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PRINCIPES DE GESTION 1

Auditoire 1ère année sciences de gestion

Enseignante : Dr. Hend MEJRI


2021-2022
2 Briser la Glace
 Présentez-vous
 Que voulez-vous faire plus tard ?
 Pour vous, qu’est-ce qu’une entreprise ?
 Aimeriez-vous monter votre propre entreprise ? Quel type d’entreprise ?
PLAN Principes de Gestion I
I- L’entreprise, l’environnement et la gestion
II- La fonction marketing
III- La fonction Production
IV- La fonction approvisionnement
V- La fonction ressources humaines
VI- La fonction financière
VII- Autres fonctions
4
Chapitre 1: L’entreprise, L’environnement et la
5
gestion
Chapitre 1: L’entreprise, L’environnement et la
6
gestion
Chapitre 1: L’entreprise, L’environnement et la
7
gestion
Chapitre 1: L’entreprise, L’environnement et la
8
gestion
Chapitre 1: L’entreprise, L’environnement et la
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gestion
Chapitre 1: L’entreprise, L’environnement et la
10
gestion
Chapitre 1: L’entreprise, L’environnement et la
11
gestion
 « L’entreprise ou la firme est
définie comme un groupe
Humain de production,
autonome, disposant d’un
patrimoine, exerçant un
effet d’attraction sur son
environnement et dont le
devenir dépend de la vente
du produit de son activité »
Section 2: L’environnement de l’entreprise
12

 Environnement de l’Ese:
• E. Social • E. Économique

Relations de Relations
marché industrielles

• E. Naturel &
• E. Éthique
écologique Ese
Relations Relations
institutionnelles financières

• E. • E. Politique &
Technologique légal

• E. International
Section 2: L’environnement de l’entreprise
13

I- L’environnement externe ou général:


 Cet environnement représente le contexte général dans lequel
l’entreprise évolue. Il comprend le contexte économique, politique et
légal, technologique, social, naturel et écologique, éthique et
international.
1- L’environnement économique: Il fournit à l’entreprise toutes les
ressources nécessaires à l’acte de production, la disponibilité et le coût
des facteurs de productions, la qualification de la main d’œuvre, le
taux d’inflation. Tous ces éléments sont autant de contraintes qui
conditionnent l’entreprise, sa productivité et ses bénéfices et influent
ses décisions.
Section 2: L’environnement de l’entreprise
14

2- L’environnement politique & légal: Cet environnement est formé par


l’ensemble des lois, des réglementations, des organismes
gouvernementaux et de leurs activités qui ont un impact sur les
entreprises.
Le gouvernement intervient en émettant ces lois et ces règlements pour:
 Renforcer l’efficacité économique en remédiant aux défaillances;

 Redistribuer les revenus;

 Poursuivre des objectifs sociaux (SMIG, sécurité au travail,


réglementation anti-pollution…).
Section 2: L’environnement de l’entreprise
15

 Pour assurer leur survie, les entreprises doivent s’adapter à leur


environnement politique. Elles doivent même essayer de prévoir son
évolution et d’envisager les mesures à prendre en fonction de cette
évolution.
3- L’environnement technologique: L’environnement technologie évolue
très rapidement. Il influe fortement les méthodes de conception, de
production, de distribution et de commercialisation des produits.
 Pour être efficace et pertinent, l’entreprise doit s’adapter aux évolutions

technologiques et suivre les nouvelles tendances vers le digital et le


smart life.
Section 2: L’environnement de l’entreprise
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4- L’environnement social & culturel: Cet environnement est formé


des attitudes, des désirs, des attentes, du niveau d’éducation, des
groupes d’âge et du comportement des consommateurs. Il forge la
personnalité de chaque membre de l’entreprise et sa perception
des choses.

 Cet environnement agit sur les attentes et les désirs des clients qui
influent sur les choix et les décisions de l’entreprise.
Section 2: L’environnement de l’entreprise
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5- L’environnement naturel & écologique:


 L’environnement naturel est le cadre naturel dans lequel opère

l’entreprise. Les entreprises du secteur agricole ou touristique par


exemple, sont directement concernés par cet environnement.
 Aussi l’environnement écologique devient un facteur déterminant de la

viabilité commerciale des entreprises. En effet les entreprises qui ont


des programmes écologiques dans leur stratégie gagnent:
 Une meilleure image de marque et un avantage concurrentiel certain

 Une rentabilité supérieure et des coûts réduits

 Un environnement de travail plus sain pour les employés


Section 2: L’environnement de l’entreprise
18

6- L’environnement éthique:
 L’éthique est la science de la morale et des mœurs. Un comportement

est dit non éthique quant il n’est pas conforme aux règles de conduite
en usage dans une société.
 Ainsi, l’environnement éthique concerne la base du comportement

moral de l’entreprise. L’éthique du monde des affaires dépend de


l’éthique personnelle (honnêteté, sens de la justice,…) et de l’éthique
corporative (respect de l’employé, normes équitables,…).
Section 2: L’environnement de l’entreprise
19

7- L’environnement international:
 De nos jours, on assiste à une interdépendance des économies

favorisée par la mobilité des facteurs de production et le progrès


technologique. Une crise (économique ou politique) dans un pays peut
profiter ou au contraire nuire à ses partenaires. La planète est
devenue un vaste marché où se concurrent les entreprises et où le
commerce international joue un rôle primordial.
Section 2: L’environnement de l’entreprise
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II- L’environnement direct ou immédiat:


 Cet environnement est principalement composé d’acteurs avec lesquels

l’entreprise est directement en contact. Ce microenvironnement repose


donc sur des relations de proximité qui sont au rapport direct avec
l’activité de l’entreprise.
 Le schéma qui suit présente l’entreprise dans son environnement

immédiat ainsi que les relations qui les relient:


Section 2: L’environnement de l’entreprise
II- L’environnement direct ou immédiat:
21

Les clients, les


fournisseurs, les sous- Relations
traitants,… industrielles
Les prêteurs (banques et les
organismes financiers), les
actionnaires, les
investisseurs,…
Relations de Relations
marché ENTREPRISE financières
Les concurrents
directs et indirects

Relations
institutionnelles
Les administrations, les
agences nationales, les
associations,…
Section 2: L’environnement de l’entreprise
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III- Relation de l’entreprise avec son environnement:

Concurrence

Complémentarité
Section 2: L’environnement de l’entreprise
23

1- Relations de complémentarité: Certains objectifs de la firme ne peuvent


être atteints qu'avec la participation active d'autres firmes pour une:
 maîtrise de marché (augmentation de part de marché…),

 diversification vers d'autres produits ou d'autres activités,

 spécialisation (concentration de l'effort sur un secteur donné),

 maîtrise des coûts (sous-traitance, obtention de conditions financières

favorables… ),
 complémentarité des moyens...

2- Relations de concurrence: Les marchés constituent le terrain privilégié de


la concurrence entre les firmes et conditionnent de ce fait leur profitabilité.
Section 2: L’environnement de l’entreprise
24

IV- Les caractéristiques de l'environnement:


 L’environnement actuel dans lequel les entreprises exercent leurs

fonctions est très dynamiques, très complexe et turbulent. Cette


complexité qui nécessite de la part des entreprises une grande
capacité d’adaptation découle des éléments suivants:
 Les nouvelles attentes du consommateur

 La nouvelle révolution industrielle à l’ère du digital


Section 2: L’environnement de l’entreprise
25

1- Les nouvelles attentes du consommateur:


 Un consommateur plus inquiet et plus réfléchi.

 Un consommateur vivant dans un espace de temps de plus en plus


contracté (Nécessité de: concevoir vite, produire vite et vendre vite.
Client de plus en plus pressé de gagner du temps pour l'exploiter dans
d'autres occupations).
 Un consommateur plus compétent, plus sérieux, plus exigent (Sensibilité
au prix, Résistance aux pratiques commerciales peu sérieuses, La
satisfaction des clients devient la clé de survie de l'entreprise).
 Un consommateur prêt à payer le prix de la vraie qualité c'est à dire
de la valeur ajoutée ou du service.
Section 2: L’environnement de l’entreprise
26

2- La nouvelle révolution industrielle à l’ère du digital:


 Une mondialisation: Ouverture des marchés et apparition de marchés
nouveaux,
 Une compétition plus rude: résultant de la mondialisation qui
augmente le nombre de concurrents,
 Des exigences accrues de vitesse et une obsolescence plus rapide des
produits et des équipements: Qu'il s'agisse de délais de livraison, de
vitesse de transport, de temps de développement d'un nouveau
produit; le temps nécessaire pour qu'une technologie nouvelle ou un
nouveau produit se diffuse à l'autre bout de la planète diminue
chaque année.
Pour conclure…
27

 Considérer l’entreprise comme un système vivant, régulé, finalisé et


ouvert sur son environnement permet de porter sur elle un regard plus
global.
 Toutes les entreprises font face à des problèmes très semblables,
quelque soit leur taille, leur activité ou leur statut: les mutations de
l’environnement, économique, technologique, juridique et social,
l’augmentation accrue de la concurrence, les exigences croissantes des
consommateurs, la maîtrise d’un environnement complexe et incertain
obligent les entreprises à repenser leurs modes de fonctionnement de
manière radicale.
WORKSHOP: LA CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
Section 3: La gestion de l’entreprise
29

I- Définition:
A/ D’une manière générale, la gestion peut être définie comme « la
manière d’organiser et de conduire une activité ou une entité
quelconque » (Zouaoui & Zouaoui, 1999).
 Dans ce sens, la gestion s’applique à plusieurs domaines autres que

l’entreprise (la famille, le temps, l’argent,…).


 Comme elle s’applique à l’entreprise et à ses activités ou à ses
fonctions. On gère l’entreprise, mais on gère aussi, dans l’entreprise,
les achats, les stocks, la production, les ventes, les hommes,…
Section 3: La gestion de l’entreprise
30

B/ Aussi, la gestion est définie comme « un processus spécifique


consistant en activités de planification, d’organisation, de
direction et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des
objectifs définis, grâce à l’emploi de l’être humain et à la mise
en œuvre d’autres ressources » (Terry & Franklin, 1985).

 Il s’agit d’une activité qui transforme un certain nombre de


ressource humaines et matériels en produits utiles pour
l’environnement.
Section 3: La gestion de l’entreprise
II- Le processus de gestion:
31

Un processus
systématique et continu La direction est l'orientation et
de préparation de l'animation des Hommes en
l'avenir ". C'est une vue de la réalisation
réflexion sur le " quoi des résultats.
faire " et le " comment
faire ? ".

Planification Organisation Direction Contrôle

La répartition L’évaluation des progrès


fonctionnelle et la réalisés afin de les comparer
coordination des tâches aux
entre les individus et les Objectifs et aux plans établis
groupes
Section 3: La gestion de l’entreprise
32

II- Le processus de gestion:


1- La planification: est un processus qui consiste à fixer les objectifs,
déterminer les moyens nécessaires pour la réalisation de ces objectifs
et définir les étapes à franchir pour les atteindre.
Le rôle du gestionnaire est de:
 décider des objectifs et choisir les personnes qui vont contribuer à

l'atteinte des objectifs;


 réaliser des prévisions pour fixer un objectif, en prenant en
considération les moyens techniques, humains et financiers,
l'environnement et l'aspiration des dirigeants.
Section 3: La gestion de l’entreprise
33

La planification consiste donc à


déterminer les grandes
orientations qui
permettront à l'entreprise
d'atteindre les objectifs qu'elle
s'est fixés.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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2- L’organisation: « c’est répartir l’ensemble en parties et définir le


type de relations qui doit exister entre ces parties de manière à
assurer la réalisation des objectifs de l’entreprise ».
Le rôle du gestionnaire est de:
 S’assurer que le travail entre les individus de son unité soit coordonné

La conception d'une organisation


efficace nécessite la mise en place
d'une structure bien étudiée.
Section 3: La gestion de l’entreprise
35

3- La direction: est l'orientation et l'animation des Hommes en vue de la


réalisation des résultats. La direction vise ainsi à influencer
positivement les membres d'un groupe de travail afin de s'assurer que
les buts visés sont atteints.
Le rôle du gestionnaire est de:
 savoir communiquer avec tous ceux qui œuvrent à l'atteinte des
objectifs; les diriger, les motiver, les inspirer et les encourager.

L’élément crucial d’une direction


efficace est la MOTIVATION.
Section 3: La gestion de l’entreprise
36

4- Le contrôle: permet d'évaluer les progrès réalisés afin de les


comparer aux objectifs, aux plans établis et de remédier,
éventuellement, aux situations défavorables de façon à ce que les
résultats correspondent aux plans.
 Des écarts négatifs ou positifs, entre le prévu et le réalisé, peuvent

être dégagés qu' il s'agit de communiquer au responsable concerné


pour qu'une action correctrice soit entreprise.
Le rôle du gestionnaire est de:
 S’assurer que le travail soit conforme aux objectifs et aux plans

prédéfinis.
Section 3: La gestion de l’entreprise
37

Le contrôle est étroitement lié à la


planification à travers laquelle
sont déterminés les objectifs et les
moyens nécessaires pour les
réaliser.
38 Exposé n°1

Thème: L’évolution de la théorie de gestion


Section 3: La gestion de l’entreprise
39

III- L’évolution de la théorie de gestion:


Introduction:
 Depuis toujours le souci de ceux qui se sont intéressés à l’Ese est

d’améliorer la productivité des employés et de maximiser le profit et


la rentabilité de l’Ese.

 Afin d’atteindre cet objectif plusieurs études et tentatives


expérimentales ont eu lieu. Mais ces études ne pouvaient pas
constituer une théorie générale applicable à toutes les formes
d’organisation.
Section 3: La gestion de l’entreprise
40

 C’est avec l’approche classique basée essentiellement sur les travaux de


Taylor et de Fayol qu’a vu le jour la première théorie de management.

 Suite à ce courant de pensées, plusieurs autres courants se sont développés,


apportant chacun une conception particulière et se développant en réaction
contre celui qui le précédait. Ces courants peuvent être regroupés dans
quatre principales écoles:
 §1- L’école classique;
 §2- L’école des relations humaines;
 §3- L’école de la contingence;
 §4- L’école des systèmes.
Section 3: La gestion de l’entreprise
§1- L’école classique:
41

L’école classique regroupe essentiellement deux groupes de pensées:

 Le mouvement de l’OST  La théorie administrative


(Organisation Scientifique de Travail)
Henri FAYOL (1841-1925)
Frederick Windsor TAYLOR (1856-1915)
Section 3: La gestion de l’entreprise
42
§1- L’école classique:
1- Les fondements de la pensée de F.W. Taylor:
en 1911, Taylor a publié son ouvrage sur « Les Principes de la
direction scientifique ». La méthode de direction scientifique
prônée par Taylor implique une révolution complète de l’état
d’esprit des directions d’entreprises et des ouvriers.
Il a réfléchi en même temps à l’organisation du travail et
notamment à la gestion de la production dans des ateliers
industriels.
Section 3: La gestion de l’entreprise
43
§1- L’école classique:
 Taylor a suggéré que si les Eses arrivent à maîtriser
parfaitement un certain nombre de techniques et de règles sur
les problèmes de l’administration du personnel (décomposition
des tâches, définition du contenu d’un poste, capacité maximale
de contrôle, etc.), alors les difficultés rencontrées dans la
direction de larges groupes de travailleurs seront en grande
partie résolues.
 Cela suppose une étude scientifique du travail, débouchant sur
une Organisation scientifique du travail (OST).
Section 3: La gestion de l’entreprise
44
§1- L’école classique:
 Les principes de l’OST:
 La division horizontale du travail:
 Elle conduit à la segmentation du travail, à la spécialisation des tâches
et à l’étude des temps d’exécution en vue de déterminer « the one best
way », la meilleure façon de faire.
 La division verticale du travail:
 Elle vise à distinguer strictement les exécutants des concepteurs du
travail. Dans cette logique, cette approche a conduit à dissocier les «
cols bleus » des « cols blancs » tel que l’on les a communément
nommés en milieu industriel. Ce principe incite à placer « the right man
on the right place », la meilleure personne à la bonne place.
Section 3: La gestion de l’entreprise
45
§1- L’école classique:
 Un système de salaire au rendement:
 Ce système fondé sur des primes de productivité au travail,
cherche à développer la motivation de l’homme au travail.
Outre une standardisation des tâches poussée à son maximum,
Taylor souhaitait l’établissement du salaire à la pièce, censé
constituer une motivation importante pour les ouvriers qu’il
considérait comme des agents rationnels maximisant de manière
consciente leurs gains monétaires.
Section 3: La gestion de l’entreprise
46
§1- L’école classique:
 Un système de contrôle du travail:
 À partir de ce principe d’action, chaque geste de l’ouvrier
exécutant est surveillé. Cela a conduit à mettre en place dans les
usines des contremaîtres chargés de réaliser cette activité de
contrôle.

Bien qu’ayant beaucoup contribué à l’augmentation de la


productivité dans l’industrie, l’OST a été très critiquée dans la
mesure où elle ne donne pas à l’homme la place qui lui revient dans
l’Ese. Celui-ci est considéré comme l’adjoint de la machine et n’a pas
pour seule motivation que le salaire.
Section 3: La gestion de l’entreprise
47
§1- L’école classique:
2- H. FORD ET LE FORDISME (1863 - 1947):
C’est un industriel américain qui a introduit dans ses usines le
travail à la chaîne en adaptant à l’automobile les principes de
rationalisation de Taylor.
En ce sens, il est un continuateur de Taylor : le travail une fois
parcellisé peut être mécanisé par la chaîne. Cela conduit à
faire un pas de plus dans la logique de contrôle strict du travail
ouvrier.
Section 3: La gestion de l’entreprise
48
§1- L’école classique:
 Les principes du Fordisme:
 Le travail à la chaîne:
 Le principe du travail à la chaîne repose sur l’idée que ce n’est plus
l’ouvrier qui circule autour du produit qu’il fabrique mais le produit qui
circule sur la ligne de montage devant une série d’ouvriers fixés à leur
poste de travail.
 Cette mécanisation présente l’avantage de supprimer une grande partie du
travail de manutention par la circulation automatique des pièces. Cela
favorise aussi une gestion plus rigoureuse des stocks.
 Finalement, le travail à la chaîne a conduit à déposséder l’ouvrier du
contrôle du rythme de son travail car la chaîne dicte désormais la cadence
à suivre.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§1- L’école classique:
 Le principe de standardisation des biens de production:
 Il s’agit de réaliser en milieu industriel une production de
grandes séries grâce à des pièces interchangeables et
standardisées.
 Henri Ford considérait ses salariés comme ses premiers clients

potentiels et en doublant les salaires par l’instauration d’une


rémunération de cinq dollars par jour. Il plaça en adéquation
son modèle de production avec l’avènement de la
consommation de masse.
Section 3: La gestion de l’entreprise
50
§1- L’école classique:
Section 3: La gestion de l’entreprise
51
§1- L’école classique:
3- H. FAYOL et l’administration industrielle (1841-1925):
 Henri Fayol (ingénieur français) est considéré comme le premier
théoricien à s’être préoccupé de l’administration des entreprises
et des problèmes de commandement.
 En ce sens, sa pensée est complémentaire à celle de Taylor

puisqu’il analyse la nature de la fonction de direction dans les


entreprises. Il formule ainsi une théorie complète à l’usage des
dirigeants en se fondant sur sa propre expérience à la direction
d’une compagnie minière.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§1- L’école classique:
 Dans son ouvrage « Administration industrielle et générale »
(1916), il présente les cinq principes universels sur lesquels
doivent reposer l’administration et le fonctionnement d’une
organisation:
-Prévoir & planifier
-Organiser
-Commander
-Coordonner
-Contrôler
Section 3: La gestion de l’entreprise
53
§1- L’école classique:
 Prévoir et Planifier: c’est-à-dire préparer de manière rationnelle
l’avenir ;
 Organiser: c’est-à-dire allouer les différentes ressources
indispensables au fonctionnement de l’entreprise : les matériaux,
l’outillage, les capitaux et le personnel ;
 Commander: c’est-à-dire tirer le meilleur parti possible des agents
qui composent l’entreprise ;
 Coordonner: c’est-à-dire synchroniser l’ensemble des actions de
l’entreprise pour garantir la cohérence et l’efficacité ;
 Contrôler: ce qui revient à vérifier si tout se passe conformément au
programme adopté, aux principes admis.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§1- L’école classique:
 Cette théorie administrative va s’accompagner « d’un guide général »
de l’administration des salariés, avec en particulier:
-L’unité de commandement pour chaque salarié
-L’unité de direction pour l’organisation
-La division du travail
-Une organisation permettant «the right man on the right place »
-La responsabilisation et l’initiative
Section 3: La gestion de l’entreprise
55
§1- L’école classique:
 Critique de l’approche classique:
 Selon l’approche classique, l’Ese est considérée comme
étant à l’abri de l’influence de l’environnement. Celui-ci
est considéré comme stable et les individus sont assimilés
à des machines qui n’ont besoins que d’une récompense
monétaire pour faire preuve d’efficacité.
Section 3: La gestion de l’entreprise
56

§2- L’école des relations humaines: (La prise en compte des conditions
de travail)
 Face à cette conception mécaniste de l’Ese et du comportement de

l’homme au travail (approche classique) s’est développé un autre


courant de pensées dont l’origine remonte aux études réalisées par
Elton MAYO (1880-1949)
Abraham MASLOW (1954)
Mac GREGOR (1060)
Chris ARGYRIS (1964)
Frédéric HERZBERG (1966)
Rensis LIKERT (1967)
Section 3: La gestion de l’entreprise
57
§2- L’école des relations humaines:
 L’apport essentiel de l’école des relations humaines est d’avoir
démontré l’effet du groupe et de ses relations interpersonnelles,
affectives, émotionnelles sur le comportement des ouvriers et leur
productivité au travail. Une telle organisation humaine renvoie à
l’individu dans ses émotions, mais aussi au réseau complexe de
relations entre individus et groupes dans l’usine.

 Il s’agit donc d’une rupture avec l’approche mécaniste et scientifique


du travail en intégrant en particulier la dimension des relations
interpersonnelles.
Section 3: La gestion de l’entreprise
58
§2- L’école des relations humaines:
1- Origine et développement de l’école des relations humaines:
 Cette théorie a eu naissance avec l’australien Elton MAYO. Il s’établit

en 1922 aux États-Unis où il devient professeur de psychologie


industrielle à la Wharton School de Philadelphie, puis à Harvard
(1926-1947).
 À travers ses recherche à la Western Electric Campanie, il conclut que:

 L’efficacité de l’ouvrier et de sa productivité dépend de son état


moral et de son degré d’intégration et d’adaptation à son milieu de
travail;
Section 3: La gestion de l’entreprise
59
II- L’école des relations humaines:
 Les motivations psychologiques et sociales jouent un rôle très important
dans l’influence de comportement des employés;
 La notion de groupe est très importante. L’individu n’agit pas en tant
qu’employé isolé mais en tant que membre d’un groupe appartenant
à l’Ese.
 La coopération et le travail en groupe constituent un élément de
motivation d’une très grande importance.
 Donc, il apparait que l’intégration de l’individu dans son groupe de
travail et la coopération entre les différents membres du groupe sont
deux conditions indispensables à l’efficacité des employés.
Section 3: La gestion de l’entreprise
60
§2- L’école des relations humaines:
2- La théorie des besoins (Abraham
MASLOW 1908 – 1970):
 Cet auteur s’est intéressé aux différents

types de besoins que l’individu cherche à


satisfaire à travers le travail. Il a développé
la théorie des besoins hiérarchisés.
 Selon Maslow, les besoins de l’homme sont au

nombre de cinq; formant une classification


reconnue par la Pyramide des Besoins de
Maslow.
Section 3: La gestion de l’entreprise
61
§2- L’école des relations humaines:
2- La théorie X & la théorie Y (Mac Grégor 1906 – 1964):
 Douglas Mc Gregor va plus loin que Maslow et élabore une
véritable théorie de management, c’est-à-dire une manière de
conduire les hommes. Il a proposé un style de management des
hommes en opposant en particulier deux conditions de l’homme
au travail:
 La théorie X qui correspond à l’idéologie et aux pratiques
dominantes de l’époque.
 La théorie Y qui place en adéquation les besoins individuels et
organisationnels.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§2- L’école des relations humaines:
 La théorie X repose sur trois hypothèses:
 l’individu moyen éprouve une aversion innée pour le travail qu’il
fera tout pour éviter ;
 à cause de cette aversion à l’égard du travail, les individus
doivent être contraints, contrôlés, dirigés, menacés de sanction,
si l’on veut qu’ils fournissent les efforts nécessaires à la
réalisation des objectifs organisationnels ;
 l’individu moyen préfère être dirigé, désire éviter les
responsabilités, a peu d’ambition et recherche la sécurité avant
tout.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§2- L’école des relations humaines:
 La théorie Y repose sur quatre principes :
 La dépense physique est aussi naturelle que le jeu ou le repos pour
l’homme. Il peut s’auto-diriger et s’autocontrôler ;
 L’engagement personnel est en fait le résultat d’une recherche de
satisfaction de besoins sociaux. L’homme apprend à rechercher les
responsabilités ;
 La capacité d’exercer son imagination, sa créativité au service d’une
organisation est largement répandue parmi les hommes ;
 Dans beaucoup de conditions de travail, les possibilités intellectuelles
des hommes sont largement inutilisées.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§2- L’école des relations humaines:
 A partir de ces deux principes proposés par Mac
Grégor, l’individu apparait comme une être responsable,
en mesure de faire preuve d’efficacité et d’exceller dans
son travail, s’il obtient la satisfaction de ses besoins
psychologiques et sociaux.
 La récompense pécuniaire est nécessaire mais ne
constitue pas l’élément motivationnel le plus important.
Section 3: La gestion de l’entreprise
65
§2- L’école des relations humaines:
3- La théorie des deux types de facteurs (Frederick Herzberg, 1923 – 2000):
 Dans son ouvrage « Le travail et la nature de l’homme »,
Herzberg a présenté deux types de facteurs qui sont à l’origine
de la motivation de l’homme au travail:
-Les facteurs intrinsèques
-Les facteurs extrinsèques
Section 3: La gestion de l’entreprise
66
§2- L’école des relations humaines:
 Les facteurs intrinsèques: les facteurs de satisfaction qui entraînent les
changements d’attitudes les plus durables chez les employés. Ils sont
nommés intrinsèques car ils se réfèrent à l‘activité des membres de l’Ese
et à leur situation. Cette catégorie est formé de cinq facteurs:
 L’accomplissement d’une tâche importante avec succès;
 La reconnaissance d’un travail exécuté;
 Le contenu et la nature même du travail;
 La responsabilité pour son propre travail ou pour celui des autres;
 L’avancement, la promotion ou le changement de statut.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§2- L’école des relations humaines:
 Les facteurs extrinsèques: ils se réfèrent au rapport des individus
avec leur environnement professionnel. Ils ne font qu’éviter le
mécontentement, mais n’engendrent pas la satisfaction. Ce type est
formé également de cinq facteurs:
 La politique de l’administration de l’Ese;
 Les qualités et les défauts du supérieur;
 La rémunération;
 Les relations entre les personnes;
 Les conditions de travail.
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§2- L’école des relations humaines:
4- La théorie du succès psychologique (Chris Argyris 1923 – 2013):
 Selon l’auteur, pour atteindre le succès psychologique indispensable à
la croissance et au développement de l’énergie humaine, l’individu a
besoin de certaines conditions à savoir:
 L’Ese doit être perçue comme un tout indivisible et non comme la
somme de composantes diverses;
 Les interrelations entre les différents éléments de l’Ese doivent servir
de guide pour l’ensemble et non pour une seule composante de l’Ese;
 L’Ese doit être dotée d’une capacité de changement aussi bien des
activités qui concernent l’organisation interne de l’Ese que des activités
ayant des rapports avec l’extérieur (Exple: activité commerciale);
Section 3: La gestion de l’entreprise
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§2- L’école des relations humaines:
 La nature des activités de l’Ese doit prendre en considération le
passé, le présent et l’avenir; car se limité au présent constitue un
handicap pour l’Ese;

 Les objectifs réalisés doivent êtres ceux de l’ensemble et non


ceux des différentes composantes.
Section 3: La gestion de l’entreprise
70
§2- L’école des relations humaines:
5- Les système de management de Rensis Likert (1903 – 1981):
Likert distingue quatre système de management:
 Le système autoritaire: ce système correspond à la conception

taylorienne du management. C’est un système où les dirigeant utilisent


la sanction pour gérer les salariés et centralisent les décisions et les
informations.
 Le système autoritaire paternaliste: ce système est très peu différent
du premier, sa différence réside dans le respect que témoigne les
subordonnés pour leur supérieur et leur attitude de soumission
volontaire aux décisions de celui-ci.
Section 3: La gestion de l’entreprise
71
§2- L’école des relations humaines:
 Le système consultatif: avec ce système les subordonnés sont
impliqués dans les décisions sans avoir une influence réelle sur
celui-ci. Ils sont consultés mais la décision finale revient au
supérieur.
 Le système participatif: la négociation, la participation de
chacun aux décisions, la coopération, le travail en groupe et la
décentralisation du contrôle sont les règles d’or de ce système.
Les supérieurs hiérarchiques motivent leurs subordonnés en les
traitant comme des responsables et en leur permettant de se
réaliser et de satisfaire leurs besoins de plus haut niveau.
Section 3: La gestion de l’entreprise
72
§2- L’école des relations humaines:
 Critique de l’approche comportementale (behavioriste):
 Cette approche a mis l’accent sur la dimension humaine de l’Ese en
tant qu’organisation formée d’hommes à la recherche de la
satisfaction des leurs besoins qui sont multiples et de différentes
natures. Mais elle a négligé la dimension technique indispensable au
bon fonctionnement de l’Ese.
 Ce qui constitue l’inverse de l’approche classique qui a insisté sur la
dimension technique de l’entreprise et a négligé la dimension humaine.
 En réalité le comportement de l’homme au travail est le produit de
ces deux dimensions (technique & humaine).
Section 3: La gestion de l’entreprise
73

§3- L’école de la contingence:


 L’école classique et l’école des relations humaines ont essayé d’établir

des principes de gestion universels applicables dans n’importe quelle


situation et permettant d’avoir le meilleur management possible « The
one best way ».
 De nombreux auteurs se sont opposés à cette idée pour lui substituer

une autre théorie dite « de la contingence » ou situationnelle.


Section 3: La gestion de l’entreprise
§3- L’école de la contingence:
74

« No one best way »


Lawrence Lorsch
Section 3: La gestion de l’entreprise
§3- L’école de la contingence:
75

 Ces auteurs ont montré qu’un système «mécanique


» de management caractérisé par les règles
formelles et la centralisation des décisions est le
mieux adapté à un environnement stable où
l’innovation technologique est très faible et le
marché est régulier.
Section 3: La gestion de l’entreprise
76
§3- L’école de la contingence:
 En contre partie, un système de management «
organique » caractérisé par la
décentralisation des décisions et moins de
formalisme dans les comportements serait
mieux adapté à un environnement instable.
Section 3: La gestion de l’entreprise
77
§3- L’école de la contingence:
 Critique de l’école de la contingence:
 Les modèles de la contingence étaient critiqués par de
nombreux auteurs comme Crozier & Friedberg. Pour ces
auteurs, les modèles de la contingence sont des modèles
déterministes où l’homme n’a pas la place qui lui revient
en tant qu’acteur politique et que l’Ese n’a qu’à
s’adapter passivement aux contraintes de son
environnement.
Section 3: La gestion de l’entreprise
78
§3- L’école de la contingence:
 Or, en réalité l’Ese ne fait pas que subir passivement les
contraintes de l’environnement. Elle est aussi capable
d’influencer, et même de manipuler ces conditions.

 L’Ese est un ensemble de décideurs libres qui s’efforcent


de gérer leur environnement comme ils gèrent l’Ese.
Section 3: La gestion de l’entreprise
79

§4- L’école systémique:


Le père de la théorie des systèmes: L.V. Bertalanffy (1901-1972)
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
80

1- Définition d’un système:


 Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique,

organisé en vue d'accomplir certains buts. Tout système fonctionne en


transformant des variables d'entrée en variables de sortie au cours
d'un processus plus ou moins complexe.

 Le père de la théorie des systèmes L.V. Bertalanffy (1901-1972),


définit le concept de système comme « un ensemble de parties
coordonnées en vue d’atteindre un ensemble de buts ».
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
81

2- Caractéristiques d’un système:


 L’approche systémique prend en considération l’ensemble des éléments

et des dimensions qui composent l’Ese ainsi que les interrelations qui
existent entre ces éléments.
 Cette approche conçoit l’Ese comme un système, ayant des but,

composé de sous-systèmes en interactions les uns avec les autres.


 Ce système organisationnel est caractérisé principalement par six
éléments à savoir:
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
82

 Un système est Identifiable : On peut le différencier de son


environnement. C'est un ensemble fini, borné par une frontière qui le
sépare de son environnement.
Exemple : un être vivant est nettement distinct de son entourage.

 Un système agit en fonction d'un but : Il reçoit de son environnement


des entrées qui lui permettent d'opérer des traitements pour générer
à son tour des sorties vers son environnement.
Exemple :l'entreprise achète des matière, les transforme et les vend
pour réaliser un bénéfice.
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
83

 Un système a un comportement régulé : L'environnement agit sur le


système en lui fournissant des entrées, en lui imposant des contraintes et en
influant sur ses objectifs.
Exemple : les frs fournissent des matières, l’État impose des impôts, les
clients procurent des recettes....

 Un système s'informe sur son propre comportement : Le système génère


des informations qui rendent compte des changements d'états du système
global. Il va donc y avoir circulation, échange d'information, donc
communication.
Exemple : l'entreprise génère des documents comptables, des rapports
commerciaux, des états techniques..
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
84

 Un système décide de son comportement : Il génère de l'information


qu'il est ensuite capable de traiter pour élaborer ses propres
décisions.
Exemple : l'entreprise évalue ses besoins et ces capacités, et décide
de s'approvisionner, investir, emprunter..

 Un système mémorise : Pour élaborer ses décisions, le système


considère les informations sur son état actuel mais aussi les
informations passées.
Exemple : l'entreprise gère des archives et des bases de données
consultables. c'est la mémoire de l‘Ese.
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
85

3- Les composantes d’un système:


 Un système est composé de plusieurs sous-systèmes, qu'on peut

regrouper comme suit :


 Un système de pilotage, qui prend les décisions, coordonnent les
taches, contrôle les résultats et corrige les imperfections.
 Un système opérant, qui agit en fonction du but assigné, fabrique,

commercialise, comptabilise....
 Un système d’information, le système de mémorisation d'information,
qui interagit avec le système de pilotage et le système opérant, ainsi
qu'avec l'environnement.
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
86
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
87

4-L’entreprise & le système:


 L’approche systémique présente l’Ese comme un processus de

transformation des flux d’entrée en flux de sortie afin d’atteindre ses


objectifs.
 En se référant à cette représentation systémique deux modèles

opérationnels peuvent décrire ce processus de transformation:


 Opération 1 : le système - entreprise transforme les flux

 Opération 2 : le système - entreprise s’ajuste pour atteindre les


objectifs fixés
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
88

 L’Ese; un système de transformation des flux:


Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
89

 L’Ese; un système de réalisation des objectifs:


Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
90

5- Les différents types de système:

Les systèmes appliqués dans les Eses sont composés de sous-systèmes:


 Systèmes statistiques et systèmes dynamiques;

 Systèmes ouverts et systèmes fermés;

 Système naturels et système artificiels.


Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
91

 Systèmes statistiques VERSUS systèmes dynamiques:


 Les systèmes statistiques sont des systèmes qui ne connaissent
pas d’évolution, ils se présentent tous le même état.

 Les systèmes dynamiques sont des systèmes continuellement en


évolution. Ce sont des systèmes productifs qui participent
effectivement au fonctionnement de l’environnement.
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
92

 Systèmes ouverts VERSUS Systèmes fermés:


 Les systèmes fermés sont des systèmes qui n’ont aucun
rapport avec l’extérieur.

 Les systèmes ouverts sont des systèmes qui fonctionnent


par échange avec l’environnement. Ce dernier lui fournit
certains éléments indispensables à leur fonctionnement.
Section 3: La gestion de l’entreprise
§4- L’école systémique:
93

 Systèmes naturels VERSUS Systèmes artificiels:


 Les systèmes naturels sont des systèmes qui existent
indépendamment de la volonté humaine. Ils résultent des
phénomènes naturels (le système solaire).

 Les systèmes artificiels sont des systèmes construits afin


de réaliser une mission et d’exercer une certaine activité.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
94

Introduction:
 Au sein d’une entreprise, on peut dénombrer l’ensemble des
activités de base : acheter, produire, vendre, transporter,
financer, compter, etc.
 Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie et sa

croissance, de s’adapter à l’environnement et aux changements


qui peuvent l’affecter, l’entreprise doit agencer, disposer et
coordonner l’ensemble de ses activités dont elle dispose de la
manière la plus rationnelle possible.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
95

 Définition de la fonction:
 On peut définir la fonction comme un assemblage, de personnes
et de moyens de spécialités similaires effectuant des services ou
des opérations complexes (tâches) de même nature et qui visent
le même objectif dont la réalisation est nécessaire à la vie de
l’entreprise.
 Dans ce sens, Fayol est le premier auteur qui a proposer un
regroupement des activités industrielles en fonctions, dont six
fonctions ont été créées.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
96

I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):


Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
97

1- La fonction de direction:
 La direction est un organe de l’entreprise constitué par un groupe

d’individus distinct. C’est l’élément dynamique de la firme et celui


qui lui garantit la coordination entre les divers services.
 Fayol a précisé les tâches incombant à une direction : prévoir,

organiser, commander, coordonner, contrôler.


 Prévoir, c’est à dire prendre en compte l’évolution probable de
l’environnement afin de s’y adapter et fixer les objectifs à atteindre
en fonction des caractéristiques externes des marchés et des
contraintes internes à la firme.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
98

 Organiser, c’est mettre en place les moyens afin d’atteindre les


objectifs. Il faut notamment déterminer la structure interne de la
firme c’est à dire ses divers systèmes et les relations entre eux.
 Commander : c’est à dire donner des ordres ou des directives,
établir des règlements de façon à susciter des actions orientées
vers la réalisation des objectifs.
 Coordonner : consiste à harmoniser les actes des divers
employés pour les faire converger vers le même but.
 Contrôler de façon à ne pas dévier de l’objectif fixé.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
99

2- La fonction financière:
 Son rôle consiste à mettre en œuvre les capitaux c’est à dire :

- Collecter les fonds en les cherchant, puis en les réunissant après

examen des divers moyens de financement possibles.

-Employer les fonds en les affectant aux divers emplois possibles


(investissement, stock, crédits accordés, placements) et aux
différents services dans le cadre de dotations budgétaires.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
100

- Gérer les fonds par un ensemble de tâches de décision (par


exemple le remplacement d’une source de financement par une
autre moins onéreuse) et de tâches d’exécution (rapports avec
les prêteurs et emprunteurs, remboursement et rémunération des
titres émis…)
 En résumé, la fonction financière consiste à fournir à l’entreprise
les capitaux dont elle a besoin, au moment où elle en a besoin,
avec le maximum de sécurité et au coût minimum.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
101

3- La fonction sécurité:
 Elle doit s’intéresser au personnel simultanément :

- Comme facteur de production (point de vue économique)


- Comme homme (point de vue morale).
 La fonction sociale prend en charge les ressources humaines de

l’entreprise.
. elle les recherche et les choisit;
. elle les gère;
. elle les perfectionne et les intègre.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
102

4- La fonction approvisionnement:
 Cette fonction a une double mission :

- réaliser les achats


- gérer les stocks
 La réalisation des achats c’est :

- la recherche des fournisseurs et le choix des fournisseurs;


- la détermination des produits à commander (qualité et prix);
- la passation des commandes et le suivi de leur exécution;
- la réception des commandes et leur contrôle.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
103

 La gestion des stocks comprend :


- la gestion du magasin proprement dite : organisation,
documents à utiliser, méthodes de conservation.
- la gestion économique des stocks, c’est-à-dire la détermination
optimale des dates de commandes et des quantités à
commander.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
104

5- La fonction technique:
 La fonction technique n’existe pas dans toutes les entreprises, elle est

chargée :
- de la préparation du travail c’est à dire à la fois de la préparation
technique et de la préparation adjective;
- de l’exécution du travail mettant en œuvre simultanément le personnel,
le matériel et les MP ou fournitures ;
- du contrôle (technique c’est à dire contrôle de la progression de
l’exécution en quantité et en qualité;
- de l’entretien (maintenance) et de la sécurité.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
I- La répartition des tâches par fonction (selon Fayol):
105

6- La fonction commerciale:
 La fonction commerciale a pour tâches :

- la connaissance du marché. Elle a pour objet de connaître les


caractéristiques du marché actuel : nature des clients, pourquoi ils
achètent et comment, par quels canaux préférentiels de distribution, les
qualités et défauts attribués aux produits.
 En outre, elle vise à déterminer le marché potentiel c’est à dire celui que
l’on peut atteindre par une action commerciale et le marché futur qui
résulte des objectifs fixés.
 Enfin la fonction commerciale est chargée des ventes et du service après
vente (SAV) ainsi que de la publicité et les actions de promotion des
ventes.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
106

II- L’organisation fonctionnelle des entreprises:

Qu'est-ce que l'organisation?


Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprises:
107

 L’organisation regroupe tout ce qui crée de l’ordre dans un système


sociotechnique ou sociétal. Cet ordre suppose :
 L’orientation du système vers un but, vers des résultats,
 Un cadre de référence comportemental,
 Une identité spécifique au système,
 Un fonctionnement interne propre.
 L’organisation de l'entreprise englobe toutes les notions nécessaires
(connaissances, méthodes, techniques) pour gérer une entreprise,
selon une direction donnée, tout en assurant le niveau de
performance prévu.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprises:
108

 L’organisation des entreprises permet de:


 Organiser les personnes,
 Mettre en place de procédures de fonctionnement,
 Perfectionner les méthodes de travail donc d'améliorer le
rendement de la société et donc d'augmenter son chiffre
d'affaire.
 Lorsqu’on veut être rigoureux dans le fonctionnement d'une
entreprise, l’organisation est un des outils principaux.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprise:
109

1- La structure fonctionnelle simple:


Cette structure implique une
homogénéité de chaque
fonction, à la tête de laquelle on
retrouvera un responsable
compétent. C’est à la direction
générale d’assurer la
coordination entre les fonctions
dans une telle structure. Une
telle organisation est efficiente
pour une entreprise peu
complexe, et de petite taille.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprise:
110

2- La structure divisionnelle:
La structure divisionnelle ou par
produit permet aux entreprises à
production diversifiée et complexe
de répartir le travail (les tâches)
en fonction des branches, des
produits, et des familles de
produits fabriqués. Chaque
division est responsable de ses
coûts et de ses résultats, et ne
traite que des opérations relatives
à un même produit.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprise:
111

3- Les structures complexes:


3.1 La structure matricielle: est le
fruit d’une répartition des tâches
en fonction de deux critères : un
critère fonctionnel et un critère
divisionnel. Cette structure doit
conduire à un cumul des
compétences : celle du chef de
produit ou chef de projet associée
à celle du spécialiste de chaque
grande fonction.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprise:
112

3.2 La structure multidimensionnelle:


Cette structure repose sur le même
principe que la structure matricielle,
mais associe une double, voir une
triple ligne hiérarchique permanente.
Elle est moins flexible que la structure
matricielle, son extrême complexité
rend souvent l'organisation ingérable.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprise:
113

3.3 La structure polycellulaire:


L’organisation polycellulaire
remet en cause la pyramide
traditionnelle au profit de
grands ensembles flexibles et
complémentaires. Chaque
cellule se structure autour
d’équipes.
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprise:
114

3.4 La structure
organisationnelle de Mintzberg
(1983):
 Mintzberg avance l'idée que toute
organisation économique se caractérise
par la permanence de ses composantes.
 Toutefois, la combinaison de celles-ci et
leur hiérarchisation conduisent à une
forte différenciation des formes
organisationnelles. Une nouvelle
représentation de la structure des
entreprises est définie à partir de cinq
composantes de base :
Section 4: Les principales fonctions de l’entreprise
II- L’organisation fonctionnelle des entreprise:
115

4- L'émergence de nouvelles
structures d'organisation: La
structure de Coworking:
Le mouvement Coworking a été
commencé en 2005, et il se définit
comme des espaces où des
professionnels indépendants, des
entrepreneurs, ou même des petites
entreprises travaillent côte à côte
en partageant leurs connaissances
avec le reste de la communauté
locale.
116 Exposé n°2

Thème: Les défis actuels du management


117 Chapitre 2: La fonction approvisionnement
-Approvisionnement: Définition & objectifs
-Gestion des achats
-Gestion des stocks
-Organisation de la fonction approvisionnement
Introduction
118

 Pour fonctionner normalement, la plupart des


entreprises recourent à des agents extérieurs pour
s’approvisionner en matières premières, marchandises
ou autres éléments indispensables pour l’exercice de
leurs activités.
 Pour cela, on parle de la fonction approvisionnement
dans l’entreprise.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
119

1- Définition de la fonction approvisionnement:


 La fonction approvisionnement comprend l’ensemble des opérations

par lesquelles sont mis à la disposition de l’entreprise tous les produits


et services dont elle a besoins et qu’elle doit se procurer à l’extérieur.
 Cette fonction d’approvisionnements répond à un double objectif :

 Minimiser les coûts liés aux stocks et aux approvisionnements

(recherche d’un stock minimum) ;


 Assurer la sécurité des approvisionnements afin d’éviter la rupture
(recherche d’un stock suffisant).
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
120

2- Distinction entre achat & approvisionnement:


 La fonction achat: joue un rôle d'interface dans l'entreprise avec les fournisseurs
externes. L'achat ne se résume pas uniquement aux marchandises, matières et
fournitures ou services destinés à la production. Il couvre également tous les autres
besoins d’exploitation de l'entreprise.
 La fonction achats est en charge de :

-Recevoir les besoins exprimés par les services de production, commerciaux et/ou
généraux ;
-Consulter et sélectionner les fournisseurs ;
-Négocier avec ces derniers les meilleures conditions commerciales à travers
l’étude des offres et la mise en place de contrats (prix, délais, conditions de
paiement...) ;
-Assurer le suivi des commandes jusqu’à la livraison au lieu convenu, en quantité
exprimée et dans la qualité définie dans le cahier des charges.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
121

 La fonction approvisionnement:
 D’une manière générale, la fonction approvisionnement a pour
rôle d’organiser, de planifier et de contrôler l'ensemble des
stocks appartenant à l'entreprise. Son objectif principal est
l'établissement d'un équilibre entre la qualité de service et les
coûts de possession de stock. Elle agit de ce fait principalement
sur :
-La planification des commandes de réapprovisionnement
(fréquence et dates d'émission des ordres d'approvisionnement);
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
122

-La détermination des quantités de commandes (calcul des quantités à


approvisionner). En effet, pour éviter les surstocks ou les ruptures de
stocks, il faut disposer du juste nécessaire car trop ou peu de stock
engendre des coûts (pertes liées à l’arrêt de la production, coûts des
ruptures, risques de détérioration, besoin de ressources
supplémentaires pour le stockage…) ;
-Le déclenchement des commandes à travers des demandes d’achats
ou des ordres d’approvisionnements fermes ;
-La gestion des moyens de stockage.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
123

 Les fonctions « Achats » et « Approvisionnement » n'ont souvent


pas été dissociées car elles travaillent conjointement dans
l'évaluation des fournisseurs, le traitement des litiges, la
détermination et le choix du réseau logistique (conditions de
mise à disposition des produits) et le choix des moyens de
transport. Il ressort cependant de cette analyse que leurs
missions respectives sont totalement différentes. Il convient donc
de les apprécier dans une logique de complémentarité.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
124

 La fonction approvisionnement engendre ainsi deux activité que


sont intimement liées, à savoir l’achat et la gestion des stocks.

 L’achat est le premier acte du processus d’approvisionnement, il


implique un choix sélectif des fournisseurs à qui on fera appel
pour s’approvisionner. Ce choix dépends de plusieurs facteurs,
notamment du prix, de la qualité et des conditions de livraison.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
125

 La gestion des stocks: l’expérience montre que la livraison de


marchandises par les fournisseurs n’est pas toujours régulière et
satisfaisante pour divers raisons (problèmes de transports, de
qualité, des prix…).
 Pour surmonter ces problèmes et continuer à fonctionner sans
rupture, l’entreprise constitue des stocks afin de disposer de la
matière et du produit dont elle aurait besoin en quantité
suffisante et moment voulu.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
126

3- Le processus d’approvisionnement:
 Pour exercer efficacement sa mission la fonction approvisionnement

doit éviter la rupture du stock ainsi que le sur-stockage et trouver le


meilleur rapport qualité-prix. Pour cela, elle doit avoir des rapports
très étroits avec les autres services de l’Ese et connaitre le marché
amont.

 Les activités de la fonction approvisionnement constituent un processus


à plusieurs étapes diversifiées qui dépassent le cadre interne de l’Ese.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
127

 Cette fonction d’approvisionnement ne peut réaliser ses objectifs de


coûts, de qualité et de délai que si elle a une connaissance approfondie
des forces et des faiblesses de l’environnement et des caractéristiques
des fournisseurs auprès desquels elle peut s’approvisionner.
 Elle doit par ailleurs, procéder à l’inventaire des moyens matériels et de
la marchandise disponible dans les entrepôts de l’Ese et prévoir les
besoins des autres services des l’Ese.

 En outre, la fonction approvisionnement peuvent être schématisées comme


suit:
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
128

Le processus
d’approvisionnement
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
129

 Les différentes phases de processus d’approvisionnement:


1-Analyse de l’environnement externe: il s’agit d’établir les listes des
produits et des fournisseurs qui sont susceptibles d’intéresser l’Ese; et
d’évaluer les différentes situation de l’environnement.

2-Détermination des possibilités du marché: à partir des informations


collectées et analysées dans le cadre de l’analyse de l’envt externe, le
responsable Appro détermine les possibilités offertes par le marché et
les exploitent (qualité, prix, modes de paiement, remises, modes de
distribution, délais de livraison…).
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
130

3-Détermination des besoins des services utilisateurs: le principal


service utilisateur des produits achetés est le service technique
(production). Les besoins de ce service sont déterminés en fonctions de
la demande des clients.
4-Les stratégies d’achat: le service approvisionnement doit trouver les
sources d’approvisionnement appropriées et procurer les produits
nécessaires.
5-Définition d’une stratégie d’approvisionnement: après avoir
confronté les possibilités du marché aux stratégie d’achat possibles
fixées, le responsable Appro définit une stratégie des
approvisionnement.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
131

6- Elaboration de la politique définitive d’achat: cette étape consiste à


fixer la politique définitive d’achat à partir de la politique
d’approvisionnement définie au niveau de la cinquième étape (prix,
produits, fournisseurs…).

7- La conquête du marché et le contact avec les fournisseurs: consiste


à conquérir le marché à travers le contact des fournisseurs, la
négociations avec ces derniers afin d’obtenir le maximum d’avantages,
et enfin l’achat des produits demandés conformément aux exigences
des services utilisateurs.
Section 1: Définition & processus d’approvisionnement
I- L’approvisionnement: Définition & objectifs
132

8- Evaluation des résultats: le responsable Appro doit évaluer les


résultats du processus d’approvisionnement. Si les résultats sont positifs,
la marchandise réceptionnée sera gérée selon les règles déjà fixées.
Sinon, le responsable Appro peut redéfinir en fonction des besoins de
la situation une ou plusieurs étapes du processus d’approvisionnement.
III- La politique d’approvisionnement
133

 Définir une politique d’approvisionnement consiste essentiellement à


répondre à trois questions :
-QUOI (quel produit) faut-il approvisionner ?
-QUAND faut-il l’approvisionner ?
-COMBIEN faut-il en approvisionner ?
 Après avoir répondu au « quoi ? », nous pouvons répondre aux autres
questions :
-Date ou quantité FIXE.
-Date ou quantité VARIABLE.
III- La politique d’approvisionnement
134

 Il est donc possible de définir, suivant les combinaisons de ces


réponses, 4 politiques d’approvisionnement du stock.
Quand? Date fixe Date fixe Date variable Date variable

Combien? Quantité fixe Quantité variable Quantité fixe Quantité variable

Méthode adéquate Réapprovisionnement Recomplètement Point de commande


fixe périodique périodique ---
III- La politique d’approvisionnement
135

1. Approvisionnement à Date variable/Quantité fixe : méthode du point de


commande
 Cette méthode consiste à définir, dans un concept de Juste-À-Temps (Just in
time), le niveau de stock qui doit permettre de déclencher l’ordre d’achat
de façon à être livré juste au moment de l’utilisation de la dernière pièce.
 Ce niveau de stock doit permettre de satisfaire les besoins durant le délai
allant de la date de connaissance de ce niveau à la date de livraison.
 Le point de commande s’appelle également seuil de commande ou seuil de

réapprovisionnement.
III- La politique d’approvisionnement
136

 Le point de commande est égal à : Cmj × DA où :


• Cmj = Consommation moyenne journalière
• DA = Délai d’approvisionnement (exprimé en jours).
III- La politique d’approvisionnement
137

 Avantage:
 Cette méthode :
• permet d’éviter les ruptures de stocks;
• est adaptée à une consommation partiellement irrégulière. Jusqu’au
moment de passer la commande d’achat (on a atteint le point de
commande).
 Inconvénients:
• elle impose un suivi permanent des stocks pouvant entraîner des
coûts administratifs importants
• et peut encourager à faire des stocks de sécurité.
III- La politique d’approvisionnement
138

2- Approvisionnement à Date fixe/Quantité fixe : réapprovisionnement-


fixe périodique
 Dans cette méthode, on prévoit des livraisons de pièces à dates fixes.

Les quantités livrées sont égales.


III- La politique d’approvisionnement
139

 Avantages:
• C’est la méthode d’approvisionnement la plus simple.
 Inconvénients:
 Si la quantité de réapprovisionnement est mal calculée, ou si la
consommation n’est pas régulière
• d’inflation du stock;
• de rupture de stock.
III- La politique d’approvisionnement
140

3- Approvisionnement à Date fixe/Quantité variable : recomplètement


périodique
 Dans cette méthode, appelée également méthode de recomplètement

périodique, on définit pour chaque produit un niveau de stock


optimum. À période fixe, le fournisseur analyse le stock de son client et
recomplète ce stock d’une quantité permettant de d’atteindre le
niveau voulu.
III- La politique d’approvisionnement
141

 Avantages:
 Cette méthode permet :

• une gestion des stocks simple;


• une immobilisation financière faible ou maîtrisée.
 Inconvénients:

• elle n’empêche pas la possibilité d’une rupture de stock.


III- La politique d’approvisionnement
142

4 Approvisionnement à Date variable/Quantité variable :


 Cette méthode revient à acheter n’importe quoi, n’importe quand. Bien

sûr, dans ce cas on ne cherche pas à minimiser l’effet du coût de


passation d’une commande.
 Cette méthode est principalement utilisée pour deux catégories de

produits:
• les articles dont les prix d’achat varient fortement;
• les articles entrant dans la fabrication de produits unitaires fabriqués
à la commande.
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
143

Introduction:
 Organiser, c’est répartir l’ensemble en parties et définir les tâches de

chaque partie ainsi que les relations qui existent entre elles.

 Ce partage des responsabilités doit tenir compte des besoins internes


de l’Ese, assurer l’efficacité de l’application de la stratégie
d’approvisionnement et permettre l’adoption d’un comportement
continuellement adapté aux variations et aux exigences du monde
extérieur.
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
144

 En fonction de ces éléments: objectifs, activité, résultats passés, taille,


environnement et préférences des dirigeants, l’organisation du service
approvisionnement sera centralisée ou décentralisée, fonctionnelle ou
par produit.
 L’entreprise industrielle
 L’entreprise commerciale
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
145

I- L’entreprise industrielle:
1- L’Ese exploitant une seule usine:
 Dans les Eses de petites tailles, la fonction Appro est généralement

confiée à une seule personne chargée d’accomplir elle-même toutes


les tâches.
 Dans les Eses de grandes tailles, la fonction Appro est divisée en

tâches. Le nombre d’unités qui composent le service Appro diffère


d’une Ese à une autre; mais la répartition classique donne lieu à
quatre unités spécialisées.
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
I- L’entreprise industrielle:
146

 L’unité responsable des achats: l’achat de tous les produits. Ces


unités sont chargées d’identifier les fournisseurs potentiels, de se
renseigner sur leur situation et de déterminer les prix et les autres
critères utilisés pour négocier et passer avec eux des accords.

 L’unité responsable du suivi des commandes: afin d’éviter les


mauvaises surprises et d’aider les fournisseurs à respecter ses
engagements en cas de difficultés, le responsable de cette unité
assure un suivi quotidien et continu des commandes passées.
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
I- L’entreprise industrielle:
147

 L’unité chargée de la gestion des marchandises: cette unité est


chargée de gérer les marchandises réceptionnées et constituées en
stock afin d’assurer aux services demandeurs un approvisionnement
continu au moindre coût, et éviter les ruptures du stock.

 L’unité chargée de la recherche en approvisionnement: le rôle de cette


unité est de collecter et analyser les données relatives aux achats afin
d’assurer la prise des meilleures décisions possibles concernant les
achats.
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
I- L’entreprise industrielle:
148

 L’organigramme de la fonction approvisionnement peut-être présenté


comme suit:

Directeurs des
Approvisionnements

Achat des Suivi des Gestion Recherche


produits achats des stocks en Appro
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
I- L’entreprise industrielle:
149

2- L’Ese exploitant plusieurs usines:


 Quant l’Ese exerce une activité diversifiée où chaque type de produits

est fabriqué dans une usine, l’organisation de la fonction


approvisionnement est généralement décentralisée.
 Chaque directeur d’usine s’occupe lui-même des achats de son unité et

du stockage des articles achetés. Ce qui conduit à l’existence de


plusieurs services d’approvisionnement. Chacun d’eux relève de
l’autorité du directeur d’usine qui décide des produits à acheter et
contacte les fournisseurs pour les commandes.
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
150

II- L’entreprise commerciale:


 Dans les entreprises commerciales, où le service achat est souvent très
développé et les produits commercialisés sont nombreux, la structure la
plus courante est la structure par produits.
 Ainsi, dans les Eses commerciales approvisionnant des hypermarchés
(Géant, Carrefour…), la fonction Appro est répartie au moins en trois
services:
-Un service « Produits alimentaires »;
-Un service « Produits non alimentaires »;
-Un service « Gestion de l’entrepôt ».
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
II- L’entreprise commerciale:
151

 Dans ce cas, l’organigramme de la fonction Appro peut être présenté


de la façon suivante:

Directeur des
approvisionnements

Services Services Service gestion


produits produits non de l’entrepôt
alimentaires alimentaires
Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
152

III- Les relations de la fonction approvisionnement avec les autres unités de


l’entreprise:
 Le service Appro est au centre d’un réseau de communication

impliquant tous les services. Son efficacité nécessite l’entretien des


relations étroites avec les autres services de l’Ese et particulièrement
avec:
 Les services techniques qui constituent les clients les plus importants du

service approvisionnement;
 Les services financiers qui ne peuvent pas établir le budget des Appro

et le budget de l’Ese dans l’ignorance des programmes d’Appro.


Section 2: Organisation de la fonction approvisionnement
153

 D’autre part, le service appro a besoin du service financier pour le


financement des ses activités. La collaboration étroite entre ces deux
services est indispensable pour l’un et pour l’autre;
 Les services commerciaux dont les suggestions concernant la nature, la
qualité et les prix des matières achetées doivent être soigneusement
examinés;
 Le service approvisionnement joue le rôle d’informateur, de conseiller et
de banque de données relatives au marché amont auprès des autres
services de l’Ese.
154 Chapitre 3: La fonction production
-Définition & objectifs
-Les politiques de production
-Les différents modes de productions
-L’organisation de la fonction production
Section 1: La fonction PRODUCTION: Définition &
155
Objectifs
I- Définition de la fonction production:
 La production est l’activité qui consiste à transformer des intrants

(inputs : les facteurs de productions, les matières premières, travail,


équipement, énergie, informations…) en extrants (outputs) qui
représentent les produits de l’entreprise (biens ou services). L’ensemble
de ces facteurs et la façon dont ils sont mis en œuvre constituent la
fonction de production.
 La fonction production a pour mission la fabrication de produits
répondants à un certain niveau de qualité, dans les délais requis et au
moindre coût afin que leurs prix soient concurrentiels.
Section 1: La fonction PRODUCTION: Définition &
156
Objectifs
 Cette fonction doit mettre à la disposition des services commerciaux
des produits susceptibles d’être vendus, étudiés et conçus à l’avance.
 Le système de production décrit l’ensemble du processus grâce auquel
l’entreprise produit un bien ou un service apte à satisfaire une
demande à l’aide de facteurs de production acquis sur le marché.
 le système de production, outre sa finalité première qui est de
produire un bien économique, cherche à satisfaire d’autres objectifs
secondaires tels que : Objectif de qualité; objectif de délai; objectif
de capacité (quantité); objectif de coût; objectif de flexibilité.
Section 1: La fonction PRODUCTION: Définition &
157
Objectifs
II- Les objectifs de la fonction production:
1- La qualité:
 les biens économiques produits doivent être de bonne qualité, c’est-à-

dire doivent permettre de satisfaire les besoins de la clientèle. Mais la


production doit aussi être de qualité en terme d’utilisation des
ressources afin de respecter le critère d’efficience attaché au système
productif. Le système productif doit donc être économe en ressources
et constant en terme de qualité.
Section 1: La fonction PRODUCTION: Définition &
158
Objectifs
2- Les délais:
 Il s’agit d’une part, de réduire le délai de fabrication pour limiter les coûts,
et d’autre part, de produire dans des délais conformes au niveau de la
demande ce qui suppose un système et un mode de production réactifs.
 Les délais que se donne l’Ese pour livrer ses produits à ses clients
dépendent essentiellement de quatre variables:
-Le cycle de production;
-La nature du marché ou la nature du produit;
-La concurrence;
-Le cycle administratif.
Section 1: La fonction PRODUCTION: Définition &
159
Objectifs
3- La capacité de production:
 La capacité de production de l’Ese doit correspondre au niveau de la

demande. Elle doit être en mesure de la satisfaire et d’éviter les


délais prolongés qui découragent la clientèle.

 L’Ese doit adapter sa capacité de production au volume des ventes


afin de satisfaire la demande qui lui est adressée.
Section 1: La fonction PRODUCTION: Définition &
160
Objectifs
4- Les coûts:
 La stratégie productive adoptée par l’entreprise doit proposer les plus

faibles coûts de production possibles de manière à garantir la


compétitivité de l’entreprise.
 L’Ese doit essayer de minimiser les coûts unitaires de production afin

de pratiquer des prix compétitifs et d’assurer sa rentabilité.


 La réalisation de cet objectif coût dépend du mode d’utilisation de la
capacité de production dans le temps consiste à éviter les périodes du
sur ou de sous-production.
Section 1: La fonction PRODUCTION: Définition &
161
Objectifs
5- La flexibilité:
 Le système productif doit être capable de s’adapter aux variations de
la demande, ou bien encore aux évolutions de l’environnement
productif de l’entreprise (innovations technologique, nouveau mode de
production).
Section 2: Les politiques de production
162

 Le choix de la politique de production constitue un choix de base. Il


permet à l’Ese de déterminer, en fonction de ses possibilités et compte
tenu de ses objectifs de coûts, de qualité, de délai, de capacité et de
flexibilité, les produits ou les étapes de production qu’elle chargera
d’autres Eses de réaliser et ceux qu’elle réalisera elle-même.
 De ce fait, on distingue quatre politique de production:
-La sous-traitance;
-L’impartition;
-L’intégration;
-La localisation.
Section 2: Les politiques de production
163

I- La sous-traitance:
 La sous-traitance consiste à faire réaliser par une autre Ese certaines

phases de la fabrication, certains composants (produits intermédiaires)


ou une partie de la production.
 La sous-traitance met en relation deux parties: un donneur d’ordre et

un exécutant.
 Cinq facteurs peuvent conduire les Eses à faire appel aux sous-
traitants (la capacité de l’Ese, sa compétence, le coût de fabrication, la
qualité, la flexibilité).
Section 2: Les politiques de production
164
I- La sous-traitance:
1- La capacité de l’entreprise:
 Quand la capacité de l’Ese est limité, le recours à la sous-traitance

permet de satisfaire la demande des clients, de conserver le marché


et de respecter les délais.
2- La compétence de l’entreprise:
 La compétence de l’Ese pour la fabrication de certains produits

intermédiaires peut être inférieure à celle d’autres entreprises pour la


fabrication des produits dont elle a besoin. C’est le cas des industries
d’automobiles qui sous-traitent certains produits comme les circuits
électriques.
Section 2: Les politiques de production
165
I- La sous-traitance:
3- Le coût de fabrication:
 Dans certains cas, la sous-traitance d’un produit revient moins cher que

sa fabrication dans l’Ese. L’Ese préfère alors l’acheter à l’éxtérieur


afin de minimiser le prix du produit fini.
4- La qualité:
 La qualité de certains produits intermédiaires fabriqués par l’Ese peut

être inférieure à celle des produits fabriqués par une autre. Par
conséquent, L’Ese a recours à la sous-traitance afin d’améliorer la
qualité de ses produits finis.
Section 2: Les politiques de production
166
I- La sous-traitance:
5- La flexibilité:
 À travers la sous-traitance, l’Ese améliore sa flexibilité. En effet, par la

sous-traitance, l’Ese peut faire face aux pointes d’activités et mieux


supporter la baisse de la demande.
 L’Ese reporte sur ses sous-traitants les coûts financiers et sociaux

concernant les produits sous-traités.


Section 2: Les politiques de production
167
II- L’impartition
 L’impartition consiste à faire réaliser par une autre Ese, une activité
que l’Ese peut réaliser elle-même.
 L’Ese peut déléguer la fabrication des produits intermédiaires ou
d’autres activités situées plutôt en aval de la fabrication des produits
finis comme leur distribution.
 À la différence de la sous-traitance, dans le cas d’une impartition,
l’exécutant réalise lui-même les études et conserve l’entière propriété
des droits d’invention (marque, brevet, …) du produit fabriqué.
 Contrairement à la sous-traitance, la relation qui existe entre l’ese
impartitrice et l’exécutant est une relation de collaboration.
Section 2: Les politiques de production
168

III- L’intégration:
 L’intégration consiste à exécuter par l’Ese même une activité qu’elle
pourrait déléguer à une Ese.
 Il s’agit d’une intégration en amont quant l’activité précède la
fabrication du produit fini;
 Une intégration en aval quand l’activité suit la fabrication du produit
fini telle que sa commercialisation.
Section 2: Les politiques de production
169

IV- La localisation:
 La politique de localisation peut être adoptée par l’Ese quand celle-ci

possède plusieurs unités de production. Elle peut charger chacune des


ces unités soit de réaliser une étape de processus de production soit
de produire une partie de la production totale.
 La localisation consiste à organiser la répartition de l’activité de

production entre les unités de l’ese en fonction de la capacité de


production de chacune, de son degré de spécialisation et des coûts
qu’engendre chaque type d’organisation.
Section 3: Les modes de production
170

 Il existe trois modes de production:


 La production unitaire ou sur commande;
 La production en série;
 La production de masse ou en continu
Section 3: Les modes de production
171

I- La production unitaire:
 La production unitaire consiste à produire un seul produit sur demande

du client. Elle se caractérise par le fait qu’il n’existe pas de stock de


produits finis. Une fois fabriquée, le produit est directement livré au
client.

 Dans ce mode de production, les produits fabriqués répondent à des


besoins précis manifestés par les clients. Ils sont définis en accord avec le
client selon des spécifications particulières proposées par ce dernier.
Section 3: Les modes de production
172
I- La production unitaire:
 Le mode de production unitaire est pratiqué dans la production de
certains types de produits:

 Les produits très onéreux dont la vente est souvent ponctuelle (avions,
bateaux…). Ces produits sont fabriqués sur commande car leur coût
de stockage est très élevé et leur non commercialisation coûte cher à
l’entreprise;

 Les œuvres complexes comme les montages d’usines ou d’ateliers;


Section 3: Les modes de production
173
I- La production unitaire:
 Les produits dont les caractéristiques sont définis en accord avec les
clients pour répondre à un besoin précis. C’est le cas de quelques
productions artisanales ou de la fabrication des meubles.

 Ce mode de production unitaire présente l’avantage de réduire les


immobilisations et les risques de dévalorisation des stocks. Par contre, il
impose des délais de fabrication et de livraison qui peuvent être
importants.
Section 3: Les modes de production
174

II- La production en série:


 La production en série consiste à fabriquer un grand nombre d’articles

identiques dont la conception et les caractéristiques ont déjà été


définitivement établies. Le processus de fabrication est découpé en
opérations élémentaires et répétitives permettant de produire
plusieurs fois le même article.
 Ce mode de production est appliqué dans deux cas:

 Lorsque le flux de production est important compte tenu du volume des


ventes prévues.
 Lorsque le flux de production est régulier.
Section 3: Les modes de production
175
II- La production en série:
 La production en série est une production pour le stock. Les entreprises
qui la pratiquent constituent toujours des stocks en fonction de la
demande prévue.
 La production en série et la longueur de ces séries dépendent de
facteurs:
 La technologie
 La demande
 En fonction de la demande et compte tenu de ses possibilités
technologiques, l’entreprise établit la dimension de ses séries.
Section 3: Les modes de production
176

III- La production en continu:


 Ce mode de production était réservé aux produits fluides (pétrole).

Avec la robotisation des activités de production, on le rencontre


aujourd’hui dans plusieurs types d’industries.
 La différence essentielle entre la production en série et la production

en continu est d’ordre technologique:


 Dans la première, le produit passe par des opérations distinctes,
séparées les unes des autres;
 Dans la production en continu, le produit subit en continu des

transformations physiques et chimiques.


Section 4: le processus de production
177

 Le processus de production est une série d’activités complémentaires


composée de quatre phases à savoir:
 La définition du produit;
 Les besoins de la production;
 Le choix du mode de fabrication;
 Le choix de la politique de distribution des produits.
Section 4: le processus de production
178

I- La définition du produit:
 La première étape du processus de production consiste à définir les

caractéristiques du produit ainsi que la quantité à produire.

II- Les besoins de la production:


 La deuxième étape consiste à déterminer les moyens nécessaires à la

satisfaction des objectifs fixés, l’Ese peut recourir à la sous-traitance


ou l’impartition pour atteindre ses objectifs.
Section 4: le processus de production
179

III- Le choix du mode de fabrication:


 La troisième étape consiste à déterminer le mode de
fabrication et fixer les instructions de travail. Il s’agit de définir
comment produire ou comment transformer les matières
premières en produits finis à travers la définition des méthodes
de travail, l’établissement du planning des opérations et le
choix de l’équipement approprié.
Section 4: le processus de production
180

IV- Le choix de la politique de distribution des produits:


 La quatrième étape qui suit la fabrication des produits et leur contrôle

consiste à définir comment seront distribués les produits finis. L’Ese


peut, soit assurer la livraison à travers son propre système de
distribution, soit charger une autre Ese d’assurer la livraison.

 N.B: Le processus de production ne se limite pas à ces quatre étapes. Il


comprend une activité de stockage qui suit, toujours, l’acquisition des
matières premières et la production des produits finis.
Section 5: L’organisation de la fonction production
181

 La fonction production est généralement organisée en plusieurs


services correspondant aux différentes étapes de processus de
production. Généralement, ces services sont représentés à travers cinq
étapes:
 Etape 1: l’étude;
 Etape 2: la mise en fabrication;
 Etape 3: les méthodes;
 Etape 4: l’ordonnancement;
 Etape 5: le contrôle
Section 5: L’organisation de la fonction production
182

Etapes Services Questions étudiées Attributions

Etape 1 Étude Que produire? -Conception des produits

Etape 2 Mise en fabrication -Combien produire? -Détermination des lots


-Où produire? -Répartition entre établissements

Etape 3 Méthodes Comment produire? -Choix des procédés de fabrication


-Instruction du travail

Etape 4 Ordonnancement Quand produire? -Etablissement du plan de production


-Répartition des tâches entre les poste
de travail
Etape 5 Contrôle Que vérifier? -Contrôle de fabrication
-Respect des normes de qualité
-Contrôle d’avancement et de productivité
Section 5: L’organisation de la fonction production
183

I- Le bureau des études:


 Son rôle:

 Ce bureau a pour objectif de déterminer les caractéristiques

techniques du produit à fabriquer en fonction des besoins du marché


communiqués par la direction commerciale. Il joue un rôle fondamental
pour le suivi et le développement de l’Ese dans un environnement
concurrentiel et de plus en plus exigeant.
 Le rôle du bureau des études est moins important dans les Eses dont le
produits est déterminé d’une manière définitive et pour une très longue
durée.
Section 5: L’organisation de la fonction production
184
I- Le bureau des études:
 Son organisation:
 Le bureau d’étude est dirigé par un ingénieur en chef,
responsable du service. Chaque projet est confié à un ingénieur
de projet assisté de techniciens, de designers et de
documentalistes.
 Il dispose de salles de design (élaborer les plans), de

laboratoires (recherche et évaluation de la matière première),


de bibliothèques et d’archives (conserver tous les documents
internes et externes utiles pour les études.
Section 5: L’organisation de la fonction production
185
I- Le bureau des études:
 Son fonctionnement:
 Le bureau d’étude peut avoir pour tâche soit de créer un
nouveau produit, soit de modifier le produit existant.
Généralement, il poursuit cette démarche:
-Etablir un avant projet qui sera examiné par le comité de
direction;
-Etablir le projet définitif;
-Elaborer les plans et concevoir un prototype;
-Réaliser les plans définitifs.
Section 5: L’organisation de la fonction production
186

II- Le bureau des méthodes:


 Ce bureau a pour objectif de définir les modalités d’exécution du

travail. Il détermine les postes de travail et les moyens nécessaires


pour la réalisations des tâches.
 Il s’agit de fixer:

-Le nombre de postes de travail nécessaires;


-La cadence de production: délai de fabrication et capacité productive;
-Le programme d’activité de chaque poste de travail;
-La rémunération des exécutants, notamment les primes et le temps réel.
Section 5: L’organisation de la fonction production
187

III- Les services ordonnancement et lancement:


 Ce service établit le plan de production en répartissant les tâches

entre les postes de travail et avec le souci:


- De respecter les délais de livraison;

- D’éviter les arrêts en occupant continuellement les postes de travail;

- Minimiser les stocks des produits en cours de fabrication.

 Sur la base du plan de production fourni par le service


ordonnancement, le service lancement établit les documents qui
accompagneront le produits à travers le processus de production.
Section 5: L’organisation de la fonction production
188

 Dans ce cas, l’organigramme de la fonction production peut être


présenté de la façon suivante:

Directeur de Production

Bureau des Bureau


Bureau d’étude méthodes ordonnancement
et lancement

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