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Les systèmes de gestion des risques et de la sécurité sont développés dans le but de minimiser les différents
risques liés à une multitude de menaces émanant des personnes, des organisations, des gouvernements, de la
technologie ou de l’environnement.
Pour assurer une bonne gestion des risques et de la sécurité, il faut investir toutes les ressources humaines et
matérielles dont dispose l’organisation.
Il est actuellement très courant pour les organisations, les gouvernements et la société en général de relever
des défis environnementaux, économiques et sociaux qui impliquent que les responsables disposent du
leadership, de la vision et des outils appropriés à cet effet.
La réglementation liée aux systèmes de gestion des risques et de sécurité collabore avec les organisations et
permet d’atteindre les objectifs fixés.
Les systèmes de risque et de sécurité reposent sur un large éventail de normes, notamment :
OHSAS 18001: Norme britannique internationalement reconnue, qui reprend les exigences pour la mise en
place d’un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail ou SGSST, en 2016, il deviendra ISO
45001. ISO 27001: Pour les systèmes de gestion de la sécurité de l’information ou SGSI, il est possible
d’évaluer le risque et d’appliquer les contrôles nécessaires pour les atténuer ou les éliminer. ISO 22301:
reconnaît les fondements d’un système de gestion de la continuité des activités ou SGCN, en définissant les
processus, les principes et la terminologie. ISO 28000: Première norme internationale relative uniquement à
la sécurité des risques dans la chaîne d’approvisionnement, son objectif est de fournir un cadre de bonnes
pratiques pour minimiser les risques pour les personnes et les charges dans la chaîne d’approvisionnement.
ISO 22000: cette norme définit et détaille les exigences précises pour la mise en œuvre d’un système de
gestion de la sécurité alimentaire. ISO 31000: fournit les lignes directrices et les principes pour gérer les
risques des organisations. ISO 39001: Détermine les conditions requises pour la mise en œuvre réussie d’un
système de gestion du trafic de sécurité (RTS) ou de sécurité routière (SV) afin que les organisations qui
mènent des activités liées au réseau routier réduisent ou éliminent le nombre de décès, de blessures et de
blessures graves dus à des accidents de la route.
Ces normes internationales permettent la croissance des organisations, faisant place au marché international,
et les risques associés aux activités de l’organisation elle-même sont réduits.
La mise en place d’un système de gestion des risques et de la sécurité permet de minimiser les risques en
analysant, en évaluant et en gérant les risques liés aux objectifs stratégiques, processus, plans et programmes
de l’organisation.
Cette partie du document contient les lignes directrices relatives à la sécurité au travail et à la santé et se
compose des éléments suivants que nous décrivons ci-après :
a) La composante Planification consiste à décrire le problème du projet, à identifier l’état actuel des données et
des faits, à identifier les dangers, à évaluer les risques et à les mettre en place pour les contrôles à exécuter
conformément aux exigences du client, aux normes légales. Lors des réunions hebdomadaires de planification
des activités pour la période, les matrices de risques identifiées par les acteurs intervenants seront effectuées.
Lors de ces réunions et de ces phases de planification, les actions de gestion par activité sont axées pour
fournir les ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan et des programmes de sécurité, de santé par
rapport à l’avancement des travaux. La direction, les responsables de la planification et du suivi interviennent.
b) Composante prévention consiste à développer des actions définies dans le processus précédent, avec la
documentation, l’enregistrement et les programmes correspondants, afin que le personnel applique et réduise
autant que possible les accidents et les risques du travail.
c) Composante d’atténuation et/ou d’urgence, consiste en des actions de réponse à des événements non contrôlés
tels que les incendies, les déversements, les sismos, etc. Ils exécutent les brigades d’urgence formées.
d) Composante de vérification, mécanismes de surveillance établissant un mécanisme de suivi et de vérification
des actions mises en œuvre dans les activités susmentionnées. Elles sont exécutées nettement par les
superviseurs sur le terrain.
e) La composante Évaluation du Plan correspond à la mesure au moyen d’indicateurs sur l’efficacité et la
conformité du Plan.
Les moyens auxiliaires à fournir correspondants selon la tâche, la phase de travaux et les activités sont
mentionnés :
•Échafaudages sur chevalets.
•Échafaudages métalliques modulaires.
•Échafaudages suspendus (exceptionnellement).
•Plateformes de sécurité pour bétonnage.
•Pointes métalliques ou en bois.
•Coffrages.
•Équipements de soudage autogène et d’oxygène
•Plateformes de téléchargement
•Plateformes de protection
•Plateformes de travail.
•Monte-personne-ascenseur pour chantier.
Chaque élément à utiliser, la protection collective et/ou personnelle est déterminé selon le cas en fonction des
risques prévus (qui ont été détectés au stade préliminaire de l’exécution), soit pour les éliminer, soit pour les
atténuer pendant la réalisation des travaux. Les conditions minimales auxquelles le personnel doit satisfaire
sont le port d’un casque, d’un gilet réfractif, de lunettes de protection et de gants en plus de tout autre
élément selon le facteur de risque.
Kits:
Une trousse de premiers secours sera disponible dans la zone de travail du chantier.
Pendant le processus de construction du projet, les mécanismes de gestion modernes recommandés par le
PMBOK du Project Management Institute PMI seront utilisés.
La première chose à faire sera de détecter les risques qui pourraient survenir pendant l’exécution du projet,
ce qui pourrait les encastrer dans quatre groupes à risque.
Techniques : dans ce type de risque, nous pouvons regrouper ceux qui correspondent à ceux provoqués par
le personnel, par des utilisations inappropriées d’équipements et de technologies, entre autres.
Pour la prévention, le contrôle et le suivi de ce type de risque, le chef de projet sera chargé d’avoir le
contrôle en tout temps des postes qui seront exécutés dans les prochains jours, afin de disposer des
équipements, outils et personnel spécialisés et matériels comme requis dans les spécifications techniques
pour chaque activité, ainsi, il serait clair que le plus grand nombre de personnel sera supervisé par un
technicien qualifié chargé de veiller à ce qu’il remplisse les conditions de sécurité fixées dans le plan de
qualité, de sécurité et d’hygiène présenté ci-dessus.
Externes : celui-ci est constitué d’éventualités qui peuvent se présenter sur le chantier, qui ne sont pas
provoquées directement par l’entrepreneur principal du projet, telles que celles provoquées par des sous-
traitants, des fournisseurs, des clients, des conditions climatiques, des tremblements de terre, des guerres,
entre autres.
La gestion de ce type de risque consiste principalement dans la mise en œuvre d’un système d’évacuation du
personnel, l’établissement de points de rencontre post-éventualités, la signalisation de l’itinéraire de sortie,
l’acquisition de politiques de travaux en cours d’exécution (tous risques) et les paiements de sécurité sociale,
entre autres, la sélection de sous-traitants formés et régulièrement formés, sur l’utilisation des outils de
sécurité requis pour l’exécution de chaque poste, en même temps, le directeur demande à l’avance les
matériaux nécessaires pour ne pas avoir de problèmes avec les fournitures.
Quant aux risques qui pourraient se présenter avec les clients, ils peuvent être atténués par des réunions
régulières au cours desquelles il a été informé des progrès réalisés et au cours desquelles le client pourra
présenter ses observations, objections et commentaires en temps utile afin que ce ne soit pas une raison de
retard dans le projet.
Risques de l’Organisation : il s’agit des risques potentiels qui pourraient être compromis par le projet, tels
que le manque de ressources pour la poursuite du projet.
Pour l’atténuation de ce type de risque, après réception de l’avancement des travaux et achèvement de 80%
de l’avancement des travaux, des emplacements mensuels conciliés avec la supervision seront présentés, afin
d’avoir une liquidité suffisante pour la réalisation du projet, en cas de besoin de financement, des
mécanismes d’obtention de ressources monétaires seront utilisés pour la poursuite des travaux.
Risques de la direction des projets : pour le contrôle de ce type de risque, l’administrateur a procédé à des
estimations de contrôle des dépenses par rapport aux recettes du projet, il convient de souligner que ce type
de contrôle n’est qu’une gestion interne de l’entreprise, car celle-ci ne pourra pas présenter d’augmentation
de prix en l’absence de variation entre le poste budgétisé et le poste exécuté, ainsi que ce qui est prévu dans
le contrat de travaux sur les augmentations de prix.
Le contractant se tiendra également au courant de la planification des travaux présentée afin de pouvoir
visualiser tout retard éventuel des temps sur la route critique du projet, afin de pouvoir mettre en œuvre des
mesures de contrôle qui pourraient aller de l’augmentation du personnel ou de la variation de la durée du
travail.
Dans ce type de risque entrent également dans les cas possibles des variations provoquées par une mauvaise
communication entre les autorités actives du projet (entrepreneur, sous-traitant, superviseur, client).