Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
Commentaire
Le dosage est dit « volumétrique » si ces quantités sont indiquées en volume « pondéral » si ces
quantités sont indiquées en poids, ce qui est préférable.
Le dosage de ciment le plus courant pour le béton de structures en béton armé exposées aux intempéries,
3
est de 350 kg/m . Mais on peut faire varier ce dosage en se basant sur les principes suivants :
a) la résistance d'un béton est d'autant plus élevée que le dosage en ciment est important ;
b) l'augmentation du dosage en ciment augmente les risques de retrait et dl fissuration du béton, ainsi que
le dégagement de chaleur due à la prise ;
c) à résistance équivalente, le dosage en ciment peut être diminué si la dimension dM des granulats est plus
grosse : cette diminution peut être faite proportionnellement à √5 d M .
Plus G/S est élevé, plus le béton présentera des résistances mécaniques élevées, par contre, il est sensible
à la ségrégation et présente des difficultés de mise en œuvre par manque d'ouvrabilité ou par effet de
paroi important.
La valeur courante du rapport G/S peut, en général être prise égale à 2.0, mais on peut la faire varier entre
1,5 et 2,4 en tenant compte des principes suivants :
a) « Pour un béton très plastique », riche en mortier, de bonne ouvrabilité, donnant des parements de
bonne apparence avec mise en œuvre facile, mais ne permettant pas des résistances exceptionnelles, on
peut prendre :
1.5 ≤ G/S ≤ 1.7
b) « Pour un béton normal » de béton armé courant, de plasticité variable selon l'ouvrage en fonction du
dosage en eau, se mettant assez facilement en œuvre et donnant de bonnes résistances, on peut prendre :
1.8 ≤ G/S ≤ 2.0
c) « Pour un béton à forte compacité », de consistance« ferme» présentant des résistances élevées, mais
sujet à ségrégation et nécessitant des précautions de mise en œuvre (en particulier, une vibration
puissante), on peut prendre :
2.0 ≤ G/S ≤ 2.2 et exceptionnellement 2,4
1-4 / L’eau de gâchage :
L’eau de gâchage : L’eau utilisée pour produire un mélange de béton ne doit pas contenir aucune
substance qui pourrait avoir un effet négatif appréciable sur la qualité du béton.
Le dosage en eau doit être suffisant pour que le béton présente la plasticité compatible avec une
ouvrabilité suffisante, mais il ne doit pas être excessif car les résistances du béton diminuent quand le
2
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
dosage ; en eau augmenté. On ne doit jamais, à la sortie du malaxeur, rajouter de l'eau à un béton jugé
trop sec.
Pour les dosages en cimer.t C=300 à 400 kg/m3, on peut adopter un dosage en eau totale E sur granulats
secs, tels que :
3
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
Le bétonnage ne doit pas se faire à partir d'une hauteur supérieure à 3.00 m et être vibré par couches
successives d'épaisseur maximum de 50 cm.
Pour des hauteurs supérieures, il y a lieu de ménager soit des fenêtres bétonnage intermédiaires soit
d'utiliser des tubes plongeurs.
Dans le cas des éléments horizontaux de grande surfaces (planchers, radier…) il est recommandé à ce que
la hauteur de chute ne dépasse pas 80 cm.
2-5/ Vibration du béton :
La vibration est une opération absolument nécessaire. En effet, la vibration donne au béton sa compacité
maximale par élimination des vides d'air et remplissage parfait des moules.
2-6/ Cure de béton :
La cure a pour objet de maintenir le béton dans l'état d'humidification nécessaire à un durcissement
satisfaisant ; elle est indispensable par temps sec et chaud.
La cure doit commencer dès le début de la prise du béton car un retard, de quelques heures peut diminuer
sensiblement son efficacité ; elle doit être poursuivie pendant une semaine dans les cas normaux et
pendant dix jours en cas de temps très sec et chaud. La cure peut être effectuée, soit par humidification
soit par enduit temporaire imperméable.
A cet effet et afin de protéger le béton par temps chaud et assurée par conséquent son durcissement
normal, sans départ prématuré de l’eau de gâchage, l’entreprise est tenue de prendre les précautions
suivantes :
Pour les surfaces horizontales « planchers » :
- couche de sable, toiles, paillassons humide ou sacs mouillés à étaler sur toute la surface concernée dès le
début de prise du béton.
- arrosage suffisant de la surface couverte 3 fois par jours (de préférence avant levé et après couché du
soleil).
Pour les surfaces verticales « poteaux, voiles » :
- arrosage suffisant de toute la surface de l’élément avant et après décoffrage (03 fois par jours) dès le
début de prise du béton.
- après décoffrage, l’élément concerné doit être couvert par un film en plastique ou une toile constamment
humide.
N.B : L’arrosage suffisant des surfaces du béton doit être effectué avant levé et après couché du soleil.
A cet effet, l’arrosage du béton des surfaces exposées au soleil est strictement interdit (en raison du
risque de choc thermique).
2-7/ Bétonnage par temps chaud :
La méconnaissance des effets d'un temps chaud (ambiance supérieure à 30°C) et sec (ambiance inférieure
à 55%humidité) peut entrainer de graves conséquences quant aux propriétés du béton frais (prise plus
rapide, ouvrabilité diminuée, fissuration avant prise) et du béton durci (perte de résistance mécanique,
hétérogénéité, augmentation de la porosité...).
On s'efforcera par tous les moyens d'obtenir un béton frais dont la température soit uniforme et ne dépasse
pas 30°C.
4
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
5
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
Exécution :
• L’essai doit être réalisé sur une surface horizontale
• L’essai complet doit être exécuté sans interruption en moins de deux minutes et demie
• Démouler verticalement (sans mouvement de torsion) en 5 à 10 secondes
• Mesurer l’affaissement du béton à 10 mm près.
Les bétons sont classés comme suit en ce qui concerne ce critère de consistance :
Affaissement Af (cm) Classification Désignation simplifiée
De 0 à 4 Ferme F
De 5 à 9 Plastique P
De 10 à 15 Très plastique TP
>= 16 Fluide FL
6
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
NB :
Les éprouvettes cylindriques sont les plus utilisées dans le domaine du bâtiment.
Dm Hm Dg ( mm)
(mm) (mm)
Cylindre Métallique
Moule Compression 112,8 220 25
de 11
ou plastique
Cylindre Métallique
Compression 159,6 320 40
de 16
ou plastique
Cylindre Métallique
Compression 252,5 500 63
de 25
ou plastique
7
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
A-1/Mode Opératoire :
Préparation de la surface :
Les mesures doivent être effectuées sur des surfaces nettes ne présentant pas de nids de gravier, des
écaillages, de texture grossière, de porosité élevée ou des armatures affleurantes. La préparation de la
surface consiste à éliminer tout enduit ou peinture adhérant ou poncer. Toute trace d’eau sur la surface
doit être essuyée.
Points de mesures :
La surface de mesure doit être divisée en zones de 400 cm² au moins, et structurée en une grille de points
de mesure ayant pour espacement d = 30÷50 mm.
Effectuer au moins 10
mesures successives dans la même zone. La surface de cette zone est équivalente à celle d’un carré
d’environ 25 cm de côté.
A-2/ Méthodes de mesure de l’Indice de rebondissement :
La mesure de l’indice de rebondissement est enregistrée sur une échelle graduée fixe par rapport au bâti
de l’appareil de scléromètre, cette mesure est fonction de l’angle d’inclination de l’appareil par rapport à
l’horizontal.
9
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
On utilise alors une courbe de transformation unique figurant sur l’appareil fourni par le fabricant.
10
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
les points de mesures sont situés aux intersections d’un quadrillage d’une maille de 0.5m.
11
Module : Suivre les travaux de chantier Spécialité : Conducteur travaux bâtiment
Principe :
Le carottage se déroule selon les opérations suivantes :
- repérer préalablement les armatures métalliques internes au béton pour implanter le carottage et éviter
les armatures.
- fixer la carotteuse sur la partie d’ouvrage à partir de laquelle la carotte doit être extraite.
- carotter à l’aide d’un carottier de diamètre adapté pour l’examen ou l’essai à réaliser.
- extraire la carotte et la conditionner en fonction de l’essai à réaliser.
- reboucher à l’aide d’un produit adapté (béton ou mortier sans retrait).
12