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SOCIETE ELECTRIFICATION INDUSTRIELLE

PANAFRICAINE
EIP SARL+
- & BUSINESS
2411/24

TITRE DU DOCUMENT
DEAMARCHE HYGIENE -SANTE
SECURITE- ENVIRONNEMENT
H2SE
Projet : Montage Pylône
Type de Document EIP. Cor. Audit HSE-DRC
Date de création 01-10 2021
Version / Indice 00
Emetteur (Coordination HSE )
SOMMAIRE

1- Description détaillée du projet

2- Politique HSE

3- Description des rôles et responsabilités HSE dans l’équipe projet

4- Evaluation des risques du projet

5- Procédure d’évaluation des risques pendant les opérations

6- Organigramme r dans le projet

7- Procédures de sécurités applicables pendant le projet

8- Procédure de gestion des EPI/EPC

9- Reporting et gestion des incidents/accident et presqu’accident

10- Plan de communication/formations HSE durant le projet

11- Programme d’inspection/suivi des équipements critiques

12- Procédure de gestion des situations d’urgence

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1- Politique HSE

POLITIQUE HYGIENE -SANTE -SECURITE -ENVIRONNEMENT


Dans un contexte économique concurrentiel, nous nous inscrivons dans une logique de valeur
ajoutée pour toutes nos prestations en nous appuyant sur une politique générale de
management HSE.
Notre vision est de devenir un partenaire privilégié des acteurs économiques du Cameroun et
en Afrique par notre niveau d’excellence en matière d’hygiène-santé –sécurité –
Environnement. Notre politique HSE est un levier important pour l’amélioration continue de
nos performances.
Cette politique qui sui constitue un des axes majeurs de notre stratégie d’entreprise, couvre
toutes nos activités et vise le respect des exigences règlementaires, mais aussi préoccupations
relatives à l’amélioration constante de la sécurité des personnes et des biens. Cette politique
s’appuie sur les objectifs suivant :
- Améliorer les conditions SST de nos travailleurs et visiteurs
- Améliorer la réactivité face aux incidents santé, sécurité et environnement
- Améliorer la pro activité face à la prévention des situations dangereuses

Pour atteindre ces objectifs cardinaux, nous nous engageons

- Communiquer et faire respecter cette politique auprès de nos employés et clients ;


- Mettre les moyens nécessaires afin que cette politique soit appliquée par tous, en
tout lieu et en toute circonstance
-
Par ailleurs je m’implique personnellement à chaque étape de cette démarche et veillerai avec l’appui
du responsable HSE et de l’ensemble des collaborateurs clés au suivi des plans d’actions qui en
découlent et à la mesure de l’efficacités desdits plans.

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2- Description des rôles et responsabilités HSE dans l’équipe projet
Chef projet :
Veiller à la planification des travaux,
Veiller à la bonne exécution des travaux,
Suivre les documents administratifs et techniques,
Veiller à ce que tous les employés ont leurs EPI/EPC/OUTILLAGE avant l’accès au
chantier,
S’assurer que les EPI/EPC des employés sont inspectées avant utilisation.
Veillent à respecter les mesures de sécurité prévues par les procédures
Conduit le briefing sécurité avant le début des activités
Effectuer les WSV et partager les comptes rendus lors des réunions HSE
Elaborer les instructions de travail pour éviter la prise de raccourcis lors des travaux
Le responsable HSE sera en charge des activités suivantes :
Réalisation et la mise à jour des dossiers de sécurité (étude des dangers, dans les
différents postes, l'analyse des risques, et l'étude d’impact lors des projets d’extension
des lignes)
Le suivi des différents indicateurs de performance en sécurité
L’animation des réunions et le traitement des retours d’expérience suite aux visites de
chantier
L’implémentation des procédures et la coordination des formations liées aux activités
à risque fort et moyen (travaux sous tension, travaux en hauteur, etc.)
S’assurer de la mise en place d’une commission d’enquête après chaque incidents et
presqu’incidents afin de ressortir les causes profondes
S’assurer de la clôture des recommandations suite aux investigations des incidents et
faire large diffusion des leçons apprises
S’assurer de la distribution et de l’inspection des EPI/EPC et outillages
Accompagner le directeur dans l’atteinte de ses objectifs en termes de visites de
chantier
Effectue des vérifications internes périodiques, des inspections des sites pour
s'assurer de la mise en place des mesures préconisées
Chargés de travaux  :
Veillent à respecter les mesures de sécurité prévues par les procédures
Conduit le briefing sécurité avant le début de chaque activité
Veillent à la participation de ses coéquipiers lors de la préparation de la JSA
Veillent à la sécurité de ses coéquipiers
Agent opérationnel :
S’assurer de sa propre sécurité ainsi que celle du groupe
Signaler toute situation dangereuse et tout comportement dangereux.
 etc. 

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3- EVALUATION DES RISQUES DU PROJET
IMPLANTATION D’UN POTEAU BOIS
SITUATION DE TRAVAIL IDENTIFICATION DU MESURES DE PROTECTION (Non
POUVANT PRÉSENTER UN RISQUE exhaustives, donc à compléter…)
RISQUE
Contact avec les ouvrages Analyse des plans et sondage préalable
enfouis dans le sous-sol
Contact avec les ouvrages Respecter la distance d’approche et
aériens d’énergie électrique suivre le guide (Surveillant de sécurité)
Implantation d’un poteau Vérifier les élingues, éviter les
Béton Chute de charge surcharges, ne pas passer sous les
charges
Manutention Bonne posture, utiliser les EPI& EPC
Collision de charge avec des Baliser, suivre le guide
tiers
Chantier à Risque d’accident avec les tiers Pré signaliser, baliser et surveiller
proximité de voies Risque d’accident de circulation Baliser et être constamment sous le
de circulation lors des contrôle du Surveillant de sécurité
déplacements du personnel dans
l’environnement du chantier
Risque d’accident de circulation Baliser et être constamment sous le
lors des contrôle du Surveillant de sécurité
déplacements routiers ou lors
des manœuvres dans
Utilisation de véhicule, l’environnement du chantier
d’engin, de remorque Contact avec les ouvrages Respecter la distance d’approche et être
d’énergie électrique constamment sous le contrôle du
Surveillant de sécurité ou alors obtenir
une consignation

POSE D’UNE TRAVERSE BOIS EN ALIGNEMENT


SITUATION DE MESURES DE PROTECTION (Non
TRAVAIL POUVANT IDENTIFICATION DU exhaustives, donc à compléter…)
PRÉSENTER UN RISQUE RISQUE
Chute de hauteur Vérifier le bon état des équipements et
utiliser les EPC & EPC.
S’amarrer avec la ceinture de sécurité et
amarrer les
Ascension d’un support avec Echelles
grimpettes ou avec échelle Rupture du support Vérifier le bon état des équipements et
éviter de les
surcharger ou de les déséquilibrer
pose de Contact avec ouvrage aérien Respecter la distance d’approche et être
la traverse d’énergie électrique constamment sous le contrôle du
Surveillant de sécurité

Risque de manutention Bonne posture, utiliser les EPC & EPC


Risque mécanique Vérifier le bon fonctionnement des
équipements et suivre la procédure

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Vérifier les élingues, éviter les surcharges,
Chute de charge ne pas
passer sous les charges
Collision de charge avec des Baliser, suivre le guide
tiers
Risque d’accident avec les tiers Pré signaliser, baliser et surveiller
Chantier à proximité de voies Risque d’accident de Baliser et être constamment sous le
de circulation circulation lors des contrôle du
déplacements du personnel Surveillant de sécurité
dans l’environnement du
chantier
Risque d’accident de Baliser et être constamment sous le
circulation lors des contrôle du
déplacements routiers ou Surveillant de sécurité
lors des manœuvres dans
Utilisation de véhicule, l’environnement du chantier
d’engin, de remorque Contact avec ouvrages aérien Respecter la distance d’approche et être
d’énergie électrique constamment sous le contrôle du
Surveillant de sécurité

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4- PROCEDURE D’EVALUATION DES RISQUES PENDANT LES OPERATIONS
1. OBJET
Cette procédure a pour objet de préciser les directives à appliquer pour assurer la sécurité des
exécutant des travaux à risques modéré et élevé. Cette procédure couvre la mise en œuvre
appropriée de l’analyse des risques liés aux travaux.
2. DOMAINE D'APPLICATION
Cette procédure s'applique à toutes les activités à risque élevé, modéré et faible effectués par
les employés de l’entreprise.
3. DEFINITIONS
Danger : cause potentiel des blessures physiques ou des dégâts sur la santé des personnes.
Risque : combinaison de la probabilité de survenance d’un évènement dangereux et la gravité
des blessures ou dégâts à la santé des personnes causés par cet évènement.
Risque faible : travail qui expose les employés aux dangers qui, en cas de survenance d’un
accident pourraient entraîner des légères blessures mais n’entraînant pas l’arrêt de travail.
Risque modéré : travail qui expose les employés aux dangers qui, en cas de la survenance
d’un accident, pourraient entrainer une invalidité temporaire.
Risque fort : travail qui expose les employés aux dangers qui, en cas de survenance
d’accident, pourraient entraîner un décès ou une invalidité permanente.
Evaluation de risque : processus d’évaluation des risques à la sécurité et la santé découlant
des dangers sur le lieu de travail.
Analyse des risques liés aux travaux : C’est une évaluation du travail visant à identifier et
documenter les dangers inhérents au site de travail et les dangers liés aux activités associées
au travail. L’analyse des risques doit effectuer avant le début du travail et les résultats de cette
analyse sont examinés avec tous les employés impliqués dans l’exécution du travail.
4. RESPONSABILITES
La Direction doit :
S’assurer que toute les activités électriques, construction et maintenance des réseaux
MT, coupures/remises, construction d’un nouveau branchement et l’élagage des arbres
sont exécutées de manière à ce les risques de santé et de sécurité pour les employés et
le public soient réduits à des niveaux acceptables ;
Veiller à ce que la formation soit organisée pour tous les employés exécutant des
travaux à risques élevés et modérés,
Arrêter le travail lorsque les dangers majeurs présents sur le site de travail ne sont pas
suffisamment traités dans le JSA
Vérifier la qualité du JSA pendant les visites de chantier
Chargés de travaux doivent :

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S’assurer que l’analyse des risques liés aux travaux à réaliser et le briefing sécurité
sont effectuées sur le lieu de travail avant le début effectif des travaux avec la
participation de tous ses collaborateurs,
S’assurer que le JSA est communiqué à tous les membres de l’équipe dans le cadre du
briefing sécurité avant le travail,
Arrêter le travail lorsque les dangers majeurs présents sur le site de travail ne sont pas
suffisamment traités dans le JSA
Les employés doivent  :
Participer à l’analyse des risques avant le début des travaux,
Arrêter le travail lorsque les dangers majeurs présents sur le site de travail ne sont pas
suffisamment traités dans le JSA

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5. ANALYSE DES RISQUES LIES AUX TRAVAUX
5.1- Exigence
a- L’analyse des risques liés aux travaux doit s’effectuer de façon quotidienne pour
tous les travaux. Ces travaux comprennent :
b- L’analyse des risques liés aux travaux sera effectuée sur le chantier avant le début
du travail.
c- Tous les aspects de l’analyse des risques liés aux travaux seront discutés entre les
membres de l’équipe.
d- L’analyse des risques liés aux travaux doit comprendre au moins les éléments
suivants :
 Une courte description de chaque étape nécessaire pour effectuer la tâche. Les étapes
seront passées en revue par l’équipe afin de s’assurer qu’aucune des étapes n’est
oubliée.
 L’identification de tous les risques associés à chaque étape.
e- Pour chaque risque identifié, l’équipe discutera afin de déterminer qui peut être
blessé et comment. Cette discussion permettra de s’assurer que les conséquences
potentielles sont comprises par tous. Cette discussion permet également à tout le
monde de déterminer si les mesures de contrôle mises en place sont appropriées ou
s’il faut en prendre d’autre.
f- Etablir le plan d’urgence pour la journée. Ce plan doit comprendre au moins les
éléments suivants :
 Un plan de sauvetage
 Les équipements /matériel de sauvetage (trousse de premiers soins, numéros de
contact d’urgence)
 Secouriste formé
5.2- Gestion du changement.
a- Lorsqu’un changement susceptible d’introduire des risques importants survient dans le
plan, le travail doit être arrêté, les risques et les mesures de contrôle de risque doivent
être passés en revue par les travailleurs concernés et les changements notés sur le
formulaire de l’analyse des risques
b- Lorsque les choses changent, les facteurs suivants doivent être pris en considération
dans l’analyse des risques liés aux travaux :
 Les personnes
 Le matériel/équipements
 L’environnement

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5- ORGANIGRAMME
ORGANIGRAMME SCHEMATIQUE GENERAL DE L’ENTREPRISE

DIRECTEUR GENERAL

SECRETARIAT DU
DIRECTEUR GENERAL

DIRECTEUR TECHNIQUE

DIRECTEUR DES AFFAIRES COORDONATEUR


ADMINISTRATIVES HSE
FINANCIERES ET COMPTABLES

MAGASINIER (responsable
logistique)

CHEFS EQUIPE CHEFS EQUIPE CHARGES TRAVAUX CHEFS D’EQUIPE


C/R EAD MT/ BT BRANCHEMENT

(SURVEILLANT DE SECURITE) (SURVEILLANT DE SECURITE)

ELECTRICIEN ELAGUEUR ELECTRICIEN ELECTRICIEN


ASSISTANT MANŒUVRE
AIDE ELECTRICIEN AIDE ELECTRICIEN
CHAUFFEUR CHAUFFEUR
MANŒUVRE MANŒUVRE

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6- PROCEDURES DE SECURITES APPLICABLES PENDANT LE PROJET
A- PROCEDURE DE TRAVAIL EN HAUTEUR
1- OBJET
Cette procédure a pour objet de définir les exigences et critères à observer pour assurer la
protection des employés contre les chutes lorsqu’ils travaillent à des hauteurs de 1.8 m ou
plus.
2- DOMAINE D'APPLICATION
Cette procédure a pour objective de couvrir tous les travaux en hauteur effectués par
l’entreprise.
3- DEFINITIONS
Harnais de sécurité : sangles pouvant être attachées autour d’un travailleur de manière à
repartir les forces d’arrêt de chute sur au moins les cuisses, le bassin, la taille, la poitrine et les
épaules.
Ancrage : élément d’extrémité d’un système de protection antichute ou d’un système de
sauvetage qui a pour but de supporter toute force appliquée au système. L’ancrage peut être
fixe ou mobile.
Boucle : élément destiné à maintenir le harnais de sécurité ou la ceinture de travail fermé
autour du corps du travailleur
Raccord : dispositif utilisé pour raccorder les pièces d’un système antichute et les systèmes
de positionnement au travail.
Chute libre : la chute avant que le système antichute individuelle ne commence à appliquer la
force pour arrêter la chute.
Distance de chute libre : déplacement vertical du point d’attache du dispositif antichute sur
la ceinture de travail ou le harnais de sécurité de l’employé entre le début de chute et juste
avant que le dispositif ne commence à appliquer la force pour stopper la chute.
Longe de sécurité : corde, câble en acier ou une sangle qui possède généralement un raccord
à chaque extrémité pour la connexion de la ceinture de travail ou du harnais de sécurité à un
dispositif de décélération, une ligne de sécurité ou un point d’ancrage.
Dispositif antichute individuel : dispositif utilisé pour stopper un employé qui chute à partir
d’un niveau de travail. Il comprend un point d’ancrage, des raccords, un harnais de sécurité,
une longe, un dispositif de décélération, une ligne de sécurité.
Système de positionnement au travail : système de ceinture de travail ou de harnais de
sécurité fixé pour permettre à l’employé d’être soutenu sur une surface verticale en hauteur
notamment un poteau et de travailler avec les deux mains libres lorsqu’il se penche.
Ceinture de travail : une sangle équipée d’un dispositif pour l’attacher autour de la taille.
N.B : L’utilisation d’une ceinture de travail comme système antichute est strictement
interdite.

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Kit de sauvetage : ensemble d’éléments utilisés pour faire descendre un employé suspendu à
sa longe après l’arrêt d’une chute ou en détresse sur un poteau. Le kit de sauvetage comprend
les éléments suivants : une corde de sauvetage, un ancrage mobile, un anneau en 8, un couteau
et des raccords.
Mousqueton : raccord composé d’un membre en forme de crochet fermé ayant un loquet, ou
un dispositif similaire, qui peut être ouvert pour permettre au crochet de recevoir un objet et,
lorsque qu’il est relâché, se ferme automatiquement pour retenir l’objet.
4- RESPONSABILITES
La Direction doit  :
Dispenser une formation à tous les travailleurs qui pourraient être exposé aux risques
de chute,
S’assurer que seuls les travailleurs formés sont affectés à des travaux s’effectuant à
une hauteur de 1,8 m ou plus,
S’assurer de la présence au sol d’une personne formée en sauvetage en hauteur lorsque
les travaux sont effectués en hauteur,
S’assurer que toutes les personnes autorisées à effectuer des travaux à une hauteur de
1,8m ou plus sont équipées des équipements de protection contre les chutes
nécessaires.
S’assurer que seul le personnel ayant suivi une formation sur la prévention de chutes
et le sauvetage en haute réalise les travaux en hauteur
Les Chargés de travaux doivent :
Effectuer une évaluation des risques de chute pour tous les travaux à accomplir par
leur équipe et déterminent les mesures de protection contre les chutes,
Effectuer une inspection enregistrée des équipements de protection contre les chutes
tous les trois mois en utilisant le formulaire d’inspection,
Etablir un plan de protection contre les chutes au cas où les mesures de protection
contre les chutes ne sont pas possible ou s’avèrent plus dangereuses.
S’assurer qu’au moins un membre de son équipe au sol est forme en sauvetage en
hauteur lorsque les travaux sont réalisés en hauteur
Les Employés doivent :
Inspecter les équipements antichute personnels avant chaque utilisation,
Maintenir en bon état les équipements antichute individuels et les dispositifs de
positionnement,
Signaler immédiatement tout équipement antichute endommagé,
Participer aux formations sur la protection contre les chutes et le sauvetage en hauteur,
Déclarer tout incident de chute

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5- PRATIQUES RELATIVES AUX SYSTEMES DE PROTECTION CONTRE
LES CHUTES.
Les systèmes de protection contre les chutes doivent respecter les exigences suivantes :
Dispositifs antichute individuels.
 Les dispositifs antichute individuels et leur utilisation doivent être conformes aux
exigences suivantes :
 Les connecteurs doivent être en acier,
 Les connecteurs doivent avoir une finition anti corrosion, et toutes les surfaces et
bords doivent être polis afin d’éviter les dommages sur les parties d’interfaçage du
système. Les anneaux en D et les mousquetons doivent avoir une force de tension
minimale de 22.2KN,
 Les anneaux en D et les mousquetons doivent être soumis à un effort de tension de 16
KN sans fissuration, cassure, ou déformation permanente,
6- TRAVAUX SUR LES POTEAUX BOIS
Lorsque des travaux doivent être effectués sur un poteau bois, il est important de déterminer
l’état du poteau avant de grimper sur celui-ci. Si le poteau est jugé dangereux pour le
travailleur qui souhaite grimper ou travailler dessus, il doit être sécurisé de telle sorte qu’il ne
puisse pas tomber lorsqu’un employé se trouve dessus. Le poteau doit être sécurisé par la
flèche d’un camion élévateur, par des cordes ou des haubans, ou en attelant un nouveau
poteau à côté du poteau défectueux (dans ce cas les travaux doivent s’effectuer à partir de ce
nouveau poteau)
6.1- inspection des poteaux bois
Les poteaux bois doivent être inspectés par un employé qualifié en vue de détecter les
conditions suivantes :
 Etat général
Le doit être inspecté en vue de détecter le flambement au niveau du sol et un angle inhabituel
par rapport au sol. Le flambement et des angles bizarres peuvent indiquer que le poteau est
pourri ou cassé.
 Fissures
Le poteau doit être inspecté en vue de détecter des fissures. Les fissures horizontales
perpendiculaires à la direction des fibres peuvent affaiblir le poteau. Les fissures verticales,
bien que n’étant pas considérées comme un signe de poteau défectueux, peuvent présenter un
risque pour le grimpeur.
 Trous
Les creux et les trous de pic-bois peuvent réduire la résistance d’un poteau bois.
 Pourriture et détérioration de la coque

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La pourriture et la détérioration constituent des risques de défaillance d’un poteau et sont de
possibles indications de l’âge et l’état interne du poteau.
 Nœuds
Un gros nœud ou plusieurs petits nœuds à la même hauteur sur le poteau peuvent être la
preuve de l’existence d’un point faible sur le poteau.
 Profondeur d’implantation
La preuve de l’existence d’un ancien niveau du sol considérablement au-dessus du niveau du
sol existant peut être une indication que le poteau n’est plus enterré à une profondeur
suffisante.
 Etat du sol
Un sol mou, mouillé ou meuble peut ne pas supporter des changements de contraintes sur le
poteau.
 Marques de brûlures
Les brûlures provenant des défaillances de transformateur, des défauts de conducteurs et des
feux de brousse pourraient endommager le poteau à tel point qu’il ne puisse pas supporter des
changements de contraintes mécaniques.
6.2- Test des poteaux bois
Les tests suivants sont reconnus comme des méthodes acceptables de sondage des poteaux
bois :
 Sondage au marteau
Avec un marteau de 500g, frapper fortement à la base du support, ensuite frapper
progressivement de la base vers le haut et enfin frapper autour du support :
Si le son est creux ou si le marteau s’enfonce, le support est pourri
Si le marteau rebondit avec un son sec, continuer les autres vérifications.
 Sondage au tournevis
Creuser 15 à 20 cm tout autour du support, essayé de perforer à l’aide d’un tournevis et d’un
marteau la base du support, estimer la force de pénétration du tournevis. Une pénétration
facile indique la pourriture du support.
 Sondage au basculement
Appliquer une force horizontale au support dans un sens perpendiculaire à la ligne, essayé de
le faire basculer dans un mouvement de va et vient, utilisé au besoin une corde de service ou
une fourche de levage pour les supports de grand gabarit. Les craquements dans ce cas
montrent que le support est pourri. Si le support s’incline, il est mal implanté.
7- SAUVETAGE EN HAUTEUR

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Au cas où un travailleur tombe depuis une hauteur de 1.8m ou plus et est retenu par sa longe
de sécurité de son système antichute personnel, il doit être sauvé conformément à la procédure
suivante :
 Appelez à haute voix la victime
Si la victime répond mais semble étourdi, alors le sauvetage est probablement nécessaire, et le
facteur temps ne jouera pas un rôle essentiel parce que la victime respire, mais s’il n’y a
aucune réponse, le temps joue un rôle essentiel car la victime est inconsciente.
 Appelez à l’aide
A la première indication de la nécessité d’effectuer un sauvetage, appelez à l’aide en décrivant
clairement le lieu et en expliquant que vous allez entreprendre le sauvetage en hauteur.
 Evaluer la situation
Recherchez tout danger qui pourrait être à l’origine de la blessure.
 Préparez le matériel de sauvetage
Assemblez le matériel de sauvetage comprenant :
 Une corde de sauvetage
 Un câble en 8
 Une élingue d’ancrage mobile
 Des connecteurs
 Un kit de protection contre les chutes
 Un couteau
 Grimpez vers la victime
 Appliquer les techniques d’ascension sur les supports bois appropriées,
 Eviter de grimper sous la victime,
 Rassurer la victime que le sauvetage arrive,
 Grimper un peu plus haut que la victime,
 Protégez-vous.
 Contrôlez les signes vitaux de la victime
Vérifiez le pouls, la respiration et l’état de conscience de la victime.
 Transférez la victime de son dispositif de protection contre les chutes vers le kit de
sauvetage
 Continuer à parler, en rassurant la victime,
 Installer le matériel de sauvetage,

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 Attacher la victime à la corde de sauvetage,
 Transférer le poids de la victime de son dispositif de protection contre les chutes vers
le kit de sauvetage,
 Couper la corde du dispositif de protection contre les chutes,
 Descendez la victime
Descendre la victime doucement et de façon contrôlée, en évitant les secousses et suivant une
trajectoire prédéterminée sans obstacles.
 Administrez les premiers soins

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8- PROCEDURE DE GESTION DES EPI/EPC
I. Objectif 
L’objectif du présent document est de préciser les règles de base concernant la gestion des
équipements de protection individuelle et collective pour atteindre 100% de conformité aux
normes de sécurité et aux exigences prescrites par les lois nationales applicables.
II. Domaine d’Application 
Cette procédure s’applique à tous les employés, sur le site de l’entreprise et s’étend sur les
chantiers. Elle couvre les équipements de protection individuelle, les équipements de
protection collective, ainsi que les outils de l’électricien destinés aux travaux en hauteur et ou
sous tension.
III. Définitions 
Profil de risque : toutes les conditions et risques professionnels inhérents à une fonction ou
une autorisation
Allocation (dotation) : tous les équipements nécessaires à la protection d’un employé
EPI : équipement de protection individuelle
EPC : équipement de protection collective
Equipement de sécurité : tous les équipements de protection individuelle ou collective
IV. Responsabilités 
1. Le Responsable HSE
 Evaluer les risques liés à l’utilisation des équipements de protection
 Consolider et approuver les spécifications des équipements de sécurité pour
chaque activité en collaboration avec la Direction Technique
 Consolider les besoins en équipements de sécurité en collaboration avec
chargés de travaux/ les chefs d’équipe et le responsable administratif et
financier
 Evaluer les équipements proposés et approuver les spécifications
 Recueillir la réaction des utilisateurs au sujet des équipements utilisés
 Approuver toutes les demandes de matériel pour le remplacement des équipements de
sécurité existants que les rapports d’inspection ont identifiés comme étant inadéquats.
 Coordonner l’inspection et la maintenance des équipements de sécurité.
 Tenir à jour les données d’inspection, les rapports de distribution et de détérioration
des équipements
 S’assurer que chaque demande de matériel inclut les informations et coordonnées de
l’utilisateur de l’équipement de sécurité (pointure ou taille)

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 S’assurer que les équipements demandés sont adaptés au profil de risque de l’employé
concerné.
 Créer un fichier pour gérer et contrôler la Carte de Contrôle
2. Le Directeur Général
 S’assurer que les employés reçoivent la formation sur l’utilisation, le contrôle et la
maintenance des équipements de sécurité.
 S’assurer que chacun des collaborateurs inspecte les équipements
 S’assurer que l’inspection est documentée et que les documents sont conservés par le
Responsable Technique
 Approuver toutes les demandes de matériel pour le remplacement
 S’assurer que chaque employé détient sa propre Fiche de dotation en équipement de
sécurité.
 Coordonne la gestion du budget destiné aux équipements de sécurité
3. Employés
 Participer à toutes les sessions de formation ou de sensibilisation sur les équipements
de protection individuelle et collective.
 Communiquer à son supérieur hiérarchique direct ses coordonnées personnelles (taille
et pointure).
 Contrôler l’état de son équipement avant son utilisation.
 Signaler toute défaillance de son équipement de protection.
 Remettre immédiatement les équipements défectueux au Responsable HSE.
 Utiliser uniquement les équipements adéquats pendant l’exécution des tâches.
 Maintenir les équipements et les protéger contre les conditions naturelles pouvant les
endommager.
 S’abstenir d’exécuter une tâche sans les équipements de protection adéquats.
V. Mise en œuvre
1. Principes de base
 Tout employé doit avoir les équipements de protection individuelle (EPI) adéquats
adaptés aux risques auxquels il est exposé dans le cadre de ses activités
professionnelles.
 Toutes les équipes chargées des opérations doivent avoir les équipements de
protection collective (EPC) adaptés aux risques auxquels les membres de l’équipe sont
exposés pendant qu’ils travaillent dans les chantiers.

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 Aucune contrainte économique, financière ou organisationnelle ne saurait justifier la
non – allocation des équipements de protection aux employés.
 La dotation en EPI se fera de façon annuelle et au besoin.
2. Profil de risque
 Dans le cadre du Programme de gestion des équipements de sécurité, tout employé
doit être identifié par son profil de risque.
 L’allocation des équipements de sécurité se fait en fonction des conditions et risques
professionnels inhérents à une fonction ou une autorisation.
3. Allocation des équipements de sécurité
Les équipements de sécurité doivent être alloués aux employés selon le processus ci-dessous :
 Toute demande de matériel concernant les équipements de protection individuelle et
collective doit être traitée comme une urgence
 Les informations suivantes doivent être précisées sur la demande de matériel avant
l’approbation par le Responsable HSE
 Nom de l’employé
 Nom et quantité de chaque article
 Pointure
4. Suivi des équipements de sécurité
 Fiches des équipements de sécurité
 Chaque employé doit posséder les fiches d’équipements suivants :
a) Une Fiche de dotation en équipement de sécurité
b) Une Fiche d’inspection des équipements de sécurité
 Les informations suivantes concernant chaque employé doivent être inscrites
sur les fiches de dotation et d’inspection des équipements de sécurité :
 Nom et prénom de l’employé
 Matricule de l’employé
 Année
 Fonction de l’employé
 Description des équipements
 Quantité de chaque article
 Statut de chaque article par mois
 Equipements reçus

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 Les documents relatifs aux équipements de sécurité doivent être tenus par le
Responsable HSE
 Les Fiches relatives aux équipements de sécurité doivent être mises à jour :
 Au plus tard, le 25 de chaque mois pour la fiche d’inspection, et
 A chaque nouvelle dotation pour les fiches de dotation.
 Documentation de la dotation en équipement de sécurité
 La réception des équipements de sécurité par un employé doit être enregistrée
systématiquement sur sa Fiche de dotation en équipement de sécurité.
 Inspection visuelle
 Inspection avant utilisation
 Avant chaque utilisation l’employé doit inspecter systématiquement les
équipements de protection individuelle et collective. Cette inspection doit
être consignée dans la Fiche d’inspection des équipements de sécurité.
 Contrôle visuel périodique
Une inspection visuelle périodique de l’état des équipements de protection individuelle
et collective doit être effectuée par le Responsable HSE 01 (une) fois par mois.

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9- REPORTING ET GESTION DES INCIDENTS/ACCIDENT ET
PRESQU’ACCIDENT
1- OBJET
L'objet de cette procédure est de clarifier les différentes démarches (administratives et
d’analyse) à effectuer suite à un presqu’accident, un accident de travail ou un incident
matériel.
2- DOMAINE D'APPLICATION
Cette procédure aborde tous les incidents/accidents, non-conformités, mesures correctives et
préventives résultant de la mise en œuvre du programme de gestion de la sécurité.
3- DEFINITIONS
Accident du travail  : est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause,
l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant,
(quels que soient son titre et son lieu de travail), pour l'entreprise.
Trois notions importantes sont liées à l'accident du travail :
- un fait accidentel caractérisé par l'action violente et soudaine d'une cause extérieure,
- un lien entre l'accident et le travail,
- l'existence de lésions corporelles.
Le bris de lunettes, par exemple (sans lésion) ne constitue pas un accident du travail.
Accident de trajet : est considéré comme accident du travail lorsqu'il est survenu :
- pendant le trajet de la résidence du travailleur au lieu de travail et vice versa,
- pendant le trajet du lieu de travail au restaurant, la cantine, l'endroit où le travailleur a
l'habitude de prendre ses repas, dans la mesure où le parcours n'a pas été interrompu ou
détourné pour un motif personnel ou indépendant de son emploi
- pendant les voyages dont les frais sont mis à la charge de l'employeur.
Accident de travail avec arrêt : il s'agit d'un accident de travail entraînant l'arrêt de l'activité
professionnelle de la victime au-delà du jour où s'est produit l'accident.
L'arrêt de travail ne peut être prononcé que sur l'avis d'un médecin.
Le nombre de jours d'arrêt est comptabilisé dès le lendemain du jour de l'accident.
Accident de travail sans arrêt : c’est un accident qui n'entraîne pas d'arrêt de travail au-delà
du jour de l'accident.
Seul un médecin est habilité à décider compte-tenu de l'état médical de la victime des suites à
donner à l'accident.
Une blessure nécessitant des soins par du personnel médical en dehors de l'entreprise / du
chantier doit être considérée comme accident de travail, et non comme un soin médical
simplement.

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L'accident de travail sans arrêt doit être IMPERATIVEMENT enregistré, et faire l'objet d'une
déclaration d'accident de travail et d'une analyse approfondie.
Soin : c’est lorsque l'état de la victime ne nécessite qu'un traitement médical sur place
(contrairement à l'accident de travail sans arrêt), à l'aide d'une pharmacie ou d'un kit de
premiers secours, l'événement accidentel sera qualifié de soin.
Incident matériel : c’est un incident qui se caractérise par l'absence de dommages humains,
et nécessite - tout autant qu'un AT avec lésions corporelles - une analyse approfondie.
Presqu'accident (nearmiss) : incident qui aurait pu avoir de graves conséquences humaines.
Exemples : la chute d’un outil depuis un poste de travail en hauteur à proximité d’ouvriers
Situation dangereuse : situation présentant un risque d'accident non éliminé ou non traité.
Exemples : un sol gras, glissant / une armoire électrique laissée ouverte etc.
Acte dangereux : action entreprise par un ou plusieurs individus et dont le risque n'a pas été
éliminé ou n'est pas contrôlé.
Exemples : un opérateur réalise des fouilles sans lunettes de protection, un monteur à 5m du
sol sans harnais de sécurité, etc.
4- RESPONSABILITES
La Direction doit  :
Signaler tout incident ou accident au maitre d’ouvrage par un rapport
d’incident/accident (QER),
Mettre sur pied une commission d’enquête lors de la survenance des
incidents/accidents grave
Responsable HSE :
Participer à l’enquête sur les accidents et incidents,
Envoyer le rapport d’avancement sur les actions correctives appliquées lors de la
survenance des accidents au client,
Notifier le client et la Direction de tous incident/accident qui se produit dans leur zone
de travail,
Faire appliquer les mesures correctives et préventives qui découleront de l’enquête
d’accident,
Les chargés de travaux doivent :
Suspendre toutes les activités sans modifier l’état des lieux dans lesquels le travail
était entrepris,
Participer à l’enquête sur les accidents et incidents,
Notifier la Direction de tous incident/accident qui se produit dans leur zone de travail,

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Appliquer les mesures correctives et préventives qui leur sont assignées pour la
correction des manquements relevés, conformément aux dispositions du travail en
vigueur dans la zone de travail,
Les employés doivent  :
Signaler tout incident ou accident à la Direction par un rapport d’incident/accident,
Suspendre toutes les activités sans modifier l’état des lieux et l’atmosphère dans
lesquels le travail était entrepris,
Appliquer les mesures correctives et préventives qui leur sont assignées pour la
correction des manquements relevés, conformément aux dispositions du travail en
vigueur dans la zone de travail,
5- DEMARCHES EN CAS D'ACCIDENT DE TRAVAIL
Le retour d'expérience est un des outils les plus importants dans une politique d'amélioration
de la sécurité. Cela nécessite impérativement :
- de prendre au sérieux tout événement accidentel,
- de ne pas en rester à la première explication venue des faits.
Car l'analyse des incidents/accidents de travail, des soins infirmiers, et même des
presqu'accidents, situations comportement dangereux ou actes dangereux constitue une mine
d'informations à exploiter afin d'éviter que l'accident ne se (re)produise grâce à la mise en
place d'actions correctives et/ou préventives.
La démarche de l'analyse d'accident consiste à rechercher les faits, les causes, les
circonstances qui ont pu engendrer l'accident pour améliorer la prévention; la méthode de
"l'arbre des faits" représente pour cela un outil d'analyse efficace.
Les presqu'accidents, situations dangereuses, actes dangereux doivent également être traités,
corrigés et enregistrés.
Les chefs d’équipe s'assureront que les différentes rubriques de ce document sont
effectivement bien renseignées; ces informations étant utiles pour alimenter une base de
données.

DECLARATION DES INCIDENTS/ACCIDENTS/PRESQU’ACCIDENT


Il est du devoir de toutes personne travaillant au sein de l’entreprise de signaler tout
évènement dont elle est témoin ou victime affectant ou susceptible de provoquer des dégâts
humains, matériels ou sur l’environnement en fournissant une brève description de celle-ci à
travers le QER, par coup de fil (en appelant le responsable HSE. Ceci inclut :
- Les incident ou les presque incidents

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- Les conditions ou situations dangereuses
En cas d’accident une commission d’enquête sera mise sur pied et un rapport d’enquête
d’accident sera présenté à l’ensemble du personnel lors de la réunion de crise HSE pour
sensibiliser les autres employés sur les causes profondes ayant causés le dit accident/incident
et les PV archivés par le responsable HSE.
NB : les conditions dangereuses, les comportements dangereux et les presqu’accident
doivent faire l’objet d’un Quick Event Report qui est un rapport rapide d’incident.
Délais de transmission :
Evénements Délais de transmission
Fatalité 24H
LTI (accident avec arrêt de travail) 48H
Near miss (presqu’accident) 72H

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10- PLAN DE COMMUNICATION/FORMATIONS HSE DURANT LE PROJET
La communication et la coopération sont les éléments clés de la réussite d’un PROJET. Le
programme y relatif défini par EIP Sarl s’effectue en deux volets :
Elle se fait à travers :
 Les réunions de sécurité : elles se tiennent de façon hebdomadaire
 Les réunions de chantier
 Les briefings
 Les débriefings
 Les sensibilisations
 Les affiches
 Les notes de service
 Les retours d’information systématiques sur les actions correctives non
clôturées
 Un échange interne sur les leçons provenant des presque-accidents au potentiel
de gravité élevé et des incidents survenus lors des activités de l’entreprise.

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11- PROGRAMME D’INSPECTION/SUIVI DES EQUIPEMENTS CRITIQUES
Les inspections se feront tous les matins pour ce qui est des équipements critiques et les
comptes rendu de ces inspections seront archivés dans le chrono HSE sur site. Toutes les
anomalies seront remontées à la direction pour corrections immédiates.
12- PROCEDURE DE GESTION DES SITUATIONS D’URGENCE
1. Objectif
L’objet du présent document est de préciser les directives minimales à appliquer pour gérer
les situations d’urgence pouvant survenir lors de l’exécution des travaux.
2. Champ d’application
Les directives contenues dans le présent document s’appliquent à toutes les situations
d’urgences auxquelles sont assujettis les employés.
3. Responsabilités
 Le Directeur général
 Il met à disposition toutes les ressources nécessaires pour l’exécution de la
présente procédure.
 Le Responsable HSE
 Il sert d’interface en cas de situation d’urgence (accident/incident) entre les
secours, la Direction Générale, le médecin du travail et le client.
 Les secouristes
 Former et reconnus comme tels, ils ont la charge d’administrer les premiers
soins sur le site de l’incident/accident avant l’arrivée des secours spécialisés.
 Les chefs d’équipe
 Face à un cas d’urgence ils doivent coordonner les premiers soins,
 Alerter les secours,
 Informer le responsable.
4. Conduite à tenir en cas de situation d’urgence
a- Analyser
Analyse la situation dans le but de reconnaitre les risques persistants, et de se protéger ou se
faire protéger avant d’intervenir
b- Protéger
Protéger c’est supprimer les risques persistants ou soustraire la victime sans risque
(Technique de Dégagement d’Urgence),
Technique de Dégagement d’Urgence :

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Si le danger ne peut être supprimé.
La situation et/ou le matériel présent permet au Sauveteur Secouriste du Travail de soustraire
la victime du danger sans placer le secouriste dans une situation dangereuse.
c- Examiner
C’est rechercher les signes qui indiquent que la vie de la victime est menacée.
Si la victime est sur le Ventre :
Il faut la mettre sur le dos pour libérer les voies respiratoires et vérifier la respiration :
• Le retournement s’effectue du côté opposé au regard de la victime.
Placer le bras de la victime du côté du retournement au-dessus de sa tête et l’autre le long de
son corps
• Se placer ensuite dans une position stable du côté du retournement à une distance
suffisante pour ne pas gêner le retournement de la victime.
• Saisir la victime par l’épaule et par la hanche du côté opposé au retournement
• Retourner doucement la victime au sol jusqu’à ce qu’elle se retrouve sur le côté
• Lorsque la victime se trouve sur le côté, la main qui était à l’épaule vient saisir la
nuque de la victime alors que l’avant-bras prend appui sur le dos de la victime.
• Terminer le mouvement en tirant sur la hanche. La main qui maintient la nuque
accompagne le mouvement
Retirer délicatement la main sous la nuque
d- Faire alerter ou alerter
C’est transmettre aux moyens et aux personnes prévus dans l’organisation des secours de du
projet, les informations nécessaires pour qu’ils puissent organiser leur intervention.
e- SECOURIR
C’est porté secours à la victime.
Numéro d’urgence
NOMS FONCTIONS NUMERO
DT/ CLIENT
NGOU OUMAROU DG EIP Sarl CHEF PROJET EIP 699969126
MAMA LUCIEN COORDONATEUR HSE 694 46 65 09
NDONMBA ARTHUR COORDONATEUR HSE ADJ EIP
SITE
SAMU 119

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