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EN MATIERE SSTE
TRAVAUX
SPECIFICATIONS GENERALES EN MATIERE DE SECURITE
MODE OPERATOIRE :
Le chantier doit être organisé de manière à éliminer et/ou réduire les risques éventuels
d’accidents et d’incidents inhérents aux travaux, en adoptant les mesures de prévention
adéquates.
L’Entrepreneur doit effectuer une visite préalable sur le terrain, avant le démarrage du
chantier, accompagné par les représentants de la RADEEMA.
Cette visite a pour but de prendre connaissance des éventuels risques liés à la zone
d’intervention et aux différentes zones avoisinantes, ainsi que des risques potentiels pouvant
résulter des travaux.
- Une identification exhaustive des dangers et une analyse détaillée des risques
prévisibles liés aux modes opératoires, aux matériels, dispositifs et installations mis en
œuvre… ;
- Les mesures et les des moyens de prévention, pris par l’Entrepreneur, destinés à
prévenir les risques spécifiques pour la sécurité et la santé des ouvriers ;
- Les mesures prises pour assurer l’hygiène et la propreté des lieux de travail ;
- Les dispositions en matière de secours et d’évacuation ;
Ce plan précise le nom et la qualité de la personne chargée de diriger l’exécution des travaux.
II – 1 – Accès au chantier
La signalisation routière aux abords du chantier devra être assurée par l’entrepreneur et ce
conformément à la réglementation en vigueur.
Les accès provisoires aux chantiers doivent être sures et sécurisés tels que les échelles, les
passerelles de circulation (CCAG-T 33) et tout autre équipement d’accès.
L’accès au chantier est réservé à toute personne identifiée. L’entrepreneur est tenu d’établir
une liste exhaustive de toutes les personnes qu’il emploie sur le chantier. Cette liste est tenue
à jour est mise à la disposition du maître d’ouvrage et de toute autre autorité concernée.
(CCAG-T 33)
L’Entrepreneur est tenu de faire porter par son personnel, dans l’enceinte du chantier et en
permanence, un dispositif d’identification de chaque personne et de son employeur. Il est tenu
de faire appliquer cette obligation à ses sous-traitants. (CCAG-T 33)
L’Entrepreneur devra garantir que seuls des travailleurs qualifiés et autorisés peuvent accéder
aux zones à risques.
II – 2 – Circulation dans l’emprise du chantier
L’entrepreneur devra établir un plan de circulation du chantier et veiller à sa mise à jour
régulière. L’entrepreneur devra se conformer à ce plan qui prendra en compte les points
suivants :
- Aménagement des accès au chantier (Voies, les entrées et sorties, cheminement
séparés pour les piétons et engins..) ;
- La mise en place et le maintient en état de la signalisation du chantier et les déviations
provisoires ;
- Création d’un parking des véhicules ;
- Prise en compte des points difficiles ou singuliers de parcours (Pentes, gabarit
d’ouvrage, courbes prononcées, etc.…) ;
- Les limites du chantier ;
- Aménagement de la plateforme du chantier avec indication des obstacles éventuels
(ligne électrique, canalisation ouvrages VRD…) ;
- Gestion et planification de la circulation des engins de chantier et des véhicules de
livraison,
- Définition d’un espace de livraison et de stockage des approvisionnements,
- Anticipation des répercussions générées par le chantier sur le trafic routier journalier.
L’Entrepreneur doit désigner nommer des veilleurs au niveau des points dangereux du
chantier (tels que les intersections) munis d’un drapeau de couleur vive qu’ils devront remuer
et d’un gilet visible et phosphorescent.
Les pistes de circulation devront être convenablement entretenues par l’entrepreneur jusqu’à
la fin du chantier.
- Une clôture de chantier sera mise en place par l’Entrepreneur dès le début des
travaux ;
- Les clôtures doivent avoir une hauteur minimale de 2 mètres ;
- Une porte condamnera l’entrée du chantier et un panneau situé à l’entrée interdira
l’accès au public ;
- Les clôtures doivent être soigneusement peintes, de teinte et de motifs synthétiques
suggérant la présence d’un chantier ;
- Des zones de circulation piétonne seront matérialisées, elles devront être respectées
pour l’accès du personnel aux différents ouvrages ;
- Les installations du chantier doivent être surveillées 24/7 pour assurer la sécurité des
biens et des personnes.
III – 3 – Cantonnement
Les Entrepreneurs ayant besoin d’installer des bungalows de cantonnement et/ou bureau de
chantiers devront le faire à l’emplacement prévu à cet effet et y assurer la sécurité et
l’hygiène.
Ces bungalows devront être maintenus dans un état de propreté satisfaisant, chauffés et
ventilés si besoin et leur installation électrique comportera les dispositifs réglementaires de
protection différentielle et de mise à la terre. Ces installations électriques doit être soumises
au contrôle réglementaire périodique conformément à la réglementation en vigueur. Les
certificats de contrôle doivent être disponibles sur chantier pour information (sans réserve ou
avec les réserves levées).
Des installations sanitaires conformes et adaptées (Service de nettoyage quotidien, essuie-
mains, savons, remplacement du matériel hors d’usage, …) seront assurées par
l’Entrepreneur.
Les branchements, l’alimentation en eau potable et en eau chaude des installations, ainsi que
les évacuations devront être adaptés aux effectifs des ouvriers et feront partie des obligations
de l’Entrepreneur.
Les évacuations d’eaux usées se feront sur une fosse ou sur un système d’assainissement
prévu et à cet effet et régulièrement entretenu. Les eaux pluviales seront rejetées vers un
exutoire naturel. Les évacuations des ordures ménagères doivent aussi être prévu et
régulièrement effectuées (CCAG-T 33).
Ces prestations seront à la charge de l’Entrepreneur.
III – 4 Soins et premier secours
L’Entrepreneur est tenu d’organiser le service médical de ses chantiers conformément aux
textes en vigueur et d’assurer, à ses frais, les soins médicaux et les fournitures
pharmaceutiques aux ouvriers et employés victimes d’accidents ou de maladies survenues du
fait des travaux.
L’Entrepreneur doit prendre à ses frais toutes les mesures indiquées par les services
compétents, pour assurer la salubrité de ses chantiers, y prévenir les épidémies et, notamment,
faire pratiquer des vaccinations, apporter à ses installations et campement les modifications
ordonnées à des fins d’hygiène.
Lorsque l’Entrepreneur ne se conforme pas aux prescriptions des ordres de service qui lui sont
notifiés pour l’application des mesures prévues par le présent article, le maitre d’ouvrage doit
ordonner l’arrêt du chantier s’il considère que les mesures prises sont insuffisantes pour
assurer la sécurité en général et une bonne protection du personnel du chantier ou des tiers en
particuliers.la période d’interruption qui en découle sera comprise dans le délai contractuel et
donnera lieu, le cas échéant, à l’application des pénalités pour retard, prévues à l’article 65 du
CCAG-T (CCAG-T 34 )
L’Entrepreneur devra disposer sur le chantier des boîtes médicales qui seront contrôlées
mensuellement. Les médicaments et le matériel de premier secours épuisés seront remplacés.
L’Entrepreneur doit prendre en compte l’évolution prévisible de l’effectif sur le chantier.
L’Entrepreneur ainsi que ses sous-traitants sont soumis aux obligations prévues par les lois et
règlements en vigueur régissant notamment la couverture médicale de leur personnel.
(CCAG-T 23)
La zone de stockage avec tri sélectif permet de gérer les déchets produits sur le chantier. Les
accès aux bacs des déchets sont aménagés pour faciliter leur manutention. Ces zones de tri de
déchet peuvent être complétées par des zones secondaires à proximité des travaux.
Les zones de stockage des produits dangereux ou nocifs (Citerne de produits inflammables,
les huiles de moteurs…) doivent être aménagées suivant les normes de sécurité et doivent être
impérativement équipées des moyens d’extinction adéquats. Les ouvriers travaillant à
proximité des produits chimiques (SF6 – Huiles diélectriques - doivent être équipés des EPI
spécifiques contre le risque chimique.
Les agents intervenant à pied sur le domaine routier doivent être constamment visibles, tant
par les usagers que par les conducteurs d’engins sur le chantier.
Ainsi, le port d’un vêtement de signalisation à haute visibilité conforme aux normes en
vigueur, comme le montre la figure ci- dessous est obligatoire.(Toutefois, les intervenants de
courte durée peuvent se contenter d'un baudrier).
BAUDRIER GILET COMBINAISON
La signalisation des abords des chantiers, des tranchées, des sorties d’engins, des dépôts de
matériaux, etc. (CCAG-T 33) doit être prévue avant le démarrage du chantier.
La signalisation d’approche
La signalisation de position
Selon les cas de figure que présente le chantier, les plans suivants doivent être respectés lors des
travaux
En agglomération
Route bidirectionnelle
Hors agglomération
Route bidirectionnelle Léger empiétement
Hors agglomération
Route bidirectionnelle Fort empiétement
Rond-point
Danger temporaire
Chantier mobile
Lors de la mise en place et du retrait des panneaux, les agents ne sont pas encore sous la
protection d’une signalisation, des règles strictes de sécurité doivent donc être respectées.
Cette étape constitue un chantier en soi.
*La pose : Les panneaux sont disposés dans l’ordre où l’usager les rencontre, d’abord la
signalisation d’approche, puis celle de position.
*La dépose : Les signaux doivent être enlevés dans l’ordre inverse de la pose normale.
c- Balisage.
Placé aux abords immédiats du point ou de la zone du chantier, il doit délimiter la zone
d’intervention des ouvriers de chantier et constituer une barrière physique de protection pour
les usagers. Il doit être matérialisé par un balisage frontal et longitudinal (cônes, piquets,
barrage, ruban). Ces équipements doivent présenter des caractéristiques de fluorescence et de
rétroréflexion.
Il est constitué soit de cônes distants de 5 à 10 m, complétés par des panneaux de signalisation
d’approche ou des balises monochevron.
Les panneaux sont mis en place dans le sens de la circulation en commençant par le signal le
plus éloigné du chantier.
Afin de les placer correctement, l’utilisation de points de repères est conseillée.
Nommer un chargé de signalisation placé au niveau des points dangereux du chantier (tels que
les intersections, virages…), des veilleurs munis d’un drapeau de couleur vive qu’ils devront
remuer et d’un gilet visible et phosphorescent.
Si le chantier progresse de façon continue aux abords de la route, ou qui réalise au moins un
déplacement par demi-journée. La signalisation de position est en générale suffisante et peut
être portée par les véhicules : gyrophare, cônes, bandes biaises rouges et blanches rétro
réfléchissantes et triflash.
Si la signalisation portée par les véhicules est insuffisante ou si la situation l’exige (dans un
virage par exemple), elle peut être complétée avec une signalisation d’approche ou par des
véhicules d’accompagnement ou par des veilleurs chargés de signalisation.
Les agents travaillant à pied sur la voirie doivent être constamment protégés par le véhicule.
En l’occurrence, le véhicule doit se trouver entre les véhicules approchant du chantier et
l’agent, et non l’inverse.
La signalisation pendant la nuit, que le chantier soit en activité ou non, doit être renforcée. Le
premier panneau rencontré est le panneau de danger. Ceci s’applique également aux zones
équipées d’un éclairage public.
IV – 5 – Protection du chantier
a- Déchargement et Stockage
L’Entrepreneurs doit prévoir du personnel sur le site afin de guider les transporteurs et assurer
le déchargement ainsi que le stockage de leur matériel sur le chantier.
En cas d’intervention de plusieurs Entrepreneurs, ils doivent définir les aires de déchargement
et de stockage dont ils auront besoin. Le plan d’installation de chantier précisera les
différentes zones de stockage qui pourront être mises à leur disposition.
Le chef de projet de la RADEEMA, affectera à chaque Entrepreneur une zone de
manutention et de stockage, que chacun devra respecter et aura le soin de baliser.
Les produits toxiques inflammables devront être stockés dans une zone définie préalablement
avec la RADEEMA et clairement identifiées par un panneau. Ces zones doivent être munies
d’équipements d’extinction appropriés aux produits stockés. Les bidons vides ou emballages
seront évacués au fur et à mesure de l’utilisation des produits.
b - Manutention et levage
Avant leur mise en service sur le chantier, les appareils de levage ou de manutention doivent
être vérifiés par l’Entrepreneur ou son préposé dans toute leurs parties et essayés en vus de
s’assurer de leur solidité. La vérification sera renouvelée chaque fois que ces appareils subi
des démontages ou des modifications, ou que l’une de leurs parties aura été remplacés. Elle
sera renouvelée également lorsque des ouvriers signaleront le mauvais état des appareils ou
l’existence de causes susceptibles de compromettre la solidité de ceux-ci. (Art 3 Arrêté viziriel du
2 avril 1952)
Les crochets de suspension seront conçus de manière telle qu’un décrochement accidentel des
fardeaux soit impossible. (Art 4 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Tous les appareils de levage et de manutention mus mécaniquement seront munis d’un frein
ou de tout autre dispositif équivalent capable d’arrêter le mouvement dans toutes les positions,
et disposé de façon à pouvoir fonctionner automatiquement, ou à être actionné par le préposé
à la manœuvre de l’appareil immédiatement et directement de sa place de manœuvre, même
en cas d’interruption de la puissance motrice. Les crics seront disposés de manière à éviter les
accidents causés par le retour de la manivelle et seront maintenus en bon état de
fonctionnement. (Art 5 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
En service normal, aucune chaine, aucun câble métallique ou cordage ne peut travailler à une
charge supérieure au sixième de sa résistance à sa rupture. (Art 6 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Des disputions seront prises et des consignes seront données pour assurer la sécurité des
ouvriers pendant le fonctionnement des appareils de levage ou de manutention. Pour les
travaux exceptionnels, toutes dispositions spéciales devront être prises pour garantir les
ouvriers contre les dangers de la rupture éventuelle de la chaine ou du câble. Lorsque les
matériaux sont élevés à l’aide de poulies, les ouvriers ne doivent en aucun cas demeurer sous
l’aplomb du fardeau. Dans la mesure du possible, des barrières de protection devront
empêcher le passage sous l’aplomb du chemin parcouru par les bennes. Il sera, en outre,
interdit d’installer des poulies dont les projections verticales se trouveraient à moins de 2
mètres de distance les unes des autres. (Art 7 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Toutes précautions seront prises pour éviter la chute des objets déplacés par les appareils de
levage. Les outils et objets divers, les matériaux (à l’exception des pièces de bois et des pièces
métalliques servant d’armature ou utilisés pour le coffrage, la construction des échafaudages,
de la charpentées.) ne pourront être suspendus directement aux câbles et cordage des appareils
de levage : ils seront placés dans des bennes bien constituées. L’emploi des couffins pour le
levage et, le cas échéant, la descente du béton et des matériaux, à l’aide des engins en service,
est formellement interdit. Les objets qui dépassent le bord de la benne doivent être rattachés
au câble, à la chaine ou au cordage, à moins que la benne ne soit pourvue d’un filet de
sécurité. Les ouvriers préposés à la manœuvre des treuils établis sur le sol, pour la montée des
matériaux, seront protégés contre les chutes d’outils, de matériaux ou d’objets analogues par
un toit de sécurité suffisamment résistant. (Art 8 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Les treuils à bras doivent être munis d’un encliquetage et d’un frein ou de tout autre dispositif
permettant leur immobilisation immédiate. Le tambour du treuil sera conçu de manière telle
que la sortie du câble dudit tambour soit impossible. (Art 9 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Sauf le cas visé à l’article 12 de Arrêté viziriel du 2 avril 1952 (Ci-dessous) et le cas des
téléfériques qui fera l’objet d’un règlement spécial, il est interdit d’utiliser les monte-charges
et les bennes des transporteurs pour transporter du personnel. (Art 10 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Toutes les manœuvres d’engins lourds s’effectueront en présence d’un agent de manœuvre
qualifié et ne devront pas affecter la sécurité du personnel des autres Entrepreneurs ou de la
RADEEMA.
L’entrepreneur doit présenter les certificats de vérification périodique de ses engins de levage
et de manutention (sans réserve ou avec les réserves levées) conformément à la
réglementation en vigueur.
Instructions pour les Grues (mobiles) :
-Guidez les charges avec des cordes, et ne restez jamais sous la charge transportée.
-En cas de visibilité insuffisante sur la charge, l’opérateur est assisté par un collaborateur qui,
grâce à des signaux conventionnels donnés à l’opérateur, accompagne la charge vers sa
destination finale. Une formation appropriée est nécessaire à cette fin (Grue mobiles).
-Le crochet ne doit jamais être à moins de 2 m du sol pendant les déplacements sans charge.
-Attention à l’angle des élingues lorsque la grue soulève une charge : au-delà de 60°, elles
risquent de ne pas résister.
-Ne dépassez jamais la charge d’utilisation prescrite par le constructeur.
-Amarrez correctement les charges à soulever.
-Les câbles devront être en bon état, et le crochet de levage devra être muni d’un dispositif de
sécurité.
c- Protection des ouvrages enterrés, des planchers et des dallages.
Tout Entrepreneur qui utilisera des engins lourds, tels que grue automotrice, manitou, … sur
des zones où se trouvent des canalisations, des câbles, des ouvrages enterrés, sur des dallages
ou planchers d’un bâtiment ou d’un ouvrage, devra communiquer au responsable RADEEMA
les caractéristiques et le poids des engins avant intervention.
La protection qui s’avérera nécessaire sera à la charge de l’Entrepreneur utilisant ces engins
lourds.
Avant de commencer les terrassements, l’Entrepreneur devra vérifier la présence éventuelle
de conduites électriques ou d'autres systèmes de distribution.
Les réseaux trouvés seront balisés de façon très visible à l'aide de pancarte, banderoles,
fanions, peinture ou tout autre dispositif ou moyen équivalent. Ce balisage devra être effectué
avant le début des travaux de terrassement et maintenu jusqu'à disparition du danger.
Toute dégradation de ces ouvrages sera intégralement prise en charge par l’Entrepreneur.
Dès l'apparition d'un signe d'affaissement de terrain, de fissures ou d'autres éléments laissant
croire à une situation de danger, l’entrepreneur devra:
-Arrêter immédiatement tout travail autour de la zone,
-Isoler la zone en l'entourant d'une barrière et la signaler par des panneaux portant la mention:
DANGER - EBOULEMENT - DEFENSE D'APPROCHER
-Informer immédiatement la RADEEMA.
d- Blindage
L’excavation sous un angle d’inclinaison sûr réduit le risque d’effondrement.
Lorsque l’excavation sous un angle d’inclinaison sûr s’avère impossible, un système de
blindage adéquat doit être mis en place.
A défaut d’engins mécaniques ou d’un fonctionnement éprouvé et sûr, tous les puits en
construction, ainsi que les puits de service, doivent être munis d’un treuil de puisatier pourvu
d’un frein à main, d’un câble ou d’un élui ou d’une benne convenablement installée, pour la
descente ou la remontée des ouvriers. Une personne capable de faire fonctionner le treuil doit
être constamment présent auprès de celui-citant qu’il y a des hommes au fond, quand la
profondeur des puits dépassera 15 mètres, le service du treuil devra être assuré par deux
hommes. (Art 12 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Dans le cas de visite ou de réparation d’un ancien puits, on devra s’assurer préalablement que
l’atmosphère y est respirable. Les ouvriers ne pourront être autorisés à y descendre qu’après
que des mesures auront été prises pour amener et maintenir l’atmosphère dans l’état de pureté
nécessaire à la santé et à la sécurité des ouvriers. La descente des ouvriers devra se faire au
moyen d’une sellette avec ceinture de sureté. (Art 13 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
L’atmosphère des chantiers souterrains ou des puits sera maintenue dans l’état de pureté
nécessaire à la santé des ouvriers. Dans les chantiers souterrains il sera procédé à une
évacuation efficace des eaux d’infiltration. (Art 14 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Dans les chantiers souterrains où les travailleurs sont incommodés par l’eau, chaque ouvrier
doit disposer de vêtements et de chaussures imperméables, en bon état. (Art 15 Arrêté viziriel du 2
avril 1952)
Dans les puits où il est possible d’installer une descenderie par échelle :
a) Il pourra être utilisé des échelles en bois bien conditionnées et solidement fixées du
haut et du bas, si la profondeur n’excède pas 5 mètres ;
b) Il sera fait usage d’échelles métalliques verticales ou e toute autre disposition offrant
une sécurité équivalente, pour les profondeurs excédant 5 mètres , à condition, dans le
premier cas, que ces échelles soit solidement fixées et que les paliers de repos soient
établis à 6 mètres au plus les uns des autres. Des poignées fixes seront placées afin de
permettre facilement l’accès de chaque palier.
Toutefois pour les profondeurs ne dépassent pas 20 mètres, il pourra n’être aménagé qu’un
seul palier de repos à mi-distance entre le bord supérieur et le fond du puits. L’emploi
d’échelles en corde est interdit. (Art 16 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Les parois des puits, les parois et le toit des galeries souterraines doivent être boisés ou
consolidés de façon à prévenir les éboulements possibles. Lorsqu’un puits ou une galerie
doivent être maçonnés ou bétonnés, le boisage ou le blindage ne sont enlevés qu’au fur et à
mesure de l’avancement des travaux et seulement dans la mesure où, étant donnée la nature
du terrain traversé, cette opération ne peut nuire à la sécurité du personnel. Les mêmes
précautions seront prises pour l’exécution des travaux d’abattage latéral. (Art 17 Arrêté viziriel du
2 avril 1952)
Dans les galeries souterraines où se trouvent disposées des voies ferrées, il devra être
aménagé un espace libre de 55 centimètres mesurée entre la partie la plus saillante du matériel
roulant et les parties les plus saillantes des parois de la galerie. A défaut, il sera aménagé, au
fur et à mesure de l’avancement des travaux et tous les 10 mètres au plus, une niche de sureté
ayant des dimensions suffisantes pour abriter simultanément deux personnes et ayant au
moins 60 centimètres de profondeur. En cas d’impossibilité, il pourra être dérogé à cette
prescription à la condition que la sécurité du personnel soit assurée d’une autre manière par
des dispositions portés préalablement à la connaissance de l’agent chargé de l’inspection du
travail compétent, et agrée par celui-ci. (Art 18 Arrêté viziriel du 2 avril 1952)
Lorsque les chantiers souterrains seront éclairés électriquement, un éclairage de sécurité sera
prévu pour fonctionner en cas d’arrêt du courant, pendant le temps nécessaire pour assurer la
sécurité des chantiers. Il est interdit de se servir de lampes à feu en dessous ou au voisinage
des moteurs à essence ou à huile lourde et d’en approcher toute flamme. Tous les conducteurs
et appareils électriques seront convenablement isolés. En cas de travail de nuit, l’orifice de
chaque puits sera signalé par un éclairage suffisamment puissant. (Art 19 Arrêté viziriel du 2 avril
1952)
Avant d’intervenir dans ce type d’ouvrage, l’entrepreneur doit respecter les mesures de
sécurité suivantes :
Consignes générales :
Equipement de Sécurité :
Avant intervention :
Pendant l’intervention :
-Liaison permanente avec l’extérieur (à vue, ou par tout autre moyen). L’intervenant à
l’intérieur de l’ouvrage est équipé du contrôleur d’atmosphère en position marche et de son
auto sauveteur (si l’intervention comporte une mise à l’atmosphère d’un effluent,
l’intervenant doit être équipé d’un ARI).
-En cas de déclenchement de l’alarme du contrôleur d’atmosphère, utiliser l’auto sauveteur,
évacuer immédiatement l’ouvrage, refermer toutes les issues et informer la RADEEMA.
Dans le cas des travaux en Galerie, l’Entrepreneur devra poser les soutènements nécessaires
pour garantir la sécurité du personnel. Il devra prévoir et maintenir un système de
communication entre les fronts de travail de la galerie et les entrées de celle ci pour pouvoir
agir rapidement en cas d'urgence.
L’Entrepreneur doit aussi assurer un éclairage adéquat dans les puits et dans les galeries.
Lors des travaux de soutènement par du béton projeté, les lieux de travail devront être aérés
de façon adéquate, en minimisant d'une manière efficace la formation de poussière, en
sélectionnant les engins ou outillage appropriés, ainsi que des ventilateurs et extracteurs, pour
assurer un niveau constant d'oxygène.
g- Travaux en hauteur
Les plates-formes de travail en hauteur doivent être construites pour qu'aucune de ses parties
ne puisse subir une flexion exagérée ou inégale. Construites et entretenues de manière à
réduire les risques de trébuchement ou de glissement du personnel. Etre maintenues libres de
tout encombrement inutile et constamment débarrassées de tout gravât et décombres.
Les plates-formes, échafaudages et passerelles, ainsi que les dénivellations d'une hauteur
supérieure à 2 m devront être protégés par des gardes de corps.
Les échelles utilisées devront être d'une longueur suffisante pour offrir dans toutes les
positions dans lesquelles elles sont utilisées, un appui sûr aux mains et aux pieds.
- Elles devront être fixées ou maintenues pour ne pas glisser ni basculer.
-Elles doivent dépasser d’un mètre le niveau d’arrivée.
-Les échelles abîmées ou cassées ne doivent pas être réparées, mais changées.
-Les échelles doivent toujours être fixées, au moins en tête.
-N’utilisez jamais une échelle pour effectuer des travaux (uniquement comme moyen
d’accès).
L’Entrepreneur doit tenir compte des dimensions des engins, de l’espace nécessaire à leur
manœuvre y compris leur chute ou à des mouvements accidentels ainsi que du déplacement
des câbles sous l’effet du vent. Il doit s’'informer de la nature, de l'implantation et de la valeur
des tensions des lignes électriques.
Si la distance de sécurité ne peut être respectée, l’entrepreneur doit demander à la RADEEMA
la coupure du courant ou si cela est impossible, la mise en place d’obstacles fixes et des
écrans protecteurs avant toute intervention.
DISTANCE DE SECURITE
Les travaux générateurs d’étincelles et/ou de surfaces chaudes peuvent générer de sérieuses
atteintes à la santé et la sécurité des travailleurs : Accidents catastrophiques, coupures,
intoxication, brûlures, lésions oculaires et auditives... Les risques varient selon les procédés
mis en œuvre et les matériaux utilisés.
Face à ces risques, l’Entrepreneur doit :
-Former les ouvriers à la bonne utilisation des équipements de travail et des dispositifs de
protection collective et individuelle
-Autoriser les ouvriers par des permis de feu (Démarche à suivre avant, pendant et après
travaux).
-Fournir les équipements de protection individuelle spécifiques.
-Mettre à disposition le matériel conforme
-Mettre en place une ventilation générale. Dans les espaces confinés, une ventilation
mécanique est nécessaire.
-Surveiller les opérations par une personne formée à la première intervention dans la lutte
contre l’incendie.
j-Situations d’urgence
L’Entrepreneur doit mettre en œuvre et tenir à jour des procédures pour identifier les
situations d’urgence relatives à ses activités et pour répondre à ces situations en mettant en
place les moyens de maitrise pour les risques et impacts identifiés en vue de garantir la
sécurité de ses ouvriers et de préserver l’environnement.
j-1 Incendie / Evacuation
a) Incendie
Pour se prémunir de l'incendie, l’Entrepreneur doit viser un double objectif :
b) Evacuation
L’Entrepreneur doit assurer l'évacuation rapide des ouvriers vers les zones sécurisées par des
chemins ou passages protégés. Il doit désigner les responsables d’évacuation présents en
permanence sur le chantier.
V –1 - Général
La fourniture, la mise en place et l’entretien de la protection des ouvriers seront à la charge de
l’entrepreneur et ce jusqu’à la fin des travaux.
V – 2 – Protections individuelles
Le port de vêtement de travail et de sécurité est OBLIGATOIRE. L’Entrepreneur devra
fournir les équipements de protection nécessaires et veiller à leur bonne utilisation. Il doit
aussi garantir la diffusion de l’information et assurer la formation des travailleurs.
Tout élément de protection individuelle devra être conforme aux Normes marocaines en
vigueur ou, à défaut, aux normes européennes ou internationales.
L’utilisation d’un vêtement ou équipement de protection ne représentera jamais un risque.
Liste, non exhaustive, des protections individuelles :
Casque de sécurité ;
Lunettes de protection ;
Masque anti-poussière ;
Chaussures de sécurité ;
Ecran de sécurité pour soudeur ;
Gants ;
Bottes imperméables à l’eau et à l’humidité ;
Bottes diélectriques ;
Harnais de sécurité, en cas de travail en hauteur ;
Casque anti-bruit, (sensibiliser les ouvriers aux comportements et changements de
pratiques favorables à la réduction des effets du bruit sur la santé) ;
Une exposition à un niveau élevé de décibels (dB) peut occasionner des lésions
irréversibles des capacités auditives. Elle provoque différents troubles auditifs, visuels, liés au
stress ou à l'hypertension artérielle.
L'employeur doit procéder à un mesurage du bruit subi pendant le travail, de façon à identifier
les salariés pour lesquels l'exposition sonore quotidienne atteint ou dépasse le niveau de 85 dB
ou pour lesquels la pression acoustique de crête atteint ou dépasse le niveau de 135 dB.
L'employeur effectue, pour ces salariés, un mesurage du niveau d'exposition sonore
quotidienne et, le cas échéant, du niveau de pression acoustique de crête.
Des contrôles de niveaux sonores peuvent être imposés à l’Entrepreneur par sonomètre durant
le chantier sur simple demande de la maîtrise d’ouvrage.
Lorsque l'exposition sonore quotidienne subie par un salarié dépasse le niveau de 85 dB ou
lorsque la pression acoustique de crête dépasse 135 dB, l'employeur établit un programme de
mesurage du bruit, ou il procède à l'organisation du travail pour réduire l'exposition au bruit.
Le port de protections individuelles est nécessaire sur le chantier.
V - 3 - Protections collectives
En cas de travaux de nuit (cas particuliers liés à des procédés spécifiques) et après
accord de la RADEEMA, des gyrophares et des projecteurs devront être installés.
Les chantiers sis dans des zones non éclairées, doivent être aussi équipés de
gyrophares.
VI – Accidents de travail
Tout accident de travail doit être déclaré conformément à la réglementation en vigueur et
suivant la procédure appliquée.
L’Entrepreneur ainsi que ses sous-traitants sont soumis aux obligations prévues par les lois et
règlements en vigueur régissant notamment la sécurité des ouvriers et la couverture des
accidents de travail (CCAG-T 23). L’Entrepreneur devra contracter une assurance pour ses
travailleurs et ce pour toute la durée du chantier.
L’Entrepreneur devra mettre en place un registre où seront consignés tous les incidents et
presque accidents (mineurs ou majeurs) ou accidents survenus sur le chantier. Ce registre doit
être mis à jour et immédiatement disponible pour toute vérification éventuelle par la
RADEEMA. Les accidents de travail et presque accidents doivent être reportés à la
RADEEMA. La remontée de l’information est assurée obligatoirement par l’Entrepreneur.
La sensibilisation portera également sur les risques engendrés par le chantier, identifiés
sous les thématiques suivantes :
Les bonnes pratiques pour chaque thématique seront mises en place avant le démarrage
des travaux.
Ces informations devront être transmises à toutes les personnes travaillant sur le
chantier via le responsable sécurité désigné au démarrage du chantier pa r
l’Entrepreneur. Il devra être présent dès la préparation du chantier et doit assurer une
permanence sur le chantier, jusqu’à la réception des travaux, et devra notamment :
VIII - Assurances
Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur doit adresser au Maitre d’ouvrage, une
ou plusieurs attestations délivrées par un ou plusieurs établissements agréés à cette effet
justifiant la souscription d’une ou de plusieurs polices d’assurances pour couvrir les risques
inhérents à l’exécution du marché et précisant leurs dates et validité, à savoir ceux se
rapportant :
-Aux accidents de travail pouvant survenir un personnel de l’entrepreneur qui doit être ouvert
par une assurance conformément à la législation et à la réglementation en vigueur ;
Le maitre d’ouvrage ne peut être tenu pour responsable de dommage ou indemnités légales à
payer en cas d’accident survenues aux ouvriers ou employés de l’entrepreneur ou de ses sous-
traitants. A ce titre, les dommages intérêts ou indemnités contre toute réclamation, plainte,
poursuite, frais, charge et dépense de toute nature relative à ces accidents sont à la charge de
l’entrepreneur.
L’entrepreneur est tenu d’informer par écrit le maitre d’ouvrage de tout accident survenu sur
son chantier et le consigner sur le cahier de chantier.
-A la responsabilité civile incombant à l’entrepreneur, en raison des dommages causés sur le
chantier et ses dépendances aux agents du maitre d’ouvrage ou de ses représentants ainsi
qu’aux tiers autorisés par le maitre d’ouvrage à accéder au chantier, jusqu’à la réception
provisoire des travaux (CCAG-T 25).
L’Entrepreneur est responsable de tout dommage résultant pour les propriétés publiques ou
particulières, du mode d’organisation et de fonctionnement de ses chantiers. Dans le cas
d’accident, comme dans celui de dommage, la surveillance des agents du maitre d’ouvrage ne
décharge en rien l’entrepreneur de cette responsabilité (CCAG-T 28-5).
IX Réglementation
Le maitre d’ouvrage ou le maitre d’œuvre doit veiller au respect, par l’entrepreneur, des textes
législatifs et réglementaires relatifs à la sécurité et des stipulations complémentaires prévues
dans le cahier des prescriptions spéciales.
Il doit inscrire toute remarque en la matière sur le cahier de chantier et en aviser
immédiatement l’entrepreneur ou éventuellement son représentant sur le chantier, chaque fois
que nécessaire.
Il doit ordonner l’arrêt du chantier s’il considère que les mesures prises sont insuffisantes pour
assurer la sécurité en général et une bonne protection du personnel du chantier ou des tiers en
particulier.(CCAG-T 33)
L’Entrepreneur doit se conformer aux prescriptions de sécurité qui lui sont notifiés.
B. SPECIFICATIONS GENERALES EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT
MODE OPERATOIRE :
L’Entrepreneur doit effectuer une visite préalable sur le terrain, avant le démarrage du
chantier, accompagné par les représentants de la RADEEMA.
Cette visite a pour but de prendre connaissance des éventuels impacts environnementaux liés
à la zone d’intervention et aux différentes zones avoisinantes, ainsi que des impacts
environnementaux potentiels pouvant résulter des travaux.
Le chantier doit être organisé de manière à éliminer et/ou réduire les nuisances et impacts
environnementaux inhérents aux travaux, en adoptant les mesures de prévention adéquates.
Ce plan précise le nom et la qualité de la personne chargée de dérider l’exécution des travaux.
L’Entrepreneur doit mettre en place toutes les dispositions nécessaires pour ne pas
gêner la circulation publique (Piétons, conducteurs, usagers de la route, espaces
publiques et privés de stationnement…) et informer la RADEEMA avant toute
modification.
Il faut anticiper les conséquences sur les zones de stationnement habituellement utilisées
par les riverains.
Les niveaux sonores des engins et outils utilisés sur le chantier doivent être conformes
à la réglementation en vigueur.
L’Entrepreneur doit prendre les mesures nécessaires afin de limiter la pollution sonore
globale du chantier. Parmi ces mesures:
L’Entrepreneur doit prendre les dispositions nécessaires pour prévenir tout impact sur
le sol, les eaux souterraines et sur l’air. Pour ce faire, des dispositifs devront être mis
en place pour éviter :
-Tout déversement de produit polluant (ou susceptible de l’être) sur le sol ou dans les
réseaux de collecte. (Aucune vidange de véhicule ou d’engin de chantier ne peut
s’effectuer sur le chantier.)
- Les rejets atmosphériques causés par les moteurs présents sur site (engins, machines
et véhicules). Ne pas laisser tourner les moteurs et veiller au réglage correct des
moteurs.
-Les émissions de poussières (Un balayage régulier du chantier devra être réalisé pour
éviter l’envol de poussières avec un préalable arrosage superficiel des surfaces en
période sèche).
-Tout mélange de béton directement sur le sol (Usage obligatoire des bacs à gâcher…)
Pour éviter les nuisances citées ci-dessus, il faut respecter les exigences des
réglementations en vigueur.
Les bonnes pratiques pour chaque thématique seront mises en place avant le démarrage
des travaux.
Ces informations devront être transmises à toutes les personnes travaillant s ur le
chantier via le responsable environnement désigné au démarrage du chantier par
l’Entrepreneur. Il devra être présent dès la préparation du chantier et assurer une
permanence sur le chantier, jusqu’à la réception des travaux, et devra notamment :
Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur doit adresser au Maitre d’ouvrage, une
ou plusieurs attestations délivrées par un ou plusieurs établissements agréés à cette effet
justifiant la souscription d’une ou de plusieurs polices d’assurances pour couvrir les risques
inhérents à l’exécution du marché et précisant leurs dates et validité, à savoir ceux se
rapportant :
A la responsabilité civile incombant à l’entrepreneur, en raison des dommages causés aux
tiers (Riverains) par des ouvrages objets du marché, jusqu’à la réception définitive
notamment, par les matériaux, le matériel, des installations, le personnel de l’entrepreneur,
quand il est démontré que ses dommages résultent d’un fait de l’entrepreneur, de ses agents
ou d’un défaut de ses installations ou de ses matériel (CCAG-T 25).
Aucun dommage ne devra affecter, la flore en place. Tout abattage d'arbre et/ou
arbuste, ou arrachage de la végétation ne devra être effectué que si d'autres solutions
ne peuvent pas être envisagées, et sur accord impératif de la RADEEMA.
Les arbres qui se trouvent à proximité des fouilles, devront être solidement maintenus
de façon à ce que leur équilibre ne risque pas d'être compromis durant l'exécution des
travaux.
Les débris, les déblais, les boues, les blocs du béton et le reste du béton après
coulage… doivent être collectés et évacués de façon permanente et transportés
régulièrement conformément à la réglementation en vigueur.
Les modalités de gestion des déchets devront être décrites dans un schém a
organisationnel de gestion et d’élimination des déchets établi au préalable.
L’Entrepreneur doit se conformer aux prescriptions environnementales qui lui sont notifiés.