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Effectué au sein de :
Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable branche Eau
Taounate
Durée de stage :
00/00/0000 Au 00/00/0000
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Table des figures
Figure 1:Le schéma synoptique des stations de traitement __________________________________________ 21
Figure 2: Bassin D’aération ___________________________________________________________________ 22
Figure 3: Débourbeurs _______________________________________________________________________ 22
Figure 4:Mélangeur Rapide ___________________________________________________________________ 23
Figure 5:Bassin de répartition _________________________________________________________________ 23
Figure 6 : circuit de chlore ____________________________________________________________________ 23
Figure 7:tanks de chlore _____________________________________________________________________ 23
Figure 8:des pompes hydrauliques _____________________________________________________________ 24
Figure 9:Décanteur _________________________________________________________________________ 25
Figure 10:Filtre à sable ______________________________________________________________________ 25
Figure 11: Filtres à charbon actif _______________________________________________________________ 26
Figure 12:Barrage Sahla _____________________________________________________________________ 28
Figure 13:Moteur asynchrone triphasé __________________________________________________________ 29
Figure 14:pompe centrifuge __________________________________________________________________ 32
Figure 15:pompe volumétrique ________________________________________________________________ 33
Figure 16:Les armoires de commande __________________________________________________________ 33
Figure 17:Les réservoirs de Taounate ___________________________________________________________ 34
Figure 18:Vanne ____________________________________________________________________________ 35
Figure 19:Vanne motorisée ___________________________________________________________________ 35
Figure 20:Ventouse _________________________________________________________________________ 36
Figure 21:Manomètre _______________________________________________________________________ 36
Figure 22:Clapet anti-retour __________________________________________________________________ 37
Figure 23:Anti-bélier ________________________________________________________________________ 37
Figure 24:Le débitmètre _____________________________________________________________________ 37
Figure 25: Group électropompe _______________________________________________________________ 49
Figure 26:constitution de group électropompe ___________________________________________________ 49
Figure 27:Distributeur _______________________________________________________________________ 50
Figure 28:Principe de fonctionnement d'une pompe centrifuge ______________________________________ 51
Figure 29:moteur ___________________________________________________________________________ 52
Figure 30:Accouplement _____________________________________________________________________ 53
Figure 31:groupe de pompage ________________________________________________________________ 54
Liste des Organigramme
Organigramme 1:direction régionale ___________________________________________________________ 12
Organigramme 2:secteur de l’eau potable au maroc_______________________________________________ 13
L’expérience permet d’améliorer les connaissances pratiques d’un individu, comme elle sert à
tester ces informations théoriques.
Certes, mon stage qui s’est déroulé à l’office nationale de l’eau potable (ONEP) à Taounate
pendant deux mois m’a permis d’acquérir cette expérience.
J’ai ainsi pu me familiariser avec tous les personnels de l’office, surtout avec le service
d’exploitation et la maintenance.
Ce rapport traite les points suivants :
• Aperçu sur l’office.
• Service d’exploitation et la maintenance.
• Présentation de la station de traitement de l’Eau Barrage Sahla
• Les taches réaliser pendant le stage
• Les stations de pompages.
• Application de la méthode AMDEC sur un group électropompe
• Travail effectué
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Chapitre 1 :
Présentation générale du
ONEE-Branche eau
I. Présentation de l’organisme D’accueil : OFFICE
NATIONAL DE L’EAU POTABLE
1. Historique
L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) est un acteur de
référence pour le développement durable au Maroc. Il est le pilier de la stratégie énergétique et
bras armé de l’Etat dans le secteur de l’eau et de l’assainissement dans le Royaume. Depuis le
milieu des années 1990, l’Office est sur tous les fronts : généralisation de l’accès à l’électricité
et à l’eau potable, épuration des eaux usées et développement du service de l’assainissement
liquide, modernisation et élargissement des réseaux de production, de commercialisation et de
distribution des ressources électriques et hydrauliques, lutte contre le gaspillage et
implémentation de nouveaux instruments et techniques d’économies de l’eau et d’électricité…
L’ONEE, né du regroupement en 2012 de l’Office National de l’Électricité (ONE) crée
en 1963 et l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) crée en 1972, s’investit pleinement dans
de grands projets structurants pour le Maroc, le dotant d’infrastructures de production, transport
et de distribution d’électricité et d’eau ainsi que d’épuration des eaux usées indispensables au
développement durable du pays.
L’ONEP est actuellement placé sous la tutelle du Ministère de l’Equipement et à son
siège à RABAT.
Les missions de l'Office dans le domaine de l'eau potable et l'assainissement consistent en :
Planification
✓ De l’approvisionnement en eau potable du Royaume
✓ Programmation des investissements en eau potable et assainissement liquide
Etude et équipement
✓ Des projets d’eau potable et d’assainissement liquide
✓ Passation des marchés et suivi de la réalisation des projets
Gestion pour le compte des communes
✓ Du service de distribution d’eau potable
✓ Du service d’assainissement liquide dans les villes où il assure la distribution de l’eau
potable
Contrôle de la qualité
✓ Des eaux produites et distribuées
✓ Des eaux susceptibles d’être utilisées pour l’alimentation en eau potable
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a. Activités principales :
b. Activités particulières :
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II. Structure et organigramme de l’ONEE (branche d’eau) :
1. Structure :
L’ONEE (branche d’eau) est constitué d’une direction générale à Rabat, elle comprend neuf
directions régionales à travers le royaume à savoir :
✓ Direction régionale du Sud (Agadir)
✓ Direction régionale de Tensift (Marrakech)
✓ Direction régionale du centre (Khouribga)
✓ Direction régionale Nord-ouest (Kenitra)
✓ Direction régionale de l’Oriental (Oujda)
✓ Direction régionale du centre Sud (Meknès)
✓ Direction régionale du centre Nord (Fès)
✓ Direction régionale des provinces sahariennes (Laayoune)
✓ Direction régionale de la côte Atlantique (Rabat)
Direction régionale
DIVISION DIVISION
DIVISION SUPPORT
DEVELOPPEMENT INDUSTRIELLE
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3. Organigramme du secteur de l’eau potable au maroc :
9 Directions
Direction financière Direction Direction des
régionale
généralisation AEP moyens communs
Direction centre de
Direction technique formation aux
et ingénierie techniques de l’eau
Organigramme 2:secteur de l’eau potable au maroc
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Chapitre 2 :
Généralités sur la
maintenance
I. Introduction :
Le service organisation de la maintenance joue un rôle très important au niveau de tous les
Direction Régional, il réalise un ensemble d’actions permettant de rétablir un bien dans un état
spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé.
II. Définition
La maintenance peut être définie comme étant « Ensemble de toutes les actions techniques,
administratives et de management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou
à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise ».
Bien : Tout élément, composant, mécanisme, sous-système, unité fonctionnelle, équipement ou
système qui peut être considéré individuellement.
Fonction requise : Fonction, ou ensemble de fonctions d'un bien considérées comme
nécessaires pour fournir un service donné.
La maintenance d’un équipement a donc pour objectif de maintenir dans le temps les
performances de cette machine. Il est toutefois extrêmement important de préciser l’objectif
pour lequel ces performances doivent être maintenues. Il peut s’agir de raison purement
économique pour le choix d’un processus. Un schéma similaire à celui présenté ci-dessous
permettra de définir de façon relativement simple un programme de maintenance.
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III. Les niveaux de maintenance :
On définit cinq niveaux dans un processus de maintenance pour lesquels constructeurs et
utilisateurs de machine sont différemment impliqués :
1° Niveau
• Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d'organes accessibles sans aucun
démontage ou ouverture de l'équipement,
• Échanges d'éléments accessibles en toute sécurité, tels que voyants, huiles, filtres...
2° Niveau
3° Niveau :
4° Niveau :
Travaux importants de maintenance corrective ou préventive.
• Démontage, réparation, remontage, réglage d'un système.
• Révision générale d'un équipement (exemple : compresseur).
• Remplacement d'un coffret d'équipement électrique.
5° Niveau :
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IV. Les politiques de maintenance
Schéma 1:les différentes formes de la maintenance
Maintenance
Préventive
Corrective
Auto
Rénovation Inspection
maintenance
Reconstruction
1. La maintenance CORRECTIVE
Maintenance exécutée après détection d'une panne et destinée à remettre un bien dans un état
dans lequel il peut accomplir une fonction requise.
C’est une opération de maintenance effectuée après défaillance. Elle consiste en :
• Dépannage des machines dont un mauvais état entraîne l’arrêt total ou partiel de la
machine,
• Réparation de machines au moment où on dispose de suffisamment de temps et de
moyens pour faire le travail.
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On pratique donc un ENTRETIEN DE DEPANNAGE avec les conséquences suivantes :
• Arrêts imprévus des équipements de la production - forte perturbation avec réduction
de la production - aggravation des risques pour le matériel et le personnel.
2. La maintenance PREVENTIVE
Maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et
destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d'un bien.
Le principe de la maintenance préventive est l’anticipation. Elle se pratique sous deux formes
: la maintenance préventive systématique et la maintenance préventive conditionnelle.
Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des
paramètres significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découlent.
C’est une technique de prévention des pannes ou anomalies sans démontage, par auscultation.
Elle permet l’analyse de l’état d’usure du matériel pendant son fonctionnement. Elle est
particulièrement intéressante, vu le fait que l’on n’est pas obligé de démonter le matériel pour
se faire une idée de son état. Elle exige par contre un équipement adapté et un personnel
spécialisé. Les techniques utilisées sont surtout : l’analyse des bruits, l’analyse des vibrations,
la thermo-vision ou la thermographie, l’analyse des ondes de choc, l’analyse par émission
d’ultrasons, le spectre de fréquences, l’analyse spectrométrique des huiles, l’analyse de la
corrosion, le contrôle de paramètres d’exploitation (vitesse, débit, pression, etc…).
Suite aux anomalies détectées par les inspections, contrôles et visites effectuées dans le cadre
d’un programme de maintenance préventif, des interventions occasionnelles de maintenance
conditionnelle permettront d’éviter la panne.
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V. Les activités du service :
Les activités du service de maintenance sont :
• Préparation des travaux (la maintenance est principalement corrective).
• Etablissement et actualisation des inventaires des équipements.
• Réception du matériel.
• Lancement les appels d’offre.
• Suivi des marchés des travaux neufs d’équipement.
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Chapitre 3 :
Présentation des taches
réalise pendant le stage
I. Station de traitement des eaux du barrage Sahla
a. Bâche de régulation
2 1
1 : Entrés de l’eau
2-3 : Sortie de l’eau 21
b. Bassin D’aération
c. Débourbeurs
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décanter les grandes molécules formées par l’injection des réactifs. Le seuil de concentration
de M.E.S dans l’eau brute, à partir de quel le débourbage devient nécessaire, est fonction du
type de décanteur utilisé en deuxième clarification. Ce seuil est d’environ 2g/l en amont de
décanteurs non raclés et d’environ 5g/l en amont d’appareils raclés. C’est une pré-décantation
de MES (Concentration = 2g/l) pour éviter d’engorger les ouvrages de pompage et de traitement
par les boues.
Dans cette étape on à ajouter du clore à l’entrée des eaux brutes à la Station de traitement. Lors
de cette l’étape, le chlore est habituellement ajouté directement à l’eau non traitée, il est
introduit dans un mélangeur pour une meilleure uniformisation du mélange. Cela a pour effet,
d’enlever les odeurs, le goût et permet de contrôler la croissance biologique au cours du
traitement. Le chlore oxydera aussi le fer, le manganèse ou le sulfure d’hydrogène, présent lors
du processus de sédimentation. La chloration est assurée par des tanks de chlore gazeux du
capacité 400 kg.
Chlore
Bassin de
répartition Mélangeur
23
Chloromètre
Le passage du chlore
e. Décanteurs
Dans le traitement de l’eau, la décantation est une opération qui permet de soustraire les
particules en suspension de l’eau à traiter. C’est un procédé physique qui consiste à séparer les
particules de densité plus lourde que l’eau, du liquide dans lequel elles se trouvent. Ces
particules sont récupérées en fond de bassin. Dans une usine d’épuration, nous parlons de boues
primaires dans le cas d’une décantation primaire en amont du traitement biologique. Nous
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parlons de boues tertiaires pour toutes les boues qui sont récupérées dans un ouvrage de
traitement tertiaire, comme un clarificateur par exemple.
Figure 9:Décanteur
f. Filtre à sable
La filtration est un procédé physique qui permet de clarifier une eau contenant des matières
solides en suspension. La filtration permet aussi d’aider à l’enlèvement de la couleur, des boues,
des odeurs, du fer et du manganèse. Les solides en suspension sont retenus dans le milieu poreux
La filtration à charbon actif a de grandes capacités dans l'industrie, les brasseries, les usines de
distribution d'eau et le traitement des eaux usées. Les filtres à charbon actif sont utilisés dans le
traitement de l'eau pour éliminer les éléments suivants :
• Matière organique
• Pesticides
• PFAS
• Hydrogènes carbones
• Phénols
• Chlore
• Composés chlorés
• Goût et odeur
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h. Station de pompage d’eau traiter
Les stations de pompages constituent la partie essentielle de l’ONEP car elles représentent le
départ de la production de l’eau. Le synoptique suivant donne une idée générale sur la
constitution d’une station de pompage :
Réservoir
Armoires de
commande
Groupes électropompes
Poste de
Transformation
Source d’eau
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Lors du lancement des travaux du barrage Al Wahda, Feu Sa Majesté le ROI HASSAN II avait
décidé, compte tenu que la région dans laquelle est édifié l’ouvrage ne profitait pas des eaux de
ce barrage, la construction de 15 barrages moyens à l’amont qui permettront, en plus de la
protection de la retenue du barrage Al Wahda contre l’envasement, d’améliorer la mobilisation
des eaux des différents affluents de l’oued Ouergha aux fins de créer des périmètres de petites
et moyennes hydrauliques à son amont. Le barrage Sahla, s’insère dans le cadre de ce projet
intégré. L’ouvrage est situé dans une région où les formations géologiques limitent les
potentialités en eau souterraine malgré l’importance de la pluviométrie. De ce fait, la
mobilisation des eaux de ruissellement constitue le seul moyen pour répondre aux besoins en
eau des populations pendant les périodes sèches.
Ce barrage en béton compacté au rouleau d’une retenue de 62 m³ est destiné à l’irrigation d’un
périmètre de 5000 ha et assure l’alimentation en eau potable de la ville de Taounate chef-lieu
de la province jusqu'à l’horizon 2030. Cet ouvrage permet d’assurer l’irrigation d’appoint
pendant les longues périodes sèches (de mai à octobre) et pendant les années de sécheresse.
DONNEES ET CARACTERISTIQUES
Année de mise en service 1994
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Caractéristiques de l’ouvrage
• Type Béton
• Hauteur 55 m
• Volume 146.000 m3
Le rotor ne peut pas tourner à la même vitesse que le champ magnétique crée par les trois
enrôlements statoriques, sinon la cage ne serait plus balayée par le champ tournant et il y aurait
disparition des courants induits et donc des forces de Laplace et du couple moteur. Les deux
fréquences de rotation ne peuvent donc pas être synchrones d’où le nom moteur asynchrone
Le démarrage du moteur se fait par plusieurs méthodes :
Le démarrage étoile/triangle : le moteur reçoit la tension en commençant par le couplage étoile
pour une durée d’environ 3 secondes, ensuite passe à l’état triangle pour fonctionner
normalement
29
M
Schéma 2:Schéma du démarrage étoile triangle
Le démarrage par résistances : c’est le plus utilisé à l’ONEP, il consiste a lier trois résistances
en série avec les 3 phases, pour une durée de 3 ou 4 secondes, puis lier le moteur sans résistances
Phases :
Résistances :
Le moteur est relié au réseau par un certain nombre de dispositifs de sécurité et de commande
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• Le transformateur abaisse la tension secteur à une valeur de 24V pour garantir la sécurité
des utilisateurs sur la partie commande.
La pompe
Généralités sur les pompes :
La pompe est un dispositif permettant d'aspirer et de refouler un fluide.
La typologie des pompes les plus utilisées est donnée dans le <tableau ci-dessous.
Tableau 2:Généralités sur les pompes
Caractéristiques et
Type de pompe Utilisation
technologie
Aspirante installée en
surface à piston VN6
Pompe à motricité Équipement de forages et refoulant avec partie
humaine puits hydraulique immergée à
piston à baudruche
hydraulique à vis
Équipement de forage et
Pompe immergée Refoulant centrifuge multi-
puits pour des débits > 2
électrique étage
m3 /h, essais de pompage
Épuisement de fouilles (mise Refoulante ou aspirante
Pompe d'épuisement en eau de puits) refoulante centrifuge
Pompage sur eau de surface pneumatique à membrane
Pompage sur eau de surface
Aspirante-refoulante
Pompe de surface Pompage de réservoir vers
(hauteur d’aspiration limitée
électrique ou motopompe un réseau ou un autre
à 7 mètres) centrifuge
réservoir
Partie moteur
Accouplement Partie hydraulique
31
Pompe
Tuyau d'air Pompe volumétrique à
d'épuisement Compresseur
comprimé membrane
pneumatique
32
Figure 15:pompe volumétrique
33
Les réservoirs :
Ils permettent un stockage de l’eau, pour stabiliser le fonctionnement des groupes
électropompes et le besoin des clients aussi. A l’intérieur de ces réservoirs on trouve deux
flottants arrêtent les groupes à un certain niveau d’eau.
Dans notre ville Taounate on a un réservoir d’une capacité de 750 m³
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II. Visite de magazine d’Oneep
• Vanne : permet d’isoler les équipements, elle fonctionne beaucoup lorsqu’il existe un
défaut.
Figure 18:Vanne
• Vanne motorisée : c’est une vanne équipée d’un moteur qui assure l’ouverture et la
fermeture de la vanne, en respectant les conditions de sécurité suivantes :
- Arrêt en position et fermeture sur contact fin course.
- Limiteur d’effort en sécurité, avec réarment, qui sert à arrêter le moteur s’il existe
des obstacles à l’intérieur de la vanne, comme le sable.
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• Ventouse : permet d’éviter les poches d’air existant à l’intérieur de la conduite.
Figure 20:Ventouse
Figure 21:Manomètre
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• Clapet anti-retour : permet l’écoulement dans un seul sens.
Figure 23:Anti-bélier
37
Chapitre 4 :
L’Etude AMDEC
I. Généralités sur l’AMDEC :
1. Introduction :
La pratique de l’AMDEC (Analyse des modes de défaillance de leurs Effets et de leurs
criticité) s’intensifie de jour en jour dans tous les secteurs industriels. C’est une méthode
particulièrement efficace pour l’analyse prévisionnelle de la fiabilité des produits, elle
progresse à grand pas dans l’industrie mécanique notamment pour l’optimisation de la
fiabilité des équipements de production, pour la prise en compte de leur maintenabilité dès la
conception et pour la maitrise de la disponibilité opérationnelle des machines en exploitation.
3. Domaines d’application :
La méthode a fait sa preuve dans l’industrie suivante : spatiale, armement, mécanique,
électronique, électrotechnique, automobile, nucléaire, aéronautique, chimie, informatique et
plus récemment, on commence à s’y intéresser dans les services. Dans le domaine de
l’informatique la méthode d’analyse des Effets des Erreurs Logiciel (AEEL) a été développée.
Cette approche consiste en une transcription de l’AMDEC dans un environnement de logiciels,
Aujourd’hui dans un contexte plus large que la qualité totale, la prévention n’est pas limitée à
la fabrication. Il est maintenant possible d’anticiper les problèmes dans tous les systèmes du
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processus d’affaires et de rechercher à priori des solutions préventives. C’est pourquoi
l’application de l’AMDEC dans les différents systèmes du processus d’affaires est très utile,
souvent même indispensable. Cette méthode est donc considérée comme un outil de la qualité
totale.
Il est important de souligner que l’utilisation de la méthode se fait avec d’autres outils de la
qualité et cette combinaison augmente considérablement la capacité et l’efficacité de la
méthode.
4. Type d’AMDEC :
Il y a plusieurs sortes d'AMDEC, en fonction du stade de la conception : l'AMDEC du concept,
l'AMDEC du produit et AMDEC du procédé, (AMDEC de la machine, …). Toutes ces AMDEC
ont la même structure :
Son champ d’action est prévu, au départ, pour la conception des produits afin de les fiabiliser,
les améliorer… ; par exemple, on peut appliquer l’AMDEC dans l’analyse des risques
bancaires, surtout dans le domaine « contrepartie ».
b. AMDEC PROCESSUS :
L’objectif est de mettre en évidence, les problèmes de défaillance crées par les processus de
production… Elle est utilisée pour analyser et évaluer la criticité de toutes les défaillances
potentielles d’un produit engendrées par son processus. Elle peut être utilisée aussi pour les
postes de travail.
Son extension est facilitée par l’explosion de la démarche qualité – la recherche des 7 zéro afin
de fidéliser le client.il s’applique à des machines, des outils, des équipements et appareils de
mesure, des logiciels et des systèmes de transport interne.
d. AMDEC ORGANISATION :
Bien que la méthode soit moins performante que l’analyse des processus, elle apporte cependant
un autre éclairage pour répondre aux attentes du client. Elle s’applique aux différents niveaux
du processus d’affaires : du premier niveau qui englobe le système de gestion, le système
d’information, le système production, le système personnel, le système marketing et le système
finance jusqu’au dernier niveau comme l’organisation d’une tâche du travail.
e. AMDEC SERVICE :
S’applique pour vérifier que la valeur ajoutée réalisée dans le service corresponde aux attentes
des clients et que le processus de réalisation de service n’engendre pas de défaillances.
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f. AMDEC SECURITE :
S’applique pour assurer la sécurité des opérateurs dans les procédés où il existe des risques pour
ceux-ci.
1. Propriétés de l’AMDEC :
Il s’agit d’une méthode de travail en groupe. Elle s’applique tant à un produit ou un Service
qu’à un processus ou un procédé et permet la prévention des défaillances.
2. BUTS DE L’AMDEC :
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• Prendre des décisions de « rétroconception ».
L'Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité (Failure Mode and
Effets Analysais ou FMEA) est une méthode structurée et systématique pour :
• Détecter les défaillances (et leurs effets) d'un produit ou d'un processus
• Définir les actions à entreprendre pour éliminer ces défaillances, réduire leurs effets et
pour en empêcher ou en détecter les causes documenter le processus du
développement
• Aide à la conception (spécifications, choix technologiques ou d’architectures,
redondances, …)
• Démontrer des objectifs SdF ou qualité
• Maîtriser un niveau de sûreté jugé insuffisant (paramètres de sécurité,)
• Améliorer ponctuellement une des composantes de la SdF
• (Sécurité, fiabilité, disponibilité, maintenabilité)
• Approfondir les points critiques issus d’une APR
• Préparer un plan de maintenance
• Préparer les études de testabilité
• Améliorer l’ergonomie
1. INTRODUCTION
a. AMDEC MACHINE
Dans notre étude, nous allons nous intéresser à la méthode AMDEC machine qui a pour but
d’évaluer et de garantir la fiabilité, la maintenabilité, la disponibilité et la sécurité des machines
par la maîtrise des défaillances. Elle a pour objectif final l’obtention, au meilleur coût, du
rendement global maximum des machines de production et équipements industriels. Son rôle
n’est pas de mettre en cause les fonctions de la machine mais plutôt d’analyser dans quelle
mesure ces fonctions peuvent ne plus être assurées correctement. L’étude AMDEC machine
vise à :
Réduire le nombre de défaillances :
• Prévention des pannes,
• Fiabilisation de la conception,
• Amélioration de la fabrication, du montage, et de l’installation,
• Optimisation de l’utilisation et de la conduite,
• Amélioration de la surveillance et des tests,
• Amélioration de la maintenance préventive,
• Détection précoce des dégradations ;
42
• Prise en compte de la maintenabilité dès la conception,
• Amélioration de la testabilité,
• Aide au diagnostic,
• Amélioration de la maintenance corrective ;
Améliorer la sécurité.
b. Principe de base
Il s’agit d’une analyse critique consistant à identifier de façon inductive et systématique les
risques de dysfonctionnement des machines puis à en rechercher les origines et leurs
conséquences.
Elle permet de mettre en évidence les points critiques et de proposer des actions correctives
adaptées. Ces actions peuvent concerner aussi bien la conception des machines étudiées que
leur fabrication, leur utilisation ou leur maintenance. C’est essentiellement une méthode
préventive.
L’AMDEC est une méthode participative. Fondée sur la mise en commun des
expériences diverses et des connaissances de chaque participant, elle trouve toute son
efficacité dans sa pratique en groupe de travail pluridisciplinaire. La composition du
groupe de travail entre d’ailleurs pour une large part dans le succès d’une étude AMDEC.
Cette réflexion en commun est source de créativité. Elle favorise les échanges techniques
entre les différentes équipes d’une entreprise. Elle permet l’évolution des connaissances et
contribue même à la formation technique des participants.
a. Étape 1 : Initialisation
But
L’initialisation de l’AMDEC machine est une étape préliminaire à ne pas négliger. Elle consiste
à poser clairement le problème, à définir le contenu et les limites de l’étude à mener et à réunir
tous les documents et informations nécessaires à son bon déroulement.
Démarche
✓ Définir le système à étudier et ses limites matérielles. Dans cette opération, la
documentation technique disponible sur le système doit être réunie. Il s’agit de
regrouper, selon le cas, les plans d’ensemble, les plans détaillés et la nomenclature des
composants, le descriptif du processus de fabrication, les notices techniques de
fonctionnement, ainsi que les procédures d’utilisation et de maintenance.
43
✓ Définir la phase de fonctionnement pour laquelle l’étude sera menée. Cette phase se
caractérise en particulier par une mission à accomplir.
✓ Définir les objectifs à atteindre qui peuvent être exprimés en termes d’amélioration de
fiabilité, maintenabilité, disponibilité, sécurité ou maintenance du système.
o Les limites techniques de remise en question du système étudié peuvent être
imposées ainsi que le champ possible des interventions à proposer.
✓ Constituer un groupe de travail, de 5 à 8 personnes, qui doit être pluridisciplinaire,
motivé et compétant.
✓ Établir le planning et la durée des réunions qui doit être limitée à 2 ou 3 heures pour une
meilleure efficacité.
✓ Mettre au point les supports de l’étude : les grilles et la méthode de cotation de la
criticité, les tableaux de saisie AMDEC machine (voir Tableau 1- Tableau AMDEC) et
les feuilles de synthèse
Tableau 4: tableau d'amdec
AMDEC
2 3 4 5 6 7 8 9
1
Cette colonne permet d’inscrire la désignation de l’élément, ainsi que son repère de
nomenclature, s’il existe.
Cette colonne permet d’inscrire la fonction réalisée par l’élément lors du
fonctionnement normal.
Cette colonne permet d’inscrire le mode de défaillance qui correspond à la manière
dont l’élément peut être amené à ne plus assurer sa fonction.
Cette colonne permet d’inscrire les causes ayant conduit à l’apparition de la
défaillance du dispositif à travers le mode de défaillance de l’élément.
44
Cette colonne permet d’inscrire les effets provoqués par l’apparition des modes de
défaillance ; tels que perçus par l’utilisateur du dispositif.
Cette colonne permet d’inscrire les modes de détection qui sont les signes provoqués
par l’apparition de la défaillance, sans qu’elle n’ait encore généré l’apparition de
conséquences.
Etape indispensable pour analyser ensuite les risques de dysfonctionnement. Elle facilite l’étape
ultérieure d’analyse des défaillances. Elle comprend un découpage du moyen de production en
sous-systèmes jusqu’au niveau de décomposition souhaité (composant élémentaire ou module
dont on peut faire l’échange standard).
La maintenance d’un équipement critique pour une manufacture doit être rigoureuse. Il est
donc souhaitable de contrôler au lieu de subir les pannes imprévues. Ces pannes peuvent
amener une augmentation des coûts de maintenance, des dangers pour les travailleurs ou un
arrêt de production.
Afin de faire une bonne maintenance, il faut bien connaître notre équipement ainsi que les
différents modes de défaillances. Il est possible par la suite de déterminer les causes probables
et d’en évaluer l’impact sur l’environnement. La méthode utilisée pour faire cette tâche
laborieuse est la méthode AMDEC.
L’analyse AMDEC proprement dite consiste à identifier les dysfonctionnements potentiels ou
déjà constatés d’une machine, à mettre en évidence les points critiques et à proposer des
actions correctives pour y remédier. En pratique, on procède souvent à une estimation
approximative qui se traduit par une note attribuée pour le groupe AMDEC, ils s‘agit donc
d’une échelle de notation.
La criticité
Lorsque les 3 critères ont été évalués dans une ligne de la synthèse AMDEC, on fait le produit
des 3 notes obtenues pour calculer la criticité.
✓ C : criticité C=G*F*N
✓ G : gravité
✓ F : fréquence
✓ D : non-détection
45
Le groupe de travail doit alors décider d'un seuil de criticité.
Au-delà de ce seuil, l'effet de la défaillance n'est pas supportable. Une action est nécessaire.
Tableau 5:Niveau de Criticité
10 ≤ C < 18 Amélioration
Criticité moyenne Maintenance préventive systématique
La fréquence
Pour estimer la période à laquelle la défaillance est susceptible de se reproduire, un tableau
permet de calculer la fréquence d’apparition des défaillances.
Tableau 6:Niveau de fréquence
Défaillance possible :
Fréquence faible 2
1 défaillance maxi par trimestre
Défaillance fréquente :
Fréquence moyenne 3
1 défaillance maxi par mois
La gravité
C’est la gravité des effets de la défaillance :
• Pertes de productivité (arrêt de production, défaut de qualité)
46
• Coût de la maintenance.
• Sécurité, environnement
Tableau 7:Niveau de gravité
Peut critique
Gravite faible 2
Arrêt ≤ 1 heure
Critique
Gravite moyenne 3
1 heure ≤ arrêt ≤ 1 jour
Très critique
Gravite catastrophique 4
Arrêt > 1 jour
d. Non détection N :
Elle exprime l'efficacité du système permettant de détecter le problème Pour calculer le non
détection nous nous somme basés sur le tableau
Tableau 8:Niveau de probabilité de non détection
Niveau de probabilité
Indice Définition
de non détection
47
e. Étape 4 : Synthèse
But
Cette étape consiste à effectuer un bilan de l’étude et à fournir les éléments permettant de définir
et lancer, en toute connaissance de cause, les actions à effectuer. Ce bilan est essentiel pour tirer
vraiment parti de l’analyse.
Démarche
1)-Hiérarchiser les défaillances selon les niveaux atteints par les critères de criticité, avant et
après actions correctives.
On peut classer les défaillances entre elles, selon leurs niveaux respectifs de fréquence de
gravité de probabilité de non détection ou encore selon leurs niveaux de criticité.
On peut utiliser des représentations graphiques (histogrammes, des courbes ABC, etc.). 2)-
Effectuer la liste des points critiques de la machine. Cette liste permet de recenser les points
faibles de la machine et les éléments les plus critiques pour le bon fonctionnement du système.
3)-Établir la liste ordonnée des actions proposées. Cette liste permet de recenser, voire de
classer par ordre de priorité, les actions préconisées.
Un plan d’action peut être établi et des responsables désignés.
48
Application de l’AMDEC sur
un GROUPE DE POMPAGE
I. Définition de système à étudier :
La pompe centrifuge est une machine tournante qui grâce à un rotor à aubes convenablement
orientées, à l’aide de la force centrifuge et à l’aide d’un divergent, une grande partie de l’énergie
cinétique se transforme en pression motrice.
49
1. Pompe :
Les pompes centrifuges sont destinées à véhiculer les liquides à un débit de refoulement
important avec une faible pression comparativement aux pompes volumétriques. Les
principales composantes des pompes centrifuges sont les suivant :
Distributeur :
Figure 27:Distributeur
C'est un organe fixe ayant pour rôle la conduite du liquide depuis la section d'entrée de la pompe
jusqu'à l'entrée de l'impulseur.
L'impulseur (la roue) :
C'est l'âme de la pompe centrifuge, il comporte des aubes ou ailettes, qui grâce à leur interaction
avec le liquide véhiculé transforme l'énergie mécanique en énergie de pression dans le
récupérateur. L'impulser se compose du moyeu, des bagues d'étanchéité (d'usure), et des
flasques.
Le récupérateur (l'enveloppe) :
C'est un organe fixe qui collecte le liquide à la sortie de la roue et le canalisé vers la section de
sortie de la pompe avec la vitesse désirée. Le récupérateur se compose en général de deux
parties :
✓ Le diffuseur : a pour rôle de transformer l'énergie cinétique en énergie de pression, et
ainsi limiter la vitesse du liquide pour éviter les pertes de charges exagérées.
Diffuseur de pompe centrifuge : son rôle est de canaliser le fluide accéléré par la roue et de le
diriger vers la volute et la tubulure de refoulement.
✓ La volute : c'est le collecteur du liquide venant du diffuseur, elle assure la
transformation d'énergie cinétique en pression et canalise le liquide vers la section de
sortie de la pompe.
50
b. Principe de fonctionnement d'une pompe centrifuge :
L’aspiration :
Le liquide est aspiré au centre de la roue par le distributeur dont le rôle est de conduire le fluide
depuis la conduite d’aspiration jusqu’à la section d’entrée de la roue. La pompe étant amorcée,
c’est à dire pleine de liquide, la vitesse du fluide qui entre dans la roue augmente et par
conséquent la pression dans l’ouïe diminue et engendre ainsi une aspiration et maintient
l’amorçage.
Le refoulement :
La roue transforme l’énergie mécanique appliquée à l’arbre de la machine en énergie cinétique.
A la sortie de la roue, le fluide se trouve projeté dans la volute dont le but est de collecter le
fluide et de le ramener dans la section de sortie.
La section offerte au liquide étant de plus en plus grande, son énergie cinétique se transforme
en énergie de pression.
Avantage :
✓ Faible encombrement.
✓ Bruit négligeable.
51
✓ Simplicité de construction.
✓ Régularité dans le fonctionnement.
✓ Aptitude au fonctionnement à grande vitesse, donc l’accouplement peut se faire
directement avec des moteurs électriques ou des moteurs diesels.
Inconvénients :
✓ A faible débit et aux grandes hauteurs de refoulement, le rendement diminue.
✓ Phénomène de cavitation en cas de fuite d’air dans la conduite d’aspiration.
2. Moteur :
Figure 29:moteur
3. Accouplement:
Les accouplements sont des dispositifs qui assurent une liaison entre l’arbre moteur et l’arbre
d’une machine, ce qui permet de transmettre la puissance du moteur à la machine concernée.
52
Dans cette fonction Ils offrent la possibilité de dissocier deux arbres lorsqu’il est nécessaire.
Figure 30:Accouplement
53
II. Analyse AMDEC d’un groupe de pompage :
Le diagramme Bête à cornes permet de définir la raison d’être d’un système, dans notre cas
c’est la passerelle mobile. Pour le construire il faut répondre aux questions suivantes :
✓ -à qui, à quoi le produit rend il service ?
✓ Sur qui, sur quoi agit-il ?
✓ -Dans quel but ?
54
À qui rend il service ? Sur quoi agit-il ?
L’Eau
Réservoir de stockage
Groupe de pompage
Distribuer l’eau
Schéma 4:Diagramme de Bête à corne
2. Décomposition matérielle :
Avant de réaliser l’étude AMDEC Moyen de production, il faut effectuer une décomposition
fonctionnelle de l’équipement pour faciliter et mieux réaliser l’étude.
Fréquence d’apparition F :
C’est la fréquence d’apparition d’une défaillance due à une cause particulière.
Tableau 9:Niveau de fréquence
55
Fréquence moyenne 3 Défaillance fréquente :
1 défaillance maxi par mois
Non détection N :
Probabilité de non détection d’une défaillance avant qu’il n’atteigne l’utilisateur
Tableau 11:Niveau de probabilité de non détection
56
AMDEC
Système : Group électropompe
57
-installation d’une
source d’énergie
parallèle.
-Usure -Bruit
-Bruit
-Conception -Casse
mécanique -Vibration -Détection du
Roulement Remplacement
-Mauvais anormale jeu 4 4 2 32 1 4 2 8
détérioré roulement
alignement
-Sur chauffe au -Analyse
-Mauvaise niveau des vibratoire
lubrification flasques
-Remplacement
moteur
-A coups -Bruit
Bout d’arbre
Visuel 1 4 1 4 -Réparation 1 2 1 2
Détérioré
-Chocs -Casse
-Remplacement
rotor
-Mesure de la
continuité
-Remplacement
des
Enroulement Disjonction moteur
enroulements
stator en court- Surchauffe protection 2 4 1 8 2 2 1 4
(bobinages)
circuit thermique -Rebobinage du
stator
-Mesure
d’intensité
Mesure de la -Remplacement
Coupure Disjonction continuité moteur
-Surchauffe
enroulement protection des 1 4 1 4 1 2 1 2
Court-circuit
stator thermique enroulements -Rebobinage du
(bobinages) stator
58
-Vérification
-Toyauterie
le remplissage
d'aspiration
du corps du -Remplissage du
présente des
pompe en eau nouveau le corps
fuites ou bien
de la pompe en
n'est pas
-Vérifier eau
étanche
l’immersion
du clapet -Immersion du
-Hauteur -Perte de fonction
d'aspiration clapet d'aspiration
manométrique de pompage d'eau
La pompe ne dans l'eau dans l'eau
d’aspiration vers le réservoir 2 4 1 8 1 4 1 4
débite pas
très important
-Mesure de la -Diminue HMT
-Cavitation
C’est une HMT d'aspiration pour
-Clapet anti
machine d'aspiration diminuer les
retour bloqué
qui pour diminuer pertes de charges
en position
transforme les pertes de
Pompe fermée
l’énergie charges -Vérifier ou
électrique changer le clapet
-Clavette
en énergie -Vérifier le
détérioré
hydraulique clapet
-Dégradation
de la qualité du
- Mesure de
matériau de
débit
turbines
-Augmentation du
Débit insuffisante -Mesure de
Débit de la -Vanne de diamètre de la
au niveau du pression 2 4 2 16 1 4 2 8
pompe faible refoulement conduite de
réservoir
n'est pas ouvert refoulement
-Mesure du
complètement
courant du
moteur
-Le diamètre de
la conduite et
59
incapable de
circuler le débit
refoulé par la
pompe
-Inversion de
deux phases
dans les bornes
d'alimentation
du moteur
-Changement des
-Roulement
roulements selon
détérioré
un planning de
-Colmatage au
-Démontage et maintenance bien
niveau des
diagnostic de défini
turbines
Blocage de la La pompe est la pompe
3 4 3 36 1 4 3 12
pompe bloquée -Changement des
-Bague
-Vérification bagues d'usures
d'usures déterré
manuel détérioré
-pompe est
-Graissage de la
dérèglé
pompe
* Mauvaise
-Desserrage transmission
-Réglage de
Transmettre des vis * Usure des
l'alignement
la Défaillance de d’assemblage paliers
Accouplement
puissance système * Usure des dents Visuel 2 3 2 12 1 3 2 6
petite vitesse -Vérification de
au d’accouplement -Surcharge d’engrenages
serrage des vis de
réducteur Fatigue- * Dégradation de
l'accouplement
désalignement fonctionnement
de
60
c. Synthèse de l’étude :
Analyse de PARETO :
Dans cette analyse, les organes sont classés en ordre décroissant selon leur Criticité. Le
cumulé et le pourcentage cumulé de chaque organe sont déterminés par la suite.
Le tableau suivant présente les éléments du groupe de pompage et leurs criticités
correspondantes
Défaillance de système
12 7,14% 85,71%
d’accouplement
La pompe ne débite pas 8 4,76% 90,48%
61
Diagramme de PARETO :
Interprétation du diagramme :
D'après le tableau et la représentation graphique, on a considéré 3 zones de criticité zone A, B
et C, et 3 niveaux de criticité.
Zone A : représentant les éléments les plus critiques (C >= 12), cette classe représente presque
69,05% du cumul de criticité. Les organes constituants cette classe sont :
• Blocage de la pompe Roulement
• Roulement détérioré
• Absence de source d’énergie
• Défaut d’isolement
Zone B : des éléments à criticité moyenne (12> C >=8), cette classe représente presque 9,52%
du cumule de criticité. Les organes constituants cette classe sont :
• Débit de la pompe faible
Zone C : La classe C des éléments les moins critiques(C<8), cette classe représente presque
21.42% du cumulé de criticité. Les organes constituants cette classe sont :
• Défaillance de système
• La pompe ne débite pas
• Enroulement stator en court-circuit
• Bout d’arbre Détérioré
• Coupure enroulement stator
62
Conclusion générale
L’expérience que j’ai appris au sein de la société ONEE (branche d’eau) m’a permis
d’acquérir une très bonne expérience dans le domaine industriel.
En effet, il m’a permis d’entrer en contact avec des agents de différentes catégories et
d’âges qui essayaient chacun à sa manière de m’apporter quelque chose de plus, c’est grâce à
leurs renseignements que j’ai pu avoir une bonne idée sur le déroulement du travail.
Par ailleurs, j’ai eu la possibilité durant la période du stage de sortir du climat des
cours théoriques pour entrer dans une autre atmosphère qui est plus concert, c’est celui de la
vie professionnelle.
Enfin, il m’a permis de bien exploiter mes connaissances acquises pendant mes années
de formation pour développer mes capacités et acquérir une expérience professionnelle qui
peut me qualifier pour s’intégrer dans le monde du travail.
63