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INTRODUCTION GENERALE…………

PREMIERE CHAPITRE : GENERALITES SUR LE PERMIS DE TRAVAIL


DE SECURITE.

I- Introduction ………………………………………………………….
II- Définition de permis de travail……………
III- Objectif de permis de travail ………………
IV- Législation et Réglementions ……
V- Domaine d’application du système de permis de travail……
VI- Différentes Types de permis de travail ………………

DEUXIEME CHAPITRE : METHODOLOGIE DE PERMIS DE TRAVAIL

I- Introduction……
II- Acteurs responsables du permis de travail……
A)- Rôle et responsabilités des structures centrales………………
B)- Rôle et responsabilités des personnes clés du système de permis de travail………………
III- Contenu des formulaires du système de permis de travail……
IV- Mise en œuvre d’un permis de travail……
1) - Délivrance du permis et distribution des copies ; ……
2) - Supervision durant l’exécution des travaux  ; ……
3) - Suspension du permis………
4) Enregistrement de l a fin de travail e t l’annulation du permis………
5) Archivage……
V- Organisation de la gestion des permis de travail  ……
1) - Point central de coordination ; ……
2) - Principe de fonctionnement du point central de coordination; ……
3) - Registre des signatures des permis de travail…… 
4) -Système d’affichage des permis de travail … 
VI- Evaluation de risques  …………
1) - Le responsable de l’évaluation de risques……………
2) - Membres de l’équipe d’évaluation de risques  ……………
3) - Comment procéder à une évaluation de risques……………
4) - Décomposition du travail en tâches élémentaires ……………
5) - Identification des risques potentiels ……………
6) - Acceptabilité du risque ……………
7) - Formulaire d’évaluation de risques  ……………
VII- Isolement………………………………
1) - Méthodes d’isolement de fluides et de pression …………
2)  - Verrouillage/Etiquetage (Lockout/Tagout) des isolements de fluide et de
Pression ………
3)  - Consignation électrique …………
TROISIEME PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

I- Introduction……
II-

QUATRIEME PARTIE : CAS D’ETUDE.

I- Présentation du service HSE au niveau de l’entreprise ……


II- Mise en œuvre de permis de travail. ……
Introduction Générale

L'hygiène, la sécurité et les conditions de travail sont des notions récentes puisqu'elles ont fait
leurs apparitions au 19ième siècle avec le développement industriel.
En Algérie l’évolution de la prévention des risques professionnels, depuis l’indépendance, s’est
faite progressivement. Ayant hérité de la législation française en la matière, la prévention était
prise en charge dans peu de secteurs sinon, absente. Une orientation vers l’économie de marché
à imposer l’instauration de règles pour prévenir tout dommage causé à la santé des travailleurs,
les protéger dans leurs emplois et adapter le travail à l’homme.

La protection des travailleurs contre les accidents de travail devient une préoccupation majeure
des entreprises. Car, les accidents de travail ne sont plus perçus comme une fatalité mais
comme un dysfonctionnement. Conséquemment, Le permis de travail a permet de maîtriser les
risques professionnels moyennant des mesures individuelles ou collectives de protection contre
les accidents de travail.

Tous les dirigeants doivent avoir conscience des vulnérabilités particulières de leur site lors des
travaux de construction, de maintenance, ou de modification d’équipement ou de bâtiment.

Ces travaux doivent être réalisés dans des conditions de sécurité maximale pour répondre aux
attentes de la réglementation algérienne et de la politique HSE, Ces attentes et objectifs sont la
préservation des personnes, des biens et de l’environnement.

Globalement, tout part d’un principe qu’un travailleur a le droit à des conditions de travail sé-
curitaires ne risquant pas d’entraîner de conséquences négatives pour sa santé, sa sécurité.
Chapitre I
GENERALITES SUR LE PERMIS DE TRAVAIL DE SECU-
RITE
I) – INTRODUCTION :
Généralement, tout part d’un principe qu’un travailleur a le droit à des conditions de travail sécuritaires
ne risquant pas d’entraîner de conséquences négatives pour sa santé, sa sécurité et son intégrité phy-
sique et morale.
L’Algérie a mis en place tout un dispositif de prévention basé sur un ensemble de moyens :
 Législatifs et réglementaires ;
 Technique : services d’hygiène et sécurité, services de médecine du travail,
 Institut de Prévention des Risques Professionnels…… ;
 Des lieux de concertation : commission d’hygiène et de sécurité, Conseil national à l’hygiène,
la sécurité et la médecine du Travail ;
Le but du permis de travail de sécurité est basé sur l’adage bien connu :
UN HOMME AVERTI
EN VAUT DEUX!

II)- DEFINITION D’UN PERMIS DE TRAVAIL :


Le permis de travail est un document élaboré par certaines entreprises afin de mieux encadrer leurs ac-
tivités et interventions. Il définit ainsi les tâches à accomplir, les dangers associés et les mesures de sé-
curité à mettre en place.
Il permet de maitriser les risques inhérents à des interventions sur ses installations et ouvrages. Ces in-
terventions peuvent s’opérer par du personnel de l’entreprise ou par des entreprises extérieures.
Le permis de travail contient les instructions écrites sur :
1) La nature du travail.
2) Le lieu du travail.
3) La période pendant laquelle le travail peut avoir lieu.
4) Tout équipement de protection à utiliser ou à porter.
5) Toutes les précautions à prendre pour éviter de compromettre la santé et la sécurité du :
a) Personnels engagés dans les opérations.
b) Les autres personnels sur ou à proximité de l’installation.

III)- OBJECTIFS D’UN PERMIS DE TRAVAIL :


Les objectifs et fonctions du système de permis de travail sont principalement :
1) Assurer la réalisation d’une évaluation de risques avant que chaque travail soit entrepris.
2) Identifier les risques qui peuvent résulter de l’interférence entre les travaux (opérations
simultanées ou SIMOPS), les installations et les matériels.
3) Spécifier les précautions à prendre et les isolements des substances dangereuses et des
sources d’énergie.
4) Assurer une approbation de permis selon un système étage, le niveau hiérarchique aug-
mente avec le niveau de dangers potentiels associés à chaque travail.
5) Préciser clairement aux exécutants la nature du travail, les risques associés au travail et
toutes les conditions à respecter pour la réalisation du travail.
6) Assurer que les personnes en charge des opérations d’une zone, unité ou installation
soient informées des travaux qui sont réalisés dans leur site de travail.
7) Assurer que les mesures de prévention et de protection préconisées dans les permis sont
effectivement en place avant que le démarrage des travaux soit autorisé.
8) Assurer que les travaux démarrent et se réalisent dans les conditions de sécurité et sans
mettre en danger l’environnement.
9) Afficher les permis en un point central de coordination pour un meilleur suivi de tous
les travaux en cours.
10) Permettre la réalisation de travaux simultanés (opérations simultanées ou SIMOPS) en
sécurité et en connaissance de l’autorité de zone.
11) Assurer un transfert des responsabilités entre les équipes de quart/poste (passation de
consignes).
12) Assurer que les travaux sont achevés en sécurité.
13) Assurer que les équipements ou installations dans lesquels les travaux ont été réalisés
sont remis à leur état initial.
14) Transférer formellement la responsabilité de l’unité aux responsables de l’exploitation.
15) Auditer le système pour permettre de déceler les lacunes et procéder aux améliorations
nécessaires.

IV)- LEGISLATION ET REGLEMENTIONS :

Réglementation Algérienne
Le présent référentiel s’appuie sur la Réglementation Algérienne qui regroupe les lois, décrets, arrêté et
circulaires suivants :
Loi No. 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail.
Article 3.- L’organisme employeur est tenu d’assurer l’hygiène et la sécurité aux travailleurs.
Article 6.- Le travailleur doit bénéficier des vêtements spéciaux, équipements et dispositifs indivi-
duels de protection d’une efficacité reconnue.
Article 7.- Tous les outils, machines et installations de travail doivent être appropriés aux travaux à ef-
fectuer et à la prévention des risques auxquels les travailleurs peuvent être exposés.
Article 19.- L’organisme employeur est tenu d’assurer aux travailleurs l’instruction, l’information et la
formation relatives aux risques professionnels.
Décret exécutif No. 91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de protection ap-
plicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.
Article 12.- Les travaux effectués en espaces fermés ne peuvent être autorisés qu’après : assainisse-
ment de l’atmosphère par un système de ventilation appropriée, protection des travailleurs avec des
dispositifs de sécurité adéquats, et surveillance par un travailleur à l’extérieur de l’espace fermé.
Article 33.- Les passerelles, planchers et plates-formes en surélévation, les échafaudages et moyens
d’accès doivent être pourvus de garde-corps rigides comportant une lisse, une sous lisse et une plinthe.
Article 46.- Les travaux de maintenance susceptibles de provoquer l’incendie ou l’explosion doivent
faire l’objet d’une surveillance particulière.
Article 65.- Les machines et les mécanismes dangereux doivent faire l’objet de visites, vérifications et
entretiens par un personnel habilité désigné par l’organisme employeur
Décret exécutif n° 86-132 du 27 mai 1986 fixant les règles de protection des travailleurs contre les
risques de rayonnement ionisants ainsi que celles relatives au contrôle de la détention et de l’uti-
lisation des substances radioactives et des appareils émettant des rayonnements ionisants.
Article 6.- Tout employeur doit délimiter la zone dite « Zone Contrôlée » autour des substances radio-
actives et des appareils émettant des rayonnements ionisants. Cette zone doit faire l’objet d’une signa-
lisation particulière.
Article 40.- La manipulation et l’utilisation des substances radioactives et des appareils émettant des
rayonnements ionisants doivent toujours se faire sous la supervision d’un personnel techniquement
compétent.
Article 56.- Tout utilisateur de sources scellées doit procéder périodiquement à des contrôles d’étanchéité
de la source.
Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les méthodes de contrôle en matière d’utilisation de
sources radioactives et des appareils émettant des rayonnements ionisants.
Article 21. – Le débit horaire au niveau des barrières « de la zone contrôlée » ne doit pas dépasser 0.75
millirem/Hr lorsque les lieux attenants sont placés sous le contrôle exclusif de l’employeur.
Décret exécutif n° 02-427 du 7 décembre 2002 relatif aux conditions d’organisation de l’instruction,
de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques
professionnels.
Article 9. — En fonction des risques à prévenir, des séances d’explication des mesures de sécurité pres-
crites doivent être organisées en milieu de travail.
Article 10. — La formation à la sécurité a pour objet de doter les travailleurs des connaissances néces-
saires en matière de prévention des risques professionnels et les dispositions à prendre en cas d’accident
de travail ou de sinistre.
Décret exécutif n° 01-324 du 28 octobre 2001 relatif aux prescriptions particulières de protection et
de sécurité des travailleurs contre les risques électriques au sein d’organismes employeurs.
Article 4. — Classification des installations électriques en fonction des tensions.
Article 61. — L’employeur doit assurer la formation des travailleurs effectuant des travaux, sur des ins-
tallations hors tension ou sous tension, ou au voisinage d’installations comportant des parties actives nues
sous tension.
Article 63. – L’employeur ne peut confier les travaux ou opérations sur des installations ou à proximité de
conducteurs nus sous tension qu’à des personnes qualifiées.
Article 64. – Pour l’exécution des travaux hors tension, la partie de l’installation sur laquelle ils sont ef-
fectués doit être préalablement consignée.
Circulaire N° 01 du 18 juillet 1993 de la Direction de la Protection du Patrimoine relative aux pres-
criptions techniques pour piquage en charge sur les ouvrages de transport d’hydrocarbures li-
quides, liquéfiés et gazeux et ouvrages annexes.
Note Circulaire N° 05/CAB/DPP/2004 du 24 Juin 2005 du Ministère de l’Energie et des Mines rela-
tive aux accidents par électrocution.
Politique HSE (Santé, Sécurité et Environnement) du Groupe SONATRACH.
Dans sa politique HSE (Voir Annexe 1 – Intégralité de la déclaration de politique HSE du Groupe
SONATRACH), le Groupe SONATRACH déclare solennellement :
Se conformer aux dispositions légales et réglementaires en matière de Santé, Sécurité et Environnement et
à élaborer ses propres standards dans ce domaine.
Développer une démarche préventive de gestion des risques d’accidents, d’atteintes à la santé au travail et
à l’environnement.

Veiller à l’évaluation et à l’amélioration continue des ses performances en matière de Santé, de Sécurité et
d’Environnement.
Développer l’information et la communication en matière de Santé, de Sécurité et d’Environnement en-
vers ses employés, ses partenaires et toutes autres parties tierces.
V)- DOMAINE D’APPLICATION DU SYSTEME DE PERMIS DE TRAVAIL :
Le système de permis de travail est applicable à tous les travaux :
 Dont les dangers associés sont potentiellement dangereux.
 Qui nécessitent l’intervention de plusieurs équipes d’exécution (opérations simul-
tanées) et la prise de précautions supplémentaires de communication.
1) Travaux dont les dangers associés sont potentiellement dangereux :

Les travaux dont les dangers sont potentiellement dangereux sont les travaux :

 A la chaleur.
 En hauteur (supérieure à 2 mètres).
 De levage.
 D’excavation.
 En espace confiné.
 Electrique.
 Avec des matériaux radioactifs.
 De manipulation et de transport de produits dangereux.
 Sur des systèmes en pression.
 Utilisant des engins.
 Sur puits de pétrole ou de gaz.
 Sur des équipements ou système a températures extrêmes.
 Avec risques démarrage accidentel d’appareils mécaniques.
 Avec risques de pollution.

Cette liste n’est pas limitative, tout autre travail jugé dangereux peut être rajouté à cette liste.

2) Travaux routiniers à faibles risques :

Les travaux routiniers à faibles risques sont soumis à l’obtention d’un permis pour tra-
vaux routiniers.

Les travaux routiniers sont les travaux dont :

 La fréquence de répétition est élevée.


 L’étendue de travail est bien définie.
 Les risques associés sont faibles.
 La réalisation ne nécessite pas d’isolement mécanique ou électrique.
 Le personnel d’exécution a une bonne connaissance des installations.

 Le contrôle de l’exécution ou travail peut se faire par des précautions prédéfinies.

Des exemples de travaux routiniers sont ;

 Des travaux de maintenance programmée dans des zones non dangereuses (non
classées)
 Des remplacements, réparations ou vérifications de système téléphoniques dans
des zones non dangereuses (non classées)

La durée de validité maximale du permis pour travaux routiniers est de 12 mois. Le per-
mis doit être renouvelé à chaque fin de période de validité.

3) Travaux d’urgence :

Les travaux d’urgence destinés a éliminer un risque de dommage imminent ou grandis-


sant ne seront pas soumis aux procédures normales d’obtention de permis. Les permis seront si-
gnés sur site en présence de l’autorité de zone et du responsable de la structure HSE ou sécuri-
té. Ceci ne déroge pas à la réalisation des évaluations de risques ainsi que la prise des mesures
de prévention et de protection pour que les travaux soient entrepris dans les meilleures condi-
tions de sécurité.

4) Travaux dispensés du permis de travail :

Un permis de travail n’est pas obligatoire pour :

 Les opérations se limitant aux contrôles visuels, aux visites externes d’inspection
ou de sécurité en dehors des espaces confinés.
 Les opérations de contrôle de fonctionnement des installations.
 Les interventions d’entretien, sans feu nu, sans génération d’étincelles, et ne né-
cessitant ni consignation, ni condamnation, effectuées par du personnel placé sous
l’autorité de zone.
VI)- Différentes Types de permis de travail :
1. Le permis de travail à froid :

Le permis de travail à froid est établi pour les travaux n’utilisant pas une flamme, ne
générant pas d’étincelles ou n’émettant pas de chaleur.
Les équipements électriques et les instruments de mesures utilisés doivent être intrinsèque-
ment surs.

 Durée de validité :

La période maximale d’approbation possible du permis de travail à froid est de 7 jours


Consécutifs. L’autorité de zone et le responsable de la structure HSE ou sécurité déterminent la
période d’approbation du permis et ce, en fonction des particularités du travail.
Le permis doit être délivré (autorisation pour travailler) pour une période ne dépassant pas
la durée d’un quart/poste, il doit être revalidé à chaque transfert de responsabilité entre
quart/poste (passation de consignes).
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du permis.

 Couleur :
La couleur du permis de travail à froid est BLEUE. Toutes les copies du permis ont la
même couleur.
 Format :
Le format du permis de travail à froid est : A3.
 Distribution des copies :
Le permis de travail à froid comporte un original et trois copies et sont distribués comme
suit :
Original responsable exécution
(En possession du responsable d’exécution)
Première copie autorité de zone (pour affichage point central de coordina-
tion
des permis)
Deuxième copie autorité de zone (autorité de zone)
Troisième copie structure HSE ou sécurité (pour suivi et audit)

2. Permis de travail à chaud :


Le permis de travail à chaud est établi pour tous les travaux exigeant une flamme /feu
nu ou pouvant être générateurs d’étincelles.
Le permis de travail à chaud minimise le risque d’explosion. Il assure une coordination
entre différentes structures concernées il prévoit une activité de surveillance anti -incendie et un
contrôle d’atmosphère obligatoires.
 Durée de validité :
La durée maximale d’une approbation du permis de travail à chaud est de 24 heures au
maximum cette approbation peut être renouvelée sur le même permis pour 7 jours consécu-
tifs.
Le permis doit être délivré (autorisation pour travailler) pour une période ne dépassant
pas la durée d’un quart/poste il doit être revalide à chaque transfert de responsabilité entre
quart/poste (passation de consigne)
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du permis.

 Couleur :

La couleur du permis de travail à chaud est ROUGE. Toutes les copies du permis ont la
même couleur.

 Format :
Le format du permis de travail à chaud est : A3.
 Distribution des copies :
Le premier de travail à chaud comporte un original et trois copies et sont distribués
comme suit :
Original responsable exécution
(En possession du responsable d’exécution)
Première copie autorité de zone
(Pour affichage point central coordination des permis)
Deuxième copie autorité de zone
(Autorité de zone)
Troisième copie structure HSE ou sécurité
(Pour suivi et audit)

3. Permis de pénétrer dans un espace confiné :


Le permis de pénétrer est exigé pour toute entrée dans un espace confiné (réservoirs, réci-
pients, colonnes) ou dans une excavation dont la profondeur est supérieure à 1.5 mètres.
Un espace confiné est une enceinte qui n’est pas conçue pour que du personnel puisse
l’occuper continuellement et qui possède une ou plusieurs caractéristiques suivantes :
Contient ou, a la capacité de contenir une atmosphère dangereuse où ;
Contient des matériaux pouvant engouffrer la personne y accédant (sable, boue) où ;
A une configuration interne particulière au point que la personne entrante peut s’asphyxier
suite à une diminution de section.
Tout accès de la moindre partie du corps de la personne dans l’espace confiné est considéré
comme entrée.
Le permis de pénétrer dans un espace confiné détermine les conditions nécessaires à
l’exécution d’une entrée de personnel dans un espace confiné sans danger et non à l’exécution
d’un travail quelconque à l’intérieur de cette espace.
 Durée de validité :
La durée maximale d’une approbation du permis de pénétrer dans un espace confiné est
de 24 heures au maximum, cette approbation peut renouvelée sur le même permis pour 7 jours
consécutifs.
Le permis doit être délivré (autorisation pour pénétrer) pour une période ne dépassant
pas la durée d’un quart/poste, il doit être revalidé à chaque transfert de responsabilité entre
quart/poste (passation de consignes).
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du permis.
 Couleur ;
La couleur du permis de pénétrer dans un espace confiné est verte. Toutes les copies ont
la même couleur.
 Format ;
Le format du permis de pénétrer dans un espace confiné est : A3.
 Distribution des copies ;
Le permis de pénétrer dans un espace confiné comporte un original et trois copies et sont
distribué comme suite :
Original responsable exécution
(En possession du responsable d’exécution)
Première copie autorité de zone
(Pour affichage point central de coordination des permis)
Deuxième copie autorité de zone
(Autorité de zone)
Troisième copie structure HSE ou sécurité
(Pour suivi et audit)

4. Permis d’excavation :
Le permis d’excavation est nécessaire pour l’exécution de fouille, ouverture de tran-
chée, grattage, enfouissement, déplacement non habituel de sable ou de terre, et
toute autre opération qui pourrait endommager les conduites, câbles ou ouvrages
couverts ou enterrés.
Les objectifs recherchés sont :

 Permettre une meilleure communication entre tous les départements


concernés avant de procéder aux excavations, fouilles, ouvertures de tran-
chées, forage ou déblaiement ;
 Établir une procédure cohérente et bien documentée ;
 Assurer que la mise à jour des plans et documents est effectuée après toutes
modifications ; et
 Fournir un système pour contrôler la réalisation des travaux d’excavation
en toute sécurité.

 Durée de validité :
La période maximale d’approbation possible du permis d’excavation est de 7 jours
consécutifs. L’Autorité de Zone et le Responsable de la Structure HSE ou Sécurité
déterminent la période d’approbation du permis et ce, en fonction des particularités
du travail d’excavation.
Le permis doit être délivré (autorisation pour travailler) pour une période ne dépas-
sant pas la durée d’un quart/poste, il doit être revalidé à chaque transfert de responsa-
bilité entre quart/poste (Passation de consignes).
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du per-
mis.

 Imprimé

 Couleur

La couleur du permis d’excavation est BLANCHE. Toutes les copies du permis ont la
même couleur.

 Format

Le format du permis d’excavation est : A3

 Distribution des copies

Le permis d’excavation comporte un original et trois copies et sont distribués comme


suit :

Original Responsable Exécution


(En possession du Responsable d’Exécution)
Première copie Autorité de Zone
(Pour Affichage Point Central d e Coordination des permis)
Deuxième copie Autorité de Zone (Autorité de Zone)
Troisième copie Structure HSE ou Sécurité (Pour suivi et audit)
5. Permis de radiographie
Le permis de radiographie est exigé lors d’opération de radiographie, il permet
d’assurer la coordination entre les différentes structures concernées et fixe les condi-
tions à respecter pour la réalisation de l’opération de radiographie en sécurité.

 Durée de validité :

La durée maximale d’une approbation du permis de radiographie est de 24 heures


au maximum, cette approbation peut être renouvelée sur le même permis pour
7 jours consécutifs.
Le permis doit être délivré (autorisation pour le travail de radiographie) pour une
période ne dépassant pas la durée d’un quart/poste, il doit être revalidé à chaque
transfert de responsabilité entre quart/poste (Passation de consignes).
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du
permis.

 Imprimé
 Couleur

La couleur du permis de radiographie est JAUNE. Toutes les copies du per


mis ont la même couleur.

 Format

Le format du permis de radiographie est : A3

 Distribution des copies :

Le permis de radiographie comporte un original et trois copies et sont distribués


comme suit :

Original Responsable Exécution


(En possession du Responsable d’Exécution)
Première copie Autorité de Zone (Pour Affichage Point Central d e Coordina-
tion des permis)
Deuxième copie Autorité de Zone (Pour tout autre affichage ou destinataire jugé
nécessaire)
Troisième copie Structure HSE ou Sécurité (Pour suivi et audit)
6. Permis de travaux en hauteur :
Le permis de travaux en hauteur est exigé pour tout travail exécuté a une hauteur de 2
mètres et plus et/ou le risque de chute est présent.
Le permis de travaux en hauteur a pour objectif de déterminer les conditions applicables aux
équipements de hauteur utilisés ainsi qu’aux utilisateurs des équipements en hauteur.

 Durée de validité :
La période maximale d’approbation possible du permis de travaux en hauteur est de 7
jours consécutifs. L’autorité de zone et le responsable de la structure HSE ou sécurité déter-
minent la période d’approbation du permis et ce en fonction des particularités des travaux en
hauteur.
Le permis doit être délivré (autorisation pour travailler en hauteur) pour une période ne
dépassant pas la durée d’un quart/poste, il doit être revalidé à chaque transfert de responsabili-
té entre quart/poste (passation de consignes).
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du permis.

 Couleur :
La couleur du permis de travaux en hauteur est BLANCHE. Toutes les copies du permis
ont la même couleur.
 Format :
Le format du permis de travaux en hauteur : A3.
 Distribution des copies :
Le permis de travaux en hauteur comporte un original et trois copies et sont distribués
comme suit :
Original responsable exécution
(En possession du responsable d’exécution)
Première copie autorité de zone
(Pour affichage point central de coordination des permis)
Deuxième copie autorité de zone
(Autorité de zone)
Troisième copie structure HSE ou sécurité (Pour suivi et audit)

7. Permis d’opération de levage :


Le permis d’opérations de levage est nécessaire pour toute opération de manutention mé-
canique.
Le permis d’opérations de levage consiste à identifier les dangers, les mesures de protec-
tion et les différents points (concernant les équipements et les hommes) à vérifier avant et pen-
dant le levage.

 Durée de validité :
La période maximale d’approbation possible du permis de d’opérations de levage est de 7
jours consécutifs. L’autorité de zone et le responsable de la structure HSE ou sécurité déter-
minent la période d’approbation du permis et ce en fonction des particularités des opérations de
levage.
Le permis doit être délivré (autorisation pour réaliser les opérations de levage) pour une
période ne dépassant pas la durée d’un quart/poste, il doit être revalidé à chaque transfert de
responsabilité entre quart/poste (passation de consignes).
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du permis.

 Couleur :
La couleur du permis d’opérations de levage est BLANCHE. Toutes les copies du permis
ont la même couleur.
 Format :
Le format du permis d’opération de levage est : A3.
 Distribution des copies :
Le permis d’opérations de levage comporte un original et trois copies et sont distribués
comme suit :
Original responsable exécution
(En possession du responsable d’exécution)
Première copie autorité de zone
(Pour affichage point central de coordination des permis)
Deuxième copie autorité de zone
(Pour tout autre affichage ou destinataire jugé nécessaire)
Troisième copie structure HSE ou sécurité
(Pour suivi et audit)

8. Permis d’entrer pour véhicule/engin :


Le permis d’entrer pour véhicule/engin est une autorisation pour permettre l’entrée de
tout véhicule ou engin dans une zone classée ou réglementée.
Le permis d’entrer pour véhicule/engin stipule les conditions a respecter par le conduc-
teur ainsi que la conformité des véhicules et engins aux spécifications technique particulière de
sécurité.

 Durée de validité :
La période maximale d’approbation possible du permis d’entrer pour véhicule/engin est
de 7 jours consécutifs. L’autorité de zone et le responsable de la structure HSE ou sécurité dé-
terminent la période d’approbation du permis et ce en fonction des particularités du permis
d’enter pour véhicule/engin.
Le permis doit être délivré (autorité pour entrer pour véhicule/engin) pour une période ne
dépassant pas la durée d’unquart/poste, il doit être revalidé à chaque transfert de responsabilité
entre quart/poste (passation de consignes).
La délivrance du permis doit être en conformité avec la période d’approbation du permis.

 Couleur :
La couleur du permis d’entrer pour véhicule/engin est BLANCHE. Toutes les copies du
permis ont la même couleur.
 Format :
Le format du permis d’entrer pour véhicule/engin est : A3.
 Distribution des copies :

Le permis d’entrer pour véhicule/engin comporte un original et trois copies et sont distribués
comme suit :
Original responsable exécution
(Pour affichage au niveau du véhicule/engin)
Première copie poste de garde ou de contrôle de l’unité
(Pour suivi et permettre l’accès)
Deuxième copie autorité de zone
(Autorité de zone)
Troisième copie structure HSE ou sécurité (Pour suivi et audit)

9. Permis de fermeture provisoire de route :


Le permis de fermeture provisoire de route est établi pour toute fermeture provisoire, to-
tale ou partielle, d’une route. Il permet la passation de l’information aux équipes d’exploitation
et d’intervention, la désignation de route alternative et la mise en place de moyens de signalisa-
tion et de balisage.

 Durée de validité :
La durée de validité du permis est laissée à l’appréciation des responsables qui valident le
permis. Le permis sera annulé au rétablissement de la situation.
 Couleur :
La couleur du permis de fermeture provisoire de route est BLANCHE. Toutes les copies
du permis ont la même couleur.
 Format :
Le format du permis de fermeture provisoire de route est : A4.
 Distribution des copies :
Le permis de fermeture provisoire de route comporte un original et trois copies et sont
distribués comme suit :
Original demandeur du permis
Première copie autorité de zone
(Point central de coordination des permis)
Deuxième copie affichage salle de contrôle des équipes d’intervention
incendie
Troisième copie structure HSE ou sécurité
(Tout autre affichage – centre de coordination des urgences)

10.Permis de travail électrique :


Le permis de travail électrique est utilisé pour les travaux d’ordre électrique dans les sous
stations électriques, postes de transformation électrique, lignes électrique aériennes, câbles
électriques enterrés et tout autre installation dont l’autorité de zone, en général, est le spécialiste
en électricité.
Le permis de travail électrique doit être associé à un autre permis de travail (à chaud ou à
froid) si une coordination avec une autre autorité de zone est nécessaire.
Le permis de travail électrique doit être délivré à une personne en possession d’une habi-
litation électrique en cours de validité.

 Durée de validité :
Le permis de travail électrique est valable depuis sa date d’approbation jusqu’à la fin
des travaux. Néanmoins, si l’autorité de zone désire contrôler les périodes de validité du per-
mis, un permis de travail à froid ou à chaud peut être utilisé à cet effet.
 Couleur :
La couleur du permis de travail électrique est BLANCHE. Toutes les copies du permis
ont la même couleur.
 Format :

Le format du permis de travail électrique : A4.

 Distribution des copies :


Le permis de travail électrique comporte un original et deux copies et sont distribués
comme suit :
Original responsable exécution
(En possession du responsable d’exécution)
Première copie affichage point central de coordination des per-
mis
Deuxième copie autorité de zone

11. Permis de limitation d’accès :


Le permis de limitation d’accès est utilisé pour des travaux à proximité d’équipements
électriques sous tension. Le permis de limitation d’accès peut être utilisé lorsqu’un permis de
travail électrique n’est pas applicable et lorsque les instructions verbales sont considérées insuf-
fisantes.
Le permis de limitation d’accès doit être délivré à une personne en possession d’une habi-
litation électrique en cours de validité.
Le permis de limitation d’accès doit être associé à un autre permis de travail (à chaud ou
à froid) si une coordination avec une autre Autorité de Zone est nécessaire.

 Durée de validité :
Le permis de limitation d’accès est valable depuis sa date d’approbation jusqu'à la fin des
travaux. Néanmoins, si l’Autorité de Zone désire contrôler les périodes de validité du permis,
un permis de travail à froid ou à chaud peut être utilisé à cet effet.

 Imprimé
 Couleur :
La couleur du permis de limitation d’accès est BLANCHE. Toutes les copies du permis
ont la même couleur.

 Format :
Le format du permis de limitation d’accès est : A4

 Distribution des copies :


Le permis de limitation d’accès comporte un original et deux copies et sont distribués
comme suit :
Original Responsable Exécution
(En possession du Responsable d’Exécution)

Première copie Affichage Point Central de Coordination des permis

Deuxième copie Autorité de Zone


12. Permis de test sur équipement électrique haute tension :
Le permis de test sur équipement électrique haute tension est utilisé pour effectuer des
tests sur des équipements électriques haute tension qui ont été isolés avec un certificat de consi-
gnation électrique.
Toutes les permis de travail électrique en cours de validité doivent être suspendus/annulés
avant la délivrance du permis de test sur équipement électrique haute tension.
Le permis de test sur équipement électrique haute tension doit être associé à un autre per-
mis de travail (à chaud ou à froid) si une coordination avec une autre autorité de zone est néces-
saire.

 Durée de validité :
Le permis de test sur équipement électrique haute tension est valable depuis sa date ap-
probation jusqu’à la fin des tests. Néanmoins, si l’autorité de zone désire contrôler les pé-
riodes de validité du permis, un permis de travail à froid ou à chaud peut être utilisé à cet effet.
 Couleur :
La couleur du permis de test sur équipement électrique haute tension est BLANCHE.
Toutes les copies du permis ont la même couleur.

 Format :
Le format du permis de test sur équipement électrique haute tension : A4.

 Distribution des copies :

Le permis de test sur équipement électrique haute tension comporte un original et deux
copies et sont distribués comme suit :
Original responsable exécution
(En possession du responsable d’exécution)
Première copie affichage point central de coordination des permis
Deuxième copie autorité de zone

13. Permis de mise en service d’équipement ou de système :

Le permis de mise en service d’équipement ou de système est établi pour


permettre la mise en service d’un équipement ou d’un système, il assure
que toutes les parties concernées par une activité en amont de la mise en
service (travaux neufs, maintenance, inspection, contrôle) ainsi que les par-
ties concernées par la mise en service elle-même (exploitation, production,
sécurité) prennent toutes les dispositions pour garantir une mise en service
en sécurité et formalisent leur accord par écrit.

Imprimé du permis de mise en service d’équipement doit être:


 de couleur de BLANCHE, et
 d’un format A4

Le permis de mise en service d’équipement ou de système comporte un ori-


ginal et trois copies et elles sont distribuées comme suit :

Original Responsable Exécution


(En possession de L’Autorité de Zone)
Autorité de Zone (Point central de
Première copie
coordination des permis)

Deuxième copie Service technique

Troisième copie Structure HSE ou Sécurité

13. Certificat de consignation électrique :


Le certificat de consignation électrique est une attestation qui comporte les informations
concernant :
a) La séparation d’un ouvrage ou équipement des sources de tension.
b) La condamnation des appareils de séparation.
c) L’identification des moyens de condamnation.
d) La VAT (vérification d’absence de tension) suivie éventuellement de tous autre
test/précaution supplémentaire.

Le certificat de consignation électrique est signé par un chargé de consignation dument


habilité.

Le certificat de consignation électrique est nécessaire pour tout isolement électrique.

 Durée de validité : Le certificat de consignation électrique est valable pendant toute


la durée de la consignation électrique. Seule, la personne chargée de la consignation,
est habilitée à l’annuler.
 Couleur :
La couleur du certificat de consignation électrique est BLANCHE. Toutes les copies du
certificat ont la même couleur.

 Format :
Le format du certificat de consignation électrique est : A4.
 Distribution des copies :
Le certificat de consignation électrique comporte un original et une copie et sont distri-
bués comme suit :
Original responsable exécution
(En possession du chargé de consignation)
Copie chargée de consignation
(Pour affichage au point central de coordination des permis)

14. certificat de confirmation d’isolement (cci) :

Le certificat de confirmation d’isolement est un enregistrement en un seul document de


tous les isolements nécessaires pour réaliser le travail en sécurité.

Il s’applique aux isolements des énergies de fluides, de pression et mécaniques, aux inhi-
bitions des systèmes d’instrumentations et de contrôle, et à l’isolement de l’énergie électrique.

 Durée de validité :
Le certificat de confirmation d’isolement est complété avant que les permis de travail
soient délivrés, il restera en vigueur jusqu’à ce que tous les permis de travail soient annu-
lés. Le certificat de confirmation d’isolement est annulé lorsque l’autorité de zone signe sa dé-
claration d’annulation.
 Couleur :
La couleur du certificat de confirmation d’isolement est JAUNE. Toutes les copies du
permis ont la même couleur.
 Format :
Le format du certificat de confirmation d’isolement est : A3.
 Distribution des copies :

Le certificat de confirmation d’isolement comporte un original et une copie et sont distri-


bués comme suit :

Original autorité de zone

Copie affichage au point central de coordination des per-


mis
15. Certificat d’échafaudage :

Le certificat d’échafaudage est signé par une personne compétente chargée de la sur-
veillance et de l’inspection des échafaudages.

L’inspection a pour objectifs d’assurer que l’échafaudage est :

a) Approprié aux travaux programmés.


b) Monté et installé de façon sure.
c) En bon état de conservation pendant toute la durée de son installation.
 Durée de validité :
Le certificat d’échafaudage a une durée d’approbation maximale de 7 jours, cette période
peut être renouvelée 3 fois sur le même certificat.
 Couleur :
La couleur du certificat d’échafaudage est BLANCHE. Toutes les copies du certificat ont
la même couleur.
 Format :
Le format du certificat d’échafaudage : A4.
 Distribution des copies :

Le certificat d’échafaudage comporte un original et deux copies et sont distribués comme


suit :

Original affichage point central de coordination des permis

Première copie demandeur du certificat

Deuxième copie personne responsable de l’inspection des échafaudages.


Chapitre II
METHODOLOGIE DE PERMIS DE TRAVAIL

Schéma Général de la structure du référentiel


Rôles et
Responsabilités

Procédures du Permis
de Travail Des principaux gestion-
naires et signataires du
permis de travail

Formation et Habili-
Après : accident du à la rup- tation
ture de la chaine de contrôle
des procédures de permis
de travail, résultat d’audits, Organisation, prépara-
révision périodique…
Audit tion et mise en œuvre
des permis et certificat.
Formulaires de permis
et certificat

I – INTRODUCTION : Exigences de formation,


évaluation des compé-
Il est primor- dial de maîtriser tous les documents tences et d’habilitions des
crées par une mé- thode permettant de mieux gère les personnels concernés
R
é
procédures de travail. v
i
L’objectif de ce s chapitre est de susciter les ac-
i
teurs responsables o dont leur responsabilités et
contenu des formu- n laires du système de permis de
travail. Audits internes et ex-
ternes, fiche de contrôle et
La défaillance du système du permis de travail, l’absence
résultats des audits
d’évaluation de risques, les méthodes inappropriées d’isolement
d’énergie et la formation inadéquate du personnel sont les prin-
cipales causes de plusieurs accidents majeurs enregistrés à tra-
vers le monde et chez nous.
Le système de permis de travail doit être mis en œuvre au niveau de toutes les structures
chargées de la gestion de patrimoine.

II - ACTEURS RESPONSABLES DU PERMIS DE TRAVAIL:

Plusieurs acteurs responsables dont leurs responsabilités sont définis dans le document

« Système de permis de travail du Groupe SONATRACH ».

Acteurs responsables du Permis de Travail du Groupe SONATRACH

Asset Manager : Désigne tout responsable principal (Directeur Régional, Directeur


d’Unité,

Directeur de Complexe, Chef de Base, Directeur Gestion Siège) en charge de la gestion


de patrimoine (usine, bâtiment, laboratoire, base industrielle, base de vie, chantier de construc-
tion, projet). Il est l’Autorité Opérationnelle Principale.

Autorité de zone : Désigne toute personne en charge des opérations d’une zone bien
définie,

Elle est l’autorité opérationnelle de la zone. Les zones peuvent être des unités de produc-
tion, des sous stations électriques, des utilités, des bâtiments, des ateliers de maintenance, des
canalisations aériennes ou enterrées ou des lignes électriques aériennes.

Responsable de la structure HSE ou Sécurité : Désigne le responsable HSE ou


Sécurité de site, il doit être en relation directe avec l’Asset Manager.

Coordonnateur du Permis : C’est la personne responsable de coordonner l’émis-


sion et le retour de permis de travail. Ce coordonnateur assure la résolution des conflits entre
permis de travail, il enregistre l’état des isolements et il assure le suivi de tous les travaux en
cours sur le site.

Demandeur /Initiateur du permis :

C’est la personne qui fait la demande ou initie le permis de travail. Il prépare les pre-
mières étapes pour leur considération ultérieure par les autres signataires du permis.

Représentants de l’autorité de zone :


Ce sont les personnes compétentes désignées par l’Autorité de Zone pour être signataires
du permis de travail. Elles peuvent être chefs de département, chefs de service, ingénieurs, super-
viseurs, chefs de quart ou contremaîtres.

Représentants des responsables HSE ou de sécurité :

Ce sont les personnes compétentes désignées pour être signataires du permis de travail.
Elles peuvent être chef de secteur, chef de service, ingénieurs ou contremaîtres.

Contrôleur de l’atmosphère :

C’est la personne habilitée à utiliser des appareils (explosimètres, détecteur d’oxygène,


détecteurs de gaz toxique, détecteurs multi-gaz) pour analyser l’atmosphère de travail.

Responsable de l’exécution :

C’est la personne en charge de l’exécution du travail. Il peut être une personne organique
du Groupe SONATRACH comme une personne d’une entreprise extérieure sous-traitante.

Chargé de consignation :

C’est la personne habilitée à effectuer des opérations de consignation des appareils ou des
installations électriques.

Entreprise extérieure :

Une entreprise est considérée une entreprise extérieure lorsqu’elle est indépendante de la
structure où le travail sera exécuté.

A) -RÔLE ET RESPONSABILITÉS DES STRUCTURES CENTRALES


DIRECTION CENTRALE HSE :
Elle est responsable de :
 l’organisation des audits à la demande de la Direction Générale ou des structures ges-
tionnaires de patrimoine ;
 la révision du référentiel.
STRUCTURES HSE DES ACTIVITÉS, FILIALES ET DIRECTIONS CENTRALES :
Elles sont responsables de :

 L’accompagnement des structures gestionnaires de patrimoine dans l’adaptation des sys-


tèmes de permis de travail;
 la diffusion des systèmes de permis de travail adaptés ;
 l’accompagnement des structures gestionnaires de patrimoine dans la mise en œuvre des
systèmes de permis de travail adaptés ;
 la réalisation d’audit programmé ou demandé par la hiérarchie.
B) -RÔLE ET RESPONSABILITÉS DES PERSONNES CLÉS DU SYSTÈME DE PER-
MIS DE TRAVAIL
ASSET MANAGER :

 Mise en œuvre du SPT dans sa zone de compétence ;


 Approuver les permis et les évaluations des risques ;
 Désigner ses représentants pour les évaluations de risques ;
 Designer ses représentants signataires des permis ;
 Auditer le SPT.
AUTORITÉ DE ZONE :

 Mise en application su SPT ;


 Identification des autorités de zone ;
 Mise en place d’un système de formation et d’habilitation des signataires du permis ;
 Endossement pour la réalisation des travaux dangereux ;
 Audit périodique du SPT ;
 Revue d’amélioration du SPT.
RESPONSABLE HSE :

 Conseiller l’Asset Manager ;


 Approuver les permis et les évaluations des risques ;
 Designer ses représentants signataires des permis ;
 Diriger les évaluations de risques ;
 Assurer le support technique au gestionnaire de permis ;
 Assurer la formation des signataires de permis (recyclage et test) ;
 Maintenir à jour le registre des signataires de permis ;
 Assurer l’archivage des permis ;
 Auditer le SPT.
COORDINATEUR DE PERMIS :

 Assure une liaison avec :


 Le demandeur/initiateur de permis;
 Les spécialistes (production, maintenance, sécurité);
 le personnel de la zone (unités de production de la zone) ;
 la vérification des permis, le rejet des permis ;
 la gestion de tous les permis et certificats ;
 l’enregistrement de l’achèvement des travaux et de l’annulation des permis et certifi-
cats.
DEMANDEUR /INITIATEUR DE PERMIS :

 Renseigner avec le plus de détails et de précisions possible la première section du per-


mis;
 Soumettre le permis au coordinateur de permis avant la date prévue des travaux, de 24
heures au minimum ;
 désigner un Responsable d’Exécution.
REPRÉSENTANTS DE L’AUTORITÉ DE ZONE :

 Réviser les données présentées par le demandeur/initiateur ;


 Identifier les dangers, préconiser les isolements d’énergie, préparer les installations pour
les travaux ;
 Déterminer si une évaluation de risques plus approfondie est nécessaire ;
 vérifier sur site que toutes les mesures de prévention et de protection préconisées ;
 Suspendre les travaux dans le cas de non observation des mesures de prévention ;
 confirmer l’achèvement des travaux et la remise en état du site.
III-CONTENU DES FORMULAIRES DU SYSTEME DE PERMIS DE

TRAVAIL :

La plus grande partie du système de permis de travail est composée des formulaires de permis et
de certificats. Les formulaires utilisés couvrent plusieurs types de dangers. Les deux principaux for-
mulaires sont le permis de travail à froid et le permis de travail à chaud.
Il arrive très souvent que plusieurs permis soient nécessaires pour l’exécution d’un travail. Il est
essentiel qu’à chaque phase du travail, le permis correspondant soit émis (travail à froid, travail à
chaud, permis pour travaux en hauteur ou permis de pénétrer).
Si le besoin d’un permis de travail n’est pas clair, on doit supposer qu’un tel permis est requis,
jusqu'à ce qu’une clarification soit reçue de l’Autorité de Zone, de la structure HSE ou Sécurité ou
du coordinateur de permis.
Tous les permis et certificats sont conçus avec le même principe, l’ordre des sections est en rela-
tion avec l’ordre de mise en œuvre.
Les principales sections du permis de travail à chaud sont :
Section 1 : Réservée à l’initiateur ou au demandeur du permis qui doit :
a) préciser l’endroit où les travaux seront effectués ; décrire les travaux
en joignant des procédures et des plans ;

b) lister les outillages et équipements utilisés ;

c) indiquer la date et l’heure de début et de fin des travaux prévue ; et

d) mentionner le nom du responsable d’exécution.

Section 2 :

Tous les permis et certificats associés au permis de travail doivent être enregistrés dans
cette section pour permettre une meilleure coordination et suivi des travaux et des isole-
ments.
Section 3 :

Cette section est réservée à l’évaluation de risques qui est le cœur du système du permis
de travail, elle est une démarche collective, elle doit être réalisée avant l’exécution de tout
travail.

L’évaluation de risques est une analyse systématique des tâches qui composent un travail
dans le but de cerner les risques potentiels, d'évaluer leur niveau et de développer des me-
sures de prévention et de protection pour réduire ces risques à un niveau acceptable et
permettre l’exécution du travail en toute sécurité.

L’évaluation de risques doit être réalisée par une équipe pluridisciplinaire, les membres
de l’équipe doivent avoir les connaissances et compétences nécessaires à l’évaluation des
risques du travail concerné.

Les travaux les plus dangereux doivent être soumis à une évaluation de risques approfon-
die qui doit être approuvée par l’Autorité de Zone et le responsable de la structure HSE
ou Sécurité et endossée par l’Asset Manager.
Les travaux listés ci-dessus sont considérés dangereux, cette liste n’est pas exhaustive,
elle peut contenir tout autre travail jugé dangereux par l’Asset Manager :

a) Piquage en charge (hot tapping);

b) Grenaillage ou sablage d’installations en service ;

c) Transport (opération de levage) de charge au dessus de :


1. Personnes
2. Infrastructures
3. Installations de production en service

d) Transport (opération de levage) de charge au voisinage d’installa-


tions électriques non isolées ;

e) Travaux de nuit effectués par des entreprises extérieures ; et

f) Serrage sous pression.

Section 4 :

Tous les isolements en place sont enregistrés dans cette section (Les isolements process,
les isolements mécaniques ou positifs ainsi que les isolements électriques).

Les certificats de consignation électrique et les certificats de confirmation d’isolement


sont référenciés dans cette section également.

Section 5 :

L’Autorité de Zone ou leurs représentants et le Responsable de la Structure HSE ou Sécu-


rité ou leurs représentants après vérification des résultats de l’évaluation de risques ainsi
que les mesures de prévention et de protection préconisées, approuvent le permis.

Une matrice d’approbation des différents types de permis doit être établie et approuvée
par l’Asset Manager.

Le système de permis de travail utilise un système étagé dans lequel le niveau de respon-
sabilité requis pour approuver un permis de travail augmente en fonction du caractère po-
tentiellement dangereux des travaux envisagés.

Zone PTF PTC PP PE


Préciser
qui doit ………
Identifier la zone ………..
approuver …
Identifier la zone

Identifier la zone

Exemple de Matrice d’approbation des per-


mis
PTF (Permis de travail à froid) PTC (Permis de travail à chaud) PP (Permis de
pénétrer dans un espace confiné) PE (Permis d’excavation)

Section 6 :

Dans Cette section le contrôleur d’atmosphère enregistre les résultats des prises d’atmo-
sphère initiales. Ces contrôles doivent être effectués conformément aux exigences de
l’évaluation de risques. Quand il est spécifié de refaire les contrôles d’atmosphère durant
les travaux, les résultats des renouvellements des contrôles seront enregistrés sur le per-
mis.
Section 7 :

Le Représentant de l’Autorité de Zone délivre pour la première période de validité le per-


mis, il précisera la durée de validité du permis et ce, après avoir vérifié personnellement
que toutes les mesures de prévention et de protection spécifiées sur le permis sont en
place.

Section 8 :

Le Responsable d’exécution signe la partie qui lui est réservée et déclare avoir bien com-
pris ses responsabilités et s’engage à respecter et à faire respecter par son personnel toutes
les mesures de prévention et de protection préconisées sur le permis de travail et ce, en
permanence durant toute la période de validité du permis.

Section 9 :

Les renouvellements d’approbation du permis et des contrôles d’atmosphère, et les autori-


sations de continuation/reprise de travail sont enregistrés dans cette section du permis.

Les autorisations de continuation/reprise de travail sont données à chaque changement de


quart/poste.

Le contrôle d’atmosphère doit être effectué aussi après chaque interruption de travaux
pour les travaux à chaud ou de pénétrer. Les raisons d’interruption de travaux sont diffé-
rentes à celles énumérées dans la partie 10.3 de ce document.

Le représentant de l’Autorité de Zone doit autoriser le changement de responsable d’exé-


cution.

Section 10 :

Cette section est réservée à la déclaration des raisons qui sont la cause de la suspension du
travail et à l’annulation du permis.
Section 11 :

Le Responsable d’Exécution déclare l’achèvement du travail et la remise du site à son état


initial avant le début du travail.

Section 12 :

Le Représentant de l’Autorité de Zone déclare avoir vérifié l’état du site de travail et


l’avoir trouvé dans un état satisfaisant de sécurité.

Section 13 :

Cette section est réservée à l’enregistrement de la fin du travail et à l’annulation du per-


mis.

Il est à noter que les différents permis et certificats doivent être lisibles et sans ratures.

IV) - MISE EN ŒUVRE DU PERMIS DE TRAVAIL

Le permis de travail doit être demandé ou initié par du personnel de la structure. La demande
doit être introduite 24 heures au minimum avant la date de début des travaux prévue
Le permis de travail (toutes les copies) qui a fait l’objet :

a) d’une approbation par l’Autorité Zone ou son représentant et le Res-


ponsable de la Structure HSE ou Sécurité ou son représentant ; et

b) d’un endossement par l’Asset Manager, si nécessaire ;

Doit être remis au coordinateur de permis pour son émission dans le registre des permis.

1) - Délivrance du permis et distribution des copies :

Le permis approuvé sera ensuite délivré par le représentant de l’Autorité de Zone au Res-
ponsable d’Exécution sur le site de travail.

Le Représentant de l’Autorité de Zone remet l’original du permis au Responsable d’Exé-


cution qui doit toujours l’avoir en sa possession ou l’afficher sur le chantier ;

Les autres copies seront remises au coordinateur de permis pour leur distribution selon les
exigences de chaque type de permis.

Toutes les copies des permis doivent être rassemblées à la fin de chaque période de validi-
té et ce, pour permettre la revalidation ou l’enregistrement de la fin de travail et de l’an-
nulation du permis.

Voir Annexe (Schéma de principe général de traitement d’un permis de travail)

2) - Supervision durant l’exécution des travaux :

Pendant la durée des travaux, le Responsable d’Exécution, le Représentant de l’Autorité


de Zone et le Représentant de la Structure HSE ou Sécurité vérifieront la satisfaction de
toutes les conditions du permis.
Les résultats des contrôles effectués par la Structure HSE ou Sécurité durant les travaux
seront enregistrés au sur le permis.

3) - Suspension du permis :

Suspension en cas d’alarme :

Tous les permis seront suspendus en cas d’alarme, tous les travaux en cours doivent être
arrêtés de manière sûre et la sécurité des installations établie. Tous les permis doivent être
retournés au point central de coordination de permis.

La reprise du travail ne sera possible qu’après autorisation par les représentants de l’Au-
torité de Zone.

Autres cas de suspension :

Le permis doit être suspendu, et le permis annulé, si

a) la nature du travail change ; ou


b) de nouveaux équipements, outillages, produits, procédures sont intro-
duits ; ou

c) le personnel d’exécution est jugé incompétent ; ou

d) les mesures de prévention et de protection deviennent insuffisantes


(risques non identifiés ou sous estimés lors de l’évaluation de risques) ;
ou

e) les mesures de prévention et de protection ne sont plus respectées sur le


site de travail.

Cette liste n’est pas limitative, le permis peut être suspendu pour tout autre condition qui
mettrait en danger les hommes, les biens et l’environnement.

Les raisons de l’annulation du permis doivent être mentionnées sur le permis dans la sec-
tion réservée à la suspension du permis.

Toutes les copies du permis doivent être rassemblées et l’annulation prononcée. Un nou-
veau permis sera émis pour terminer le travail.
4) - Enregistrement de la fin de travail et l’annulation du permis :

Dès que tous les travaux ont été achevés et que le chantier est restitué à l’état initial, l’ori-
ginal du permis est remis par le Responsable d’Exécution au point central de coordination
des permis. Toutes les copies (y compris la copie remise à la Structure HSE ou Sécurité)
du permis seront rassemblées par le coordinateur de permis.

Une fois toutes les copies du permis réunies, le Responsable d’Exécution déclare la fin
des travaux, en signant dans la section correspondante sur le permis. Le Représentant de
l’Autorité de Zone doit aussi signer dans la section qui lui est réservée pour confirmer
l’achèvement des travaux et la restitution de l’équipement/installation à son état initial.

Le coordinateur de permis procède par la suite à l’enregistrement de la fin du travail sur le


registre des permis et à l’annulation du permis ainsi que tous les permis et certificats asso-
cies à ce permis.

Les permis et certificats annulés doivent être envoyés à la structure HSE ou Sécurité pour
archivage.

5)- Archivage :

Les permis et certificats annulés doivent être gardés au niveau de la structure HSE ou Sé-
curité et ce, pour une durée d’une année. Des moyens d’archivage adéquats doivent être
prévus. Ces moyens doivent permettre une récupération facile des archives en cas d’audit
ou d’enquête sur un incident/accident.

V) - ORGANISATION DE LA GESTION DES PERMIS DE TRAVAIL :

1) - Point central de coordination :

Un point central de coordination doit être désigné, de préférence en salle de contrôle ou


dans le bâtiment de contrôle, à travers duquel tous les permis de travail doivent passer
entre chaque étape de préparation. Ceci permet à l’Autorité de Zone et au coordinateur de
permis de vérifier que les nouveaux permis ne sont pas en conflit avec les travaux en
cours d’exécution, et d’être au courant de tous les travaux en cours de réalisation dans
l’unité.

Le point central de coordination permet l’affichage continu des travaux en cours, il doit
être facile d’accès.

2) Principe de fonctionnement du point central de coordination :

Tous les permis et certificats d’isolement et de consignation doivent être affichés pour
permettre aux opérationnels :

a) d’identifier facilement les équipements qui ne sont pas dispo-


nibles ;

b) de déterminer les équipements/installations qui sont isolés ainsi que


leur méthode d’isolement ; et

c) de se maintenir informé des travaux de maintenance en cours.

Le reste du personnel peut également acquérir une vue d’ensemble des isolements actuels
de l’équipement/installation, suivre l’avancement des permis de travail sur l’ensemble de
l’unité, et évaluer les besoins futurs de planification/permis pour les zones qui les inté-
ressent.

Le coordinateur de permis ou tout autre personne désignée par l’Autorité de Zone pour
assurer la coordination est responsable de la gestion du point central de coordination des
permis et certificats.

La dimension et la disposition du point central de coordination des permis et certificats


doit tenir compte du nombre de permis et certificats à gérer, et doit répondre aux exi-
gences suivantes :

a) une séparation physique doit être établie entre le coordinateur et les


clients (demandeurs/initiateurs et responsables d’exécution) de per-
mis de travail, de façon que les données affichées ne puissent être mo-
difiées que par le personnel autorisé ; et

b) il est nécessaire que les clients soient capables de s’approcher du comp-


toir du point central de coordination des permis sans devoir enle-
ver les habits de travail (c'est-à-dire les bottes et les bleus de travail), et
que les affichages soient faciles à lire par tous ceux concernés par le per-
mis de travail.

3) Registre des signatures des permis de travail :

Une des exigences fondamentales du système de permis de travail est que les détails des
personnes et les niveaux de compétence de tout le personnel qui est autorisé à signer les
permis de travail, quel que soit leur qualité, soient enregistrés dans les registres des signa-
tures qui sont maintenus comme suit :
1er registre sera maintenu et mis à jour au niveau de la structure HSE ou
Sécurité.

2eme registre sera maintenu et mis à jour au niveau du coordinateur de


permis.

4) Système d’affichage des permis de travail :

Un système d’affichage à montage mural, sur lequel les copies de tous les permis et certi-
ficats pour les travaux en cours d’exécution sont affichées.

Il doit être disposé en colonnes verticales et en rangées horizontales (affichage subdivisé


en zone), de façon que l’emplacement et l’état de chaque permis soit visible immédiate-
ment, et que les catégories principales d’état des permis puissent être identifiées facile-
ment.

VI) - EVALUATION DE RISQUES :

L’évaluation de risques doit être réalisée par une équipe pluridisciplinaire, les
membres de l’équipe doivent avoir les connaissances et compétences néces-
saires à l’évaluation des risques du travail concerné.

1) - Le responsable de l’évaluation de risques :


L’évaluation de risques sera dirigée et animée par le responsable de la structure
HSE/de Sécurité ou son représentant, il doit assurer :

a) le leadership dans le processus d’évaluation de risques ;

b) que les membres de l’équipe comprennent le processus d’évaluation de


risques et les objectifs à atteindre ;

c) que dans l’équipe d’évaluation de risques sont incluses les personnes


avec le savoir nécessaire et la compétence pour les travaux évalués ;

d) que l’équipe d’évaluation fasse une visite de site lorsque ceci est néces-
saire ;

e) que les résultats de l’évaluation de risques sont issus d’un consensus gé-
néral ; et

f) que tous les résultats de l’évaluation de risques sont enregistrés sur le


formulaire conçu à cet effet.

2) Membres de l’équipe d’évaluation de risques :

Les responsabilités principales des membres de l’évaluation de risques doivent :

a) participer activement à l’évaluation de risques ;

b) aider à l’identification des dangers et aux mesures de prévention et de


protection pour éliminer ou réduire le niveau de risques ; et

c) aider à identifier toute déficience dans le processus du travail et suggé-


rer des améliorations.

3) - Comment procéder à une évaluation de risques?

L’évaluation de risques doit être structurée de la façon suivante :

1. décomposer le travail en une série de tâches élémentaires ;


2. identifier les risques potentiels pour chaque tache ;
3. évaluer le niveau de risques ;
4. déterminer les mesures de prévention et de protection pour contrôler
ces risques; et
5. évaluer le niveau de risques résiduels.

DECOMPOSER LE TRAVAIL
EN TACHES ELEMENTAIRES

IDENTIFIER LES RISQUES


POTENTIELS POUR
CHAQUE TACHE
EVALUER LE NIVEAU DE RISQUES

BARRIERES

RISQUE ACCEPTABLE? OUI

NON

PREVOIR DES MESURES DE


PREVENTION ET DE PROTECTION
POUR REDUIRE LE RISQUE

EVALUER LE NIVEAU DE RISQUES


RESIDUELS

AMELIORER OU PREVOIR
DES MESURES DE PREVENTION ET
DE PROTECTION ADDITIONNELLES NON RISQUE ACCEPTABLE?

OUI

LE TRAVAIL PEUT ETRE ENTREPRIS

4) - Décomposition du travail en tâches élémentaires :

Une tâche est une petite partie d'un travail. L'accomplissement de toutes les
tâches opérationnelles dans un ordre précis assure l'accomplissement du travail
au complet. Il est important de respecter l'ordre d'exécution des tâches.
Dans l’évaluation de risques, chaque tâche est consignée selon sa séquence. Il
faut noter ce qui doit être fait plutôt que la manière de le faire. Chaque phrase
doit commencer par un verbe d'action.

Décomposer un travail en tâches exige une connaissance approfondie de celui-


ci. Si la désignation des tâches est trop générale, des opérations précises et les
dangers qui leur sont associés peuvent passer inaperçus. À l’opposé, un trop
grand nombre de tâches peut rendre l'évaluation de risques inutilisable.

La décomposition du travail en taches élémentaires permet de faire le tri des


opérations et de déterminer le permis qu’il faut pour chaque opération.

5) - Identification des risques potentiels :

Il est recommandé d’utiliser l’approche par les barrières faisant obstacle à


l'énergie pour l’identification des risques potentiels, c’est une approche très po-
pulaire car elle est facile à appliquer et à comprendre, elle a été élaborée J. J.
Gibson en 1961 et structurée par W. Haddon en 1966.

Selon cette approche, le risque se définit comme un flux énergétique non maî-
trisé et un contact possible entre l'énergie et une personne, l’environnement ou
une pièce d'équipement pouvant engendrer :

 des blessures ;
 des dommages matériels ;
 une diminution de la capacité d'une personne à accomplir son
travail ; ou
 une détérioration de l'environnement.
L'approche par les barrières faisant obstacle à l'énergie consiste à examiner
chaque tâche et à:

 identifier les sources d'énergie potentiellement dangereuses ;


 décrire de quelle façon cette énergie peut entrer en contact avec les per-
sonnes ou l’environnement ;
 trouver des barrières susceptibles d'éliminer ou de réduire le risque.

Identification des sources d’énergie potentiellement dangereuses:

Pour chaque tâche, l’équipe d’évaluation de risques doit identifier tous les types
d'énergies potentiellement dangereuses participant à la tâche.

L’identification des sources d’énergie potentiellement dangereuses ou de dan-


gers est l’étape la plus importante dans le processus d’évaluation de risques.
Les accidents arrivent souvent parce que les dangers inhérents à un travail
n’ont pas été identifiés correctement ou n’ont pas été compris.

Les différents types d’énergie sont :

 Pression
 Température
 Energie chimique
 Rayonnement
 Electricité
 Hauteur
 Mouvement
Modes selon lesquels des personnes ou l’environnement, peuvent entrer en contact avec les énergies
dangereuses:

Cette étape consiste à relever tous les modes selon lesquels des personnes ou
l’environnement, pourraient entrer en contact avec ces énergies.

Quelques exemples de contact avec une source d’énergie non maîtrisée


sont listés ci-dessous :

 chute ;
 feu accidentel ou non maîtrisé ;
 explosion ;
 exposition à la radiation ;
 exposition au bruit ;

 exposition à une atmosphère toxique et/ou faible en oxygène


;
 contact avec un courant électrique ;
 exposition à une température extrême ;
 collision contre un objet ; et
 personne frappée par un objet ; et
 fuite de produit, émanation de gaz.

Barrières pour éliminer ou réduire le risque:

Les stratégies usuelles de contrôle des sources d’énergie, classées par ordre de préférence sont :

1. Éliminer les sources d’énergie.

2. Substituer les sources d’énergie dangereuses par d’autres


produits moins dangereux ou pas dangereux du tout.

3. Réduire le niveau du risque.

4. Se doter d'un plan d'urgence.

5. Adopter des mesures pour réduire les dommages causés par un


accident ou une situation d'urgence.

6) - Acceptabilité du risque:

Le risque est caractérisé par un couple « probabilité d’occurrence / gravité des


conséquences » appliqué à un événement redouté.

Pour chacune des conséquences attachées à un flux énergétique non maîtri-


sé, le niveau de risque potentiel sera évalué. Pour cela le recours à une ma-
trice de criticité est nécessaire. A cet effet, La matrice de criticité adoptée
pour la Division Production est la suivante :

Augmentation de la probabilité
P1 P2 P3 P4
sévérité

Improbable Peu Probable Très


Probable Probable
s’est produit
Déjà ren- au sein de SH,
contré pourrait se S’est produit
Jamais dans une produire pen- fréquemment
organisatio dant la durée au sein de SH
rencontré n similaire de vie de
l’installation

G1
Mineure
Augmentation de la sévérité

G2
Sérieux

G3
Grave

G4
Catas-
trophique

Matrice de criticité

Evaluation quantitative de la gravité


Conséquences
sévéri té
Personnel Environnement Public Biens

G1 Blessures Pas de dommage


Mineure mineures (A.S.A) Mineure Pas d’incidence
pas
d’arrêt de produc-
Augmentation de la

tion
Blessures
G2 Pollution Interne, Blessures Dommages mineurs
significatives
Sérieux maîtrisée mineures + arrêt bref de la pro-
(A.A.A)
duction
sévérité

Pollution interne non


Incapacité
G3 maîtrisée ou Pollution Blessures Dommage localisé +
Grave Permanente ou hors limite maîtrisée significatives arrêt partiel
Décès d’unité
G4 Pollution hors limites Dommage important
Catas- Plusieurs décès de longue durée Décès
+
trophique arrêt total de la pro-
duction

Evaluation quantitative de la probabilité:

La fréquence de survenance de l’événement redouté (non- désiré) sera utilisée


pour les besoins de l’évaluation de risques associés à des travaux.

Augmentation de la probabilité

Improbable Peu Probable Probable, Très Probable


10 -4 10-4 – 10-2 10-2 – 10-1 1/an
s’est produit au sein de SH,
S’est produit
Jamais rencontré Déjà rencontré dans une pourrait se produire pendant
fréquemment au sein
organisation similaire la durée de vie de
de SH
l’installation

Cette évaluation est basée sur l’expérience et le jugement de l’équipe qui réalise l’éva-
luation de risques.

Une fois le risque mesuré, la notion de niveau acceptable apparaît.

Niveau de risque
1 RNS Risque Non Significatif ou Risque
Faible – Risque Acceptable
Risque Significatif Maîtrisé ou
2 RSM Risque Moyen - Risque a été réduit
à un niveau aussi bas que
raisonnablement réalisable (ALARP)
Risque Significatif ou Risque
3 RS Elevé - Risque non acceptable

7) - Formulaire d’évaluation de risques :


Le formulaire d’évaluation de risques est présenté dans l’Annexe.

VII) ISOLEMENT:

Les permis de travail nécessitent souvent l’isolement des équipements ou unités sur les-
quels des travaux doivent être effectués.

La méthode à adopter pour isoler un équipement ou une unité est la responsabilité de


l’Autorité de Zone.

La méthode d’isolement qui garantit un maximum de sécurité doit être utilisée, les isole-
ments doivent être suffisamment sécurisés pour éviter toute neutralisation accidentelle du-
rant les travaux.

1) - Méthodes d’isolement de fluides et de pression :

Les méthodes d’isolement de fluides et de pression normalement disponibles sont listées


ci-après dans un ordre décroissant de sécurité et d’efficacité.

Isolement positif : L’isolement positif peut être réalisé par :

a) enlèvement de vannes ou de manchettes et obturation avec brides


pleines ; ou

b) pose de joints pleins, platines, ou queues de poêle approuvées entre


brides.

L’isolement positif est considéré comme l’isolement le plus sécuritaire et est obligatoire
pour l’isolement des espaces confinés (permis de pénétrer dans un espace confi-
né) et pour les cas suivants :

a) travaux à chaud ;

b) isolement de longue durée ; plus d’une semaine ;

c) lorsque l’équipement est mis en hors service pour une longue durée ; et

d) pour les fluides de process à une température supérieure à leur point


d’auto inflammation.
Isolement à double vanne et drain :

L’isolement à double vanne et drain consiste à la fermeture de deux vannes en série avec
un drain situé entre les deux vannes. Des mesures de sécurité doivent être mises en place
pour éviter la manœuvre par inadvertance des vannes.

L’isolement à double vanne et drain doit être utilisé pour les travaux routiniers de
maintenance.

Isolement avec vanne unique :

L’isolement avec vanne unique consiste à la fermeture d’une seule vanne. Lorsque la
sécurité de l’isolement peut être compromise par la manœuvre d’une vanne unique, des
mesures de prévention doivent être prises pour éviter la manœuvre de cette vanne par er-
reur.
A noter que les isolements avec vanne unique et double vanne avec drain ne doivent être
autorisés que durant la période nécessaire à la mise en place d’un isolement positif.
2) - Verrouillage/Etiquetage (Lockout/Tagout) des isolements de fluide et de
Pression:

Un système de verrouillage (Lockout) doit être utilisé pour garantir qu’un isolement ne
peut pas être neutralisé par erreur ou volontairement.

Ce système de verrouillage sécurise la position des vannes, l’appareillage de commutation


électrique ou tout autre équipement mécanique impliqué, et sert comme restriction phy-
sique.

Un système d’étiquetage (Tagout) doit être utilisé pour indiquer la raison pour laquelle un
verrouillage est installé et faire référence au Permis de Travail relatif.

3) - Consignation électrique :

La consignation d’appareils ou d’installations électriques doit être effectuée par un per-


sonnel habilité à cet effet, ce personnel est appelé « chargé de consignation ».

Consigner un appareil ou une installation, c’est prendre l’ensemble des mesures préa-
lables de sécurité nécessaires pour que le travail envisagé puisse être entrepris sans risque
pour le personnel, les installations et l’environnement.
L’opération de consignation comporte quatre opérations :

1. la séparation de l’ouvrage des sources de tension,

2. la condamnation des appareils de séparation (Cette opération permet


d’interdire leur manœuvre et de les maintenir dans une position bien
déterminée d’ouverture ou de fermeture)

3. l’identification (Etiquetage) de l’ouvrage, et

4. la VAT (Vérification d’Absence de Tension) suivie éventuellement de la


MALT + CCT (Mise Á La Terre et en Court-Circuit).
Chapitre III
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

INTRODUCTION
Toute entreprise suit un mode de fonctionnement et d'organisation propre à elle. Elle combine les
ressources existantes : humaines, matérielles et financières de façon à permettre l'obtention de
performance plus élevée. De nos jours, les entreprises suivent une stratégie d’adaptation aux nou-
velles technologies qui leurs permet de renforcer leurs position sur le marché national et interna-
tional.

Dans ce qui suit nous allons présenter la Division Technologie et Développement (DTD) qui est
une division de SONATRACH, son organigramme et ses différentes structures, ainsi qu’un bref
historique de l’entreprise SONATRACH, suivi par une définition de notre domaine d’étude et
nous allons terminer par une conclusion.

Présentation de SONATRACH
SONATRACH est une société nationale créée le 31 décembre 1963 pour la recherche, la produc-
tion, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures. Cette entreprise
publique algérienne surnommé la major africaine est classée la première en Afrique dans l’indus-
trie pétrolière.

Historique de la SONATRACH
L’actuelle société « SONATRACH » a été le décret N° 63-491 du 31 décembre 1963sous la dé -
nomination de la société nationale de transport et de commercialisation des hydrocarbures. Ses
statuts ont été modifiés en 1996 par décret N°98-48 du 11 février 1998 portant des nouveaux sta-
tuts de la SONATRACH qui devient une société par action « S.P.A ».

Depuis la nationalisation des hydrocarbures décidée le 24 février 1971, la SONATRACH déve-


loppe toutes les branches d’industrie des hydrocarbures et d’exploitation jusqu'à la commerciali-
sation.

Ces missions prennent d’avantage d’ampleur et d’importance à la suite de la nouvelle


structuration décidée par le conseil national de l’énergie le 23 janvier 1998 et de la poli-
tique de partenariat engagée à la lumière de la nouvelle légalisation algérienne dans le do-
maine minier.
Chapitre IV
PARTIE PRATIQUE

I- Présentation du service HSE au niveau de l’entreprise :

Rôle et responsabilités des structures HSE ou sécurité :

Le Département HSE :

Le Chef de Département HSE est responsable de :

a) l’organisation des audits à la demande du Directeur de la Division Pro-


duction ou des structures gestionnaires de patrimoine,

b) la révision du système de permis de travail; et


c) Procéder au reporting à la Direction Centrale HSE des anomalies
ayant entraîné à réviser le système de permis de travail et ce afin de pro-
céder à une éventuelle révision du référentiel du permis de tra-
vail.

Structures HSE ou Sécurité des sites de la Division Production :

Les Chefs de Division Sécurité ou HSE des sites de la Division Production


sont responsables de :

a) l’accompagnement des structures gestionnaires de patrimoine dans


l’adaptation des systèmes de permis de travail;

b) la diffusion des systèmes de permis de travail adaptés ;

c) l’accompagnement des structures gestionnaires de patrimoine dans la


mise en œuvre des systèmes de permis de travail adaptés ; et

d) la réalisation d’audit programmé ou demandé par la hiérarchie.

II- Etude de cas  Préparation d’un permis de travail :


Tous les permis et certificats sont conçus selon le même principe l’ordre de sections est en relation
directe avec l’ordre de mise en œuvre des actions.
Section
Section 1
2
Section
Section 3
Section
4
5
Section
6 Section
Section 7
Section
8
Section 9
Section
10
Section 11
Section
12
13

Section 1 : Réservée à l’initiateur ou au demandeur du permis


Contenu de la section 1 :
1. Lieu du travail
2. Classification de la zone de travail
3. Description du travail
4. Date et heure de début et de fin de travail
5. Outillage et équipement à utiliser
6. Nom du Responsable d’Exécution.

Section 2 : Permis et Certificats associés.

Tous les permis et certificats associés au permis de travail doivent être enregistrés dans cette sec-
tion.

Section 3 : Évaluation de risques.


Section 4 : Isolements effectués

Section 4 : (Isolements effectués) Tous les détails des isolements (électrique, procéss, méca-
nique, contrôle) en place sont enregistrés dans cette section.
Section 5 : Approbation du permis.

Le permis doit être approuvé selon la matrice d’approbation des permis.


L’autorité de zone ou leurs représentants de la structure HSE ou leurs représentants après vérifica-
tion des résultats de l’évaluation de risques ainsi que les mesures de prévention et de protection pré-
conisées approuvent le permis.

Section 6 : Certificat de contrôle d’atmosphère.


Le contrôleur d’atmosphère effectue les contrôles conformément aux exigences de la section
3.4 du permis et enregistre les résultats des lectures (Les mesuriez à l’aide des détecteurs de gaz,
porte les résultats sur cette section puis autorise le travail à chaud).

Section 7: Autorisation de début de travail.

 Le Représentant de l’Autorité de Zone autorise le début du travail après avoir contrôlé le site
et que toutes les précautions prévues dans le permis sont en place effectivement.
 Le Représentant de l’Autorité de Zone précise la période de validité du permis.

Section 8: Acceptation du permis par le Responsable exécution.

Le Responsable d’Exécution déclare avoir pris connaissance des précautions du permis et


s’engage à les respecter et à les faire respecter par l’ensemble de son personnel.

Section 9: Revalidation au verso du permis.

Tous les renouvellements d’approbation de permis, de contrôle d’atmosphère, d’autorisation


de continuation ou de reprise de travail, d’autorisation de changement de responsable d’exécution
ainsi que tous les contrôles effectués par la structure HSE sont enregistrés dans cette section.

Contenu du verso du formulaire de Permis de travail à chaud:


Au Verso Du Permis Renouvellement de l’approbation du permis:

Les renouvellements (journaliers) d’approbation du permis sont autorisés seulement si les condi-
tions du permis restent inchangées.

Au Verso Du Permis Renouvellement des contrôles atmosphère :

Tous les renouvellements des contrôles atmosphère doivent être enregistrés dans cette section.

Au Verso Du Permis Autorisation de continuation / reprise de travail:


Autorisation de continuation / reprise de travail et Acceptation par le Responsable Exécution.

Au Verso Du Permis Autorisation de changement de Responsable Exécution :

Les remplacements de Responsables d’Exécution sont approuvés par le Représentant de l’Autorité


de Zone.

Au Verso Du Permis Enregistrement des contrôles effectués par HSE :

Tous les résultats des contrôles inopinés effectués par la Structure HSE ou Sécurité durant la réali-
sation des travaux sont enregistrés dans cette partie du permis.

Section 10 : Suspension des travaux


Dans le cas de suspension de travail. Les raisons pour lesquelles le travail a été suspendu doivent
être enregistrées dans cette section du permis (Le permis doit être annulé).

Section 11 : Déclaration de fin des travaux par le Responsable Exécution

Le Responsable d’Exécution déclare avoir terminé le travail et que l’équipement ou le système sur
lequel le travail a été effectué est prêt à être remis en service.

Section 12 : Vérification et acceptation de la fin des travaux

Le représentant de l’autorité de zone déclare avoir vérifié l’état du site du travail, autorise enlève-
ment des isolements en place et la remis en service des systèmes feu et gaz inhibés et des ESD for-
cés.

Section 13 : Enregistrement de la fin des travaux et annulation du permis

Cette section du permis est réservée à l’enregistrement de la fin du travail ou la nécessité pour un
autre permis pour terminer le travail ainsi qu’à l’enregistrement de l’annulation du permis .
Les Annexes

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