences sur la durée de
l’efficacité de la protection stipulée au marché si, au terme de ce délai, les surfaces peintes ne
présentent pas de traces d’altération excédant en importance 3 % du total.

7.9 ‐ Obligation de la garantie :

La garantie comporte la fourniture et l’application gratuite des produits nécessaires à la réparation.


Ces produits devront être de même provenance et de même nature que le revêtement initial.

CPT - 31 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°3 ‐ ETANCHEITE

ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHE

Le présent devis a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises en
œuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages,
matériels ou installations devront répondre ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des ouvrages objet du présent sous lot.

Il est précisé que le terme "Devis Descriptif" s'entend dans son acceptation large recouvrant celle du devis
programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres que dans le cas de désaccord entre les pièces écrites
ou graphiques, ou d'omissions dont l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour déroger aux exigences
fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 : NATURE DES TRAVAUX

Les travaux du présent sous lot comprennent (fournitures, transports, mise en œuvre, et toutes
sujétions):
‐ La forme de pente
‐ La chape de lissage
‐ Les gorges sous solins
‐ L'étanchéité des terrasses accessibles et non accessibles
‐ L’étanchéité légère
‐ L'étanchéité des relevés
‐ La protection de l'étanchéité
‐ Le scellement des gargouilles ou manchons de ventilation
‐ Tous raccords nécessaires à une bonne finition des travaux dans les règles de l'art.

ARTICLE 3 : PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, il ne sera fait appel aux
matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché marocain.
Ces matériaux proviendront, en principe, des lieux d'extraction, de production ou dépôts suivants :

DESIGNATION DES MATERIAUX PROVENANCE

‐ Sable De dune de la région de bonne qualité

‐ Gravette Calcaire dur des carrières de la région

‐ Ciment d'usines marocaines ou dépôts de la région

‐ Bitume d'usines ou dépôts du Maroc

‐Membrane et chapes bitumes a base d'usines ou dépôts du Maroc


d’élastomères
d'usines ou dépôts du Maroc
‐isolation thermique.

CPT - 32 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître les ressources des carrières,
dépôts ou usines indiqués ci‐dessus, ainsi que leurs conditions d'accès et d'exploitation.

Il est précisé que ces matériaux doivent être de bonne qualité, et que si ceux de la région proche du
chantier ne le sont pas, il sera exigé de l'Entrepreneur de se les procurer ailleurs.

Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'œuvre de ces matériaux.

ARTICLE 4 : VERIFICATION DES MATERIAUX

L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour avoir sur le chantier, la quantité des
matériaux vérifiés et acceptés indispensable à la bonne marche des travaux, et dont l'échantillonnage
aura été agrée par la Maîtrise d'Oeuvre.

La demande de réception d'un matériau autre que les matériaux préfabriqués devra être faite au moins
4 jours avant son emploi ; pour les matériaux préfabriqués, ce délai sera d'un mois à pied d'œuvre.

ARTICLE 5 : MATERIAUX

Tous les matériaux utilisés devront répondre aux normes en vigueur et être de bonne qualité, ils doivent
être soumis préalablement aux essais par un laboratoire agréer, dans les 15 jours qui suivent l'ordre de
service de commencer les travaux.

1) ‐ Sables et agrégats :

Les sables et agrégats employés devront être conformes à la norme NM 10.1.271.

Toutefois, dès l'ouverture du chantier, l'Entrepreneur devra soumettre à la Maîtrise d'Oeuvre l'étude
d'analyse granulométrique des agrégats et sables qu'il se propose d'employer, effectués à sa charge par
le Laboratoire. Pour les sables, le pourcentage en élément diamètre < 0,80 mm sera maximum de 4 %.
Pour les agrégats, il sera possible d'utiliser soit des agrégats roulés, soit des agrégats concassés, ils devront
en tous cas présenter un bon rapport de formes.

La constance des caractéristiques granulométriques des sables et agrégats approvisionnés est exigés.

Le stockage des sables et agrégats s'effectuera sur une aire bétonnée parfaitement propre prévue à cet
effet.

2) ‐ Liants :

Le ciment utilisé sera le CPJ45 correspondant à la Norme Marocaine NM 10.1.004


Le ciment sera livré en sac ou en vrac si l'entrepreneur dispose de silo de stockage.

3) ‐ Enduits d'imprégnation à froid (EIF)

Ce sont des produits à base de bitume en solution ou en émulsion. La teneur en bitume doit être égale
ou supérieure à 50 % (0,300 kg/m2).

4) ‐ Enduit d'application à chaud (EAC)

Les enduits d'application à chaud sont à base de bitume oxydé 90/40. Ce bitume oxydé est livré en sacs.
Ils doivent être conformes aux Normes NF 66.008 ‐ 66.004 ‐ 66.011.
On entend par couche d'EAC, un couche de bitume de 1,2 kg/m² à 1.5kg/m².

CPT - 33 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

La teneur en bitume ne doit pas être inférieure à 70 %.

5) ‐ Membrane ’élastomères en bitume modifié SBS

Ce sont des feutres en bitume modifié par élastomère SBS, mises en œuvre par soudage et exécution
suivant les prescriptions du D.T.U. 43.1

ARTICLE 6 : GARANTIE ‐ ESSAIS ‐ CONTROLE

1) ‐ Garantie :
L'Entrepreneur est responsable pendant dix ans à compter de la réception définitive, de toute l'étanchéité
(terrasses, salles d'eau etc. ..)contre toute infiltration provoquée par une mauvaise qualité des produits
employés ou par une mauvaise exécution des travaux, et notamment par dessiccation, fissuration,
soufflures, retrait du produit, décollement des solins, déchirures consécutives au retrait ouà la dilatation
du support, etc

Cette garantie comprend la remise en état du produit d'étanchéité et de la protection avec les mêmes
produits que ceux qui ont servi à l'établissement de l'étanchéité ou avec tout autre produit de qualité
équivalente ou supérieure préalablement agréé par la maîtrise d'œuvre, ainsi que la réparation des
dommages causés à la construction par les infiltrations.

2) ‐ Essais :
Des essais d'étanchéité seront effectués par mise en eau teintée de préférence. On établit le niveau à 5
cm au‐dessous des points hauts des relevés. Il y a lieu de veiller à ce que la surcharge d'eau ainsi créée
ne dépasse pas celle admise par les calculs de résistance.

Ce niveau est maintenu pendant 24 heures. La vidange de l'eau se fera progressivement pour éviter tout
refoulement dans les conduites d'évacuation. Aucune fuite ou trace d'humidité ne doit apparaître en sous‐
face des plafonds ou sur les murs. Ces essais sont entièrement à la charge de l'Entrepreneur.

3) ‐ Contrôle :
La Maîtrise d'Oeuvre et le Bureau de Contrôle prescriront des prélèvements destinés à effectuer des essais
de laboratoire pour le contrôle des qualités, résistance, souplesse, etc......

A cet effet, en présence de l'Entrepreneur on découpera dans le revêtement d'étanchéité, des


échantillons de 0,30 X 0,20 m environ.

Les prélèvements devront être effectués au plus tard le jour de la terminaison des travaux d'étanchéité
proprement dits, et en tous cas, avant l'exécution de la protection.

Les prélèvements doivent être au nombre de 3 par superficie caractéristique en des endroits différents.
Le rebouchage sera effectué immédiatement.

Les frais de prélèvement, d'essais et de rebouchage sont entièrement à la charge de l'Entrepreneur qui
doit en tenir compte dans ses prix.

ARTICLE 7 : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

Les travaux seront exécutés conformément aux règles de l'Art, aux modes d’emplois et d’application
renseignées dans chaque avis technique pour les différents produits d’étanchéité proposés et en
particulier aux prescriptions du DTU No43.1.

CPT - 34 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ La forme de pente sera mise en place sur le plancher préalablement nettoyé, décapé et humidifié pour
éviter le "brûlage" au contact des deux bétons. Elle sera uniforme et sans flache, avec épaisseur minimum
de 4 cm.

‐ Sur la forme de pente, exécution d'une chape de lissage parfaitement dressée et surfacée, de 2 cm
d'épaisseur.

‐ A la jonction entre parties horizontales et verticales, exécution de gorges au mortier avec talon arrondi
et remontant sur toute la hauteur de l'acrotère jusqu'à l'arrêt de solins.

‐ Sur la chape de lissage qui sera imprégnée d’une couche d’EIF, il sera collé le pare‐vapeur. Toutes
dispositions seront prises pour éviter les déchirures de cet écran pendant la pose de l’isolation de
l’étanchéité…

‐ Sur les parties verticales et jusqu’aux larmiers, il sera appliqué l’étanchéité des relevés qui recouvrira
l’étanchéité horizontale de 25cm.

‐ Sur l’étanchéité des relevés il sera exécuté une protection par un enduit au mortier dosé à 350kg avec
une armature en grille galvanisée.

‐ Sur l’étanchéité horizontale il sera exécuté une protection par dalletes en béton dosé à 350kg de 4cm
d’épaisseur, coulée sur lit de sable de 2cm d’épaisseur minimum.

‐ Scellement des gargouilles ou manchons de ventilation à bain de bitume, avec la platine en plomb prise
en sandwich dans le système d’étanchéité.

‐ Traitement et réalisation des joints de dilatation (avec costière plat surélevé, plat) par des procèdes et
systèmes bénéficiant d’un avis technique.

‐ Pour la préparation des matériaux appliqués à l'état de fusion, l'Entrepreneur doit disposer d'un matériel
permettant de maintenir les températures d'application de l'EAC à 200o+ ou ‐ 20oC.

CPT - 35 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES.

SOUS LOT N° 4 : ELECTRICITE – COURANT FORT & COURANT FAIBLE

INTRODUCTION

Les présents travaux ont pour objet de définir les conditions d'exécution et de règlement, les
matériaux à mettre en œuvre et les exigences fonctionnelles auxquelles les ouvrages devront
répondre.

Les travaux d'électricité et de lustrerie décrits dans ce document concernent :

- Les sources d'alimentation (poste de transformation & groupe électrogène).


- La fourniture, installation et raccordements des armoires électriques.
- Le réseau électrique de distribution.
- La fourniture, pose et installation des chemins de câbles.
- La fourniture, la pose et le raccordement des appareils de commande d'éclairage et prises de
courant.
- La fourniture, pose et raccordement de la lustrerie
- La détection incendie
- Le précablage informatique téléphone
- La télédistribution.
- La vidéosurveillance et contrôle d’accès.
- La sonorisation et vidéo projection.
- L’éclairage des cours de tennis et terrains de sport
- L’éclairage extérieur

ARTICLE 1 ‐ LIMITE DES PRESTATIONS


a) Fourniture et travaux à la charge du présent sous lot

‐ Fourniture, installation et raccordement d’un tableau général basse tension TGBT.


‐ Fourniture, installation et raccordement des câbles distribution basse tension.
‐ Fourniture, installation et raccordement des tableaux électriques secondaires.
‐ Éclairage et prises de courant.
‐ Fourniture et pose des chemins de câbles métalliques.
‐ Fourniture et pose des goulottes en PVC.
‐ Fourniture, installation et raccordement de la lustrerie.
‐ Réalisation des alimentations électriques de différentes installations.
‐ Les mises en œuvre de l'intégralité des fournitures, ainsi que l'exécution des travaux divers.
‐ Les mises au point des installations et l'instruction de l'utilisation.
‐ Les traversées des ouvrages de maçonnerie et le rebouchage éventuel soigneusement réalisés,
sous la surveillance de l'Ingénieur de Gros‐Œuvre.
‐ Les saignées d'encastrement dans les maçonneries et cloisons que l'Adjudicataire est tenu
d'exécuter avant les enduits, faute de quoi, il aura à sa charge tous les rebouchages, reprises et
raccords qu'il aura l'obligation de sous‐traiter au Gros‐Œuvre.
‐ Tous les scellements, les fourreaux et manchettes...
‐ Tous les raccords divers résultant de la fixation des appareillages.
‐ La protection anticorrosion des pièces et métaux ferreux.
‐ La fermeture des réservations de passage de câbles en gaines après achèvement des travaux :
Le plancher correspondant doit pouvoir répondre aux normes de sécurité incendie (coupe feu deux
heures), les réservations de passage des câbles sera réalisées par des tubages en PVC de diamètre
maximum Ø 60 cm.

CPT - 36 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ L'Entrepreneur s'assurera que les ouvertures et caniveaux sont adaptés au passage des tubes,
chemin de câbles et appareillages; il signalera au Maître d'œuvre les mises au point qui pourraient
être nécessaires.
‐ Les dispositions à prendre pour l'amenée à pied d'œuvre des matériaux lourds.
‐ L'Entrepreneur reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité
des constructions ou des traces de fissures qui peuvent apparaître par la suite.
‐ Les plans et schémas d'exécution des postes de transformation à présenter à la REGIE DE
DISTRIBUTION pour accord; tout le matériel doit être agrée par la REGIE DE DISTRIBUTION avant
son approvisionnement.
‐ Les plans et schémas d'exécution généraux à présenter au BET pour accord.
‐ Les notes de calculs à présenter au BET.
NB : Cette liste n'est pas limitative.

b) Travaux non compris du présent sous lot :

Il reste entendu que les travaux ne faisant pas partie du présent lot et non cités ci‐dessus seront
réalisés par l'Entrepreneur du Gros‐Œuvre suivant les plans et tracés de l'entreprise d'électricité :

‐ L'entrepreneur est tenu de fournir à l'Architecte et aux entreprises concernées par les travaux de génie
civil ou autre dont il est responsable, toutes les indications complémentaires pour leur bonne
exécution.
‐ La construction des gaines.

L'Entrepreneur est tenu de faire savoir, au Maître de l'Ouvrage toutes les sujétions de construction
(nature des matériaux, réservation des fourreaux dans la dalle etc…).
Ces travaux seront réalisés sous la surveillance de l'Adjudicataire et sous son entière
responsabilité.

ARTICLE 2 ‐ PROVENANCE DES MATERIAUX ‐ECHANTILLONS ET AGREMENTS

2‐1 : La provenance des matériaux, équipements et appareillages destinés aux installations devra
être soumise à l'agrément du Maître de l'ouvrage.

‐ Lors de la remise de son offre (et avec sa soumission), il sera dressé par l'Entrepreneur et
remise au Maître de l'Ouvrage, une liste des appareillages et lustrerie qui précisera pour chaque
élément le fournisseur ou l'usine d'origine accompagné des catalogues et descriptifs
correspondants.

‐ Transformateur (fiche d'essais).


‐ Cellule.
‐ Groupe électrogène (fiche d'essais).
‐ Disjoncteur.
‐ Armoires, tableaux et coffret électrique.
‐ Câbles basse tension.
‐ Chemin de câbles en tôle galvanisé.
‐ Goulottes PVC.
‐ Appareillages de commande et prises de courant.
‐ Lustreries
‐ appareillage d'alimentation.
‐ Bloc d'éclairage de sécurité.

N.B. Cette liste n'est pas limitative.

CPT - 37 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ La désignation faite dans le CPT des matériaux, équipements et lustrerie à utiliser dans le présent
devis descriptif constitue la base de l'étude de prix que doit faire l'Entrepreneur.

‐ Dans le cas où celui ci désirerait utiliser des produits d'une autre provenance, il devra en justifier
la raison et présenter à l'acceptation et à la demande du Maître d'Ouvrage et la maîtrise d'oeuvre,
un échantillon de l'article prescrit par le présent devis accompagné de sa fiche technique et un
échantillon de l'article qu'il propose en remplacement duquel il joindra la documentation désirable
et la liste des références.

Dans ce cas, l'Entrepreneur fournira également les sous‐détails de prix comparés de l'article proposé
et de l'article prescrits.
‐ Tous les matériaux seront de première qualité et répondront aux prescriptions du devis descriptif
technique et au D.G.A.

2‐2 : l'entreprise retenue, avant le commencement des travaux devra fournir et présenter pour
agrément l'ensemble des échantillons qui lui seront demandés par la maîtrise d'oeuvre dans un
délais de 15 jours à partir de cette demande.

2‐3 : Essais des matériels :

Par dérogation aux stipulations de l'Article 4 et 3 du D.G.A., les frais d'essais des matériels seront à
la charge de l'Entrepreneur pour tous les travaux ou fournitures dont l'essai aura été demandé par
le Maître d'Ouvrage, l'Architecte et le bureau de contrôle.

Les essais seront effectués obligatoirement par le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes de
Casablanca.

Si après essais, les échantillons de matériels préparés ne répondent pas aux caractéristiques fixées
par les règles, tous les ouvrages exécutés le jour du prélèvement ou désignés lors du contrôle seront
détruits et reconstruits aux frais de l'Entreprise, indépendamment des dommages et intérêts que le
Maître d'Ouvrage se réserve de revendiquer pour le retard apporté aux travaux et perturbations
que cela pourrait causer à l'ensemble de la construction.

L'entreprise devra tenir en permanence, sur le chantier des éléments de matériels disponibles à des
prises de prélèvement pour études, essais ou analyses.

L'Entrepreneur fournira à ses frais, la main d'œuvre et les échafaudages nécessaires, le cas échéant,
aux épreuves des ouvrages à la fin des travaux.

ARTICLE 3 ‐ RELATIONS ENTRE L'ENTREPRENEUR ET LE DISTRIBUTEUR

‐ L'entrepreneur se mettra en rapport avec les services intéressés du distributeur, pour en obtenir
tous les renseignements utiles pour sa soumission et l'exécution de ses travaux, il se soumettra à
toutes les vérifications et visites des agents de ces services et fournira tous documents et pièces
justificatives demandées, en particulier le certificat de conformité.

‐ L'Entrepreneur devra respecter les règlements particuliers (actuels et futures) imposés par les
services locaux du distributeur avant l'approvisionnement de son matériel et l'exécution des
travaux.

‐ Aucune côte ne sera prise à l'échelle pour l'exécution des travaux, l'Entrepreneur devra s'assurer,
sur place, avant toute mise en œuvre, de la possibilité de suivre les côtes et indications des plans

CPT - 38 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

et dessins de détails : Les travaux doivent être exécutés conformément aux plans et schémas
approuver par la régie de distribution et BET.
En cas de doute, il en référera immédiatement au Maître de l'Ouvrage.
‐ L'entrepreneur ‐ agrée par la régie de distribution ‐ doit prévoir dans ces prix unitaires toutes les
contraintes, modifications et exigences de la régie de distribution.
‐ Le Maître de l'Œuvre reste libre d'apporter aux dessins toutes modifications qu'il jugera utiles en
cours des travaux, pour des raisons de convenances économiques, techniques, esthétiques ou
autres sans que l'Entrepreneur puisse se refuser à leur exécution.

‐ L'Entrepreneur devra prévoir, dans ses prix unitaires, tous les trous, percements, scellements et
raccords de son lot, il devra à cet effet, travailler en collaboration avec l'Entrepreneur de Gros‐
Œuvre pour leur exécution.

ARTICLE 4 ‐ PRESCRIPTIONS PARTICULIERES AUX INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Les travaux et matériaux utilisés dans le présent devis devront satisfaire d'une part aux normes en
vigueurs à la date de la consultation et d'autre part aux règlements particuliers en vigueur au Maroc
et aux desiderata de la régie de distribution.

a) Normes et règlements.

Les installations devront être conformes aux arrêtés et circulaires techniques en vigueur et en
particulier :
‐ Les règlements de sécurité incendie (Décret du 15 Novembre 67, arrêté du 18 Octobre 77,
édition J.O. française mise à jour le 15 Avril 82).
‐ Le Décret n° 73‐1007 du 31 Octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d'incendie et
de panique dans les établissements recevant du public, et modifié par le code de la construction et
de l'habitation (Article R.123‐1 à R.123‐55).
‐ Le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les E.R.P, pris par
arrêté du 25 Juin 1980.
‐ Les normes UTE NF C 15‐100, NF C 15‐211, NF C 14‐200, C 13‐100 et C 13‐200.
‐ La dernière édition des normes AFNOR.
‐ Le décret Français du 14 Novembre 1988 concernant la protection des travailleurs contre les
dangers d'électricité.
‐ La norme marocaine 7.11.CL005 et CL006.
‐ Le cahier des charges applicable au installation électriques des bâtiments édité par le CSTB et DTU
70.1 .
‐ Les règles de constructions et d'installation des postes de transformation éditées par le ministère
des travaux publics.
Les arrêtés et normes fixant les conditions d'essai de résistance au feu des conducteurs et câbles
électriques de sécurité.

Les appareils d’éclairages doivent se conformer aux normes IEC 598 ‐CEI 34‐21 en vigueur et
normes européennes EN 60529.
Ils doivent répondre aux exigences requises pour la suppression des perturbations radiophoniques
par la norme CEI 110‐2 .
Les courbes photométriques doivent se conformées aux normes CEI 43 (projecteurs) et CEI 51
(intérieurs) et seront présentées sous formes de graphiques et tableaux.
‐Le choix des lampes et leurs température de couleur doit être conforme à la norme UNI 10380

‐ Chaque fois qu'il existe une estampille de qualité (NF, SGM, etc...) ou un certificat de qualité délivré
par un organisme officiel, les matériaux et appareils seront revêtus de cette estampille ou admis au
certificat, ou bien seront de qualité équivalente.

CPT - 39 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

L'application de ces documents auxquels les installations susvisées doivent satisfaire ne dispense
pas de respecter les prescriptions, règles, circulaires et décrets administratifs, tant généraux que
particuliers ou locaux, ainsi que tous les textes officiels complétant ou modifiant les pièces dont il
est fait état, qui seront publiés postérieurement à l'élaboration du présent cahier des prescriptions
techniques.
En cas de contradiction entre les divers règlement et normes marocaines ou françaises ou en cours
d'éditions, ce sont les indications préconisées par ces derniers qui seront applicables.

b) Transformateurs :

Les transformateurs de puissance doivent être conformes aux normes suivantes :


‐ Les recommandations de la CEI.
‐ Les normes françaises notamment la NFC 52‐100 et la NFC 52‐113.

Ils doivent subir les essais à l'onde de choc.

L'entrepreneur doit présenter au BET les documents certificats la conformité des transformateurs
à ces exigences et notamment la fiche d’essais.

c) Cellules :

Pour pouvoir :
‐ Réduire les espaces occupés par les cellules dans les postes
‐ Assurer la maintenance compte tenu des caractéristiques spécifiques des immeubles
(Administration, Manque d'un service entretien etc...)

Les cellules seront de la nouvelle Génération qui présentent les caractéristiques suivantes :
‐ Encombrement réduit ;
* Largeur : 375 mm pour les cellules arrivée, comptage MT, Interrupteur fusibles de protection
MT et 750 mm pour les disjoncteurs.
* Hauteur moyenne : 1600 mm
* Profondeur moyenne au sol : 940 mm.

‐ Sécurité d'exploitation par la séparation physiques des compartiments : Appareillage, Jeu de


barre, Raccordement, Commande et Contrôle.

Les cellules doivent être agréer par les distributeurs et notamment la REGIE DE DISTRIBUTION.

Aucun autre modèle des cellules ne répondant pas à ces exigences et au descriptif ne sera admis.

d) Disjoncteurs de protection et interrupteurs boîtiers moulés

Ils seront de la nouvelle génération et conformes aux normes en vigueur.

Dans le souci de :

‐ Faciliter la conception des tableaux de distribution


‐ Réduire le nombre de boîtiers.
‐ Faciliter les changements des calibres des déclencheurs.
‐ Conserver l'homogénéité des tableaux dans le futur.
‐ Assurer le service après vente.
‐ Conserver le niveau de sécurité des tableaux à long terme.

CPT - 40 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les disjoncteurs et interrupteurs sous boîtiers moulés seront de la nouvelle Génération assurant:

‐ Une large gamme de calibres pour un nombre réduit de boîtier.


‐ Une bonne limitation des courts‐circuits par système de double coupure rotative ou similaire.
‐ Des temps de coupure très réduits par déclenchement type REFLEX de SCHNEIDER ELECTRIC ou
similaire.

Ils seront par conséquent de type ACTI 9 OU COMPACT NS de SCHNEIDER ELECTRIC ou similaire.

Dans le cas où l'entrepreneur souhaite installer un autre type de matériel, il est tenu de présenter
des fiches techniques et documentation certifiant que le matériel proposé répond au moins à ces
exigences.

e) Canalisations électriques

‐ Les lignes principales entre Le TGBT et les tableaux secondaires seront en câble de série U1000
RO2V exclusivement.

‐ Les câbles d'alimentation des équipements de sécurités seront de la série U1000 R02V catégorie
CR1 résistant au feu.

‐ Les câbles type capothène ne sont pas admis pour les canalisations fixes.

‐ Les lignes d'alimentation des foyers et prises de courant seront réalisées soit en conducteurs HO7‐
VU sous conduits encastrés ou câble de série U1000 RO2V exclusivement passant en faux plafond,
sur chemin de câbles, goulottes ou IRO apparent fixé par colliers.

‐ Tous les câbles et conducteurs seront de chez NEXANS ou similaire et devront comprendre leurs
désignation imprimée ou gravée sur la gaine de protection.

f) Armoires et coffrets électriques.

‐ Elles seront réalisées en tôle pliée électozinguée de 15/10 à 20/10 ème de mm d'épaisseur
traitée contre la corrosion par métallisation à froid immédiatement après sablage ; elles recevront
ensuite deux couches d'impression phosphatante et deux couches de peinture cellulosique cuite
au four ou autre procédé de protection suivant chaque constructeur.

‐ Chaque coffret ou armoire sera divisé en deux compartiments par une séparation physique à base
de Bakélite ou Plexiglas "compartiment normal" et " compartiment secouru"

‐ Les portes devront être équipées de poignées et serrures chromées du type RONIS ou similaire.
Il sera prévu des coffrets de dérivation de même présentation que les tableaux électriques
secondaires.
Tous les coffrets et armoires divisionnaires doivent s'ouvrir avec la même clé.

g) Conditions de pose

‐ La pose des canalisations sera réalisée conformément aux indications de la norme NF C15‐ 100
et notamment les chapitres 528 et 529.

‐ Tous les conducteurs et câbles devront être démontables sans démolition.

CPT - 41 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ Tous les tracés de canalisations électriques souterraines seront portés sur un plan de recollement
à fournir par le présent Adjudicataire.

‐ Les canalisations apparentes ou en gaines réalisées en câbles U 1000 RO2V posés sous colliers
ATLAS cadmiés ou sur chemins de câbles galvanisés après usinage, ces câbles seront protégés par
fourreaux en tube acier galvanisé aux traversées de maçonnerie.

‐ Les conduits montés en apparent seront maintenus à l'aide de pattes, colliers ou étriers appropriés,
fixés solidement par un moyen tel que scellement, chevilles ou ferrures métalliques, toutes les
pièces oxydables devront être protégées efficacement par cadmiage.

‐ L'Entrepreneur d'électricité devra prendre tous les contacts nécessaires avec les Entrepreneurs des
autres corps d'état de façon à mettre correctement ses conduits en place.

‐ Ceux ci devront être fixés soigneusement pour éviter tout déplacement et ne pas gêner les travaux
des autres corps d'état.
‐ L'entrepreneur doit la protection générale des conduits posés dans le format.

h) Section des conducteurs

‐ Les sections des conducteurs actifs non précisés au descriptif seront déterminés en fonction des
intensités admissibles, et des limites des chutes de tension entre le transformateur et les circuits
terminaux (6% pour les circuits lumière, 8% pour les circuits force).
‐ La section des conducteurs de terre sera déterminée conformément au tableau décrit dans le
chapitre (conducteurs de protection de la norme NF C 15‐100).

i) Repérage

‐ Pour les câbles, on repérera les conducteurs par abréviations sur bande sterling, type PH1, PH2,
PH3, T, N.
‐ Les départs généraux des armoires électriques seront repérés par étiquettes en dilophane gravées
et vissées.
‐ Pour connexions et dérivations seront exclusivement localisées dans les tableaux, dans les boîtes
de dérivation réservées à cet effet et exceptionnellement dans les boîtiers d'encastrement des
interrupteurs et prises de courant.
‐ Les connexions seront réalisées exclusivement sur borne du type Ferel avec un maximum de Cinq
Conducteurs par borne et fixées dans les boîtiers d'encastrement, elles pourront être faites sur les
bornes des appareils (repiquage) à condition qu'ils soient prévus à cet effet.
Afin d'assurer une bonne continuité du conducteur de protection, ce dernier ne sera pas coupé sur
le même circuit.
Tous les coffrets et armoires seront équipés de borniers pour les contactes secs pour la GTC.

j) Appareils de coupure et de protection

‐ Cet appareillage devra porter la marque de conformité NF‐USE ou CEI.

‐ Les disjoncteurs seront conformes au descriptif, ceux du type différentiel auront une plage de
déclenchement de 300 mA pour les circuits d'éclairage intérieur et l'éclairage extérieur ; de 30 mA
pour les circuits de prises de courant ainsi que pour certains circuits

‐ Tous les appareils devront être placés sur rail OMEGA.

‐ Les circuits issus du tableau de répartition doivent satisfaire aux exigences suivantes :

CPT - 42 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

* Les foyers lumineux fixes doivent être répartis sur un ou plusieurs circuits exclusivement affectés
à cette fonction.

* Les socles des prises doivent être alimentés par un ou plusieurs circuits différents de ceux
alimentant les foyers lumineux fixes.

‐ Les prises de courant confort seront calibrées à 10/16 A et comprendront une fiche de terre
reliée au circuit général de terre.

k) Appareils d'éclairage.

‐ Les douilles installées à bout de fil seront toutes du type E27, avec enveloppe isolante.
‐ Les douilles à interrupteurs sont interdites, tout repiquage des conducteurs est interdit.
‐ Les appareils fluorescents seront tous du type à starter compensé.
‐ Les ballasts seront noyés dans la résine polyester à très faible niveau de bruit.
‐ Les lustreries utilisées seront de marques : DISANO, IGUZZINI, WEVER & DUCRE, OMS, BRIGHT,
ERCO ou similaire

‐ Les appareils étanches à la poussière et à l'humidité auront des entrées de câbles par presse étoupe
et un degré d'étanchéité minimum IP 54.

‐ L'appareillage sera compensé afin de présenter un très bon facteur de puissance d'ensemble.

‐ Il devra être silencieux et d'un type unifié pour l'ensemble de l'installation.

‐ Les suspensions et les accrochages devront se faire d'une manière anti‐vibratile.

‐ L'accrochage des tubes fluorescents devra être parfait et éviter tous risques de chute dus à des
vibrations.

‐ Les appareils dits "similaires" seront proposés en variante et devront être agréés par le Maître
de l'Ouvrage, le Maître de l'Œuvre et par le BET sans que ceux ci aient à justifier la raison en cas
de refus.

‐ Dans tous les cas, l'appareil proposé devra être d'un entretien simple ne nécessitant qu'une seule
personne
‐ Pour les appareils à lampes à incandescence, il sera utilisé des lampes claires, renforcées, munies
de douilles en porcelaine.

‐ Les types d'appareils seront détaillés dans le chapitre III.

‐ Tous les appareils seront fournis avec leur tube et lampe de première utilisation ainsi que le câble
de raccordement au circuit.

‐ Les masses métalliques de tous les luminaires seront raccordées au circuit de protection.

l) Bases de calculs

L'entrepreneur est tenu de faire vérifier ces calculs, soit par un BET propre à son entreprise, soit par
un BET agrée par le Maître d'Œuvre, la responsabilité pleine et entière de l'ouvrage lui incombant.

CPT - 43 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Distribution

Le calcul des câbles est effectué sur les bases suivantes :


‐ circuit d'éclairage : chute de tension admise : 6% pour la lampe la plus éloignée.
‐ circuit force et prise de courant, chute de tension admise 8% pour la prise de courant ou
alimentation de la machine la plus éloignée.

Niveau d'éclairement

Les calculs des niveaux d'éclairement doivent être fournis si l'implantation des appareils précisée
dans les plans guides annexés au présent cahier ou si l'un des paramètres dû au calcul du flux venait
à être modifié.

Le niveau d'éclairement demandé doit être obtenu après une période minimum de 100 heures de
fonctionnement:

‐ 450 à 600 lux pour les bureaux.


‐ 200 à 250 lux pour les circulations
‐ 300 à 350 lux éclairage général

ARTICLE 5 ‐ PROTECTION DES PERSONNES CONTRE LES DANGERS ELECTRIQUES.

De manière générale, les mesures de protection des personnes contre les dangers présentés par
les courants électriques, seront réalisés conformément aux indications de la NFC 15‐100 et de la NF
C 15‐211.

a) Contre les contacts directs.

‐ Toutes les mesures devront être prises contre les contacts directs, en particuliers dans lestableaux
électriques qui seront fermés à clé et ne contiendront aucun interrupteur d'éclairage ou prise de
courant dont l'accès nécessite l'ouverture du tableau.
‐ Il sera également prévu des plaques isolantes plastrons en Plexiglas ou en Bakélite placées devant
les jeux de barres ou les contacts des interrupteurs ou disjoncteurs.

b) Contre les contacts indirects.

‐ D'une part à la mise à la terre de toutes les masses susceptibles d'être mises sous tension ainsi que
des prises de courant à un circuit de terre précisé ou descriptif.
‐ D'autre part à l'installation des appareils différentiels de différentes sensibilités qui seront précisés
au descriptif. Ces disjoncteurs seront placés sur les circuits terminaux conformément aux schémas
fournis avec le présent dossier.

ARTICLE 6 ‐ CONDITIONS D'EXECUTION DES INSTALLATIONS ENCASTREES

‐ L'Entrepreneur du présent lot devra prévoir tous les percements, trous, fourreaux à mettre en
place, saignées, encastrements et scellements nécessaires aux passages des canalisations et
fixations de différents appareils, points lumineux et prises de courant.

‐ Il reste entendu qu'aucune saignée ne devra être pratiquée dans les ouvrages porteurs en béton
armé.

CPT - 44 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ Les saignées ne devront jamais traverser une cloison de part en part, même dans le cas de l'emploi
de briques trois trous.

‐ Les rebouchages seront à la charge de l'Entrepreneur et seront exécutés le plus soigneusement


possible jusqu'au nu extérieur des maçonneries par un personnel qualifies.

‐ Les raccords d'enduit seront obligatoirement exécutés par l'Entrepreneur de Gros‐Œuvre et seront
à la charge du présent lot.
‐ Les traversées des parois doivent répondre aux normes UTE C15‐100 .

Tous les fourreaux ainsi que les percements et scellements nécessaires à leurs pose sont effectués
par l'entrepreneurs du présent lot .Ils doivent être de diamètre approprie à celui des câbles tout en
respectant les normes de sécurité incendie des les parois coupe feu .

ARTICLE 7‐ ESSAIS EN VUE DES RECEPTIONS

7‐1 ‐ Réception provisoire

Il est porté à la connaissance de l'entrepreneur que le Maître d'Ouvrage a missionné un bureau de


contrôle pour l'ensemble des opérations de contrôles

A la mise en service des installations, la vérification comportera notamment, sans que cette liste soit
limitative :

‐ Essais de fonctionnement général des installations et appareillages.


‐ Essais du niveau d’éclairement.
‐ La mesure de l'isolement des installations qui sera effectuée entre conducteurs et par rapport à
la terre, à l'aide d'un courant continu sous tension de 500 Volts, la valeur de la résistance d'isolement
ne devra pas être inférieure à 500 000 ohms.
‐ Les mesures d'équilibrage de l'installation sur les arrivées des armoires et coffrets.
‐ La mesure des chutes de tension suivant les notes de calcul
‐ Le contrôle du calibre des dispositifs de protection en fonction des éléments précisés au devis
descriptif technique et aux clauses techniques.
‐ Essais de rigidité diélectrique de tous les circuits.
‐ Le contrôle de la résistance des prises de terre et des conducteurs de terre, cette résistance ne
devra pas, en aucun cas être supérieure à la valeur demandée ; l'Entrepreneur devra procéder aux
opérations de démontage et de remontage des appareils et des parties de l'installation qui sont
indispensable pour effectuer les mesures, essais et contrôle.
‐ Essais de continuité des circuits de protection.
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures qui
seront réalisés avec le Maître de l'Ouvrage. Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes,
L'Entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.

7‐2 ‐ Réception définitive

La réception définitive est prononcée à l'expiration des délais de garantie si les conditions ci‐avant
ont été maintenues
Le cas échéant, L'Entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état
des installations.

CPT - 45 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 8 ‐ GARANTIE DES INSTALLATIONS.

L'entrepreneur du présent lot est tenu de fournir à la réception provisoire, un certificat de garantie par
lequel il s'engage pendant une année à remplacer les organes défectueux de ses installations
présentant des vis de fabrication ou un mauvais fonctionnement et à endosser la responsabilité en cas
d'accidents dus à la défectuosité de ses installations.

Aussi il devra joindre un certificat du fabricant garantissant la carcasse métallique et le réflecteur


aluminium contre tous vis de fabrication pendant une durée minimum de 3 ans.

ARTICLE 9 ‐ ASSISTANCE TECHNIQUE ‐ DOCUMENTATION

L'Entrepreneur du présent lot devra l'assistance technique au Maître de l'Ouvrage, tous les
documents concernant les installations réalisées et le matériel en place, en particulier les notices
techniques et d'entretien.

Les documents doivent être remis comme suit :

Désignation des documents à fournir par délais accordés pour la remise de


l'entrepreneur document

Détails des réservations nécessaires dans 30 jours à dater du lendemain du jour de la


le gros ‐ oeuvre notification de l'ordre de service

Projet de notice descriptive de technique de 30 jours à dater de la date prévue pour la réception
fonctionnement et d'exploitation provisoire

Projet de notice d'entretien et dépannage 30 jours avant la date prévue pour la réception
provisoire

Liste du matériel employé et plans de 20 jours avant la date prévue pour la réception
recollement en six exemplaires dont un provisoire
contre calque.

Les plans que l'entreprise doit remettre dans les 30 jours à dater du lendemain du jour de la
notification du marché :

‐ Plans de canalisations composés des plans architectes et établis suivant les plans du présent cahier,
où seront portés le maximum de précision d'exécution, de passage des canalisations et fileries (en
précisant les section‐nombre‐conduits), l'emplacement des tableaux, coffrets, des points lumineux,
commandes, prises, .......
‐ Les schémas avec repérages des appareils.
‐ Les notes de calcul détaillées de l’ensemble des installations (chutes de tensions, Icc,. )
‐ Les plans de distribution et implantation générale en format A0.
‐ Les schémas des tableaux et coffrets en format A4 ou A3.
‐ Les plans et schémas des postes de transformation approuvés par la régie de distribution.

Chaque plan ou notice comportera une cartouche.

ARTICLE 10 : CONTROLE
CPT - 46 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia
Il est signalé à l'entrepreneur adjudicataire que l'ensemble des études et plans devront être
soumis à l'acceptation de la maîtrise d’œuvre et du bureau de contrôle.

CPT - 47 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Pendant la réalisation, tous les travaux devront être conformes aux plans et seront contrôlé par la
maîtrise d’œuvre et le bureau de contrôle.

DETECTION INCENDIE

ARTICLE 1: OBJET

Le présent CPT définit les travaux à réaliser pour l'équipement et l'installation d'un système de
sécurité incendie de catégorie A dans un établissement recevant de Public (ERP)

ARTICLE 2 : CONSISTANCE DES TRAVAUX

L'installation prévue constitue un "Système de Sécurité Incendie" de catégorie A pour :

La détection automatique de débuts d'incendie,


Le déclenchement d'alarme manuel en cas d'incendie,
La mise en sécurité incendie de l'établissement comportant :
• La diffusion de l'alarme auprès des personnes ou services concernés,
• La diffusion du signal d'évacuation des occupants,
• La gestion des issues d'évacuation,
• Le compartimentage,
• Le désenfumage,
• La surveillance, la commande d'installations techniques.

ARTICLE 3 : CONNAISSANCE DES LIEUX :

Une série complète des plans dressés par la Maîtrise d'Œuvre ayant été remise en même temps
que le présent dossier de pièces contractuelles de l'Entreprise soumissionnaire, celle‐ci déclare:

• Avoir pris pleine connaissance de l'ensemble des travaux à réaliser.


• Avoir fait préciser tous susceptibles de contestation.
• Avoir fait les calculs et sous ‐ détail.
• N'avoir rien laissé au hasard pour déterminer le prix de chaque nature d'ouvrage présenté par
elle et de nature à donner lieu à discussion.
• Avoir apprécié toutes difficultés résultant du terrain de l'emplacement des constructions, des
alimentations et toutes autres difficultés qui pourraient se présenter, et pour lesquelles aucune
réclamation ne sera en considération.
• Dans le cadre du forfait, avoir procédé à la vérification des quantités du détail estimatif
forfaitaire et les accepter sans réserve, même si elle a relevé certaines variations de quantités, les
prix du montant des travaux forfaitaires ayant été établis en conséquence.

ARTICLE 4 : REFERENCES AUX TEXTES SPECIAUX :

Indépendamment des textes généraux cités au CPS, l'entrepreneur du présent lot devra exécuter
tous ses travaux ou installations aux normes et règlements en vigueur au Maroc à la date de la
remise de son offre, ou à défaut, aux normes Européennes et règlements français, notamment les
règlements de sécurité concernant les établissements recevant du public :

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Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Pour l'Electricité :

‐ Le décret n° 62.1454 du 14 Novembre 1988 relatif à la protection des travailleurs dans les
établissements qui mettent en œuvre des courants électriques, comprenant tous les arrêtés et
circulaires, modifié par le décret 75.112 du 19 Février 1975.
‐ Le décret n° 73.1007 du 31 Octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d'incendie et
de panique dans les établissements recevant du public.
‐ La norme NFC 15.100 relative aux règles d'installations électriques à basse tension .
‐ Normes UTE
‐ La norme C 91.100 de Mai 1951 relative à la protection de la radiodiffusion et de la télévision
contre les troubles d'origine industrielle.

Pour le Désenfumage et Alarme :

Les obligations de l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux résultent de l'ensemble des
documents suivants :
‐ Normes:
• aux normes Européenne EN 54.
• aux normes ISO.
• aux normes AFNOR
• aux normes UTE
• Des normes NF‐S 61 950 À NF ‐ S 61 962 et NF ‐ S 61 930 à 940.
• aux normes APSAD règles R2 (FM 200), R3 (CO2) et R7

‐ de l'arrêt du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de


sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public,
repris par la brochure No 1477‐I des J.O.
‐ de l'arrêt du 2 février 1993 dans son ensemble, portant modifications au précédent.
‐ de l'annexe à l'article 3 concernant les dispositions particulières du Règlement de Sécurité
propres à certains types d'établissements.
‐ suivant dispositions particulières concernant le type d'établissement considéré.
‐ du cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) applicables aux marchés publics de
détection d'incendie et ses annexes
‐ Toutes les normes en vigueur relative à ces travaux.
‐Aux législations et réglementations générales de classification des matériaux d'après leur
comportement au feu.
‐Des recommandations du CSTB par les DTU et règles en vigueur.
‐Du comportement au feu des passages des canalisations.

Obligations particulières :

Les obligations de l'entreprise comportent non seulement l'observation des prescriptions des
textes énumérés ci‐dessus, mais aussi l'observation de tout autre décret, arrêté, réglementation
ou normes en vigueur à la date de la remise de l'offre applicables aux travaux du présent lot.

Dans le cas où un point du projet ne serait pas conforme à une publication en vigueur, l'Entreprise
devrait le signaler au Maître d'Œuvre avant la remise de son offre.
Le cas échéant tous les frais d'une modification du projet une fois, le marché passé, seraient à la
seule charge de l'Entreprise.

CPT - 49 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 5 : LIMITE DES PRESTATIONS :

A la charge de l'entrepreneur :

Les études complémentaires, notes de calculs, schémas et plans d'exécution et les relatifs à ces
travaux ainsi que leur approbation par le bureau de contrôle
Les mises en œuvre de l'intégralité des fournitures, ainsi que l'exécution des travaux divers.
Les modifications pour mise en conformité avec les conditions imposées.
Les mises au point des installations.
Les documents nécessaires pour une parfaite exécution des travaux par les autres corps d'état.
Les traversés des ouvrages de maçonnerie sous la surveillance de l'Ingénieur du Gros‐Œuvre.
Tous les percements autres que les trémies, prévus dans la construction et leurs rebouchages
éventuels, soigneusement réalisés.
Les gaines d'encastrement dans les maçonneries et cloisons que l'adjudicataire est tenu
d'exécuter avant les enduits, faute de quoi, il aura à sa charge tous les rebouchages et raccords
qu'il aura obligatoirement de sous‐traiter au Gros‐Œuvre.
Tous les scellements des tubes dans les sols, les fourreaux, manchettes, etc....
Tous les raccords divers résultent de la fixation des appareillages.
La protection antirouille des pièces ou métaux ferreux et la peinture générale définitive de ses
installations à l'intérieur des locaux techniques et gaines.
Les dispositions à prendre pour l'amenée à pied d'œuvre des matériels lourds.
Les dispositions concernant la sécurité de son personnel et celles des autres ouvriers travaillant
au voisinage de ses installations.
L'Entrepreneur reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité
des constructions, ou des traces de fissures qui peuvent apparaître par la suite.

L'installation à réaliser commence à partir du tableau de distribution basse tension jusqu'au local
de surveillance où sera installé le tableau de signalisation y compris la fourniture des câbles,
bornier et des protections réglementaires pour l'alimentation et la mise en service de l'ensemble
des équipements du présent lot.

Elle se terminera, sauf stipulations contraires du présent descriptif, au niveau des bornes de
raccordement des dispositifs actionnés de sécurité : le raccordement proprement dit, la
fourniture des énergies de fonctionnement de ces dispositifs ainsi que tous les accessoires
nécessaires d'adaptation de la technologie du système d'incendie aux D.A.S sont comprises dans
le présent marché.

L'entrepreneur doit toutes les démarches administratives et techniques pour mettre à disposition
du lot "GESTION TECHNIQUE CENTRALISEE " l'ensemble des données nécessaires pour lui
permettre de réaliser la passerelle de communication avec la centrale d'incendie.

A titre indicatif, les plans, schémas et tableaux synoptiques joint au dossier précisent les natures,
quantité, répartition et implantation des différents matériels constituant le système de sécurité.
Les types, caractéristiques, fonctions, quantités et implantations des divers composants de
l'installation prévus au présent descriptif et ses annexes n'ont qu'une valeur indicative.

Le titulaire du marché, restant responsable :

‐de la conception et des performances de son installation et ne pourra en aucun cas invoquer les
éléments présentés par ces tableaux pour se soustraire à son obligation de résultat.

‐du résultat qui sera apprécié par le respect des fonctionnalité décrites par le présent document
ou par les normes et règlements auxquels il se réfère, lors d'essais et contrôles techniques de

CPT - 50 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

l'installation, notamment par la mise en œuvre des foyers de contrôle d'efficacité (FCE) qu'il
préconise. L'exécution des épreuves concourant à la réception de l'installation et la fourniture des
moyens correspondants restent à la charge du titulaire du marché.

Ne font pas partie du présent sous lot :

‐ La fourniture et pose des clapets coupe feu de gaine de ventilation et VMC et leur système
magnétiques de commande de marque ALDES ou similaires.
‐ La fourniture et pose des portes coupes feu avec leur équipements de sécurités par ventouses
magnétiques de type unité centrale de sécurité (UCS) de marque GROOM ou similaires.
‐ La fourniture et pose des ventilateurs de désenfumage et leur coffret de relayage de marque
ALDES ou similaires.
‐ La fourniture et pose de ventilateur d'extraction de marque ALDES ou similaires.
‐ La fourniture et pose des clapets coupe feu motorisés de gaine de ventilation archives
‐ La fourniture et pose de skydôme et leur système de commande de marque ALDES ou similaires.

NB: L'ensemble des alimentations de commandes des D.A.S seront en 24 ou 48 V.

ARTICLE 6 : NATURE DES TRAVAUX

Les travaux faisant l'objet du présent chapitre comprenant pour le bâtiment proprement dit le
fourniture et installation de :
‐ Tableau de signalisation en Rack 19";
‐ Système de mise en sécurité incendie en Rack 19";
‐ Détecteurs automatiques d'incendie;
‐ Déclencheurs manuel d'incendie;
‐ Avertisseur sonores;
‐ Câblages

ARTICLE 7 : LIEUX ET PROVENANCE DES MATERIELS

L'entreprise soumissionnaire devra présenter un tableau avec la liste de l'ensemble de matériels


et appareillages employés avec catalogues correspondants des caractéristiques techniques
détaillées, références, marques correspondante et usines d'origine.

L'ensemble du matériel utilisé doit être représenté au Maroc et Garantie en pièces de rechanges
pour une durée minimum de 5 années.

Par le fait même du dépôt de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître les ressources des
usines ou dépôts indiqués ci‐dessus ainsi que leurs conditions de vente et de livraison.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'œuvre de ces
matériels.
L'Entrepreneur devra présenter à toute réquisition les certificats et attestations prouvant l'origine
et la qualité des matériels.
Tous ces matériels seront de première qualité et répondront aux normes en vigueurs,
prescriptions du devis descriptif technique et au DGA.

ARTICLE 8 : PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES

Les dimensions, dispositions et descriptions des ouvrages sont indiquées par les plans d'appel
d'offres et les termes du présent marché.

CPT - 51 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Aucune côte ne sera prise à l'échelle pour l'exécution des travaux. L'Entrepreneur devra s'assurer
sur place avant, toute mise en œuvre, de la possibilité de suivre les côtes et indications des plans
et dessins.

En cas de doute, il en référera immédiatement au Maître d'Œuvre.


Le Maître d'Œuvre reste libre d'apporter aux dessins toutes modifications qu'il jugera utile, en cours
de travaux, pour des raisons de convenances économiques, techniques, artistiques ouautres sans
que l'Entrepreneur puisse refuser à leur exécution.
Les matériaux et appareils employés seront de premier choix.
Ils devront être conformes aux arrêtés et circulaires techniques en vigueur.
Chaque fois qu'il existe une estampille de qualité ( NF‐USE‐SGM‐ etc ... ou un certificat délivré par
un organisme officiel ), les matériaux et appareils seront revêtus de cette estampille ou admis à ce
certificat, ou bien seront de qualité équivalente.
Toutes les précautions seront prises pour assurer une distribution suffisante.
L'Entrepreneur s'assurera du débit de chaque appareil.
Les percements, scellements, saignées seront faits le plus soigneusement possible, en mortier de
même composition que l'enduit en accord avec le maçon. En aucun cas, il ne sera fait de scellement
ou de percement dans un élément porteur (poutre, poteaux, nervure). En cas de nécessite,
l'Ingénieur en béton armé en sera avisé. Les trous destinés à recevoir les chevilles auront
exactement la dimension de la cheville qui doit pénétrer en force.
Les saignées ne devront jamais traverser une cloison de part en part, même dans les briques 3 trous.
Les trous faits dans les carreaux de faïences et dans les revêtements ( sol ou vertical ) seront faits
à la chignole et non au tamponnoir.

Elles seront exécutées par un ouvrier spécialisé (cintrage, brasure, manchonnage ).

L'Entrepreneur devra prévoir dans ses prix unitaires tous les trous, percements, scellements et
raccordements de son lot, il devra à cet effet travailler en collaboration avec l'Entrepreneur de Gros‐
Œuvre pour leur exécution.

ARTICLE 9 : PRINCIPE DE L'INSTALLATION

9.1 : PRINCIPES DE MISE EN SECURITE DE L'ETABLISSEMENT

L'établissement est divisé en "zones" correspondant à des volumes caractérisés de celui‐ci. Trois
genres de zones sont prévus :

‐ les "zones de détection" regroupent les locaux ou volumes dont les détecteurs automatiques,
déclencheurs manuels ou capteurs d'alarmes diverses commandent une signalisation commune
sur le tableau de signalisation.
Les détecteurs automatiques, déclencheurs manuels et capteurs d'alarmes diverses doivent
constituer des zones de détection spécifiques, la nature des informations respectivement
délivrées devant être identifiée sans ambiguïté au niveau du tableau de signalisation.
Le nombre maximum de détecteurs, déclencheurs, capteurs constituant une zone de détection
doit respecter les spécifications du constructeur du matériel.
Une zone de détection est attribuée à une zone ou adresse géographique par simple
programmation au niveau de la centrale de détection.

‐ les "zones de mise en sécurité" englobent une ou plusieurs zones géographiques de détection.
Les D.A.S. (Dispositifs Actionnés de Sécurité) : P.C.F., clapets, trappes, extracteurs... assurant la
mise en sécurité sont répartis sur des lignes assurant leur télécommande et leur contrôle.

CPT - 52 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les lignes de télécommande‐contrôle doivent être conçues de sorte qu'un incendie affectant une
fonction dans une zone de mise en sécurité ne puisse affecter une autre fonction quelle que soit
la zone de mise en sécurité.

Un étage incendie sera automatiquement ou manuellement compartimenté par l'intermédiaire


du système de mise en sécurité d'incendie piloté par la centrale d'incendie.

‐ les "zones de diffusion d'alarme" englobent une ou plusieurs zones de mise en sécurité. Les
diffuseurs sonores peuvent être répartis sur des lignes de télécommande‐contrôle spécifiques par
émission de courant.
Un incendie affectant la diffusion de l'alarme dans une zone de mise en sécurité ne puisse affecter
la diffusion d'alarme dans les autres zones de mise en sécurité.

9.2 : DESCRIPTION SOMMAIRE DE L'INSTALLATION

La centrale de Sécurité Incendie sera implanté dans le local de surveillance au rez de chaussé et
comportera deux parties (détection et asservissement) montées et câblées en deux baies
42U/19 pouces avec portes en Plexiglas :

9.2.1 : Hypothèses de détection :

‐ Une détection manuelle dans l'ensemble du bâtiment par un réseau bris de glace.
‐ Une détection automatique dans les bureaux, parkings, locaux techniques, salles de
conférence, halls, circulations.
‐ Le réseau des sirènes évacuation sera reparti dans le bâtiment.
‐ La détection automatique est généralisée dans l'ensemble des bureaux du 1èr au 5ème étages.

9.2.2 : un "système de Détection Incendie" (S.D.I.) de type adressable constituée :

‐ de tableau de signalisation, visualisation et programmation à adressage individuel.


‐ de détecteurs automatiques d'incendie et de déclencheurs d'alarme manuelle sous verre à
briser, surveillant les locaux constituant les zones de détection, l'ensemble de type adressable
‐ de câbles et liaisons nécessaires.
‐ deux sources d'alimentation auxiliaires.

CARACTERISTIQUES :

‐ La centrale de détection incendie (SDI) équipée d'un terminal d'exploitation avec afficheur
monté sur le tableau ou déporté avec liaison sérielle tableau / terminal .
Cette centrale sera équipée d'une imprimante 80 colonnes /120 CPS ainsi que des modems pour
la liaison informatique.
‐ Possibilité de raccorder une imprimante dans le boîtier de la centrale ou déportée jusqu'à un
km, consignant chaque événement ou action humaine avec horodatage,
‐ Possibilité de raccorder et déportée un minimum de six consoles sur le boîtier de la centrale,

‐ La programmation sera sauvegardée par mémoire EEPROM.


‐ Plusieurs niveaux d'accès aux signalisations et organes de commandes, adaptés à chaque type
ou mode d'exploitation.
‐ La télécommande interne par microprocesseur et modems de rack d'asservissements.
‐ Sorties sérielle prévue pour communication,
‐ Organisation d'alarme complète :
. Alarme locale ou générale,
. Organisation Jour/Nuit,

CPT - 53 -
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. Double détection, zone de détection programmable.


. Discrimination d'alarme,

‐ Programmation facile sur terminal du tableau et indication claire par chiffres lumineux et écran
d'affichage.

‐ Information explicite en cas d'alarme : suppression limitée temporairement des signalisations


restantes,

‐ Auto diagnostic d'une centaine de défauts affichés sur demande.


‐ des modems éventuellement pour communication avec le système de gestion technique du
bâtiment (GTB) et supervision.

9.2.3 : un "système de mise en sécurité incendie" (S.M.S.I.) constitué :

Système de mise en sécurité incendie (SMSI) avec alimentation électronique incorporée et


alimentation de puissance 24 et 48 V CC en vue d'alimenter les différents D.A.S (les ventouses, unité
compacte de sécurité ou bobines.....) des organes mobiles de sécurité, les divers asservissements
et les sirènes évacuation.
Le SMSI sera composé :
‐ d'un centralisateur de mise en sécurité incendie (CMSI conforme à la NFS 61 934 ) : peut gérer les
différents dispositifs actionnés de sécurité (DAS) commandant et surveillant les organes de mise en
sécurité tels que les portes coupe feu, les clapets, les trappes désenfumage, ventilateurs
désenfumage, etc...
‐ d'une unité de signalisation indiquant l'état des DAS.
‐ d'une unité de commande manuelle centralisée
‐ d'une unité de gestion d'alarme avec application de la NFS 32001 pour les diffuseurs sonores.
‐ de diffuseurs de signaux d'alarme (générale d'évacuation) (générale sélective)
‐ de capteurs d'alarmes diverses et contrôles‐commandes afférents.
‐ de télécommande et contrôle des ventouses de maintien de porte coupe feu et clapet coupe feu
‐ de modules d'adaptation de commande et contrôle des D.A.S.
‐ de câbles et nécessaires.

N.B :
Exclus du présent lot, les dispositifs actionnés de sécurité proprement dits tel que clapets et
portes coupe feu, coffrets de relayage, ventilateurs de désenfumage .....
Les différents asservissements seront traités au moyen de cartes électroniques assurant la
surveillance de la ligne à la coupure et au court‐circuit.

Les cartes géreront la télécommande d'organes mobiles tels de clapets, trappes, portes coupe‐
feu.
Les sirènes évacuation seront asservies par le même type de carte (programmation différente).
Toutes les cartes seront interchangeables, les fonctions étant sélectionnées par simple
programmation.
La programmation sera sauvegardée par mémoire EEPROM.

Ces cartes seront incorporées dans un système à microprocesseur similaire à celui de la détection
incendie, ceci dans le but d'homogénéiser le produit, tant au niveau de la maintenance que de la
communication avec d'autres unités telle qui pourraient s'adjoindre dans le futur.

Tous ces éléments seront intégrés en baies 19".

CPT - 54 -
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En dehors de leur propre alimentation électronique (24V CC), les cartes asservissements
délivreront les tensions nécessaires à l'alimentation de tous les organes d'asservissement.

Chaque carte affichera la signalisation de base suivante par ligne d'asservissement :

. Bon fonctionnement.
. Défaut de position (disposition, si organe mobile).
. Défaut de ligne (coupure ou court‐circuit, surveillance bobine).
‐ En plus des commandes manuelles qui seront prévues en face avant.

9.2.4 : Détecteur automatique d'incendie:

Les détecteurs seront de modèle ponctuels adressables montés sur socles afin d'obtenir une grande
souplesse d'utilisation. Ils doivent être sensibles au phénomène détecté.
Ils doivent posséder un capteur de haute stabilité, avec compensation automatique des variations
de température ambiante.

Ils doivent être protégés contre les surtensions, fausses polarisations, perturbations électriques et
électromagnétiques. Les éléments électroniques doivent être des dispositifs statiques et être
scellés hermétiquement.

Les détecteurs ne doivent pas posséder de pièces mobiles ni composants soumis à l'usure.

Chaque détecteur doit être muni d'un indicateur d'action incorporé dans le socle, les bornes de
raccordement et d'une plaque d'étanchéité contre l'encrassage et les introductions d'eau. Une
sortie permet la répétition à distance de cette information.

Le détecteur doit être enficher et déficher du socle par un simple mécanisme à poussée‐rotation,
de manière à faciliter l'échange pour le nettoyage et la maintenance.
Les détecteurs doivent être conçus pour un nettoyage rapide et simple en laboratoire.

Les bornes de raccordement des socles doivent avoir un repérage indélébile. Les polarité inverses
ou les erreurs de câblage de zone ne doivent pas endommager le détecteur.

Pour les socles adressables, il sera prévu une carte électronique intégrée au socle du détecteur et
éventuellement un interface de communication pour la détection et l'adressage d'un détecteurou
d'un groupe de détecteurs au tableau de signalisation adressable. Les socles adressables ou
standards doivent permettre de recevoir sans modification de câblage tous les types de détecteurs
(fumée, chaleur, flamme).
Pour les détecteurs installés en faux plancher, il sera prévue au plafond et au dessus de chaque
détecteur une plaque en dilophane gravé comprenant son adresse.

Pour pouvoir améliorer la gestion des détecteurs automatiques par la GTC. ceux‐ci doivent
impérativement pouvoir transmettre en temps réels des signaux analogiques au système . Ces
signaux reproduiront le niveau du phénomène surveillé.

9.2.5 : Déclencheur manuel

Les déclencheurs manuels doivent être adressables avec système d'interphone et électriquement
compatibles avec la gamme de détecteurs automatiques utilisés de telle manière qu'ils puissent
être raccordés directement sur la même boucle dans une zone surveillée.

CPT - 55 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Ils doivent être de ligne plaisante et fluide, et d'apparence plate permettant son utilisation comme
unité encastrée ou en applique. Ils seront constitués d'une plaque de base d'une partie encastrée
et d'un couvercle.

La Plaque de base doit contenir des passages préparés pour la rendre adaptable pour le montage
sur toutes les boites de sortie standardisées et boîtiers de jonction simples.

Le couvercle doit être de type encliquetable et protégé contre une dépose non autorisée. La dépose
du couvercle doit déclencher une alarme.

La rupture du verre doit déclencher une alarme. Le verre sera plastifié pour empêcher toute
blessure.

Toutes les inscriptions, textes et marques doivent être apposés sur la plaque frontale du pont
déclencheur manuel et non sur le verre, de telle manière que le verre puisse être aisément
remplacé où que ce soit.
Le verre doit être au couvercle pour prévoir sa chute.
Les contacts d'alarme doivent être de conception autonettoyante pour prévenir une défaillance
après une période prolongée d'inactivité dans des environnements sales.

Le déclencheur manuel doit être conçu pour un fonctionnement à sécurité intrinsèque.

Le déclencheur manuel doit posséder une lampe témoin incorporé confirmant automatiquement
son fonctionnement.
Il doit être possible de tester le point d'appel sans détruire le joint ou déposer le couvercle.

Le déclencheur manuel doit posséder des bornes sans vis à dispositif anti‐attraction incorporé.
Le mécanisme manœuvrant l'alarme du point d'appel doit être équipé de dispositifs anti‐
attraction prévenant une déformation permanente de la carte de circuit imprimé et des contacts.
Il doit être possible de réarmer le point d'appel d'alarme qu'avec un outil spécial.
Le déclencheur manuel doit être équipé d'un dispositif d'auto‐maintien pour maintenir la
condition d'alarme jusqu'à un réarmement par une personne autorisée.

Le boîtier de déclencheur manuel doit accepter le circuit électronique scellé pour un système
d'adressage individuel ou collectif si nécessaire.

Le déclencheur manuel doit être conçu pour résister de façon permanente à la corrosion telle
que définie par les normes internationales.

9.2.6 : Câblages

L'ensemble du câblage sera réalisé conformément aux spécifications de la règle C 15‐100, de la


norme NF S 61 932, des articles EL3, EL7 § b, EC 15 § 1, EC 23 § 1 et 2 de l'arrêté du 25 Juin 1980,
et CO31 de l'arrêté du 2 Février 1993 concernant le marquage "NF Réaction au feu M1" des
conduits et renforcement PVC éventuels.
La fin d'une ligne non rebouclée sera signalée par un repère apposé sur le dernier appareil
raccordé sur la ligne. Les câbles ou conducteurs constituant des boucles ou zones différentes
peuvent être groupés dans un même conduit réservé à ce seul usage. Aucune autre liaison
électrique ne peut emprunter ce conduit. Les conducteurs afférents à une même boucle doivent
emprunter un même conduit.
Un conducteur ne peut pas être commun à plusieurs boucles.
Deux catégories de câbles, conformes à la norme NF C 32 070, peuvent être utilisées :

CPT - 56 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ catégorie C2 (non propagateur de la flamme)


‐ catégorie CR1 (résistant au feu) `: les jonctions, dérivations et leur enveloppes devant respecter
les spécifications de la norme NF C 20 455.

Les liaisons entre éléments constituant le système de détection incendie (détecteur,


déclencheurs, tableau de signalisation) seront assurées par un câble 2 conducteurs de 0,9 mm de
diamètre sous écran de catégorie C2 genre SYT 1 .

Les liaisons entre éléments constituant le système de mise en sécurité incendie seront assurées
par des câbles répondant aux exigences suivantes :

1‐ la section des conducteurs et la longueur maximale de la boucle ou de la ligne seront telles que
la chute de tension aux bornes des appareils alimentés reste inférieure aux limites imposées par
le constructeur des appareils, en régime de consommation maximale. Dans tous les cas, la section
ne sera pas inférieure à 1,5 mm2 pour les câbles monoconducteurs et 1 mm2 pour les câbles
multiconducteurs.

2‐ les câbles utilisés seront de :


• catégorie C2 (non propagateur de la flamme) genre U 1000 RO2 V pour ceux constituant des
lignes ou portions de lignes répondant à un des critères suivants :

‐ passage en cheminement technique protégé (gaine, caniveau ou vide coupe‐feu),


‐ câblage de dispositifs actionnés de sécurité commandés par manque de tension (sécurité
positive) : ventouses, diffuseurs autonomes d'alarme sonore par exemple,

‐ Dès pénétration dans la zone mise en sécurité par les dispositifs actionnés de sécurité
commandés‐contrôlés par la ligne considérée (dispositifs de désenfumage par exemple, et par
extension diffuseurs sonores non autonomes)

• catégorie CR1, genre PYROLION ou équivalent, dans tous les autres cas, notamment en cas de
commande par émission de courant.

La liaison au tableau B.T. alimentant l'installation en énergie sera assurée par un câble de section
approprié minimum de 4 mm2 de la série U 1000 RO2V.

ARTICLE 10: ESSAIS ET RECEPTION PROVISOIRE

Le présent article comprend l’ensemble des essais imposés par les normes et règlements en
vigueurs notamment la règle R7 de L’APSAD.

L'entrepreneur doit fournir l'ensemble de matériel nécessaires au essais et doit se soumettre à


tous les testes, essais et mesures demandés par la maîtrise d'oeuvre et le bureau de contrôle.

Parmi ces essais :

10.1 Essais fonctionnels des détecteurs

L'essai fonctionnel des détecteurs ioniques sera effectué avec un appareil producteur d'aérosols
ou similaire (vérificateur sur perche pour les détecteurs placés dans l'ambiance et dans les
volumes constitué par les plafonds suspendus).

CPT - 57 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les détecteurs ponctuels optiques de fumée seront testés avec un générateur de fumée claire
(type verre avec poire Deger).
Tous les détecteurs seront essayés. On s'assurera du fonctionnement des témoins lumineux; sur
les détecteurs, sur les indicateurs d'action et sur les tableaux.

10.2 Essais d'efficacité

Chaque boucle de détection fera l'objet d'un essai systématique.

La position des foyers sera déterminée par le maître d'œuvre, l'efficacité de la détection devant
être assurée en tous points.

Les foyers d'essais seront constitues :


‐ soit de plaques de mousse polyuréthanne

‐ soit de rouleaux de carton ondulé en quantité, dimensions et poids définis par la règle R.7 de
l'A.P.S.A.D. (optique ou ionique)
‐ soit d'un bobinage électrique approprié permettent de simuler la mise en court‐circuit
consécutif à un échauffement anormal, d'un composant électrique raccordé entre 2 conducteurs
(en faux plancher).
‐ soit d'alcool dénaturé à l'usage domestique pour le Thermo vélocimétrique.

Le temps maximal de déclenchement de l'alarme sera fixé en fonction :


‐ de la hauteur du local,
‐ de l'absence ou de la présence d'une ventilation (faible ou forte).
La grandeur du foyer utilisé sera fixée suivant les mêmes critères.

10.3 Essais d'asservissements

Après vérification des raccordements aux matériels installes (détecteurs, coffrets, armoires,
électroaimant), il sera procédé à l'essai de chaque voie de détection et à la manipulation de
toutes les commandes manuelles (ouverture, fermeture, déclenchement réarmement, etc. ...).

Le contrôle des différentes actions sera vérifié sur les signalisations des tableaux.

IL sera également procédé à la simulation des différents défauts, en particulier :


‐ disparition de l'alimentation secteur.
‐ disparition de l'alimentation des armoires (coupure secteur et batterie).
‐ simulation de défauts (circuits ouverts, courts‐circuits, mise à la masse)
afin de vérifier que :
* les organes concernés prennent leur position de sécurité.
* ces défauts sont bien signalés au pose de contrôle.

Nota :
‐ lors de l'exécution, chaque entreprise devra prendre toutes les précautions nécessaire et aviser
les intéressés, préalablement à tout essai et/ou mise en hors service, voir intervention pouvant
entraîner un changement d'état dans les équipements d'un autre corps d'état.

‐ chaque entreprise concernée par des asservissements sera tenue d'être représentée et d'assurer
les manœuvres et remises en service de ces équipements lors des essais effectués par l'entreprise
du lot "courant faible" et à l'occasion des vérifications en vue de la réception des travaux.

CPT - 58 -
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10.4 Essais de dérangement

Chaque boucle de détection ou circuit d'alarme fera l'objet des essais suivants :
‐ mise hors service
‐ rupture de la liaison électrique
‐ court circuit en un point quelconque
‐ retrait d'un détecteur
Chaque défaut devra entraîner le fonctionnement des signalisations lumineuses et sonores
"dérangements" permettent de localiser le point de défaut : l'adresse du détecteur, la boucle de
détection ou le circuit concerné.

10.5 Réception provisoire

Pour ce faire, le Maître d'ouvrage a mandaté le bureau de contrôle aux fins de participation aux
essais de réception provisoire.

L'entreprise procédera contradictoirement avec le maître d'ouvrage, la maîtrise d'œuvre et le


bureau de contrôle aux essais de réception de l'installation.
A l'issue des essais de réception, le procès verbal de réception provisoire sera signé par
l’ensemble des participants.

La signature d'un procès verbal de réception provisoire sans réserves majeure entraînant le bon
fonctionnement de l'installation, constitue le transfert de responsabilité des nouvelles
installations objet du Maître d'ouvrage et le point de départ de la garantie contractuelle.

L'entreprise assurera, à l'occasion des essais de réception, la formation du personnel


d'exploitation du Maître d'ouvrage, qui aura la charge de l'exploitation du nouveau système.

La formation ci‐dessus s'entend avec la participation de ce personnel aux essais.

ARTICLE 11 : GARANTIE

La garantie couvrira, pendant la période d’une année à dater de la réception provisoire, toutes les
fournitures, les poses et déposes, la main d'œuvre, les mises en service, les déplacements et
divers accessoires nécessaires au bon fonctionnement de l'installation considérée dans le présent
dossier.
L'entrepreneur s'engage pendant une année à remplacer les organes défectueux de ses
installations présentant des vis de fabrication ou un mauvais fonctionnement et à endosser la
responsabilité en cas d'accident dus à la défectuosité de ses installations.

ARTICLES 12 : RECEPTION DEFINITIVE

A l'expiration des délais de garantie fixée à une année, il sera procédé à la réception définitive de
l’installation.

La réception comprendra les mêmes essais que la réception provisoire.

Dans le cas où les essais sont concluants, la réception définitive peut être prononcée
Le cas échéant, l'entreprise devra levée la totalité des anomalies et remarques signalées sur le
P.V. de réception définitive.

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ARTICLES 13 : CONTRAT D'ENTRETIEN

Dans son offre, l'entreprise proposera un contrat d'entretien d'une durée minimum de cinq
années qui pourra être conclu dès la fin de la 1ère année de garantie.

Il sera établi pour une durée d’un an renouvelable moyennant une formule de révision des prix :
seul le maître d'ouvrage a le droit de résilier le contrat d’entretien.

Ce contrat d'entretien devra porter la garantie total pièces et main d'œuvre à 5 ans.

Le contrat prévoira également les dépannages (jours de semaine, week end et jours fériés) :
l'intervention devra être effectué dans délais de 24 heures maximum ;

Cet entretien correspondra toutes les prestations de fournitures, poses, main d'œuvre, mises en
service, déplacements et divers accessoires nécessaires au bon fonctionnement de l'installation
considérée.

ARTICLE 14 : FORMATION ET ASSISTANCE A L'EXPLOITANT

14.1 Formation

L'offre devra comprendre la formation d'une semaine minium du personnel exploitant pour les
installations correspondantes au présent lot y compris toutes les informations nécessaires sur les
instruction, normes, règlements, technologies, entretien, dépannage et moyen d'intervention
ainsi que toutes la documentations nécessaires pour l'ensemble de ce personnel.

14.2 Assistance technique et documentations

Dans son offre, les soumissionnaires devront inclure les prestations techniques comprenant :

‐ visites en service par des techniciens spécialisés.


‐ la formation des exploitants en cours de fonctionnement de l'installation lors de la période de
garantie.
‐ l'élaboration de tous les plans (centrales et implantation appareillage), schémas synoptiques,
plans d'évacuations ainsi que la documentation technique de l’installation.
Par ailleurs, l'entrepreneur doit fournir les documents suivant dans les délais cités:
1‐ Détails des réservations nécessaires dans le gros‐œuvre : 30 jours après la notification.
2‐ Projet de notice technique de fonctionnement et d'exploitation : 30 jours avant la réception
provisoire.
3‐ Projet de notice d'entretien et dépannage : 30 jours avant la réception provisoire.
4‐ Plans de recollement en six exemplaires dont un contre calque : 20 jours avant la réception
provisoire.

Les plans et schémas que l'entreprise doit remettre dans les 25 jours à dater du jour de la
notification du marché :

‐ Plans d'implantation des installations de détection d'incendie


‐ Schéma d'exécution de câblage des détecteurs automatique et manuels, indicateurs d'action
‐ Schéma d'exécution de câblage des dispositifs actionnés de sécurités
‐ Schéma d'exécution de câblage des asservissements, extinction au CO2 et FM200
‐ Schéma synoptique des installations du système de sécurité incendie catégorie A .
L'ensemble de ces documents doit être approuvés par le bureau de contrôle et la maîtrise
d'œuvre avant le commencement des travaux.

CPT - 60 -
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ARTICLE 15 CONTROLE

Il est signalé à l'entrepreneur adjudicataire que l'ensemble des études et plans devront être
soumis à l'acceptation de la maîtrise d'œuvre et bureau de contrôle.
Pendant la réalisation, tous les travaux devront être conformes aux plans approuvés et seront
contrôlés par la maîtrise d'œuvre et bureau de contrôle.

PRECABLAGE INFORMATIQUE

‐ Caractéristiques du pré câblage

Le système de pré câblage doit être UNIVERSEL (conforme aux normes internationales). Ce
système doit provenir de constructeurs mondialement réputés.

Le système de pré câblage doit respecter l'esthétique des sites à câbler et fournir une finition
parfaite. Il ne devrait pas y avoir de chemins de câbles apparents.

L’Entrepreneur est tenu de fournir un document certifiant que tout le matériel de pré câblage
proposé est de la catégorie 6, des documents émis par l'ElA (Electronic Industrie Association),

‐ Répartiteur

Le répartiteur utilisé doit supporter l'ensemble des modules de raccordement des câbles
informatiques desservant les points d'accès et l'ensemble des éléments actifs du réseau (hubs,
Switchs, routeurs, etc.).

• Armoire avec porte vitrée qui ferme à clé,


• Les panneaux de brassage ISO doivent être équipés en face avant des connecteurs IS08877 et de
module de raccordement pour câbles à quatre paires en face arrière de type auto‐ dénudant,

‐ Les Câbles Capillaires

Ce sont les câbles reliant les prises informatiques au répartiteur. Ils doivent avoir les
caractéristiques suivantes au minimum ;

• De type quatre paires torsadées 100 Ohm,


• Supportent un système Gigabit Ethernet conforme au standard Gigabit Ethernet comme défini
par l'IEEE 802.3ab,
• Posés sur chemins de câbles, ou dans des fourreaux.
• Indications sur leur origine et leur type ainsi qu'une indication de longueur tous les 30 cm.
• Conservation du pas de torsade des câbles de distribution horizontale à une distance inférieure
à 13 mm d'un point de raccordement (prise murale et panneaux de brassage).

‐ Prises Informatiques

Elles seront de catégorie 6.


Cette partie comprend :

- La fourniture et la pose des plastrons pour recevoir les connecteurs de données,


- La fourniture et la pose des connecteurs Jack RJ45, à huit contacts, normalisé ISO 8877
avec raccordement par contacts auto dénudants. Ces connecteurs devront être certifiés
comme pouvant supporter des débits de 1000 Mb/s.

CPT - 61 -
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Chaque prise sera Identifiée par un numéro unique. Ce numéro sera reporté sur le connecteur
IS08B77 auquel sera connectée la prise. Un système de numérotation fiable et sécurisé sera fourni
par le soumissionnaire et expliqué clairement dans la documentation fournie à l'Issue de
l'achèvement des travaux.

‐ Cordons de liaison

Un cordon de liaison est un câble reliant un poste à la prise informatique. Le cordon devra avoir
les caractéristiques suivantes :
• Longueur 3mètres au minimum,
• Connecteur RJ45 à chaque extrémité.
• Catégorie 6

‐ Cordons de brassage

Un cordon de brassage sert pour le raccordement d'un panneau de brassage et d'un équipement
actif de réseau. Le cordon devra avoir les caractéristiques suivantes :

• Longueur de 1,5mètres au maximum,


• Connecteur RJ45 à chaque extrémité.
• Catégorie 6

‐ Passage de câble

Un passage de câble sous forme de goulotte doit être installé au niveau des sites à câbler pour le
passage des câbles de distribution. Ce passage doit être fourni avec les accessoires nécessaires pour
respecter l'esthétique du site.

‐ Réception du câblage

L’Entrepreneur réalisera tout essai qu'il jugera nécessaire pour s'assurer du bon fonctionnement du
réseau. Une procédure de réception doit apporter au Maître d'Ouvrage la preuve du bon
fonctionnement de l'installation (catégorie 6).

Toutes les mesures ou tests prévus dans cette procédure porteront sur l'ensemble des éléments du
câblage; ils seront consignés dans un cahier de réception.

Contrôle de continuité électrique,


Contrôle d’absence, de dé pairage, de circuit ouvert, de court‐circuit,
Réflectométrie, atténuation sur chaque câble,
Mesure de la diaphonie inter paires.

• Une procédure de recette apportera au représentant du Maître de l’Ouvrage la preuve du bon


fonctionnement des installations, et leur conformité avec les normes précitées

A l'issue de cette phase de recette, L’Entrepreneur est tenu de fournir un rapport des tests
effectués ainsi qu'un plan de récolement de l’installation.

Par ailleurs, tous les appareils de tests et de mesure seront à la charge de l’Entrepreneur.

CPT - 62 -
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TELEDISTRIBUTION

La solution "télédistribution" permettra d’accéder à la radio et à la télévision, à partir des


chambres et des locaux communs. Les chaînes captées seront les suivantes :

- Chaînes radio et télévision locales (radio FM, RTM, 2M, TNT)


- Quelques chaînes de télévision diffusées par satellite (par exemple France 2, France3,
TMC, TV5, ZDF, Rai Uno, MBC, CNN, etc.)
- Un ou plusieurs « bouquets satellites » payants ou gratuits : Canal Satellite, BIS, ART,
avec utilisation d’un décodeur pour les bouquets payants.

La réception collective comprendra :

- Un ensemble d’antennes et de paraboles fixes, de taille suffisante pour assurer une


réception de qualité en toutes circonstances; il comprendra :

• 3antennes « râteau » pour la réception traditionnelle :


▪ une antenne pour la radio FM
▪ une antenne pour la RTM
▪ une antenne pour 2M et la TNT

• 4 paraboles pour chacun des satellites désirés (Nilesat, Hot Bird, Atlantic Bird,
Astra).
• Les paraboles seront en matériau composite (polymère cuit au four,
indéformable et résistant aux intempéries et agents atmosphériques).

- Une seule « tête de réseau » qui adapte les signaux reçus à leur diffusion dans le réseau
collectif, sans limitation du nombre de prises usagers, et assure la diffusion simultanée de quelques
chaînes de télévision en clair accessibles à tous, directement sur un téléviseur traditionnel, ainsi
que la diffusion de plusieurs chaînes (cryptées ou non) des « bouquets » de radio et de télévision,
accessibles chez l’usager au moyen d’un terminal.

- Un réseau de distribution arborescent qui fait la liaison entre la tête de réseau et tous
les récepteurs, composé de fibres optiques, de câbles coaxiaux traditionnels et de répartiteurs.

VIDEOSURVEILLANCE

Le matériel doit être du type professionnel, de marque connue.


Les travaux comprennent toutes les prestations qui sont nécessaires à une exécution conforme
aux plans, aux règles de l’art et des normes techniques en vigueur.

SONORISATION ET VIDEOPROJECTION

La sonorisation sera de type professionnel, de marque de référence


Les travaux comprennent toutes les prestations qui sont nécessaires à une exécution conforme
aux plans, aux règles de l’art et des normes techniques en vigueur.

Les prestations à la charge de l’Entrepreneur du présent lot concernent l’équipement de la salle


de conférence en matériel audiovisuel et matériel de projection.

L’équipement de la salle de conférence sera comme suit :

CPT - 63 -
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• Matériel pour conférence classique.


• Matériel de projection vidéo ‐ data et moyens audio visuels appropriés.

Le matériel de projection sera du type fixe, accroché au plafond, dans la salle de conférence.

Les équipements stationnaires d’amplification, de commutation de contrôle et de transmission


seront installés dans un meuble technique prévu à cet effet.

CPT - 64 -
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CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°5 : PLOMBERIE SANITAIRE – ECS – PCI

ARTICLE 1 ‐ OBJET :

Le présent devis a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations
mises en œuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et exigences fonctionnelles auxquelles
ces ouvrages et installations devront répondre ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution
des travaux sera assujettie afin de réaliser la totalité des ouvrages objet du présent sous lot.

Il est précisé que le terme "devis descriptif" s'entend dans son acceptation large recouvrant celle de
devis programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres de concours, que dans le cas de désaccord
entre pièces écrites et graphiques ou d'omissions dont l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour
déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 ‐ LIMITES DE FOURNITURES :

a/ ‐ Branchement:
L'Entrepreneur du présent lot est chargé de la fourniture et pose d'équipement compteur d'eau et
le raccordement à son réseau d'alimentation.

b/ ‐ Évacuations :
. Le plombier se raccordera aux regards fournis par le Gros‐Œuvre dont il devra confirmer les
positions exactes de ce dernier.
. Pour les évacuations d'eaux pluviales des terrasses, le plombier fournira les avaloirs aux
spécialistes d'étanchéité qui les posera et se raccordera aux moignons d'avaloirs posés.

c/ ‐ Sanitaire :
. La fourniture et pose des sanitaires, robinetterie et accessoires sera faite par l’entreprise du
présent lot.

ARTICLE 3 ‐ PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT SOUS LOT :

Les prestations à la charge de l'Entreprise comprennent :


‐ La fourniture et la mise en œuvre, conformément aux documents particuliers du marché:
. Des tuyauteries, y compris raccord, assemblages, organes de fixation, protection extérieure, et en
cas des tuyauteries enterrées les terrassements et protections.
.La pose des appareils de robinetterie.
.Des canalisations d'évacuations EP‐EU‐EV; y compris coudes, tés, assemblages, tampons,
dispositifs de libre dilatation.
. Des fourreaux et protection.
. Des équipements de la chaufferie
. Des équipements de la piscine
‐La pose des appareils sanitaires.
‐ Établissement des plans d'exécution suivant les normes et réglementations en vigueur.
‐ La fourniture par le Plombier à l'Électricien, des renseignements concernant la mise à la terre des
tuyauteries dans les salles d’eau.
‐ La mise en place des tuyauteries dans l'épaisseur de la forme avant exécution du revêtement.
‐ Les percements, encastrements et scellements dans les murs non porteurs et cloisons; les travaux
devront être exécutés avant pose des revêtements.

CPT - 65 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ La mise en place et le calage à niveau des appareils sanitaires dont le scellement définitif sera
effectué par le Gros ‐ Œuvre ; éviers, receveurs de douches.
‐ L'indication par le plombier, au Gros ‐ Œuvre des réservations à effectuer par ce dernier.
‐ La fourniture par le Plombier, au Gros ‐ Œuvre de tous les matériaux devant être scellés ou mis en
œuvre par ses soins.
‐ Le nettoyage et l'enlèvement de tous gravats provenant de l'installation du présent lot.
‐ La fourniture de la documentation.
‐ Les divers essais et la mise au point des installations.
‐ L'entretien des installations jusqu'à l'expiration du délai de garantie.
Il appartient au soumissionnaire d'examiner les plans du dossier d'appel d'offres et d'apprécier si
sa fourniture peut y être installée et raccordée.
L'installateur ne pourra faire état d'une omission ou d'une mauvaise interprétation du présent
descriptif pour refuser de fournir ou de monter un matériel quelconque dont l'absence mettrait en
cause le fonctionnement et la sécurité des installations ou leur intégrité.
Il lui appartiendra d'apprécier au cours de son étude de l'offre, les différences de réalisationpouvant
survenir.
Sont également à la charge de l'Entrepreneur le transport à pied d'œuvre et le magasinage de tous
les matériels et matériaux faisant partie des installations à réaliser.
Toutes les reprises des travaux dans le Gros ‐ Œuvre, Étanchéité, Revêtements, Peintures seront à
la charge du présent lot.

ARTICLE 4 ‐ PRESTATIONS EXCLUES DU PRESENT SOUS LOT :

Les prestations suivantes sont à réaliser par les autres corps d'état spécialisé, à savoir:
‐ Constructions et aménagement des gaines, caniveaux, regards, locaux, portes, éclairage électrique,
ventilation naturelle des locaux, enduits, etc.…et d'une manière générale, tous les travaux de
maçonnerie à l’exception des scellements précisés au devis descriptif.

ARTICLE 5 ‐ DOCUMENTS ET RENSEIGNEMENTS :

‐ Avec sa soumission, à l'appui de son offre


L'Entrepreneur devra fournir :
‐ Les catalogues des appareils de production d'eau chaude, CVC, équipements piscines et plomberie
avec les fiches de sélections correspondantes.
‐ Un projet de planning d'exécution.
‐ Les variantes économiques éventuelles indépendamment de l’offre de base avec leurs incidences
sur tous corps d'état.
Il devra indiquer clairement dans sa proposition de variante les modifications éventuelles de génie
civil (seuils, dimensions des réservations) ainsi que tous les documents nécessaires à l'appréciation
de ces variantes (note de calculs, plans, schémas, métrés…)
Il sera tenu compte dans le dépouillement des offres de la qualité des renseignements fournis.

‐ Avant commencement des travaux :


L'Entrepreneur fournira dans un délai de 3 semaines après notification de son marché:
‐ Les plans d'exécution nécessaires aux installations du présent lot avec les indications et les plans
très précis concernant les réservations à prévoir dans le Gros ‐ Œuvre.
‐ Un échantillonnage complet de l'appareillage proposé, ainsi que la documentation technique
complète.
‐ Les plans d'exécution devront comporter toute indication nécessaire à la construction ou
l'aménagement des ouvrages liés aux installations des plomberies et de chauffage et climatisation :
Socles, gaines, trappes de visite, caniveaux etc.…
‐ L'Entrepreneur ne devra commencer aucune exécution avant que les plans d'exécution n'aient pas
été approuvés par la Maîtrise d'Œuvre.

CPT - 66 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

En cas de variante, les plans devront être communiqués, en temps utile par l'installateur aux Maîtres
d'Œuvre et recevoir pour les parties les concernant l'accord de ceux‐ci, faute de quoi, ils
s'exposeraient à refaire à ses frais tous travaux entraînés par des modifications qui résulteraient des
non‐fournitures des plans en temps utile.
L'approbation de ces plans ne diminuera toutefois en rien la responsabilité de l'Entrepreneur.

‐ En cours de travaux :
L'entrepreneur du présent lot se mettra en liaison avec ceux chargés des autres corps d'état,
notamment :
. GROS‐ŒUVRE : Il devra fournir en temps utile les réservations.
. ETANCHEITE : Sorties en terrasses, ventilations, climatisation et gargouilles.
‐ Il devra fournir en temps utile toutes indications pour l'exécution des travaux nécessaires aux
installations et coordonner ses plans, en particulier pour le cheminement des tuyauteries avec ceux
des autres corps d'état.
‐ L'Entrepreneur prendra l'attache des services publics concernés par la distribution d'eau, pour
obtenir les renseignements et confirmations nécessaires pour l'agrément des ouvrages exécutés.
‐ L'Entrepreneur veillera à s'inscrire dans le calendrier des travaux qui sera dressé afin d'avoir toutes
facilités pour l'exécution des ses travaux en accord avec les autres corps d'état et de ne pas retarder
l'avancement général.
‐ Tous travaux supplémentaires exécutés par suite de retard de l'Entrepreneur seraient à sacharge,
sans préjudice des recours que le Maître de l'Ouvrage pourrait exercer contre‐lui.
‐ Il ne sera pas admis en cours de travaux des variantes de principe. Toute variante éventuelle devra
être proposée avec la remise de l'offre.

‐ Après fin des travaux :


Avant la réception, l'Entrepreneur devra remettre un dossier d'installation comportant
obligatoirement :
‐ Une note précisant les références (marques et types) des appareillages employés avec l'adresse des
fabricants et celle du représentant au Maroc, ainsi que les notices d'emploi et d'entretien et les
certificats de garantie.
‐ Un jeu de contre ‐ plaques et cinq tirages des plans d'exécution du marché mis à jour en conformité
avec la réalisation des installations (plans de recollement) et une notice descriptive précisant s'il y a
lieu les modifications apportées au devis descriptif remis au Maître d'Ouvrage, sous couvert de la
Maîtrise de chantier.

ARTICLE 6 ‐ PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

‐ Base de Calcul :
D'une façon générale, les méthodes de calcul à utiliser pour dimensionner les ouvrages sont celles
imposées par la réglementation et les normes marocaines ou à défaut normes françaises.
‐ En règle générale les bases de calcul sont celles éditées dans les normes NFP n° 41‐201à 204,NFP
30‐201 et le DTU 60.11

‐ Vitesses admises:
. Tuyauteries enterrées : 2,00m/s
. Branchement d'appareils : 1,00m/s
. Alimentations principales dans les circulations et les pièces de service < ou =1,5m/s

‐ Débit de base: DTU 60.11

‐ Hypothèse de simultanéité:
Le débit probable sera obtenu en multipliant le cumul des débits de base par y
y =1 / v x‐1

CPT - 67 -
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x = le nombre des appareils

‐ Diamètre:
Les diamètres seront calculés selon la formule de flamant en tenant compte des vitesses admises.

‐ Évacuation des eaux pluviales


. Intensité pluviométrique = 0,05 l/s/m2
. Section minimale admise Ø 75
‐ En outre, la pression résiduelle d'eau sur chaque point d'alimentation sera au minimum de : 0,5
bars et de 2,5 bars pour RIA le plus défavorisée.
Les dimensions, dispositions et description des ouvrages sont indiquées sur les plans, par les
normes et la présente description.
Les schémas de principe seront fournis par la Maîtrise d'œuvre. Au cas où l'Entrepreneur constaterait
des omissions ou des anomalies dans ces détails, il devra en avertir le Maître d'Ouvrage et la Maîtrise
d’œuvre et obtenir leur agrément avant d'adopter une solution différente. Les matériaux et appareils
employés seront de premier choix, ils devront être conformes aux arrêtés et circulaires techniques
en vigueur et en particulier :
‐ Décret du 7 avril 1981 concernant les règles de sécurité et d'hygiène concernant les établissements
de natation ouverts au public.
‐ La norme UTE 15.117
‐ La dernière édition des normes AFNOR
‐ Les documents techniques du REEF
‐ La norme marocaine 7.11 CL 005.
‐ Règlement de sécurité d'incendie français, par référence à l'arrêté du 25.06.1980.
‐ Documents techniques unifies DTU et en particulier.
• DTU 60‐1 : travaux de plomberie sanitaire pour bâtiment à usage d'habitation.
• DTU 60‐31 : Règles de mise en œuvre des tuyauteries en plastique
• DTU 60‐32 : Evacuation d'eaux pluviales en PVC
• DTU 60‐41 : Evacuation d'eaux chlorées en PVC
‐ La norme NFC 15 100 : Installations électriques à basse tension.

ARTICLE 7 ‐ PROVENANCE DES MATERIAUX :

‐ Terminologie :
La terminologie, les dimensions, les tolérances applicables aux matériaux, aux parties d'ouvrages et
aux ouvrages seront celles définies par les normes de l'Association française de Normalisation
(AFNOR) et par le répertoire des éléments et ensemble fabriqué du bâtiment (R.E.E.F.) ainsi que par
les normes marocaines.

‐ Matériaux à incorporer aux ouvrages :


Font partie des prestations de l'Entreprise toutes les fournitures de matériaux qui ne sont pas
expressément exclues par le présent devis descriptif et qui doivent être incorporées aux ouvrages
pour en assurer le bon fonctionnement et la bonne conservation.
Sauf indications particulières du devis descriptif, les matériaux devront satisfaire aux conditions
fixées dans le présent descriptif. A défaut de stipulation du dit descriptif concernant certains
matériaux ou dans le cas de dérogations à certains matériaux ou dans le cas de dérogations à
certaines dispositions de ce même descriptif, proposées par l'Entrepreneur, ce dernier devra préciser
dans sa demande d'agrément, les caractéristiques des matériaux qu'il désire utiliser et les essais de
contrôle à effectuer pour en vérifier les qualités.

‐ Provenance des matériaux et échantillons :


Les matériaux seront d'origine marocaine. Il ne sera fait appel aux matériaux d'origine étrangère
qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur place.

CPT - 68 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

L'Entrepreneur devra pouvoir présenter à toutes les réquisitions des attestations et certificats
prouvant l'origine et la qualité des matériaux.
Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur est censé connaître les ressources des dépôts du Maroc
et ne pourra présenter aucune réclamation concernant le prix de revient à pied d'œuvre de ces
matériaux.

La désignation faite des produits manufacturés à utiliser spécifiée dans le présent descriptif constitue
la base de l'étude de prix que doit faire l'Entrepreneur.

Au cas ou celui‐ci désirerait utiliser des articles d'une autre provenance, il devra présenter
simultanément un échantillon de l'article prescrit par le présent descriptif, accompagné de sa fiche
technique et un échantillon de l'article qu'il propose en remplacement auquel il joindra toute
documentation désirable et la liste de référence ainsi qu'un nouveau sous ‐ détail de prix.

Toutefois, le matériel proposé devra avoir les dimensions compatibles avec les données du projet.
Si, en cours de travaux, il s'avérait que l'emploi de tel ou tel matériel non référencé, entraînaient
des modifications sur d'autres corps d'état, et portant des plus‐values sur ces corps d'état, ces
plus‐values seraient également prises en charge par l'Entrepreneur du présent lot.

L'Entrepreneur devra soumettre à l'approbation de la Maîtrise d'Œuvre au plus tard 21 jours


calendaires à dater du jour fixant le point de départ du délai contractuel, une liste exhaustive du
matériel qu'il se propose d'employer et devra à la demande de la Maîtrise d'œuvre, soumettre tout
document technique que celui‐ci juge nécessaire à l'agrément du matériel.
L'Entrepreneur en pourra mettre en œuvre ces matériaux qu'après acceptation donnée par ordre
de service notifie par la Maîtrise d'œuvre.

‐ Qualité des matériaux


La composition des matériaux, leurs qualités physiques et mécaniques devront être conformes
aux prescriptions du D.G.A. (édition 1956) et notamment à celles des articles suivants :
‐ Tubes aciers article n°62
‐ Cuivre, laiton bronze article n°86
‐ Robinetterie article n°86
‐ Appareils sanitaires article n°87
Sur demande de la Maîtrise d'œuvre, l'Entrepreneur sera tenu de fournir toutes justifications
relatives à l'origine des matériaux.
Des prélèvements et des essais seront exécutés aux frais de l'Entrepreneur en vue de s'assurer des
qualités et de la conformité des matériaux. Tous matériaux non conformes seront rejetés.
Les matériaux et matériels employés seront neufs et identiques pour un même type de matériel.
Ils devront être conformes aux arrêtés et circulaires techniques en vigueur et en
particulier :
‐ A la dernière édition des normes AFNOR
‐ Aux documents techniques du R.E.E.F. ou D.T.U. en vigueur
Chaque fois qu'il existe une estampille de qualité (NF ‐ USE ‐ SGM, etc.…) ou un certificat de qualité
délivre par un organisme officiel, les matériaux et appareils seront revêtus de cette estampille ou
munis de ce certificat.

‐ Marques de référence du matériel ou similaire


Robinetterie : SOCLA,
Tuyauterie : DEPOT DE MAROC
Chaudière et accessoires : DEPOT DE MAROC

CPT - 69 -
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ARTICLE 8 ‐ MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ET SPECIFICATION PARTICULIERES :

‐ 1) Prescriptions particulières :
Toutes les précautions seront prises pour assurer une distribution, une évacuation ainsi qu'une
ventilation suffisante, l'Entrepreneur s'assurera du débit de chaque appareil.

‐ 2) Canalisations de distribution d'eau :


Les canalisations seront en tube acier galvanisé tarif 3 jusqu'au diamètre 50/60, tarif 10 au‐dessus.
Les percements, saignées, scellements seront faits le plus soigneusement possible, en mortier de
même composition que l'enduit par le présent lot.
En aucun cas, il ne sera fait de scellement ou de percement dans un élément porteur (poutres,
poteaux, nervures) et en cas de nécessité l'Entrepreneur du présent lot s'en référera préalablement
à la Maîtrise d'œuvre. Les trous destinés à recevoir les chevilles auront exactement la dimension de
la cheville qui doit pénétrer de force.
Les saignées ne devront jamais traverser une cloison de part en part, même dans le cas d'emploi de
briques à trois trous.
Les trous faits dans les carreaux de grès et dans les revêtements (sols ou revêtements muraux) auront
fait à la chignole et non au tamponnoir.

‐ 3) Pose de canalisation :
Les tuyauteries seront soigneusement coupées conformément aux mesures relevées sur le chantier
et seront mises en œuvre sans les forcer ni les courber, afin d'éviter tous obstacles dus à une pose
défectueuse des tuyauteries. Il ne sera en aucune façon autorisé à procéder à des percements dans
les poutres et dalles en béton armé, sans s'en avoir référé auparavant à la Direction des travaux.
Les cintrages ne sont pas admis sur les tuyauteries en acier au‐delà du diamètre 26/34 et sur les
tuyauteries en cuivre au‐delà du diamètre 20/22. Les cintrages ne devront en aucun cas produire un
affaiblissement de la section du tube. Les assemblages sont réalisés par des raccords en fonte
malléable galvanisés à chaud.
Il est toutefois précisé que le cintrage à chaud des tubes acier galvanisé est interdit.
Les rayons de courbure obtenus par cintrage ou par raccords préfabriqués ne seront pas inférieursà
2d, "d" étant le diamètre intérieur du tube.
Dans toutes les traversées de murs, cloisons ou dalles, les canalisations seront protégées par des
fourreaux du diamètre approprié en tube de fer galvanisé, rugueux extérieurement pour permettre
le scellement. Ils dépasseront le nu du revêtement fini de 0,02m au minimum et seront munis d'un
collet de fermeture.

‐ 4) Supports des tuyauteries :


Le plombier doit l'ensemble des supports et colliers nécessaires à la fixation des tuyauteries. Des
bagues anti‐vibratiles seront obligatoirement montées sous chaque collier.
Tous les supports seront en acier galvanisé, facilement démontables, Ils seront revêtus après
montage de deux couches de peinture anti‐rouille et deux couches de peinture inhibitrice de
corrosion.
L'écartement des supports sera au maximum de :
‐ 1,5m jusqu'au diamètre 20/27
‐ 2,2m du 26/34 au 40/49
‐ 3 m au‐dessus de 40/49

‐ 5) Protection des canalisations :


Les canalisations encastrées seront posées sans joint, sans raccord.Avant rebouchage des saignées,
elles seront éprouvées sous pression (minimum 10 bars) et recouvertes par bande DENSO.
En aucun cas les tuyaux ou éléments en cuivre ne seront encastrés dans la maçonnerie au mortier de
ciment. Les tuyaux et éléments en fer galvanisé ne pourront être encastrés dans le plâtre.

CPT - 70 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les tuyauteries enterrées seront recouvertes d'une bande DENSO ou similaire.

‐ 6) Vannes:
Les vannes employées seront de type à passage direct en bronze et à raccord union jusqu'au diamètre
50/60, à bride en fonte pour les diamètres supérieurs.

‐ 7) Évacuation aux usées et vannes:


Toutes les évacuations des appareils sanitaires jusqu'aux regards prévus par le Gros ‐ Œuvre seront
réalisées en tuyauteries P.V.C lorsqu'elles sont protégées, en fonte salubre quant elles sont en
apparent.
La pente des collecteurs sera d'au moins 2 cm par m
Elles seront supportées par des colliers en P.V.C. ou en acier galvanisé démontable espacé de 1m, les
raccordements aux évacuations seront munis de bouchons de dégorgement permettant un tringlette
facile.
Les raccordements aux culottes de chutes et regards se feront par joints type KLERMETIC. Toutes
les chutes seront prolongées hors terrasses en ventilation primaire.

Raccordements des appareils :


Les raccordements des divers appareils sanitaires aux chutes se feront en PVC de Ø approprié, compris
toutes sujétions de coudes, raccords, tés de branchements, tampons de visite, fixations sur parois par
colliers isolants.
Les chutes seront en PVC série assainissement. Elles comprendront toutes sujétions de raccords,
tés de branchement, tampons de visite, colliers de fixation isolants. Organes de dilatation suivant
DTU 60‐33 et 60‐41

‐ 8) Eaux pluviales :
Les évacuations des eaux pluviales seront réalisées en tubes en P.V.C. ou en fonte. Les raccordements
aux regards et aux avaloirs E.P. seront étanches.
Les avaloirs seront constitués par une large cuvette en plomb (50x50 min.) et un moignon
tronconique en plomb dépassant la dalle de 15 cm min., cuvette et moignon ayant une épaisseur de
3 mm. Les avaloirs seront fournis par le plombier et posés par l'étanchéité.

‐ 9) Nettoyage des canalisations et appareils sanitaires:


Avant mis en œuvre, les tuyauteries seront nettoyées de tout corps étranger.
Les circuits d'alimentation et de distribution d'eau chaude et froide seront désinfectés,
conformément au règlement du département et aux prescriptions des additifs 4 et 5 du D.T.U.
60.1.

Un rinçage de l’installation sera réalisé juste après sa mise en œuvre et au plus tard avant la mise
en place des robinetteries selon les procédures décrites par le guide technique du CSTB ou équivalent
Tous les frais relatifs à la désinfection et à l'analyse en laboratoire sont à la charge de l'entrepreneur
Les tuyauteries laissées en attente en cours de chantier et en fin de travaux journaliers seront
obligatoirement bouchonnées au moyen de tampons hermétiques pour les tuyauteries galvanisées.
Les appareils sanitaires seront également soigneusement bouchonnés. L'Entrepreneur sera tenu
pour responsable des éventuelles accumulations de déchets à l'intérieur des canalisations, et devra
faire effectuer à sa charge le nettoyage complet des réseaux.

ARTICLE 9 ‐ ESSAIS :

A/ ‐ Généralités
Seuls les essais prévus aux cahiers des charges D.T.U. sont dus.

CPT - 71 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Principe
Les essais sur tuyauteries (pression, étanchéité) auront lieu au cours de l’exécution des travaux par
tronçons posés séparés, puis en fin de travaux pour l’ensemble de chaque réseau, conformément à la
norme NF P 40‐201.
Les essais seront faits obligatoirement avant application de la peinture de finition et de repérage.
Essais de pression et d’étanchéité
Les essais de pression sur les réseaux de distribution d’eau seront réalisés pour une pression égale à
1,5 fois la pression normale de service, dans les limites admises par la nature des tuyauteries utilisées
et des appareillages montés sur ces réseaux. Les pressions d’essais seront maintenues pendant 24
heures, aucune baisse des manomètres de contrôle ne devra être constatée. Les manchettes anti‐
vibratiles ainsi que les dispositifs de dilatation, de guidages et points fixes, montés sur les réseaux
sous pression, seront prévus pour encaisser les pressions d’épreuve correspondant à chaque réseau.

Essais divers
A la demande du Maître d’Œuvre, certains contrôles et enregistrements pourront être exigés tels
que:
‐ Analyse de l’eau distribuée
‐ Enregistrement de pression des réseaux de distribution en service
‐ Débits des réseaux de distribution, etc ...
Les tolérances seront généralement de :
± 5 % sur les pressions
± 5 % sur les débits.
Ces frais d’analyse ainsi que la fourniture et la mise en place des appareils de mesure et
d’enregistrement pendant la période des essais demandés ne font pas partie intégrante du marché.

Niveaux sonores
En cours d’essais les niveaux sonores annoncés seront vérifiés suivant les spécifications ISO/R 495.
‐ Traitements acoustiques :
En cas de dépassement de +3 dB pondération A constaté en cours d’essai, l’entreprise aura la charge
de réaliser un traitement acoustique des appareils.
‐ Bruits sur canalisations :
Tous bruits de sifflement dans les canalisations devront être évités, en particulier toutes précautions
seront prises pour éviter les coups de bélier et les vibrations.

B/ ‐ Essais pour réception provisoire :


En vue de la réception provisoire, il aura procédé au contrôle de la conformité des installations tant
du point de vue de la réglementation que celui du respect des prescriptions techniques du marché.
Tous les essais seront conformes à l'article 4.3.11 du D.T.U. n°60.1.
A la réception, les conditions ci‐après devront avoir été réunies :
1/ ‐ Achèvement de tous les travaux.
2/ ‐ Remise des documents prévus aux articles du présent devis descriptif.
3/ ‐ Essais de réception ci‐après concluants (éventuellement, après correction en cas
d'insuffisance constatée).
Ces essais de réception effectués dans les conditions ci‐après, seront les suivants:
a) Vérification de l'étanchéité des circuits (Alimentation ‐ Évacuations)
b) Vérification de débits
Pendant le puisage ou l'évacuation de l'eau, aucun bruit tel que vibrations, sifflements, coups de
bélier, etc.… ne devra être entendu.
c) Vérification du fonctionnement de tous les organes et appareils de la chaufferie

CPT - 72 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

C/ ‐ Essais pour réception définitive :


Au plus tard huit jours avant l'expiration du délai d'un an à partir de la réception provisoire,
l'Entrepreneur devra demander qu'il ait procédé de nouveau, à l'examen des installations en vue de
la réception définitive.
Les essais auront lieu dans les mêmes conditions que ceux prévus lors de la réception provisoire.
Au cas où les travaux ne se révéleraient pas entièrement conformes aux dispositions du marché,
l'Entrepreneur sera tenu, dans un délai de un mois (1) par le Maître de l'Ouvrage de remédier aux
défectuosités constatées.

CPT - 73 -
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SOUS LOT N°6 : CLIMATISATION – VENTILATION ‐ DESENFUMAGE

ARTICLE 10‐PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

10.1 ‐Conditions de base

• Ville : EL YOUSSOUFIA
• Latitude : 32.25
• Longitude ‐8.53
• Altitude = 352
• Luminosité = 0,98
Eté Hiver
• Température sèche 42°C 3°C
• Température humide 23.9°C
• Amplitude 16.6 10.6

10.2 ‐Conditions à garantir

LOCAL ETE HIVER


28 °C HR%40
Piscine couverte 28°C HR%40 a60
a60
Non contrôlé Non contrôlé
mécaniquement mécaniquement
Couloirs ‐ paliers d'ascenseurs
Mais ventiler Mais ventiler
naturellement naturellement
Locaux publics tels que hall d'accueil, réception,
restaurants, salles de réunions, bars, salons, service 24 °C 20 °C
petit déjeuner
Sanitaires publics Non contrôlé 20 °C
Vestiaires Non contrôlé 20 °C
Réserves, atelier Non contrôlé Non contrôlé
Autocommutateur, local informatique (1) 24 °C 18 °C
18 °C
uniquement
Cuisine Non contrôlé
pâtisserie et
local déchet

Local Occupation Air neuf Extraction Eclairage


Couloirs, paliers
‐‐ ‐‐ ‐‐ 10W/m²
d’ascenseurs
Hall/Réception/Salon 1 pers/ 5 m² 25 m3/h /pers ‐‐ 10W/m²
Restaurant Extraction dans
1 pers/ 2,5 m² 25 m3/h/pers 20 W/m²
la zone fumeurs
Sanitaires publics et du 30 m3/h/WC et
personnel 30
‐‐ ‐‐ m3/h /douche ‐‐
Vestiaire du personnel 5 vol/h
Fitness 1 pers/ 5 m² 30 m3/h/pers ‐‐ 15 W/m²
Machineries Selon
‐‐ ‐‐ 15 W/m²
d’ascenseur, TGBT réglementation

CPT - 74 -
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Autocommutateur,
‐‐ ‐‐ 2 vol/h 15 W/m²
local informatique
Cuisine 10 L/s/m2 de
surface de
‐‐ 30 m3/h/pers ‐‐
cuisson ou 20
V/H

Nota : les Ratio d’occupation sont données à titre indicatif les plans architectes serviront de
base pour la détermination exacte du nombre de personnes

• Eau glacée / eau chaude (vitesse à respecter obligatoirement) :


o Raccordement aux appareils : 0.5m/s
o Réseaux secondaires : 1m/s
o Réseaux primaires : 1.3m/s

10.3 ‐ COEFFICIENTS THERMIQUE (Bases de Calculs du Bilan thermique)

Région EL YOUSSOUFIA (Maroc)


Zone climatique IV
Latitude 32.25°
Longitude ‐8.53
Altitude 352 m
Coefficient de Clarté
0.98
Atmosphérique
Bulbe Sèche en Eté (base
42°C
Marrakech)
Bulbe Sèche en Hiver (base
3°C
Marrakech)
Amplitude journalière été 16.90°C
Amplitude journalière hiver 10.6°C
Coefficient de Déperdition
de la Paroi Extérieure avec 0.5 W/m²°C
isolation
Coefficient de Déperdition
de la Paroi Intérieure 1.5 W/m²°C

Coefficient de Déperdition
2.5 W/m²°C
du Double Vitrage
Coefficient de Déperdition
5.8 W/m²°C
du Simple Vitrage
Facteur Solaire simple vitrage
80%
Facteur Solaire double vitrage
50%
Coefficient de Déperdition
0.9 W/m²°C
de la toiture
éclairage 15 W/m²°C

CPT - 75 -
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10.4 REGLES DE CALCUL


10.4.1 Charges Thermiques
Le calcul des déperditions est établi d'après les prescriptions du D.T.U. règles de calcul des
caractéristiques thermiques utiles des parois de construction des déperditions de base des
bâtiments, complété par le Guide de l'AICVM fascicule n°1.
Les bâtiments conditionnés en toutes saisons font, en outre, l'objet d'un calcul de charges basé
sur le Guide de l'A.I.C.V.M., fascicule n°2 ou sur le Manuel ‐ (Bilan thermique) cours de
climatisation avec prise en compte de l'inertie et les amortissements des bâtiments.
Les dimensions des éléments d'architecture sont prises d'axe en axe des parois porteuses
(notamment pour les planchers).

10.4.2 Production
Spécification des pièces particulières du marché, notamment en ce qui concerne les installations
de chauffage urbain et les installations qui comportent une production instantanée d'eau chaude
sanitaire) la puissance des appareils de production doit être au minimum égale à la somme :
De la puissance nécessaire aux appareils d'utilisation pour la production thermique.
Des puissances nécessaires à l'utilisation au moment des besoins maximums globaux de
l'installation pour la production frigorifique.
Des puissances dissipées par pertes en lignes.
Des puissances parasitaires absorbées.
Une surpuissance de 20 % est exigée des organes d'échange (échangeurs et batteries).
Les surpuissances éventuellement exigées d'autres appareils ou de groupe d'appareils sont
indiquées au Devis descriptif.

10.5 ‐ Distribution d’air et réseaux aérauliques


10.5.1Généralités
Les réseaux de ventilations seront différents en 3 classes sur la base de la pression statique
maximale et de la vitesse moyenne maximale existant en un point du réseau.

CLASSE CLASSE
DE PRESSION VITESSE D’ETAN‐ FUITE
PRESSIO STATIQUE MAXI CHEITE MAXI
N DU
RESEAU
POSI NEG MOYENN EUROVE (L/s m2
TIVE ATIV E MAX NT 2/2 gaine)
E
(Pa) (Pa) (m/s)
Basse 500 500 10 A 0,027 P
O,65
Moyenne 100 750 20 B 0,009 P
0 O,65
Haute 200 750 40 C 0,003 P
0 O,65

(p = pression statique différentielle en Pa)

A chacune de ces classes est associée une classe étanchéité telle que définie par le document
EUROVENT 2/2.
Les réseaux devront être conçus de façon à présenter la perte de charge minimum, en particulier
en ce qui concerne les coudes et les accessoires.

CPT - 76 -
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Les gaines et les accessoires devront présenter le maximum de rigidité et d’étanchéité en cours
de fonctionnement.
Des registres manuels de réglage seront prévus aux endroits indiqués sur les plans et/ou sur les
schémas et au passage de tous les murs coupe feu.
Des régulateurs de débit constant seront prévus en amont des équipements de diffusion munis
de filtres et en aval des équipements de reprise munis de filtres.
Des volets coupe feu seront prévus aux endroits indiqués sur les plans et/ou sur les schémas et au
passage de tous les murs coupe feu.
Les gaines seront disposées de façon à laisser une hauteur libre suffisante pour les circulations, en
particuliers dans les locaux techniques.
En amont et en aval de chaque appareil et après chaque piquage, il sera prévu des trous d’accès
bouchonnés pour l’introduction des appareils de mesure.
Des trappes d’accès étanches seront également prévues aux endroits nécessitant un accès dans
la gaine et/ou aux endroits indiqués sur les plans .Les gaines de ventilation seront dimensionnées
conformément aux indications des plans et sur la base des pertes de charge et des vitesses
silencieuses.

10.5.2. Ventilateurs
Les débits d'air sont exprimés en m³/h à 20° sous 760 mm de mercure. Ils doivent tenir compte de
la qualité de l'étanchéité des gaines et de la perte de charge du réseau.
La puissance des moteurs doit être au moins égale à la puissance maximale absorbée théorique
de l'ensemble moteur‐ entraînement‐ ventilateur à la vitesse de rotation choisie (et non à la
puissance absorbée au point de fonctionnement désiré).
A titre indicatif, le coefficient moyen à affecter à la puissance sur l'arbre du ventilateur est de 1,25.
Le coefficient exact est à déterminer dans chaque cas.
Le rendement du ventilateur ne doit pas normalement être inférieur à 75%.
Le rendement global du groupe moto‐ventilateur ne doit pas normalement être inférieur à 70 %.
Ces valeurs ne s'appliquent pas aux ventilateurs, courbes plates ou hélicoïdes pour lesquels il est
admis des rendements inférieurs de 10 %).
L'échauffement de l'air provoqué par le ventilateur doit être pris en compte pour l'établissement
du bilan thermique.

10.5.3. Calcul des gaines


Elles doivent être calculées suivant les diagrammes et prescriptions de la publication du
C.O.S.T.I.C. novembre 1965, "pertes de charges aérauliques", ou les tables annexées aux ouvrages
de MISSENARD ou RIETSCHEL.

10.5.4. Basse pression


Les pertes de charge linéaires dans les gaines, doivent être inférieures à 0,70 mm CE/m.

10.5.5. Haute pression


Les pertes de charge linéaires dans les gaines doivent être inférieures à 1 mm CE/m.
La vitesse de circulation de l'air (notamment dans les gaines générales et ne locaux techniques)
ne doit pas excéder 20 m/sec.
L'installation doit être calculée en tenant compte des regains de pression statique.
Dans tous les cas, la vitesse de l'air à travers les grilles de prise et d'éjection doit être inférieure à
3m/s, et à travers les grilles ou bouches de transfert ou décompression inférieure à 1,50 m/s.

10.5.6. Réseau gaines métalliques


Généralités :
Les réseaux devront être CF° 1/2h pour tous les conduits de soufflage et de reprise conçus pour
présenter un minimum de pertes de charge, tant par le tracé que par les accidents de parcours

CPT - 77 -
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(coudes, dérivations, changement de sections) dont l'angle des parois avec la veine d'air
n'excédera pas 30° à moins de comporter des aubes directives. Toutes les gaines de
communication entre les locaux à risque et les bâtiments devront être CF° 2 heures.
Ces réseaux seront réalisés en plâtre. L'étanchéité sera telle que les fuites seront inférieures 5%
des débits véhiculés.
Les vitesses de l'air dans les gaines ne devront pas dépasser 6m/s dans leurs parcours.
Des manchettes souples en gaine métallique flexible ou en toile seront prévues pour les
raccordements aux grilles ainsi que pour les passages de joint de dilatation. Ces matériaux seront
de classe Feu M0 ou M1.
Les gaines en tôle d’acier galvanisé cylindriques :
Les gaines de type cylindriques seront en acier galvanisé agrafées en spirale.
Les assemblages de gaines seront parfaitement étanches grâce à l'emploi de pièces de
transformation standard convenablement montées.
Un essai d'étanchéité de tout ou partie du réseau à réaliser par l'Entreprise et à ses frais.
Au cours de cet essai, le réseau concerné sera soigneusement obturé et soumis à une différence
de pression de 50 da Pa avec l'ambiance.
Le débit de fuite éventuellement mesuré devra être inférieur à 5% du débit nominal du tronçon
concerné.
Les gaines seront équipées de tous les registres et organes nécessaires pour équilibrer les
circuits lors de la mise au point.
Epaisseur minimale des tôles

GAINES CIRCULAIRES

DIAMETRE NOMINAL (mm) EPAISSEUR TOLE (mm)

 315 6/10 8/10

355 à 630 8/10 10/10

800 et 1000 10/10 12/10

1120 et 1250 12/10 15/10

Les gaines devront être conçues et réalisées de façon à ce que leur section reste constante, aussi
bien en phase de démarrage qu’en fonctionnement continu. La déformation maximale
admissible de chaque coté ne pourra dans tous les cas dépasser 1 % de la dimension de celui‐ci.
Afin d’assurer ces tolérances les côtés des gaines seront renforcés par raidissage des tôles et/ou
par adjonction de raidisseurs extérieurs au flux d’air.
L’utilisation de raidisseurs intérieurs est interdite.
L’utilisation de tirants intérieurs devra rester exceptionnelle et ne pourra se faire qu’avec
l’approbation du Maitre d’œuvre.
Tous les joints devront être scellés avec un mastic ou un silicone de qualité alimentaire résistant
au vieillissement.
Pour les assemblages des gaines circulaires on utilisera des manchons d’accouplement et des
bandes d’étanchéité auto rétractables.

10.5.7. Trappes de visite


Des trappes seront prévues sur les réseaux aérauliques pour permettre les opérations
suivantes :
Pour le dépoussiérage :

CPT - 78 -
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Des trappes seront prévues tous les 20 m sur les collecteurs et au départ de chaque antenne des
réseaux suivants :
• Soufflage,
• Reprise,
• Extraction.
Les trappes seront de dimensions 300 X 200 mm, de type METU à double épaisseur avec
boutons étoile de serrage et joint périphérique d’étanchéité.
Dans les locaux techniques, les trappes seront de dimensions :
▪ 300 X 200 mm pour les gaines de diamètre inférieur à 700 mm
▪ 500 X 400 mm pour les gaines de diamètre supérieur à 700 mm afin de permettre le passage
d’un agent de nettoyage.
Les trappes seront de type METU, à double épaisseur avec boutons – étoile de serrage et joint
périphérique d’étanchéité.

NOTA :
Les gaines flexibles seront exclusivement utilisées pour les raccordements entre les réseaux et
les équipements terminaux tels que diffuseurs, boites, etc.…
Les longueurs devront être limitées au strict minimum et ne pourront, dans tous les cas,
dépasser 1,50 mètre.

10.5.8. Nettoyage, stockage et mise en œuvre des gaines

Toutes les gaines devront être stockées sur chantier, dans une zone fermée, à l’abri des
intempéries et de la poussière.
Avant montage, toutes les gaines de ventilation des systèmes courants seront nettoyées
intérieurement au chiffon afin d'être débarrassées de toutes traces de poussière et d’huile.
Après montage et installation des pré filtres en centrale l’installateur devra faire fonctionner
chaque réseau pendant au moins 6 heures, les bouches et les diffuseurs ayant été préalablement
démontés.
Les gaines des systèmes propres ou stériles devront être nettoyées en usine au karcher (mélange
d’eau et de détergent) et séchées à l’air chaud. Elles seront ensuite fermées aux extrémités,
transportées et conservées telles quelles sur le chantier jusqu’au moment de leur mise en œuvre.

10.5.9. Supportage

Pour toutes les gaines métalliques, la distance maximum admissible entre 2 supports sera de 2,5
mètres.
Dans tous les cas, un ou plusieurs supports devront être prévus à proximité des coudes, des
piquages et des appareils montés sur gaine.
Les gaines circulaires seront supportées par des colliers 2 pièces, équipés de garniture
insonorisant.
Le supportage par colliers « poires » est interdit.
Dans le cas des gaines calorifugées, il sera prévu entre celles‐ci et les garnitures insonorisantes
des supports, une bande du matériau isolant spécifié d’au moins 25 cm de large à mettre en œuvre
au moment de la pose des gaines.
Les suspensions seront réalisées avec des tiges métalliques filetées, permettant le réglage en
hauteur. Les tiges devront rester en position verticale et devront être arasées au niveau du
support.
Les suspensions par chaînes sont interdites.
Les supportages par fixation des suspensions directement sur les gaines seront également
interdits.

CPT - 79 -
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10.5.10. Isolation thermique des gaines

Sauf indication contraire du descriptif, toutes les gaines de soufflage et d’air neuf seront
calorifugées.
Les gaines d’air repris ne seront pas calorifugées sauf indication contraire.
Les gaines seront isolées extérieurement au moyen de feutres flexibles de laine de verre, type
Climaver de Saint Gobain ou équivalent.
Composition de l’isolant : feutre de laine de verre imprégnée de résine thermodurcissable,
revêtu sur une face d’une feuille d’aluminium renforcée d’une grille de verre tri directionnelle.
Epaisseur du matériau isolant posé : 25 mm minimum
Masse volumique minimale : 30 kg/m3
Conductivité thermique :0,039 W/mK pour temp. Faces 20/50° C
Comportement au feu :M0 (fournir PV du C.S.T.B.)
Le matériau isolant sera fixé sur la gaine, préalablement nettoyée, au moyen d’un adhésif
spécial appliqué par bandes de 10 cm de large tous les 40 cm au maximum.
L’adhésif sera constitué d’une colle mastic en émulsion aqueuse, classée M1, appliquée à raison
de 350 g/m2.
La fixation de l’isolant, situé à la partie inférieure des gaines de largeur supérieure à 60 cm, sera
complétée par empaillage sur les pointes soudées (5 à 6 au m2)
Le revêtement aluminium sera fermé par agrafage et scellé par collage de languette de
recouvrement large 7 cm, situées sur les joints longitudinaux et transversaux.
La continuité du para vapeur devra également être assurée aux arrêts de l’isolation sur les
tranches.
Dans certains cas particuliers, nécessitant une coupure acoustique, le matériau isolant pourra être
disposé à l’intérieur de la gaine. Celui‐ci devra alors être appliqué sous forme de panneaux de
laine de verre haute densité classée MO (incombustibles et traités superficiellement). Un certificat
du C.S.T.B. sera exigé.
Les caractéristiques d’utilisation et la mise en œuvre devront être conformes aux
recommandations du fabricant.
Dans tous les cas, l’isolation intérieure des gaines sera interdite après un filtre absolu ou à haute
efficacité.

10.5.11. Batteries

La vitesse de l'air rapportée à la section frontale des batteries, ne doit pas être supérieure à :
• 3,5 m/s pour les batteries chauffantes.
• 2,5 m/s pour les batteries froides.
• La vitesse de l'eau dans les éléments doit être inférieure à 1,5m/s

10.5.12. Diffusion de l'air

La vitesse de l'air dans les zones d'occupation ne doit pas dépasser 0,25 m/s
La température de l'air chaud soufflé dans les locaux ne doit pas être supérieure à :
• 45°C pour les locaux dont la hauteur sous plafond est inférieure à 3,5m
• 65°C pour les locaux dont la hauteur sous plafond est supérieure à 3,50 m ou les locaux à
usage d'atelier, garage etc...

L'écart de température entre l'air froid soufflé dans les locaux et l'ambiance, doit être tel
qu'aucune gêne ne soit ressentie dans la zone d'occupation (à titre indicatif on pourra se référer
aux valeurs suivantes) :

CPT - 80 -
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HAUTEUR SOUS‐PLAFOND DU INFERIEURE OU SUPERIEURE A 3,50 M


LOCAL EGALE
A 3,50M
Bouches à moyenne induction 8° C 12° C
Bouches à grande induction 10° C 13° C
Diffusion par la surface 12° C

ARTICLE 11‐SPECIFICATIONS PARTICULIÈRES

11.1 ‐ POMPES A CHALEUR AIR/EAU

Pompes à chaleur monobloc réversible type air/eau avec récupération d’énergie conçue pour un
fonctionnement continu. Chaque pompe à chaleur sera installée à l’air libre sera montée sur socle
anti‐vibratile en béton et liège, équipée des éléments suivants :
▪ Les compresseurs de type alternatif et hermétique, avec une pompe à huile à inversion
automatique et vannes d'arrêt d'aspiration et de refoulement. Le moteur de chaque
compresseur est protégé thermique ment et sera refroidi par les gaz d'aspiration.
▪ Chaque compresseur possède un réchauffeur de carter intégré pour contrôler la dilution de
l'huile et protégé par les surcharges électriques. Chaque compresseur est garanti pour une
durée de trois ans à partir de la date de mise en service. A cet effet, l'entrepreneur doit fournir
un certificat de garantie de trois ans.
▪ La pompe à chaleur sera à double peau.
▪ L'échangeur de chaleur sera de type multitubulaire avec un circuit de fluide frigorigène à
détente directe.
▪ L'échangeur aura une protection antigel par un cordon chauffant enroulé en spirale.
▪ Le condenseur comportera des ventilateurs hélicoïdaux à entraînement direct protégés par des
carters. Les moteurs des ventilateurs seront montés sur ressorts anti‐vibratoires et protégés
contre les surcharges.
▪ Un relais de temporisation évitant un cycle trop rapide du compresseur et retardant le
démarrage du compresseur après un arrêt prolongé.
▪ Pressostat HP et BP
▪ Thermostat électronique à fonction multiple assurant en régime été une production d'eau
glacée à 7°C avec un écart de température de retour de 5° C et en régime hiver une production
d'eau chaude à 45° C avec un écart de température de retour de 5° C.
▪ Toutes les protections de sécurité assurant le bon fonctionnement de la pompe à chaleur
(manque de phase, inversion de phase…).
▪ Tableau de commande, de contrôle et de signalisation équipé de tous les dispositifs de sécurité
nécessaires.
▪ La carrosserie du groupe sera en tôle émailler avec une protection anticorrosion et couche de
finition en peinture époxy cuite au four résistant aux agressions chimiques.
▪ Amortisseurs anti‐vibratiles
▪ L'isolation intérieure sera en fibre de verre renforcée d'une couche épaisse en Néoprène, les
panneaux latéraux doivent être facilement démontables, un dispositif d'évacuation des
condensât doit être prévu.
▪ Les panneaux latéraux devront être facilement démontables pour inspection et entretien de
tous les composants du groupe. Un dispositif d'évacuation des condensât de la batterie
intérieure devra être prévue.

CPT - 81 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

11.2 ‐ POMPES

Les pompes seront du type horizontal à simple volute et un étage, ou du type d’accélération et à
vitesse de rotation max. 1450 t/min.
Elles seront en fonte et bronze.
Elles seront fournies avec brides de raccordement à l’aspiration et au refoulement.
Les pompes seront montées avec dispositif anti‐vibratoire.
Lorsque le diamètre des orifices de la pompe diffère de celui des tuyauteries installées avec une
pente de 1/7 au refoulement et de 1/3 à l’aspiration.
A l’entrée de chaque pompe sera installé un filtre à tamis à maille fine et au refoulement un
clapet anti retour.
A l’aspiration et au refoulement seront installées des manchettes souples anti‐vibratiles.
L’amont et l’aval des pompes seront munis de vannes d’isolement.
Chaque pompe sera équipée d’un manomètre permettant de mesurer la pression en amont et
en aval ainsi que la pression différentielle.
La sélection des pompes sera faite pour éviter toute cavitation et respecter la valeur du NPSH.
L’intensité électrique plaquée devra être d’au moins 15 % supérieure à celle correspondant à la
puissance d’entraînement de la pompe.
La commande électrique des pompes sera située dans le même armoire électrique des pompes à
chaleur.

11.3 ‐ CENTRALES DE TRAITEMENT ET DESHUMIDIFICATIN D’AIR PISCINE

La centrale de traitement d’air (CTA) est un équipement destiné à :


• Ventiler par l’introduction d’air neuf et l’extraction d’air vicié,
• Filtrer l’air,
• Chauffer par soufflage d’air chaud,
• Rafraîchir par soufflage d’air froid,
• Échanger les calories entre 2 flux d’air,
• Déshumidifier par condensation de la vapeur d’eau,
• Purifier à l’aide de lampe UV,
L’air traité sera ensuite diffusé dans les locaux desservis grâce à des réseaux de conduits, de
matière, formes et section adaptées, avec des diffuseurs choisis en fonction des critères de confort
recherchés
(Bouches à induction, à déplacement, gaines inox316l, gaine en tôle d’acier galvanisé double peau,
gaine pré isole avec couche aluminium etc.)

Elle Comprend notamment :


• Un châssis,
• Une carrosserie en tôle laquée, isolée plus ou moins suivant l’implantation (l’isolation peut être
thermique et/ou recevoir un traitement phonique),
• L’assemblage peut contenir, suivant l’application :

– Un volet d’admission d’air extérieur,


– Un volet d’admission d’air extrait,
– Un caisson de mélange entre l’air neuf et l’air repris,
– Un ou deux étages de filtration,
– Les batteries de réchauffage, rafraichissement, récupération, déshumidification, Etc.
– Le groupe moto ventilateur,
– La filtration terminale,
– Les pièges à sons,

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Partie hydraulique pour les C.T.A


L’ensemble des batteries de chauffe seront alimentés en eau chaude 40/45° C provenant de la
pompe a chaleur air/eau
L’ensemble des batteries de froid seront alimentés en eau réfrigérée 7°/12° C produite dans les
groupes frigorifiques.
Les pompes primaires d’eau réfrigérée dont une de secours, assureront la liaison entre les
machines frigorifiques et une bouteille d’équilibrage formant point neutre.
La distribution vers la batterie de froid sera assurée par 2 pompes dont 1 de secours.
Principes de fonctionnement des C.T.A.
Les groupes frigorifiques produiront de l’eau permettant d’alimenter les batteries à une
température de +7° avec un retour à + 12° lorsque les besoins sont maximum. L’eau est circulée
par les pompes primaires dont une de secours.
L’ensemble des groupes pompes, etc... Seront prévus avec commandes MA, AR, DE et voyant
lumineux sur l’armoire électrique située en local de production d’eau glacée.
‐ Caractéristiques techniques :
Compte tenu des calculs effectués par le B.E.T., la centrale frigorifique doit avoir une capacité
correspondante à la puissance des batteries. Elle sera majorée des pertes en ligne. Aussi il sera
tenu compte de la simultanéité de fonctionnement.
Les pompes secondaires d’eau réfrigérée auront une capacité suffisante.
Compte tenu des pertes en lignes qui devront être calculées avec précision par l’Entreprise, les
machines frigorifiques feront de l’eau à 6,6 °C/12,5°C environ.
Chaque machine frigorifique comprendra un système d’économie d’énergie constitué d’un
ensemble à double condenseur à eau.
Le premier condenseur servira au préchauffage de l’eau sanitaire, il sera donc alimenté en circuit
ouvert, il fonctionnera toujours en priorité par rapport au deuxième condenseur, ceci grâce à une
séquence automatique qui devra être clairement décrite..
Les groupes seront efficacement antivibrés, les compresseurs étant montés sur les chassis par
l’intermédiaire de ressorts.

Système de régulation intégré


La centrale aura son propre système de régulation intégré ou être pilotée par un système de
régulation déporté, qui généralement, contrôle :
– La température de soufflage, de reprise, d’air neuf,
• Action sur les vannes des batteries chaude ou froide.
– La température entrée sortie du récupérateur,
• Action sur le moteur du récupérateur via un variateur de fréquence.
– Les pressions d’aspiration de soufflage et de reprise,
– Les débits d’air repris et soufflés,
• Action sur le moteur des ventilateurs via des variateurs de fréquences.
– Les fonctions de sécurité et maintenance :
• L’anti gel des batteries,
• Les pressostats d’encrassement des filtres,
• Le registre de sécurité incendie et son détecteur associé,

Communication avec un système centralisé de gestion


Chaque centrale doit pouvoir être connectée à un système centralisé de gestion sur la base d’une
interface intelligente de type ouvert

FONCTIONNEMENT
Fonctionnement sans déshumidification
En dehors des périodes d’activités
• La récupération de chaleur est inactive
• Le brassage de l’air fonctionne avec un débit volumique minimum

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• La pompe à chaleur est inactive


• La batterie de post‐chauffage de l’échangeur de chaleur est enclenchée.

Fonctionnement avec déshumidification en dehors des périodes d’activités


• La récupération de chaleur est active
• Le brassage de l’air fonctionne avec un débit volumique minimum
• La pompe à chaleur est active
• La batterie de post‐chauffage de l’échangeur de chaleur est enclenchée.

Fonctionnement avec déshumidification durant les périodes d’activités de la piscine (en hiver)
• La récupération de chaleur est active
• L’air mélangé contient la quantité d’air neuf requise
• La pompe à chaleur est active
• La batterie de post‐chauffage de l’échangeur de chaleur est enclenchée.

Fonctionnement avec déshumidification durant les périodes d’activités de la piscine (demi‐


saison)
• La récupération de chaleur est active
• L’air mélangé contient la quantité d’air neuf requise
• La pompe à chaleur est enclenchée.
• La batterie de post‐chauffage de l’échangeur de chaleur est inactive.

Fonctionnement avec déshumidification durant les périodes d’activités de la piscine(en été)


• Récupération de chaleur inactive (mode « by‐pass »)
• Le taux d’air neuf est à son maximum
• La pompe à chaleur peut s’activer en mode froid si l’élévation de température interne est
insupportable
• La batterie de post‐froid de l’échangeur de chaleur est inactive.

11.4 – UNITES INTERIEURES GAINABLES


Seront de la série à 2 tubes de type horizontal, non carrossé posé en faux plafond.
Les batteries seront en tube cuivre avec ailettes en aluminium, équipée d'un purgeur d'air et
d'une vidange.
Le ventilateur silencieux sera constitué d'une volute et une turbine spéciale, résistant aux chocs
et à l'usure.
La cuvette des condensât sera de préférence en plastique renforcé et résistant protégé par un
para‐vapeur.
La carcasse sera en tôle galvanisée et soigneusement calorifugée.
Le moteur est du type à démarrage par condensateur et à paliers autolubrifiants graissés à vie.
La vitesse est de préférence de 950 tr/mm mais ne devra pas dépasser 1000 tr/mm. Il est
monophasé et à 3 vitesses de fonctionnement.
Les puissances frigorifiques des ventilo‐convecteur seront choisies à moyenne vitesse.
Tous les ventilo‐convecteur seront sélectionnés :
▪ En fonction d'une température de l'eau variante de 7 à 12° C en été et de 45 ‐ 40° C en hiver.
▪ En fonction du niveau de bruit maximum admis tel que défini dans les D.T.U.et normes.
Chaque ventilo‐convecteur comportera :
▪ Un filtre lavable et interchangeable, facilement accessible.
▪ Un thermostat réversible été/hiver de réglage de la température avec commande manuelle
des vitesses du ventilateur.
▪ Une suspension anti‐vibratile sur des tiges métalliques fixées au plafond.
▪ Gaines en fibre glass pour le raccordement des appareils aux bouches de soufflage classe feu
M0.
▪ La reprise sera en fonte linéaire dans le faux plafond

CPT - 84 -
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11.5‐ FILTRES METALLIQUES


Ces filtres seront caractérisés par une efficacité de 78% ASHRAE gravimétrique. Ces filtres doivent
être conçus de manière à permettre le passage de l’air dans les deux sens. Ces filtres doivent être
utilisés avec des caches universels et équipés de deux (2) poignées.

11.6 ‐ RÉGULATION
L'entreprise devra la fourniture et pose d'un système de régulation pour chacun des circuits.
Chaque système de régulation en fonction de la température extérieure avec action progressive
sur vannes motorisée comprendra :
▪ Un régulateur avec horloge hebdomadaire à quartz équipée d'une réserve (accumulateur) de
marche suffisante (72h).
▪ Sondes de départ
▪ Sondes extérieure.
▪ etc....

11.7 ‐ VASE D'EXPANSION


Le vase d'expansion sera du type à contre pression d'azote équipé notamment d'une soupape de
sûreté et d'un manomètre.
La capacité du vase d'expansion doit correspondre à la puissance de chaque appareil de
production d’eau chaude ou eau glacée.

11.8 ‐ RESEAU DE TUYAUTERIES


11.8.1 – Généralités
L’ensemble de la tuyauterie, de la robinetterie et des assemblages sera conforme aux
spécifications des paragraphes et des tableaux qui suivent.
La robinetterie et les accessoires devront être installés partout où cela est nécessaire et suivant
les règles de l’art. En particulier, tous les circuits et les appareils devront pouvoir être isolés.
Les organes de commande (volants de vannes, leviers, etc…) et les composants nécessitant une
maintenance (filtres, instruments, etc..) devront être facilement accessibles et installés
conformément aux principes d’ergonomie industrielle.
Chaque circuit hydraulique sera équipé d’un pot de décantation et d’une chasse rapide avec vanne
à boisseau de DN 50 minimum.
Sur le retour de chaque circuit, il sera systématiquement prévu un élément de tube témoin coudé
avec brides de démontage ou joints Victaulic, vannes d’isolement et by pass.
Toutes les tuyauteries devront être installées avec une pente adéquate et être facilement vidange
able.
Les points bas seront équipés d’un dispositif de vidange ou d’un purgeur automatique, suivant le
fluide véhiculé avec raccordement au réseau d’évacuation adéquat le plus proche.
Les réseaux d’évacuation des condensât seront réalisés en P.V.C.
Les tracés et équipements seront conformes aux schémas et plans d’installation.
Au pied des colonnes principales, au pied de toutes les colonnes de distribution de chauffage
statique et sur toutes les antennes des réseaux de climatisation (eau glacée, eau chaude…), il sera
prévu sur l’aller une vanne STA ou équivalent (réglage, isolement, vidange) et sur le retour une
vanne d’isolement et un robinet de vidange.
Au dernier niveau, les colonnes seront prolongées de 30 cm au‐dessus des corps de chauffe et
munies de purgeurs.
Les ponts hauts de tous les circuits liquides seront pourvus d’une bouteille de purge équipée d’un
purgeur d’air automatique et d’une purge manuelle ramenée en partie basse (robinet à hauteur
d’homme).
Au passage des murs et des dalles, les tuyauteries seront munies de fourreaux dépassant de 2cm
minimum de chaque coté.

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Les interstices entre tuyaux et fourreaux seront calfeutrés au moyen d’un matériau incombustible
et compressible (amiante interdit). Pour les locaux réputés étanches les canalisations
comporteront un dispositif d’étanchéité.
Les diaphragmes de mesure seront montés sur les parties droites de canalisation, les distances
minimale des brides au premier accident ne doivent jamais être inférieures aux valeurs suivantes
: 15 D intérieurs amont – 10 D intérieurs aval.
Les tuyauteries seront dimensionnées conformément aux diamètres figurant sur les plans ou, à
défaut, suivant les courbes limites figurant sur l’abaque ci‐après.

11.8.2 – Tuyauteries
Toutes les canalisations seront en tube d'acier noir sans soudure tarif 3 sans soudure norme E.29‐
027 jusqu'aux 50/60 et norme E.29.025 au‐delà.
Tous les joints de filetage seront effectués au ruban de Téflon à l'exclusion de tout autre procédé.
Toutes les parties de tuyauterie non visible, traversée de mur, cloison, etc…ainsi que toutes les
parties calorifugées seront soigneusement passées à deux couches antirouille avant la pose.
Les pentes des canalisations seront établies de manière à permettre automatiquement
l'évacuation de l'air vers, les purgeurs automatiques.
Les tuyauteries seront posées sur colliers démontables à boulons et à tige de scellement en acier.
Le filetage des tuyaux sera fait à la filière et devra s'adapter bien exactement, sans jeu appréciable,
au taraudage des raccords, l'usage des mastics d'étanchéité qui rendent le démontage impossible
est prohibé pour les joints.
Le cintrage des tuyauteries sera fait à froid à la machine à cintrer, les coudes aplatis ou frisés et
les coudes dits " avissuré " à l'autogène seront refusés.
Avant la pose, chaque tube sera maintenu vertical et frappé au marteau pour faire tomber les
crasses qu'il pourrait éventuellement contenir.
Les installations seront facilement démontables par l'utilisation des brides, des raccords union
ainsi que des manchons droites et gauches.
Les traversées des murs, plafonds, cloisons seront assurées par des fourreaux en acier (peints au
minium avant pose) ou en PVC classe FEU M1, le diamètre de ces derniers tiendra compte du
calorifuge des tuyauteries.
Ces fourreaux seront arasés au ras des parois, le joint sera coloré par un matériau intumescent.
Après pose et protection antirouille des canalisations, il sera établi entre les tuyaux et les
fourreaux un bourrage en laine de roche, permettant la libre dilatation.
Les supports, colliers, compensateurs de dilatation points fixes qui seront du type démontable,
seront exécutés conformément aux règles de l'Art.
Les colliers seront scellés de façon à permettre un écartement tuyaux murs de 3 cm pour les
conduites calorifugées.
Des robinets de purge et de vidange seront judicieusement placés sur les circuits, et les pentes
établies permettront l'évacuation convenable de l'air vers les bouteilles de purge ou des
condensât vers les tuyaux d'évacuation.
L'emplacement de ces purgeurs doit figurer sur les plans d'exécution fournis par l'entrepreneur.
Toutes les canalisations en fer noir, ainsi que tous les supports métalliques seront
soigneusement brossés à la brosse métallique avant de recevoir une couche antirouille.
Nota : les réseaux d’eau glacée et eau chaudes sont des réseaux soudés et non filetés

11.8.3 La robinetterie
La robinetterie sera type à double opercule à passage direct suivant norme NFE 29.403 série à
brides PN 10 les clapets de non‐retour seront en fonte orifice, à brides série PN 10 suivant les
normes NFE 29.433 et 29.435.
La robinetterie d'isolement des surfaces de chauffe sera du type à brides avec siège et clapet en
acier inoxydable.

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La pression nominale devra être conforme à la colonne 2 de la norme NFE 29002.


Les vannes à passage direct devront satisfaire aux mêmes conditions limitatives que ci‐dessus les
raccordements de robinetterie seront du type à brides, sauf pour les robinets de vidange et de
purge d'air qui pourront être vissés.

11.9 ‐ ORGANES DE PURGE ET DE CONTRÔLE

a) Organes de purge :
Les robinets de purge d'air seront automatique placés en tête des colonnes montantes et sur les
vidanges seront par robinet à boisseau placées au pieds de la colonne montante. Les robinets
seront tournants, de construction tout en laiton et actionnés à partir d’un carré.

b) Organe de contrôle :
* Thermomètres :
Emplacements : ‐ Sur les départs et retours de chaque circuit.
‐ A l'entrée et à la sortie de chaque batterie.
Montage :‐ Les doigts de gang seront en position verticale afin de permettre le
garnissage avec une huile pour augmenter la conductibilité.
Type :‐ Ils seront du type à dilatation de liquide. Le liquide du capillaire
optique grossissant sera d'une couleur foncée sur fond blanc. La précision de lecture de ces
capillaires sera de l'arche de 1%.
Plage :‐ Sur le chaud 0 à 120°C
‐ Sur le froid 0 à 50°C
* Construction :
‐ les boîtiers de ces thermomètres seront en métal poli et anodisé. Ils devront résister aux acides
et aux solutions alcalines. Les plonges seront facilement interchangeables.

c) Manomètres :
* Emplacements :
▪ A l'aspiration et au refoulement de chaque groupe de pompe.
▪ A proximité des systèmes d'expansion.

Montage : ‐ Sur les pompes jumelées, raccordement "EN PONT" d'un seul manomètre entre
l'aspiration et le refoulement. Ce montage sera complété par deux robinets d'isolement afin de
pouvoir sélectionner la mesure.

Type : ‐ A tube bourdon. La graduation sera, normalisée et déterminée de façon à être supérieure de
1/3 à la pression normale d'utilisation.

Chaque manomètre sera monté sur un robinet type à boisseau avec bride porte étalon.
Construction: ‐ Les boîtiers de ces manomètres seront en tôle d'acier emboutie et peinte. Leurs
lunettes seront en tôle nickelée et les tubes manométriques en laiton.
Important : ‐ Les organes de purge et de contrôle précités doivent être figurés obligatoirement sur
les plans d'exécution établi par l'entreprise adjudicataire.

11.10 – ACOUSTIQUE

Le niveau de pression acoustique engendré par le matériel de climatisation et de ventilation


(ventilo‐convecteur, pompes à chaleur, extracteurs, tourelles d'extraction etc…) devra répondre
aux conditions de la législation acoustique dans des bâtiments publics.
Les équipements proposés ne devront pas être générateurs de bruits, ils devront être dotés de
tous les dispositifs susceptibles d'interrompre ou d'atténuer sensiblement les vibrations

CPT - 87 -
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mécaniques et bruits de fonctionnement, (suspension et attaches élastiques, plots et manchettes


anti‐vibratiles, traitement acoustique éventuel, etc.…).

11.11 ‐ ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ET DE SIGNALISATION

Le lot "ÉLECTRICITÉ" doit assurer le courant jusqu'aux armoires ou à proximité des appareils surle
terrasse ou à l’extérieure des bâtiments. L’entreprise du présent lot doit fournir toutes les
indications au lot électricité.
Sont à la charge du présent lot, la fourniture, pose, installations et raccordement des armoires
électriques, protection, commandes et signalisations des différents appareils.
Toutes les installations électriques seront du type étanche pour local humide conformément à la
norme en vigueur.
L'ensemble de l'installation pour chaque armoire sera protégé et contrôlé par un relais de phase
permettant la détection manque de phase, inversion de phase et chute de tension > 10%.
Le relais commandera un contacteur général, dimensionné suivant la puissance totale de l'armoire
avec une réserve de 30%.
Le contacteur général sera protégé par un disjoncteur général de tête tétrapolaire dimensionné
en fonction du courant nominal de l'armoire, avec bouton de commande à l'ouverture manuelle
placé en face avant de l'armoire et équipe de contacts auxiliaire indicateurs de position et
défaut.
L’armoire électrique de chaque pompe à chaleur sera équipée d'un ensemble de contacteurs
auxiliaires, et de relais temporisé pour la commandes de chaque appareils et d'une horloge à
sorties, à contacts secs programmable 24h sur 7 jours de marque LEGRAND THEBEN ou équivalent
pour plusieurs intervalles de programmation sur chaque sortie.
▪ Sortie de commande pompe à chaleur Air‐Eau à l’extérieur.
▪ La protection, commande et signalisation concernent essentiellement les départs suivants,
sans que cette liste soit limitative :
▪ pompe à chaleur Air‐Eau à l’extérieur des bâtiments.
▪ pompe de circulation à l’extérieur des bâtiments.
Le système assurera le démarrage automatique et en cascade de tous les équipements de
chaque zone de bâtiments pour éviter un fort appel de courant au retour secteur en cas de
panne ou après une coupure volontaire. Il doit aussi assurer le fonctionnement a tour de rôle et
si nécessaire des pompes de circulations et leurs démarrages avant la pompe à chaleur Air‐Eau.
L'ordre des priorités de démarrage des équipements :
1 ‐ Pompes de circulation.
2 ‐ Pompes à chaleur Air eau .
Chaque machine ou appareil ainsi que toute masse métallique susceptible d'être mise sous
tension sera mise à la terre. Les extrémités des conducteurs seront équipés de cosses adéquates
et repérées par étiquettes sterling.
La couleur des conducteurs devra respecter le code suivant :
▪ Circuit force: noir.
▪ Circuit de commande : rouge
▪ Circuit de signalisation : jaune
Ces armoires seront en tôle de 20/10 électrozingués recouverts de deux couches de peinture
teintée au four dimensionné pour l'ensemble de l'appareillage avec une réserve de 30% pour un
éventuelle extension et installées conformément aux plans et exigences de la maîtrise d'ouvrage.
Le câblage intérieur des armoires sera réalisé en câble souple multibrin.
Elle comportera :
▪ Trois voyants lumineux (rouge indiquant la mise sous tension).
▪ Un disjoncteur magnéto‐thermique général.
▪ Un départ pour chaque matériel avec contacts auxiliaires "O" et "F" comportant un disjoncteur
à magnétique seul MA différentiel 300 mA pour démarrage moteur, un

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contacteur pour la commande et un relais thermique, différentiel ou un relais électronique


de protection contre les surcharges avec contacts auxiliaires : Tous les appareils seront
raccordés à une mise à la terre.
▪ Chaque départ comportera un bouton marche, arrêt, un voyant lumineux vert indiquant le
fonctionnement, un voyant jaune indiquant l'arrêt, un voyant rouge indiquant le défaut etune
étiquette dilophane gravée d'identification.
Les disjoncteurs seront de type MERLIN GERIN, les contacteurs de puissances de type AC3, les
relais seront de type TELEMECANIQUE ou équivalent et seront de calibres appropriés.
Les installations électriques doivent être conformes aux textes et règlements en vigueur avec en
particulier :
▪ aux normes UTE C 15 100 & C 14 100
▪ aux normes UTE groupe 3 concernant les conducteurs nus et isolés,
▪ aux normes UTE groupe 5 concernant les machines tournantes
▪ aux normes UTE groupe 6 concernant les appareils et matériels d’utilisation
▪ aux décrets du 14 Novembre 1962 et de ses additifs concernant la sécurité des travailleurs
▪ à la norme C 12 201 concernant les E.R.P.
Les travaux comprendront :
▪ la fourniture et la pose des armoires électriques et leurs raccordements depuis la ligne laissée
en attente par l’électricien.
▪ la filerie des circuits de commande, télécommande.
▪ la ligne de terre depuis la barrette laissée en attente par en attente par électricien.

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SOUS LOT N°7 : EQUIPEMENT PISCINES

D.1) CONNAISSANCE DES LIEUX

L'entrepreneur sera tenu de procéder à une visite approfondie des lieux afin d'évaluer les contraintes
et Sujétions particulières qui lui sont attachées : accès, états des lieux, etc.
Il sera donc réputé avoir parfaite connaissance des lieux.
De ce fait, il ne sera en aucun cas admis de demande en travaux supplémentaires, qu'une visite
sérieuse du terrain aurait permis de prendre en compte lors de l'établissement de la Proposition de
prix.

Le fonctionnement de l'installation 0 Skimmer

L’eau contenue dans le bassin est aspirée en surface (par des skimmers) et au fond (par une bonde
de fond) grâce à une pompe. Celle‐ci envoie l’eau traverser le filtre. Les impuretés sont retenues par
la charge filtrante (en général du sable très fin). L’eau, ainsi débarrassée des impuretés, rejoint la
piscine parfaitement propre.

Le fonctionnement de l'installation à débordement :

• l'admission d'eau traitée s'effectue par un réseau des bouches installées au sol
• la reprise d'eau s'effectue par caniveau périphérique.

D .2 REMPLISSAGE DU BASSIN

Sera assuré par une amenée d'eau de ville branchée sur réseau d'eau potable avec un disconnecteur
antipollution ou par l'eau de puits (après analyse chimique)

D.3 REFOULEMENT D'EAU

Sera effectué par des bouches de refoulement installées au niveau bas de la piscine (sol)

D.4 REPRISE D'EAU PAR CANIVEAU

Sera effectué par caniveau pour piscine en béton corps

D.5 VIDANGE

La vidange du bassin se fera gravitaire et mécanique

D.6 TRAITEMENT D'EAU

Sera assure par des éléments suivants :


• injection du coagulant par pompe doseuse
• injection du désinfectant par pompe doseuse
• filtration d'eau par des filtres à sable

D.6.1 Injection du coagulant


La coagulation a pour but de déstabiliser les particules en changeant leur potentiel électro
magnétique qui permettra leur concentration et en fin augmenter l' efficacité de filtration La
coagulation sera assure par injection d'un électrolyte ( tel que : sulfate d'aluminium, chlorure

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ferrique ou les sels trivalents ) dans la bâche de disconnection dans endroit le plus éloigné du point
d'aspiration d'eau par les pompes.
L'injection sera assure par une pompe doseuse.

D.6.2 Injection du désinfectant


L'eau de la piscine sera désinfectée,
L'injection du désinfectant sera assure par une pompe doseuse vers la bâche de disconnection.

D.6.3 Filtration
La filtration d'eau sera assurée par les filtres à sable avec vitesse de passage d'eau de 35 m3/h/m²
maximum
La cuve de filtre sera en matériel non sensible à la corrosion et à l'abrasion il sera en polyester armé
de fibre de verre.
La cuve sera posée sur un socle et elle sera couverte par un couvercle en ABS
Fixer par des vis en acier inox repartis sur une couronne acier noyé dans la masse.
La masse filtrante sera de différentes granulométries variées de 0,4 jusqu'au 0,8 mm de diamètre qui
sera reparties en couches (gravettes en bas et sable fin en haut)
Poids de la charge de différentes granulométries sera spécifié dans le descriptif des filtres.
Les dispositifs de distribution et de reprise de l'eau à l'intérieur du filtre seront conçus de façon
à ce que toute la masse du médium filtrant soit intéressée.
Le filtre doit être équipé de d'un manomètre placé, en tête du filtre pour visualiser l'état
d'encrassement du filtre. Ils permettent de contrôler la perte de charge du filtre puis son évolution
au cours du cycle et de programmer le lavage du filtre.
Le lavage des filtres sera manuel et il sera effectué par des vannes permettant le fonctionnement tel
que :

• rinçage
• vidange
• filtration
• circulation
• Fermeture

D.7 CONTRÔLE DE DEBITS

Sera réalisé par les compteurs ou débitmètres d'eau installés sur


• une conduite d'amenée eau neuve (remplissage/renouvellement) ‐ un compteur
• une conduite de refoulement d'eau traitée ‐ un débitmètre

D.8 NETTOYAGE DE LA PISCINE

Sera effectué par une pompe balai, un réseau d'aspiration de diamètre 67,8/75 et bouches
d'aspiration posées sur les parois verticales du bassin au‐dessous de niveau d'eau.
Matériel de nettoyage sera complété par :

• une manche télescopique


• une brosse balai de 60 cm
• 30 ml du tuyau auto‐flottant
• un skimmer manuel pour recueillir les impuretés de surface et du fond et puisette pour capturer
les éléments métalliques

CPT - 91 -
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D.9 INSTALLATIONS ELECTRIQUES

D.9.1 Risques particulières et réglementation


Le local technique présente une atmosphère humide et un sol généralement conducteur (granito,
carrelages etc..) , ces installations devront être conformes à la norme marocaine CL 005

D.9.2 Nature des canalisations et condition de pose


a) canalisations fixes :
Ces locaux étant humides et parfois mouillés l'emploi du tube acier ou PVC en montage apparent ou
encastré est proscrit
b) canalisations apparents :
Devront être réalisées en câble U 1000 R12 N posées sur chemin de câbles galvanisé
c) canalisations encastrées :
Elles seront réalisées en conducteurs U 500 V passant sous fourreaux IRO ou ICD ou encore cintrables
(ICD) type "isorange" ou "isogris". Dans les traversées de parois ces conduits devront être protégés
par fourreaux en acier galvanisé.

D.9.2.1 Raccords entre machines et canalisations

Quelque soit le type de canalisation , câble apparent , conducteurs , sous conduits apparents ou
encastrés dans le sol sa liaison avec bâti de la machine sera protégée par conduit type"cintroplast"
suffisamment dimensionné
Les sorties de conduits isolants du sol devront être protégées par un fourreau en acier
galvanisé émergeant sur 20 cm.

D.9.2.2 Section et raccordement des conduits

Pour toutes canalisations fixes ou mobiles sous conduits , la section de ces conduits sera égale à au
moins trois fois la section totale des conducteurs ou câbles , isolant et gaine comprises.
Tous les raccordements de conduits devront être étanches et les entrées de câbles ou conduits dans
les machines, tableaux ou appareils de commande devront être réalisés par presse‐étoupe

D.9.2.3 Section des conducteurs actifs

Elles seront déterminées par des critères suivants :


• d'échauffement tels que les définit le tableau 3S de la norme CL 005 qu'il y aura lieu de majorer
pour machines à démarrage fréquent.
• de chute de tension en admettant au plus une chute de 1% entre le tableau général du local et
chaque machine
Les sections des conducteurs de phase et de neutre seront égales

D.9.2.4 Repérage des conducteurs

Pour les câblages des tableaux et canalisations, on respectera la continuité des couleurs pour
• les conducteurs de phase des circuits de puissance ; couleurs : rouge‐jaune‐vert
• le conducteur neutre ; obligatoirement bleu clair
• le conducteur terre ; obligatoirement jaune torsade vert ou noir
• les conducteurs de phase des circuits de commande ; couleurs : différentes des autres
conducteurs

CPT - 92 -
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D.9.3 Principe de distribution


D.9.3.1 Généralités

Pour tous les locaux les amenées de courant électrique sont assurés par le lot Electricité au droit de
chaque local. L'éclairage est dû en totalité au lot Electricité ( à l'exclusion de l'éclairage subaquatique
qui sera à la charge du présent lot )

A partir des borniers de coffrets du lot Electricité l'Entrepreneur assurera l'alimentation des coffrets
électriques propres au présent lot.

Pour déterminer les sections des câbles d'alimentation l'Entrepreneur indique à la Maîtrise
d'Oeuvre la somme des puissances électriques de régime , ainsi que les intensités de démarrages de
ces machines.

D.9.3.2 Commande et protection de machines

Toutes installations électriques devront être exécutées suivant les règles et réglementés de sécurité
en vigueur.
Les appareils à moteur électrique devront être étanches à projection d'eau et leurs boutons de
commande isolants

D.9.3.3 Armoires et coffrets électriques

Seront implantés dans locaux prévues aux plans. Ils seront constitués en tôle pliées et non soudées.
L'appareillage sera fixé sur cornières. La tôle de l'armoire et des cornières aura une épaisseur de
20/10 et sera électrozinguée avec deux couches de peinture cuite au four ou recevra à défaut la
couche de Wash Primer et deux couches de peinture cellulosique

Ces armoires seront fermées par portillons à serrure à clé type Ronis ou penne carré mis à la terre
par tresse
L'étanchéîté sera assuré par presse‐étoupe pour les entrées des canalisations et par bourrage
néoprène en fond de rainure pour portillon.

Le câblage intérieur sera réalisé en conducteurs U 500 VS sous goulottes en P.V.C. et repérés
conformément aux régles d'art. Les raccordements à l'appareillage se feront par cosses sorties
L'appareillage sera repéré par étiquettes amovibles et isolantes. Les commandes extérieures seront
représentées par étiquettes en dilophane gravé.

D'autre part, il est apposé à l'intérieur du portillon le schéma de câblage de l'armoire ou du coffret.
Les voyants de signalisation seront du type néon de couleurs suivants:

• marche – vert
• arrêt ‐ jaune
• défaut ‐ rouge
La mise à la terre du portillon sera assuré par une tresse entre portillons et chassis

D.9.3.4 Equipements électriques

Les armoires ou les coffrets seront équipés de :


¤ un interrupteur général tétrapolaire à coupure en charge avec poignée de commande extérieure¤
un disjoncteur général tétrapolaire différentiel sensibilité 450mA ~200mA¤ une serie des
discontacteurs pour les appareils protégés¤ une serie de combinés fusibles , avec cartouches fusibles
calibrés , type microfuse de chez Unelec¤ une serie de voyants néon signalant la marche , l'arrêt et

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Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

défaut des machines télé‐ commandées¤ un coup de poing pour l'arrêt urgent et avec signal sonore.
¤ trois voyants néon signalant la mise sous tension de l'armoire. ¤ une borne générale de terre.

D.9.4 Mise à la terre des machines

Tous les départs alimentant les machines à partir des armoires ou des coffrets comporteront un
conducteur de terre dont la section sera conforme au tableau 5C de la norme CL 005 reliant le bâti de
la machine à la borne générale de terre.
Dans tous les locaux, il sera réalisé une liaison équipotentielle entre différents équipements
métalliques accessibles bacs à plonge etc...

D.9.5 Raccordements électriques

Depuis les armoires, les coffrets ou les boites de distribution, les départs pour chaque l'appareil sont
à prévoir .Tous ces départs seront réalisés en courant ~ 220/380 V
Les discontacteurs seront du type Roc Unelec ou Télémécanique commandés depuis les machines
L'Entrepreneur du présent lot devra aussi la liaison équipotentielle. Il devra donner en temps utile à
l'Entrepreneur du lot Electricité la puissance désirée pour lui permettre le calcul des câbles
d'alimentation des amenés au droit des locaux.

D.10 ECLAIRAGE SUBAQUATIQUE

L'éclairage nocturne du bassin sera assuré par des projecteurs étanches type immergé pour
l'éclairage subaquatique, de puissance 300 W, avec une alimentation de sécurité de 12 V Voir le
schéma ci‐dessous : Chaque projecteur devra avoir son propre transformateur du type JP
~220V/300VA‐12V,type piscine étanche sa propre protection par disjoncteurs divisionnaires
bipolaires, et doit être alimenté par câble du type H 07 RN ‐ F 3 x 16 mm² posé sous buse F100
L'Ensemble des équipements doit être conforme aux normes en vigueur et en particulier à la norme
NV 15 100

D.11 TABLEAU SYNOPTIQUE

L'Entrepreneur fournira et installera dans local technique le tableau avec le schéma d'un format
approuvé, encadré sous verre. Ce tableau indiquera par des chiffres et des numéros l'emplacement
et le fonctionnement de chaque pompe, vanne, conduite, alimentation électrique etc,...

D.12 PLAQUETTES DE REPERAGE

Toutes les vannes et conduits auront une plaquette de repérage en laiton, gravée avec des lettres et
chiffres en noir, cette plaquette sera fixée au moyen d'un crochet "S" en acier galvanisé.

D.13 ALARMES

L'Entrepreneur du présent lot devra prévoir au niveau de l'armoire électrique les alarmes
nécessaires:
• Encrassement des filtres
• Défaut des pompes de circulation

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Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES.

SOUS LOT N° 8 : ASCENSEURS

ARTICLE 1. ‐ OBJET

Le présent devis a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises
en œuvre par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages et installations
devront répondre ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux sera assujettie, afin de
réaliser la totalité des ouvrages, objet du présent sous lot intitulé : Ascenseurs.

ARTICLE 2. ‐ ORIGINE DES OUVRAGES A REALISER

Les installations mises en œuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur objet du présent sous lot
auront point d’origine

a) ‐ Pour le gros œuvre :

Les trémies, trappes, les réservations dans les bétons des portes d'accès aux appareils, laissées en
attente en béton brut ou en maçonnerie enduits exécutés.

b) ‐ Pour les alimentations en énergie électrique :

Le tableau réglementaire d'amenée d'énergie selon les prescriptions de la norme marocaine


N°10.05F.010 et du D.T.U. 70.1 avec interrupteur, disjoncteurs divisionnaires et interrupteurs
différentiels à l'intérieur de chaque local machinerie pour le courant force motrice et éclairage à
l'exclusion de toute autre fourniture et installation.

L'amenée de tous les circuits "Force" (circuits d'alimentation des appareils élévateurs) est à la charge du
sous lot Electricité.

NOTA :

Les installations et les fournitures de l’inter phonie et de l’alarme sont en totalité à la charge du
présent sous lot, le renvoi de ces alarmes et inter phonies sont assurés au niveau du RDC à la réception
y compris toutes sujétions (tubage, filerie, appareillage, etc..)

ARTICLE 3. ‐ DEFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES DANS LE PRESENT LOT

Les ouvrages et installations, objet du présent sous lot, entre dans le cadre de la conception globale de
l'ensemble du projet et dont l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'ignorance, comprennent la
fourniture, l'installation et la mise en parfait ordre de marche des ascenseurs.

Il est attiré à l'attention des entreprises que les dimensions des trémies réservées aux ascenseurs ainsi
que celles des locaux réservés aux machineries sont impératives. L'Entreprise devra tenir compte pour
son matériel.

Les prestations à la charge de l'Entreprise comprenant :

▪ La fourniture, le montage, le réglage et les essais de tout le matériel nécessaire au


fonctionnement correct et à la sécurité des installations des appareils élévateurs
susvisés.

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▪ La fourniture et la pose de tous les supports (cabines, machineries, etc...) ainsi que
tout support ou palans nécessaires aux manutentions du matériel à réparer ou à
remplacer ultérieurement (surcharge à indiquer au B.E.T.).

▪ Les raccordements électriques au tableau d'arrivée d'énergie en locale machinerie.

▪ Les protections électriques adéquates nécessaires.

▪ Le raccordement du courant faible interphone d'arrivée du locale machinerie au local


poste de garde.

▪ L'ensemble des alarmes est relié au poste de garde.

▪ La fourniture et la pose de tous les blocs amortisseurs nécessaires et matériaux


résilients.

▪ L'antiparasitage de l'ensemble des installations.

▪ Le raccordement au réseau général de terre.

▪ Tous les asservissements impliqués par l'application des règlements sur la sécurité, des
locaux ouverts au public.

▪ La protection anti‐oxydation de toutes les parties mécaniques susceptibles d'être


altérées pendant leur transport ou séjour sur le chantier.

▪ La fourniture et pose d’une grille métallique en acier galvanisé peintre pour la ventilation
du moteur.

Les protections en machinerie.

▪ Une échelle en aluminium avec piétement caoutchouc antidérapant et crochet


d’attache supérieur sur l'accès de la trappe.

▪ La fourniture d’un plan avec détail des aérations hautes et basses.

Sont également à la charge de l'Entrepreneur :

▪ Le transport à pied d'œuvre et le magasinage de tous les matériels et matériaux faisant


partie des installations à réaliser.

▪ L'indication des implantations de scellement, de support, colliers, branchements aux


réseaux téléphoniques etc.

▪ L'ensemble de l'établissement est classé en regard à la sécurité en : "Etablissement


recevant du public".

▪ L'alimentation électrique est assurée sur le secteur 230V/400V 50Hz.

L'installateur ne pourra faire état d'une omission ou d'une mauvaise interprétation du présent devis
programme pour refuser de fournir ou de monter un dispositif quelconque dont l'absence mettrait en

CPT - 96 -
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cause le fonctionnement et la sécurité de l'installation ou son intégrité. Il lui appartiendra d'apprécier au


cours de son étude de l'offre les différences de réalisation pouvant survenir.

ARTICLE 4. ‐ LIAISON AVEC LES AUTRES CORPS D'ETAT

L'Entrepreneur titulaire du présent sous lot devra se mettre en liaison avec les Entreprises chargées des
autres travaux par l'intermédiaire de la Maîtrise d’œuvre.

Il devra fournir en temps utile toutes indications pour l'exécution des travaux nécessaires aux installations.

L'Entrepreneur veillera à s'inscrire au niveau de la soumission dans le planning enveloppe joint au C.P.S.
et dans le calendrier des travaux qui sera dressé afin d'avoir toutes facilités pour l'exécution de ses travaux
en accord avec les Entreprises des autres corps d'état et de ne pas retarder l'avancement général.

Tous travaux supplémentaires exécutés par suite de retard de l'Entrepreneur seraient à sa charge sans
préjudice des recours que les Maîtres de l’ouvrage pourraient exercer contre lui.

L'Entrepreneur devra donner en temps utile au sous lot Gros œuvre les indications et les plans précis
concernant les réservations à prévoir dans le Gros œuvre et la maçonnerie. Il devra se rendre compte et
surveiller personnellement sur le chantier que les indications ont été suivies.

ARTICLE 5. ‐ RENSEIGNEMENTS ET DOCUMENTS A FOURNIR

5.1 ‐ Avec sa soumission, à l'appui de son offre

a) Un mémoire descriptif comprenant une description détaillée des installations proposées

b) Une justification des performances de chaque appareil.

c) Une proposition de prix de contrat d'entretien pour lequel :

‐ Que la fourniture de cette proposition est obligatoire que les conditions offertes pour le contrat seront
l'un des éléments susceptibles de déterminer le choix de l'Entrepreneur titulaire du marché.

‐ Que ce contrat d'entretien ne pourra être sous‐ traité.


‐ Le contrat souscrit pour une durée de cinq ans, la date de départ de ce délai étant celle du premier jour
qui suit l'expiration de la période de garantie définie ci‐après.

Les conditions d'exécution de ce contrat d'entretien sont celles correspondant à l'abonnement complet
établi selon les dispositions prévues par la Chambre Syndicale des Ascenseurs.

Cet abonnement complet comprend notamment :

▪ Les visites périodiques ayant lieu deux fois par mois, le nettoyage et le graissage des organes
mécaniques.
▪ La fourniture de la graisse et de l'huile nécessaires.

▪ Sur avis du Maître de l’ouvrage, les interventions en cas d'arrêt ou de fonctionnement


défectueux

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▪ Les réparations ou le remplacement des pièces quelconques détériorées par le fonctionnement


et l'usage normaux des appareils y compris notamment opérateurs de porte, treuils, poulies et
renvoi, parachutes,

▪ Les visites semestrielles des câbles et la vérification annuelle des parachutes.

La tenue dans l'Entreprise exécutante des dossiers d'entretien. Il ne comprend pas l'entretien des
installations de bâtiment en général, même si elles ont été exécutées spécialement pour l'établissement
des ascenseurs, telles que portes locaux, machineries et leurs ferrures entourages et protection,
compteurs, maçonnerie, peinture des locaux machinerie, branchement force, lumière et de prise de terre.

5.2 ‐ Avant commencement des travaux

Dans le cadre de la période de préparation dans un délai de trois semaines après notification de son
marché, l'Entrepreneur remettra :

a) Les plans d'exécution nécessaires aux installations avec indications des efforts exercés sur les
structures des bâtiments, par les divers organes et le point d'application de chacun d'eux, ainsi que les
puissances électriques, ventilation des locaux techniques, note de calcul de trafics, etc.

Ces plans devront en outre comporter obligatoirement toutes les indications nécessaires à la
construction ou à l’aménagement des ouvrages des autres corps d'état.

b) L'exécution de ces plans et schémas de détail des installations seront à la charge de l’Entrepreneur à
partir des plans joints au dossier d'appel d'offres.

c) Tous ces plans cités dessus doivent recevoir l'agrément du B.E.T et du Bureau Contrôle.

L'approbation de ces plans ne diminue en rien la responsabilité de l'Entreprise.

5.3 ‐ Après achèvement des installations

A la réception, l'Entrepreneur devra remettre un dossier d'installation comprenant obligatoirement :

a) ‐ Une notice précisant les marques des appareillages employées avec l'adresse des fabricants en six
exemplaires.

b) Une notice descriptive précisant s'il y a lieu, les modifications apportées au devis descriptif en six
exemplaires.

c) Les notices d'emploi et d'entretien établies par les constructeurs pour les appareils qui comportent
des notices en six exemplaires.

d) Un jeu de contre calque et six (6) tirages des plans d'exécution du marché mis à jour en conformité
avec l'exécution des installations, ces plans doivent être vérifiés et visés par les BET et recevoir le visa du
Bureau de contrôle.

NOTA :

L'Entrepreneur sera tenu de poser des signaux, pancartes, affiches de sécurité et plaquettes additionnelles
(de préférence de couleur blanche sur fond rouge) à l'intérieur des locaux contenant des installations
électriques, écrites en langue Arabe et Française.

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ARTICLE 6. ‐ INSTALLATION ‐ ORGANISATION DU CHANTIER

A sa demande l'Entrepreneur pourra disposer pour l'installation de son chantier d'un terrain dont les
limites seront définies dans le plan masse par le coordonnateur.

Il apportera un soin tout particulier lors de la mise en place de ses matériels lourds si ceux‐ci sont roulés
à ne pas détériorer les revêtements ou étanchéité, ou tous les ouvrages déjà réalisés, dont la réparation,
réfection ou remise en état resterait à sa charge.

Il devra également prévoir la protection de tous ses appareillages moteurs, etc.…) Contre les poussières,
même après installation de ceux‐ci notamment lors de l'exécution des ponçages des revêtements.

ARTICLE 7. ‐ PROVENANCE ‐ QUALITE ET MISE EN OEUVRE DES MATERIAUX

7.1 ‐ Provenance et origine des matériels

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront dans toute la mesure du possible d'origine
marocaine. Il ne sera fait appel aux matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se procurer
des matériaux équivalents sur le marché marocain.

Toutes les parties métalliques devront être traitées s anti‐corrosion.

7.2 ‐ Insonorisation

Les diverses parties des installations et notamment, les moteurs devront fonctionner sans bruit exagéré
et être suffisamment isolés des supports G.O. par Silen‐blocs.

Si aux essais les bruits produits étaient de nature à gêner les occupants de l'immeuble, l'entrepreneur
seraient tenus d'y apporter remède par une isolation renforcée des parois.

Il en sera de même en ce qui concerne les armoires de commande. Ces dernières devront être isolées du
plancher et des murs environnants.

Le niveau sonore dans les locaux contigus aux locales machineries et gaines d’ascenseur ne devra
excéder 3O db.

7.3 ‐ Antiparasitage

Les installations réalisées par le titulaire du présent sous lot ne devront pas amener de perturbation
dans la marche des récepteurs de T.S.F. de télévision du voisinage.

Les appareils générateurs de parasites seront munis de condensateurs ou de tous autres dispositifs
appropriés.
Au cas où des perturbations seraient signalées, l'Entrepreneur devrait y remédier à ses frais.

7.4 ‐ Peinture d'apprêt

Tous les éléments de fournitures susceptibles d'être altérés par les agents atmosphériques pendant leur
transport ou leur séjour sur le chantier devront recevoir la peinture de protection les mettant à l'abri de
toute détérioration (minium de plomb ou chromate de zinc).

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7.5 ‐ Peinture de finition

Portes : Peinture

7.6 ‐ Pancartes et étiquettes

Toutes les pancartes et étiquettes nécessaires seront prévues de façon à assurer la sécurité, le bon
usage et le bon entretien des installations, en particulier dans les cabines où des instructions claires et
simples seront disposées près de la boite à boutons. Elles devront être libellées en Arabe et en Français.

ARTICLE 8. ‐ VERIFICATION DES MATERIELS

Les matériels devront être livrés sur le chantier dans leur emballage d'origine.

Le déballage n'aura lieu que sur le chantier lui‐même.

Dans le cas où l'Entrepreneur désirerait vérifier ses réceptions dans un autre lieu, il devra en tenir informée
la Maîtrise d’œuvre qui jugera et précisera les modalités de la réception et la vérification qu'elle veut voir
réalisée.

ARTICLE 9. ‐ ESSAIS ‐ CONTROLES ‐ RECEPTIONS

9.1 ‐ Généralités :

Les essais seront effectués aux frais de l'Entrepreneur sous contrôle du Bureau de Contrôle pour les
réceptions des installations auprès des Compagnies d'Assurance.

Ils comporteront :
• Des essais en usine,
• Des essais sur place (réception provisoire et réception définitive).

9.2 ‐ Essais en usine :

Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit d'effectuer ou de faire effectuer des essais en usine, ces essais
porteront sur les moteurs. Ils seront effectués conformément aux prescriptions de la norme NF 51.1OO.

9.3 ‐ Réception provisoire :

La réception provisoire des appareils comportera, d'une part la vérification de la parfaite conformité du
matériel fourni avec les prescriptions et spécifications du devis descriptif, d'autre part, les vérifications,
contrôles et essais prévus par l'annexe II du Cahier N° 173 du C.S.T.B. complet par les essais définitifs ci‐
après :

▪ La vérification des mesures de sécurité prévues par la norme Française P82 201

▪ Les contrôles prévus par la norme française C.15.100 (isolement de l'installation, article 277 et
mis à la terre, article 278).

Essai statique

▪ Un essai de fonctionnement (mesure de vitesse et vérification du nivelage

▪ Essai des parachutes.

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Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

▪ Essai de consommation de courant avec la charge utile.

Les essais complémentaires comprendront :

▪ Essai des serrures de sécurité des portes palières (articles 2.127 de la N.F.P 82.201).

▪ Un essai des sonneries d'alarme et de l’inter phonie en cabine et au poste de garde.

▪ La vérification de la priorité en cabine sur les appels extérieurs.

▪ Un essai des dispositifs "fin de course".

▪ Un essai et une vérification du dispositif assurant la coupure de circuit de commande en cas de


non démarrage ou de patinage des câbles sur la poulie.

▪ Des contrôles des dispositifs d'antiparasitage.

L'Entrepreneur devra fournir tout le matériel nécessaire à l'exécution des essais et en particulier des
appareils de mesure.

En cas de fonctionnement défectueux, l'Entrepreneur sera tenu d'effectuer à ses frais dans le délai imparti
par le Maître de l’ouvrage, toutes réparations ou transformations nécessaires.

Après exécution complète des travaux de réparation ou de transformation il sera effectué un nouvel essai
sur demande de l’Entrepreneur. La réception provisoire ne sera prononcée qu'après l'obtention de
résultats satisfaisants. (Tous les essais seront à la charge de l'Entreprise adjudicataire).

9.4 ‐ Réception définitive

a) Période de garantie

La période de garantie commencera le jour de la réception provisoire sans toutefois être inférieure à
une année après la réception définitive.

Pendant toute la durée de cette période de garantie, et en plus des obligations fixées par les textes
réglementaires, l'Entrepreneur sera tenu d'assurer l'entretien complet des installations dans le cadre
correspondant à l'abonnement d'entretien défini à l’article 5.1.d.

b) Essais de réception définitive

Au plus tard huit jours avant l'expiration du délai d’une année à partir de la réception provisoire,
l’Entrepreneur devra demander qu'il soit procédé de nouveau à l'examen des installations en vue de
leur réception définitive.

Les essais auront lieu dans les mêmes conditions que ceux prévus lors de la réception provisoire.

A la suite de ces essais, s'il est constaté que les travaux sont entièrement conformes aux dispositions du
marché, la réception définitive sera prononcée et notifiée par ordre de service à l’Entrepreneur.

Dans le cas contraire, l'Entrepreneur sera tenu, dans un délai d'un mois (1 mois) par le Maître de l’ouvrage
de remédier aux défectuosités constatées.

CPT - 101 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 10. ‐ PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ‐ NORMES ‐ REGLEMENTS


Les installations devront être établies suivant la règle de l'art et suivant les prescriptions des décrets et
normes en vigueur au jour fixé pour le dépôt des soumissions et en particulier des normes suivantes :

• Norme marocaine 10.05.F.01.


• NFC 15.100 ‐ Règles pour l'exécution et l'entretien des installations électriques.
• NFC 15‐100 ‐ Règles d'établissements des machines électriques tournantes.
• NFC 63.100.119 ‐ Règles d'établissement des tableaux électriques.
• NFP 82.201 : Ascenseurs .
• NF P 82.202 : suspentes
• NF P 82.203 : Caractéristiques des ascenseurs normalisés.
• NF P 82.204 : Calcul des charpentes.
• NF P 82.205 : Equipement des cabines et paliers.
• NF P 82.206 : Recommandations concernant les cabines et les portes.
• NF P 82.210 et EN 115.2 : Sécurité
• NF P 82.401)
• NF P 82.402)
• NF P 82.403) Dimensions des ascenseurs du groupe 1 Machinerie en bas.
• NF P 82.404)
• EN81‐20 et EN81‐50 Sécurité Et Accessibilité
• EN81‐70 Accessibilité
• EN81‐72 Sécurité Incendie
• EN 115 / BS 5656

‐ Les prescriptions des cahiers édités par le C.S.T.B. et traitant des installations d'ascenseurs et monte
charges.

‐ Le règlement des sécurités contre les risques d'incendie et de panique dans les immeubles recevant du
public.

‐ Cette énumération indicative et non limitative, n'exclut pas les textes ou règlements particuliers
applicables à des spécialités déterminées ou des cas d'espèce.
.

CPT - 102 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°9 – EQUIPEMENTS DE CUISINE

A – GENERALITES

1. DEFINITION DU LOT
Le présent Appel d'Offres s'inscrit dans le cadre du club phosphatier de Youssoufia

Il concerne la fourniture, le transport sur site, la pose et la mise en service des équipements spécifiques
de cuisine à implanter dans les espaces de production et de restauration.

2. TRAVAUX ET PRESTATIONS PREVUS


DEFINITION DES PRESTATIONS
Ces travaux et prestations diverses à la charge du Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE comprennent les
calculs, les dessins d'exécution, les fournitures, le transport, toutes manutentions horizontales et
verticales des équipements de son lot, la pose de tous les matériels et appareils jusqu'à leur mise en
service.

Ces travaux et prestations comprendront notamment :


Les plans d'exécution, d’implantations et de réservations, des matériels avec indication des ouvrages
annexes nécessaires à la mise en œuvre et à exécuter par d'autres corps d'état (dimensions, ouvrages
maçonnés, amenées de fluides, surcharges éventuelles, etc.)

Les plans d'exécution des équipements fabriqués sur mesure (Qu’après approbation du BET Cuisine)
Ces plans seront exécutés en D.A.O. Autocad 2004 fichiers .dwg, sorties échelle 1/50e pour les plans
d’ensemble, et sorties échelle 1/20e pour les détails et élévations nécessaires à la compréhension du
projet.

Les plans d'implantations et réservations des bungalows de chantier, des zones de stockage et
circulation des matériels de cuisine

Le bordereau de fluides, bilan de puissances détaillant les besoins en électricité, Gaz, plomberie,
Extraction, apport air neuf, effluents etc.…………

Les canalisations de raccordement en eau froide, eau chaude et gaz des appareils depuis attente
plomberie.

Les canalisations et organes d'évacuation compris entre appareils et attentes du plombier

Les raccordements électriques entre appareils et attentes de l’électricien

Fourniture de tout équipement devant être installé lors du chantier "bâtiment"

Les scellements et ragréages de finition nécessaires

L'enlèvement des gravois et déchets éventuels.

Le nettoyage soigné des appareils

CPT - 103 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

La réalisation des plans de récolement des ouvrages exécutés

La formation du personnel telle que définie au § 1.11 ‐ FORMATION DU PERSONNEL

La garantie du matériel telle que définie au § 1.10 – GARANTIE. La période de garantie évoquée au §
1.10 ‐ GARANTIE ci‐après, s’appliquera également à ces équipements.

3. ETAT DES LIEUX


Le titulaire du Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE doit s'assurer que l'état du chantier et son accès
permettent de procéder dans des conditions normales à la bonne exécution de la mise en œuvre de ses
fournitures.
A ce titre il doit s'assurer que les emplacements réservés à ses ouvrages sont conformes aux
dispositions portées dans son marché et aux dispositions de ses plans acceptés. Pour ce faire
l'adjudicataire doit vérifier, au fur et à mesure de l'avancement des ouvrages dus par les autres corps
d'état, du respect de ses plans d'exécution et ceci spécialement lors du tracé des cloisonnements, avant
exécution de la chape et du carrelage, des passages des réseaux…
Si besoin est et selon les contraintes de chantier, il adapte (sans plus value) ses équipements afin que
l’implantation de ses plans d’exécution, validée par le Maître d’Ouvrage, soit respectée.

4. NORMES ET REGLEMENTATIONS
Dans le cadre de la mise en application des normes Européennes, suite au Protocole de MONTREAL
(1987),l'emploi du Chlorofluorocarbone (CFC) est interdit.
En conséquence les soumissionnaires devront obligatoirement proposer une offre avec fournitures et
équipements conformes à ces normes (HFC).
Autres normes et règles applicables:
Les matériaux devront faire l'objet d'un avis favorable du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
(CSTB) certifiant leur qualité de fabrication, leurs propriétés et leur aptitude à assurer une bonne
exécution des ouvrages prévus.
Les isolants seront certifiés par l'Association pour la Certification des Matériaux Isolants (ACERMI).
L'ensemble des matériels d’importation devra être agréé C.E.
Les équipements proposés devront, entre autres, répondre aux normes suivantes :
➢ Norme : aciers inoxydables d’usage général.
➢ Norme : aciers inoxydables pour utilisations à haute température.
➢ Norme : aciers inoxydables comparaison des nuances normalisées.
➢ Norme : matériels de restauration pour collectivité dimensions de base.
➢ Norme NF C 15 100 "Electricité en degré d'humidité H3".
➢ Norme NF C 64 400 "Règles, ensembles et éléments préfabriqués".
➢ Norme NF D 40 001 "Matériel de restauration collective, cellules de réfrigération rapide, cellules
de congélation, appareils de congélation, appareils de remise en température et conteneurs
isothermes ‐ Mesurage des performances thermiques".
➢ Norme NF D 40 002 "Matériel de restauration collective, friteuses destinées
➢ à la préparation de frites surgelées ‐ Conditions de mesure de la production horaire".
➢ Norme NF C 73 636 "Cuisinières, fours, foyers de cuisson à usage collectif ‐ Règles de sécurité".
➢ Norme NF C 73 637 "Friteuse à usage collectif ‐ Règles de sécurité".
➢ Norme NF C 73 638 "Plaques à griller à usage collectif ‐ Règles de sécurité".
➢ Norme NF C 79 520 "Machines à laver la vaisselle à usage des collectivités ‐ Règles de sécurité"
(Octobre 1980).
➢ Norme NF E 35 400 "Installation frigorifiques, chambres froides".
➢ Norme NF U 60 010 "Règles de construction pour assurer l'hygiène à l'utilisation.

CPT - 104 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

➢ Norme NF U 61 050 "Mélangeurs ‐ Malaxeurs à cuve verticale fixe en fonctionnement ‐


Prévention intégrée.
➢ Norme NF U 64 051 "Coupe‐légumes ‐ Prévention intégrée".
➢ Norme NF U 64 052 "Eplucheuses à légumes ‐ Prévention intégrée".
➢ Norme NF U 64 053 "Essoreuses à salade ‐ Prévention intégrée".
➢ Norme NF U 66 060 "Trancheurs électriques ‐ Prévention intégrée".
➢ Norme NF.U66‐063 "Cutters à cuve tournante et couteaux verticaux – Prévention
intégrée".
➢ Norme NF U 66‐066 "Cutters à cuve fixe ‐ Prévention intégrée".
➢ Norme NF P 41 201 ou "Code des conditions minimales d'exécution des travaux de plomberie
sanitaire".

Dans tous les cas, les matériels proposés devront avoir la marque N.F. Hygiène Alimentaire délivrée par
le G.A.M.A.C. ou avoir l'avis de conformité L.E.R.P.A.C., lorsqu'ils existent pour ces matériels.
L'installation devra répondre aux différents arrêtés en vigueur à ce jour, dont :
➢ L'arrêté du 26 Juin 1974 relatif aux conditions d'hygiène pour la préparation, la conservation et
la distribution des plats cuisinés à l'avance.
➢ L'arrêté du 26 Septembre 1980 (J.O. du 15/10/80 Agriculture) portant "Réglementation des
conditions d'hygiène applicables dans les établissements de restauration où sont préparés,
servis ou distribués des aliments comportant des denrées animales".
➢ Arrêté du 29 septembre 1997, fixant les conditions d'hygiène applicables dans les établissements
de restauration collective à caractère social.
➢ Les normes et les définitions de mise en œuvre des matériaux utilisés.
➢ Les articles du Code du Travail pour ce qui concerne les présentes installations
Indépendamment des textes généraux cités au C.C.A.G., l'adjudicataire du présent lot devra exécuter
tous ses travaux ou installations conformément aux Normes et Règlements suivants ‐ Article 4 du décret
du 14 juin 1969 et arrêté interministériel d'application du 14 juin 1969, concernant l'isolation phonique
des équipements.
▪ DGS 97/311 Circulaire relative à la surveillance et à la prévention de la légionellose
▪ DGS 98/771 Circulaire des préconisations concernant le risque de prolifération de la
Légionellose
▪ DGS 99/217 Circulaire concernant les matériaux utilisés dans les installations de distribution
d'eau destinées à la consommation humaine.
▪ Règles contre l'incendie dans les bâtiments de type O
▪ Le règlement sanitaire applicable dans la ville de CASABLANCA
▪ Le code de la construction de l'habitation ‐ Article 123
▪ La norme Marocaine NMC 15.100 – Installations électriques (modifiée 1976)
Autres règles :
L'attention de l'adjudicataire est attirée sur le fait qu'aucune modification au marché ne pourra se faire
sous prétexte d'ignorance de certaines conditions ou instructions des services ou organismes ci‐après :
‐ Maître de l'Ouvrage,
‐ Bureau de contrôle,
‐ Pompiers,

L'adjudicataire devra, si nécessaire, suivre toutes les directives et obtenir l'accord des services ou
organismes cités ci‐devant.

CPT - 105 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les références aux documents énoncés ci‐dessus ne constituent pas une liste limitative, elles sont un
rappel des principaux documents applicables à ce type de bâtiment.
Le titulaire du lot cuisine ne pourra être tenu pour responsable de l’éventuel refus de plan
d’implantation et de circulation par le service d’hygiène.
Les obligations de l'adjudicataire comportent non seulement l'observation des prescriptions des textes
énumérés ci‐dessus, mais aussi l'observation de tout autre décret, arrêté, réglementation ou norme en
vigueur à la date de la remise de l'offre et applicable aux travaux du présent lot.

Dans le cas où un point du projet ne serait pas conforme à une publication en vigueur,
l'adjudicataire devrait le signaler au Maître d'œuvre avant la remise de son offre.

Tous les frais d'une modification du projet une fois le marché passé seraient à la seule charge de
l'adjudicataire.

1.4.2 Les différents éléments de cuisson seront en série 900 mm par modules ou demi‐modules et de
hauteur 900 mm, sauf indication contraire.
1.4.3 L’acier utilisé pour les dessus, les revêtements de façade et les cotés, le fond arrière et la
construction interne des appareils, sera de l’acier inoxydable austénitique chromé nickel, conforme
aux normes en vigueur au Maroc nuances : 22CN18.10. – AISI 304
1.4.4 Les appareils seront conçus sur châssis tubulaires en inox Z2 AISI 304 de 30x30 mm environ avec des
pieds réglables en hauteur.
1.4.5 Les plans de cuisson dessus unique ou par modules seront réalisés en acier inoxydable de 20/10éme
d’épaisseur avec bords avant et arrière rayonnés et mitre intégrée conformément à la norme XPU
60.DFO, sauf indications contraires.
1.4.6 Tous les dessus uniques seront conçus en un seul élément avec des équipements encastrés et des
pourtours périphériques.
1.4.7 Toutes les ferrures seront en acier inoxydable.
1.4.8 Les différents éléments, modulables, de cuisson seront assemblés en bords francs jointifs par
boulonnage pour garantir une parfaite étanchéité (hygiène).
1.4.9 Visserie de façade conforme à la norme XPU 60.010.
1.4.10 Les commandes manuelles seront implantées en partie supérieure de chaque appareil en retrait sur
les bandeaux de façade.
1.4.11 La hauteur entre le bas des appareils de cuisson et le sol est de 150 mm.
1.4.12 Isolation thermique des appareils de cuisson devra être assurée par un matériau imputrescible et
hydrofuge tel que laine de roche ou fibre de céramique non sujet au tassement dans le temps
(amiante exclue).
1.4.13 L’évacuation des produits de combustion sera normalement assurée au moyen de mitres intégrées
dans la conception des dessus, assurant la continuité par bord arrondi conformément à la norme
NFU 60.010.
1.4.14 Les mitres seront en acier inoxydable Z2 CN 18.10 doublées à l’intérieur pour éviter tout
brunissement.
1.4.15 Toutes les parties internes en contact avec les produits de combustion devront être incassables,
indéformables et présenter des garanties certaines contre la corrosion. La préférence sera donnée
à l’acier inoxydable réfractaire. Seront exclues : tôles noires, laquées, émaillées, électro ‐zinguées,
galvanisées.
1.4.16 Les alimentations en eau (chaude ou froide) se feront par rejets fixes ou grenouillères commandées
par robinets en bronze ou laiton chromé situées en façade des appareils (les rejets intérieurs sont
exclus).
1.4.17 Tous les appareils fonctionnant à l’électricité devront être soigneusement isolés, mis
obligatoirement à la terre et munis d’un témoin lumineux par élément chauffant.
1.4.18 Indice de protection des appareils IP. 359 minimums.
1.4.19 Les résistances électriques seront en acier inoxydable, blindées et démontable.

CPT - 106 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les propositions des soumissionnaires, et par conséquent les installations exécutées par le titulaire du
présent lot, devront obligatoirement répondre aux différentes normes Européennes et Marocaines
concernant l’hygiène, la sécurité, le code du travail, et toutes réglementations nécessaires.

5. ENERGIES DISPONIBLES
Le titulaire du Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE fera son affaire de la conformité de ces matériels avec les
caractéristiques des réseaux de distribution électriques du site :
Electricité
- 380V / 220V ‐ 3 phases + T + N – 50 Hz

Eau
- Eau chaude +/‐ 60°C
- Eau froide adoucie à 7°Th (degrés français)
- Eau froide
- Pression 3 kgs/cm2 au point d’utilisation.

Gaz
Le titulaire du Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE fera son affaire de la conformité de ces matériels avec les
caractéristiques du réseau de distribution de gaz du site :
- Pression 37 mbar

6. IMPLANTATION DES EQUIPEMENTS


Le titulaire du Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE met en place ses équipements suivant les dispositions
prévues dans les plans contractuels (plans d’exécution des ouvrages dûment approuvés par le Maître
d'Ouvrage)
Le titulaire du Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE fait son affaire des moyens de manutention, de levage,
ainsi que des échafaudages et engins qui sont nécessaires à la réalisation de ses ouvrages.
Le titulaire du Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE doit veiller à ce qu'au cours de la réalisation de ses
ouvrages, aucun dommage ne soit causé aux ouvrages exécutés, avant son entrée sur le chantier, par les
autres corps d'état. Tout dégât perpétré par lui, lui sera imputé après remise en conformité par le corps
d'état concerné.

7. LIAISON AVEC LES AUTRES CORPS D'ETAT


GENERALITES
Les soumissionnaires du présent lot pourront consulter ou se procurer, à leur charge, outre les plans
Architecte nécessaires, toutes les pièces des dossiers et autres corps d'état les concernant, notamment
les devis descriptifs.
Ils ont le devoir d'en prendre connaissance et ne pourront en aucun cas, ni aucun moment, faire état de
ne pas les avoir consultés et de les ignorer.

Le titulaire du présent lot devra prendre contact avec les adjudicataires des autres lots, afin de convenir
avec eux des dispositions communes à adopter et de mettre au point dans le détail tout ce qui concerne
la réalisation de leurs ouvrages respectifs.

LOT GROS‐ŒUVRE
Travaux à la charge du lot "GROS OEUVRE" :
les parois verticales
les réservations nécessaires aux caniveaux, siphons de sol, etc…
les réservations demandées en temps utile
les socles maçonnés

CPT - 107 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Travaux à la charge du lot " EQUIPEMENTS DE CUISINE " :


fourniture des plans de réservations pour socles, caniveaux, siphons de sol, etc.
contrôle des réservations (toutes réservations non demandées en temps utile seront à la charge
du lot EQUIPEMENTS DE CUISINE).

LOT ETANCHEITE
Pas d’interface avec le Lot EQUIPEMENTS DE CUISINE.

LOT FAUX‐PLAFONDS
Travaux à la charge du lot "FAUX‐PLAFONDS" :
Fourniture et pose des finitions au niveau des hottes.

Travaux à la charge du lot " EQUIPEMENTS DE CUISINE " :


Pose des habillages au dessus des hottes jusqu’au faux‐plafond (pour une hauteur de faux
plafond de 2,50m par rapport au sol fini).

LOT CARRELAGE, FAIENCE ET SOL DUR


Travaux à la charge du lot "CARRELAGE, FAIENCE ET SOL DUR" :
Découpe et percement suivant plan d'incorporation du lot cuisine.
Pose des siphons de sol et des caniveaux (fournis par le lot EQUIPEMENTS DE CUISINE, et
repérés sur les plans d'implantation du présent lot.
Exécution de zones pentées « en pointe de diamant » au pourtour des caniveaux et siphons de
sol.

Travaux à la charge du lot " EQUIPEMENTS DE CUISINE " :


Fourniture des plans d'incorporation des réservations
Fourniture des caniveaux et des siphons de sol liés aux équipements de cuisine,

LOT PEINTURE & REVETEMENTS MURAUX


Travaux à la charge du lot "PEINTURE ‐ REVETEMENTS MURAUX" :
Les peintures sur les tuyaux des alimentations et évacuations du matériel de cuisine

Travaux à la charge du lot " EQUIPEMENTS DE CUISINE " :


Néant

LOT TRAITEMENT D'AIR


Travaux à la charge du lot "TRAITEMENT D'AIR" :
Fourniture et pose des gaines et raccordement sur les hottes fournies et posées par le lot
"EQUIPEMENTS DE CUISINE "

Travaux à la charge du lot " EQUIPEMENTS DE CUISINE " :


Indications des débits estimatifs à extraire (débits estimatifs hors pertes de charge au niveau des
hottes, à faire vérifier et approuver par le bureau d'études ventilation / plomberie)
Dimensions des hottes.
Fourniture et pose des hottes

LOT PLOMBERIE
Travaux à la charge du lot "PLOMBERIE" :
Fourniture et pose de toutes les attentes eau chaude, eau froide et gaz, et des robinets d'arrêt
et clapets anti‐retour.
Mise en place de toutes les attentes EU/ES aux emplacements et Ø demandés par le lot
"EQUIPEMENTS DE CUISINE"

CPT - 108 -
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Travaux à la charge du lot " EQUIPEMENTS DE CUISINE " :


Raccordement sur les attentes plomberie eau chaude, eau froide, gaz, EU
Fourniture d'un traitement complémentaire si nécessaire.
Raccordement sur les distributions secondaires.

LOT COURANT FORT


Travaux à la charge du lot "COURANT FORT" :
Fourniture, pose et raccordement de l'armoire générale cuisine et des armoires de distribution
locales.
Fourniture, pose des câbles d'alimentation et de mise à la terre de chaque appareil cuisine et
prises de courant (distribution secondaire)

Travaux à la charge du lot " EQUIPEMENTS DE CUISINE " :


Raccordement des équipements fournis au titre du présent lot, à partir des attentes fournies par
le lot électricité, compris mise à la terre
Transmission des bilans de puissances, des intensités de démarrages spécifiques de certains
matériels, des plans d'implantation du matériel et des plans de réservations.

8. CONTENU DES OFFRES


Les soumissionnaires doivent renseigner le Cadre de Décomposition du Prix Global et Forfaitaire
(C.D.P.G.F.) joint au présent dossier d’Appel d’Offres, donnant la ventilation du prix forfaitaire global
souscrit, frais, charges et marges de l'entrepreneur inclus, et ce impérativement sur support
informatique.
Leur offre devra également comporter les éléments complets d’appréciation de la qualité des
équipements proposés, à savoir :
❖ Marque
❖ Référence complète avec options
❖ Descriptif de l’équipement et des options
❖ Documentation

L’ensemble de ces éléments (CDPGF + Documentations) devront être remis en Français et 3 exemplaires.
Les offres incomplètes ne seront pas examinées.

9. GARANTIE
Le délai de garantie des installations est fixé à 1 an à compter de la date d'effet de la réception
provisoire, toutes réserves levées.
Il est précisé que le titulaire du présent lot assurera, obligatoirement et gratuitement durant cette
période de 1 an, tous travaux, fournitures et main d'œuvre nécessaires à l'entretien et au bon
fonctionnement des matériels.
Ces fournitures et travaux gratuits s'étendront aux pièces de rechange et aux prestations de main
d'œuvre spécialisée ou hautement qualifiée, quelle que soit la provenance des matériels.

10. FORMATION DU PERSONNEL


Les soumissionnaires du présent Lot prévoiront dans leur offre la formation du personnel technique et
de cuisine à l’utilisation et à la maintenance des équipements à fournir.
Cette formation sera assurée dans les locaux des différents fournisseurs, pour un effectif de 10
personnes, et sur une durée de 1 semaine sur site. Il sera mis à la disposition de ces stagiaires un
personnel technique et d’encadrement permettant d’optimiser cette période de formation.
Cette formation sera poursuivie et complétée sur site.
L’ensemble des frais de transport et d’hébergement sera à la charge du titulaire du présent lot.

CPT - 109 -
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B – QUALITE ET ORIGINE DES MATERIELS

1. GENERALITES
Toutes les fournitures devront être conformes aux normes Françaises et Marocaine en vigueur.
Les descriptifs de matériels sont donnés à titre indicatif comme étant des références qualitatives
minimales des matériels à mettre en œuvre, les soumissionnaires pourront proposer des matériels
différents mais ceux‐ci devront avoir des références qualitatives minimales équivalentes.
Les matériels fournis devront répondre à un niveau de qualité au moins équivalent aux marques ci‐
après:

REFERENCIEL DES MARQUES

Famille de produits Marque d’origine Pays fabrication


GRANDES CUISINES
Mobilier inox :
TOURNUS France
Tables / plonges / lave‐mains/Chariots /Placards
Mobilier de stockage :
TOURNUS France
Casiers ou Rayonnages / Placards
Cuisson verticale : Fours mixtes MKN Allemagne
Cuisson horizontale : Fourneau central CAPIC France
Hottes à jet de captation HALTON France
Traitement des odeurs POLLUSTOP HALTON France
Extinction incendie fourneau HALTON France
SELF SERVICE
Drop‐in froid TOURNUS France
Drop‐in chaud TOURNUS France
Structure plateaux / verres / pains TOURNUS France

LAVERIE VAISSELLE
Laveuse et tunnel séchage WINTERHALTER Allemagne
Table de tri et rouleaux VALIDEX France
Environnement inox VALIDEX France

FROID INDUSTRIEL
Cellule de refroidissement rapide FOSTER /GAMCO France
Evaporateurs cubiques ou double flux FROIDEL Maroc
Groupes carrossés split FROIDEL Maroc
Panneaux isothermes et portes agro industrielles DAGARD France

MACHINES DE CUISINE
Eplucheuse SAMMIC Espagne
Hachoir SAMMIC Espagne
Laminoir SAMMIC Espagne
Trancheur a viandes SAMMIC Espagne
Batteur mélangeur SAMMIC Espagne
Coupe ‐ légumes SAMMIC Espagne
DIVERS
Siphons de sol inox ACO France
Balance METZELER TOLEDO Allemagne
Panini électrique double ROLLER GRILL France

CPT - 110 -
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Four a pizza PIZZA GROUP Italie


Façonneuse a pizzas PIZZA GROUP Italie
Micro‐ondes WIRLPOOL Allemagne
Fontaine d’eau fraîche encastrable CODIGEL France
Tue ‐ insectes TOURNUS France
MOBILIER SELF ET SALLES
Buffet de service en salle Fait sur mesure Maroc
Meubles support drop‐ in self Fait sur mesure Maroc
Meubles caisses Fait sur mesure Maroc

Les marques ci‐dessus nous donnent un niveau de qualité des produits,

2. CANALISATIONS – ROBINETTERIE CHAVONNET


Le raccordement en eau froide, eau chaude et gaz aux appareils sera assuré par une canalisation et tube
cuivre rouge écroui, avec assemblage par raccords à collets démontables, ou flexible agréé, depuis les
vannes laissées en attentes par le Lot Plomberie.
La robinetterie sera en laiton chromé à raccords démontables, type CHAVONNET "grande cuisine"
impérativement. Elle devra répondre aux marques de qualité "NF" et "SGM" et être conforme aux
conditions du Cahier des Charges de "F.I.M.T.M. Fédération des Industries Mécaniques et
Transformatrices des Métaux".
Les canalisations d'évacuation seront en PVC ou cuivre avec assemblage par raccords démontables.

3. MATERIELS ELECTRIQUES
Tous les matériaux entrant dans la composition des matériels électriques de commande et
d'asservissement seront constitués de matériaux insensibles à la corrosion.
Niveau de qualité : MERLIN GERIN, HAGER ou similaire origine C €

C‐ PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES AUX MATERIELS

1. MATERIEL DE CUISSON
GENERALITES
Les matériels de cuisson seront réalisés et conçus en fonction de l'emploi défini dans les pièces écrites
connexes conformes aux Normes et décrets en vigueur.

Les châssis et habillages de chaque matériel seront réalisés en acier inoxydable AISI 304 18/10, finition
polie satinée, grain 220.
Les enveloppes d'isolation thermique seront exécutées en laine de roche semi‐rigide préformée, ou en
fibre céramique d’épaisseur 25mm. L'isolation devra garantir une température maximale de 70°C
(Norme EN 563) sur les façades et les cotés des appareils.
Sauf prescriptions particulières, tous les matériels seront équipés des piétements réglables en acier
inoxydable ronds, hauteur libre de 150 mm pour permettre le lavage.

Les interstices entre les matériels, murs, plafonds et sols seront colmatés pour empêcher les
pénétrations des déchets de nourriture ou parasites par des moyens tels que soudures selon la nature
des matériaux ou joints de silicone.
Optimiser au maximum les pieds des meubles de cuisson afin de pouvoir nettoyer à l’aide d’une raclette
sous les matériels.
Cuisson horizontale prévoir dessus en 30/10éme
Toute la ligne de cuisson doit être de même marque et présenter un aspect identique et homogène.

CPT - 111 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

MATERIEL DE CUISSON A L’ELECTRICITE


Tous les matériels seront conformes aux normes N.F et C€
Le classement sera IP 355 selon normes NFC 20010 (garantie par procès verbal d'essai).
Raccordements électriques suivant normes NFC 15.201.
Les matériels de cuisson (plaques, four, etc.) seront alimentés directement avec protection individuelle
dans l'armoire générale.
Tout l'équipement électrique à l’intérieur des appareils sera fourni et posé en usine par les fabricants
des matériels.
Les matériels seront équipés de borne de mise à la terre (raccordement au réseau principal à la charge
du lot électricité).
Boite de dérivation ou sorties de câble avec presse‐étoupe idoine

MATERIEL DE CUISSON A LA VAPEUR


Ils permettront la cuisson avec ou sans pression selon les spécifications.
Les appareils seront équipés de sécurité de surpression et de douchette de nettoyage.

MATERIEL DE CUISSON AU GAZ


Tous les appareils seront conformes aux normes NF, CE, agréés par GDF, et acceptés par SONELGAZ.
Pour chaque appareil de cuisson au gaz, le Fournisseur remettra au Maître d’Ouvrage et au bureau de
contrôle le certificat de conformité à la norme NF D 32 725 correspondant fourni par le constructeur
et/ou importateur.
Les équipements seront équipés des appareillages suivants :
- Allumeurs automatiques homologués GDF, C€
- Veilleuses de sécurité et thermocouple pour l’ensemble des brûleurs
- Manchettes inox d’évacuation des gaz brûlés à double enveloppe avec déflecteur

Les vannes de raccordement type ¼ de tour seront installées à proximité des appareils de cuisson.
L’entrepreneur du présent lot se chargera du raccordement des appareils à partir de ces vannes. Ses
liaisons seront exécutées en tube galvanisé, ou cuivre. Les raccords souples seront installés pour les
équipements mobiles (friteuses par exemple).
Le titulaire du présent lot devra se faire confirmer le type de gaz disponible sur le site afin d’approprier
les gicleurs en conséquence.

2. MATERIEL DE PREPARATION (INOX)


GENERALITES
Table de travail ‐ Table de travail avec bac
Plonge
Meuble neutre

Fabrication acier inoxydable 441 Nuance 18/10, hauteur 900 mm, inox 20/10e avec renfort inférieur
inox de type oméga soudé au châssis (renfort bois ou mélaminé prohibé). Longueur selon plan.

DESSUS
Bords tombés 4 faces de hauteur 40mm (pour meuble central), arrondis, contre‐pli, parfaitement
ébarbés.
Les bords tombés obligatoirement pleine tôle.
Bord relevé arrière et latéral (pour meuble adossé) de 100mm de haut avec retour de 20mm, rayonné et
non rapporté.

PIETEMENTS
En tube inox de 40 x 40 mini (ou rond ∅ 35)

CPT - 112 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Traverses et longerons en tubes inox de 35 x 20 (mini).


Ensemble soudé à l'argon, étanche contre toute infiltration d'eau.
Vérins réglables inox 441.
Les piétements arrière et latéraux seront prévus avec dégagement de 80mm (retrait arrière) pour
passage des tuyauteries.
Les traverses et longerons devront laisser une hauteur libre de 250 mm au‐dessus du sol.

TABLE, MEUBLE ET AUTRES EQUIPEMENTS MOBILES


Seront de conception identique au descriptif ci dessus sauf prescriptions contraires. Elles seront
montées sur roulettes ∅ 125mm pivotantes, dont 2 à freins.

TABLE AVEC BAC


De conception identique à la table décrite ci dessus.
Bac rayonné tous angles compris raccordement avec plan de travail, insonorisé par blacksonnage,
dimensions suivant descriptif ci‐après, avec sur verse et crépine auto centrée.
Robinetterie type grande cuisine EC/EF ∅ 15/21 avec col de cygne hauteur 150mm, type « Grande
Cuisine » CHAVONNET impérativement.
Evacuation par siphon en acier nickelé ∅ 40/49

PLONGE 2 BACS
Fabrication acier inoxydable 441 , épaisseur 20/10e, bords anti‐ruissellement trois côtés et dosseret
arrière de 100mm avec retour de 20 mm.
Bac(s) rayonné tous angles compris raccordement avec plan de travail, insonorisé(s) par blacksonnage,
dimensions suivant descriptif ci‐après, avec surverse (s) et crépine (s)
Robinetterie type Grande Cuisine CHAVONNET ∅ 20/27, col de cygne hauteur 200mm et douchette.
Evacuation par siphon en acier nickelé ∅ 40/49.
Egouttoir cannelé en pente, droit ou gauche, Y compris bords anti ruissellement selon plan.
Dessous, piétements de conception identiques à ceux décrits ci dessus.
Devant les bacs, habillage cache bacs facilement démontables.

ETAGERE BASSE
Acier inoxydable Inox 441, épaisseur 15/10e avec bords tombés de 40mm
Etagère démontable manuellement reposant sur traverses et longerons.

PLACARD SUSPENDU
Fabrication acier inoxydable Inox 441, inox 12/10e.
Portes coulissantes suspendues doublées avec un plancher et 1 étagère réglable en hauteur.
L'ensemble doit pouvoir supporter une charge de 75 Kg au mètre linéaire.

ETAGERE MURALE
Fabrication acier inoxydable Inox 441 dessus inox 12/10e. Bord relevé arrière de 40mm (et latéral
suivant plan)
Consoles de fixation en acier inoxydable Inox 441en inox 20/10e, fermées en sous‐face.
L'ensemble doit pouvoir supporter une charge de 75 kg au mètre linéaire.

TIROIR
Bâti en acier inoxydable Inox 441pour recevoir 1 bac gastronome GN1/1 (h : 100 mm) monté sur
glissières, avec poignées en façade sur toute la longueur, en partie haute.
Fermeture à clés sur tous les tiroirs.

PORTE COULISSANTE
Acier inoxydable AISI 304 Nuance 18/10 en 15/10e. Porte et contre porte avec poignée encastrée, en
partie haute (type CAMLOC).

CPT - 113 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Montée en partie haute sur rails et galets (type CAMLOC). Guidage en partie basse (type
CAMLOC).Facilement démontable sans outillage.

RAYONNAGES
Rayonnage Duralinox
Structure (échelles et longerons) en Duralinox anodisé (classe 15), acceptant jusqu’à 4 niveaux de
stockage, hauteur : 1675mm. Niveaux au pas de 150mm.
Clayettes en polyéthylène amovibles, agréées NF «Hygiène alimentaire», à fournir pour les 4 niveaux de
stockage. Piétements métalliques réglables en hauteur.
Charge admissible 150 kg/ml.
Montage et démontage de l’ensemble sans outil. Assemblage des longerons / poteaux par
emmanchement conique ou avec bride d’assemblage en Duralinox.
Profondeur et longueur indiquées sur le CCTP fourni avec le présent document.
Rayonnage métallique
Rayonnage mi‐lourd tubulaire.
Structure en tube d'acier peint époxy, équipée de taquets de réglage et renforcée en partie arrière par
"croix de St André"
4 niveaux d'étagères en tôle d'acier époxy, amovibles et réglables
Charge admissible 200 kg/ml
Dim : longueur selon plan x 500 x 2000

3. MATERIELS D’HYGIENE
POSTE DE LAVAGE ET DE DESINFECTION : HORS LOT EQUIPEMENTS DE CUISINE
Modèle mural comprenant :
- 1 panneau de fixation
- 1 tuyauterie d'alimentation de 15 mètres avec poignée de pulvérisation.
- 2 réservoirs transparents à produits.
- 1 vanne de mélange E.C./E.F. avec by pass.

LAVE‐MAINS
Construction en acier inoxydable : Inox 441 embouti, cuve ovale, col de cygne longueur 200 mm,
commande fémorale, mélangeur EC/EF avec clapet anti‐retour.
Muni d’un distributeur de savon liquide, d’une poubelle crochetée, d’une brosse à ongle avec chaînette
et support. Fourni avec deux flexibles de raccordement et siphon PVC.

STERILISATEUR A COUTEAUX
Fabrication Inox 441porte Plexiglas fumé, fermeture magnétique. Capacité 10 couteaux. Stérilisation
par tube U.V., interruption du tube U.V. à l’ouverture des portes. Minuterie.

CANIVEAU SPECIFIQUE SAUTEUSES – MARMITES ‐ FOURS


Acier inox 441épaisseur 20/10ème.
Profondeur 70 mm environ ‐ pattes de scellement en inox soudées au cadre
Equipés de :
- Panier à déchets et Siphon à cloche amovible en inox
- Grille caillebotis inox, antidérapante, maille 19x19.

SIPHON DE SOL DE LAVAGE :


Tout inox, avec cadre d’appui.
Mise en œuvre sur étanchéité.
Panier inox et grille caillebotis maille 19x19 antidérapante
Evacuation ∅ 100 mm.

CPT - 114 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Dimension du cadre 250 x 250.

4. MATERIEL MECANIQUE
Toutes les machines proposées devront être en totale conformité avec la sécurité du travail
Les certificats de conformité à ces normes devront comme prévu à l'article R.233‐68 du code du travail
être remis à l'utilisateur en même temps que les consignes de sécurité.

5. CHARIOTS DE STOCKAGE ET MANUTENTION


CHARIOT ECHELLE DE STOCKAGE
Les chariots de manutention GN 1/1 type échelles 17 ou 20 niveaux seront construits en tube d'acier
inox 25 x 25 Inox 441
Les cornières des niveaux seront prévues avec butées maintenant, mais, ne gênant pas l'introduction
des grilles ou bacs
Quatre roulettes largement dimensionnées pour permettre le transport de charges lourdes dont deux
avec frein et butoirs de protection non marquants
Il sera prévu une dotation de grilles inox correspondant à la moitié de la capacité du chariot.

CHARIOT A NIVEAU CONSTANT CHAUFFANT POUR ASSIETTES


Les chariots à niveau constant chauffants pour assiettes permettant de stocker 70 assiettes environ par
pile seront prévus avec couvercle.
Construction en acier Inox 441avec ressorts inox permettant un réglage en hauteur par décrochage de
ressorts, étuve avec isolation par laine de roche.
Résistances chauffantes permettant une température des assiettes de 80°C.
Tableau étanche en façade avec marche/arrêt et protection électrique.
4 roulettes largement dimensionnées pour permettre le transport de charges lourdes dont 2 avec frein
et butoirs de protection non marquants.

CHARIOT A NIVEAU CONSTANT A PLATEAUX


Les chariots à niveau constant de réception des plateaux en bout de convoyeur seront adaptés à sa
hauteur.
Construction en acier inox Inox 441 avec ressorts inox multiples permettant un réglage en hauteur par
décrochage de ressorts.
Quatre roulettes largement dimensionnées pour permettre le transport de charges lourdes dont deux
avec frein et butoirs de protection non marquants.

BAC MOBILE DE DETREMPAGE COUVERTS


Les bacs mobiles de détrempage couverts d'une capacité de 120 l. env. seront adaptés à la hauteur de
l'extracteur magnétique et devront permettre d'accepter un panier de 500 x 500
Construction en acier Inox 441avec crépine et bonde surverse.
Quatre roulettes largement dimensionnées pour permettre le transport de charges lourdes dont deux
avec frein et butoirs de protection non marquants.

CHARIOT A ASSIETTES
Construction en fil d'acier chromé avec 2 séparations amovibles par face.
4 roulettes largement dimensionnées pour permettre le transport de charges lourdes dont deux avec
frein et butoirs de protection non marquants.

SOCLE ROULEUR
Les chariots à plateaux, casiers à verres seront construits en acier inox 441 ; avec cuvette moulée en
ABS. Ils seront prévus avec rampe de manutention
Les chariots portes poubelle de 55 l. seront prévus sans rampe.

CPT - 115 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Quatre roulettes largement dimensionnées pour permettre le transport de charges lourdes dont deux
avec frein et butoirs de protection non marquants.

CHARIOT PORTE SAC POUBELLE


Structure acier inoxydable inox 441
2 roulettes pivotantes diamètre 80 mm avec freins
Commande d’ouverture et de fermeture au pied
Fermeture à pincement, pour sac de 80 à 120 litres

6. MANUTENTION ET ENVIRONNEMENT LAVERIE


ETAGERE MIXTE au dessus des tables de TRI
Etagère supérieure horizontale pour stockage des paniers vides en tube inox AISI 304 Nuance 18/10 30
x 30, épaisseur 15/10ème goujonnée sur consoles en tôle inox 18/10 épaisseur 20/10ème.
Etagère inférieure inclinée pour paniers à verres à angles rayonnés et récupération des fonds de verres à
raccorder sur vidange.
Construction en tôle pliée inox AISI 304 Nuance 18/10 épaisseur 15/10ème avec manchon de vidange
pour tube P.V.C.diamètre 40 mm.
Ensemble réglable en hauteur par manchons coulissants sur tubes fixés au mur ou sur piétement.

ÉTAGERE HORIZONTALE
Etagère horizontale pour stockage des paniers vides en tube inox 18/10 30 x 30, épaisseur 15/10ème,
goujonnée sur consoles en tôle inox AISI 304 Nuance 18/10 épaisseur 20/10ème.
Ensemble réglable en hauteur par manchons coulissants sur tubes fixés au mur ou sur piétement.

CONVOYEUR DE VAISSELLE A ROULEAUX LIBRES


Châssis poutre étanche en acier inox AISI 304 Nuance 18/10 épaisseur 15/10ème avec manchons de
raccordement pour P.V.C. diamètre 40 mm.
Piétements fixes tubulaires et entretoises en acier inox AISI 304 Nuance 18/10 épaisseur 15/10ème
montés sur vérins de réglage.
Rouleaux diamètre 40mm en polypropylène avec roulements à billes et axe inox AISI 304 Nuance 18/10.
Ensemble monté sur cadre amovible Longueur 400 mm permettant leur nettoyage en machine à laver.
Virages avec modules support rouleaux 22°30 amovibles.
Guide en polyéthylène sur l'extérieur des virages.
Le convoyeur à rouleaux libres placé en sortie machine sera équipé d'une butée fin de course arrêtant
l'avance machine en cas de bourrage des paniers, un module de 6 rouleaux tout inox sera prévu après le
tunnel de séchage, lorsque la machine en est pourvue.
Il sera prévu des accrochages machine à laver adaptées assurant une parfaite étanchéité.

7. MACHINES A LAVER LA VAISSELLE


GENERALITES
Le fournisseur de la machine à laver doit s'assurer des possibilités d'accès de son matériel, s'il doit livrer
une machine en élément séparé, son remontage sur place devra être inclus dans le montant de son
offre.
Les machines à laver reposeront sur pieds réglables de 15 cm de hauteur minimum; en acier inoxydable
résistant aux agents chimiques pour permettre l'entretien courant aisé des sols et des appareils.
Tous les éléments de sécurité où commande seront intégrés ou livrés avec les machines y compris
coffret électrique mural avec disjoncteur, Marche Arrêt, Arrêt d'urgence type coup de poing.
Les machines ne seront pas équipées de distributeurs de produits lessiviels et tensio‐actif sauf si ces
équipements sont en partie ou totalité intégrés en standard de construction.
Toutes les machines proposées devront être en totale conformité avec la sécurité du travail
Un équipement de déminéralisation (osmoseur) pourra être adjoint à la machine (voir descriptions
particulières des matériels)

CPT - 116 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les certificats de conformité à ces normes devront comme prévu à l'article R.233‐68 du code du travail
être remis à l'utilisateur en même temps que les consignes de sécurité.
La dotation de paniers devra pourvoir être affinée ultérieurement en fonction des caractéristiques
propres de la vaisselle et suivant désir du gestionnaire.

MACHINE À LAVER À CAPOT RELEVABLE

De type à panier fixe et capot relevable acceptant les paniers standards 500 x 500.
Construction acier inoxydable 18/10 ; elle sera prévue avec isolation thermique et phonique.
3 cycles de lavage programmables, déclenchement automatique du cycle par fermeture du capot.
Isolation thermique et phonique de la cuve et du capot.
Le bac profond à remplissage automatique évitera tout phénomène de cavitation, la pompe sera auto‐
vidangeable.
Le remplissage ne devra pouvoir s'effectuer que vidange fermée.
Des filtres démontables sans outils, facilement accessibles recouvriront la surface du bac.
La machine devra être équipée d'une sécurité de capot arrêtant automatiquement le lavage en cas
d'ouverture.
Le relevage et l'abaissement du capot, assisté par des ressorts compensateurs, devront pouvoir
s'effectuer sans effort.
Le capot sera équipé de bords intérieurs inférieurs relevés en gouttière afin de récupérer les condensas
et d'éviter qu'ils ne s'égouttent sur la vaisselle lors de son relevage en fin de cycle.
Les rampes de lavage supérieure et inférieure et rinçage devront être démontables sans outils.

MACHINE A LAVER CHARGEMENT FRONTAL


Carrosserie sur châssis inox AISI 304 Nuance 18/10. Casiers 500x500. Hauteur de passage : 400 mm.
Automatisme intégral depuis le remplissage de la machine.
3 cycles préréglés : lavage, égouttage, rinçage. Cycles de 120/180s. Capacité : 30 casiers / heure.
Lavage et rinçage par deux bras rotatifs inférieurs et deux supérieurs en inox.
Enclenchement automatique du cycle à la fermeture de la porte.
Cuve inox moulée en pente avec angles arrondis. Pompe auto‐vidangeable.
Double filtrage par panier récupérateur et filtre sur aspiration de pompe. Gicleurs inobstruables.
Surchauffeur de rinçage inox avec résistance traitée anticorrosion. Auto rinçage intérieur en fin de
service.
Double isolation de la machine y compris dessus.

8. HOTTES
GENERALITES
Nota important :
Il appartiendra au soumissionnaire de préciser les longueurs et profondeurs de hottes en cuisson ou
laverie en fonction des caractéristiques dimensionnelles propres aux matériels dont elles devront
assurer l'extraction .Il appartiendra également au soumissionnaire d'adapter les longueurs demandées
(compris éventuellement longueurs spéciales) pour obtenir une finition parfaite (au dessus des
ensembles de distribution ou de mur à mur par exemple)
Les hottes d’extraction seront de type :
- Simple flux ou double flux pour la cuisson
- Spéciales laverie au dessus des laveuses

Dimensions : Longueur suivant plans d'implantation.


Hauteur minimale par rapport au niveau sol finis : 2000 mm
Hauteur des retombées de hotte : 570 mm environ.
L’implantation et le dimensionnement de celles‐ci sont repérés sur les plans de consultation joints.
Elles seront centrales ou adossées

CPT - 117 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Elles seront de construction en inox 18/10 AISI 304 brossé 2 faces grain 220 d’une épaisseur de
10/10ème.
Assemblage par points de soudure, sans vis ni rivets apparents. Rigidité de la hotte et étanchéité de la
gouttière périphérique assurée par soudure TIG continue des bords inférieurs.
Les habillages verticaux permettront un passage de 2,04m sous la retombée basse des hottes

HOTTES A FILTRE A CASSETTES DEMONTABLE


Les filtres à cassettes devront être démontables pour être nettoyées dans la machine à laver. Le système
de filtres sera de type «filtre à choc».

HOTTES SPECIALES LAVERIES


Forme et dimensions selon plan d’implantation.
Système de condensation statique avec récupération directe des condensats.
Gouttière périphérique formée par un double pli en partie basse des panneaux verticaux.
Purge bouchonnée inox, montée sur la gouttière pour évacuation directe des condensats.
Virole de raccordement en Inox
Etanchéité réalisée par des joints mastic.

a. Pour les machines à capot :


- Débord frontal de 700mm (mini.)
- Débord latéral de 500mm (mini.)
b. Pour les machines à avancement automatique de paniers:
- Débord frontal de 200mm (mini.)

SYSTEME D’ECLAIRAGE
Les hottes seront équipées d’appareils d’éclairage étanche à lampes fluorescentes encastrées, ayant un
classement de réaction au feu à 580°C, et avec protection mécanique.
La commande d’allumage des appareils sera couplée avec la commande générale des locaux.
L’Entrepreneur des hottes se chargera du raccordement électrique de ses appareils sur les attentes
situées à proximité.

FIXATION ET MONTAGE DES HOTTES


Les hottes seront scellées dans le plafond béton par des pattes à scellement, chevilles et vis en acier
inoxydable fournis par l’Entrepreneur du présent lot.
Dans le cas où les hottes seraient suspendues sous les charpentes métalliques des toitures,
l’Entrepreneur fournira et posera tous les éléments de structures terminales indispensables à la rigidité
et au maintien de l’ensemble.
D’autre part, prévoir toutes les structures primaires et secondaires permettant d’éviter les ouvrages tels
que gaines de ventilation, tuyauteries, chemin de câbles.
Les retombées verticales des hottes seront encastrées dans les faux plafonds et devront permettre la
fixation des cornières de rive et des structures décoratives pour celles situées dans les zones de
distribution ou des salles à manger.

D‐ PANNEAUX ISOTHERMES VERTICAUX, PLAFONDS

ARTICLE 1 ‐ PANNEAUX ISOTHERMES CLOISONS ‐ DOUBLAGES DES LABORATOIRES DE CHAMBRES


FROIDES
Type : PIR classement de réaction au feu M1

CPT - 118 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Généralités :
Le présent chapitre a pour but de définir les travaux d’isolation thermique pour la construction de
locaux sous température contrôlée ou neutre :
- Laboratoires de production à température contrôlée ;
- Chambre froide positive ;
- Chambre de conservation négative.

L’entrepreneur titulaire du lot “Panneaux isothermes” s’engage dans sa proposition de prix à effectuer
la réalisation complète et parfaite des ouvrages présentés sous ce présent document en application du
paragraphe “Documents de références”

Ces équipements seront réalisés conformément à la réglementation en vigueur.


Il mettra en œuvre tous les moyens en matériel et en personnel (de chantier et d’encadrement)
nécessaires au déroulement normal des travaux.

Seront notamment prévus les tâches et travaux suivants :


- La réception des supports avec l’entreprise ayant exécuté le support et l’entrepreneur.
- Reconnaissance du site lui permettant d’apprécier la situation les moyens d’accès et toutes les
contraintes propres au chantier.
- Les frais d’approvisionnement, de fourniture et de mise en œuvre des matériaux quelles que soient
les difficultés inhérentes à la situation du chantier.
- Tous les dispositifs de sécurité en conformité avec le Code du Travail et le Plan d’Hygiène et Sécurité
joint au présent descriptif.
- La protection et éventuellement la réfection de son propre ouvrage jusqu’à la réception provisoire
des travaux,
- Tous les échafaudages ou nacelles nécessaires à la réalisation des travaux
- Le nettoyage régulier du chantier et le nettoyage en fin de chaque tâche importante
- Les études techniques d’exécution comprenant plans et détails ainsi que toutes les notes de calcul
nécessaires.

Le dossier technique devant recevoir l’approbation du Bureau d’architecture avant réalisation.


La remise en fin de chantier d’un dossier des ouvrages exécutés comprenant :
- Les plans et détails remis à jour en fonction de la réalité exécutée
- Les références (marques, types, etc.) de tous les éléments mis en œuvre avec notices techniques des
fabricants,
- Les consignes relatives à l’entretien courant et à la maintenance

La mise en œuvre des ouvrages et la qualité des matériaux employés seront conformes aux normes,
règlements et prescriptions techniques en vigueur à la signature et notamment :
- Au cahier des charges, aux clauses techniques particulières et aux clauses spéciales du D.T.U.
▪ N° 32.1 : Constructions métalliques pour le bâtiment.
▪ N° 45.1 : Panneaux isothermes « Pour application « Agroalimentaire »)
- Aux normes AFNOR ou AENOR
▪ N.F. 75‐401 (DTU 45‐1) : Définition des ambiances intérieures / extérieures
▪ N.F. U60‐010 : définition des règles de construction pour assurer l’hygiène à l’utilisation des
matériels agroalimentaires.
▪ AENOR ES. 228/2/9, Iso 9000 et suivants
- Aux avis techniques et agréments du CSTB et équivalent
- Les arrêtés relatifs à l’hygiène alimentaire et à la sécurité, parue au JO,
- Les prescriptions établies dans les guides du CNERPAC – LERPAC
- Au cahier des clauses techniques particulières
- Aux prescriptions et notices techniques des fabricants.

CPT - 119 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

En outre, l’entrepreneur se reportera :


- Au fascicule 300 des entreprises tous corps d’état.
- Aux données essentielles du projet de Base.
Il confirme avoir conduit son étude technique et sa proposition de prix à partir des documents de
référence et des performances à atteindre citées dans le document.

ARTICLE 2 – PANNEAUX INDUSTRIELS ISOTHERMES

Panneaux isothermes en pose sur les parois verticales & plafonds


Caractéristiques :

Tôle :
Parement lisse légèrement nervurée, en tôle d’acier galvanisé Z.225 épaisseur 5/10ème prélaquée
polyester polymérisée à chaud Norme NF. P. 34‐301.

Ame :
Polyuréthane PIR de type Haute densité, classement de réaction au feu M1 pour les chambres froides
Négatives.
PIR 40/42 Kg/m3,classement de réaction au feu M1 pour les chambres froides positives.
Coefficient de conductivité thermique :
▪ Epaisseur : 80 mm → K = 0.35 [W/m²K] pour les cloisons et plafonds positifs
▪ Epaisseur : 120 mm → K = 0.29 [W/m²K] pour les chambres froides négatives

Finition de surface :
Panneaux légèrement nervurés feuillure à double emboîtement
Largeur utile : 1000 /1200 mm selon fabricant
Couleur : RAL 9010 2 faces
Hauteur sous plafond = 3.00 m dans les laboratoires
Hauteur sous plafond = 3.00 m dans les chambres froides (+ & ‐ )
Valeurs à titre indicatif (à contrôler par l’adjudicataire à la prise en charge du chantier)
Traitement des joints suivant mise en œuvre
Réservations ou découpages ouverture avec pliage de finition
Classement au feu : M.1

Sont dus, au titre du présent lot, l’ensemble des découpes et décrochés de panneaux, quel que soit
l’épaisseur, permettant la création des baies de passages ou de renfoncement (par exemple pour
encoffrement de gaine ou poteaux).
Les Sujétions de fourniture et mise en œuvre :
- Profils de fixation au sol galvanisé ne créant pas de pont thermique étanches + joint butile
- Profils de raccordements d’angles verticaux en PVC sanitaire
- Profils de raccordements d’angles verticaux extérieurs acier blanc 9010
- Inserts pour fixation des panneaux contre les lisses horizontales
- Assemblage par emboîtement, compris toutes sujétions d’étanchéité à l’air et à l’eau, notamment
l’habillage des supports de la charpente métallique des frigorifères.
- Découpe de passage des soupapes d’équilibrage suivant plan remis par lot “froid industriel »

ARTICLE 3 – PROFILS SANITAIRES ET ACCESSOIRES DE FINITIONS

Les profils d’angle et d’habillage seront en acier 5/10éme couleur assortie 9010 des panneaux fixés par
des vis auto foreuse têtes rondes cruciformes galvanisés ou rilsan
Les profils sanitaires arrondis en PVC en partie verticales et horizontales sur toutes les zones y compris
pièces d’angle coquilles entrantes et sortantes

CPT - 120 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Fixation au plafond maçonné avec des profils Z en acier galvanisé et renforts latéraux en faux plafonds
dans les couloirs
Plinthes périphériques en PVC Type : vis cachées (côté intérieur et extérieur)
Protection murale en PVC Largeur : 180 mm, fixation à vis cachées
Protection d’angles en PVC Largeur d’aile : 60 mm, fixation à vis cachées h 2.00 m

ARTICLE 4 –ACCESSOIRES DE CHAMBRE FROIDE NEGATIVE :

Fourniture et pose d’une soupape de décompression avec résistance électrique (Modèle voir en
fonction du volume Chambre froide)

ARTICLE 5 ‐ACCESSOIRES DE PROTECTION

Désignation Croquis
Fourniture et pose
Protections murales ‐ Modèle : pare‐chocs Linea’Punch
Hauteur : 180 mm
Epaisseur : 25 mm
Longueur : 4 m
Matériau : PVC antibactérien classé M1 (Bs2d0), coloré dans la
masse de 2.5 mm d’épaisseur
Aspect de surface : lisse avec bossage central
Fixation : sur clip en aluminium ou en option sur
rail aluminium continu
Coloris : 31 standard
Fourniture et pose
Protections d’angles ‐ Modèle : cornière avec liseré sur platine
Cornea
Ouverture angulaire : 90°
Largeur d’ailes : 60 mm (cote intérieure)
Epaisseur : 2,5 mm
Longueur : 2,00 m
Matériau : PVC antibactérien classé M1 (Bs2d0), coloré dans la
masse
Aspect de surface : lisse
Fixation : sur platine en aluminium pré‐percée
Coloris : 31 standards

E‐ HUISSERIES INTERIEURES (TYPE : AGRO‐INDUSTRIEL) ORIGINE C€

LOCAUX A TEMPERATURE POSITIVE

Portes pivotantes isothermes positives (épaisseur : 80 mm ) P.I.P (+).80

Portes isothermes à 1 vantail, d’une épaisseur adaptée aux contraintes thermiques, comprenant.
Dimensions : 900 x 2000
Subjections de fourniture et mise en œuvre:

1. Dormant et vantail
‐Cadre dormant en profils tubulaires de section carrée ou rectangulaire à ailes formant feuillure
‐Incorporation d’une cornière en partie basse du dormant formant battue de porte et arrêt de dallage
‐Le cadre dormant sera muni en périphérie d’un joint élastomère d’étanchéité à l’air et à l’eau
‐Bâti de porte en profilés tubulaires à ailettes comprenant montants, traverses hautes et basses,
traverses intermédiaires de renfort.
CPT - 121 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐Habillage sur chaque face par une tôle d’acier épaisseur 20/10, soudée sur le bâti
‐Incorporation d’un matériau isolant mousse polyuréthane d’épaisseur 40 mm
‐Ferrage par 2 paumelles à rampe hélicoïdales avec rondelles d’usure
‐ Protection basse : plaque inox AISI 304 / hauteur = 0.80 m

2. Quincaillerie:
‐Poignées intérieure et extérieure
‐Serrure de sécurité par coup de poing intérieur

3. Mise en œuvre
‐Réglages de pose que nivellement, alignement, verticalité
‐Fixation de nature compatible avec éléments supports

LOCAUX A TEMPERATURE NEGATIVE

Portes pivotantes isothermes négatives (épaisseur : 100 mm ) P.I.N (‐).100

Portes isothermes à 1 vantail, d’une épaisseur adaptée aux contraintes thermiques, comprenant.
Dimensions : 900 x 2000

Subjections de fourniture et mise en œuvre:

1. Dormant et vantail
‐Cadre dormant en profils tubulaires de section carrée ou rectangulaire à ailes formant feuillure
‐Incorporation d’une cornière en partie basse du dormant formant battue de porte et arrêt de dallage
‐Le cadre dormant sera muni en périphérie d’un joint élastomère d’étanchéité à l’air et à l’eau
‐Bâti de porte en profilés tubulaires à ailettes comprenant montants, traverses hautes et basses,
traverses intermédiaires de renfort.
‐ Résistance électrique dans le cadre dormant du port 24 Volts
‐Habillage sur chaque face par une tôle d’acier épaisseur 20/10, soudée sur le bâti
‐Incorporation d’un matériau isolant mousse polyuréthane d’épaisseur 40 mm
‐Ferrage par 2 paumelles à rampe hélicoïdales avec rondelles d’usure
‐ Protection basse : plaque inox AISI 304 / hauteur = 0.80 m

2. Quincaillerie:
‐Poignées intérieure et extérieure
‐Serrure de sécurité par coup de poing intérieur

3. Mise en œuvre
‐Réglages de pose que nivellement, alignement, verticalité
‐Fixation de nature compatible avec éléments supports

Portes Va et Vient (épaisseur : 40 mm) P.V.V.40


Portes isothermes à 1 vantail ou 2 vantaux, d’une épaisseur de 40 mm
Subjections de fourniture et mise en œuvre:

1. Dormant et vantail
‐Cadre dormant en profils tubulaires de section carrée ou rectangulaire à ailes formant feuillure
‐Incorporation d’une cornière en partie basse du dormant formant battue de porte et arrêt de dallage.
‐Le cadre dormant sera muni en périphérie d’un joint élastomère d’étanchéité à l’air et à l’eau
‐Bâti de porte en profilés tubulaires à ailettes comprenant montants, traverses hautes et basses,
traverses intermédiaires de renfort.
‐Habillage sur chaque face par une tôle d’acier épaisseur 20/10, soudée sur le bâti

CPT - 122 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐Hublot ove longue polycarbonate


‐Protection basse forme : plaques inox AISI 304 Hauteur = 0,80 m sur 2 faces
‐Ferrage par 3 paumelles avec rondelles d’usure et blocage « arrêt de porte à 90 ° »
‐Dispositif caoutchouc : anti pince‐doigts avant et arrière

2. Mise en œuvre
‐Réglages de pose que nivellement, alignement, verticalité
‐Fixation de nature compatible avec éléments supports

Portes de service (épaisseur : 40 mm) P.S.40


Portes de service à 1 vantail ou 2 vantaux, d’une épaisseur de 40 mm
Subjections de fourniture et mise en œuvre:

1. Dormant et vantail
‐Cadre dormant en profils tubulaires de section carrée ou rectangulaire à ailes formant feuillure
‐Incorporation d’une cornière en partie basse du dormant formant battue de porte et arrêt de dallage
‐Le cadre dormant sera muni en périphérie d’un joint élastomère d’étanchéité à l’air et à l’eau
‐Bâti de porte en profilés tubulaires à ailettes comprenant montants, traverses hautes et basses,
traverses intermédiaires de renfort.
‐Habillage sur chaque face par une tôle d’acier épaisseur 20/10, soudée sur le bâti
‐Ferrage par 3 paumelles à rampe hélicoïdales avec rondelles d’usure
‐ Protection basse : plaques inox AISI 304 Hauteur = 0,80 m sur 2 faces

2. Mise en œuvre
‐Réglages de pose que nivellement, alignement, verticalité
‐Fixation de nature compatible avec éléments supports
Cornière horizontale de linteau largeur jour +154 mm

Joint perlau 20mm/2mm largeur jour +154 mm placer dans la cornière horizontale de linteau

Profils Oméga cache des conduites EF/EF –Vidange et divers Qté : ml 36


Fourniture et pose :
‐ Profil alu blanc forme Oméga de 60 X 60 X 50 fixés sur panneaux par vis auto foreuses rilsan blanc
Profils acier inox 18/10
Fourniture et pose :
‐ Profil en angle droit avec repli de plaçage de 100 X 100 fixés sur panneaux par vis auto foreuses Inox
Lisse de Protection murale PVC
Fourniture et pose :
‐ Profil murale PVC Hauteur 100 mm x épaisseurs 30 mm fixées par clipsage sur un rail métallique ou
autres systèmes

Nota : ATTENTION
* Pour les portes pivotantes des toilettes prévoir une condamnation intérieure avec déblocage de
sécurité extérieure.
* Pour toutes les portes extérieures prévoir une serrure de sécurité € fermant à clef
* Pour toutes les portes de bureau prévoir une serrure de sécurité € fermant à clef
* Pour toutes les portes de service prévoir un yale (Groom) de force 10kgs pour fermeture automatique

ATTENTION :

Nous devons, au titre du présent lot, l’ensemble des découpes et décrochés de panneaux, quelque soit
l’épaisseur, permettant la création des baies de passages ou de renfoncement (pour encoffrèrent de
gaines ou poteaux de préférences en une seule pièce arrondie).

CPT - 123 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Découpe des fenêtres extérieures avec encadrement tôle laquée blanche


Toutes pièces d’étanchéité et de finition
Traitement des joints silicone « fongicide alimentaire »
De façon générale, une parfaite finition est requise au niveau esthétique, ergonomique, hygiène et
étanchéité

CPT - 124 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°10 ‐ FAUX PLAFOND

ARTICLE 1 : OBJET

Le présent descriptif a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises
en œuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des travaux du présent sous lot.

Il est précisé que le terme descriptif s'entend dans son acception large recouvrant celle de devis
programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres, tel que cela sera indiqué dans les articles qui suivent,
que dans le cas désaccord entre pièces écrites et graphiques ou d'omission dont l'Entrepreneur ne pourra
se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 ‐ DÉFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRÉSENT SOUS LOT

‐ Les prestations comprennent :

* la fourniture et la mise en œuvre de tous les matériaux y compris transport, manutention, frais généraux,
taxes et bénéfices.

Elle devra également obtenir des autres lots toutes les précisions qui lui seront nécessaires pour la réalisation
en accord avec les normes, règlements et spécifications des dits fournisseurs, des installations dont ils ont la
charge.

* l'entrepreneur du présent lot devra travailler en étroite liaison avec l'entrepreneur du lot Gros œuvre,
étanchéité et Menuiserie Aluminium, vu le chevauchement et le choix des suspentes.

‐ Consistance des travaux


‐ Les travaux de faux plafond comprennent :

a) le constat du tracé du trait de niveau qui permet de déterminer les arases du sol fini.
b) la réception des supports et formes débarrassées de tous gravats et déchets,
c) la fourniture et la pose des faux plafonds prévues conformément aux prescriptions du cahier des charges
DTU ainsi que les fixations exigées par le bureau de contrôle,
d) les dispositifs d'interdiction d'accès des pièces pendant l'exécution de faux plafonds
e) L'enlèvement hors chantier de tous déchets et gravats résultant des travaux de faux plafonds,
f) La protection des prestations des autres corps d'état par système à faire agréer par la Maîtrise d'Œuvre
(protection de la façade Aluminium, des revêtements etc ....)

ARTICLE 3 ‐ INSTALLATION ‐ ORGANISATION DE CHANTIER

L'Entrepreneur disposera pour l'installation de son chantier du terrain dont les limites seront définies par
la Maîtrise d'Œuvre.

Il lui est dès à présent précisé qu'il devra programmer très rigoureusement ses approvisionnements pour
n'apporter que la moindre gêne.

Il est attiré son attention sur la très faible disponibilité de stockage due à l'exiguïté du terrain et à son
occupation totale par l'emprise des constructions.

CPT - 125 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 4 ‐ PROVENANCE ‐ QUALITÉ ET MISE EN OEUVRE DES MATÉRIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, sauf spécification contraire, il
ne sera fait appel aux matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché
marocain.

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur est réputé connaître les dépôts indiqués ci‐dessus. Aucune
réclamation ne sera recevable concernant les prix de revient à pied d'œuvre de ces matériaux.

ARTICLE 5 ‐ NORMES ‐ DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES REGLEMENTS

Les travaux de faux plafonds en staff et mise en œuvre doivent être conformes aux prescriptions des
documents suivants :

‐ les normes marocaines,


‐ le D.G.A.
‐ D.T.U. 25‐232 ‐ Plafonds suspendus, Norme homologuée NF P 68‐201 (05/93)
‐ D.T.U. 25‐41 ‐ Ouvrages en plaques de parement en plâtre.
‐ D.T.U. 25‐51 ‐ Mise en œuvre des plafonds en staff
‐ D.T.U. 58‐1 ‐ Plafonds suspendus
‐ les directives de l'U.E.A.T.C.
‐ les cahiers et agréments du C.S.T.B. et du D.C.T.C. ‐ MAROC

ARTICLE 6 – ECHANTILLONS

L'entreprise devra, avant de commencer les travaux et durant la période de préparation, soumettre à
l'acceptation de la Maîtrise d'Œuvre les échantillons de chacun des types de faux plafonds prévus. Les
échantillons retenus quant aux détails, aux motifs, aux formes et dimensions, seront entreposés dans le local
prévu à cet effet.

ARTICLE 7‐ OBLIGATIONS TECHNIQUES DE L'ENTREPRENEUR

Il est rappelé à l'Entrepreneur que les plans de détails architecte sont à considérer comme définissant une
géométrie qui devra être scrupuleusement respectée.

Néanmoins l'entreprise devra vérifier de par ses connaissances techniques et à l'aide de détails et notes de
calculs complémentaires adaptés aux profils définitifs qui seront employés, que la réalisation telle que
souhaitée par l'architecte est réalisable et conforme aux Normes.

Toute dérogation aux plans architecte devra être approuvée au préalable.

L'Entrepreneur devra en outre tenir compte de toutes les déformations éventuelles de la structure pour la
bonne tenue de ses ouvrages. Il devra en outre se rapprocher du sous lot gros œuvre pour en obtenir les
valeurs de déformation tant vis à vis du vent, de la dilatation et des vibrations.

ARTICLE 8 ‐ LIAISON AVEC LES AUTRES CORPS D'ETAT

L'entreprise du présent lot suivra la progression des travaux.

L'entreprise veillera à s'inscrire dans le calendrier des travaux qui sera dressé afin d'avoir toutes facilités pour
l'exécution de ses taches en concordance avec les entreprises des autres corps d'état et de ne pas retarder
l'avancement général.

CPT - 126 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 9 ‐ UNITE DE PLAQUES

Toute surface continue de plafond doit être constituée par des plaques de même origine.

ARTICLE 10‐PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES MATERIAUX CONSTITUANT LES FAUX PLAFONDS

10.1 ‐ Plaques de plâtre à parement lisse

Les plaques utilisées doivent être conformes aux spécifications de la norme NFP 72 201 et 73 301

10.2 ‐ Plâtre à staff

Le plâtre utilisé est le plâtre spécial pour staff conforme aux spécifications de la NFP 12 302 "PLATRE
POUR STAFF".

10.3 ‐ Eau de gâchage

Elle doit être conforme aux prescriptions de la norme NFP 18 303

10.4 ‐ Gâchage

Le plâtre employé est gâché :

‐ pour les patins, les polochons, le remplissage des joints à raison de 77 à 83 litres d'eau pour 100 kg de
plâtre.

10.5 ‐ Filasse

La filasse utilisée est celle dont les caractéristiques sont précisées à l'art 2.13 de la norme NFP 73 301.

ARTICLE 11 ‐ PRESCRIPTIONS CONCERNANT LA FIXATION OU L'ANCRAGE DES ACCESSOIRES DE


POSE A ECARTEMENT SUR LE SUPPORT

Fixation sur dalle pleine‐ sur planchers nervures ou sur ouvrages en précontraint

La fixation des plaques de plâtre à parement lisse s'effectue sur ces supports par chevilles taraudées auto
foreuses ou à expansion.
Il est formellement interdit de fixer des chevilles sur les poutrelles.

ARTICLE 12 ‐ CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS

Les plafonds en plaque peuvent être fixes soit à des dalles ou de planchers soit à des supports
spécialement exécutés pour recevoir les accessoires de pose à écartement.

ARTICLE 13 ‐ TOLERANCE ET PLANITUDE

Tolérances d'exécution
‐ Planéité locale : Une règle de 20 cm ne doit pas faire apparaître d'écart supérieur à 0,5 mm notamment
au droit des joints, ni manque, ni changement de plan brutal entre les plaques.
‐ Planéité générale : Une règle de 2 m appliquée en tous sens ne doit pas faire apparaître d'écart
supérieur à 2,5 mm.

CPT - 127 -
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Etat des parements


Les parements seront livrés finis

ARTICLE 14 ‐ QUALITE DE LA MAIN D’ŒUVRE

Compte tenu de la spécificité des ouvrages à effectuer, la main‐d’œuvre affectée au chantier (ouvriers et
encadrement) sera parfaitement qualifiée pour les travaux prévus.

L'entreprise précisera à son offre : L’encadrement technique de l’équipe affectée comprenant, leurs
qualifications et leurs références individuelles.

ARTICLE 15‐ SPECIFICATIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

Hypothèses de calcul et de dimensionnement des ouvrages :


Le dimensionnement des éléments constitutifs des plafonds tels que :
‐ Epaisseur des plaques minérales.
‐ Section et écartement des suspentes.
‐ Section et écartement des profils d'ossature.

Comportement au feu

Conformément à La notice de sécurité incendie.


De plus :

Les matériaux utilisés devront satisfaire aux conditions d'isolement et de réaction au feu exigées.

En particulier les plafonds devront être classés M1 au moins. Les matériaux d'isolation devront être classés
M1 au moins et conformes au Cahier N 246 du CSTB. Les suspentes sont classées M0 avec contrainte à froid
inférieure à 20N/mm².

Les isolants acoustiques et thermiques seront classés au minimum M1


L'entrepreneur devra répondre aux exigences de la notice de sécurité ainsi que tous les plans et détails des
ouvrages décrits ci‐après.

ARTICLE 16‐ GENERALITES TECHNIQUES D'EXECUTION

Joints de structures

L'Entrepreneur devra réaliser les joints et couvre joints correspondants dans ses propres ouvrages
(ossature et parement) et leur finition.

Liaison avec les parois extérieures

Toutes les dispositions seront prises pour éviter les ponts thermiques et les ponts phoniques entre le plafond
et les parois verticales quelle qu'en soit la nature (mur béton ‐ menuiserie bois ou métal ‐ cloisons isolantes
‐ etc...).

Eléments métalliques d'ossature et de liaisons

Tous les éléments métalliques de fixation, de suspension, de renfort, seront rendus inoxydables :

CPT - 128 -
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‐ Les pièces de liaison seront protégées de la corrosion par galvanisation soit par dépôt électrolytique avec
une épaisseur minimale de zinc de 40 microns, soit par galvanisation à chaud avec un poids minimal de
zinc de 500 g/m².
‐ Les profilés d'ossature seront en tôle d'acier, épaisseur minimale 0,6 mm et galvanisés à chaud avec la
qualité Z 275.

ARTICLE 17 ‐ ESSAIS TECHNIQUES

Les essais techniques à la charge de l’entreprise seront entrepris à la demande du Maître d’Œuvre ou du
bureau de Contrôle aussi souvent que nécessaire pour assurer le respect des qualités exigées dans les
documents du marché.

Ces essais dont le coût est compris dans le montant global des travaux, comprendront notamment :
‐ Essais de résistance mécanique des matériaux.
‐ Essais de contrôle des caractéristiques physiques des matériaux.
‐ Essais de résistance des suspentes et de leur scellement.
‐ Essais de dépôt du chromate de zinc.

ARTICLE 18 ‐ NATURE ET QUALITE DES SUPPORTS

Les plafonds seront supportés par les planchers béton pleins ou alvéolaires, ou par la charpente
métallique.

Pour les parois verticales et les plafonds il sera toléré un écart de 1 cm entre le parement réel et le nu
théorique porté sur le plan.

L’entrepreneur devra tenir compte dans ses prix, l’ensemble des structures réglables pour plafonds
suspendus à toutes hauteurs ainsi que toutes les dispositions nécessaires de stabilité dus aux vibrations.

ARTICLE 19 ‐ RECEPTION DU SUPPORT

Avant de commencer ses travaux, l’entrepreneur devra réceptionner les supports.

Cette réception contradictoire, en présence du Maître d’Œuvre et de l'Entrepreneur, fera l'objet d'un procès‐
verbal mentionnant la réception sans réserve ou éventuellement la liste des travaux rectificatifs ou
complémentaires à entreprendre pour satisfaire au respect des prestations et des tolérances exigées dans
l'exécution des supports.

Si la réception contradictoire n'est pas faite avant la pose des plafonds suspendus, l'entrepreneur sera réputé
avoir réceptionné les supports sans réserve et il supportera alors sans supplément de prix les conséquences
techniques et financières des défauts éventuels qui pourraient se révéler ultérieurement.

ARTICLE 20‐ MARQUES ET FOURNISSEURS DE MATERIEL

Les présentes exigences du maître d’ouvrage font parfois référence à des produits et à des marques précises
de manière à fixer les qualités minimales d'aspect et techniques des prestations à fournir par l'Entrepreneur.
Ce dernier a la possibilité de proposer d'autres produits de qualités équivalentes sous réserve de l'accord de
l’ingénieur et du Maître d’Œuvre.

ARTICLE 21‐ PROTECTION DES MATERIAUX ET DES OUVRAGES

L'Entrepreneur doit la protection des matériaux et des ouvrages exécutés jusqu'à la réception des travaux.

CPT - 129 -
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En particulier, l'Entrepreneur protégera contre les chocs et les salissures les surfaces courantes et toutes
les arêtes des revêtements situées dans les zones d'activités des autres corps d'état.

Toutes les précautions seront prises pour éviter la détérioration des matériaux pendant leur manutention.
Les éléments abîmes seront systématiquement remplacés à la charge de l’entrepreneur.

ARTICLE 22‐ FIXATIONS ‐ SCELLEMENTS ‐ RESERVATIONS – CALFEUTREMENTS

L'Entrepreneur se charge de réaliser tous les scellements et fixations nécessaires à l'exécution et à la tenue
de ses ouvrages.

Il est chargé également de réaliser dans ses ouvrages les réservations et les saignées nécessaires aux autres
corps d'état, puis les calfeutrements et rebouchages en assurant la qualité de parement requise pour les
revêtements de surface.

ARTICLE 23‐ ASPECT ET CALEPINAGE

Les plafonds seront calepinés suivant plans architecte.


L'entreprise s'engage dès la remise de son offre à accepter les calepinages établis ou à établir.

ARTICLE 24‐ ECHAFAUDAGES

Chaque entreprise doit la fourniture, le montage et le démontage des échafaudages nécessaires pour la
réalisation des travaux de son lot.

ARTICLE 25‐ GALVANISATION A CHAUD

Les éléments métalliques seront traités en usine et recevront une galvanisation à chaud, épaisseur 80
microns minimum. L’immersion dans le zinc fondu se fera conformément à la norme ISO 1461 avec
conception des pièces suivant la norme ISO 14713. Les cavités fermées seront strictement prohibées.

Les dispositions prises pour l’évacuation des gaz et des liquides des corps creux devront apparaître
clairement sur les plans d’atelier.

L’aspect de la galvanisation devra être uniforme pour l’ensemble des pièces et sera soumis à l’Architecte
pour approbation.
Tous les défauts de surface susceptibles d’être préjudiciables à l’efficacité de la protection seront éliminés
avec soin.

Dans un délai de 14 jours, les zones où la galvanisation aura été endommagée lors du transport ou du
montage seront soigneusement réparées. Après enlèvement de la matière détachée et de toute trace de
corrosion par un meulage au disque abrasif, une couche de peinture riche en zinc sera appliquée à la
brosse (82% de teneur en zinc dans l’extrait sec suivant NF T 36‐001, liant polyuréthane ou époxydique).
L’épaisseur du film sec sera au minimum de 100 microns. L’exécution de ces raccords et le procédé utilisé
devront faire l’objet d’un accord préalable de la Maîtrise d’Œuvre et du Bureau de Contrôle. Cet accord
portera sur l’esthétique de la reprise et sur la garantie décennale qui devra être maintenue.

ARTICLE 26 – NETTOYAGE

Pour la date de réception, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux
comprendront la dépose et l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection.
L'Entrepreneur fournira tout le matériel et la main d’œuvre nécessaire à ces nettoyages.

CPT - 130 -
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NOTA IMPORTANT
Toutes les spécifications ci‐avant ne seront pas forcément reprises dans les prix de détails, mais
devront obligatoirement être comprises dans chaque prix unitaire.

CPT - 131 -
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CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°11 ‐ REVETEMENT

I ‐ GENERALITES

ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHE

Le présent descriptif a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises
en oeuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des travaux du présent lot.

Il est précisé que le terme descriptif s'entend dans son acception large recouvrant celle de devis
programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres, tel que cela sera indiqué dans les articles qui suivent,
que dans le cas désaccord entre pièces écrites et graphiques ou d'omission dont l'Entrepreneur ne pourra
se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 ‐ ETAT DE SURFACES ‐SUBJECTILES

Les travaux du présent sous lot débutent au plancher béton armé livré par l'Entreprise de gros oeuvre
brut, à l'arase indiquée et comprennent l'intégralité des ouvrages nécessaires à une parfaite et complète
terminaison des travaux à la cote des planchers finis.

Les travaux de pose de revêtements muraux s'effectueront sur cloisons briques ou agglo et sur voiles
béton.

L'arase vis à vis de la cote finie pour les parties recevant un dallage est définie dans les plans architecte.

Il appartient à l'Entreprise du présent sous lot d'en reconnaître l'arase, la qualité et l'état des surfaces.
Pour cela, elle doit vérifier que le support est convenablement nettoyé et débarrassé de tous les déchets
par le ou les corps d'état qui s'en sont rendus responsables.

S'il le faut, l'Entreprise présentera à la Maîtrise d'Oeuvre, par écrit, ses observations et fera remédier aux
défauts constatés.

L'Entreprise devra fournir aux autres entreprises qui la précéderont les sujétions impliquées par les
techniques qu'elle mettra en oeuvre et s'enquérir auprès d'elles des états de surface des subjectiles
(coffrages bois, métalliques) ou de la nature des matériaux employés.

ARTICLE 3 ‐ DEFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT LOT

Les ouvrages faisant l'objet du présent sous lot comprennent :

‐ les revêtements de sols et muraux définis aux plans Architectes et au devis descriptif.

Les prestations comprennent :

‐ La fourniture, le transport, l'amenée à pied d’œuvre, la pose et la mise en oeuvre de tous les matériaux
conformément aux prescriptions des D.T.U 52 et 55.
‐ Les planchers seront livrés au présent lot et seront nettoyé par lui même.

CPT - 132 -
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Il sera donc exécuté, au titre du présent lot, le nettoyage soigné par balayage, grattage et lavage,
jusqu'à ce que toutes les traces de plâtre ou autres impuretés aient disparu des sols bruts.
‐ La vérification des niveaux.
‐ Coupes et sciottages.
‐ Raccords aux autres ouvrages.
‐ Le traitement des revêtements au niveau des joints de dilatation par la mise en place d'un soufflet en
plomb et d'un système d'étanchéité.
‐ Les dispositifs d'interdiction d'accès aux pièces pendant la durée des travaux de revêtements et les
délais subséquents de protection de ces revêtements.
‐ Le balayage et le nettoyage des revêtements et plinthes.
‐ L'épandage d'une couche de sciure de bois en protection des revêtements.
‐ L'enlèvement hors chantier de tous déchets et gravois résultant des travaux.

ARTICLE 4 ‐ PRESTATIONS NON INCLUSES AU PRESENT LOT

Ne font pas partie des prestations dues au présent sous lot :

‐ Le tracé des traits de niveau sur murs de gros oeuvre aux cloisons enduites ou non.
‐ Les travaux rectificatifs ou complémentaires de gros oeuvre ou de tous autres corps d'état nécessaires
pour mettre le chantier en l'état défini à l'article 3.3. du cahier des charges D.T.U. No 52.1.
‐ L'exécution des socles maçonnés des cloisons bois ou dérivés du bois, plâtre.

ARTICLE 5 ‐ DISPOSITIONS GENERALES

5.1. ‐ Liaison avec les autres corps d'état

L'Entreprise du présent sous lot suivra la progression des travaux.

L'Entreprise veillera à s'inscrire dans le calendrier des travaux qui sera dressé afin d'avoir toutes facilités
pour l'exécution de ses travaux en concordance avec les entreprises des autres corps d'état et de ne pas
retarder l'avancement général.

Si les exigences du planning imposent aux autres corps d'état l'exécution des canalisations apparentes
avant l'exécution des travaux de carrelage et de revêtements, l'Entrepreneur du présent sous lot
indiquera aux entrepreneurs intéressés l'importance de l'espace nécessaire à réserver entre les murs
et les canalisations pour permettre la pose des éléments de plinthes ou de revêtement sans problème
de continuité.

Dans ce cas, l'Entrepreneur du présent sous lot devra, après l'exécution de ses travaux, un nettoyage
soigné supprimant les souillures de ciment sur les canalisations et leur support.

5.2. ‐ Echantillons

L'Entrepreneur devra, avant de commencer les travaux et durant la période de préparation, soumettre
à la Maîtrise d'œuvre et au maître d’ouvrage les échantillons acceptés lors sa soumission de chacun des
types de revêtements prévus. Les échantillons retenus quant au coloris et à la qualité de l'état de surface,
seront entreposés dans le local prévu à cet effet.

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5.3. ‐ Documents et règlements

Les travaux de revêtement (matériaux et mise en oeuvre) doivent être conformes aux prescriptions des
documents suivants :

‐ Les normes marocaines


‐ Le D.G.A.
‐ Les D.T.U. No 52 et 55.
‐ Les directives de l'U.E.A.T.C.
‐ Les cahiers et agréments du C.S.T.B. et du D.C.T.C. ‐ Maroc
‐ Les normes
‐ les classements UPEC

ARTICLE 6 ‐ VERIFICATION DES MATERIAUX

L'Entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux
vérifiés et acceptés indispensable à la bonne marche des travaux et dont l'échantillonnage aura été agréé
par la Maîtrise d'Oeuvre et le Maître d'Ouvrage.

Il devra présenter une liste complète des matériaux approvisionnés avec leur marque, qualité et
provenance.

ARTICLE 7 ‐ MATERIAUX

Tous les matériaux employés devront répondre aux normes en vigueur, ils doivent être soumis
préalablement aux essais d'agrément d'un laboratoire agréé à la charge de l’entreprise, dans les 15 jours
qui suivent l'ordre de service. Ces essais comprendront :

‐ CARREAUX EN GRES CERAME PLEINE MASSE :

Classement U.P.E.C.

Les carreaux en grés cérame mono cuisson 1200°C devront répondre au classement U4 P3 E2 C2.
EN 98 Caractéristiques dimensionnelles : Epaisseur 5% maximum
Lar./Long. 0,6% maximum
Planéité 0,5% maximum
Orthogonalité 0,6% maximum
Rectitude des arrêtes 0,5% maximum

EN 99 Absorption d’eau  3%
EN 100 RESISTANCE A LA FLEXION  27N/ mm2
EN 101 DURETE ECHELLE MOHS  5
EN 102 RESISTANCE A L’ABRASION (Méthode Capon)  205 mm3
EN 103 COEFFICIENT DE DILATATION THERMIQUE  9 MK‐1
EN 104 RESISTANCE ECART TEMPERATURE
EN 105 RESISTANCE AUX CRAQUELURES
EN 106 RESISTANCE A L’ATTAQUE CHIMIQUE (Classe B)
EN 154 RESISTANCE A L’ABRASION (METHODE PEI) Classe III
EN 202 RESISTANCE AU GEL

** Marbre, pierre et granit :


* porosité en pourcentage,

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* résistance à l'écrasement,
* essai de gélivité,
* imperméabilité,
* résistance à l'usure,
* masse volumique,
* résistance à la compression.

L'ensemble de ces essais sont à la charge de l'Entreprise et doivent être conforme aux normes en
vigueur aux classements cités ci‐avant et aux D.T.U.

ARTICLE 8 ‐ PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, sauf spécifications
contraires.
Ils devront être conformes aux normes en vigueur et être de premier choix. Ils proviendront enprincipe
des lieux d'extraction ou de production suivants et devront être agréés par la Maîtrise d'Oeuvre.

Désignation des matériaux Provenance


* Sable De mer d'oued ou de carrière
* Ciment gris Des usines du Maroc
* Ciment blanc français Dépôts du Maroc
* Carreaux en grés cérame de toutes dimensions des dépôts du Maroc au choix de l’architecte
*Pierre naturelle, marbre Des carrières du Maroc au choix de l’architecte
* Ciment colle (Sikaflix, Sikalasqa ou Sikatop) ou similaire Des usines et dépôts du Maroc

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur est réputé connaître parfaitement les lieux de
provenance des matériaux ainsi que leur éloignement du chantier, leurs conditions d'exploitation,
d'accès et de fourniture.

Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'oeuvre de ces
matériaux.

ARTICLE 9 ‐ LES MATERIAUX

9.1. ‐ Les liants


Les liants doivent être conformes aux normes NF P.15.101 à 464, il sera utilisé des ciments à maçonner
CPJ 45 conformément à l'arrêté Ministériel n° 1.137/85 du 5 Novembre 1985 sans constituant
secondaire, ou des chaux hydrauliques de classe 60 ou 100 soit naturel XHN soit artificiel XHA.
Ils ne doivent être ni chauds, ni éventés.

9.2. ‐ Sables
Les sables utilisés doivent être conformes aux normes NF P. 17.301/302/309 et
18.301/302/304/305/306.
Les sables employés doivent être du sable d'oued tamisé, de dune ou de carrière lavé, de
granulométrie 0,08/2.

9.3. ‐ Eau de gâchage


L'eau de gâchage des coulis, mortiers et bétons, doit satisfaire aux dispositions de la norme marocaine
est à défaut NF P. 18.303.
Elle ne doit contenir aucune matière nuisible en solution ou suspension.

CPT - 135 -
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9.4. ‐ Confection des mortiers


Les matières constitutives sont intimement mélangées avant l'addition d'eau et à nouveau malaxées
jusqu'à l'obtention de la consistance plastique.

Les mortiers doivent être préparés mécaniquement dans une bétonnière ou manuellement dans des
auges ou sur une aire propre en béton, planches ou tôles en respectant les proportions indiquées.

Le dosage du sable est réalisé soit au moyen de caisses, soit en utilisant des brouettes calibrées,
conformément à la Norme Française P18.401.

Les mortiers sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux et sont employés aussitôt
après leur confection.

L'emploi du mortier desséché ou ayant commence à faire prise est interdit.

Tableau des mortiers de pose ‐ Poids moyen de liant pour 1m3 de sable

Répartition en Mortier de Mortier de Mortier bâtard ‐3‐


REF. volume chaux ‐ 1 ‐ ciment ‐ 2 ‐
Chaux Ciment
1 partie liant
A 1 partie sable 700 kg 1.100 kg 350 kg 550 kg

1 partie liant
B 2 parties sable 350 kg 550 kg 175 kg 275 kg

1 partie liant
C 3 parties sable 233 kg 366 kg 117 kg 183 kg

1 partie liant
D 4 parties sable 175 kg 275 kg 88 kg 138 kg

1 partie liant
E 5 parties sable 140 kg 220 kg 70 kg 110 kg

9.5 ‐ Coulis pour joints de carreaux


Les coulis seront exécutés soit en ciment pur, soit au mortier dosé à 1100 kg de ciment par m3 de sable
fin.
Ils sont préparés par faible quantité au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Ils doivent être très fluides afin de bien pénétrer dans les joints.

ARTICLE 10 ‐ JOINTS DE DILATATION ET DE RETRAIT

10.1. ‐ Joints de gros oeuvre

Les joints de dilatation et de retrait du gros oeuvre doivent être respectés et traités par l'entreprise du
présent sous lot dans la forme par l'exécution d'un soufflet en plomb, dans le mortier de pose et dans
le revêtement par le bourrage à l'aide d'un matériau plastique compressible genre SIKA ou similaire.

CPT - 136 -
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10.2. ‐ Joints de fractionnement du revêtement

Les surfaces supérieures à 60 m2 seront fractionnées.


Les couloirs très longs seront fractionnés par tranches de l'ordre de 8 ml de longueur environ.

Ces fractionnements seront exécutés exclusivement dans le mortier de pose et dans le revêtement.

Les joints de fractionnement doivent être propres et remplis avec une matière souple ou semi‐rigide à
faire agréer par la Maîtrise d'oeuvre et le Bureau de contrôle.

10.3. ‐ Joints périphériques

Pour les surfaces de revêtement supérieures à 12 m2 environ, un vide doit être réservé entre le
revêtement et les parois verticales des murs ou cloisons ainsi qu'autour des poteaux. Ce vide doit
intéresser le mortier de pose. Les plinthes droites dissimuleront ce vide.

Les joints périphériques doivent être propres et remplis avec un matériau compressible.

ARTICLE 11 ‐ MODE DE POSE

11.1. ‐ Carreaux

Les carreaux seront posés selon l'un ou l’autre des modes suivants sur une forme, au mortier de ciment
dosé à 150 kg/m3 ou en béton maigre dosé à 200 kg/m3,
de 5 cm d'épaisseur minimum.

a/ A la bande

Au cordeau et au pilon, à bain soufflant de mortier, le dosage de mortier de ciment sera du type C2, le
dosage du mortier bâtard sera du type C3.

Ces mortiers doivent avoir une consistance très plastique.

Alignés par bandes entre règles ou cordeaux, les carreaux sont fixés au pilon et à la batte au fur et à
mesure de l'avancement, avant tout début de prise de ciment.

b/ A la règle et a la batte

Le dosage de mortier de ciment sera du type D2, le dosage du mortier bâtard sera du type D3.

Ces mortiers doivent avoir une consistance très plastique.

Les carreaux sont posés et battus de telle sorte que le mortier reflue partiellement dans les joints.

c/ Joints entre carreaux

Les carreaux sont posés à joints réduits de 1,5 mm pour les carreaux de 10x20 et suivant indication de
l'Architecte pour les carreaux supérieurs à cette dimension.
Le remplissage de ces joints se fera après durcissement suffisant du mortier de pose pour éviter le
descellement des carreaux et au plus tard le lendemain de la pose.

CPT - 137 -
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d/ Tolérance de pose

‐ Planéité : une règle rigide de 2 m de longueur promenée en tous sens, ne doit pas accuser une flèche
supérieure à 3 mm.
‐ Niveau : Aucun point de carrelage ne doit se trouver à plus de 5 mm de part et d'autre des cotes d'arase,
pentes comprises, rapportées au trait de niveau.

‐ Alignement des joints : la même règle de 2 m posée en sorte que ses deux extrémités règnent avec
les bords homologues de deux carreaux de même ligne ou de même rang, ne doit pas accuser de
différence d'alignement supérieure à 2 mm en plus des tolérances de calibrage.

e/ Nettoyage et protection

‐ Immédiatement après le coulage des joints un nettoyage sera effectué au chiffon sec et à la sciure
fine de bois blanc. Le frottage doit être exécuté suivant les diagonales des carreaux sans dégarnir les
joints.

‐ L'accès des locaux doit être interdit pendant la mise en oeuvre du revêtement et durant les 3 jours
suivants.

La protection normale des revêtements est assurée par une couche de sciure de bois blanc.

11.2. ‐ Plinthes

‐ Le support, briques, enduits ou bétons, sera préalablement nettoyé et débarrassé de toutes impuretés,
plâtre, gravois, etc. .....
‐ Le mortier de pose sera identique à celui du revêtement et aura une épaisseur de 1 cm maximum
après pose.
‐ La pose s'effectuera au cordeau et au pilon, après exécution du dallage. Aucun vide ne devra
apparaître entre le sol et la plinthe.
‐ Les joints devront correspondre dans la mesure du possible à ceux du dallage et seront remplis par un
coulis de ciment.

Les faces vues, perpendiculaires au sol, seront parfaitement planes; leur bord supérieur parfaitement
arasé et horizontal.

‐Les angles saillants ou rentrants seront exécutés avec des plinthes chanfreinées.

11.3 ‐ Marches et contremarches


Le revêtement des escaliers sera exécuté conformément aux règles de l'art et au descriptif ci‐après
Les support en béton devra être bien propre et humidifié.
Les plinthes rampantes, les plinthes à crémaillères et écoinçons auront des coupes parfaitement
ajustées.

11.4. ‐ Revêtement mural

1/ Carreaux en grès‐émaillé mate ou vitrifiés

‐ Le support (béton, agglos pleins, brique) doit être parfaitement propre et humidifié.
‐ Les carreaux doivent être trempés plus ou moins longtemps dans un récipient d'eau propre avant la
pose.

CPT - 138 -
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‐ Il est exécute un enduit de 10 à 15 mm d'épaisseur parfaitement dressé en mortier dosé à raison de


300 kg environ de ciment pour 1 m3 de sable 0/2. Aussitôt après la prise de cet enduit, de dressage,
on posera les carreaux sur une barbotine de ciment colle type "SIKALASQA"
‐ 24 heures après la pose des carreaux, les joints sont remplis par un coulis de ciment pur type de ciment
au choix de l'Architecte. Le revêtement est ensuite lavé à grande eau pour faire disparaître toute trace
de ciment.
‐ La surface du revêtement doit être parfaitement plane. Une règle de 2 m promenée en tous sens ne
doit pas faire apparaître de différence supérieure à 2 mm.
‐ Il ne doit pas y avoir de défauts dans les carreaux, ni de différences de nuances.

11.5 ‐ Revêtement sol et murs

1/ Carreaux marbre sol


Posé sur un lit de sable sur lequel sera posé un mortier de pose avec saupoudrage de ciment "ne tachant
pas" (ciment blanc français) et dans les mêmes conditions que l'article 11.5.1 mais avec un mortier de
pose de 5 cm minimum.

2/ Revêtement mural en carreaux ou plaques de marbre intérieur


Carreaux ou plaques :
‐ Le support sera en béton, agglos pleins ou briques
‐ Les dalles de 20 mm superposées et juxtaposées seront maintenues à l'écart du support (minimum 2
cm) par des agraphes placés aux coins de la dalle.

Agrafes :
‐ Les métaux utilisés pour les agrafes doivent être inoxydables dans la masse :
. Acier inoxydable austénitique (alliage au chrome nickel conforme à la norme NF. A. 35.572)

La pose des revêtements muraux doit être exécutée conformément au DTU 55‐2.

3/ Carreaux en grès‐émaillé mates ou vitrifiés


Dans les mêmes conditions que l'article 11.5.1 mais avec un mortier de pose de
5 cm minimum

Joint de dilatation :
L’entreprise à connaissance qu’à tout joint de dilatation il sera mis en place un soufflet en plomb de
3mm d’épaisseur au niveau des revêtements sols.

Cette prestation est à inclure dans les prix unitaires des revêtements horizontaux aucune réclamation
n’est recevable concernant cette prestation.

NB/ REMARQUE GENERALE

Toutes les spécifications ci avant ne seront pas forcément reprises dans les prix de détails, mais
devront obligatoirement être comprises dans chaque prix unitaire.

CPT - 139 -
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CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°12 ‐ PEINTURE

ARTICLE 1 : OBJET

Le présent descriptif a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises
en œuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des travaux du présent lot.

Il est précisé que le terme descriptif s'entend dans son acception large recouvrant celle de devis
programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres, tel que cela sera indiqué dans les articles qui suivent,
que dans le cas désaccord entre pièces écrites et graphiques ou d'omission dont l'Entrepreneur ne pourra
se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 ‐ DÉFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRÉSENT LOT

Elles comprennent :

‐ La fourniture, le transport et la mise en œuvre de tous les enduits préparatoires des peintures et des
matériaux nécessaires au parfait achèvement des travaux conformément aux dispositions du devis descriptif.

‐ La conduite et surveillance du chantier jusqu'à réception des travaux.

‐ La fourniture, la mise an place et le repli tous les échafaudages nécessaires à l'exécution des travaux.

‐ L'exécution d'échantillons suivant les choix des produits et les nuances retenues par la Maîtrise d'Œuvre
sur les surfaces témoins.

‐ L'examen des supports des subjectiles, leur brossage et époussetage.

‐ La protection des ouvrages non peints, les sols, revêtements divers, menuiserie métallique en métal
inoxydable, quincaillerie, appareillages électriques et autres etc...

‐ Les raccords et reprises après intervention des autres corps d'état, notamment après les mises en jeu.

‐ La réfection des travaux défectueux ou abîmés, soit en cours de travaux, soit à la réception, avec toutes
sujétions en découlant.

‐ La protection de toutes les surfaces peintes par l'Entreprise jusqu'à réception des travaux etc..., et tous les
matériels utilisés pour la mise en œuvre des ouvrages.

L'Entrepreneur a à sa charge l'exécution de tous les travaux définis par le présent Cahier des charges. Il devra
livrer les ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui
pourraient avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient nécessaires au parfait achèvement des
ouvrages suivant les règles de l'Art, il devra en outre :

Tous les travaux de préparation, époussetage, égrenage, brossage, décalaminage, rebouchage, et l'exécution
d'enduit garnissant.

CPT - 140 -
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ARTICLE 3 ‐ DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCES

L'entrepreneur devra exécuter tous ses travaux ou installations conformément aux normes et règlements
en vigueur au Maroc à la date de la remise de son offre, ou à défaut, aux normes AFNOR en particulier :
. NF T 30.001 ‐ Terminologie et défauts divers
. NF T 30.002 ‐ Classification des pigments minéraux.
. NF T 30.003 ‐ Classification des familles de peintures, vernis et produits Annexes.
. NF T 30.015 ‐ Peinture ‐ Essai de résistance à l'abrasion.
. NF T 31.001 ‐ Blancs broyés à l'huile de lin.
. NF T 32.001 ‐ Huile de lin brut.
. NF T 78.301 ‐ Verre étiré pour vitrage du bâtiment.
. NF T 78.331 ‐ Mastic à l'huile de lin.
. NF T 32.500 ‐ Classification et épaisseur.

ARTICLE 4 PROVENANCE ‐ QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

4.1 PROVENANCE DES MATERIAUX

D'une façon générale, les matériaux, devront être agrées par la Maîtrise d'œuvre.

Les conditions générales et les qualités sont définies par les S.T.D.

Les préparations des surfaces en particulier devront répondre strictement aux prescriptions ci‐après et des
S.T.D.

NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE OBSERVATIONS

Huile de lin. De production locale Article 69 du D.G.A


Blanc de zinc broyé à l'huile. Des dépôts agrées. Du choix de la Maîtrise d'œuvre
Couleurs Teintes fines des dépôt Du choix de la Maîtrise d'Œuvre.
agrées.
Peintures acrylique, vinylique Des dépôts agrées. Marque et qualité à faire agréer par
Glycéro, apprêts ‐ vernis. la Maîtrise d'Œuvre
Peinture antirouille. Plombium. Marque et qualité à faire agréer par
la Maîtrise d'Œuvre.

NOTA

La Maîtrise d'Œuvre pourra exiger des analyses de peinture par un laboratoire agréée par elle, préalablement
à tout agrément. Les frais seront à la charge de l'Entreprise.

L'Entrepreneur devra soumettre à la Maîtrise d'Œuvre un échantillon de chaque espèce de matériaux ou


fournitures qu'il se propose d'employer. Il ne pourra mettre en œuvre des matériaux ou des fournitures
qu'après acceptation donnée à l'Entrepreneur par ordre de service délivré par la Maîtrise d'Œuvre.

Les références et procès verbaux d'analyses des peintures seront à fournir à la Maîtrise d'Œuvre.

L'Entrepreneur devra pouvoir présenter à toute réquisition, des attestations et certificats prouvant l'origine
et qualité des matériaux proposés. Les peintures en particulier seront livrées en bidons d'origine plombés
par le fournisseur.

CPT - 141 -
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Par le seul fait du dépôt de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître, pour s'en être personnellement
rendu compte, les ressources des dépôts désignés ci‐dessus, aucune réclamation ne sera recevable
concernant le prix de revient à pied d'œuvre de ces matériaux.

4.2 IMPRESSIONS

4.2.1 Ciment ou béton

Sur les ouvrages en ciment ou en béton, toute impression isolante devra être prévues sans qu'il soit besoin
de la signaler dans la " désignation des ouvrages ".

4.2.2 Bois

Les nœuds des résineux devront être isolés à la gomme laque.

Sur les bois destinés à être peints, il sera prévu une couche de peinture d'impression réalisée avant pose.
Les bois devront subir un traitement insecticide et fongicide.
Les bois devant recevoir un traitement spécial seront préparés suivant indications du fabricant du
traitement et indications du S.T.D.

Les bois destinés à être vernis recevront une couche de vernis coupé avant pose.

4.2.3 Métaux ferreux

Les éléments en métaux ferreux seront livrés sur le chantier préservés d'une couche d'antirouille appliquée
par les entrepreneurs des lots spéciaux, toutefois, l'Entrepreneur du présent lot devra, même si cela n'est
pas spécifié dans la désignation des ouvrages en dérouillage éventuel, un dégraissage et une couche primaire
de peinture antirouille.

4.4.4 Autre métaux

Ils seront soigneusement dégraissés avant mise en peinture.

ARTICLE 5 : PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES PEINTURES

Les travaux de peinture comprendront obligatoirement les phases suivantes:

a) Apprêt, nettoyage des fonds, brûlage pour les menuiseries bois, rebouchages, impression, enduit
général etc...
b) La première couche de peinture.
c) La deuxième couche de peinture après séchage parfait de la première.
d) Le nettoyage parfait de toutes les pièces de quincaillerie ou appareillage électrique.

Tous les sols doivent être efficacement protégés afin de ne pas être tachés.

Chaque opération terminée pourra faire l'objet d'un constat, les deux couches de peinture devront se
différencier par une légère nuance de teinte, la deuxième couche étant bien entendu, au ton exact défini par
la Maîtrise d'Œuvre.

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que les menuiseries et quincailleries posées avec une
couche d'impression n'implique pas obligatoirement que cette impression est destinée à protéger les
fournitures pendant la durée des travaux.

CPT - 142 -
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Les travaux tels que le nettoyage final des lieux sont à la charge de l'Entrepreneur et devront être exécutés
de façon parfaite, les sols, les plinthes et le retour horizontal des plinthes devront être lessivés à plusieurs
reprises au savon noir de première qualité, l'esprit de sel étant formellement interdit.

Les hauts et bas de portes hors vue devront être peints, ou vernis, les serrures des portes bloquées devront
être nettoyées avec précaution à l'essence et huilées ainsi que toutes les autres quincailleries, crémones,
targettes, paumelles etc... toutes les paumelles et charnières perforées devront être huilées.

Le blanc de zinc devra être obligatoirement composé d'un minimum de 99,6% d'oxyde de zinc pour label de
qualité "cachet vert".

ARTICLE 6 : ECHANTILLONNAGE DES TEINTES

L'Entrepreneur devra exécuter à ses frais et sur les indications de la Maîtrise d'Œuvre, tous les échantillons
de teintes demandées.

Après accord de l'architecte, l'Entrepreneur réalisera des échantillons témoins mobiles exécutés sur objet
mobiles acier, béton, enduit.

La surface de ces échantillons mobiles est d'au moins 0,25 m² (0,50 x 0,50).

ARTICLE 7 ‐ TRAVAUX PREPARATOIRES ET DE FINITION DE PEINTURE EN ELEVATION

Après préparation de ces surfaces témoins mobiles et avant tout commencement d'exécution sur lechantier,
l'architecte désignera à l'Entrepreneur les locaux où seront exécutés sur des surfaces témoins fixes, des
essais d'enduit pelliculaire garnissant et de finition de peinture.

Avant l'application des peintures proprement dites, les surfaces seront apprêtées et devront être reconnues
par l'architecte prête à recevoir les couches protectrices.

Les travaux préparatoires et de finition seront exécutés avec le plus grand soin, conformément aux ordres
donnés et aux prescriptions techniques générales, applicables aux travaux de peinture, prévus au cahier
n°139, édité par le centre scientifique et technique du bâtiment. (C.S.T.B.)

Les rechampissages nécessaires ne donneront lieu à aucune plus value.

L'Entrepreneur sera soumis sans restriction aux dispositions des articles 28, 70, 71, 173 et 174 du devis
général d'Architecture.

Les peintures seront suivant les subjectile, exécutées soit par pulvérisation au pistolet, soit à la brosses soit
au rouleau, tout séchage artificiel est interdit.

En outre, il est précisé :

‐ Qu'il peut être prescrit des teintes différentes dans chaque local.

‐ Que dans un même local, il pourra être prescrit l'exécution de teintes différentes.

Au cas où, après application des couches prescrites, certaines surfaces ne présenteraient pas une teinte
uniforme (parties mâtes ou traces de pinceau) l'Entrepreneur devra, à ses frais, exécuter après nouveau
ponçage les couches supplémentaires nécessaires à la finition parfaite des surfaces peintes.

CPT - 143 -
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ARTICLE 8 ‐ PROTECTION ET REMISE EN ETAT

L'Entrepreneur devra assurer une protection parfaite des ouvrages qui pourraient être tachés par des
produits qui seront notamment compris dans la protection, les enduits préalables sur les quincailleries, les
appareils électriques etc... Sont compris dans le prix, le nettoyage, l'enlèvement de toutes les protections
appliquées sur les différents ouvrages pendant l'exécution des peintures.

A défaut d'avoir prix des précautions suffisantes ou effectué un nettoyage correct, l'Architecte fera procéder
aux nettoyages nécessaires aux frais de l'Entrepreneur.

Les dépenses correspondantes seront induites, sans autre préavis, sur le décompte des sommes qui seront
due au titre de la présente entreprise.

L'Architecte exigera également la réfection aux frais de l'Entrepreneur des parties peintes et non
réceptionnées qui auraient été endommagées sans que ce dernier puisse opposer une recherche de
responsabilité.

ARTICLE 9 ‐ VERIFICATION ET CONTROLE DES PEINTURES

Des vérifications de conformité auront lieu à la diligence de l'architecte.

Ces prélèvements seront faits contradictoirement, si l'Entrepreneur ou son représentant dûment convoqué
fait défaut, les prélèvements seront valablement faits en son absence.

Les échantillons destinés aux analyses de conformité pourront être prélevés immédiatement et de
nouveaux essais seront effectués aux frais de l'Entrepreneur sur les lots de remplacement.

L'Analyse qui fera apparaître, pour un échantillon déterminé, une qualité différente de celle présentée par
le fabricant, entraînera le non paiement de la surface peinte à l'aide de la peinture échantillonnée.

ARTICLE 10 : ESSAIS DE VIEILLISSEMENT

Quatre essais de vieillissement seront effectués sur des peintures au choix de la Maîtrise d'Œuvre au
Laboratoire Public d'Essais d'Etude à la charge de l'Entrepreneur.

Au cas où les résultats des essais ne donnent pas satisfactions, les frais de changement de ces travaux
seront à la charge de l'Entrepreneur.

En outre, une réduction de prix de 50 % sera appliquée sur la zone incriminée.

En tout état de cause, l'Entrepreneur aura la faculté de demander la réfection, mais la Maîtrise d'Œuvre se
réserve le droit de la lui refuser et lui imposer la réfection totale de la zone considérée.

ARTICLE 11 ‐ MARQUE ET MENTION

Lorsqu'un matériel est désigné par une marque et une référence précise puis suivi de la mention, les entreprises
soumissionnaires devront indiquer dans leur soumission toutes les références de l'article proposé en
remplacement, faute de quoi elles devront obligatoirement s'en tenir à celui choisi par la maîtrise d’œuvre et
le maître d’ouvrage

CPT - 144 -
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ARTICLE 12 ‐ NETTOYAGE

Pour la date de réception, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux
comprendront la dépose et l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection.
L'Entrepreneur fournira tout le matériel et la main d’œuvre nécessaire à ces nettoyages.

NOTA IMPORTANT

Toutes les spécifications ci avant ne seront pas forcément reprises dans les prix de détails, mais
devront obligatoirement être comprise dans chaque prix unitaires.

CPT - 145 -
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CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°13 MENUISERIE INTERIEURE

A ‐ MENUISERIE BOIS

ARTICLE 1 ‐ POSE ET CALAGE DES OUVRAGES

Tous les ouvrages seront mis en place et réglés par l'Entrepreneur du présent lot, avec la plus grande
exactitude et un aplomb parfait.

Les percements de trous, saignées, feuillures et scellements seront dûs par le maçon et exécutés par ses
soins suivant indications données par l'Entrepreneur du présent lot.

Les scellements, calfeutrements intérieurs et extérieurs seront également à la charge de l'Entrepreneur


du lot Gros‐oeuvre.

Néanmoins, l'Entrepreneur du présent lot restera responsable de la position de l'aplomb de ses


ouvrages.

A cet effet, il devra :

‐ Effectuer les scellements partiels suffisamment nombreux et solides pour éviter tous déplacements et
déviations en cours de chantier avant que le Gros‐oeuvre n'effectue les scellements définitifs.

‐ Toutes les cales et étrésillons provisoires, protections, ou autres ouvrages nécessaires pour empêcher
les déformations.

‐ Surveiller et vérifier tous les scellements définitifs exécutés par le Gros‐oeuvre.

ARTICLE 2 ‐ TRAITEMENT DES OUVRAGES :

Les parties en bois des menuiseries prévues au présent lot seront traitées en usine par l'Entrepreneur,
immédiatement après fabrication et avant pose sur bois parfaitement sec par :

‐ Une trempe de cinq minutes minimum dans un bac vertical, ou par :

‐ Une application au pinceau à reflux d'un produit assurant en même temps :

* La stabilité du bois en profondeur,


* Le dégraissage du bois,
* Le traitement insecticide, fongicide,
* La couche d'impression incolore,
* L'accrochage amélioré des peintures ou vernis.

Après la pose, il sera dû par l'Entrepreneur du présent lot :

‐ Une révision complète et minutieuse de la couche de protection pour rattrapage les éraflures et les
dégradations provenant du transport et de la mise en oeuvre.

CPT - 146 -
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ARTICLE 3 ‐ CADRES

Les cadres ou précadres seront fournis et posés par l'Entrepreneur du présent lot, avec fixation dans les
maçonneries et bétons par pattes à scellement, tiges flexibles ou autres procédés de force et de
dimensions appropriés.

ARTICLE 4 : ECHANTILLONS

L'Entrepreneur sera tenu de soumettre à l'approbation de l’architecte un élément type de chaque nature
d'ouvrage équipé de ses quincailleries et garnitures proposées. La fabrication en série des menuiseries ne
pourra commencer qu'après réception sans observation de l’architecte. Toutes les menuiseries réalisées
devront être rigoureusement conformes aux échantillons acceptés par les Architectes, faute de quoi elles
seront refusées à la réception.

ARTICLE 5 : REMISE DES CLES

En fin des travaux, l'Entrepreneur devra présenter toutes les clés avec étiquettes et numéros sur un
tableau en contreplaqué de dimensions appropriées, conformément aux instructions de la Maîtrise
d'oeuvre.

ARTICLE 6 : TRAVAUX ET FOURNITURES DIVERSES

Nonobstant les travaux décrits précédemment, l'Entrepreneur du présent lot devra tous travaux
nécessaires ou fourniture pour une parfaite finition et fonctionnement de ces ouvrages. Aucune
réclamation ne sera admise pour une omission quelconque qui pourrait se glisser dans les plans ou pièces
écrites concernant le présent lot et qui serait contraire à la volonté du Maitre d'Oeuvre et du Maitre de
l'Ouvrage.

De plus, l'Entrepreneur est réputé connaitre la climatologie locale et ne pourra de ce fait se prévaloir de
défauts qui pourraient se révéler après la pose des menuiseries par suite d'un travail quelconque des bois
employés.

ARTICLE 7 : RECEPTION DES TRAVAUX

L'Entreprise sera responsable de ses travaux jusqu'à la réception de l'ensemble des ouvrages.

Conformément aux D.T.U., il sera procédé à la destruction de cinq (5) portes, choisies au hasard par la
Maîtrise d'Oeuvre pour contrôle conformité en présence du Bureau de Contrôle.

ARTICLE 8 : JEUX MAXIMUM TOLERES

Les jeux maximum suivants devront être observés :

‐ Entre huisserie et partie haute du vantail : 2 mm


‐ Sur montants côté paumelles : 3 mm
‐ Sur montants côté serrures : 3 mm
‐ En extrémité apparente de feuillure : 2 mm
‐ Entre vantail et sol fini : 5 mm

ARTICLE 9 : PROGRAMMATION ET ORGANIGRAMME DES CLES

Il sera fourni par l'Entreprise du présent lot :


‐ Un organigramme de combinaison des serrures en passe partiel et en passe général par niveau.

CPT - 147 -
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L'organigramme définitif sera arrêté d'un commun accord avec le Maître d'Ouvrage et l'Entreprise du
présent lot.

Cet organigramme avec clés programmées est compris dans les prix unitaires et ensemble du devis
estimatif.

Pour des raisons de commodité toutes les serrures de sûreté seront

ARTICLE 10 : OBJET

Le présent devis descriptif a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations
mises en œuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des travaux du présent lot.

Les prestations à la charge du présent lot comprennent tous les travaux de sa spécialité tels que définis
dans le présent document y compris tous les ouvrages annexés et accessoires destinés à la finition
complète et parfaite de l'œuvre dans le cadre des pièces contractuelles et de la Réglementation en
vigueur.

L'Entrepreneur est chargé de la réalisation des ouvrages décrits au cahier des descriptions détaillées des
ouvrages, de façon complète y compris les travaux nécessaires découlant des études détaillées, même
si ces derniers ne figurent pas explicitement sur les plans et documents du DCE.

Il est précisé que le terme "Devis Descriptif" s'entend dans son acceptation large recouvrant celle de
devis programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres, tel que indiqué dans le cahier des prescriptions
spéciales, que dans le cas de désaccord entre les pièces écrites et graphiques ou d'omission dont
l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 11 : NATURE DES TRAVAUX

Les travaux du présent lot, ils comprennent (fournitures, transports, mise en oeuvre, et toutes sujétions
de finition des ouvrages conformément aux règles de l'art, aux instructions de la Maîtrise d’Oeuvre, et
aux documents techniques en vigueur).

L'Entrepreneur ne pourra faire état de omission ou d'une mauvaise interprétation du présent descriptif
pour refuser de fournir, d’installer, ou de monter un dispositif quelconque, dont l'absence mettrait en
cause l’intégrité de l’ouvrage, le fonctionnement et la sécurité des installations. Il lui appartiendra donc
d’en apprécier au cours de son étude de l'offre, les difficultés de réalisation pouvant survenir.

ARTICLE 12 ‐ CONNAISSANCE DES LIEUX

L'Entrepreneur est réputé, avant la remise de son offre, avoir pleine connaissance des lieux, les avoir
examinés et s'être rendu compte de toutes les sujétions particulières au projet, et avoir contrôlé toutes
les indications qui lui sont nécessaires auprès de la Maîtrise d’Oeuvre, ou des services publics, pour qu’il
puisse faire son offre en incluant toutes les sujétions annexes et nécessaires à la réalisation de ses
travaux; il ne sera pas accordé de plus value ou d’actualisation de prix pour une mauvaise appréciations
des tâches à réaliser.

CPT - 148 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 13 : MATERIAUX

L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux
dont la qualité et performances sont vérifiés et acceptés indispensable à la bonne marche des travaux
et dont l’échantillonnage aura été agrée par la Maîtrise d’œuvre et le Maître d’Ouvrage.
Il devra présenter une liste complète des matériaux approvisionnés avec leur marque, qualité et
provenance.

Tous les matériaux employés devront répondre aux normes en vigueur, ils devront être soumis
préalablement aux essais d’agrément d’un laboratoire agréé par la Maîtrise d’œuvre, dans les 10 jours
qui suivent l’ordre de service.

ARTICLE 14 : ORIGINE DES OUVRAGES A RÉALISER

Les ouvrages à réaliser et la mise en oeuvre des matériaux et matériels objet du présent lot seront
entrepris lorsque :

‐ Les locaux seront dégagés et nettoyés.

‐ L'ensemble des cloisons tracées sur le sol.

‐ Le trait de niveau tracé aux pourtours des murs, vérifié et réceptionné par l'Entreprise du présent lot.

‐ Les travaux de Gros‐oeuvre suffisamment avancés pour qu'il n'y ait pas par la suite risque de
déformations ou de déplacements des menuiseries.

‐ Les appuis et seuils exécutés bruts permettront le calage ou finis.

‐ Les feuillures et trous ainsi que les engravures pour pièces d'appui seront nettoyés.

ARTICLE 15 : DÉFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRÉSENT LOT

Les travaux et prestations inclus au présent lot comprennent:

‐ La fourniture des bois, panneaux de particules de bois, contreplaques, des profilés métalliques entrant
dans la construction des menuiseries.

‐ Les traitements et protections (traitement fongicide, xylophène par trempage).

‐ La fabrication en atelier, le transport à pied d'oeuvre, le stockage, la pose et la fixation des menuiseries.

‐ La fourniture et la pose des quincailleries, systèmes de manoeuvre, de guidage, fermeture, verrouillage,


les pattes à scellements, dispositif de fixation, taquets, chevilles, douilles auto foreuses, clous, vis,
rondelles.

‐ Les implantations de poteaux d'huisserie ou d'angles.

‐ La fourniture et la pose des menuiseries bois, métalliques et grilles métalliques.

‐ Les retouches de protection anti‐corrosion sur les éléments métallisés.

‐ La fourniture et la pose des joints d'étanchéité et de calfeutrement coupe feu.

CPT - 149 -
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‐ Les réservations si les plans de celles‐ci n'ont pas été fournis à temps à l'Entreprise de Gros‐Oeuvre.

‐ Le tracé des trous de scellements, tant pour les menuiseries et fermetures extérieures que pour la
distribution.

‐ Les études, dessins d'exécution et de détail des ouvrages à faire agréer par la maîtrise d'Oeuvre et le
Bureau de contrôle.

‐ Le réglage et l'ajustage des menuiseries aux jeux prescrits.

ARTICLE 16 : PRESTATIONS NON INCLUSES AU PRÉSENT LOT

Ne sont pas compris dans les travaux du présent lot :

‐ L'exécution des appuis et des seuils en maçonnerie.

‐ Le scellement et calfeutrement par des matériaux classés M1 de toutes les menuiseries.


‐ Le tracé des traits de niveau, la matérialisation des axes verticaux des baies et des nus finis extérieurs
et intérieurs.

‐ Le dégagement et le nettoyage des locaux et des baies en vue de la répartition et de la pose des
menuiseries.

‐ Les feuillures, les engravures pour pièces d'appui, les trous pour scellements, etc....

ARTICLE 17 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Il est précisé que tous les travaux ou fournitures qui sont le complément indispensable des ouvrages
projetés pour le parfait achèvement de l'ensemble des travaux faisant l'objet du présent lot seront dus
par l'Entrepreneur même s'ils ne figurent pas ou ne sont pas décrits dans les pièces annexes du marché
(écrites ou dessinées).

ARTICLE 18 : INSTALLATION ‐ ORGANISATION DU CHANTIER

L'entrepreneur disposera pour l'installation de son chantier d'un emplacement sur le terrain dont les
limites lui seront définies et qui sera enclos au titre du compte prorata.

Il devra fournir indépendamment du compte prorata un hangar de stockage de ses menuiseries et


matériels dont l'emplacement sera défini sur chantier en tenant compte du volume à stoker et des
emplacements restant libres de construction.

ARTICLE 19 : NATURE ET PROVENANCE DES MATÉRIAUX

1 ‐ PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, sauf spécification contraire,
il ne sera fait appel aux matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le
marché marocain. Les matériaux proviendront, en principe des lieux de production ou dépôts suivants :

CPT - 150 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

DESIGNATION DES MATERIAUX QUALITE ET PROVENANCE

‐ bois noble de 1er choix densité 550 kg/m3 Qualité ébénisterie ‐ Dépôt du Maroc
‐ Contre‐plaqués de 5 mm d’épaisseur Okoumé, Dépôt du Maroc
‐ Aggloméré de particules densité 650 kg/m3 ISOROY ou Usine et dépôt du Maroc
similaire
‐ Aggloméré de particules densité 400 Kg/m3 Dépôts ou Usines du Maroc
PANOCEMA ou similaire
‐ Quincaillerie JPM, HOPPE, VACHETTE, BEZAULT
‐ Plaque stratifiée (M1 de 1 mm d’épaisseur haute densité) GROOM d'importation,.
Dépôts ou Usines du Maroc

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître les dépôts indiqués ci‐dessus.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'oeuvre de ces matériaux.

2 ‐ BOIS :

Les bois utilisés seront en bois noble de 1er choix conforme aux articles 37 à 40 du D.G.A parfaitement
sec. Les bois comportant de noeuds seront refusés. (Essence au choix de l’architecte)

3 ‐ QUINCAILLERIE :

Toutes les quincailleries doivent être de type BRICARD, BEZAULT, VACHETTE, JPM, HOPPE d'importation
de bonne qualité et d'un parfait fonctionnement et doivent recevoir l'approbation de la Maîtrised'Oeuvre
et du Maître d'Ouvrage.
Les paumelles devront être en inox à point de fusion ≥ à 860° de dimension minime de 140 mm.
L'assemblage devra être effectué par vis F4/25 ou F4/35.

ARTICLE 20 : VÉRIFICATION DES MATÉRIAUX

L'Entrepreneur du présent lot est responsable de la protection intégrale de tous les ouvrages faisant partie
de son marché et ce, jusqu'à complet achèvement des travaux (réception provisoire tous corps d'état
confondus) en coordination avec les autres corps d'état.

Il assurera pour cela la fourniture et pose des éléments de protection solides, et durables de façon
qu'aucune altération ne soit constatée entre l'état au moment de l'achèvement des travaux et l'état au
moment de la réception provisoire.

Dans le cas où malgré les soins de protections certaines altérations seraient constatées, leur réparation
restera à la charge de l'Entrepreneur du présent lot.

Celui‐ci fera son affaire personnelle de tous rapports avec les autres corps d'état en ce qui concerne le
respect des ouvrages, sans que soient concernés en cette matière, le Maître d'Ouvrage ou la Maîtrise
d'Oeuvre.

ARTICLE 21 : NETTOYAGE :

Pour la date de réception, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux
comprendront la dépose et l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection, le balayage,
le dépoussiérage éventuels ou tout autre procédé pour rendre à la matière la parfaite finition requise.

CPT - 151 -
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L'entrepreneur fournira tout le matériel et la main‐d'oeuvre nécessaire à ces nettoyages.

ARTICLE 22 : NORMES ‐ DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES ‐ REGLEMENTS

Les travaux seront exécutés conformément aux règles de l'Art, aux prescriptions du D.G.A., aux
prescriptions des D.T.U. N˚ 32.1., 36.1 et 37.1 (Cahier des charges et cahier des clauses spéciales) et aux
normes en vigueur et en particulier :

‐ Norme NF 23 502
‐ Normes NF A 3632O ‐ A 36321 et A 91 ‐ 121
NF B 50001 à B 57051
‐ Normes NF P 2O1O2 à P 235O1
P 244O3 à P 244O4
P 25251 à P 25321
P 261O1 à P 26419
P 274O1
D 274O2 à D 274O3
D 6O551 à D 665O1
D 691O1 à D 69151
T 54OO1 à T 54O14
X 4O5O1 à X 415O2
‐ Normes U.E.A.T.C.

ARTICLE 23: MODE D'EXECUTION DES OUVRAGES

A exécuter conformément au D.T.U. 36.1.

Les menuiseries seront fabriquées et mises en œuvre compris la fourniture et pose des articles de
quincaillerie conformément aux prescriptions du Devis Général d'Architecture, articles 138, 139, 141, 145,
sauf dérogation aux spécifications particulières du présent titre.

En complément de l'article 138 du D.G.A., il est précisé que tous les assemblages de menuiserie seront
exécutés à tenons et mortaises maintenues par des chevilles en bois dur.

Les menuiseries seront livrées sur le chantier suivant une cadence nécessaire à l'avancement sans
interruption des travaux.

Les menuiseries réceptionnées seront protégées sur tous les angles par des baguettes en contre plaqué.

Les cadres seront livrées avec écharpes et entretoises.

A leur arrivée sur le chantier elles seront entreposées dans un endroit sec et abrité. Aucune menuiserie
en vrac ne sera tolérée.

La fixation des cadres sur précadres se fera par vis VBA et ensuite rebouchées avec la même nature de
bois du cadre.

Les parcloses seront en bois dur et d'une seule pièce. Tous rajouts sur une longueur seront refusés.

Les lames devront être uniformes et assemblées à rainures et languettes. Il ne sera jamais toléré dans les
ouvrages de menuiserie, l'emploi de pièces rapportées, de cales, pointes, vis ou mastic pour cacher des
vices ou des malfaçons.

CPT - 152 -
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B ‐ MENUISERIE METALLIQUE

ARTICLE 1 : OBJET

Le présent devis descriptif a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations
mises en oeuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des travaux du présent sous lot.

Il est précisé que le terme "Devis Descriptif" s'entend dans son acceptation large recouvrant celle de
devis programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres, tel que indiqué dans le cahier des prescriptions
spéciales, que dans le cas de désaccord entre les pièces écrites et graphiques ou d'omission dont
l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 : NATURE DES TRAVAUX

Les travaux du présent sous lot, ils comprennent (fournitures, transports, mise en oeuvre, et toutes
sujétions de finition des ouvrages conformément aux règles de l'art, aux instructions de la Maîtrise
d’Oeuvre, et aux documents techniques en vigueur).

L'Entrepreneur ne pourra faire état de omission ou d'une mauvaise interprétation du présent descriptif
pour refuser de fournir, d’installer, ou de monter un dispositif quelconque, dont l'absence mettrait en
cause l’intégrité de l’ouvrage, le fonctionnement et la sécurité des installations. Il lui appartiendra donc
d’en apprécier au cours de son étude de l'offre, les difficultés de réalisation pouvant survenir.

ARTICLE 3 ‐ CONNAISSANCE DES LIEUX

L'Entrepreneur est réputé, avant la remise de son offre, avoir pleine connaissance des lieux, les avoir
examinés et s'être rendu compte de toutes les sujétions particulières au projet, et avoir contrôlé toutes
les indications qui lui sont nécessaires auprès de la Maîtrise d’Oeuvre, ou des services publics, pour qu’il
puisse faire son offre en incluant toutes les sujétions annexes et nécessaires à la réalisation de ses
travaux; il ne sera pas accordé de plus value ou d’actualisation de prix pour une mauvaise appréciations
des tâches à réaliser.

ARTICLE 4 : MATERIAUX

L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux
dont la qualité et performances sont vérifiés et acceptés indispensable à la bonne marche des travaux
et dont l’échantillonnage aura été agrée par la Maîtrise d’œuvre et le Maître d’Ouvrage.
Il devra présenter une liste complète des matériaux approvisionnés avec leur marque, qualité et
provenance.

Tous les matériaux employés devront répondre aux normes en vigueur, ils devront être soumis
préalablement aux essais d’agrément d’un laboratoire agréé par la Maîtrise d’œuvre, dans les 10 jours
qui suivent l’ordre de service.

ARTICLE 5 : ORIGINE DES OUVRAGES A RÉALISER

Les ouvrages à réaliser et la mise en oeuvre des matériaux et matériels objet du présent lot seront
entrepris lorsque :

‐ Le trait de niveau tracé aux pourtours des murs, vérifié et réceptionné par l'Entreprise du présent lot.

CPT - 153 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ Les travaux de gros œuvre suffisamment avancés pour qu'il n'y ait pas par la suite risque de
déformations ou de déplacements des menuiseries.
‐ Les appuis et seuils exécutés bruts permettront le calage ou finis.

‐ Les feuillures et trous ainsi que les engravures pour pièces d'appui seront nettoyés.

ARTICLE 6 : DÉFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRÉSENT SOUS LOT

Les travaux et prestations inclus au présent lot comprennent:

‐ La fourniture des profilés métalliques entrant dans la construction des menuiseries.

- Les traitements et protections (traitement fongicide, xylophène par trempage).


- Le vernissage des différents ouvrages suivant les directives de l’architecte.

‐ La fabrication en atelier, le transport à pied d'oeuvre, le stockage, la pose et la fixation des


menuiseries.

‐ La fourniture et la pose des quincailleries, systèmes de manoeuvre, de guidage, fermeture, verrouillage,


les pattes à scellements, dispositif de fixation, taquets, chevilles, douilles auto foreuses, clous, vis,
rondelles.

‐ Les implantations de poteaux d'huisserie ou d'angles.

‐ La fourniture et la pose des menuiseries bois, métalliques et grilles métalliques.

‐ Les retouches de protection anti‐corrosion sur les éléments métallisés.

‐ La fourniture et la pose des joints d'étanchéité et de calfeutrement coupe feu.

‐ Les réservations si les plans de celles‐ci n'ont pas été fournis à temps à l'Entreprise de Gros‐Oeuvre.

‐ Le tracé des trous de scellements, tant pour les menuiseries et fermetures extérieures que pour la
distribution.

‐ Les études, dessins d'exécution et de détail des ouvrages à faire agréer par la maîtrise d'Oeuvre et le
Bureau de contrôle.

‐ Le réglage et l'ajustage des menuiseries aux jeux prescrits.

ARTICLE 7 : PRESTATIONS NON INCLUSES AU PRÉSENT LOT

Ne sont pas compris dans les travaux du présent lot :

‐ L'exécution des appuis et des seuils en maçonnerie.


‐ Le tracé des traits de niveau

ARTICLE 8 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Il est précisé que tous les travaux ou fournitures qui sont le complément indispensable des ouvrages
projetés pour le parfait achèvement de l'ensemble des travaux faisant l'objet du présent lot seront dus
par l'Entrepreneur même s'ils ne figurent pas ou ne sont pas décrits dans les pièces annexes du marché
(écrites ou dessinées).

CPT - 154 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 9 : INSTALLATION ‐ ORGANISATION DU CHANTIER

L'entrepreneur disposera pour l'installation de son chantier d'un emplacement sur le terrain dont les
limites lui seront définies et qui sera enclos au titre du compte prorata.

Il devra fournir indépendamment du compte prorata un hangar de stockage de ses menuiseries et


matériels dont l'emplacement sera défini sur chantier en tenant compte du volume à stoker et des
emplacements restant libres de construction.

ARTICLE 10 : NATURE ET PROVENANCE DES MATÉRIAUX

1 ‐ PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine et d’importation, Les
matériaux proviendront, en principe des lieux de production ou dépôts suivants :

DESIGNATION DES MATERIAUX QUALITE ET PROVENANCE

‐ Quincaillerie JPM, VACHETTE, BEZAULT HAFELE


d'importation,.
‐ Fers, cornières tubes ronds et tôles. Dépôts ou Usines du Maroc

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître les dépôts indiqués ci‐dessus.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'oeuvre de ces matériaux.

2 ‐ PROFILES METALLIQUES (FER)

Les profilés métalliques doivent être bien dressés, sans cassure ni défaut susceptibles d'altérer leur
résistance et la netteté des formes. Les dimensions seront fonction de leur destination.

3 ‐ TOLES D'ACIER :

Les tôles d'acier de 25/10˚ d'épaisseur seront bien plans et sans défauts.

4 ‐ QUINCAILLERIE :

Toutes les quincailleries doivent être de type BEZAULT, VACHETTE, JPM, HAFELE d'importation de bonne
qualité et d'un parfait fonctionnement et doivent recevoir l'approbation de la Maîtrise d'Oeuvre et du
Maître d'Ouvrage.

Les paumelles devront être en laiton chromé type MOD ou similaire à point de fusion ≥ à 860° de
dimension minime de 140 mm. L'assemblage devra être effectué par vis F4/25 ou F4/35.

ARTICLE 11 : VÉRIFICATION DES MATÉRIAUX

L'Entrepreneur du présent lot est responsable de la protection intégrale de tous les ouvrages faisant partie
de son marché et ce, jusqu'à complet achèvement des travaux (réception provisoire tous corps d'état
confondus) en coordination avec les autres corps d'état.0

Il assurera pour cela la fourniture et pose des éléments de protection solides, et durables de façon
qu'aucune altération ne soit constatée entre l'état au moment de l'achèvement des travaux et l'état au

CPT - 155 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

moment de la réception provisoire.

Dans le cas où malgré les soins de protections certaines altérations seraient constatées, leur réparation
restera à la charge de l'Entrepreneur du présent lot.

Celui‐ci fera son affaire personnelle de tous rapports avec les autres corps d'état en ce qui concerne le
respect des ouvrages, sans que soient concernés en cette matière, le Maître d'Ouvrage ou la Maîtrise
d'Oeuvre.

ARTICLE 12 : NETTOYAGE :

Pour la date de réception provisoire, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux
comprendront la dépose et l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection, le balayage,
le dépoussiérage éventuels ou tout autre procédé pour rendre à la matière la parfaite finitionrequise.

L'entrepreneur fournira tout le matériel et la main‐d’œuvre nécessaire à ces nettoyages.

ARTICLE 13 : NORMES ‐ DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES ‐ REGLEMENTS

Les travaux seront exécutés conformément aux règles de l'Art, aux prescriptions du D.G.A., aux
prescriptions des D.T.U. N˚ 32.1., 36.1 et 37.1 (Cahier des charges et cahier des clauses spéciales) et aux
normes en vigueur et en particulier :

‐ Norme NF 23 502
‐ Normes NF A 3632O ‐ A 36321 et A 91 ‐ 121
NF B 50001 à B 57051

‐ Normes NF P 2O1O2 à P 235O1


P 244O3 à P 244O4
P 25251 à P 25321
P 261O1 à P 26419
P 274O1
D 274O2 à D 274O3
D 6O551 à D 665O1
D 691O1 à D 69151
T 54OO1 à T 54O14
X 4O5O1 à X 415O2

‐ Normes U.E.A.T.C.

ARTICLE 14 : MODE D'EXECUTION DES OUVRAGES

A exécuter conformément au D.T.U. N˚ 37.1

Les assemblages seront soudés avec soins et parfaitement ajustés. Ils ne devront pas permettre les
infiltrations et le séjour de l'eau entre les profiles assemblés. La soudure des cadres métalliques de
parement ne devra pas présenter de discontinuité, et sera bien affleurée. Le nombre et la disposition de
soudure seront fonction des pièces à assembler et des efforts qu'elles auront à subir.

Le vitrage sera maintenu par parcloses clipsées par vis inoxydables. Ces menuiseries métalliques seront
protégées par une couche de peinture au minium de plomb avant scellement.

CPT - 156 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ POSE ET CALAGE DES OUVRAGES

Tous les ouvrages seront mis en place et réglés par l'Entrepreneur du présent lot, avec la plus grande
exactitude et un aplomb parfait.

Les percements de trous, saignées, feuillures et scellements seront dus par le maçon et exécutés par ses
soins suivant indications données par l'Entrepreneur du présent lot.

Les scellements, calfeutrements intérieurs et extérieurs seront également à la charge de l'Entrepreneur


du lot Gros œuvre.

Néanmoins, l'Entrepreneur du présent lot restera responsable de la position de l'aplomb de ses


ouvrages.
A cet effet, il devra :

‐ Effectuer les scellements partiels suffisamment nombreux et solides pour éviter tous déplacements et
déviations en cours de chantier avant que le Gros œuvre n'effectue les scellements définitifs.

‐ Toutes les cales et étrésillons provisoires, protections, ou autres ouvrages nécessaires pour empêcher
les déformations.

‐ Surveiller et vérifier tous les scellements définitifs exécutés par le Gros œuvre.

‐ TRAITEMENT DES OUVRAGES :

Les parties métalliques visibles ou cachées seront, après fabrication et s'il y a lieu après assemblage
soigneusement protégé contre l'oxydation et la rouille.

Cette protection sera réalisée avant livraison par brossage à la brosse métallique, grattage, sablage ou
grenaillage pour faire disparaître toutes traces de calamine ou d'oxydation superficielle puis par
application en plein par l'Entreprise du présent lot, d'une peinture anti‐rouille du type minimum de
plomb,qualité supérieure de 30 à 35 microns d'épaisseur en accord avec le peintre.

Après la pose, il sera dû par l'Entrepreneur du présent lot :

‐ Une révision complète et minutieuse de la couche de protection pour rattraper les éraflures et les
dégradations provenant du transport et de la mise en oeuvre.

‐ CADRES

Les cadres et précadres seront fournis et posés par l'Entrepreneur du présent sous lot, avec fixation
dans les maçonneries et bétons par pattes à scellement, tiges flexibles ou autres procédés de force et de
dimensions appropriés.
Les cadres ou pré cadres seront livrés avec écharpes et entretoises.

ARTICLE 15 : ECHANTILLONS

L'Entrepreneur sera tenu de soumettre à l'approbation des Architectes un élément type de chaque nature
d'ouvrage équipé de ses quincailleries et garnitures proposées. La fabrication en série des menuiseries ne
pourra commencer qu'après réception sans observation des Architectes et maître d’ouvrage. Toutes les
menuiseries réalisées devront être rigoureusement conformes aux échantillons acceptés par les
Architectes, faute de quoi elles seront refusées à la réception provisoire.

CPT - 157 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 17 : TRAVAUX ET FOURNITURES DIVERSES

Nonobstant les travaux décrits précédemment, l'Entrepreneur du présent lot devra tous travaux
nécessaires ou fourniture pour une parfaite finition et fonctionnement de ces ouvrages. Aucune
réclamation ne sera admise pour une omission quelconque qui pourrait se glisser dans les plans ou pièces
écrites concernant le présent lot et qui serait contraire à la volonté du Maître d'Oeuvre et du Maitre de
l'Ouvrage.

De plus, l'Entrepreneur est réputé connaitre la climatologie locale et ne pourra de ce fait se prévaloir de
défauts qui pourraient se révéler après la pose des menuiseries par suite d'un travail quelconque des bois
employés.

ARTICLE 18 : RECEPTION DES TRAVAUX

L'Entreprise sera responsable de ses travaux jusqu'à la réception de l'ensemble des ouvrages durant de
la réception provisoire.

CPT - 158 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°14 SERRURERIE

ARTICLE 1 : OBJET

Le présent devis descriptif a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations
mises en oeuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux
sera assujettie, afin de réaliser la totalité des travaux du présent sous lot.

Il est précisé que le terme "Devis Descriptif" s'entend dans son acceptation large recouvrant celle de
devis programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres, tel que indiqué dans le cahier des prescriptions
spéciales, que dans le cas de désaccord entre les pièces écrites et graphiques ou d'omission dont
l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.

ARTICLE 2 : NATURE DES TRAVAUX

Les travaux du présent sous lot, ils comprennent (fournitures, transports, mise en oeuvre, et toutes
sujétions de finition des ouvrages conformément aux règles de l'art, aux instructions de la Maîtrise
d’Oeuvre, et aux documents techniques en vigueur).

L'Entrepreneur ne pourra faire état de omission ou d'une mauvaise interprétation du présent descriptif
pour refuser de fournir, d’installer, ou de monter un dispositif quelconque, dont l'absence mettrait en
cause l’intégrité de l’ouvrage, le fonctionnement et la sécurité des installations. Il lui appartiendra donc
d’en apprécier au cours de son étude de l'offre, les difficultés de réalisation pouvant survenir.

ARTICLE 3 ‐ CONNAISSANCE DES LIEUX

L'Entrepreneur est réputé, avant la remise de son offre, avoir pleine connaissance des lieux, les avoir
examinés et s'être rendu compte de toutes les sujétions particulières au projet, et avoir contrôlé toutes
les indications qui lui sont nécessaires auprès de la Maîtrise d’Oeuvre, ou des services publics, pour qu’il
puisse faire son offre en incluant toutes les sujétions annexes et nécessaires à la réalisation de ses
travaux; il ne sera pas accordé de plus value ou d’actualisation de prix pour une mauvaise appréciations
des tâches à réaliser.

ARTICLE 4 : MATERIAUX

L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux
dont la qualité et performances sont vérifiés et acceptés indispensable à la bonne marche des travaux
et dont l’échantillonnage aura été agrée par la Maîtrise d’œuvre et le Maître d’Ouvrage.
Il devra présenter une liste complète des matériaux approvisionnés avec leur marque, qualité et
provenance.

Tous les matériaux employés devront répondre aux normes en vigueur, ils devront être soumis
préalablement aux essais d’agrément d’un laboratoire agréé par la Maîtrise d’œuvre, dans les 10 jours
qui suivent l’ordre de service.

ARTICLE 5 : ORIGINE DES OUVRAGES A RÉALISER

Les ouvrages à réaliser et la mise en oeuvre des matériaux et matériels objet du présent lot seront

CPT - 159 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

entrepris lorsque :

‐ Le trait de niveau tracé aux pourtours des murs, vérifié et réceptionné par l'Entreprise du présent lot.
‐ Les travaux de gros œuvre suffisamment avancés pour qu'il n'y ait pas par la suite risque de
déformations ou de déplacements des menuiseries.
‐ Les appuis et seuils exécutés bruts permettront le calage ou finis.

‐ Les feuillures et trous ainsi que les engravures pour pièces d'appui seront nettoyés.

ARTICLE 6 : DÉFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRÉSENT SOUS LOT

Les travaux et prestations inclus au présent lot comprennent:

‐ La fourniture des profilés métalliques entrant dans la construction des menuiseries.

- Les traitements et protections (traitement fongicide, xylophène par trempage).


- Le vernissage des différents ouvrages suivant les directives de l’architecte.

‐ La fabrication en atelier, le transport à pied d'oeuvre, le stockage, la pose et la fixation des


menuiseries.

‐ La fourniture et la pose des quincailleries, systèmes de manoeuvre, de guidage, fermeture, verrouillage,


les pattes à scellements, dispositif de fixation, taquets, chevilles, douilles auto foreuses, clous, vis,
rondelles.

‐ Les implantations de poteaux d'huisserie ou d'angles.

‐ La fourniture et la pose des menuiseries bois, métalliques et grilles métalliques.

‐ Les retouches de protection anti‐corrosion sur les éléments métallisés.

‐ La fourniture et la pose des joints d'étanchéité et de calfeutrement coupe feu.

‐ Les réservations si les plans de celles‐ci n'ont pas été fournis à temps à l'Entreprise de Gros‐Oeuvre.

‐ Le tracé des trous de scellements, tant pour les menuiseries et fermetures extérieures que pour la
distribution.

‐ Les études, dessins d'exécution et de détail des ouvrages à faire agréer par la maîtrise d'Oeuvre et le
Bureau de contrôle.

‐ Le réglage et l'ajustage des menuiseries aux jeux prescrits.

ARTICLE 7 : PRESTATIONS NON INCLUSES AU PRÉSENT LOT

Ne sont pas compris dans les travaux du présent lot :

‐ L'exécution des appuis et des seuils en maçonnerie.


‐ Le tracé des traits de niveau

ARTICLE 8 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Il est précisé que tous les travaux ou fournitures qui sont le complément indispensable des ouvrages

CPT - 160 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

projetés pour le parfait achèvement de l'ensemble des travaux faisant l'objet du présent lot seront dus
par l'Entrepreneur même s'ils ne figurent pas ou ne sont pas décrits dans les pièces annexes du marché
(écrites ou dessinées).

ARTICLE 9 : INSTALLATION ‐ ORGANISATION DU CHANTIER

L'entrepreneur disposera pour l'installation de son chantier d'un emplacement sur le terrain dont les
limites lui seront définies et qui sera enclos au titre du compte prorata.

Il devra fournir indépendamment du compte prorata un hangar de stockage de ses menuiseries et


matériels dont l'emplacement sera défini sur chantier en tenant compte du volume à stoker et des
emplacements restant libres de construction.

ARTICLE 10 : NATURE ET PROVENANCE DES MATÉRIAUX

1 ‐ PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine et d’importation, Les
matériaux proviendront, en principe des lieux de production ou dépôts suivants :

DESIGNATION DES MATERIAUX QUALITE ET PROVENANCE

‐ Quincaillerie JPM, VACHETTE, BEZAULT HAFELE


d'importation,.
‐ Fers, cornières tubes ronds et tôles. Dépôts ou Usines du Maroc

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître les dépôts indiqués ci‐dessus.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'oeuvre de ces matériaux.

2 ‐ PROFILES METALLIQUES (FER)

Les profilés métalliques doivent être bien dressés, sans cassure ni défaut susceptibles d'altérer leur
résistance et la netteté des formes. Les dimensions seront fonction de leur destination.

3 ‐ TOLES D'ACIER :

Les tôles d'acier de 25/10˚ d'épaisseur seront bien plans et sans défauts.

4 ‐ QUINCAILLERIE :

Toutes les quincailleries doivent être de type BEZAULT, VACHETTE, JPM, HAFELE d'importation de bonne
qualité et d'un parfait fonctionnement et doivent recevoir l'approbation de la Maîtrise d'Oeuvre et du
Maître d'Ouvrage.

Les paumelles devront être en laiton chromé type MOD ou similaire à point de fusion ≥ à 860° de
dimension minime de 140 mm. L'assemblage devra être effectué par vis F4/25 ou F4/35.

ARTICLE 11 : VÉRIFICATION DES MATÉRIAUX

L'Entrepreneur du présent lot est responsable de la protection intégrale de tous les ouvrages faisant
partie de son marché et ce, jusqu'à complet achèvement des travaux (réception provisoire tous corps

CPT - 161 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

d'état confondus) en coordination avec les autres corps d'état.0

Il assurera pour cela la fourniture et pose des éléments de protection solides, et durables de façon
qu'aucune altération ne soit constatée entre l'état au moment de l'achèvement des travaux et l'état au
moment de la réception provisoire.

Dans le cas où malgré les soins de protections certaines altérations seraient constatées, leur réparation
restera à la charge de l'Entrepreneur du présent lot.

Celui‐ci fera son affaire personnelle de tous rapports avec les autres corps d'état en ce qui concerne le
respect des ouvrages, sans que soient concernés en cette matière, le Maître d'Ouvrage ou la Maîtrise
d'Oeuvre.

ARTICLE 12 : NETTOYAGE :

Pour la date de réception provisoire, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux
comprendront la dépose et l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection, le balayage,
le dépoussiérage éventuels ou tout autre procédé pour rendre à la matière la parfaite finitionrequise.

L'entrepreneur fournira tout le matériel et la main‐d’œuvre nécessaire à ces nettoyages.

ARTICLE 13 : NORMES ‐ DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES ‐ REGLEMENTS

Les travaux seront exécutés conformément aux règles de l'Art, aux prescriptions du D.G.A., aux
prescriptions des D.T.U. N˚ 32.1., 36.1 et 37.1 (Cahier des charges et cahier des clauses spéciales) et aux
normes en vigueur et en particulier :

‐ Norme NF 23 502
‐ Normes NF A 3632O ‐ A 36321 et A 91 ‐ 121
NF B 50001 à B 57051

‐ Normes NF P 2O1O2 à P 235O1


P 244O3 à P 244O4
P 25251 à P 25321
P 261O1 à P 26419
P 274O1
D 274O2 à D 274O3
D 6O551 à D 665O1
D 691O1 à D 69151
T 54OO1 à T 54O14
X 4O5O1 à X 415O2

‐ Normes U.E.A.T.C.

ARTICLE 14 : MODE D'EXECUTION DES OUVRAGES

A exécuter conformément au D.T.U. N˚ 37.1

Les assemblages seront soudés avec soins et parfaitement ajustés. Ils ne devront pas permettre les
infiltrations et le séjour de l'eau entre les profiles assemblés. La soudure des cadres métalliques de
parement ne devra pas présenter de discontinuité, et sera bien affleurée. Le nombre et la disposition de
soudure seront fonction des pièces à assembler et des efforts qu'elles auront à subir.

CPT - 162 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Le vitrage sera maintenu par parcloses clipsées par vis inoxydables. Ces menuiseries métalliques seront
protégées par une couche de peinture au minium de plomb avant scellement.

‐ POSE ET CALAGE DES OUVRAGES

Tous les ouvrages seront mis en place et réglés par l'Entrepreneur du présent lot, avec la plus grande
exactitude et un aplomb parfait.

Les percements de trous, saignées, feuillures et scellements seront dus par le maçon et exécutés par ses
soins suivant indications données par l'Entrepreneur du présent lot.

Les scellements, calfeutrements intérieurs et extérieurs seront également à la charge de l'Entrepreneur


du lot Gros œuvre.

Néanmoins, l'Entrepreneur du présent lot restera responsable de la position de l'aplomb de ses


ouvrages.
A cet effet, il devra :

‐ Effectuer les scellements partiels suffisamment nombreux et solides pour éviter tous déplacements et
déviations en cours de chantier avant que le Gros œuvre n'effectue les scellements définitifs.

‐ Toutes les cales et étrésillons provisoires, protections, ou autres ouvrages nécessaires pour empêcher
les déformations.

‐ Surveiller et vérifier tous les scellements définitifs exécutés par le Gros œuvre.

‐ TRAITEMENT DES OUVRAGES :

Les parties métalliques visibles ou cachées seront, après fabrication et s'il y a lieu après assemblage
soigneusement protégé contre l'oxydation et la rouille.

Cette protection sera réalisée avant livraison par brossage à la brosse métallique, grattage, sablage ou
grenaillage pour faire disparaître toutes traces de calamine ou d'oxydation superficielle puis par
application en plein par l'Entreprise du présent lot, d'une peinture anti‐rouille du type minimum de
plomb,qualité supérieure de 30 à 35 microns d'épaisseur en accord avec le peintre.

Après la pose, il sera dû par l'Entrepreneur du présent lot :

‐ Une révision complète et minutieuse de la couche de protection pour rattraper les éraflures et les
dégradations provenant du transport et de la mise en oeuvre.

‐ CADRES

Les cadres et précadres seront fournis et posés par l'Entrepreneur du présent sous lot, avec fixation
dans les maçonneries et bétons par pattes à scellement, tiges flexibles ou autres procédés de force et de
dimensions appropriés.
Les cadres ou pré cadres seront livrés avec écharpes et entretoises.

ARTICLE 15 : ECHANTILLONS

L'Entrepreneur sera tenu de soumettre à l'approbation des Architectes un élément type de chaque
nature d'ouvrage équipé de ses quincailleries et garnitures proposées. La fabrication en série des

CPT - 163 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

menuiseries ne pourra commencer qu'après réception sans observation des Architectes et maître
d’ouvrage. Toutes les menuiseries réalisées devront être rigoureusement conformes aux échantillons
acceptés par les Architectes, faute de quoi elles seront refusées à la réception provisoire.

ARTICLE 17 : TRAVAUX ET FOURNITURES DIVERSES

Nonobstant les travaux décrits précédemment, l'Entrepreneur du présent lot devra tous travaux
nécessaires ou fourniture pour une parfaite finition et fonctionnement de ces ouvrages. Aucune
réclamation ne sera admise pour une omission quelconque qui pourrait se glisser dans les plans ou pièces
écrites concernant le présent lot et qui serait contraire à la volonté du Maître d'Oeuvre et du Maitre de
l'Ouvrage.

De plus, l'Entrepreneur est réputé connaitre la climatologie locale et ne pourra de ce fait se prévaloir de
défauts qui pourraient se révéler après la pose des menuiseries par suite d'un travail quelconque des bois
employés.

ARTICLE 18 : RECEPTION DES TRAVAUX

L'Entreprise sera responsable de ses travaux jusqu'à la réception de l'ensemble des ouvrages durant de
la réception provisoire.

CPT - 164 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°15 ‐ MENUISERIES EXTERIEURES ‐ FAÇADES

CHAPITRE A : GENERALITES

ARTICLE 1.‐ OBJET

Le présent devis a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mis en
oeuvre et en ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces
ouvrages et installations devront répondre ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des
travaux sera assujettie afin de réaliser la totalité des ouvrages, objet du présent lot.

Il est précisé que le terme "devis descriptif" s'entend dans son acceptation large recouvrant celle de
devis programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres sous forme de concours, tel que cela sera
indiqué dans les articles qui suivent, que dans le cas de désaccord entre les pièces écrites ou graphiques
ou d'omissions dont l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles
requises.

ARTICLE 2 ‐ ORIGINE DES OUVRAGES

Les ouvrages à réaliser et la mise en oeuvre des matériaux et matériels objet du présent lot seront
entrepris lorsque:

‐ les locaux seront dégagés et nettoyés,


‐ l'ensemble des cloisons tracé sur le sol,
‐ le trait de niveau tracé aux pourtours des murs,
‐ les travaux de gros oeuvre suffisamment avancés pour qu'il n'y ait pas par la suite risque de
déformation ou de déplacement des menuiseries,
‐ les appuis et seuils exécutés bruts permettant le calage au fini,
‐ les feuillures et trous ainsi que les engravures pour pièces d'appui seront nettoyés,

ARTICLE 3 ‐ DEFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT SOUS LOT

Les travaux et prestations inclus au présent lot comprennent :

‐ les études, dessins d'exécution et de détail des ouvrages à faire agréer par la Maîtrise d'Oeuvre,
‐ la fourniture des profilés en aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE entrant dans
la constitution des menuiseries,
‐ la fabrication en atelier, le transport à pied d'oeuvre, le stockage, la pose et la fixation des menuiseries,
‐ la fourniture et la pose des quincailleries, systèmes de manoeuvre, de guidage, de fermeture, de
verrouillage, les pattes à scellement, les dispositifs de fixation, les taquets, les chevilles, les douilles auto
foreuses et les parcloses,
‐ les implantations de pré‐cadres,
‐ la fourniture et la pose des huisseries et bâtis,
‐ les retouches de protections anticorrosion sur les éléments métallisés,
‐ la fourniture et la pose des joints élastomère de calfeutrement tant en feuillure brute qu'en feuillure
finie,
‐ les réservations à préciser au gros oeuvre pour qu'il les effectue,
‐ le tracé des trous de scellements, tant pour les menuiseries et fermetures extérieures que pour la
distribution éventuelle,
‐ les réglage et l'ajustage des menuiseries aux jeux prescrits,

CPT - 165 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ toutes les menuiseries aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE comporteront une
protection par film en plastique.
‐ l’entrepreneur aura à exécuter tous les travaux prévus au présent lot, ainsi que tous les ouvrages
annexes pour la parfaite exécution des prestations.
‐ la réception des supports façades exécutés par le lot GROS OEUVRE, et au préalable il devra porter son
visa sur les plans de coffrage B.A. et faire connaitre ses observations éventuelles.
‐ la fourniture au G.O. des dispositifs d'ancrage avec plans d'implantation agréés.
‐ l'Entrepreneur doit le traçage en façades sur les supports réceptionnés des axes de référence, des
niveaux des planchers à faire réceptionner par le Géomètre du Maître d'Ouvrage.
‐ le transport à pied d'oeuvre, le stockage, la mise en oeuvre, le réglage, les découpes, tous les matériaux
nécessaires à l'exécution des travaux conformément aux dispositions du devis descriptif, aux normes et
règlements en vigueur à la date de la remise de l'offre.
‐ la mise en place de système coupe feu entre étage au niveau des façades rideaux.
‐ la fourniture d'échantillons et la présentation des prototypes, pour approbation par la Maîtrise d'Oeuvre
‐ la fourniture, la mise en place et repli de tous les échafaudages nécessaires à l'exécution des travaux,
munis de tous les dispositifs de sécurité,
‐ la conduite et la surveillance des travaux jusqu'à la réception des travaux.
‐ les dispositifs courants et réglementaires en nez de plancher,
‐ la remise d'une notice précisant les recommandations d'entretien et de maintenance des façades
conformément à la norme P28 004.
‐ la fourniture, la mise en conditions et de transports d'élèments de façades destinées à être soumis à des
essais dans les laboratoires agréés par la Maitrise d'Oeuvre.
‐ la réfection et la réparation des ouvrages défectueux ou détériorés constatés soit en cours d'exécution
soit à la réception, avec toutes les conséquences qui en découlent.
‐ la protection des ouvrages en cours de chantier pour éviter des dégradations et les taches dues aux
projections de plâtre, de ciment ou tout autre matériau jusqu'à la réception des travaux ; la protection
des arêtes bâties, etc......
‐ le réglage, l'ajustage et la mise en place pour scellement sous la responsabilité de l'entreprise du présent
lot.
‐ le montage des éléments de menuiserie livrés finis et protégés,
‐ les nettoyages en cours et en fin des travaux, l'enlèvement des déchets, gravois, emballages, etc.et
tous les matériels utilisés pour la mise en oeuvre des ouvrages, y compris transport à la décharge
publique

ARTICLE 4. ‐ PRESTATIONS NON INCLUSES AU PRESENT SOUS LOT

Le sous lot gros oeuvre effectuera :

‐ l'exécution des appuis et des seuils en maçonnerie,


‐ la mise en place des rails, douilles, taquets ou autres éléments,
‐ le tracé des traits de niveau, la matérialisation des axes verticaux des baies et des
nus finis extérieurs et intérieurs,
‐ Le dégagement et le nettoyage des locaux et des baies en vue de la répartition et de la pose des
menuiseries,
‐ les feuillures, les engravures pour pièces d'appui, le refouillement pour coffres de volets roulants,
etc.......
‐ les trous pour scellements,

ARTICLE 5. ‐ DISPOSITIONS GENERALES

Il est précisé que tous les travaux ou fournitures qui sont le complément indispensable des ouvrages
projetés pour le parfait achèvement de l'ensemble des travaux faisant l'objet du présent lot seront

CPT - 166 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

dus par l'Entrepreneur même s'ils ne figurent pas ou ne sont pas décrits dans les pièces annexes du
marché.

ARTICLE 6 ‐ NORMES ‐ DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES ‐ REGLEMENTS

Les travaux seront effectués conformément aux règles de l'art, aux prescriptions du DGA, aux
prescriptions du DGA, aux prescriptions des DTU n°32.1 ; 36.1 et 37.1 (cahiers des charges et cahiers
des clauses spéciales et aux normes en vigueur), et en particuliers les cahiers du CSTB Octobre 1996,
cahier 2914 pour les vitrages extérieurs attachés, faisant l’objet d’un avis technique.

Documents de références
Les menuiseries extérieures aluminium doivent être exécutées et mises en oeuvre selon les normes
AFNOR, les documents techniques unifiés publiés par le C S T B (DTU), les directives communes de
l'Union Européenne pour l'agrément technique dans la construction en matière de fenêtre (U E A) et
les règles de l'art requise dont en particulier :

6.1 ‐ Les normes AFNOR :

NF P01101 ‐ Dimensions de coordination des ouvrages et les élèments de constructions


NF P01001 ‐ Coordination modulaire : module de base, modulation des
dimensions verticales et horizontales,
NF P 01 002 ‐ Coordination dimensionnelle et modulaire : vocabulaire, spécification,
NF P 24 101 ‐ Menuiserie métallique extérieure : terminologie,
NF P 24 301 ‐ Spécifications techniques des fenêtres, portes fenêtres et châssis fixes métalliques,
NF P 20 501 ‐ Méthodes d'essais des fenêtres,
NF P 20 302 ‐ Caractéristiques des fenêtres,
NF A 50 411 ‐ Caractéristiques des profilés en alliage d'aluminium ,
NF A 91450 ‐ Anodisation de l'aluminium et de ses alliages spécifications générales.

6.2 ‐ Documents techniques unifiés (D T U)

D T U ‐ 35‐1 ‐ Panneaux de façades menuisés


D T U ‐ 37.1 ‐ Menuiseries métalliques,
D T U ‐ 36.1/37.1 ‐ Choix des fenêtres en fonction de leur exposition ‐ Mémento,
D T U ‐39.1 ‐ Miroiterie ‐ Vitrerie,
D T U‐ P 06 006 ‐ Règles N 84 ‐ Actions de la neige sur les constructions,
D T U‐ P 06 002 ‐ Règles NV 65,
D T U ‐ 39.4 ‐ Travaux de miroiterie et de vitrerie en verre épais
D T U ‐ 39‐5 ‐ Prescriptions pour l’utilisation de vitrages,
P.23.415
P.23.416 } Quincaillerie, ferrages châssis, croisés à la
P.23.519 française portes et châssis à soufflet
P.26.406 Paumelles
P.23.403 Châssis et croises
P.23.459 }
P.26.306 } Ferrures
P.23.406 }
P.23.415 }
P.26.314 ‐ Serrures tubulaires
P.26.405 ‐ Ensemble entrées ‐ béquilles

CPT - 167 -
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P.50.452 ‐ Aluminium et alliages d'aluminium produits pré‐laqués caractéristiques.


P.N.A. 91.110 Concernant l'oxydation anodique
P.N.A. 91.201 Concernant la métallisation du zinc
P.N.A. 57350 – 57650 Concernant les profils en alliage léger
N.F.P. 85.507
N.F.P. 85.508
N.F.P. 85.516
N.F.P. 85.518
N.F.P. 24.351 Protection des fenêtres
N.F.A. 35.586 1981 Codification des acier galvanisés inoxydables français normalisés
N.F.A. 45.001 1994 Produits sidérurugiques ‐ Barres laminées à
chaud ou laminés marchands d'usage général
Tolérance sur forme et dimensions.
N.F.A. 45.011 1983 Plats boudin en acier galvanisé laminés à chaud ‐
Dimensions et Tolérances
N.F.A. 45.411 1989 Aluminium et alliages d'aluminium ‐
Produits filés et filés étirés d'usage général‐Caractéristiques.
N.F.A. 50.451 1986 Aluminium et Alliages d'aluminium ‐
Produits laminés d'usage général ‐Caractéristiques.
N.F.A. 50.710 1981 Aluminium et alliages d'aluminium ‐
Profilés de section quelconque filés. ‐
Profilés obtenus à froid sur machines à
galet et sur presses selon composition.
N.F.E. 51.732.1992 Composants de ventilation mécanique controlée ‐ Entrée d'air en façade ‐
N.F.P. 25.351.1980 Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres ‐ Caractéristiques
mécaniques.
N.F.P. 25.352.1986 Fermetures pour baies extérieures équipées
de fenêtres ‐ Spécifications techniques.
N.F.P. 28.001.1990 Façade légère ‐ Définitions ‐ Classifications ‐ Terminologie
N.F.P. 50.402.1985 Composants de ventilation ‐ Code d'essais
aérauliques et Acoustiques des entrées d'air en façade.
N.F.P. 68.201.1993 Travaux de bâtiment ‐ Plafonds suspendus ‐
Plaques de platres à enduire ‐ Plaques de plâtres à parement lisses directement
suspendus
‐ Cahies des charges (Réf. DTU 25232)
N.F.P. 75.303.1987 Isolants thermiques de bâtiment manufacturés ‐ Détermination de l'absorption
d'eau par apsersion des isolants rigides et semi rigides ‐ Non hydrophilie.
N.F.P. 78.301.1985 Verre étiré pour vitrage de bâtiment
N.F.P. 78.303.1980 Verre feuilleté pour vitrage de bâtiment
N.F.P. 78.305.1980 Verre armé plan pour vitrage de bâtiment
N.F.P. 85.301.1979 Profilés pour joints dans les façades légères ‐ Matériaux à base caoutchouc
N.F.P. 85.501.
N.F.P. 85.521.1985 Produits pour joints ‐ Mastics utilisés pour le calfeutrement étanche des joints ‐
Résistance à la compression des mastics du type élastique et du type plastique.
N.F.P. 95.201.1993 Travaux de bâtiment ‐ Cahier des charges applicables à la construction des immeubles
devant recevoir des nacelles suspendues mues mécaniquement destinées à l'entretien et au nettoyage
des façades et à la construction et mise en oeuvre de ces nacelles‐Cahier des charges (Réf. DTU ‐ 95.1)
P. 28.001.
P. 28.002.
P. 28.003.1995 Travaux de bâtiment ‐ (Référence DTU 33.2)
P. 28.004.

CPT - 168 -
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• REGLES ET RECOMMANDATIONS

L'ensemble des avis techniques, attestation et certificats que devra produire l'Entrepreneur sont ceux
délivrés par les Organismes certificateurs reconnus.
•• Recommandations professionnelles concernant les mastics pour l'étanchéité des "joints" du (S.N.J.F.)
•• Spécification pour la mise en oeuvre des matériaux verriers dans le bâtiment de
l'office technique des matériaux verriers (TEC MA VER)
•• Règles NV65 NY84, définissant les effets de la neige du vent sur les constructions,
•• Avis techniques du CSTB pour les vitrages isolants
•• Vérification CEKAL pour les vitrages isolants,
•• Directives de l'UETAL pour l'agrément des façades légères,
•• Spécifications de l'E.W.A.A.
•• Les directives de l'UEATC pour l'agrément des fenêtres
•• les directives de l'UEATC pour l'agrément rupture de PONT TERMIQUE,
•• Règles de sécurité contre les risques d'incendie,
•• règle de mise, en oeuvre, des vitrages isolants bénéficiant d'un avis technique,
•• guide de conception et de réalisation édité conjointement par le C.S.F.V.P., le C.S.T.I.V., la F.N.M.V.T.,
le S.N.J.F. et le S.N.F.A en collaboration avec le C.S.T.B., le C.E.B.T.P. et les bureaux de contrôle (édition
Août 1988)
‐ Le cahier des prescriptions techniques générales pour la fourniture et la pose des menuiseries en
alliage léger et des menuiseries en acier galvanisé cahier du C.S.T.B. n°12,
‐ Directives communes pour l'agrément des fenêtres établies par l'U.E.T.C., cahier du C.S.T.B. n°622.
‐ Recommandations professionnelles pour la liaison et la coordination des façades, cloisons démontables,
et amovibles, habillages intérieurs métalliques et plafonds suspendus (1ère édition janvier 1978) SNFA
‐ cahier des charges du centre d'études et de recherches des façades et fenêtre (CERFF) pour la délivrance
du certificat d'essais conforme (décembre 1977)
‐ règles pour le calcul des bâtis destinés à recevoir les éléments de remplissage et condition de mise en
oeuvre de ces éléments de remplissage (S.N.E.R.)
•• collage du V.E.C.

NOTA : La liste des documents ci‐avant n'est pas limitative, elle inclut implicitement tous documents
d'ordre réglementaire applicable aux travaux du présent lot.

ARTICLE 7 ‐ INSTALLATION ‐ ORGANISATION DU CHANTIER

L'Entrepreneur stockera ses précadres et matériels dans un dépôt assurant une protection suffisante
et tenant compte du volume à stocker.
Il n'en restera pas moins entièrement responsable de leur gardiennage et de leur conservation.

ARTICLE 8 ‐ NATURE ET PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, sauf spécification contraire,
il ne sera fait appel aux matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le
marché marocain.
8.1. ‐ PRODUITS SIDERURGIQUES FERREUX

* Planéité des profilés à froid des tôles laminées à froid et laminées à chaud NFA 37 101 ‐ 46 402 et 46
504
* tôle d'acier galvanisé NFA 36 321 ‐ 36 322 et 36 323
* tôle d'acier galvanisé pré‐laquée NFP 34 501 et 34 602
* métaux ferriers prépeints NFA 35 511 et 35 512

CPT - 169 -
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* tôles d'acier galvanisé inox NFA 35 572 ‐ 35 573 et 35 574


* Revêtements métalliques dépôts électriques de NICKEL et de chrome NF A 91 101,
* Galvanisation à chaud (immersion dans le zinc fondu) NFA 91 121 NFA 49 700
* Métallisation au pistolet NFA 91 201
* Le choix des matériaux doit être adapté à chaque partie d'ouvrage en fonction des caractéristiques
mécaniques (résistance et comportement à l'usure quels que soit les rayons de courbure.
* Dans le cas d'utilisation de l'aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE thermos laqué
le label QUALICOAT sera requis.

Les matériaux proviendront en principe des lieux de production suivants :

DESIGNATION DES MATERIAUX QUALITE ET PROVENANCE

‐ Profils aluminium THERMOLAQUÉ RAL Type SEPALUMIC ou similaire


AU CHOIX DE L’ARCHITECTE

‐ Quincaillerie de 1ère qualité, des usines ou dépôts du Maroc


‐ Vitrage Clair de 1ère qualité TYPE saint gobain ou glaverbel ou eqv
‐ Joint Elastomère Usines ou dépots du Maroc

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître les dépôts indiqués ci‐dessus.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d'oeuvre de ces matériaux.

8.2 ‐ Pré‐cadres métalliques

Pré‐cadres en acier galvanisé, adaptables à chaque ouvrage.

8.3 ‐ Profilés aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE

Profilés extrudés en alliage d'aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE de 1ère


catégorie type SEPALUMIC ou similaire

Les menuiseries seront composées à partir des profils extrudés du type SEPALUMIC ou similaire et
devront correspondre aux caractéristiques et normes NF A 50 411 et NF A91 450, leur teneur en cuivre
est limitées à 1 %, ceux‐ci seront pleins ou tubulaires selon les normes du fabricant et les conditions de
mise en oeuvre.

Dans les ouvrants à battement, le système devra toujours avoir un double battement. Les profils
dormant et ouvrant comporteront des logements pour joints à lèvres assurant une parfaite étanchéité
à l'eau et à l'air.
Les feuillures seront en conformité avec le DTU 39 4 et la norme 24 301.
L'entreprise devra fournir obligatoirement tous les échantillons de profilés qu'elle souhaite utiliser, ainsi
que toutes leurs caractéristiques.

L'Entrepreneur devra mettre en oeuvre l'ensemble des accessoires prévus dans la gamme choisie,
répondant aux exigences de classement (A, E, V).
Les profilés aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE devront répondre aux normes
actuelles et aux exigences de nouvelles réglementations officielles de la construction.
Les types de profilés type SEPALUMIC ou similaire seront calculés selon les sites et expositions et les
épaisseurs de vitrage souhaitées.

CPT - 170 -
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8.4 ‐ Quincaillerie et accessoires

La quincaillerie sera de première qualité et conforme aux normes d'essais 0 501 et 20 302. Elle sera
parfaitement adaptée au type de menuiserie et selon les prescriptions des documents techniques de
mise en oeuvre du fabricant.
Elle fera l'objet d'agrément par la Maitrise d'Oeuvre.

L'Entrepreneur devra fournir à la remise de son offre, les références et caractéristiques de toute la
quincaillerie et accessoires proposées dans sa soumission.

8.5 ‐ Elastomères pour pose des vitrages dans châssis aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE
L’ARCHITECTE

‐ Vulcanisés à chaud, compacts, homogènes, conformes à la NFP 85 301 en polychloroprène et NFP 47


901 pour les vitrages isolants la pression. de contact doit être limitée à :
‐ polyglass ou produits présentant les mêmes caractéristiques :
* 1,0 dan/cm2 en charge permanente,
* 2,0 dan/cm2 en charge temporaire.

8.6 ‐ Fond de joint

Le choix de la nature des fonds de joints et cales des vitrages est laissé à l'initiative de l'entrepreneur, sont
attention est attirée sur le risque d'incompatibilité de certains produits avec le mastic de silicone des joints
de collage des vitrages. Pour cette raison, des produits à base de silicone semblent être privilégier.
Les essais de compatibilité du mastic de collage avec tous autres constituants se trouvant en contact ou
à proximité seront requis.

8.7. ‐ Vitrages

‐ Les vitrages seront du type GLAVERBEL, SAINT GOBAIN ou similaire,


‐ Les vitrages isolants doivent bénéficier d'un avis technique et de la CERTIFICATION CEKAL.
‐ tous les vitrages trempés seront trempés à plat.

8.7.1 ‐ Joint de collage des vitrages

Les joints de collage des vitrages des murs rideaux seront à base de SILICONE de qualité V.E.C. de chez
TREMCO ou DOW CORNING mono ou bi‐composant, neutre à haut module où neutre à moyen module.

Les mastics de collage doivent bénéficier d'un avis technique en cours de validité délivré par un
organisme agréé.
L'opération de collage doit être contrôlée à la fabrication par le C.E.B.T.P où tout autre organisme de
contrôle agréé, le colleur doit être agréé par cet organisme.

8.7.2 ‐Documents de référence

NF P 24 301 : spécifications techniques des fenêtres et portes fenêtres métalliques


D T U 37‐ 1 : menuiserie métallique
D T U 39 : Travaux de miroiterie et vitrerie
D T U 36‐1/37‐1 : choix des fenêtres en fonction de leur exposition (mémento)

CPT - 171 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

8.7.3 ‐ Feuillures pour vitrage

* Les hauteurs et les largeurs de feuillures pour vitrage doivent, dans tous les cas, être adaptées à
l'épaisseur des verres et à leur mode de pose prévu, afin de satisfaire aux exigences du DTU 39,
* En menuiserie métallique, les modes de pose les plus utilisés sont :
‐ pose avec parcloses,
‐ pose par emboîtement ou en "feuillure portefeuille",

EPAIS.
NATURE DU VITRAGE NOMINALE DEMI PERIMETRE DU P (m)
(mm) VITRAGE
Vitrage simple e & 15 12 (1) 16 20 25

e > 15 16 (1) 16 20 25

Vitrage isolant e & 20 16 (1) (2) 20 25 30


Double e > 20 20 20 25 30

Vitrage intervenants
dans la sécurité contre 20 20 25 ‐
les chutes de personnes

8.7.4 ‐ Etanchéité des vitrages

1) Choix du système d'étanchéité


‐ Le choix du système d'étanchéité est essentiellement fonction de la dimension du vitrage, de la nature
du châssis et de son exposition à la pluie (voir D T U 39)
‐ En menuiserie métallique, les systèmes les plus couramment utilisés sont :
* système avec double périphérie de joints en élastomère,
* système mixte avec bande perforée (ext.) et joint en élastomère (int.)

2) Drainage des feuillures


Obligatoire dans la plupart des cas (voir DTU 39) le drainage des feuillures est toujours recommandé,
principalement pour la pose des vitrages isolants ou feuilletés.

8.7.5 ‐ Classification des fenêtres et portes fenêtres selon leurs performances


Documents de référence

‐ NP P 24 301 : "Spécifications techniques des fenêtres et portes fenêtres métalliques"


‐ NF P 20 501 : "Méthodes d'essais des fenêtres"
‐ NF P 20 302 : "caractéristiques des fenêtres"
(définition des valeurs minimales et des performances correspondant aux essais
définis par la norme NP 20 501)

Les fenêtres sont classées d'après 3 critères


La perméabilité à l'air, l'étanchéité à l'eau, la résistance mécanique.

1) Perméabilité à l'air
Essai permettant de déterminer le débit d'air qui passe à travers la fenêtre en fonction de la pression.

CPT - 172 -
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Classe A1 (normale)
Courbe caractéristique située dans la zone A1 (débit de fuite maximal : 60 m3/h.m2 sous une
pression de 100 Pascals) jusqu'à la pression 150 Pa.

Classe A2 (améliorée)
Courbe caractéristique située dans la zone A2 (débit de fuite maximal : 20 m3/h.m2 sous une
pression de 100 Pascals) jusqu'à la pression 300 Pa.

Classe A3 (renforcée)
Courbe caractéristique située dans la zone A3 (débit de fuite maximal : 7 m3/h.m2 sous une pression de
100 Pascals) jusqu'à la pression 500 Pa.

2. Etanchéité à l'eau
Essai permettant de déterminer la pression PE maximale, sous laquelle la fenêtre reste étanche, c'est à
dire ne donne pas lieu à des pénétrations continues ou répétées d'eau susceptibles d'entrer en contact
avec les parties de la construction non prévues pour être mouillées.
‐ CLASSE E1 (normales) :
50 Pa £ PE < 150 Pa
‐ CLASSE E2 (améliorée) :
150 Pa £ PE < 300 Pa
‐ CLASSE E3 (renforcée) :
300 Pa £ PE < 500 Pa
‐ CLASSE EE (exceptionnelle) :
PE < 500 Pa
Remarques:

Toutes pénétrations d'eau par les assemblages des châssis en cours d'essai entraîne le non
classement de la fenêtre.
Les entrées d'eau récupérées dans une gorge drainée, rejetant l'eau vers l'extérieur ne sont pas
considérées comme infiltrations.
3 ‐ Résistance mécanique ‐ Déformation sous les charges reproduisant les effets du vent :

Sous une pression de 500 Pa, la flèche de l'élément le plus déformé (hormis le vitrage) ne doit pas
dépasser 1/200 de sa portée. L'emploi de certains vitrages spéciaux implique des fenêtres présentant
une déformation plus faible qu'il appartient au fournisseur dudit vitrage de préciser : vitrages isolant
f £ 1/50 de la longueur du bord du vitrage sous 500, 1000 ou 1450 Pa.

* Conservation des qualités de perméabilité à l'air :


Classe V1 : pression maximale : 500 Pascals
Classe V2 : pression maximale : 1000 Pascals
Classe VE : pression maximale : 1450 Pascals

Résistance à une pression brusque :


Sous une pression définie par la norme, la fenêtre ne doit pas se rompre, ni s'ouvrir brusquement.
Classe V1 : pression maximale : 900 Pascals
Classe V2 : pression maximale : 1700 Pascals
Classe VE : pression maximale : 2300 Pascals

Nota : Pour être classée, V1, V2, VE, la fenêtre doit répondre simultanément aux 2 critères précédents
.

CPT - 173 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 9 ‐ VERIFICATION DES MATERIAUX

L'Entrepreneur est responsable de la protection intégrale de tous les ouvrages faisant partie de son
marché et ce, jusqu'à complet achèvement des travaux (réception provisoire tous corps d'état
confondus) en coordination avec les autres corps d'état.
Il assurera pour cela et la fourniture et la pose de protection solides et durables de façon qu'aucune
altération ne soit constatée entre l'état au moment de la livraison et l'état au moment de l'ouverture
de l'établissement.
Celui‐ci fera son affaire personnelle de tous rapports avec les autres corps d'état en ce qui concerne
le respect des ouvrages, sans que soient concernés en cette matière le Maître de l'Ouvrage et la
Maîtrise d'Oeuvre.

ARTICLE 10 ‐ ETANCHEITE ‐ ESSAIS

10.1 ‐ étanchéité :

L'étanchéité des ouvrages devra correspondre à la classification UEATC, Union Européenne pour
l'Agrément Technique de la Construction, pour la perméabilité à l'air et l'étanchéité à l'eau (cahier 1127,
livraison 145 du CSTB), qui sont :
a ‐ étanchéité à l'air : classe A3
b ‐ étanchéité à l'eau : classe E2
c ‐ essais de résistance : classe V2
L'étanchéité à l'air et à l'eau sera parfaitement assurée par double contact et complétée par un joint
tubulaire facilement remplaçable. Ce joint devra être continu et soudé d'onglet dans les angles des
menuiseries.

Des essais d'étanchéité pourront être demandé in situ ou en station d'essai pour vérification des normes
d'étanchéité, essai au jet.

Un essai d'étanchéité sera effectué sur chantier sur un prototype mis en place dans les conditions réelles.
Au cas ou les infiltrations viendraient à se manifester, les modifications nécessaires seront apportées et
l'ensemble sera soumis à un nouvel essai et ce jusqu'à ce que celui ci se révèle satisfaisant.

Ces essais aux frais de l'Entrepreneur seront réalisés par un laboratoire agréé.

La mise en fabrication de l'ensemble des menuiseries ne pourra être lancée qu'après cet essai.

Entre les châssis et la maçonnerie, l'étanchéité sera assurée par des joints, par cordon bitumineux
avant exécution de garnissage et calfeutrement par le gros oeuvre.

Tout habillage nécessaire devra être prévu en parement intérieur pour compléter les mesures prises ci‐
dessus.

La manoeuvre et la condamnation des ouvrants se fera par une quincaillerie de 1ère qualité assurant le
contact complet de l'ouvrage sur le dormant et une pression sur le joint plastique grâce aux gâches de
serrage progressif.

CPT - 174 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

10.2 ‐ Essais

Toutes les menuiseries situées à moins de 0,90 m doivent résister aux essais de choc pendulaire (à
faire par un laboratoire agréé).

ARTICLE 11 ‐ MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

11.1 ‐ Menuiserie aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE

Les menuiseries aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE seront composées à partir
de profilés extrudés en alliage d'aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE de 1ère
catégorie TYPE SEPALUMIC ou similaire et devront répondre aux normes en vigueur.

• Série FURIO pour les coulissants


• Série FLAMINGO pour les fixes et les frappes
• Série 16 pour les portes

Les feuillures seront conformes aux DTU et normes correspondants.


Les ouvrages seront exécutés avec le plus grand soin, les assemblages seront parfaitement ajustés, les
profilés bien dressés sans cassures ni défauts susceptibles d'altérer leur résistance et la netteté des
formes.

Les assemblages se feront d'onglet.

Le nombre et la disposition des vis (inox) d'assemblage seront en rapport avec les dimensions des
pièces à réunir et avec les efforts qu'elles auront à subir.
La pose des menuiseries dans le gros oeuvre, devra s'effectuer selon les prescriptions définies par le
DTU 37 1, à savoir :

‐ respect des tolérances admissibles du gros oeuvre,


‐ respect de la conformité des moyens de la mise en place des ouvrages,
‐ respect des tolérances de pose, niveau, aplomb, etc....

La mise en place des menuiseries s'effectuera par l'intermédiaire d'un précadre métallique en acier
galvanisé, protégé par une peinture bitumineuse à base d'oxyde de zinc et revêtu d'une peinture de
finition.

Les menuiseries seront posées selon les nus mentionnés sur plans d'Architecte et vérifié sur place par
l'Entreprise. L'étanchéité avec le gros oeuvre sera réalisée par joint à la pompe, appliquée sur chantier sur
fond de joint préformé (joint de première catégorie, type TIOKOL ou équivalent).
Il y aura lieu d'éviter tout contact avec l'acier galvanisé afin de ne pas provoquer un couple galvanique et
avec tout produit en général qui entraînerait des altérations de l'alumine.

En général, l'Entrepreneur devra vérifier les notes et les dispositions prévues d'après les constructionselles‐
mêmes.

Il devra signaler toutes les erreurs ou points qui lui paraîtraient douteux ou mal établis, de façon à
permettre une rectification ou une mise au point définitive.

11.2 ‐ Vitrage

Les vitrages suivant type et dimensions seront montés dans les joints élastomère.
Ils seront maintenus par des parcloses appropriées et clipsées.

CPT - 175 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Ils comporteront toutes les cales Néoprène nécessaires au bon fonctionnement des ouvrants en
complément des cales d'assise en plastique dur.
Les épaisseurs des vitrages devront correspondre aux dimensions projetées au présent lot et
conformément au DTU 39.4.

ARTICLE 12 ‐ TRAITEMENT DES OUVRAGES

Les pièces métalliques d'assemblage seront galvanisées.


Les vis d'assemblage et de fixation devront être en acier galvanisé inoxydable.
Les pré‐cadres seront galvanisés (400 g/m2).

ARTICLE 13 ‐ LIVRAISON DES MENUISERIES

Les menuiseries seront livrées sur le chantier suivant une cadence nécessaire à l'avancement sans
interruption des travaux.
Les pré‐cadres seront livrés avec écharpes et entretoises.
A leur arrivée sur le chantier, elles seront entreposées dans un endroit sec et abrité. Aucune
menuiserie en vrac ne sera tolérée.

ARTICLE 14 ‐ POSE ET CALAGE DES OUVRAGES

Tous les ouvrages seront mis en place et réglés par l'Entrepreneur avec la plus grande exactitude et un
aplomb parfait.
Les percements de trous, saignées, feuillures et scellements seront dûs par le maçon et exécutés par ses
soins suivant indications données par l'Entrepreneur du présent lot.
Les scellements, calfeutrements intérieurs et extérieurs seront également exécutés par le gros oeuvre.
L'entrepreneur devra :

‐ Effectuer les scellements partiels suffisamment nombreux et solides pour éviter tous déplacements et
déviation en cours de chantier avant que le gros oeuvre n'effectue les scellements définitifs.
‐ Toutes les cales et étrésillons provisoires, protections ou autres ouvrages nécessaires pour empêcher
les déformations.
‐ Surveiller et vérifier tous les scellements définitifs exécutés par le gros oeuvre.

Après la pose seront dus par l'Entrepreneur :


‐ la révision complète et minutieuse pour rattraper les éraflures et les dégradations provenant du
transport et de la mise en oeuvre.

ARTICLE 15 ‐ CALFEUTREMENT

Les habillages intérieurs et extérieurs des menuiseries permettant le hors d'air, devront régner
esthétiquement avec les ouvrages contigus.

Les calfeutrements des jonctions menuiseries façades, devront permettre :

‐ l'étanchéité absolue aux eaux de pluies et de ruissellements,


‐ l'évacuation vers l'extérieur des eaux de condensation,
‐ de limiter les ponts thermiques éventuels.
Les diverses formes d'étanchéité seront réalisées par des procédés et moyens à proposer et préciser par
les concurrents dans le dossier technique joint à leur offre de prix. Ces procédés font l'objet avant mise
en oeuvre de plans et croquis de détail à soumettre à l'agrément de la Maîtrise d'Oeuvre.

CPT - 176 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Tous les joints dans lesquel la pluie pourrait s'infiltrer par gravité, toutes les traverses basses des parties
ouvrantes de menuiseries extérieures comporteront des rejets d'eau saillants par mesure de sécurité.

ARTICLE 16 ‐ MAINTIEN DU VITRAGE

Les feuillures devront correspondre aux qualités de verre employé, dont l'épaisseur suivant la demande
pourra être supérieure aux normes habituelles.
Les feuillures pour vitrage réfléchissant doivent être drainées.
Les vitrages seront maintenus par des parcloses fixés par vis ou clips en acier galvanisé inoxydable.

Les hauteurs et les largeurs de feuillures pour vitrage doivent dans tous les cas être adaptées à l'épaisseur
des verres et à leur mode de pose prévu, afin de satisfaire aux exigences des DTU 39.1 et 39.4.

Les modes de pose les plus utilisés sont :


‐ pose par parcloses,
‐ pose par emboîtement ou en feuillure porte feuille.

ARTICLE 17 ‐ DESSINS D'EXÉCUTION DE DÉTAIL ET NOTES DE CALCULS

Pour tous les ouvrages dont il a la charge, l'entrepreneur doit établir, en conformité avec les pièces du
marché, les dessins d'ensemble et de détails nécessaires à l'exécution des ouvrages et à leur pose, en
liaison avec les autres corps d'état, ainsi que toutes les notes de calcul.
Ces dessins doivent préciser les dimensions des éléments constitués, les axes et dimensions des trous de
scellement et d'une manière générale tous les ouvrages à réserver pour assurer la fixation.

La fabrication des ouvrages n'intervient qu'après acceptation des plans par la Maîtrise d'Oeuvre et
des prototypes, ainsi que les essais dit de convenance.
L'Entreprise doit relever exactement les mesures de chacun des ouvrages et les exécuter en
conséquence.

Le Maître d'Oeuvre pourrait refuser les ouvrages non exécutés rigoureusement aux mesures de leurs
emplacements.
L'entreprise doit prévoir les dispositifs de manière à rattraper les tolérances d'exécution des
ouvrages des autres corps d'état en contact avec les ouvrages.

ARTICLE 18 ‐ DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS CONSTITUANT LES OUVRAGES

Le dimensionnement des éléments constituant les ouvrages (dimensions des profils ou épaisseur des
tôles) visé dans le présent document, doit être augmenté si l'Entreprise ou le contrôleur technique
l'estime insuffisant pour assurer la tenue de ses ouvrages, compte tenu des dimensions, charges et
surcharges prévisibles, sans que celle‐ci puisse prétendre à un supplément à ce titre.

ARTICLE 19 ‐ PROTECTION DES METAUX FERREUX

Tous les fers entrant éventuellement dans la composition des ouvrages extérieurs recevront une
protection par galvanisation à chaud (après décapage chimique mettant à nu le métal, immersion dans
le zinc fondu).
Charge nominale "minimale" de zinc 275g/m2 sur chaque face (norme NF A 91 121 assimilation à la
NF A 36 321).
Après la protection décrite ci‐dessus et après nettoyage et dégraissage application d'une couche de
peinture primaire réactive, à la base de poudre de zinc (D 520 51 ASTM) ou chromates basique de zinc
(T31 011) primaire.

CPT - 177 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Sur les faces non accessibles après pose, sur les parties dégradées par moulage et soudures.
Dans le cas des profilés tubulaires formés en tôle d'acier galvanisé, la protection à l'intérieur des profilés
doit être rendue possible par le percement des profilés.

ARTICLE 20 ‐ PROTECTION DE L'ALUMINIUM THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE PAR


ANODISATION

Anodisation conforme à la NFA 91 450


Les procédés de contrôle des couches anodiques doivent être effectués conformément aux normes NF A
91 401
et 91 412.
Le contrôle de l'épaisseur est pratiqué à l'aide d'appareils à courant de FOULCAULT. La qualité de
colmatage est contrôlée à l'aide du test normalisé dit "à la goutte de colorant".
La qualité de l'anodisation est du type OAA (ouvrage d'architecture)

ARTICLE 21 ‐ PROTECTION PARTICULIERE DE L'ASPECT DE SURFACE CONTRE LES SALISSURES LEGERES

Toutes les surfaces en aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE doivent être protégées
provisoirement par bandes adhésives ou par vernis pelable approprié. Cette protection doit pouvoir
s'enlever facilement avant la dernière limite prescrite pour le produit concerné.
L'enlèvement de cette protection est à la charge du présent lot. Aucune protection provisoire ne doit
subsister à la réception.

ARTICLE 22 ‐ PROTECTION DES PRODUITS VERRIERS

Toutes précautions doivent être prises lors de la fabrication en usine, de manutention, du transport et de
la mise en oeuvre des éléments constituant les murs rideaux afin de ne pas détériorer les tranches des
vitrages ni rayer la couche réfléchissante des produits verriers.
Dans le cas de détérioration constatée sur un vitrage, l'entrepreneur en devra le remplacement à ses
frais.

Les vitrages qui seront arrêtés quant à leur performances, leur particularité, le feuilleté, trempé SECURIT
etc... devront faire l'objet d'un certificat de conformité de l'ensemble de la commande délivré par le
fournisseur de l'Entreprise.

ARTICLE 23 ‐ NOTICE TECHNIQUES A PRODUIRE PAR L'ENTREPRISE

L'entreprise doit produire au Maître d'Oeuvre avant passation des commandes, systématiquement, sans
que ce dernier lui en fait la demande, toutes les notices techniques de ses fournisseurs justifiant que les
ouvrages sont conformes aux spécifications et exigences formulées dans le présent document.
Ces notices proviennent du laboratoire agréé conformément à la réglementation.
Faute d'avoir satisfait à cette obligation, l'entreprise serait intégralement responsable de toutes les
conséquences directes ou indirectes découlant du non respect de cette clause.

ARTICLE 24 ‐ EXIGENCES DE QUALITE (ETANCHEITE ET TENUE AU VENT)DES MENUISERIES EXTERIEURES


ET DE LEUR VITRAGES

1/ ‐ CLASSEMENT A.E.V.

Les menuiseries extérieures devront satisfaire aux exigences formulées par l'U.E.A.T.C. (Directives
Communes pour l'agrément des fenêtres).

CPT - 178 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

** Menuiseries courantes
‐ Etanchéité à l'air : classe A3
‐ Etanchéité à l'eau : classe E2

(Le débit d'eau prévu dans la N.F.P. 20‐501 devra être aménagé compte tenu que les menuiseries
se trouvent au nu extérieur des façades).
‐ Résistance au vent : classe V2
‐ Résistance mécanique propre à chaque type d'ouverture

2/ ‐ CONFORT PHONIQUE
Les murs rideaux et menuiseries extérieures situés en façade posséderont un affaiblissement
acoustique de 28 dba minimum.

ARTICLE 25 ‐ FIXATION DES OUVRAGES

Les dispositifs de fixation des ouvrages sont laissés à l'initiative de l'Entreprise et doivent être adaptés
aux ouvrages supports. Ces dispositifs sont à soumettre au Maître d'Oeuvre. Les fixations doivent être
en acier galvanisé inoxydable.

ARTICLE 26 ‐ TOLERANCES DES MENUISERIES METALLIQUES


(Prise au fond de feuillure)

Les tolérances dimensionnelles des menuiseries métalliques sont de plus ou moins 2 mm par rapport
aux rectangles théoriques en fond de feuillure des vitrages.
Les menuiseries métalliques ne devront présenter ni déformation, ni traces de choc, ni rayures.

ARTICLE 27 ‐ TOLERANCES DE POSE DES OUVRAGES DU PRESENT LOT

Les tolérances de verticalité, horizontalité et de positionnement des ouvrages sont données à l'article
4.41
du DTU 37.1

ARTICLE 28 ‐ QUINCAILLERIE ET VISSERIE

Clause générale
Le nombre, le dimensionnement, le type et le mode de fixation des articles de quincaillerie peuvent être
modifiés, sans supplément de prix, par l'entreprise si cette dernière estime que les ouvrages prescrits dans
le présent document sont inadaptés à la destination.

Tout article de quincaillerie proposé par l'entreprise pour lequel il existe la marque de conformité aux
normes NF SNQF doit être titulaire de cette marque.

Tous les ouvrages de quincaillerie livrés "finis" sur le chantier doivent être protégés contre toute
dégradation au moyen d'un film pelable.

Les pièces mobiles des articles de quincaillerie doivent être graissées ou huilées.

Une révision du bon fonctionnement des éléments mobiles doit être effectuée par l'Entreprise avant la
réception.

CPT - 179 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 29 ‐ POSE DES PRODUITS VERRIERS

29.1 ‐ Calage conforme au DTU 39

Les cales choisies doivent être imputrescibles, compatibles avec les produits de calfeutrement associés
et le matériau de châssis. Leur dureté doit être nettement inférieure à celle du verre.

‐ Calage d'assise et calage périphérique,


Lorsque le matériau choisi pour former joint d'étanchéité ne peut pas, seul et dans de bonnes
conditions assurer l'isolation et le positionnement du verre dans le châssis, le calage d'assise est
obligatoire.
Le calage périphérique l'est aussi quant il y a risque de glissement du vitrage (châssis ouvrants, vibrations
etc..)

‐ Calage latéral
Le calage latéral est nécessaire chaque fois que le matériau chois pour former joint d'étanchéité reste trop
mou dans le temps pour équilibrer seul, sans fluage excessif, les pressions transmises latéralement par le
vitrage.

29.2 ‐ Prescriptions techniques pour l'utilisation des joints d'étanchéité conforme au DTU 39

Les matériaux utilisés pour calfeutrer le joint ne doivent pas brider les matériaux verriers. Par ailleurs, ils
doivent assurer l'étanchéité des feuillures à l'eau et à l'air.

29.3 ‐ Témoins mécaniques sur VEC, sécurité angles

Les témoins mécaniques palliants les conséquences d'un éventuel décollement sont à prévoir pour chaque
volumes verriers. Ces témoins de sécurité au niveau des angles doivent avoir l'accord de la Maitrise
d'oeuvre.

Les matériaux utilisés pour calfeutrer le joint ne doivent pas brider les matériaux verriers.
Par ailleurs, ils doivent assurer l'étanchéité des feuillures à l'eau et à l'air.

ARTICLE 30 ‐ DESSINS D'EXÉCUTION DE DÉTAIL ET NOTES DE CALCULS

Pour tous les ouvrages dont il a la charge, l'entrepreneur doit établir, en conformité avec les pièces du
marché, les dessins d'ensemble et de détails nécessaires à l'exécution des ouvrages et à leur pose, en
liaison avec les autres corps d'état, ainsi que toutes les notes de calcul.

Ces dessins doivent préciser les dimensions des éléments constitués, les axes et dimensions des trous de
scellement et d'une manière générale tous les ouvrages à réserver pour assurer la fixation.

La fabrication des ouvrages n'intervient qu'après acceptation des plans par la Maîtrise d'Oeuvre et des
prototypes, ainsi que les essais dit de convenance au projet pour les VEC.

L'Entreprise doit relever exactement les mesures de chacun des ouvrages et les exécuter en conséquence.

Le Maître d'Oeuvre pourrait refuser les ouvrages non exécutés rigoureusement aux mesures de leurs
emplacements.

L'entreprise doit prévoir les dispositifs de manière à rattraper les tolérances d'exécution des ouvrages des
autres corps d'état en contact avec les ouvrages.

CPT - 180 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 31 ‐ ESSAIS

Les essais en station banc d'essais effectués au Maroc doivent être effectués en présence d'une équipe
d'experts spécialisés du C.E.B.T.P. où autre organisme agrée pour la délivrance du procés verbal d'essai.

L'ensemble des essais seront à la charge de l'Entreprise.


La Maîtrise d'Oeuvre et le bureaux de contrôle sont seuls à statuer l'agrément du Laboratoire proposé par
l'Entreprise.

Si certains essais ne peuvent être effectués localement afin de déterminer si leur classe d'étanchéité ou
autres est conforme à celle exigible, ces esais ainsi que tous les essais prévus dans le présent document
sont à la charge de l'Entrepreneur du présent lot qu'ils soient effectués sur le territoire marocain ou
dans un pays étranger.

Dans ce dernier cas, l'Entreprise prendra à sa charge totale les frais de transport et d'hébergement des
représentants du M.O. qui doivent assister à ces essais.

Des certificats d'essais en laboratoire officiel sur les composants de l'ouvrage pour vérifier les classements
A.E.V. et mécaniques des menuiseries et des performances des murs rideaux verticaux et inclinés vers
l'intérieur ainsi que pour les verreries couvertures et en vue de déterminer leur conformité avec les
exigences du présent document.

Pour les V.E.C. ces essais sont complétés par des essais nécessaires à l'obtention de l'ATEX ou de l'ATEC
formulé par le comité d'experts sur la technique V.E.C.

Ces essais sont les suivants :

‐ contrôle de l'anodisation des profils de la série du chantier et du colmatage poussé à l'intensité de tache
Maxi n°1.

‐ chaque lot d'anodisation (lot à définir par le M.O.) devra être marqué.

‐ essais de compatibilité de tous les joints et collages utilisés,

‐ essais de collage dits de convenance au projet sur profilé de séries marqués représentatifs des lots
d'anodisation.

‐ essais de décollement d'une vitre collée ayant séjourné dans l'eau pendant une semaine

‐ recherche de rupture en traction des joints

‐ Essais de rupture en cisaillement des joints.

‐ Essais de résistance à la compression,

‐ Essais de reprise élastique des joints.

‐ Essais de vieillissement accéléré.

‐ Les essais de vérification des verres feuilletés, trempe, trempés sécurité etc..

CPT - 181 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Ces essais seront effectués à la demande sur des prototypes identifiés par la Maitrise d'Oeuvre quant au
nombre et à la nature de ces essais . Ils seront déterminés par la Maîtrise d'Oeuvre et le Bureau de
contrôle.

En outre, il sera procédé, sur les ouvrages montés en façades et vitrés, à un essais d'étanchéité à l'eau
sous pression statique, les frais nécessaires à ces essais "in situ" étant également à la charge de
l'Entrepreneur du présent lot.

L'Entrepreneur du présent lot doit en outre fournir :

‐ justification de la compatibilité de l'anodisation avec procédé V.E.C.

‐ les notes de calcul des largeurs de collage des V.I. et du collage sur châssis ALU,

‐ Label du S.N.J.F. concernant d'une part les produits de calfeutrement et d'autre part les garnitures
d'étanchéité des vitrages. Suivant les supports non SNFJ des essais d'adhésivité ‐ cohésion seront repris.

‐ les notes de calcul,

‐ les avis techniques des vitrages employés. Vitrage cerssique et vitrage V.E.C.

‐ les avis techniques des mastics de collage employés,

Au cas où il s'avérerait que les parties de la fourniture ne répondent pas aux normes d'étanchéité,
l'entrepreneur devra apporter gratuitement toutes les modifications nécessaires et rendre sont
installation conformes aux critères imposés.

ARTICLE 32 ‐ CONTROLE DU COLLAGE V.E.C

Pour le collage en usine des éléments verriers sur les cadres aluminium l'entrepreneur doit :

‐ le contrôle d'hygrométrie et température de l'atelier,

‐ une étude de compatibilité des différents composants,

‐ une préparation des supports (nettoyage, application de primaires d'adhérence).

‐ la préparation du mastic dans le cas de l'emploi d'un bi‐composant

‐ la définition, calcul et application des sections de mastic.

‐ l'intégration dans le système de V.E.C. des opérations habituelles de calage des vitrages calfeutrement
d'étanchéité, drainage si nécessaire.

‐ Contrôle des lots d'anodisation en fonction des divers PV des mastics de collage

‐ contrôle du même N° de lot pour les 4 barres constituants le cadre aluminium

‐ le contrôle du temps du polymérisation des mastics

‐ le contrôle de régularité de fabrication

CPT - 182 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

‐ le contrôle de régularité du mélange des joints bi‐composants

‐ l'auto‐controle de la fabrication des châssis, collage et de la qualité des vitrages

‐ le stockage (temps hors manutention)

Un registre détaillé mentionne tous les essais journaliers effectués.

Les cadres aluminium doivent être gravés et doivent :

‐‐ à la fabrication des cadres Alu porter un N° de repère,


‐‐ au collage du vitrage sur le cadre Alu porter un N° complémentaire au N° de repère.

‐ l'entrepreneur devra avant les fabrications remettre le processus détaillé d'application des V.E.C.

Un contrôle strict de ces opérations est indispensable.


Il se réalise dans le cadre d'une procédure de contrôle interne définie en fonction des divers
composants, et comprend notamment des essais fréquents pour la vérification des adhérences.

En outre, l'auto‐controle d'application des mastics devra être supervisé par le contrôleur technique chargé
de l'opération. Les frais de cette supervision de l'auto‐contrôle étant à la charge de l'entrepreneur.

ARTICLE 33 ‐ REMPLACEMENT DES VITRAGES

La conception des murs rideaux devra permettre le remplacement des vitrages in situ sans nécessite le
démontage des châssis adjacents.

Les murs rideaux V.E.C. doivent être conçus avec cadres indépendants, c'est à dire que chaque volume
verrier doit posséder son cadre aluminium, de telle manière que la réfection soit réalisée en atelier et non
sur chantier.

ARTICLE 34 ‐ ASSURANCES ‐ GARANTIE

En complément, l'Entrepreneur exigera de la part des fabricants des différents composants des murs rideaux
(produits verriers, joints de collage, profilés d'aluminium), un certificat d'engagement de responsabilité
rendant conjoint et solidaire l'entrepreneur et les fabricants sur l'ensemble de la prestation.Le lot en objet
est soumis à une assurance décennale et par conséquent le délai de garantie est d'une durée de 10 années.

ARTICLE 35‐ QUALIFICATIONS ET REFERENCES

Les Entreprises devront posséder les qualifications nécessaires à l'exécution de ces ouvrages et présenter
des références similaires au projet faisant l'objet du présent appel d'offres.

ARTICLE 36 ‐ CONTESTATIONS ‐ SANCTIONS

Comme il est indiqué dans le cas où l'Entrepreneur ne pourrait pas tenir les critères définis au présent
document, tous les remplacements, modifications, adjonctions, réparations ou réglages nécessaires devront
être faits aux frais de l'Entrepreneur.
Après exécution des travaux imposés, il sera procédé à de nouveaux essais.

CPT - 183 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les frais de toute nature nécessité par les nouveaux essais sont à la charge de l'Entrepreneur, y compris les
honoraires des techniciens spécialisés participant aux essais, contrôlés et étalonnages.

Au cas, ou ces nouveaux essais ne seraient pas satisfaisants, le Maître d'Ouvrage choisirait, selon la nature
et l'importance des défauts, d'accepter la prestation avec réfection ou de la refuser, cette décision étant alors
définitive et sans appel.

ARTICLE 37‐ PROTOTYPES

Le Maître d'Oeuvre exigera de l'Entreprise la réalisation de prototypes entièrement équipés et vitrés.


Ils seront livrés et posés à la date fixée par le planning contractuel.
La mise en fabrication ne pourra intervenir qu'après acceptation par la Maitrise d'Oeuvre et essais.
Dans l'hypothèse ou des remarques seraient formulées par le Maître d'Oeuvre et le contrôleur technique
lors de la présentation des prototypes, l'entrepreneur aurait à sa charge les modifications des prototypes
souhaitées, en vue de nouvelles présentations jusqu'à satisfaction de la Maitrise d'Oeuvre.

ARTICLE 38 ‐ QUALIFICATIONS ET REFERENCES

Les Entreprises devront posséder les qualifications nécessaires à l'exécution de ces ouvrages et
présenter des références similaires au projet faisant l'objet du présent appel d'offres.

ARTICLE 39 ‐ SECURITE INCENDIE

Toutes les menuiseries aluminium THERMOLAQUÉ RAL AU CHOIX DE L’ARCHITECTE extérieurs doivent
faire application des règles définies dans l'instruction technique IT 249 relatives à la protection incendie
contre le passage des flammes et fumées aux gaz chauds d'un étage à l'autre, même en cas de
déformation des panneaux.

ARTICLE 40 ‐ NETTOYAGE

Pour la date de réception, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux
comprendront la dépose et l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection, le lavage à
l'eau savonneuse, rinçage et essuyage pour rendre à la matière la parfaite finition requise.
L'Entrepreneur fournira tout le matériel et la main d'oeuvre nécessaire à ces nettoyages.

CPT - 184 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°16 : VRD – AMENAGEMENTS EXTERIEURS

ARTICLE 1. CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les travaux comprendront :

• Les opérations topographiques nécessaires à l'implantation des ouvrages, à leur contrôle après
réalisation et à la mesure des cotations en vue des règlements des ouvrages et prestations.

• La fourniture des notes de calcul B.A. et des plans de ferraillage des ouvrages coulés en place.

• La fourniture de note de calcul de la stabilité des parois des fouilles et des constructions bordant
les tranchées.

• La réalisation de l’assainissement des eaux pluviales des espaces extérieurs.

• La construction des différentes parties des allées (terrassements en déblais ou en remblai,


revêtement, etc.)

• Exécution des fouilles en tranchée ou en souterrain nécessaires à la réalisation des tranchées pour
pose des canalisations et exécution des ouvrages annexes y compris tous étaiements, blindages,
assèchement et épuisement.

• La fourniture et la pose de canalisations circulaires de diamètre variable, la réalisation de leurs


joints, leurs raccordements aux ouvrages.

• Le remblaiement des fouilles, fossés ou tranchées.

• Le transport aux lieux de dépôt des matériaux en excédent ou impropres à une réutilisation en
remblais, l'apport de matériaux de remplacement éventuels.

• Les essais nécessaires aux contrôles de fonctionnement et de résistance des ouvrages (rupture,
étanchéité, ...)

• Etablissement des plans de récolement certifiés conformes à l'exécution.

• La remise en état des lieux, et entretien de l'ensemble des ouvrages, objet du présent marché
jusqu'à la réception définitive.

ARTICLE 2. AUTRES OUVRAGES LIÉS À LA CONSTRUCTION

Pour l'exécution des travaux objet du présent appel d'offres l'entrepreneur peut avoir d'autres ouvrages
à réaliser et dont le prix est inclus dans les prix unitaires. Il s'agit essentiellement :

Des évacuations des eaux de drainage.

• Des ouvrages provisoires de franchissement des réseaux existants et déviations éventuelles des
thalwegs.

• Les ouvrages de déviation nécessaires à la bonne exécution des travaux.

CPT - 185 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

• Les ouvrages de protection contre les eaux de ruissellement et la nappe.

La présente liste n'est pas limitative.

ARTICLE 3. OUVRAGES TRAVERSES

L'Entrepreneur fera son affaire des demandes d'autorisation à ces différents propriétaires ou
concessionnaires, ainsi que des participations financières qui pourraient lui être réclamées pour la
protection ou le déplacement éventuels des différents réseaux ou pour l’occupation temporaire du
domaine public en relation avec ses travaux. Les ouvrages de protection devront être agréés par les
propriétaires ou concessionnaires concernés et seront à la charge de l'Entrepreneur.

Sondages à effectuer

Préalablement à l'ouverture des tranchées, l'Entrepreneur procédera, à ses frais, aux sondages
nécessaires pour le repérage des ouvrages enterrés. Le nombre de ces sondages et leur envergureseront
définis par les concessionnaires ou propriétaires des différents réseaux ; L’entrepreneur ne pourra élever
aucune réclamation à ce sujet.

ARTICLE 4. DOCUMENTS D'INFORMATION

La description ci‐dessus complétée par le dossier de plans a pour objet de donner à l'Entrepreneur un
ensemble d'informations techniques sur la nature et la consistance des ouvrages. Ces informations sont
susceptibles de modifications.

ARTICLE 5. GENERALITES

5.1. Intervention du laboratoire

Tous les essais seront effectués par un Laboratoire agréé, après acceptation du Maître d'Ouvrage et du
Maître d'Ouvrage Délégué, aux frais de l'Entrepreneur.

L’Entrepreneur est tenu de passer un contrat avec un Laboratoire pour tous les essais à effectuer et de
lui présenter une copie de la convention pour approbation par le M.O.

Les dispositions du contrat doivent être homogènes avec celles du présent cahier des charges.

5.2. Provenance et qualité des matériaux

Tous les matériaux, matières et produits utilisés dans la construction des ouvrages faisant l'objet du
présent Appel d'Offre proviendront de carrières ou d'usines agréées par le M.O. et le BET.

Le BET pourra exiger l'éloignement du chantier des matériaux ne satisfaisant pas aux conditions ci‐
dessus, aux frais de l'entrepreneur.
Tous les matériaux doivent présenter des qualités des performances conformes aux normes en vigueur

5.2.1 Matériaux de remblai

La nature des remblais à employer aura les caractéristiques suivantes :

* IP < 20, pas d'éléments végétaux, pas d'éléments supérieurs à 15 centimètres dans la dernière
couche.

CPT - 186 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Tous les remblais devront être méthodiquement compactés avec des engins appropriés. Le contrôle de
compactage des remblais sera effectué par un laboratoire agrée en se référant principalement aux
résultats d'essais à la plaque et si besoin est, à des mesures de densité sèche en place.
** Teneur en eau
** Densité en place
La densité à obtenir étant les 95 % de l'Optimun Proctor Normal sur chaque couche de remblais ou de
l'Optimun Proctor Modifié sur la couche de surface.

Les essais, les transports et les frais de laboratoire sont à la charge de l'entrepreneur qui doit en tenir
compte dans ses prix.

5.2.2 Moellons

Les moellons équarris pour maçonnerie, revêtement de talus et enrochement, lestage, …sont en calcaire.

Ces moellons sont bruts ou en chute de sciage, en lit et en délit, sans aucun appareillage ni repérage,
pouvant compter une ou deux faces horizontales sciées. Elles auront les dimensions suivantes:

Hauteur : 8 à 25 cm
Queue : 15 à 20 (avec une tolérance de 3cm)
Longueur : 15 à 60 cm

5.2.3 Matériaux pour mortier et béton

5.2.3.1 Granulats

Les gravettes destinées à la confection du béton présenteront les mêmes caractéristiques que celles
prévues au cours de l’étude de formulation. Ils proviendront de carrière agrée par la maîtrise d’œuvre. Ils
doivent satisfaire les exigences des normes en vigueur à savoir :

5.2.3.2 Ciment

Le ciment à utiliser sera du ciment CPJ‐45, il devra être livré en sac papier de 50 Kg et stocké en magasin
sur le chantier ou en vrac et stocké en silos, à l'abri des intempéries et contre l'humidité du sol.

Tout sac présentant des grumeaux sera mis au rebut. Toutefois d'autres ciments pourront être utilisés à
condition qu'ils ne soient pas à prise rapide. Les récupérations de poussières de ciment seront interdites.

Le Maître d’Ouvrage, le Maître d'Ouvrage Délégué ou le BET se réservent le droit d'effectuer un


prélèvement conservatoire par 8 tonnes de ciment, sur lequel pourront être effectués des essais dans les
conditions définies à l’article 10 du fascicule 3 du CPC. Les frais de ces essais seront à la charge de
l’entrepreneur.

5.2.3.3 Ciments spéciaux

Si la nature des terrains rencontrés et de l'eau le nécessitent, le BET pourra imposer l'emploi de ciments
spéciaux résistant à l'action des sulfates.

CPT - 187 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

5.2.3.4 Eaux de gâchage et d'humidification

L’eau nécessaire aux travaux proviendra des points d'eau qui seront choisis par l'Entrepreneur. Les prix du
bordereau joint au présent CPS comprendront toutes les dépenses se rapportant à la prise, au transport
et à l'emploi d'eau.

Cette eau de gâchage des bétons et mortiers sera obligatoirement de l'eau douce et ne contiendra pas
plus de 0,2 % en poids de matières en suspension et pas plus de 1,5 pour mille de matières dissoutes, le
pourcentage en sulfate ne dépassant jamais 1 pour 1000. Elle ne contiendra aucune matière organique
en suspension ou dissoute.

Cette eau devra faire l'objet, préalablement à son emploi, d'une autorisation du BET qui se réserve le droit
de faire procéder à des essais qui seront à la charge de l'Entrepreneur.

5.2.3.5 Produits d'addition aux bétons

L'Entrepreneur ne pourra faire usage d'entraîneurs d'air ou de plastifiants qu'après avoir obtenu
l'autorisation du Maître d’Ouvrage, du Maître d'Ouvrage Délégué et du BET lesquels statueront sur la
vue des documents techniques justificatifs, présentés par l'Entrepreneur à l'appui de sa proposition, et
après essais. Tous ces produits d'addition sont à la charge de l'Entrepreneur.

Le BET, se réserve le droit de faire à intervalles réguliers des prélèvements d'échantillons pour procéder à
certains essais de contrôle dans un laboratoire autre que celui du producteur. Les essais seront à la charge
de l'Entrepreneur.

5.3. Contrôle des matériaux

Le Maître d'Ouvrage et le Maître d'Ouvrage Délégué se réservent le droit de contrôler tous les chantiers,
ateliers et magasins de l'Entrepreneur et ses fournisseurs pour la fabrication comme pour le stockage et
le transport de tous les matériaux. A cet effet, ils pourront nommer des agents spéciaux ou s'y faire
représenter par des organismes de contrôle de son choix.

Pendant toute la période de construction, l'entrepreneur donnera toutes facilités aux représentants
dûment habilités du Maître d'Oeuvre pour permettre le contrôle complet des matériaux, ainsi que pour
effectuer tous essais sur ceux‐ci.
Les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur quant à la bonne qualité des
matériaux, matières et produits.

Des rapports seront établis chaque mois, indiquant les quantités des matériaux en stock, leur provenance,
leur lieu de stockage antérieur et leurs quantités utilisées dans chaque partie des ouvrages.

5.4. Essais de contrôle

Ces essais seront réalisés au fur et à mesure du déroulement des travaux. Ils seront réalisés par un
laboratoire proposé par l’entrepreneur et accepté par le maître d’ouvrage et le Maître d'OuvrageDélégué
La nature des essais ainsi que leurs cadences sont résumées comme suit :

5.4.1 Terrassement en remblai & déblai

• 01 Granulométrie par tamisage par 1000m3.


• 01 Indice de plasticité pat 1000m3.

CPT - 188 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

• 01 Proctor Modifié par 5000m3.


• 01 Mesure de densité par 100 m3 pour les remblais et 01 Mesure de densité par 300 m² de fond
de forme.

5.4.2 Béton pour les ouvrages coulés en place.

Pour les gravettes:


• 01 Granulométrie par tamisage par 100m3.
• 01 Propreté par 100 m3.
• 01 Dureté Los Angeles par 5000 m3.
• 01 Usure Micro‐ Deval par 5000 m3
• 01 coefficient de forme par 100 m3.

Pour les sables de mer :


• 01 Granulométrie par tamisage par 100m3.
• 01 équivalent de sable. 100 m3.

Pour le béton confectionné:


• Les essais de béton armé seront menés conformément à la Norme Marocaine NM 10.03.F.009.
On prélèvera au minimum un échantillonnage tous les 20 m3 de béton mis en œuvre.

5.4.3 Conduite en béton armé.

• Se conformer à la cadence exigée par la norme NM 10‐1‐027

5.4.4 Conduite en PVC.

• Se conformer à la cadence exigée par la norme NF P16‐352

5.4.5 La fonte ductile.

• Se conformer à la cadence exigée par la norme NM 10.9.001

5.5. Tests d'écoulement dans les canalisations

Il sera procédé, en présence de tous les intervenants, à des tests d'écoulement sur les canalisations
d’assainissement. Le test portera sur un dixième du linéaire mis en œuvre. L'essai est effectué entre tuyaux
assemblés de manière à vérifier l’écoulement des eaux de la partie amont vers la partie avale.

Le Maître d’ouvrage et le Maître d'Ouvrage Délégué se réservent le droit d’augmenter le linéaire des
conduites devant subir le test d’écoulement jusqu’à concurrence de 25% du linéaire total s’ils le jugent
nécessaire.

L'entrepreneur fera son affaire de l'acquisition des éléments ainsi que de l'approvisionnement en eau
nécessaire à ces essais. Les conditions et résultats de ces essais devront répondre aux normes en vigueur.

5.6. Tests d'étanchéité dans les canalisations

Les collecteurs, une fois en place et avant le remblaiement des tranchées, feront l'objet d'essais
d'étanchéité et ce en présence de tous les intervenants.

CPT - 189 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

a. Préparation des essais

Les essais sont réalisés avant remblaiement des fouilles, la stabilité des collecteurs étant assurée si
nécessaire par des cavaliers laissant les joints à découvert sauf instructions contraires du maître d’ouvrage
ou du Maître d'Ouvrage Délégué qui peuvent imposer pour des raisons de sécurité un remblayage avant
l'épreuve.

Préalablement à leur remplissage, les canalisations sont débarrassées des accumulations de terre, cailloux
et débris divers. L'eau nécessaire au remplissage sera à la charge de l'Entrepreneur. Les tests d'étanchéité
sont réalisés par tronçons, après accord du maître d'ouvrage ou du Maître d'Ouvrage Délégué

Les conduites, les regards et les branchements sont obturés de façon à isoler complètement le tronçon
d'essai.

b. Définition des tronçons

La longueur du tronçon éprouvé est tributaire de là pente du réseau. La pression d'eau dans le tronçon
aval ne doit être supérieure à 10 mètres de colonne d'eau, le regard d'extrémité amont étant plein d'eau.

Le maître d'ouvrage (ou le Maître d'Ouvrage Délégué) peut toutefois demander à l'Entrepreneur de
réaliser l'épreuve par élément de réseau entre regards indépendamment des conditions hydrauliques ci‐
dessus étant entendu que celles‐ci ne doivent en aucun cas dépasser les valeurs maximales de pression
autorisées.

c. Echantillonnage

Les essais d'étanchéité des canalisations seront effectués sur un linéaire global correspondant à 10% du
linéaire à poser. Toutefois le Maître d’ouvrage (ou le Maître d'Ouvrage Délégué) se réserve le droit
d’augmenter le linéaire des conduites devant subir le test d’étanchéité jusqu’à concurrence de 25% du
linéaire total s’il le juge nécessaire.

d. Modalités d'exécution

i. Méthode d'imprégnation

Les canalisations, regards et branchements étant obturés, les ouvrages sont remplis d'eau à hauteur
telle que le regard aval soit quasiment à la limite du débordement. Cependant, en aucun cas, la pression
à l'extrémité aval du tronçon à essayer ne doit dépasser 1 bar.
En cas de tronçon testé sans regard, la pression d'épreuve sera de 1 bar et les expressions des résultats
se feront en conformité avec les règles en vigueur

CPT - 190 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ii. Durée d'imprégnation et de l'essai

Sauf dispositions contraires, compte tenu des composants des matériaux, les délais d'imprégnation sont
les suivants :
➢ . Béton : 24 heures
➢ . Autres matériaux : l heure

Après les délais d'imprégnation indiqués ci‐après pour les divers matériaux, les niveaux initiaux sont
rétablis par un apport d'eau et la durée de l'essai sera de 30 minutes.

e. Résultat des essais

L'essai sera déclaré concluant si le volume d'appoint pour rétablir le niveau initial est inférieur aux
valeurs suivantes :
Béton armé ou non Autres matériaux
Diamètre nominal (mm) <400 > 400 100 à 500
Quantité d’eau Canalisation 0,40 l/m² 0,4 % du 0,04 l/m² de paroi
D’appoint volume de la conduite

Regards (l/m² 0,05 l/m² de paroi 0.06 l/m² de paroi


paroi)

f. Essais non satisfaisants

Si les conditions ci‐dessus ne sont pas satisfaites, l'Entrepreneur en accord avec Le BET doit réaliser à ses
frais, tout contrôle, réfection et modification qui permettront d'obtenir un nouvel essai qui satisfasse aux
conditions imposées.
L'entrepreneur fera son affaire de l'acquisition des éléments d'obturation et de mise en pression de ces
ouvrages et ce, pour tous les types de sections ainsi que de l'approvisionnement en eau nécessaire à ces
essais. Les conditions et résultats de ces essais devront répondre aux normes en vigueur.

5.7. Modalités d'agrément et de réception des essais

Agréments ‐ Essais

Avant leur approvisionnement, tous les matériaux seront présentés à l'agrément du BET.

La demande d'agrément indiquera :

• D’une part, la provenance des matériaux


• D’autre part, leurs caractéristiques.

Elle sera accompagnée des échantillons éventuellement nécessaires et de tous les renseignements
propres à justifier les propositions de l'entrepreneur.

CPT - 191 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour qu'un laps de temps suffisant à la durée
des essais soit compris entre la demande de l'approvisionnement sur le chantier pour ne pas retarder la
bonne marche des travaux.

La décision d'agrément ou de refus sera prononcée dans un délai de 8 jours après l'obtention des résultats
des essais d'agrément prescrit pour chacun des matériaux.

Ces essais d'agrément seront exécutés aux frais de l'entrepreneur par un laboratoire agréé.

Le matériel : conduite d’assainissement, tampons de regard, bouches d’égouts, conduites en PVC et


accessoires de distribution d’eau potable doit être agréé par la RADEEJ

5.8. Enlèvement des matériaux refusés

Le délai d'enlèvement des matériaux refusés est de trois (3) jours par tranches de 10.000 DH de valeur
d'approvisionnement des matériaux évaluée aux conditions du sous‐détail des prix dans l'hypothèse où
ils auraient été acceptés par le Maître d'Ouvrage ou le Maître d'Ouvrage Délégué.

ARTICLE 6. MEMOIRE TECHNIQUE

Dans un délai de 15 jours à partir de la notification du marché, l'Entrepreneur remettra au Maître


d'Ouvrage, Maître d'Ouvrage Délégué et au BET un Mémoire Technique décrivant le mode de réalisation
des ouvrages et les moyens utilisés, accompagné de renseignements d'ordre général ainsi que les notes
de calcul B.A. le cas échéant.

ARTICLE 7. RECEPTION ET STOCKAGE DES MATERIAUX ET DU MATERIEL SUR LE CHANTIER

L'Entrepreneur doit informer la maîtrise du chantier pour réceptionner les matériaux à leur arrivée sur le
chantier pour s'assurer de leur parfaite conservation pendant le transport et en cas d'avarie, celle ci lui
communiquerait les constats et les réserves qu'elle aurait faits.
L'Entrepreneur doit prendre en charge et emmagasiner le matériel approvisionné et monté par lui dans
le cadre des dispositions ci‐après :

➢ II doit se conformer aux consignes qui lui sont données par la maîtrise du chantier et/ou
maître d'ouvrage / Maître d'Ouvrage Délégué concernant la répartition du matériel, sur les
emplacements de stockage. Toutefois, la responsabilité de la maîtrise du chantier et/ou le
maître d'ouvrage / Maître d'Ouvrage Délégué) ne saurait être engagée.

➢ Après déballage à pied d'oeuvre du matériel et sauf dérogation précisée au présent article,
les emballages sont au gré de l'Entrepreneur, repris par lui ou abandonnés sur les
emplacements qui lui sont indiqués par la maîtrise du chantier et/ou maître d'ouvrage /
Maître d'Ouvrage Délégué à moins que celui‐ci demande leur enlèvement.

ARTICLE 8. STOCKAGE ET UTILISATION DES MATIERES DANGEREUSES

L'emploi d'explosifs étant formellement proscrit, l'utilisation et le stockage de ces produits sont interdits.
Le stockage des carburants et autres matières dangereuses doit être organisé conformément aux lois et
règlements en vigueur. En particulier, les quantités de matières inflammables entreposées dans les

CPT - 192 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

constructions provisoires ne doivent pas dépasser les besoins d'une journée. En dehors des heures de
travail, les matières inflammables ou combustibles (chiffons, graisse, vernis etc....) doivent être enfermées
dans des coffres métalliques.

ARTICLE 9. MESURES DE SECURITE POUR TOUS TRAVAUX REALISES AU VOISINAGE DES LIGNES
ELECTRIQUES

Pendant l'exécution des travaux, l'Entrepreneur est tenu de se conformer aux mesures particulières de
sécurité prescrites par la réglementation en vigueur dans les chantiers de bâtiment et de travauxpublics,
et relatives aux canalisations et lignes électriques basse, moyenne et haute tension.

ARTICLE 10. CIRCULATION DES ENGINS

L'Entrepreneur doit se conformer aux ordres du BET en ce qui concerne la circulation des engins.
L'Entrepreneur prend toutes les précautions utiles pour limiter dans la mesure du possible les chutes de
matériaux sur les voies publiques empruntées par son matériel. Il effectue en permanence les nettoyages
nécessaires. Les dépenses correspondantes sont entièrement à sa charge.

ARTICLE 11. JOURNAL DE CHANTIER

Un journal de chantier sera tenu sur le chantier par un représentant de l'Entrepreneur.

Dans ce journal seront consignés par la maîtrise d'œuvre, la maîtrise du chantier, maître d'ouvrage, le
Maître d'Ouvrage Délégué et le représentant de l'Entrepreneur :

➢ Les opérations administratives relatives à l'exécution et au règlement du marché, telles


que notifications d'ordre de service, visa et approbation des plans d'exécution, etc..,
➢ Les résultats des essais de contrôle et réception des matériaux.
➢ Les conditions atmosphériques constatées (précipitations, vents, températures, niveau
de la nappe, etc..).
➢ Les incidents de détail présentant quelque intérêt du point de vue de la tenue ultérieure
des ouvrages, de la durée réelle des travaux.
➢ Les observations faites et les prescriptions imposées à l'Entrepreneur par la maîtrise
d’oeuvre et/ou maître d'ouvrage / Maître d'Ouvrage Délégué

A ce journal sera annexé chaque jour un compte rendu détaillé établi par un représentant de
l'Entrepreneur spécialement désigné, sur lequel seront indiqués par poste d e travail les horaires de
travail, l'effectif et la qualification du personnel, le matériel présent sur le chantier et son temps de
marche, la durée et la cause des arrêts de chantier et l'évaluation des quantités de travaux effectués
chaque jour.
Le journal de chantier sera signé par les représentants de la maîtrise du chantier et de l'Entrepreneur.

CPT - 193 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

ARTICLE 12. NIVELLEMENT ‐ IMPLANTATION

12.1. Nivellement

Le nivellement doit être rattaché au niveau NGM. L'Entrepreneur doit établir avant le commencement
des travaux des repères de nivellement voisin des ouvrages auxquels il conviendra de se rattacher.
12.2. Implantation

Avant tout commencement des travaux, l'Entrepreneur procédera en présence de la maîtrise d’œuvre ou
de son représentant et à ses frais à l'implantation des axes des ouvrages à construire par ungéomètre
agrée.
12.3. Piquetage

En dehors du piquetage contradictoire prévu ci‐dessus toutes les autres opérations de piquetage,
nivellement, tracé, nécessaires à l'exécution des travaux conformément aux dispositions projetées ou
approuvées par Le BET seront assurées par l'Entrepreneur à ses frais et sous sa responsabilité, même si
ces opérations sont effectuées en présence d'un représentant du BET. En cas de détérioration des piquets
ou des repères pour quelque cause que ce soit, les piquets ou repères seront immédiatement rétablis par
les soins et aux frais de l'Entrepreneur.
La remise en ordre sera constatée par un procès verbal établi contradictoirement avec l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur sera tenu en outre, responsable de toute fausse manœuvre et de toute augmentation des
travaux qui résulteraient du dérangement ou de la disparition des piquets.

12.4. Vérification en cours de chantier

En cours de chantier, l'Entrepreneur devra, seul et à ses frais, procéder aux opérations topographiques de
vérification qui lui paraîtra nécessaires, le rôle de la maîtrise du chantier devant se limiter à un travail de
contrôle.
La maîtrise d'oeuvre pourra également demander à l'Entrepreneur de procéder en c ours d'exécution à
des mesures de contrôle ou déplacement quelconque et cela sans dédommagement particulier.
Seront compris également tous les matériaux et travaux nécessaires à l'implantation des repères et points
fixes.
La maîtrise d'oeuvre fixera les tolérances admissibles en fonction du degré de précision requis par les
différents travaux.
Si la précision prescrite n'est pas atteinte, l'Entrepreneur devra immédiatement répéter les mesures à ses
propres frais.
L'Entrepreneur déterminera avec ses moyens et sous la supervision du représentant de la maîtrise du
chantier les coordonnées définitives des points nécessaires à l'implantation des ouvrages. Les repères de
base figurant sur les plans et ayant servi au calcul ne sont donnés qu'à titre indicatif. L'Entrepreneur devra
obligatoirement les contrôler.
Dans le cas où l'Entrepreneur aurait des observations à formuler au sujet des repères de base et des plans
correspondants, il est tenu d'informer la maîtrise d'oeuvre dans un délai d'une semaine après réception
des documents.

CPT - 194 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Les rectifications éventuelles seront faites contradictoirement entre l'Entrepreneur et la maîtrise du


chantier. Les éléments définitifs résultant de ces rectifications feront l'objet d'un procès‐verbal
contradictoire.
L'Entrepreneur exécutera sous son entière responsabilité tous les travaux de mensuration et de piquetage
nécessaire pour implanter exactement les ouvrages à construire et soumettra à temps à la maîtrise du
chantier les méthodes qu'il envisagera appliquer pour ces travaux.
Avant l'ouverture des travaux, l'Entrepreneur vérifiera en présence de la maîtrise du chantier ou d'un de
ses représentants, le plan général d'implantation et les coordonnées de repère. Il sera dressé un procès‐
verbal relatant le détail de ces opérations.
L'Entrepreneur est responsable de la conservation des repères. Si en cours des travaux, certains d'entre
eux sont détruits, il doit en remettre d'autres sous sa responsabilité et à ses frais. Il établit, s'il y a lieu, des
repères secondaires et effectuera les repiquetages nécessaires.
Les vérifications d'implantation qui pourrait être faites à la diligence de la maîtrise du chantier ne
diminuent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur. L'Entrepreneur ne pourra réclamer d'indemnité
pour arrêt des travaux dû à ces vérifications.
Dans le cas où ces vérifications feraient apparaître des défauts, les frais correspondants seraient
entièrement pris en charge par l'Entrepreneur.
En cas d'erreur d'implantation d'une faute ou d'une négligence de l'Entrepreneur, celui‐ci sera tenu
d'exécuter, à ses frais et quelle que soit leur importance, tous les travaux nécessaires au rétablissement
des ouvrages dans la position prévue sans que les délais contractuels ne soient modifiés.
Les travaux auxiliaires à la charge de 'Entrepreneur sont énumérés ci‐après, de manière non limitative :
• Relevés topographiques supplémentaires là où les données ne suffisent pas.
• Exécution de tous les calculs nécessaires, et représentation claire de tous les résultats, afin de
faciliter le contrôle.
• Dégagement des points de repère recouverts ou protégés.
• Déplacement des machines et installations gênant les mesures.
• Mise à la disposition du personnel suffisant et possédant une expérience comme aide
topographique
• ainsi que le matériel jugé nécessaire par la maîtrise du chantier pour les contrôles.
• Fourniture des points de repère supplémentaire demandé par la maîtrise du chantier.
• Mise à disposition de mesures de sécurité nécessaires, signalisation, déplacement ou évacuation
des objets pour faciliter les travaux.

Sauf indication contraire de «la définition des prix », les prix donnés par l'Entrepreneur couvriront tous
les travaux de piquetage, mensuration, bornage et nivellement nécessaires à la réalisation des ouvrages.

CPT - 195 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOUS LOT N°18 – PLANTATIONS ‐ ARROSAGE

Article 1 : Etendue des travaux

Les travaux concernent les aménagements du Club Phosphatier de Youssoufia.


L’Entrepreneur a l'obligation de réaliser l'ouvrage intégralement dans les règles de l'art, tel qu'il est
présenté dans les documents graphiques et au présent CPS.

Article 2 : Prestations incluses dans le marché

La liste suivante est donnée à titre indicatif et n'est en aucun cas exhaustive.
Travaux préliminaires : l'installation de chantier ; matérialisation et entretien des aires de stockage.
Pour l'ensemble des ouvrages : l'ensemble des études complétant le présent dossier y compris les plans
de chantier, les traitements et ouvrages de finition, ainsi que toutes les sujétions nécessaires au montage.

Article 3 : Documents à fournir

Les documents à fournir sont décrits dans les chapitres particuliers à chaque corps d'état.
Le tableau ci‐après comporte une liste non limitative des documents à fournir et des opérations à exécuter
par l'Entrepreneur pour l'organisation et la préparation des travaux pour chacun des corps d'états.

N° OPERATIONS DOCUMENTS A FOURNIR DELAI EN JOURS


CALANDAIRES
1 Projet des notes, plan dix (10) jours
Installations de à compter de la
chantier date de
notification du
marché
2 Programme note technique, planning détaillé trente (10) jours
d’exécution des à compter de la
travaux date de
notification du
marché
3 Mise à jour du planning tous les trente
programme (30) jours suivant
d’exécution avancement
des travaux

CPT - 196 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Article 4 : Obligations administratives de l’Entrepreneur

L'Entrepreneur se soumettra à l'ensemble des obligations administratives prévues au Règlement de


Consultation. De plus, il prendra en charge toutes redevances, frais de licence et autres droits liés aux
travaux qu'il réalisera.

Article 5 : Pièces graphiques

‐ plans : plans de sols, plantations, principe d’arrosage, principe d’éclairage

En complément et en dérogation du CPS, il est précisé que :


Les plans de détail priment sur les plans généraux.
Les plans du projet forment une partie des plans d'exécution fournis par le Maître d'Oeuvre et doivent
être complétés autant que de besoin par l’Entreprise; en conséquence, les compléments etmodifications
apportées à ces documents lors des études de chantier sont inclus dans le montant du marché de l'offre
de prix.
Les plans complétés le seront au moins à la même échelle que ceux de l'appel d'offres.

Article 6 : Platelages et protections

L'Entreprise doit tous les platelages et protections pour la sécurité du chantier ainsi que pour la
préservation des sujets existants et transplantés (clôture en ganivelle autour des zones de
transplantations des sujets transplantés, protection des troncs des arbres existants).
L'Entreprise est réputée connaître tous les règlements en vigueur concernant le respect de la sécurité et
la protection des personnes, et, en conséquence, elle se doit de s'y conformer en permanence.

Article 7 : Relations avec les concessionnaires

L'Entrepreneur devra se mettre en contact avec tous les concessionnaires des différents réseaux.
Pour l'établissement de sa soumission, l'Entreprise aura acquis une parfaite connaissance du site et
consulté l'ensemble des plans de récolement des réseaux enterrés et particulièrement :
‐ MT et BT de distribution électricité
‐ Télécom
‐ MT et BT d'éclairage public
‐ Assainissement
‐ Eau potable

Article 8 ‐ Moyens de manutention

L'Entreprise doit tenir compte dans son offre des phasages et des découpes rendus nécessaires par les
contraintes de transport et de manutention.
L'Entreprise doit tenir compte des gabarits d'accès et des charges admissibles sur les voies d'accès, ainsi
que des contraintes liées au phasage de l'opération en relation avec la spécificité du site et du projet.

CPT - 197 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Article 9 : Autocontrôle

Il est rappelé que l'Entreprise est tenue d'assurer l'autocontrôle des ouvrages qu'elle réalise et, à ce
titre, de pouvoir garantir leur qualité en apportant la preuve de leurs vérifications.

Article 10 : Normes et règlements

Les travaux devront, sauf mention expresse du présent STD, respecter les spécifications :
‐ des DTU
‐ des normes professionnelles et recommandations des chambres syndicales et associations agréées
professionnelles
‐ des règles de l'art
‐ des décrets

Ces documents seront considérés à leur dernière version à la date de la passation du marché.
Si les réglementations ou normes sont modifiées avant l'établissement du procès‐verbal de réception,
l'Entreprise devra, si le Maître d'Ouvrage ou le Maître d'Oeuvre lui en donne l'ordre, exécuter l'ouvrage
conformément à cette (ces) modification(s).

Article 11 : Contraintes concernant le site

L'Entrepreneur est tenu de visiter les lieux avec la plus grande attention afin de prendre l'exacte mesure
de toutes les contraintes relative à l'environnement et au site.
Le terrain est pris en l'état de sa configuration actuelle. L'Entrepreneur se référera aux plans et coupes
relatifs à ces ouvrages. Il ne saurait être accordé de modification au marché pour une quelconque méprise
de la part des Entreprises sur les contraintes concernant le site, son état et les règlements locaux.

Article 12 : Branchements complémentaires

L'Entreprise fera son affaire de tous les branchements complémentaires qu'elle estimera nécessaires, en
particulier, pour l'énergie et l'eau, sous quelque forme que ce soit.
Les piquages sur les réseaux existants sont soumis à autorisation des services concernés.

Article 13 : Implantation

L'Entreprise doit l'implantation de tous ses ouvrages.


Préalablement, il fournit un plan d'implantation, qui sera vérifié et visé. Les cotes de nivellement sont
rapportées au zéro du nivellement général du Maroc. L'implantation des ouvrages est définie sur les plans.
L'Entrepreneur devra tenir sur le chantier, à la disposition des représentants du Maître d'Ouvrage, tous
instruments, outils et fournitures nécessaires au tracé des ouvrages et à leur vérification, et ce en
permanence.

CPT - 198 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Article 14 : Généralités spécifiques corps d’état élagage et abattage

14.1‐ Dispositions générales :

Les travaux de taille devront être réalisés dans les règles de l’art selon les techniques dites de « taille
douce ». En particulier, l’Entrepreneur devra respecter les dispositions suivantes.
Les coupes horizontales sont proscrites
Les coupes au ras du tronc sont proscrites
L’emplacement de la coupe doit respecter le ride de l’écorce et le col de la branche
La coupe des brins d’une fourche ne doit pas créer de chicot
Le rabattage ou rapprochement d’une branche doit se faire à l’aisselle du futur tire‐sève
Les rameaux tire‐sève préservés doivent être orientés vers l’extérieur de la couronne
Les coupes de branches de fort diamètre doivent être exécutées en tronçons successifs, en pratiquant
des entailles préalables côté inférieur pour éviter les arrachements
Les blessures de tailles seront désinfectées à la pâte fongicide et cicatrisante

14.2‐ Prescriptions générales :

Désinfection des outils :


Afin d’éviter la propagation des maladies, les outils de taille seront systématiquement désinfectés après
les travaux d’élagage sur chaque sujet. Le procédé désinfectant sera soumis auparavant à l’approbation
du Maître d’Oeuvre et après vérification de l’homologation des différents produits.

Utilisation des griffes :


L’utilisation des griffes est formellement proscrite

Réalisation des coupes :


Les coupes seront franches et nettes, orientées de façon à éviter toute stagnation d’eau. Elles seront
réalisées de manière à limiter le pourrissement et exécutées entre la ride de l’écorce et la partie
supérieure du col de la branche
Lors de l’élimination d’une branche morte ou d’un chicot, l’Entrepreneur évitera toute altération du
bourrelet cicatriciel.
Les branches de fort diamètre seront coupées en tronçons successifs.
Le rabattage d’une branche sera effectué à l’aisselle du futur tire‐sève. La coupe sera réalisée
parallèlement à la ride de l’écorce, à proximité immédiate de celle‐ci, en évitant de mordre sur la ride.

Halage des branches :


En raison de la situation des travaux, toute grosse branche sera descendue à l’aide de cordes afin de
maîtriser l’orientation de la chute.

Parement de protection des plaies :


Les plaies de tailles sont rendues parfaitement nettes par suppression des éventuelles irrégularités de la
coupe.
Les coupes d’un diamètre supérieures à 10cm seront badigeonnées au moyen d’un produit choisi en
accord avec la Maîtrise d’Oeuvre. Son application interviendra immédiatement après la coupe.

Eliminations des drageons :


Tous les drageons seront à supprimer à leur point d’insertion sur la racine

CPT - 199 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Article 15 : Généralités spécifiques corps d’état arrosage

15.1‐Installation de chantier

Au moment de l’exécution des travaux, le Maître d’Ouvrage étudiera la possibilité éventuelle de mettre
à disposition des terrains lui appartenant et pouvant servir à l’Entreprise comme dépôt provisoire de ses
approvisionnements en matériel.

15.2 ‐Règles de sécurité –circulation de chantier

Règles de sécurité :
L’Entrepreneur sera tenu de respecter les règles de sécurité imposées aux Entrepreneurs exécutant des
travaux sur le présent chantier.

Transports :
Seuls seront admis sur le chantier les véhicules de transport répondant aux normes fixées par le code de
la route.
L’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter de causer des dégradations aux voies publiques
au cours de l’exécution des travaux.

15.3 ‐Programme d’exécution des travaux

Sur demande du Maître d’Ouvrage ou de son représentant, l’Entrepreneur devra fournir un programme
d’exécution des travaux. Le Maître d’ouvrage retournera le planning prévisionnel des travaux à
l’Entrepreneur soit revêtu d’un visa, soit, s’il y a lieu, accompagné de ses observations dans un délai d’une
semaine.
Les rectifications qui seraient demandées à l’Entreprise devraient être faites dans le délai qui lui serait
alors imparti.
Le programme des travaux sera établi par semaine, il sera traduit sous forme de graphique. Le programme
sera tenu constamment à jour et l’Entrepreneur devra proposer en temps utile toutes les adjonctions qu’il
aura lieu d’y apporter pendant la durée des travaux.

15.4 ‐Journal de chantier

Un journal de chantier sera tenu par le Maître d’Oeuvre.


Sur ce journal, seront consignés, chaque jour, par le représentant du Maître d’Oeuvre :
‐ les opérations administratives relatives à l’exécution et au règlement de marché,
‐ les conditions atmosphériques (température, précipitations,…)
‐ les pannes de matériel et leur durée,
‐ les résultats des essais de contrôle,
‐ les incidents ou détails présentant un intérêt pour la tenue de l’installation, le calcul des prix de revient
ou la durée des travaux,
‐ les observations faites et les prescriptions imposées à l’Entreprise,

Le journal de chantier sera signé chaque jour par le représentant du Maître d‘Oeuvre et de l’Entreprise.
Il sera annexé chaque jour à ce journal, le compte‐rendu détaillé établi par l’Entrepreneur sur lequel
sera indiqué : l’évolution des quantités de travaux effectués chaque jour, les quantités de produits
utilisés et le linéaire de canalisations posées.

CPT - 200 -
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15.5 ‐Rendez‐vous de chantier

Des rendez‐vous de chantier auront lieu aux dates et heures fixées par le Maître d’Oeuvre. Ces réunions
feront l’objet d’un compte‐rendu rédigé par ce dernier. Les observations et instructions y figurant devront
être considérées comme ordre d’exécution.
Une copie du compte‐rendu sera notifiée au Directeur de l’Entreprise titulaire et en cas de sous‐traitance,
l’Entrepreneur principal sera tenu d’adresser un exemplaire de ce compte‐rendu à chaque Entrepreneur
sous‐traitant.

15.6 ‐Etat des lieux et ouverture des tranchées

L’Entrepreneur devra veiller en permanence à la propreté du chantier. L’Entrepreneur sera tenu de


nettoyer dans les plus brefs délais tous détritus ou matériaux dispersés. Il est à la charge de l’Entrepreneur
l’évacuation des déchets dans des sites de traitement des déchets reconnus et agréés.
Avant toute ouverture de tranchée et pendant l'exécution des travaux, l'Entrepreneur devra prendre
toutes les mesures nécessaires pour assurer à ses frais, la sécurité de la circulation, notamment la mise
en place d'une signalisation du chantier et des dépôts de matériaux, conforme à la réglementation en
vigueur. L'attention de l'Entrepreneur est spécialement attirée sur les précautions à prendre, au cours des
déblais, pour éviter d'endommager les canalisations existantes.
C'est ainsi que, avant tout commencement des travaux, l'Entrepreneur est tenu de s'informer:
‐ des tracés de tous réseaux existants ou projetés

A cet effet il devra :


‐ Consulter les documents
‐ Effectuer les déclarations d'intention de travaux, conformément aux modèles existants.
Toutes les mesures nécessaires, afin de sauvegarder les canalisations, ouvrages ou installations de tout
ordre, devront être prises en accord avec les services compétents. L'Entrepreneur devra ensuite, en cours
d'exécution se conformer constamment aux indications qui lui seront données par les services ou
concessionnaires intéressés.

15.7 ‐Dispositions générales ‐Piquetage sur le terrain

Renseignements sur la nature des sols


Les sols considérés du point de vue d’ouverture des tranchées sont classés comme suit :
‐ fouilles en terrain hétérogène ne nécessitant pas l'emploi de marteaux pneumatiques
‐ fouilles en terrain rocheux nécessitant l'emploi du marteau pneumatique.
L’Entreprise est responsable de vérifier la nature des sols lors de la phase de préparation des travaux.

Piquetage
Le piquetage général sera effectué par l'Entrepreneur et vérifié contradictoirement avec le Maître
d'Oeuvre avant tout début des travaux. L'Entrepreneur réalisera chaque fois que nécessaire un piquetage
spécial des ouvrages souterrains ou enterrés avant tout commencement d'exécution contradictoirement
avec le Directeur des Travaux. L'Entrepreneur sera responsable des erreurs de piquetage et de nivellement
qui proviendraient de son fait et de leurs conséquences.

15.8‐Terrassements

Tous les travaux seront effectués dans les conditions optimales. En particulier les conditions climatiques
du moment devront être prises en compte lors de l'exécution de chaque phase. Les machines et outils
utilisés devront être parfaitement adaptés à leur fonction et ne devront pas, en particulier, détériorer
les ouvrages précédemment réalisés.
Elles auront une largeur supérieure ou égale à 2,5 fois le diamètre de la canalisation pour un minimum de
20 cm. La profondeur doit permettre un recouvrement de la génératrice supérieure de la canalisation

CPT - 201 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

de 40 cm pour une secondaire et 50 cm pour une primaire. Les déblais de fouilles, s'ils sont réutilisables
pour le comblement, seront stockés en bordure, sinon ils seront évacués en décharge, aux frais de
l’Entrepreneur. Le fond de la tranchée sera correctement nivelé.
Les conduites seront posés en fond de fouille, sur le terrain naturel s'il est fin ou sur un lit de sable de 5
cm s'il comporte des éléments pierreux. Le remblaiement de la tranchée se fera avec les déblais de fouilles
préalablement expurgés des éléments grossiers et des débris de végétaux par tamisage, par couches de
20 cm avec compactage.
Un grillage avertisseur de couleur, correspondant à la nature des ouvrages réalisés, sera installé à 20 cm
de la surface, placé au‐dessus de la génératrice supérieure.
Dans tous les cas il sera procédé à une remise en état et à un nettoyage des lieux après travaux.

15.9 ‐Pose des canalisations

Elles auront été dimensionnées de façon à ce que la vitesse de l'eau ne dépasse pas 1,5 m/s. La variation
de pression entre l'arroseur le plus favorisé et le moins favorisé d'un même secteur ne doit pas excéder
20%.

Protection des tubes


L'Entrepreneur devra prendre toutes mesures destinées à protéger les tubes contre les effets de la chaleur
et contre tout contact avec des pièces métalliques saillantes. D'une façon générale, les tuyaux seront
maintenus à l'abri des atteintes de tous autres objets pouvant être transportés simultanément.
Le déchargement brutal de tuyaux est proscrit.

Manutention et stockage
Les couronnes devront être transportées à plat. Aucun produit lourd ou présentant des angles vifs ne sera
posé sur ces couronnes. Elles seront stockées sur un sol plat, exempt de pierres, à l'ombre sous abri ou
bâches.

Mise en œuvre du tuyau PET


Les couronnes devront être dévidées en les faisant rouler, le tube étant toujours déroulé à partir de
l'extérieur. Il est impératif d'éviter toute torsion du tube.

Mise en œuvre des tubes PVC


Dans les opérations de pose, les efforts de flexion et de torsion des tubes devront être évités (serrage des
raccords, approche des extrémités...).
Après les avoir descendus dans la tranchée, l'Entrepreneur devra présenter les tuyaux bien en alignement
au moyen de cales provisoires. En phase définitive, les tuyaux devront être posés en files bien alignées et
bien nivelées.
Tout tuyau qu'une fausse manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce fut ne devra pas être
utilisé.

Mise en œuvre des tuyaux PET et PVC


A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose seront obturées à l'aide d'un
bouchon pour éviter l'introduction de corps étrangers ou d'animaux. Au moment de leur mise en place,
les tuyaux de toute espèce seront examinés à l'intérieur et soigneusement débarrassés de tous corps
étrangers qui pourraient y avoir été introduits. L'Entrepreneur aura l'entière responsabilité de cette
vérification ainsi que de l'existence de tous corps étrangers dans la conduite avant la mise en service.
Toutes les prescriptions qui précèdent s'appliqueront aux raccords et accessoires.

Coupes des tubes


Les coupes devront être perpendiculaires à l'axe du tube et réalisées avec une scie ou un outil spécifique,
puis ébavurées.

CPT - 202 -
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Mise en place de raccords à compression : PET


‐ Nettoyer les éléments à assembler avec un chiffon propre.
‐ Mesurer et reporter la profondeur de l'emboîture sur l'extrémité du tuyau.
‐ Mettre en place sur le tuyau l'écrou, la bague crampée et les bagues de butée si besoin
‐ Enfoncer le tuyau en butée en faisant attention à ne pas endommager le joint torique,
‐ Ramener la bague crampée
‐ Serrer l'écrou.
Pour les tuyaux de dimension plus importante, il est préférable de procéder à l'ensemble des opérations
sans les bagues crampées, puis de les mettre en place après avoir simplement dévissé les écrous.

Raccordement par emboîtement collé (PVC)


Les raccordements seront exécutés conformément aux prescriptions ci‐dessous (particulièrement en ce
qui concerne les différents types de jonctions et les longueurs d'emboîtement qui devront être
scrupuleusement respectés par l'Entrepreneur et être exécutés avec soin).
‐ Mesurer et reporter à l'aide d'un crayon gras ou feutre la profondeur de l'emboîture sur le bout mâle du
tube.
‐ Dépolir par rotation les parties à assembler.
‐ Nettoyer les deux éléments à assembler avec un chiffon propre bien imbibé de décapant en veillant à ne
pas effacer le repère tracé précédemment.
‐ Enduire sans excès et bien étaler à l'aide d'un pinceau une couche uniforme de colle, d'abord l'entrée de
la partie femelle, puis dans le sens longitudinal la totalité de l'élément mâle à emboîter.
‐ Le temps de séchage sera celui indiqué par le fabricant de l'adhésif.

Butées, ancrages, calages


Les branchements, les coudes, pièces à tubulures et tous les appareils intercalés sur les conduites et
soumis à des efforts tendant à déboîter les tuyaux ou à déformer la canalisation doivent être contrebutés
par des massifs capables de résister à ces efforts, sans faire appel à l'appui que pourraient apporter les
autres ouvrages.
Le calage sera constitué par des matériaux imputrescibles ou un massif de maçonnerie, béton, etc.,
n'excédant pas le profil normal de la tranchée.

15.10 ‐Mise en œuvre des appareils d’arrosage

Ne seront raccordés à une même canalisation que des appareils dont les pluviométries sont
harmonieuses.
Les jeux de différentes buses seront utilisés afin d'obtenir un débit proportionnel à la surface arrosée.
L'écartement entre les arroseurs sera de 0,8 à 1,2 fois leur portée.
Les appareils seront raccordés sur les conduites secondaires par l'intermédiaire d'un montage en déporté.
Celui‐ci sera composé d'un départ sur la conduite secondaire (té ou collier de dérivation), d'un tuyau en
polyéthylène, de raccords à cannelure hélicoïdale ou à compression, droits ou coudés..
Il devra permettre une mise à niveau et l'horizontalité parfaite de la tête de l'arroseur, tout en évitant
les ruptures par cisaillement dues aux passages d'engins.
Selon la prescription des constructeurs, les appareils seront entourés d'un massif drainant pour assurer
l'évacuation des excès d'eau périphériques.

Pose des vannes manuelles :


Un raccord union sera installé avec une vanne à ouverture manuelle à boisseau sphérique en acier.
Toutes les modalités de mise en œuvre seront soumises au Maître d'Oeuvre avant tout début
d'exécution. L'Entrepreneur fournira tous les schémas et plans montrant les dispositions qu'il préconise.
En fin de chantier, l'Entrepreneur procédera à un ergotage et à une mise à niveau de tous les appareils
notamment les regards d'accès aux vannes et les arroseurs. Il faudra assurer leur stabilité.

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15.11 ‐Essais et épreuves des conduites

Uniquement pour les conduites de distribution sous pression permanente (primaires).

Epreuve des conduites


Les tronçons d'essais n'excéderont pas 200 m. Les opérations liées aux épreuves seront faites par
l'Entrepreneur et à ses frais.

Préparation des épreuves


Celles‐ci seront faites dans les conditions qui permettront d'examiner effectivement le tronçon de
conduite éprouvé et, en particulier, tous les joints. Ces épreuves auront lieu avant remblaiement.
L'Entrepreneur aura notamment à sa charge la fourniture et la pose de toutes les plaques pleines,
butées, branchements d'alimentation nécessaires ainsi que le matériel nécessaire aux épreuves.

Quand les joints seront d'un type tel qu'ils cesseront d'être visibles sous un revêtement ne permettant
plus de voir directement les fuites, un premier essai de vérification préalable sera effectué avant
application du revêtement. Il peut être effectué à l'air, à la pression d'épreuve. Il sera suivi obligatoirement
de l'épreuve prévue ci‐dessous à laquelle il ne saurait en aucun cas se substituer. Des "Cavaliers" de terre
seront disposés au milieu de chacun des tuyaux des canalisations.

Fourniture de l'eau
Le Maître d'Ouvrage assurera la fourniture de l'eau. A charge pour l'Entrepreneur de procéder à tous
raccordements utiles et de respecter le planning d'exécution des ouvrages. L'eau fournie ne devra pas
nuire à la qualité des conduites.
La conduite sera mise en eau progressivement en évitant les coups de bélier dus à un remplissage trop
rapide et en assurant une purge correcte de l'air de la canalisation. Le débit de remplissage ne dépassera
pas 1/10 du débit de service.
A noter que les canalisations en polychlorure de vinyle ne pourront être mises en eau qu'en respectant
un délai de 48 heures après le dernier assemblage dans le cas de collage.

Mise en pression
Pression d'épreuve : La pression d'épreuve est, en règle générale, la pression statique majorée de
50 %. La pression d'épreuve ne pourra être supérieure à 6 bars.
D'autre part, au cours des essais, la pression ne devra pas être augmentée inutilement au‐dessus de la
pression d'épreuve imposée et elle ne devra pas dépasser la valeur limite indiquée par le fabricant pour
la série de tuyaux et de pièces prévus.
Pour les canalisations en matière plastique, l'épreuve sera effectuée à la pression de service majorée de
2 bars ‐ sauf dans le cas de refoulement où la majoration sera de 50 %.

La pression d'épreuve sera appliquée pendant tout le temps nécessaire à la vérification des tuyaux et
des joints, sans que la durée de l'épreuve puisse être inférieure à 30 min ni la diminution de pression
supérieure à 0,3 bar.

Mise en conformité et épreuves supplémentaires


L'Entrepreneur devra remédier à tout défaut d'étanchéité constaté à l'épreuve en exécutant
immédiatement à ses frais les réparations quelles qu'elles soient. Ne sera toutefois pas à sa charge le
remplacement, la fourniture et pose des pièces non fournies par l’Entrepreneur du présent marché et
dont le défaut de résistance sera dû à la mauvaise qualité du matériau ou à un vice de construction. Ces
réparations effectuées, il sera procédé à une nouvelle épreuve dans les mêmes conditions que celles
précisées ci‐dessus.

CPT - 204 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Procès‐verbal
Un procès‐verbal sera dressé à chaque essai, contradictoirement entre le Maître d'Oeuvre et
l'Entrepreneur.
Ce procès‐verbal préparé au moins en deux exemplaires par l'Entrepreneur sur un carnet à folios
numérotés portera les indications suivantes :
‐ numéro d'ordre et date de l'essai,
‐ désignation exacte du tronçon essayé de la canalisation (par exemple : repérage par rapport aux
bâtiments riverains, etc.)
‐ croquis indiquant, suivant l'ordre de pose, le nombre et les caractéristiques des tuyaux, des raccords
ou pièces spéciales et des appareils entrant dans la constitution du tronçon,
‐ durée de l'essai, pression d'épreuve, résultats obtenus,
‐ décisions relatives à toutes réfections éventuelles et conclusions.

15.12 ‐Mise en eau, réglages, essais

Mise en eau, purge des réseaux


Une chasse complète des réseaux sera effectuée avec de l'eau claire sous pression avant la mise en
place des arroseurs. Le Maître d'Ouvrage fournira, à cet effet, au moment souhaité par l'installateur, le
débit nécessaire.

Réglages et essais
L'installation sera livrée en parfait état de marche. Les essais se feront en présence du Maître d'Oeuvre
(par vent inférieur à 6 km/h) et comprendront les vérifications suivantes :

Recoupement des arroseurs


Ce contrôle a pour but de vérifier la conformité :
‐ de l'implantation des arroseurs,
‐ du recoupement des arroseurs tel qu'il est défini sur les plans d'exécution lors de l'élaboration du
projet.

Conformité de l’arrosage par rapport aux prévisions


Le matériel et l'installation proprement dite devront correspondre aux plans et au devis descriptif ainsi
qu'aux réglementations faisant l'objet du marché.

Si, à la demande du Maître d'Ouvrage, l'installation était modifiée partiellement, ces modifications
devraient faire l'objet d'une nouvelle justification et d'une mise à jour des plans rectifiés.

15.13 ‐Remise en état des lieux

L’Entrepreneur devra veiller en permanence à la propreté du chantier. Il devra tout mettre en œuvre pour
le nettoyage du site.

15.14‐Réception

Aussitôt après l'achèvement de l'installation et avant la réception, l'Entrepreneur devra fournir les
documents d'exploitation suivants :
‐les instructions simples mais précises et détaillées sur le fonctionnement et l'entretien,
‐les schémas (ceux qui sont mentionnés dans les instructions du marché),
‐les dessins et documents conformes à l'exécution.
La réception se fera après les vérifications préalablement décrites, en présence du Maître d'Oeuvre,
conformément à la réglementation en vigueur. Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit de repousser la
réception définitive des travaux si un manque de qualité ou des dysfonctionnements étaient relevés lors

CPT - 205 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

de la réception. L’Entrepreneur s’engage à corriger tout problème qui surviendrait lors de la mise en
eau. Le plan de récolement sera établi, en considérant comme points fixes les regards de vannes.

Article 16 : Généralités spécifiques corps d’état plantations

16.1‐Consistance des travaux

Généralités :
Les fiches de travaux, par type d’ouvrage, permettent à l’Entreprise de situer les travaux à réaliser et
d’en mesurer l’importance. Ces fiches n’ont pas la prétention de lister les travaux à réaliser dans les
moindres détails, mais au contraire de balayer les postes significatifs de façon sommaire. Cette liste
n’est donc pas exhaustive.

Consistance des travaux :


Toutes les prestations suivantes prévues au titre du présent marché seront inclues dans les prix unitaires
des travaux de transplantation :
‐ le transport de l’ensemble des matériaux et matériels de toutes natures nécessaires à la réalisation de
cette opération y compris chargement et déchargement notamment le transport des plantes depuis le
lieu d’arrachage jusqu’au lieu de mise en jauge;
‐ la mise en jauge, l’arrosage des végétaux ainsi que toutes les façons culturales permettant une bonne
conservation des végétaux, tous les travaux, effectués selon les règles de l’art, garantissant une parfaite
reprise et une bonne croissance des végétaux ;
‐ le piquetage des ouvrages objets du présent marché;
‐ les fournitures, locations d’outillage et mains d’oeuvre nécessaires à la réalisation des terrassements des
fosses de plantations et à l’évacuation des déblais correspondants aux décharges publiques ou de
l’Entreprise y compris les taxes afférentes ;
‐ le réglage du fond de forme et des parois de fosse pour obtenir le profil prévu au projet ;
‐ la fourniture de la terre végétale conforme aux prescriptions du présent CPS, y compris toutes les
fournitures et main d’œuvre, nécessaires à la bonne réalisation de cette opération notamment le
remblayage des fosses de plantation ;
‐ l’établissement d’aires de stockage ;
‐ la fourniture et la mise en place de tuteurage et de protection, y compris toutes fournitures et main
d’œuvre relative à la bonne réalisation de cette opération ;
‐ l’arrachage, le chargement, le transport, le déchargement des sujets à pied d’oeuvre et la mise en
place des plantations à hauteur désirée (collet pour les arbres) ;
‐ le chargement et le transport des déblais ou produit de démolition, aux décharges de l’Entreprise ou
autres adaptées aux circonstances y compris l’ensemble des frais inhérent à cette prestation, notamment
en terme de redevance ;
‐ les travaux de signalisation provisoire ;
‐ la réalisation et la fourniture du dossier de récolement conforme au présent CPS ;
‐ toutes les locations d’outillage et de main d’œuvre nécessaires à la parfaite réalisation de l’ensemble
des opérations comprises dans ce lot ;
‐ le nettoyage journalier du chantier, de ses abords et des chaussées empruntées pendant les travaux et
jusqu’à la réception définitive ;
‐ l’arrosage de l’ensemble des végétaux, les quantités d’eau apportées devant être suffisantes pour une
bonne reprise des végétaux ;
‐ l’ameublissement de la partie supérieure de la terre végétale après plantation ;
‐ toutes les façons culturales liées à la garantie de reprise et l’entretien jusqu’à la réception des travaux ;
‐ l’entretien pendant la durée du chantier jusqu’au démarrage du lot plantation.

CPT - 206 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Programme d’exécution des travaux :


En cours de travaux, s’il est reconnu des difficultés ou des intempéries exceptionnelles, l’Entrepreneur
pourra présenter une modification de son calendrier d’exécution. En aucun cas, celui‐ci ne saurait réduire
la responsabilité de l’Entrepreneur sur ses obligations contractuelles notamment en ce qui concerne le
délai d’achèvement des travaux.

Interaction avec les autres lots du marché :


L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que les Entreprises titulaires des autres lots du marché
travailleront sur le site en même temps que lui.

Responsabilité de l’Entrepreneur :
L’Entrepreneur sera entièrement responsable :
‐ de la conception, des métrés et du calcul des ouvrages par lui présentés;
‐ du choix du mode de réalisation et d’exécution des travaux;
Il sera entièrement responsable de tous les accidents et dommages survenus du fait ou à l’occasion des
dits travaux.

Entente avec les tiers :


L’Entrepreneur est réputé connaître, pour s’en être personnellement rendu compte, la nature des lieux,
la situation des travaux et les conditions d’accès, la présence des canalisations ou des drains existants, la
nécessité de conduire les travaux avec d’autres Entreprises.
Il devra avant d’établir son chantier, entrer en relation :
‐ avec les propriétaires riverains ;
‐ avec les services et sociétés chargés de divers réseaux souterrains ou aériens.

Rendez vous de chantier. :


Un rendez‐vous de chantier aura lieu aux jours et heures fixés par le Maître d'Ouvrage selon une fréquence
qui sera définie lors de la première réunion.
Le compte rendu sera établi par le Maître d’Oeuvre à l’issue de chaque réunion et la diffusion sera assurée
par celui‐ci. Ce compte rendu sera considéré comme automatiquement adopté par l’Entrepreneur si ce
dernier n’a pas fait connaître ses observations dans un délai de 7 jours.

Documents et travaux préliminaires devant être fournis par l'Entrepreneur :


L'Entrepreneur devra remettre au Maître d'Oeuvre pour visa les documents ci‐dessous en respectant le
calendrier imposé par le CPS.
‐ le programme d'exécution des travaux
‐ le piquetage des ouvrages

Piquetage des ouvrages :


L’Entrepreneur devra l’implantation des arbres et plantes tropicales. Les arbres seront implantés au
moyen de fiches diversement colorées selon les essences. L’implantation sera soumise à l’approbation du
Maître d’Oeuvre avant de commencer les travaux.

Plans de récolement :
L'Entrepreneur soumettra à l'accord du Maître d’Oeuvre les plans et détails d'exécution des ouvrages le
nécessitant.
Les délais de remise des plans d'exécution devront respecter les plannings de travaux.
Avant la réception des travaux, l'Entrepreneur est tenu de mettre à jour les plans des ouvrages
réellement exécutés.
La remise de ces documents est une clause impérative du prononcé de la réception.

CPT - 207 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Etat des lieux :


Le titulaire devra reconnaître les lieux et se rendre compte de l'état actuel du site et des caractéristiques
citées ci‐après, de la nature des sols et des terrains à rencontrer dans les fouilles, du niveau de la nappe
aquifère, des conditions d’accès, de la gêne causée par la proximité d'ouvrages existants et des
précautions à prendre pour ne leur causer aucun dommage du fait de l'exécution des travaux.

16.2 ‐Normes et règlements

Origines et normes :
Tous les matériaux, produits et éléments destinés à la réalisation des travaux devront être soumis par
l’Entrepreneur à l’agrément préalable du Maître d’Oeuvre avant plantation.

Les normes relatives aux travaux devront répondre sauf spécifications explicites au présent CPS, aux
exigences du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics.

Modalités particulières d’exécution des travaux :


L’Entrepreneur devra toujours se conformer scrupuleusement aux instructions qui lui seront données
par le Maître d'Oeuvre qui, à moins de stipulation écrite contraire, a seul qualité pour donner des ordres
concernant le tracé des ouvrages, la direction et l’exécution des travaux.
Pour certains travaux nécessitant une intervention rapide, l’Entrepreneur devra mettre à disposition du
Maître d’Oeuvre tous moyens et matériels exigés par lui dans un délai de 24 heures.
L’Entrepreneur est responsable de la construction des ouvrages, il lui appartient de vérifier les cotes et
dimensions sur les plans et dessins.

Réunions de chantier :
Des réunions de chantier auront lieu aux dates et heures fixées par le Maître d’Oeuvre ou son
représentant. L’Entrepreneur ou son représentant devra obligatoirement y assister. Ces réunions feront
l’objet d’un compte‐rendu rédigé par le Maître d’Oeuvre. Les observations et instructions y figurant
devront être considérées comme ordre d’exécution. En cas de sous‐traitance, l’Entrepreneur principal
sera tenu d’adresser un exemplaire de ce compte‐rendu à chaque sous‐traitant.

Organisation des chantiers :


Les Entreprises devront assurer à leur frais la signalisation et la banalisation des chantiers à l’aide des
panneaux réglementaires et devront effectuer le dégagement des emprises.
La demande d’arrêtés municipaux de suspension du stationnement sera effectuée par l’Entrepreneur.
Le Maître d’Oeuvre pourra demander la mise en place de barrières selon les caractéristiques du
protocole chantiers propres établit avec les Entrepreneurs du bâtiment et travaux publics.

Installation des chantiers :


L’Entrepreneur devra se procurer, à ses frais, risques et périls, les terrains dont il aura besoin pour
l’installation de ses chantiers, le stationnement de son matériel et le dépôt provisoire des matériaux.

Obligations de l’Entreprise ‐ Règles de sécurité et de circulation de chantier :


L’Entrepreneur est tenu de se conformer au règlement de la ville quant à l’organisation du chantier
particulièrement sur les points suivants :
‐ accès chantier
‐ nettoyage des chaussées et des véhicules
‐ obligation d’une aire de nettoyage des camions (passage avant chaque sortie de chantier).
L’Entrepreneur sera tenu de respecter les règles générales de sécurité imposées.
Un état des lieux avant et après les travaux sera effectué.

CPT - 208 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Obligations de chantier
Les Entrepreneurs devront veiller durant l’exécution des travaux à ne pas endommager les plantations
voisines et équipements publics et privés installés sur l’emprise des chantiers. Les Entreprises
prendront à leur charge tous accidents occasionnés aux personnes, pendant le déroulement des
travaux sur l’emprise du chantier.
L’Entreprise devra veiller à ne pas endommager les arbres conservés.
Outre les travaux décrits dans le présent CPS, les Entreprises devront assurer :
‐ les restaurations éventuelles des revêtements de chaussées, trottoirs endommagés durant les travaux
‐ l’évacuation quotidienne de toutes les branches, chute de taille et déchets
‐ le nettoyage quotidien des lieux après libération du chantier

Implantation et nivellement :
Les cotes de nivellement se réfèrent aux cotes du Nivellement Général du Maroc (NGM).
L’Entrepreneur sera tenu de procéder lui‐même et sous sa responsabilité, en présence du Maître
d’Oeuvre, au piquetage des ouvrages.
Il devra avoir préalablement reconnu les terrains, vérifié l’exactitude (si ceux‐ci figurent dans le dossier)
des renseignements qui sont réputés indicatifs.
L’Entrepreneur devra, pour toutes opérations et pour toutes les opérations de vérification que désirerait
exécuter l’administration tenir à la disposition de celle‐ci le matériel topographique et le personnel
qualifié nécessaires.
Après chaque phase de piquetage pour l’implantation des massifs d’arbustes et des arbres, l’Entreprise
devra soumettre les implantations exécutées avec plâtre ou cordage au Maître d’Oeuvre afin d’obtenir
son accord. Le Maître d’Oeuvre se réserve la possibilité de modifier certaines implantations si nécessaire.

Conditions générales des livraisons :


L’Entrepreneur devra effectuer les livraisons de fournitures et matériaux prévues au cahier des clauses
techniques en se conformant aux instructions qui seront données en cours d’exécution par le pilote de
l'opération pour surveiller la livraison des fournitures.
L’Entrepreneur devra soumettre au Maître d'Oeuvre, pour agrément, les noms de ses divers fournisseurs
et remettre également copie des commandes qu’il aura passées à des fournisseurs en vue de l’exécution
de son marché. L’Entrepreneur devra enfin se munir de tout le matériel nécessaire pour livrer
complètement, dans les délais qui lui seront fixés, les fournitures dont il aura à assumer lalivraison.

Travaux de terrassement :
L’Entrepreneur sera tenu de s’accommoder de la circulation générale et ses travaux ne devront gêner
qu’au minimum.
Les engins mécaniques seront utilisés, étant bien entendu que l’Entrepreneur reste seul responsable de
tous les incidents ou accidents pouvant se produire par suite de l’utilisation de ces engins.
Aucun dépôt de déblais, même temporaire, pouvant gêner la circulation ou l’accès des propriétés, ne
sera toléré aux abords de la fouille.

16.3 ‐Provenance des matériaux et nature :

‐Terre végétale :
Les travaux comprendront la fourniture et la mise en oeuvre de terre végétale par l’Entrepreneur afin
de garnir les fosses de plantation de l’ensemble des végétaux prévus au titre du présent marché. Les
compositions et les caractéristiques physiques et chimiques sont indiquées aux chapitres intéressés du
présent document.

CPT - 209 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Qualité et caractéristiques de la terre végétale :


La terre végétale destinée à la plantation devra être acceptée par la Maîtrise d’Oeuvre.
La terre végétale devra être une terre homogène, exempte de pierres, de débris végétaux ou animaux
non décomposés ou autre corps étrangers. La fourniture de terre extraite à plus de 0,60 m de
profondeur et de terre provenant de jardins maraîchers est formellement interdite. La terre doit être
exempte de désherbant chimique sélectif ou total.
Est également interdite la fourniture de terre végétale provenant de dépôt effectué depuis plus d’un
an et sur plus de 1,50 m d’épaisseur, et laissée inerte.
Les compositions de terre végétale pour combler les fosses de plantation des arbres sont indiquées ci‐
dessous.
Les terres fournies devront posséder une structure limono‐argileuse selon les variations des
composants dans les limites indiquées.

Elles seront de première qualité et devront sensiblement présenter les caractéristiques suivantes :
Le mélange terreux sera composé d'une base de terre végétale présentant les caractéristiques
décrites ci‐dessous et des amendements organiques dans les proportions suivantes :

50 % de terre végétale,
20 % de terreau horticole,
10 % de tourbe blonde,
15 % de sable,
5 % d’engrais

Préparation des végétaux :

Transport des arbres :


Toutes les précautions devront être prises, pendant le transport pour éviter les blessures aux arbres et
particulièrement le bris de l’extrémité fléchée. Les déplacements seront effectués en accord avec le
représentant de la Maîtrise d’Oeuvre sur le chantier selon un calendrier à proposer aux deux
représentants précédemment cités.

Délais entre l’arrachage et la plantation :


Une attention toute particulière sera portée au délai entre l’arrachage des végétaux et leur
plantation.
Les mottes devront être protégées selon les règles de l’art afin d’éviter tout dessèchement.
Afin de permettre au Maître d’Oeuvre d’exercer son contrôle, l’Entrepreneur avertira au moins une
semaine à l’avance des dates d’arrachage.

Chargement et déchargement des végétaux :


L’Entrepreneur assurera le chargement et le déchargement des végétaux sur le chantier. Aucune
manipulation ne sera faite par le collet des plantes. Toutes les prises devront se faire sous la motte, à
l’aide d’engins de levage, en s’aidant de l’emballage et en sanglant les troncs.
Le Maître d’Oeuvre attire ici l’attention de l’Entrepreneur sur les grandes dimensions des arbres.
L’Entrepreneur devra donc posséder sur le site tout le matériel nécessaire à la manutention, au
déchargement, aux reprises pour plantation permettant de conserver intactes les mottes et d’éviter
les cassures de branches, les blessures d’écorces...

Les arbres :
L’Entrepreneur de ce lot sera chargé de l’exécution de tous les terrassements nécessaires à l'ouverture
des fosses de plantation. Les fosses ne seront ouvertes qu’au fur et à mesure du remplissage des fosses
précédentes. A titre d’information, les fosses ne pourront rester ouvertes que dans un délai inférieur
à 2 jours.

CPT - 210 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Aucune fosse de plantation ne sera ouverte sans l’accord préalable de la Maîtrise d’Oeuvre quant à
son emplacement.
Cette ouverture se fait de manière à ce que les parois et le fond des fosses dans leur état définitif ne
soient ni tassés, ni lissés. Lors des travaux de terrassements, l’Entrepreneur doit notamment surveiller
la stabilité des constructions et immeubles voisins et prendre, sous sa responsabilité, toutesmesures
de nature à prévenir les incidents. Il s’engage à garantir le Maître d’Ouvrage contre tous les tiers en
raison de l’exécution de ces travaux.
Une protection spécifique des fosses sera mise en place tout au long des terrassements.
A cet égard, le Maître d’Oeuvre attire, tout particulièrement, l’attention de l’Entrepreneur sur le fait
qu’il garde l’entière responsabilité de tous désordres ou dommages susceptibles d’être occasionnés
aux tiers et immeubles voisins par tous les travaux faisant l’objet du présent marché.
L’Entrepreneur ayant connaissance de ces dispositions du projet est réputé les avoir acceptées sans
réserve et faire son affaire de leur exécution correcte. Sa responsabilité demeure donc pleine et entière
en ce qui concerne la sécurité du chantier et la protection des ouvrages existants.

Traitement des fonds et des parois de fouilles des zones de plantation :


Les opérations suivantes sont à exécuter impérativement avant la mise en place de la couche
drainante, du feutre jardin et de la terre végétale :
‐ la finition du fond de fouille et des parois notamment le parfait dressage des parois avec griffage;
‐ le décompactage et l’ameublissement du fond des fosses de plantation sur une épaisseur moyenne de
20 à 50 cm selon les cas. :
‐ les fonds de fouilles des plantations d'arbres devront être défoncés de 0.50m de profondeur;

Assèchement des fouilles et épuisements :


L’Entrepreneur prend, sous sa responsabilité, les précautions les plus sévères pour préserver les
fouilles de l’invasion par les eaux de surface. L’Entrepreneur est tenu de procéder, dans les fouilles,
aux épuisements qui sont nécessaires pour maintenir les eaux à un niveau compatible avec
l’avancement et la bonne exécution des travaux.
Il doit s’abstenir d’utiliser tout procédé d’épuisement susceptible d’entraîner des éléments fins et de
provoquer des désordres dans les ouvrages voisins existants.
Les installations et le matériel affecté aux épuisements doivent comprendre les engins de secours
permettant de maintenir ces épuisements aux niveaux nécessaires à l’exécution continue des travaux
et en tout état de cause, à la sécurité du chantier et à la sauvegarde des ouvrages.
En ce qui concerne l’évacuation en surface des eaux d’épuisement, l’Entrepreneur est avisé qu’il devra
prendre toutes dispositions nécessaires pour assurer, dans le cadre du marché, l’évacuation des dites
eaux vers les exutoires locaux, en accord avec les autorités compétentes. En particulier, les rejets en
égout ne doivent être effectués qu’après passage dans les bacs de décantation.

Les fosses de plantation des arbres :


Les travaux comprendront :
‐ l’ouverture des tous les décaissements en déblais nécessaires à la création de fosses de plantation;
‐ le décompactage du fond de forme sur 0.50m de profondeur et des parois des fosses de plantation;
‐ la fourniture et la mise en oeuvre de la terre végétale.

Préparation des sujets avant plantation :


Les tailles éventuelles effectuées sur le chantier le seront avec des outils préalablement désinfectés
et parfaitement aiguisés. Tous les déchets provenant de ces tailles seront évacués.

Mise en œuvre des végétaux :


Ouverture des trous de plantation dans la masse de terre végétale préalablement mise en place
L’Entrepreneur réalisera les plantations sur les indications des plans.
Les trous de plantation ont pour dimension au minimum le tiers en plus du volume de la motte.

CPT - 211 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

Précaution lors de la mise en œuvre :


L’Entrepreneur prendra particulièrement soin de ne pas enterrer le collet des végétaux ligneux. Le
niveau fini des végétaux livrés en motte est celui de la motte qui ne doit pas être recouverte.
Il sera mis en place une cuvette régulière permettant d’alimenter la motte et de recevoir un
minimum de 50 litres d’eau.
Le plombage des racines se fera à l’eau par apport de 100 litres minimum par arbre.

Tuteurage :
L’ancrage sera réalisé par tuteurage à l’aide de 3 tuteurs en bois plantés en fond de fosse deplantation.
Avant leur mise en oeuvre, tous les accessoires du tuteurage devront être soumis à la Maîtrise
d’Ouvrage et à la Maîtrise d’Oeuvre qui se réservent le droit de demander une démonstration et de les
refuser.
Les tuteurs seront en pin, poteaux de diam.10cm, coupés depuis au moins deux ans et seront
parfaitement lisses, exempts de tout défaut, avec une couche de protection bitumineuse.
Les colliers en mousse devront permettre le maintien correct du végétal, ne pas provoquer de blessures,
pouvoir suivre la croissance de la plante et être desserrés ou resserrés en cas de besoin.
Avant toute mise en oeuvre, le système devra être soumis aux Maîtres d'Oeuvre pour approbation. Ils
seront installés dès la plantation et serviront à la protection des végétaux durant le chantier.
Les tuteurs des arbres seront enlevés dès que leur enracinement le permettra.

Les arbustes :
Les fosses de plantations des arbustes
Les plantations des arbustes seront plantées par une fosse de 0.60x0.60m minimum et 0.60m de
profondeur

Les travaux comprendront :


‐ l’ouverture des fosses, les décaissements en déblais;
‐ le décompactage du fond sur 0.20 à 0.30m de profondeur et des parois des fosses de plantation
‐ la fourniture et la mise en oeuvre de la terre végétale voir description.
Entretien sur la durée du chantier :
Le Maître d’Oeuvre se réserve la possibilité de les modifier en fonction de la végétation et des
conditions climatiques rencontrées.
Il comprend:
• les fertilisations et amendements, les engrais utilisés seront des engrais complets « retard ». Ils
devront être choisis en fonction des végétaux à fertiliser et des exportations prévues pour ces
végétaux. Ils seront apportés autant de fois que nécessaire pour la bonne reprise des végétaux.

• Produits phytosanitaires/les traitements insecticides et fongicides, leur qualité, quantité et


utilisation sont laissées aux choix de l’Entrepreneur. Leur application est de la responsabilité de
l’Entrepreneur. Ce dernier devra toutefois, au préalable à toute utilisation être indiquer auMaître
d’Oeuvre ainsi que les raisons de leur usage, les périodes d’utilisation et leurs effets potentiel sur
l’environnement. L’utilisation de produits phytosanitaires doit correspondre à une nécessité
technique absolue, en respectant les hyménoptères et les précautions d’emploi. Aucun produit
phytosanitaire ne saurait être utilisé sans l’accord préalable de la Maîtrise d’Oeuvre après
identification du parasite. Aucun produit réputé particulièrement dangereux tels que les organo‐
mercuriques ne pourra être utilisé,

• Le désherbage manuel ou mécanique, binages et bêchages.


• Les désherbants chimiques sont soumis à l’accord du Maître d’Oeuvre en aucun cas le chlorate de
soude pourra être utilisé. Désherbage manuel au niveau des collets, deux fois l’an, en juin et
septembre. Déchets évacués en dépôt en dehors du chantier.

CPT - 212 -
Projet de Construction du Club Phosphatier de Youssoufia

• Travaux de binage superficiel, bêchage sur une profondeur de 0,15m, en évitant de blesser le
collet et le système racinaire des plantes, les déchets seront évacués en dépôt définitif en dehors
du chantier,
Fréquence des interventions: deux fois l’an, en avril et novembre pour les bêchages; cinq fois l’an, en avril,
juin, juillet, septembre, et novembre pour les binages.
• L’entretien des coffrages de protection ou consolidation, des tuteurs, des attaches et haubanages
:
‐ Fournitures : tout matériel nécessaire au remplacement ou au maintien des tuteurs et haubans tel que
décrit ci dessus.
‐ Travaux : redressement des tuteurs, contrôle de serrage des colliers, remplacement des colliers
défectueux;
• Les bassinages et les arrosages, la réfection des cuvettes et leur binage :
‐ Fournitures : L’Entrepreneur devra faire son affaire de la fourniture de l’eau et de sa qualité.
‐ Travaux : humecter le sol sur une profondeur de 0,30 à 0,40 m sur la surface de la fouillle.
• Nettoyage : triage des substrats végétaux en place, collecte et évacuation immédiate en décharge
de toutes matières organiques, minérales ou synthétiques indésirables à la bonne réalisation des
plantations.

• Travail superficiel du sol sur toutes les surfaces, bêchage mécanique ou manuel sur 0,20 m par
tous moyens proposés par l’Entreprise et agréé par le Maître d’Oeuvre. (en cas de présence de
mottes, un émiettement sera fait sur 0,05 m par tous moyens proposés par l’Entreprise et agréé
par le Maître d’œuvre). Réglage fin au râteau si nécessaire. Le choix de la solution mécanique ou
manuelle doit être soumis à l’appréciation du Maître d’Oeuvre.

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