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1. PRESENTATION DU PROJET
SEPTEMBRE 2021
A. CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES
Le présent cahier des prescriptions techniques particulières a pour objet la définition des travaux à
exécuter dans le cadre de :
1/ PRESENTATION DU PROJET :
La direction des eaux et forets de Mbao veut construire et réhabiliter certains ouvrages pour per-
mettre aux femmes de l’ UFDEK d’être dans de meilleures conditions.
Les infrastructures sont un plan de résilience face aux inondations, mais également pour une utili-
sation rationnelle et totale de tout le périmétre maraicher de Kamb laissé en rade depuis plusieurs
années.
2.1/ installation et repli : mise en place sur le site du projet d’une baraque de chantier, organisa-
tion du stockage du matériel et des matériaux (gardiennage), utilisation de la main d’œuvre locale,
puis repli des matériels, évacuation des déchets excédentaires et nettoiement à la fin des travaux ;
Les solutions techniques retenues pour le gros œuvre découlent d’une étude rationnelle et appro-
fondie :
2.4/ TERRASSEMENT
2.4.1. Exécution
Les terrassements seront exécutés mécaniquement aussi souvent que possible ; seuls les endroits
inaccessibles aux engins et ceux exigés par l'Ingénieur seront exécutés manuellement.
Les excavations devront être approuvées par l'Ingénieur avant la mise en place du béton de propre-
L'Entrepreneur est tenu de prendre toutes précautions nécessaires pour assurer la stabilité des
fouilles. Il est responsable de cette stabilité et de toutes les conséquences d'éboulements éven-
tuels.
Au cas où des éboulements surviendraient pendant ou après la construction, mais avant la récep-
tion des travaux, l'Entrepreneur devra enlever et mettre en dépôt les matériaux éboulés, excaver
et mettre en dépôt tous les matériaux supplémentaires selon les nécessités appréciées par l'Ingé-
nieur et réaliser tous les travaux nécessaires pour assurer la stabilité des pentes et empêcher tout
éboulement ultérieur. Ces opérations seront réalisées à ses frais.
Les déblais de bonne qualité agréés par l'Ingénieur pouvant servir au remblaiement seront dépo-
sés sur place dans l'enceinte du chantier.
Ils ne devront contenir ni racines d'arbres, ni terres végétales ou matières organiques. Les sur-
plus seront évacués soit vers un lieu de décharge indiqué par l'Ingénieur, soit vers une décharge
acquise par l'Entrepreneur et ceci au choix de l'Ingénieur.
On contrôlera la qualité du fond de fouille, avant tout bétonnage. La nature du sol devra être vé-
rifiée en correspondance avec les prévisions de l'étude de sol. Le fond de fouille devra être sain
et propre. Il sera systématiquement dressé et compacté avant la mise en œuvre du béton de pro -
preté.
Les remblais ne seront exécutés qu'après constat par l'Ingénieur de la bonne exécution générale des
travaux.
L'Entrepreneur est tenu de fournir tous les renseignements pouvant servir à l'élaboration des plans
de récolement avant le début du remblayage. L'accord de l'Ingénieur fera l'objet d'un ordre de ser-
vice.
Le remblai sera effectué par apport de couches successives de matériaux agréés de 30cm d'épais-
seur. Ces couches, fortement compactées, devront atteindre 95% de l'Optimum Proctor Normal.
En béton dosé à 150 kg/m3 de 0.10 m d’épaisseur minimum coulé en fond de fouilles et sans
coffrages avec débordement de 0.10 du nu de tous les ouvrages en fondations sous tous les
ouvrages en fondations tels que semelles et les caniveaux.
Les coûts contenus dans cette rubrique prennent en compte les matériaux (ciment, gravier, sable,
eau de gâchage) la main d’œuvre et les bénéfices.
Les travaux de fondation en béton armé dosé à 350 kg/m 3 pour ouvrages de toutes sections à toutes
profondeurs comprennent y compris :
- coffrages,
- armatures en acier de tous diamètres selon étude de B.A,
- bétonnage,
- décoffrages,
En béton (300 kg/m3) banché ou non comportant armature de liaison nécessaire avec les autres
ouvrages les limitant.
Les coûts contenus dans cette rubrique prennent en compte les matériaux (ciment, gravier, sable,
eau de gâchage, ferraillage, coffrage) conformément au cadre du devis estimatif joint â cet appel
d’offre de même que la main d’œuvre et les bénéfices.
b) Composants
Les graviers seront de basalte, calcaire ou grès concasse, purgés de toutes terres ou détritus.
Les sables de dunes ou de carrières seront tamisés et exempts de tous détritus. Ceux des carrières
seront lavés.
Le ciment CPJ de la classe 325 sera livré sur le chantier en sacs plombés.
Tout ciment humide ou altéré par l’humidité sera rejeté.
L’eau de gâchage sera propre : elle ne contiendra pas de matière en suspension au delà de 2 gr/l.
Elle ne contiendra pas de sels dissous au delà de 15 gr/l. En cas de doute une analyse chimique
sera exigée.
c) Dosage
Béton n°1 (pour bétons de propreté) 150 kg de ciment par m3 ;
Béton n°2 (pour dallage) 250 kg de ciment/m3 ;
Béton n°3 (bétons armés en fondations et élévation) 350 kg de ciment/m3.
d) Essais
Les essais d’écrasement seront effectués à l’initiative du Maître d’œuvre, et seront à la charge de
l’Entrepreneur.
2.5.2 MORTIER
a) Composants
Les sables 0/5 ne devront pas contenir plus de 10 % de fines.
b) Dosage
Mortier de montage de maçonneries 350 kg ciment par m3, 1 000 litres de sable 0/5.
2.5.3 ACIERS
La qualité, les nuances et les caractéristiques particulières des aciers sont fixées par les normes
NFA 35.015 et 35.016.
Acier à haute adhérence. Ces aciers devront faire l’objet d’une fiche d’homologation.
Les caractéristiques de qualité et de résistance seront celles données par les normes ci-après :
· NFP 14.101
· NFP 14.201 et DTU n° 20
· NFP 14.301
· NFP 14.402.
·
a) Classification
On distingue deux catégories parmi les blocs en béton selon qu’ils comportent des alvéoles
obtenues par moulage (blocs creux) ou qu’ils n’en comportent pas (blocs pleins).
Dans chaque catégorie, les blocs sont classés d’après leur résistance minimale garantie rapportée
à la section brute et exprimée en bars dans l’une des classes de résistance définie au tableau ci-
après.
La résistance de chacun des blocs soumis à l’essai d’écrasement doit répondre à une contrainte de
rupture au moins égale aux valeurs minimales ci-après exprimées en bars.
b) Blocs pleins
c) Blocs creux
CLASSE DE RESISTANCE B 40 B 60 B 80
Contrainte de rupture rapportée à la
section brute minimale du bloc. 40 60 80
2.6.1. Fondations
Les fondations des ouvrages seront exécutées conformément aux plans bétons armés fournis par le
B.E.T., plans sur lesquels seront précises :
Les fonds de fouille seront conformes à l’article ci-dessous tout coulage dans l’eau sera proscrit.
Le béton de propreté réalisé en béton n°1 sera coulé sur 10 cm d’épaisseur minimum.
Les radiers, dalles et voiles seront réalisés en béton n°3. Les radiers et voiles seront coulées sur le
béton de propreté et coffrés latéralement. La face supérieure sera talochée.
2.6.2. Coffrage
a) Dispositions générales
Les coffrages présenteront une rigidité suffisante pour résister sans déformation sensible aux
charges et aux chocs qu’ils seront exposés à subir pendant l’exécution des travaux compte tenu des
forces engendrées par le serrage du béton. Ils seront suffisamment étanches, notamment aux arêtes
pour éviter toute fuite de laitance.
Les étais de coffrages devront être disposés de telle sorte qu’ils ne donnent sur les surfaces
d’appuis inférieures que des efforts compatibles avec leur résistance, notamment, qu’ils ne
provoquent aucun enfoncement (sol naturel ou remblai) ou déformation (flexion de planchers
inférieurs) qui entraîneraient par voie de conséquence une déformation des coffrages. Le nombre
des supports et les surfaces des éléments en BA seront déterminés en conséquence.
En outre, le système d’étais et de calage devra être tel qu’à la dépose, il ne donne pas lieu au
soulèvement des coffrages. Sous les parties décoffrées, des étais (chandelles) seront maintenus
pendant le temps nécessaire en vue de parer aux surcharges qui pourraient être appliquées à
certaines parties des ouvrages.
L’enlèvement des coffrages sera fait progressivement sans choc et par efforts purement statiques.
Ce décoffrage commencera quand le béton aura acquis un durcissement suffisant pour pouvoir
supporter les contraintes auxquelles il sera soumis immédiatement après, sans déformation
excessive et dans des conditions de sécurité suffisantes (au minimum poteaux 24 heures, béton
banché et voiles 48 heures après coulage du béton).
Lorsque le béton est donné brut de décoffrage, il sera utilisé un dispositif permettant d’obtenir lors
du décoffrage des faces exemptes de trace de cale.
b) Types de coffrages
Les coffrages seront simples et robustes. Ils devront supporter sans déformation appréciable, le
poids et la poussée du béton, les efforts de vibrage et le poids des hommes employés au travail. Les
surfaces en contact avec le béton seront suffisamment planes pour que les parements présentent des
surfaces parfaitement régulières et rugueuses pour assurer un bon accrochage de l’enduit.
L’étanchéité sera suffisante pour que l’excès d’eau du béton ne puisse entraîner le ciment. Les
coffrages en bois seront disposés de façon à pouvoir se gonfler sous l’influence de l’humidité sans
subir de déformation.
Sauf dérogation précisée par écrit par le Maître d’œuvre, le décoffrage sera fait au minimum huit
jours après l’achèvement du bétonnage.
b.2.1 En planches
Exécutés en planches rabotées de 8 à 12 cm de largeur, les dessins des coffrages seront donnés
pour chacun des ouvrages. Ils comporteront des joints en creux aux raccords de coulage. Les
coffrages pourront être utilisés plusieurs fois, à condition de ne pas comporter des dépôts de ciment
et de n’avoir subi aucune déformation au cours des précédentes utilisations.
b.2.2 En contre-plaqué
Les contre-plaqués ne devront comporter ni arrachage, ni boursouflure. Ils pourront être réutilisés
aux mêmes conditions que les coffrages de type 1.
Le plan d’appareillage des plaques sera établi en accord avec l’Architecte.
Si le coulage a été interrompu pour une raison quelconque il pourra être repris, mais on nettoiera à
vif pour faire apparaître les graviers et on mouillera l’ancien béton assez longtemps pour un bon
accrochage avec le béton frais.
A la reprise du travail, on démolira toutes les parties qui auraient subi des atteintes et on exécutera
les reprises suivant les prescriptions ci-dessus. Les coffrages seront maintenus humides jusqu’aux
durcissements escomptés.
L’arrosage des bétons frais sera effectué de telle sorte qu’il n’ait pas pour effet de détériorer les
parties superficielles des ouvrages traités.
2.7.1 Façonnage
Les armatures seront, au moment de leur mise en place, parfaitement propres, sans tâche de rouille
non adhérente, de peinture ou de graisse.
Les armatures seront coupées aux longueurs définies par les dessins.
Le cintrage se fera mécaniquement à froid à l’aide de matrices de façon à obtenir les rayons de
courbure prévus sur les dessins ou à défauts, notifiés par les règlements en vigueur.
2.7.2. Enrobage
Conformément aux D.T.U., les armatures seront soigneusement calées à l’intérieur des coffrages
par des cales en béton ou en plastique.
Les distances des armatures au coffrage seront celles prévues sur les plans ou à défaut, notifiées par
les règlements en vigueur.
Toute partie bétonnée laissant apparaître les armatures sera suivant les directives du bureau
d’Etudes, soit démolie, soit repiquée et reconstruite avec du béton.
2.7.3. Recouvrements
Les recouvrements seront conformes aux D.T.U. règles B.A. en vigueur.
Les attentes seront positionnées avec soin et conservées rectilignes de façon à pouvoir assurer un
recouvrement correct avec les armatures posées ultérieurement.
Les attentes en ’’baïonnette’’ seront systématiquement refusées.
Les recouvrements et liaisons par soudure sont interdits pour les aciers à haute adhérence, sauf
dérogation stipulée par les fiches d’homologation.
2.7.4. Plans
Les plans de détails donnant toutes les indications nécessaires pour l’exécution de ces ouvrages
seront fournis à l’Entreprise.
Cependant, cette dernière devra présenter aux accords du Maître d’œuvre, ses plans d’exécution
concernant les éléments autres que ceux prévus sur les plans, avec indications des coffrages, des
procédés de coulage, des systèmes de décoffrages, des procédés de coulage, des systèmes de
décoffrage, des moyens de transport, de pose et d’assemblage.
Les joints horizontaux et verticaux seront réguliers et pleins sur toute la surface de pose.
L’épaisseur des joints sera comprise entre 1 et 1,5 cm.
Les joints d’angles seront réalisés par un harpage soigné de façon à assurer la continuité des murs
de souténement du canal.
Les joints maçonnerie béton seront réalisés de façon à ne pas favoriser l’apparition de fissures de
désolidarisation.
L’Entreprise devra s’organiser pour n’utiliser sur le chantier que des blocs de pierres faisant l’objet
d’une validation par l’ingénieur.
Les ouvrages de génie civil, prévus dans le cadre du présent projet sont des dalots à cadre fermé.
Ils seront implantés au talweg du canal. Mais, pour des mesures de sécurité, on a considéré le
calcul des ouvrages dans les conditions de situation sous chaussée. En effet, les chaussées
peuvent aussi être élargies et les ouvrages pourront se retrouver ainsi sous chaussées. Les tracés
retenus ont tenu compte des critères suivants:
Le tracé des collecteurs a suivi à peu près le lit naturel des écoulements tout en l’adap-
tant aux contraintes urbaines et de l’état d’occupation actuelle des lits.
Ces deux critères ont été importants aussi bien pour la détermination des caractéristiques dimen-
sionnelles que pour l’estimation du coût du projet. La solution choisie a consisté à opter pour
une structure mixte du réseau entre cadres fermés et sections à ciel ouvert. Les sections à ciel
ouvert sont des canaux trapézoïdaux maçonnés. Cette solution a permis d’optimiser sur les
contraintes techniques et les coûts du projet.
L'évacuation en dehors de l'emprise des branches, racines, etc., sera implicitement comprise dans
l'offre.
3.2. Piquetage d'implantation
Les opérations de piquetage et de constitution des dossiers ou documents d'exécution
comprennent :
reconnaissance et définition du tracé par le Maître d'œuvre,
implantation du tracé et piquetage, levés topographiques et l'établissement de l'en-
semble des dossiers ou documents d'exécution par l'Entrepreneur.
Toutes les surfaces nécessaires à l'exécution des fouilles en tranchée ou en pleine masse doivent
être décapées ainsi qu'éventuellement les zones de dépôt de déblais utilisés. Cette opération de-
vra faire disparaître les terres végétales, les matières végétales, les souches, les racines ainsi que
tous les autres objets indésirables.
Les tranchées pour tuyaux seront exécutées verticalement jusqu'au fond de la fouille. Les pro-
fondeurs des ouvrages sont données sur les profils remis à l'Entreprise.
Les fonds de fouilles seront soigneusement dressés suivant les pentes à donner aux canalisa-
tions ; ils seront rectilignes sans ondulations ni irrégularités et débarrassés de pierres et d'arêtes
rocheuses.
L'Entrepreneur devra prévoir un lit de pose en sable de dune de 15 cm bien damé; il veillera à ce
qu'aucun corps étranger ne se trouve à l'intérieur des tuyaux et que le tuyau ne se repose sur au-
cun point dur ou faible.
L'autorisation de remblayer est donnée par le Maître d'œuvre, lorsque les épreuves hydrauliques
d'une conduite ont été reconnues satisfaisantes et que celui-ci a pu s'assurer du bon calage des
canalisations par des butées convenables dans la section soumise au remblaiement.
La mise en place du remblai en fond de tranchée jusqu'à une hauteur uniforme de 0,20 m au des -
sus de la génératrice supérieure de la canalisation est effectuée soigneusement à la main à l'aide
de sable d'apport que l'Entrepreneur est tenu d'approvisionner sur le site.
Le remblai est soigneusement damé par couche de 20 cm en sable provenant des fouilles sur
toute sa hauteur afin de réaliser un calage efficace de la canalisation en vue de s'opposer à tout
déboîtement au niveau des joints.
Le remblaiement ne sera commencé qu'après exécution des regards de visite de manière à éviter
l'interruption du remblai suivant les talus au droit des ouvrages.
Pour les tranchées ouvertes sous accotement, chemins et trottoirs, les matériaux constituant le re-
vêtement est mis en décharge.
Les volumes d'exécution rémunérés seront comptés selon les prescriptions explicitées ci- dessus,
non foisonnés.
L'entrepreneur choisira un système garantissant la stabilité des bords de fouille. L'Entrepre-
neur tiendra compte dans ses prix unitaires de la mise en œuvre de ce système.
L'étayage de la fouille (obligatoire dès 1,30 m) ou les volumes d'excavation nécessaires au talutage
des bords de fouille ne seront pas comptés en sus.
Pour des profondeurs inférieures à 1.50 m, la largeur des fouilles est diamètre conduite + 20 cm
de part et d’autre. Dans tous les cas, les largeurs théoriques des tranchées ne doivent pas excéder
1.20m.
3.3.3. Exécution
Les excavations seront exécutées mécaniquement aussi souvent que possible ; seuls les endroits
inaccessibles aux engins et ceux exigés par l'Ingénieur seront effectués manuellement. Le ré-
glage du fond de fouille se fera manuellement.
Lorsqu'une tranchée sera ouverte sous route, trottoir ou chemin, l'Entrepreneur commencera par
découper avec soin à la scie sur l'emprise de la tranchée, les matériaux qui constitueront le revê -
tement ainsi que ceux de la fondation, sans ébranler ni dégrader les parties voisines.
Ces matériaux seront triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon à ne pas les mélanger.
des tranchées sera dressé soigneusement ou corrigé à l'aide de sable damé, de façon à ce que les
canalisations reposent sur le sol sur toute leur longueur, des niches seront ménagées pour la
confection des joints si la nature de ceux-ci le demande.
Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux seront rencontrés dans les tranchées et niches, ils
doivent être arasés à 0,10 m au moins au-dessous de la génératrice inférieure du tuyau et rempla-
cés sur une épaisseur, par du sable damé.
L'Entrepreneur devra, pendant le temps où les fouilles resteront ouvertes, assurer le libre passage
au- dessus des tranchées, des chemins publics ou privés rencontrés par le tracé, ainsi que la si-
gnalisation de nuit et de jour qui serait nécessaire pour éviter tout accident. Une tranchée ne
pourra être ouverte sans pose de canalisations sur plus de cent (100) mètres à la fois.
L'Entrepreneur aura à sa charge toutes sujétions pouvant résulter de la rencontre des réseaux
d'eau, d'électricité, de téléphone ou d'égouts. Il devra se renseigner : auprès des services intéres-
sés sur les emplacements de ces différentes canalisations.
Les interventions éventuelles sur le réseau d'eau existant seront réalisées par les services de la
SDE. Les fouilles en terrain rocheux, de n'importe quelle dureté, nature ou consistance, devront
être exécutées selon les méthodes agréées par l'Ingénieur et relèveront de l'entière responsabilité
de l'Entrepreneur. Il sera absolument interdit à l'Entrepreneur de commencer la pose de
conduites dans une tranchée avant d'avoir reçu l'autorisation de l'Ingénieur, celle-ci sera donnée
après vérification du fond de fouille.
3.3.4. Stabilité
L'Entrepreneur est tenu de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la stabilité des
fouilles. Il est responsable de tous les éboulements éventuels et y remédiera à ses frais. Si la pro-
fondeur des fouilles ou la nature des terrains l’exige, l'Entrepreneur procédera sur ordre de l'In-
génieur à l'étayage de la fouille. De même si le fond de fouille est envahi par les eaux d'infiltra -
tion, l'Entrepreneur procédera à ses frais au pompage.
3.3.5. Déblais
Les terres provenant des terrassements seront entreposées en bordure de la fouille. Si la qualité
des déblais est jugée satisfaisante par l'Ingénieur, ils serviront au remblaiement. Ces déblais ne
devront contenir ni racines d'arbres, ni terres végétales ou matière organique.
Pour les terrains rocheux, les déblais seront évacués hors du chantier, dans une décharge approu-
vée par le Maître d'Œuvre.
Les déblais de bonne qualité agréés par l'Ingénieur pouvant servir au remblaiement seront dépo-
sés sur place dans l'enceinte du chantier.
Ils ne devront contenir ni racines d'arbres, ni terres végétales ou matières organiques. Les sur-
plus seront évacués soit vers un lieu de décharge indiqué par l'Ingénieur, soit vers une décharge
acquise par l'Entrepreneur et ceci au choix de l'Ingénieur.
On contrôlera la qualité du fond de fouille, avant tout bétonnage. La nature du sol devra être vé-
rifiée en correspondance avec les prévisions de l'étude de sol. Le fond de fouille devra être sain
et propre. Il sera systématiquement dressé et compacté avant la mise en œuvre du béton de pro -
preté.
Les remblais ne seront exécutés qu'après constat par l'Ingénieur de la bonne exécution générale des
travaux.
L'Entrepreneur est tenu de fournir tous les renseignements pouvant servir à l'élaboration des plans
de récolement avant le début du remblayage. L'accord de l'Ingénieur fera l'objet d'un ordre de ser-
vice.
Le remblai sera effectué par apport de couches successives de matériaux agréés de 30cm d'épais-
seur. Ces couches, fortement compactées, devront atteindre 95% de l'Optimum Proctor Normal.
3.3.8. Assèchement du fond de fouille
L'Entrepreneur est responsable de l'évacuation des eaux d'infiltration ou de pluie du fond de
fouille. Il intégrera dans ses prix unitaires la mise à disposition et l'emploi de tout le matériel
(pompes, tuyauteries) nécessaire à cette opération. En cas de dégâts à ses installations ou à l'ou-
vrage par le non - fonctionnement de ce matériel, l'Entrepreneur supportera tous les frais en dé-
coulant.
3.3.9. Réalisation des fondations
Avant d'atteindre la zone de fondation, toutes les zones d'emprunt devront être drainées comme
suit:
excavation des derniers 0.5 m avant d'atteindre le sol de fondation uniquement en état
d'assèchement complet,
drainage de la nappe phréatique jusqu'à une profondeur sous le fond de fouille corres-
pondant à la valeur 1,2 de la profondeur de rabattement de la nappe phréatique
4. CADRE DE DEVIS ESTIMATIF
Le présent cadre de devis retrace les différentres tâches à exécuter et donne l’organigramme des ac-
tivités de ce projet :
Projet de réhabilitation du canal de la forêt classée de Mbao pour le compte de la Direction des
Eaux et Forêts/ KAMB
Nota : La forme du canal est trapézoîdale et traverse la forêt classée de Mbao, mais sa réhabi-
litation dans le cadre de ce projet ne concernera que le profil du canal qui traverse le péri-
métre maraicher des femmes de Kamb soit une longueur de 575 métres linaires. Il fait 2,0m
de profondeur pour une largeur supérieure de 2,5m et une largeur inférieure de 2,0m y com-
pris l’ouvrage de franchissement.
Pour éviter toute contestation, l'Entrepreneur est tenu de demander la réception provisoire par
lettre recommandée adressée au Maître d'œuvre.
Cette demande devra parvenir à temps, avant la date à laquelle il estimera terminer les
les essais de performance ont été satisfaisants, et remise des plans de récolement
des ouvrages.
La réception définitive aura lieux 12 mois après la réception provisoire si toutefois les ouvrages
ne présentent aucune anomalie de fonctionnement due à un vice de construction, de mis en œuvre
ou d'installation.
En outre, pour les petits ouvrages, il pourra être effectué un échantillonnage lorsque la mise en
œuvre sera en cours à l'occasion d'une prestation de contrôle de chantier, et en tout cas une éva-
luation moyenne sera faite au scléromètre sur les ombrages achevés et d'au moins 28 jours d'âge.
L’entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour que tous les matériaux soient approvisionnés
en totalité sur le chantier, avant le début de l’exécution des travaux.
Les prétextes d’épuisement des stocks sur place ou retard d’expédition ne seront pas admis pour
justifier un quelconque retard dans le délai contractuel d’achèvement des travaux.
Le choix des matériaux et matériels utilisés devra impérativement être fait avec l’ingénieur ou le
Maître d’Ouvrage qui définit les caractéristiques de chaque matériau en conformité avec les
spécifications techniques définies. L’ingénieur a la latitude de réclamer des compléments
d’information technique sur les spécifications d’un matériau ou d’un procédé d’éxécution donné.
3. PRESCRIPTIONS GENERALES
Le présent Cahier des Clauses Techniques Spécifiques (C.C.T.S.) fait partie des pièces
contractuelles constituant le marché ayant pour objet l’exécution des travaux de
réhabilitation du canal de drainage des eaux pluviales dans la forêt classée de Mbao. La
forme du canal est trapézoîdale et traverse la forêt classée de Mbao, mais sa
réhabilitation dans le cadre de ce projet ne concernera que le profil du canal qui
traverse le périmétre maraicher des femmes de Kamb soit une longueur de 575 métres
linaires. Il fait 2,0m de profondeur pour une largeur supérieure de 2,5m et une largeur
inférieure de 2,0m y compris l’ouvrage de franchissement. Ces spécifications sont
générales et applicables à tous les Travaux. Les différentes descriptions et exigences ne sont
pas nécessairement répétées pour chaque partie de Travaux ; elles s'appliquent à toute partie
de Travaux où elles sont applicables, même s'il n'y est pas fait référence.
des différents essais et contrôles nécessaires à la bonne exécution des ouvrages suivant
les normes et règles techniques de référence.
Les présentes C.C.T.S. s'appuient sur le Cahier des Prescriptions Communes français et sur le
Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) français et sur les recommandations SETRA,
LCPC, pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels ainsi que sur certaines normes
(AFNOR), pour les produits non manufacturés.
Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en
particulier, celles des fascicules du CPC Français ci-après :
4. CLAUSES DIVERSES
5.1 GENERALITES
Sous réserve de stipulations autres dans le Marché, tous les matériaux, appareils et acces-
soires fournis (l'ensemble étant désigné sous l'appellation générique de "matériaux") seront
neufs et de la meilleure qualité usuelle. Tout travail d'assemblage ou de montage sera d'exécu-
tion nette et soignée. Les matériaux seront exempts de tout dommage ou défaut ;
Tous les matériaux et l'exécution des Ouvrages Provisoires et Définitifs seront en accord avec le
Marché, en ce qui concerne leurs caractéristiques, propriétés, type, réalisation, constituants, qualité,
poids, résistance, formes et dimensions, etc
Pour permettre l'inspection éventuelle des matériaux en cours ou en fin de préparation, l'Entre-
preneur notifiera, par écrit et en temps utile, à l’Ingénieur les lieux de préparation ou de stockage
et état d'avancement des matériaux de façon que l'inspection puisse avoir lieu aux moments
convenables et sans retarder l'expédition des matériaux.
Les matériaux seront transportés et stockés dans des conditions assurant la conservation de leurs
caractéristiques.
fondations superficielles–DTU. 4
5.2. ESSAIS ET CONTROLE
- Contrôles
Le prélèvement des matériaux se fera en présence du représentant de l'Entrepreneur.
Les essais seront réalisés suivant les normes et modes opératoires appliqués par un laboratoire
agréé par le Maître d’œuvre. La fourniture, le conditionnement et le transport sont à la charge
de l'Entrepreneur.
Aucune réclamation concernant la gêne, les pertes de productivité, les arrêts de chantier, la
prolongation de délais, etc., dus à l'exécution des essais, ne sera reçue par le Maître d’œuvre.
- Bétons prêts à l'emploi
Dans le cas où le béton serait fabriqué dans une centrale à béton prêt à l'emploi, agréée par le
Maître d’œuvre, chaque centrale devra posséder :
Un enregistrement des pesées de l'ensemble des constituants (granulats, ciment et eau) qui
sera fourni avec le bon de livraison. Celui-ci est à remettre obligatoirement au représentant du
Maître d’œuvre sur le chantier avec toute fourniture de béton, portant les indications prévues
dans le mémento d'agrément des centrales de béton prêt à l'emploi.
La fabrication du béton devra être l'objet d'un auto-contrôle de la part des fabricants.
Tous les articles métalliques en acier (tubes, colliers, supports de canalisations etc...) et les
parties cachées définitivement (fourreaux, tubes encastrés, scellement de supports, etc...) seront
protégés par deux couches de bitume.
Les surfaces à protéger seront soigneusement dégraissées à la lessive alcaline non caustique ou
avec des émulsions aqueuses dégraissantes.
Les corps étrangers : terre, boue, poussière, débris de soudure, seront éliminés par grattage.
Les couches minces de rouille ou de calamine seront enlevées par brossage et époussetées par jet
d’air sec. Les matériaux avec couche épaisse de rouille ou de calamine seront refusés.
La couche de protection sera appliquée aussitôt les opérations précédentes terminées. Son
épaisseur sera de 50 microns environ.
Elle sera constituée pour un filon composé de pigments au minium de plomb glycérophtalique.
5.4.- Protections
L'Entrepreneur veillera particulièrement à la protection des personnes par une mise à disposition
des équipements de protection individuelle et collective (EPI & EPC), la sécurisation des voies
d’accés la sensibilisation des concessions riveraines.
b.- Protection de l’ecosystéme
Des mesures appropriées seront prises pour éviter toute dégradation de l’ecosystéme en place ou
en contact direct des personnes.
Les travaux seront exécutés conformément aux prescriptions du devis descriptif et aux
indications données par l’ingénieur.
La réception technique sera prononcée dès que les travaux auront été complètement achevés et
mis en état de réception.
Pour éviter toute contestation, l'Entrepreneur est tenu de demander la réception provisoire par
lettre recommandée adressée au Maître d'œuvre.
La réception définitive aura lieux 12 mois après la réception provisoire si toutefois les ou-
vrages et équipements ne présentent aucune anomalie de fonctionnement due à un vice de
construction, de mis en œuvre ou d'installation.
Nota : La forme du canal est trapézoîdale et traverse la forêt classée de Mbao, mais sa réha-
bilitation dans le cadre de ce projet ne concernera que le profil du canal qui traverse le pé -
rimétre maraicher des femmes de Kamb soit une longueur de 575 métres linaires. Il fait
2,0m de profondeur pour une largeur supérieure de 2,5m et une largeur inférieure de 2,0m
y compris l’ouvrage de franchissement.