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ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DE L’INTERIEUR
PRÉFECTURE DE SKHIRAT TEMARA
COMMUNE DE AIN EL AOUDA

MARCHE N°: .........................

AMENAGEMENT DES VOIES URBAINES A AIN EL AOUDA

Appel d’offres ouvert sur offre de prix n°06/2023

CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

Appel d’offres ouvert passé en application de l'alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 et paragraphe 1 de l’article 17 et
alinéa 3 paragraphe 3 de l’article 17 du décret n°2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.

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ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L’INTERIEUR
PRÉFECTURE DE SKHIRAT TEMARA
COMMUNE DE AIN EL AOUDA

MARCHE N° : .............................

AMENAGEMENT DES VOIES URBAINES A AIN EL AOUDA


CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

Marché passé après appel d’offres ouvert sur offres de prix, séance publique en
application des prescriptions de l’aliéna 2 paragraphe 1 de l’article 16, paragraphe 1 de l’article
17 et l’aliéna 3 paragraphe 3 de l’article 17 du décret n°2-12-349 du 8 joumada I 1434(20
mars 2013) relatif aux marchés publics.

Entre les soussignés :

Monsieur Le Président de la commune d’AIN EL AOUDA, agissant au nom et pour le compte


de l'Administration désigné dans tout ce qui suit par le "Maitre d'ouvrage"

D’une part,
Et,
Monsieur …………………………………………………………………………………
Agissant au nom et pour le compte de ………………………………………………….
Inscrit au registre de commerce de ……………………………………………………..
Sous le n° :…………………………………………………………..……………………
Affilié à la CNSS sous le n° :….………………………………………………………..
Patente n° :………………………………………………………………..………………
IF n° :............................................................................................................................
Titulaire du compte Bancaire (RIB) n° : ………….…………………………………….
En faisant élection de domicile à : ………………………………………………………
En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, désigné ci-après par le terme « L’Entrepreneur »
D’autre part,

Il a été décidé et convenu ce qui suit :

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CHAPITRE 1 : CLAUSES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Article 1 : Objet du marché
Le présent marché a pour objet les travaux d’aménagement de voies urbaines situées au
périmètre urbain de la commune d’AIN EL AOUDA.

Article 2 : Mode et procédure de passation du marché


Marché passé après appel d’offres ouvert sur offres de prix, séance publique en
application de l'alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 et paragraphe 1 de l’article 17 et alinéa
3 paragraphe 3 de l’article 17 du décret n°2-12-349 du 8 joumada I 1434(20 mars 2013) relatif
aux marchés publics.
Article 3 : Maître d’ouvrage :
Le Maître d’Ouvrage est : le président de LA COMMUNE DE AIN EL AOUDA.
Article 4 : Consistance du marché :
Les travaux d'aménagement des voies urbaines consistent sommairement en :
 FOURNITURE ET MISE EN OUVRE D’ENROBE EB 0/10 SUR 5 CM
D’EPAISSEUR

 FOURNITURE ET POSE DE PANNEAU DE SIGNALISATION

 MARQUAGE SPECIAL

 SIGNALISATION HORIZONTALE

Le Présent appel d'offres concerne un marché en lot unique


Article 5 : Documents constitutifs du marché
1) Les documents constitutifs du marché sont celles énumérées ci-après :
1- L’acte d’engagement ;
2- Le présent cahier des prescriptions spéciales (CPS) ;
3- Le bordereau des prix et détail estimatif ;
4- Le cahier des prescriptions communes (CPC);
5- Le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAGT) applicable aux marchés de
travaux exécutés pour le compte de l’Etat, approuvé par le Décret n° 2-14-394 du 6 chaabane
1437(13 Mai 2016) ;
2) En cas de discordance ou de contradiction entre les documents constitutifs du marché,
autres que celles se rapportant à l’offre financière telle que décrite l’article 27 du
décret précité n° 2-12-349, et en tenant compte des stipulations de l’article 2 du
CCAG-T, ceux-ci prévalent dans l'ordre où ils sont énumérés ci-dessus.
Article 6 : Référence aux textes généraux
A- DOCUMENTS GENERAUX.
Les parties contractantes du marché sont soumises aux dispositions des textes suivants:
1-Dahir n°1.15.85 du 20 Ramadan 1436 (07 Juillet 2015) promulguant la loi organique
n°113.14 relative aux communes.
2- Le décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434(20/03/2013) relatif aux marchés publics;
3- Le décret n° 2-14-394 du 6 chaabane1437(13 Mai 2016)approuvant le C.C.A.G.T
applicables aux marchés de travaux;
4- Dahir n° 1-15-05 du 29 rabii II 1436 (19 février 2015) portant promulgation de la loi n°
112-13 relatif au nantissement des marchés publics.
3
5- Le décret n° 2-17-451 du 4 Rabiï I 1439 (23 novembre 2017) portant règlement de la
comptabilité publique des communes et des établissements de coopération intercommunale.
6- Le décret n°2-16-344 du 17Chaoual1437 (22/07/2016) fixant les délais de paiements et les
intérêts moratoires relatifs aux commandes publiques.

7-Décret n 2.14.272 du 14 mai 2014 relatif aux avances en matière de marchés publics
8-Arrêté du chef de gouvernement n° 3-302-15 du 15 safar 1437 (27 novembre 2015) fixant
les règles et les conditions de révision des prix des marchés publics.
9-Arrêté du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration
n°3108.19 du 6 Joumada 1 1441 (02 Janvier 2020) pour compléter l’arrêté du ministre de
l'économie et des finances n° 1874-13 du 9 moharrem 1435 (13 novembre 2013) pris en
application de l'article 160 du décret n° 2-12-349 du du 8 joumada 1 1434 (20 mars
2013) relatif aux marchés publics.
10-L’arrêté du ministre de l’économie et des finances n° 3011.13 du 24 hija 1434 (30 octobre
2013) portant application de l'article 156 du décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20
mars 2013) relatif aux marchés publics.
11- Le cahier des prescriptions communes provisoires applicables aux travaux de
l’administration des travaux publics et communication, tel que ce cahier est défini par la
circulaire n° 6017/TPS du SEPTEMBRE 1966 ;
12- La circulaire 1/61/SGG du 30 janvier 1961 relative à l’utilisation des produits d’origine et
de fabrication nationale ;
13- Le Dahir N° 178-157 du 26 Joumada I 1390 (30 juillet 1970) relatif à la normalisation
industrielle, notamment son article 3 définissant l’ensemble des normes marocaines
homologuées se rapportant aux travaux de bâtiment ;
14- La circulaire 6,015/TPC du 1ér AVRIL 1965 du ministère de travaux publics et
communication faisant application du cahier des prescriptions spéciales type ;
15-Circulaire n° 72/CAB du 26 novembre 1992 d’application du Dahir n°1-56-211 du 11
décembre1956 relatif aux garanties pécuniaires des soumissionnaires et adjudicataires de
marchés publics ;
16- Les textes officiels réglementant la main d’œuvre et les salaires, et notamment le
bordereau des salaires minima ;
17- Circulaire du chef du Gouvernement n°19/2020 en date 25/11/2020 relative aux
modalités d’application de la préférence en faveur de l’entreprise nationale.
B- TEXTES SPECIAUX
Pour tout ce qui n'est ni prévu, ni contraire au présent cahier des prescriptions spéciales,
l'entrepreneur reste soumis aux dispositions des textes et règlements qui suivant :
- Pour les travaux de voirie
a) Le Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) du Ministère de l'Equipement approuvé
par Arrêté n° 451 du 6 Décembre 1982 et notamment le fascicule n° 4 relatif aux ouvrages
d'assainissement et de soutènement;
b) Le Devis Général pour la fourniture des agrégats destinés aux usages routiers pour la
construction, le rechargement et revêtement de chaussées (Maroc 1950);
c) La réglementation en vigueur relative à l'achat, l’emmagasinement et l'emploi des
explosifs dans les mines, carrières et chantiers du Maroc;
- Pour les travaux de génie civil et d'infrastructure
Génie civil
- Devis Général d’Architecture (Maroc Edition 1956) complété par le cahier des prescriptions
communes pour les travaux dépendants des services de l’Equipement et du logement
(Administration Française) tel qu’il a été défini par l’arrêté ministériel du 24 Septembre 1970.
- Le Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C) applicables aux travaux exécutés pour le
compte du Ministère des travaux publics et des communications constitué comme précisé dans
le circulaire n° 6019 TPC du 07/06/1972 .
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- Arrêté n° 350-67 du Ministère de l’Equipement de la formation professionnelle et de la
formation des cadres du 15/07/1967 ainsi qu’aux règles techniques P.N.M 711.005 et 006
annexées à l’arrêté n° 350/67.
- Le dahir n° 170-157 du 26 Joumada I 1390 (30/07/1970) relatif à la normalisation industrielle
notamment son article 3 définissant l’ensemble des normes Marocaines homologuées se
rapportant aux travaux du bâtiment.
- La circulaire n°1.61.S.G.G. du 30 Janvier 1961 relative à l’utilisation des produits d’origine et
des fabrications Marocaines.
- La circulaire n°6001 T.P du 07/08/1958 relative aux transports des matériaux et
marchandises pour l’exécution des travaux publics.
- Les règlements locaux concernant les alimentations en eau et électricité des Immeubles.
- Les règlements de prévision contre les risques d’incendie et de panique dans les
établissements recevant du public et locaux à usage d’habitation.
- Les fascicules spéciaux applicables aux travaux de Génie Civil relevant des Services des
ponts et chaussées du Ministère de l’Equipement et du logement (Administration française).
- Les normes A.F.N.O.R. (Association Française de Normalisation) ou normes équivalentes ou
supérieures.
- Réglementation en vigueur relative à l’achat, l’emmagasinement et l’emploi des explosifs
dans les mines, carrières et chantiers du Maroc.
- La nouvelle norme NM. 10.01 F004 arrêté d’homologation N°1137.85 du 21 Safar 1406
(5/11/1985) sur l’utilisation des ciments.
- L’ensemble des normes Marocaines ou à défaut françaises.
- Les documents techniques unifiés français.
- Les règlements locaux concernant les alimentations en eau et électricité.
-Textes relatifs au calcul des ouvrages :
En règle générale, les calculs de résistance des ouvrages seront effectués conformément
aux circulaires ministérielles les plus récentes complétées par les règles en vigueur à la date de
la signature du marché à intervenir, et notamment :
Le fascicule n° 61 titres I à VI ‘’Conception, Calcul et Exécution des ouvrages et Constructions
en Béton Armé C.C.B.A. 68’’
Le règlement BAEL 91.
Les règles définissant les effets de la neige et du vent (NV 65) ou ses équivalents.
Le règlement des constructions parasismiques (RPS 2000).
Devis général pour les travaux d’assainissement (D.G.T.A. Edition 1961)
Fascicule n°70 (français) relatif aux canalisations d’assainissement et d’ouvrages annexes.
Normes Marocaines N.M 10.1 027 sur les canalisations c
-Les Normes Marocaines éditées par le Service des Normalisations Industrielles Marocaines
(SNIMA) et en particulier les normes 10.1.012 et 013 concernant les aciers pour béton armé,
10.1.008 concernant les bétons de ciment usuel, les Normes de l'AFNOR (Association
Française de Normalisation) ou des Normes équivalentes ou supérieures en vigueur au moment
de la signature du Marché et en particulier:
NM 10.1.003: Bétons - classification des environnements agressifs.
NM 10.1.004: Liants hydrauliques.
NM 10.1.005: Liants hydrauliques - Technique des essais.
NM10.1.014: Bordures de trottoirs.
NM 10.1.156: Liants hydrauliques -Travaux en eaux sulfatées.
NM 10.1.157: Liants hydrauliques -Travaux en mer.
NM 10.1.158: Liants hydrauliques- Ciments à faible chaleur d’hydratation initiale.
NM 10.1.162: Liants hydrauliques - détermination quantitative des constituants.
NM 10.1.165: Sable de concassage pour bétons hydrauliques.
NM 10.1.008: Bétons de ciments usuels.
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NM 10.1.011: Béton prêt à l’emploi préparé en usine.
NM 10.1.012: Aciers ronds lisses.
NM 10.1.013: Aciers à haute adhérence.
NM 10.1.020; 136 à 141 ; 144 ; 146 à 150 ; 155 et 166 à 170: Granulats pour matériaux de
construction.
NM 10.1.021: Techniques des essais - contrôle des bétons.
NM 10.1.027: Tuyaux et joints béton armé et non armé.
NM 10.1.124: Auscultation dynamique des ouvrages.
NM 10.9.001: Dispositifs de couronnement et de fermeture des ouvrages d’assainissement.
- Pour le calcul des ouvrages
-En règle générale, les calculs de résistance des ouvrages seront effectués conformément au
Fascicule n° 61 - Titre I à VI relatif à la conception, au calcul et aux épreuves des ouvrages
d'art édité en France par le Ministère des Travaux Publics et du Logement, complété par les
règles CC/BA-68 pour la conception et le calcul des ouvrages et construction en béton armé
(fascicule n° 61 - Titre VI du Cahier des Prescriptions Communes) appliquées en France.
-Les règles "C.P. 1960" pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques.
-L'instruction provisoire française du 12 Août 1965 relative à l'emploi du béton précontraint
dans les ouvrages dépendant du Ministère des Travaux Publics et des Transports complétés
notamment par la Direction provisoire pour l'exécution du béton précontraint (Directive n° 30
du 5 Avril 1966) et les fascicules spéciaux du Ministère de l'Equipement et du Logement
(Administration Française).
-Les règles "NV 65" (révisées en 1967) définissant les effets du vent sur les constructions.
-Les règles de calculs parasismiques et perturbations électromagnétiques.
En cas de contradiction entre les divers textes, les derniers en date prévaudront.
Les règles applicables seront celles en vigueur au moment de l’ouverture des plis.

Article 7 : validité et délai de notification de l’approbation.

Conformément à l’article 152 du décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20/03/2013),


Le présent marché ne sera valable, définitif et exécutoire qu’après son approbation.
L’approbation du marché doit intervenir avant tout commencement des travaux. Cette
approbation sera notifiée dans un délai de soixante-quinze (75) jours à compter de la date
d’ouverture des plis les conditions de prolongation de ce délai sont fixées par l’article 153 du décrit
de 2-12-349 précité.

Article 8 : Délai de notification de l’approbation


L'approbation du marché doit intervenir avant tout commencement d'exécution des
prestations objet du dit marché.
L’approbation du marché ne doit être apposée par le Président de la Commune de AIN
EL AOUDA qu’après expiration d’un délai de quinze (15) jours à compter de la date
d'achèvement des travaux de la commission.
En application de l’article 153 du décret n° 2-12-349 du 08 Joumada I 1434 (20 Mars
2013) relatif aux marchés publics, l’approbation des marchés doit être notifiée à l’attributaire
dans un délai maximum de 75 (Soixante-quinze) jours à compter de la date d’ouverture des
plis. Dans le cas où le délai de validité des offres est prorogé conformément au deuxième
alinéa de l’article 33 du décret précité, le délai d’approbation est majoré d’autant de jours
acceptés par l’attributaire du marché.
Si la notification de l’approbation n’est pas intervenue dans ce délai, l’attributaire est
libéré de son engagement vis-à-vis du maître d’ouvrage. Toutefois, le maître d’ouvrage peut,
avant l’expiration du délai visé au paragraphe premier ci-dessus proposer à l’attributaire, par
lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par tout autre moyen de
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communication donnant date certaine, de maintenir son offre pour une période supplémentaire
ne dépassant pas trente (30) jours. L’attributaire doit faire connaître sa réponse avant la date
limite fixée par le maitre d’ouvrage.
Article 9 : Délai d’exécution des travaux- Pénalités pour retard
En application des dispositions de l’article 8 du CCAG-T, le délai d’exécution global du
présent marché est fixé à 09 (neuf ) mois.
Le délai d'exécution des travaux court à partir de la date prévue par l’ordre de service
prescrivant le commencement de l’exécution des travaux, dans les conditions prévues à l’article
40 du CCAGT.
En cas de non – respect par l’entrepreneur du délai d’exécution il lui sera appliqué une
pénalité journalière de retard égale 1/1000 du montant initial du marché majoré, le cas échéant,
par les montants correspondants aux travaux supplémentaires et à l'augmentation dans la masse
des travaux (DH/jour de calendrier). Les pénalités sont encourues du simple fait de la
constatation du retard par le maitre d'ouvrage qui, sans préjudice de toute autre méthode de
recouvrement, déduit d'office le montant de ces pénalités de toutes les sommes dont
l'entrepreneur est redevable. L'application de ces pénalités ne libère en rien l'entrepreneur de
l'ensemble des autres obligations et responsabilités qu'il a souscrites au titre du présent marché.
En application des dispositions du § 7 de l’article 65 du CCAG-T, le montant des
pénalités est plafonné à 8 % du montant initial du marché majoré, le cas échéant, par les
montants correspondants aux travaux supplémentaires et à l'augmentation dans la masse des
travaux.
Article 10 : Cautionnement – retenue de garantie
Le cautionnement provisoire est fixé à vingt mille dirhams (20 000,00 dhs)
Le cautionnement définitif est fixé à 3 % du montant initial du marché arrondi au dirham
supérieur (conformément aux paragraphes 1 et 4 de l’article 15 et l’article 79 du C.C.A.G.T.).
Le cautionnement définitif doit être constitué dans les vingt (20) jours qui suivent la
notification de l’approbation du marché.il reste affecté à la garantie des engagements
contractuels de l’entrepreneur jusqu’à la réception définitive des travaux.
Une retenue de garantie d’un dixième (1/10) du montant des travaux sera opérée sur les
acomptes provisoires. Cette retenue de garantie cessera de croître quand elle aura atteint 7 % du
montant initial du marché, augmenté, le cas échéant, des montants des avenants. Le délai de
garantie est fixé à une (1) année à compter de la date du procès verbal de la réception provisoire
des travaux (conformément aux dispositions de l’article 75 du CCAGT).
Article 11 : Ordre de service
Le titulaire du présent marché ne devra effectuer aucune prestation, quelle qu’elle soit,
sans en avoir reçu l’ordre de l’Administration. Celle-ci ne tiendra compte, dans les règlements,
que des prestations prescrites par ordre du Président de la commune d’AIN EL AOUDA.
Les arrêts d’exécution dû à un cas de force majeure devront être signalés par
l’entrepreneur dans les 48 heures et par écrit, à l’Administration.
(Conformément aux dispositions de l’article 11 du CCAGT).
Article 12 : Assurance
Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur doit adresser au maître d’ouvrage
les attestations des polices d’assurance qu’il doit souscrire et qui doivent couvrir les risques
inhérents à l’exécution du marché et ce, conformément aux stipulations de l’article 25 du
CCAG-T.
12.1. Véhicules automobiles
Les véhicules automobiles doivent être garantis conformément aux dispositions de l'arrêté
viziriel du 12 Chaâbane 1360 (5.09. 1941) relatif à l'assurance obligatoire des véhicules
automobiles.

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12.2. Accidents de travail
Les accidents du travail survenant au personnel de l'Entrepreneur doivent être garantis
conformément aux dispositions du Dahir numéro 1.6.223 du 12 Ramadan 1382 (6 Février
1963) portant modification en la forme du Dahir du 25 Al Hijja 1345 (25 Juin 1927) relatif à la
réparation des accidents du travail.
12.3. Responsabilités civiles
Doivent être garanties les responsabilités civiles incombant :
a) à l'Entrepreneur, en raison des dommages causés aux tiers par la réalisation des
ouvrages, objet du présent Marché, avant leur réception définitive, les ouvrages eux-mêmes, les
marchandises, les matériels, les installations, le personnel de l'Entrepreneur. En particulier,
doivent être garanties les responsabilités civiles en raison des dommages causés aux
constructions ou aux réseaux enterrés (réseau d'eau potable ou autres),
b) à l'Entrepreneur, en raison des dommages causés aux tiers par les ouvrages, objet du
présent Marché, avant leur réception définitive, les marchandises, les matériels, les
installations, le personnel de l'Entrepreneur,
c) à l'Entrepreneur, en raison des dommages causés sur le chantier et ses dépendances aux
agents du Maître de l’Ouvrage et ses représentants ainsi qu'aux tiers dont le Maître de
l’Ouvrage est responsable,
d) au Maître de l’Ouvrage ou ses représentants, en raison des dommages causés aux tiers
sur le chantier et ses dépendances par ses ouvrages, ses matériels, ses marchandises, ses
installations, ses agents. Le contrat correspondant doit prévoir une clause de renonciation à
recours contre le Maître de l’Ouvrage ou ses représentants.
e) au Maître de l’Ouvrage ou ses représentants, en raison des dommages causés au
personnel salarié de l'Entrepreneur, et provenant soit du fait de ses agents, soit du matériel ou
des tiers dont il serait responsable, et qui entraîneraient un recours de la victime ou de
l'assurance "accident du travail".
12.4. Dommages à l'ouvrage
Doivent être garantis, pendant la durée des travaux jusqu'à la réception définitive pour les
matériels, les ouvrages objet du présent Marché, les ouvrages et installations fixes ou mobiles
du chantier, les matériels, matériaux et approvisionnements divers, contre les risques
d'incendie, de vol, crue et tremblement de terre dont l'intensité est inférieure à l'intensité VI de
l'échelle internationale de mesures sismiques, détérioration pour quelle que cause que ce soit,
sauf dans le cas de force majeure tel que spécifié à l'article 74 du C.C.A.G.-T. S'il intervenait
un cas de force majeure au cours des travaux, l'Entrepreneur est tenu d'en informer par écrit le
Maître de l’Ouvrage.
12.5. Sous traitants
Les garanties de contrats d'assurances citées ci-dessus, doivent être étendues aux sous-
traitants, sauf si les sous-traitants sont déjà couverts pour les risques; les contrats propres aux
sous-traitants doivent être présentés au Maître de l’Ouvrage, à sa demande, ainsi qu'une
attestation de validité et de paiement des primes en cours.
12.6. Présentation des polices
L'Entrepreneur est tenu d'adresser au Maître de l’Ouvrage dans les vingt (20) jours qui
suivent la notification du Marché, la photocopie légalisée des polices d'assurances contractées
pour les risques énumérés ci-dessus.
Elles doivent toutes comporter une clause interdisant leur résiliation, sans un avis
préalable de la compagnie d'assurances au Maître de l’Ouvrage. Ces polices doivent être prises
auprès d'une (ou plusieurs) compagnie (s) d'assurances et autorisée (s) au Maroc. Le Maître de
l’Ouvrage peut refuser toute police qui ne lui conviendrait pas en donnant les raisons motivées
de son refus.
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L'Entrepreneur est tenu également de présenter au Maître de l’Ouvrage, chaque fois qu'il
le demandera, et en particulier à tous paiements d'acomptes, les attestations émanant de la
compagnie d'assurances certifiant que les primes ont bien été réglées.
Si l'Entrepreneur ne prend pas toutes les assurances précisées précédemment, le Maître de
l’Ouvrage est habilité à souscrire, en ses lieu et place, les dites assurances dont les primes
seraient récupérées sur les sommes dues par lui à l'Entrepreneur.
En cas d'accident aux ouvrages, objet du présent Marché, quelle qu'en soit la cause,
l'Entrepreneur est tenu de procéder dans les délais les plus réduits à leur remise en état.
Article 13 : Réception provisoire – Réception définitive
13-1 : Réception provisoire
La réception provisoire sera prononcée conformément aux dispositions de l’article 73du
CCAG-T :
1- Les ouvrages ne sont réceptionnés qu'après avoir subi les contrôles de conformité des
travaux avec l'ensemble des obligations du marché et, en particulier, avec les spécifications
techniques.
La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété et des risques au profit du
maître d'ouvrage et constitue le point de départ de l'obligation de garantie contractuelle
conformément aux stipulations de l'article 75 du CCAGT.
L'entrepreneur avise, par écrit, le maître d'ouvrage de l'achèvement des travaux.
Le maître d'ouvrage désigne la ou les personnes pour procéder aux opérations préalables
à la réception provisoire, en précisant la date prévue pour ces opérations, qui doit se situer dans
un délai maximum de dix (10) jours à compter de la réception de l'avis mentionné ci-dessus. Il
convoque à cet effet l'entrepreneur.
2- Les opérations préalables à la réception sont effectuées par la ou les personnes
désignées par le maître d'ouvrage en présence de l'entrepreneur. En cas d'absence de ce dernier,
il en est fait mention au procès-verbal qui lui est notifié.
Ces opérations doivent être réalisées et porter sur :
a) La reconnaissance des ouvrages exécutés ;
Les épreuves éventuellement prévues par le cahier des prescriptions communes ou le
cahier des prescriptions spéciales;
b) La constatation éventuelle de l'inexécution des prestations prévues au marché ;
c) La constatation éventuelle d'imperfections ou malfaçons;
d) La constatation du repliement des installations de chantier et de la remise en état des
terrains et des lieux;
e) Les constatations relatives à l'achèvement des travaux et à l'état du bon
fonctionnement des ouvrages et des installations, le cas échéant ;
f) Le cas échéant, la remise au maître d'ouvrage des plans des ouvrages conformes à
l'exécution des travaux dans les conditions précisées au cahier des prescriptions communes et
au cahier des prescriptions spéciales.
13-2 : Réception définitive
La réception définitive aura lieu Douze Mois (12 mois) après la date de la réception
provisoire des travaux conformément aux dispositions de l’article 76 du CCAG-T :
La réception définitive des travaux marque la fin de l'exécution du marché et libère
l'entrepreneur de tous ses engagements vis-à-vis du maître d'ouvrage.
L'entrepreneur demande, par écrit, vingt (20) jours au plus tard avant l'expiration du délai
de garantie prévu à l'article 75 du CCAGT, au maître d'ouvrage de procéder à la réception
définitive des travaux.
Le maître d'ouvrage désigne la ou les personnes pour procéder à la réception définitive au
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plus tard dans les dix (10) jours qui suivent l'expiration du délai de garantie. Il convoque à cet
effet l'entrepreneur.
La réception définitive des travaux est prononcée si l’entrepreneur :
a rempli à la date de la réception définitive toutes ses obligations vis-à-vis du maître
d'ouvrage ;
a justifié du paiement des indemnités dont il serait redevable en application de la loi n" 7-
81 relative à l'expropriation pour cause d'utilité publique et à l'occupation temporaire
promulguée par le dahir n" 1-81-254 du Il rejeb 1402 (6 mai 1982) à raison des dommages
causés à la propriété privée par l'exécution des travaux ;
a effectivement remis les plans de récolement des ouvrages exécutés.
La réception définitive des travaux donne lieu à l'élaboration d'un procès-verbal signé par
la ou les personnes désignées par le maître d'ouvrage, par l'entrepreneur. Une copie dudit
procès-verbal est remise à l'entrepreneur.
Dans ce cas, le montant de la retenue de garantie et le cautionnement définitif,
éventuellement constitués, sont restitués à l'entrepreneur dans les conditions prévues à l'article
19 du CCAGT.
Si l'entrepreneur n'a pas rempli à la date de la réception définitive des travaux les
obligations prévues par le présent article, il est fait application des mesures prévues par l'article
79 du CCAGT.
Article 14 : Délai de garantie
Le délai de garantie est fixé à une année à partir de la date de réception provisoire.
Pendant la durée du délai de garantie, l’entrepreneur demeure responsable de ses ouvrages et
est tenu de les entretenir à ses frais, il reste même responsable des actions ou indemnités
formulées par les tiers pour dommages résultant de l’exécution des travaux :

1- Le délai de garantie est égal à la durée comprise entre la réception provisoire et la


réception définitive des travaux. Pendant le délai de garantie, l'entrepreneur est tenu à
l'obligation de parfait achèvement indépendamment des obligations qui peuvent résulter de
l'application de l'article 78 du CCAGT
Le délai de garantie est de douze (12) mois à compter de la date du procès-verbal de la
réception provisoire des travaux.
Au titre de cette obligation de parfait achèvement, l'entrepreneur doit, à ses frais :
a) remédier à toutes les imperfections ou malfaçons signalées par le maître d'ouvrage ;
b) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou modificatifs jugés nécessaires
par le maître d'ouvrage et présentés par lui au cours de la période de garantie.
2- Le maître d'ouvrage peut adresser à l'entrepreneur, à tout moment au cours du délai
de garantie, les listes détaillées des imperfections ou malfaçons relevées, à l'exception de
celles résultant de l'usure normale, d'un abus d'usage ou de dommages causés par des tiers.
Les dépenses correspondant aux travaux prescrits par le maître d'ouvrage ayant pour
objet de remédier aux déficiences énoncées aux a) et b) de l'alinéa 1 du présent article ne sont
à la charge de l'entrepreneur que si la cause de ces déficiences lui est imputable.
Les imperfections ou les malfaçons constatées par le maître d'ouvrage durant le dernier
mois du délai de garantie doivent être réparées par l'entrepreneur dans un délai fixé par ordre
de service. Toutefois, le délai fixé à cet effet ne doit pas dépasser deux mois après
l'expiration du délai de garantie.
3- Si l'entrepreneur répare les imperfections et malfaçons relevées conformément aux
clauses .du marché, la ou les personnes désignées par le maître d'ouvrage, après vérification,
prononcent la réception définitive des travaux.
Si à la fin dudit délai de garantie et sous réserve de l'application de l'alinéa 2 du
paragraphe 2 du présent article, l'entrepreneur n'a pas remédié aux imperfections ou
malfaçons, il est fait application des mesures prévues par l'article 79 du CCAGT.

10
4- L'obligation pour l'entrepreneur de réaliser les travaux de parfait achèvement à ses
frais ne s'étend pas aux travaux nécessaires pour remédier aux effets de l'usage ou de l'usure
normale, la propreté et l'entretien courant de l'ouvrage incombent au maître d'ouvrage.
Article 15 : Droits de timbres
Conformément à l'article 7 du CCAG-T, l'entrepreneur doit acquitter les droits auxquels
peuvent donner lieu le timbre du marché, tels que ces droits résultent des lois et règlements en
vigueur.
Article 16 : Election de domicile de l’entrepreneur
L'entrepreneur est tenu d'élire domicile au Maroc qu'il doit indiquer dans l'acte
d'engagement ou le faire connaître à l’Administration dans le délai de quinze (15) jours à partir
de la notification, qui lui est faite, de l'approbation de son marché ou de la décision prise de
commencer l'exécution du marché en application des dispositions de l'article 20 du C.C.A.G-T
Faute par lui d'avoir satisfait à cette obligation, toutes les notifications qui se rapportent
au marché sont valables lorsqu'elles ont été faites au siège de l'entreprise dont l'adresse est
indiquée dans le cahier des prescriptions spéciales.
En cas de changement de domicile, l'entrepreneur est tenu d'en aviser l’Administration,
par lettre recommandée avec accusé de réception, dans les quinze (15) jours suivant la date
d'intervention de ce changement.
Article 17 : Connaissance du dossier
L’entreprise soumissionnaire déclare :
*Avoir apprécié toute difficulté relative à l’emplacement des constructions, aux accès,
aux points d’alimentations, aux branchements en eau et en électricité et toute autre difficulté
qui pourrait se présenter pour laquelle aucune réclamation ne sera prise en considération ;
*Avoir pris pleine connaissance de l’ensemble du dossier et du projet ;
*Avoir connaître tout point susceptible d’être objet de contestation ;
*Avoir fait tout calcul et détails des prestations de services objet du marché.
Article 18 : Sous-traitance
En application de l’article 158 du N°2.12.349 du 08 Joumada I 1434 (20 mars 2013)
relatif aux marchés publics, le titulaire du marché doit notifier à l’administration la nature des
prestations qu’il envisage sous-traiter, ainsi que l’identité, la raison ou la dénomination sociale
et l’adresse des sous-traitants et une copie certifiée conforme du contrat précité.
En aucun cas, la sous-traitance ne peut dépasser cinquante pour cent (50%) du montant
du marché ni porter sur le lot ou le corps d’état principal du marché.
De même, toutes les autres dispositions prévues par l’article 158 du décret suscité doivent
être respectées.
Article 19 : Modalité de règlement
Le règlement des prestations réalisées sera effectué sur la base de décomptes établis par
le maître d’ouvrage en application des prix du bordereau des prix – détail estimatif aux
quantités réellement exécutées et régulièrement constatées en tenant compte du montant
résultant de la révision des prix, déduction faite de la retenue de garantie, le cas échéant, en
application de l'article 60 du CCAG-T.
Le montant de chaque décompte est réglé à l’entrepreneur après réception par le maître
d’ouvrage de tous les métrés, situations et pièces justificatives nécessaires à sa vérification.
Seules sont réglées les prestations prescrites par le présent cahier des prescriptions
spéciales ou par ordre de service notifié par le maître d’ouvrage.
Sur ordre du maître d’ouvrage, les sommes dûes à l’entrepreneur seront versées au
compte bancaire n°………………………………………………………………………………..

11
Article 20 : Personne chargée du suivi de l’exécution du marché
Le suivi de l’exécution du marché est confié au chef du service des travaux de La
commune d’Ain El Aouda.
Cet agent est responsable de toutes les missions indiquées dans le présent cahier des
charges.
Les tâches confiées à cette personne et les actes qu’elle est habilitée à prendre sont celles
prévue dans :
1- Le décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434(20/03/2013) relatif aux marchés publics;
2- Le décret n° 2-14-394 du 6 chaabane 1437(13 Mai 2016) approuvant le C.C.A.G.T
applicables aux marchés de travaux;
3- Le décret n°2-16-344 du 17 Chaoual 1437 (22/07/2016) fixant les délais de paiements
et les intérêts moratoires relatifs aux commandes publiques.
Notamment :
-Les visites du chantier pour contrôle et suivi,
-La vérification des attachements,
-La réception provisoire et définitive.
Article 21 : Attachements et suivi des travaux
Les attachements sont établis à partir des constatations faites sur le chantier, des éléments
qualificatifs et quantitatifs relatifs aux travaux exécutés et des approvisionnements réalisés le
cas échéant.
Ils sont pris au fur et à mesure de l'avancement des travaux, par les responsables chargés
par le Maître de l’Ouvrage, en présence de l'Entrepreneur dûment convoqué à cet effet, ou de
son représentant et contradictoirement avec lui. Toutefois, si l'Entrepreneur ne répond pas à la
convocation et ne se fait pas présenter, les attachements sont pris en son absence et sont réputés
contradictoires. Ces attachements devront comporter les numéros de série ou de bordereau avec
leur désignation.
Les attachements sont présentés pour acceptation à l'Entrepreneur qui peut en prendre
copie dans les bureaux du Maître de l’Ouvrage. Lorsque l'Entrepreneur refuse de signer les
attachements ou ne les signe qu'avec réserve, il lui est accordé un délai de quinze (15) jours à
dater de la présentation des pièces pour formuler par écrit ces observations. Passé ce délai, les
attachements sont censés être acceptés par lui comme s'ils étaient signés sans aucune réserve;
un procès verbal est annexé aux pièces non signées ou signées avec réserves.
L'Entrepreneur est tenu de provoquer en temps utile la prise des attachements qui ne
seraient pas susceptibles de constatations ou vérifications ultérieures, faute de quoi, il doit
accepter les décisions du Maître de l’Ouvrage, en application de l'article 61 du CCAG-T.
Article 22 : Décompte provisoire et définitif
Il sera fait application des articles 62 et 68 du CCAG-T.
22-1 Décompte provisoire :
1-L'agent chargé du suivi de l'exécution du marché dresse chaque fois qu'il est
nécessaire et au moins une fois par mois, à partir des attachements, un décompte provisoire,
qu'il soumet à la signature du maître d'ouvrage indiquant la date d'acceptation des
attachements telle que prévue à l'article 61 CCAGT et servant de base aux versements
d'acomptes à l'entrepreneur.
2- Une copie de ce décompte est communiquée à l'entrepreneur dans un délai
n'excédant pas dix (10) jours à partir de la date de sa signature par le maître d'ouvrage.
3- En attendant l'approbation du décompte définitif, le dernier décompte provisoire
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établi sur la base des attachements et les éléments acceptés par le maître d'ouvrage et
l'entrepreneur, doit lui être réglé.
4- En cas d'omission ou d'erreurs sur les éléments constituant le dernier décompte
provisoire, un décompte provisoire rectificatif est établi pour tenir compte des omissions
ou des erreurs précitées.
22-2 Décompte définitif :
1- Le décompte définitif est un document contractuel établissant le montant total
résultant de l'exécution du marché. Il récapitule en détail l'ensemble des éléments pris en
compte pour le règlement définitif du marché, à savoir la nature et les quantités d'ouvrages
exécutées dont le métré est arrêté définitivement et les prix qui leur sont appliqués ainsi que,
le cas échéant, les autres éléments pris en compte pour le règlement définitif du marché tels
que les montants résultant de la révision des prix, les indemnités accordées, les pénalités
encourues, les intérêts moratoires, les réfactions, et toute autre retenue. Il est établi lorsque le
marché ayant fait l'objet d'une seule réception provisoire des travaux.
2- Le décompte définitif, est établi par l'agent chargé du suivi de l'exécution du
marché et signé par le maître d'ouvrage.
3- L'entrepreneur est invité par le maître d'ouvrage, par un ordre de service, à venir
dans ses bureaux pour prendre connaissance du décompte définitif et à signer ceux-ci pour
acceptation. Cet ordre de service lui est notifié dans un délai maximum d'un (1) mois à partir
de la date de réception provisoire.
4-L'acceptation dudit décompte par l'entrepreneur et son approbation par l'autorité
compétente lient le maître d'ouvrage et l'entrepreneur définitivement pour l'ensemble des
éléments pris en compte pour le règlement définitif du marché.
5- Si l'entrepreneur ne défère pas à l'ordre de service prévu au paragraphe 3 du présent
article ou refuse de signer lesdits décomptes, le maître d'ouvrage dresse un procès-verbal
relatant les conditions de présentation de ces décomptes et les circonstances ayant
accompagné cette présentation et dans ce cas, aucune réclamation n'est recevable.
6- Si l'entrepreneur signe ledit décomptes en faisant des réserves, il doit, par écrit,
adresser au maître d'ouvrage un mémoire de réclamation exposant en détail les motifs de ses
réserves et précisant le montant correspondant et ce dans un délai de trente (30) jours à
compter de la date de la signature du décompte définitif avec réserve. Il est alors fait
application de l'article 81 du CCAGT.
Passé ce délai, le décompte est censé être accepté par l'entrepreneur et un procès-verbal
est établi par le maître d'ouvrage à cet effet.
7- Si le bienfondé des réserves de l'entrepreneur est avéré par le maître d'ouvrage ou
par l'autorité compétente tel que prévu par l'article 81 du CCAGT, un décompte définitif
rectificatif est établi sur la base des montants acceptés.
8- Une copie dudit décompte est communiquée à l'entrepreneur dans un délai
n'excédant pas dix (10) jours à partir de la date de sa signature par le maître d'ouvrage.
Article 23 : Résiliation
En cas de résiliation du marché, il sera fait application des dispositions du CCAG-
Travaux. La résiliation du marché peut être prononcée dans les conditions et modalités prévues
par l’article 159 du décret n° 2.12.349 du 20 mars 2013 relatif aux marchés publics, et celles
prévues à l'article 69 du CCAG-T.
La résiliation du marché ne fera pas obstacle à la mise en œuvre de l’action civile ou
pénale qui pourrait être intentée au titulaire du marché en raison de ses fautes ou infractions.
13
Pour les groupements, en cas de défaillance, de décès, de liquidation judiciaire, de
redressement judiciaire sans autorisation de continuer l’activité ou de faute grave de l’un ou
plusieurs membres du groupement, ceux-ci peuvent être exclus du marché suivant les
procédures de résiliation du marché. Dans ce cas, un avenant est passé pour fixer les conditions
de la poursuite de l’exécution du marché par les membres restants du groupement
éventuellement complété par de nouveaux membres en cas de nécessité de combler le manque
de compétences dûment constaté après l’exclusion de certains membres du groupement.
Article 24 : Mesures coercitives
Conformément aux dispositions de l’article 159 du décret N°2.12.349 précité relatif aux
marchés publics, en cas de présentation d’une déclaration sur l'honneur inexacte ou de pièces
falsifiées ou lorsque des actes frauduleux, de corruption, des infractions réitérées aux
conditions de travail ou des manquements graves aux engagements pris ont été relevés à la
charge d’un concurrent ou du titulaire, selon le cas, des sanctions ou l'une d'entre elles
seulement, sans préjudice, le cas échéant, des poursuites pénales, sont prises:
a)- Par décision du ministre concerné pour les marchés de l’Etat et ou le ministre assurant
la tutelle de l’établissement public concerné, après avis de la commission des marchés,
l'exclusion temporaire ou définitive du concurrent des marchés passés par les services relevant
de son autorité ou de l’établissement public concerné;
Cette mesure d'exclusion peut être étendue aux marchés lancés par l'ensemble des
administrations de l’Etat et des établissements publics par décision du Chef du gouvernement,
sur proposition du ministre concerné, après avis de la commission des marchés.
b)- Par décision de l'autorité compétente, la résiliation du marché, suivie ou non de la
passation d'un nouveau marché, aux frais et risques du titulaire. Les excédents de dépenses
résultant de la passation d’un nouveau marché après résiliation sont prélevés sur les sommes
qui peuvent être dues au défaillant sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance. Les diminutions éventuelles des dépenses restent acquises au maître d’ouvrage.
Dans les cas prévus aux a) et b) ci-dessus, le concurrent ou le titulaire, auquel sont
communiqués les griefs, est invité, au préalable, à présenter ses observations dans le délai
imparti par le maître d'ouvrage. Ce délai ne peut être inférieur à quinze (15) jours.
Les décisions prévues au a) et b) doivent être motivées et notifiées au concurrent ou au
titulaire.
Article 25 : Nantissement
Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement du présent marché, il est précisé que :
1- La liquidation des sommes dues par la commune de Ain El Aouda, en exécution du
présent marché, sera opérée par les soins de Monsieur le Président de la commune d’AIN
EL AOUDA, Ordonnateur.
2- Le Fonctionnaire chargé de fournir au titulaire du présent marché, ainsi qu’aux
bénéficiaires des nantissements ou subrogations les renseignements et états prévus à l’article8
du Dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II 1436 (19 Février 2015) portant promulgation de la loi n°
112-13 relative au nantissement des marchés publics, est Monsieur le Président de commune
d’AIN EL AOUDA
3- Les paiements prévus au présent marché, seront effectués par les soins du Trésorier
préfectoral de TEMARA, seul qualifié pour recevoir les significations des créanciers du
titulaire du présent marché.
Conformément aux dispositions du § 5 de l’article de l’article 13 du C.C.A.G-T, le maitre
d’ouvrage délivre sans frais, à l’entrepreneur, sur sa demande et contre récépissé, un
exemplaire spécial du marché portant la mention exemplaire unique et destinée à former titre
14
de nantissement.
Les frais de timbre de l’exemplaire remis au titulaire du marché, ainsi que les frais de
timbre de l’original conservé par l’administration sont à la charge du titulaire du marché.
Article 26 : Règlement des différents et litiges
Si, en cours d’exécution du marché, des difficultés, différends ou litiges surviennent avec
le maître d’ouvrage et le fournisseur, ceux-ci s’engagent à les régler dans le cadre des
stipulations des articles 79, 81, 82 du CCAG-Travaux.
Lorsque ces litiges ne sont pas réglés conformément aux dispositions du premier alinéa
du présent article, ils sont soumis aux tribunaux compétents dans le cadre des stipulations de
l’article 83du CCAG-Travaux.
Article 27 : Provenance, qualité et origines des matériaux
En application de l’article 42 du CCAG-T, les matériaux destinés à l’exécution des
travaux ne seront d’origine étrangère qu’en cas d’impossibilité de se procurer des matériaux de
fabrication marocaine :
Tous les matériaux, matières et produits utilisés dans les travaux objet du présent cahier
des prescriptions spéciales proviendront de carrières ou d’usines agréées par le maître
d’ouvrage. L’entrepreneur ne peut, en aucun cas, se prévaloir de l’éviction par l’administration
de fournisseurs ou sous-traitants pour demander une majoration quelconque sur le prix de la
fourniture.
Les matériaux doivent satisfaire aux normes marocaines en vigueur à la signature du
marché ou à défaut, aux normes internationales ou à défaut aux règles de l’art usuelles.
Le maître d’ouvrage peut effectuer tous les essais qu’il estime nécessaires pour vérifier
que les matériaux ou produits utilisés sont conformes aux spécifications imposées.
L’entrepreneur est tenu d’éloigner du chantier, à ses frais, en un lieu agrée par le maître
d’ouvrage les matériaux ne satisfaisant pas aux conditions ci-dessus.
L’Administration est la seule compétente pour juger de la qualité des matériaux et décider
de leur lieu d’emploi. En particulier le lieu de provenance des matériaux ne peut en aucune
façon laisser préjuger de leur qualité.
Article 28 : Retenue à la source applicable aux titulaires étrangers non résidents au
Maroc :
Une retenue à la source au titre de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu, le
cas échéant, fixée au taux de dix pour cent (10 %), sera prélevée sur le montant hors taxe sur la
valeur ajoutée des fournitures réalisées au Maroc dans le cadre du présent marché.
Article 29 : Cas de force majeure
Conformément à l’article 47 du CCAG-T, les seuils des intempéries et autres
phénomènes naturels qui sont réputés constituer un évènement de force majeur au titre du
présent marché est définis comme suit :
*Neige de hauteur supérieure ou égale à 1 m.
*Pluie d’intensité supérieure ou égale à 100 mm/jour ;
*Vent supérieur ou égale à 60 km/heure ;
*Séisme d’intensité supérieur ou égale à 5° à l’échelle de Richter.
Article 30 : Modification de la spécification des ouvrages et/ou Changement dans
la masse des travaux
Tout dépassement dans les quantités prévues au bordereau des prix – détail estimatif doit
faire l’objet d’un ordre de service notifié par Monsieur le président de l'La commune de ain el
aouda, et ce, avant toute exécution.
Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit d'apporter, par rapport aux spécifications du
Chapitre des Clauses Techniques et définition des prix, des modifications à la nature et à la
consistance des ouvrages et installations à exécuter impliquant des augmentations ou des
diminutions sans que l'Entrepreneur puisse se prévaloir pour autant d'un dédommagement
quelconque, et ce, selon les modalités qui suivant:
15
-En cas d’augmentation dans la masse des travaux, il sera fait application de l’Article 57
du C.C.A.G-T.
-En cas de diminution dans la masse des travaux, il sera fait application de l’Article 58
du C.C.A.G-T;
-En cas de changement dans les diverses natures d’ouvrages, il sera fait application de
l’Article 55 du C.C.A.G.-T.
Etant entendu que, dans tous les cas de figure, (augmentation ; diminution ou
changement dans les diverses natures d’ouvrages) l'ensemble des travaux objet du présent
Marché est considéré être un seul ouvrage.
Article 31 : Avance
Par dérogation de l'article 63 du CCAG-T, aucune avance ne sera octroyée.
Article 32 : Nettoyage de chantier
L’entrepreneur devra évacuer régulièrement des locaux où il travaille, les gravats ou
débris divers. Le maître d’ouvrage pourra à tout moment exiger ce nettoyage lorsqu’il n’aura
pas été exécuté spontanément.
Article 33 : Révision des prix
Conformément à l’article 12 du décret n°2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013)
relatif aux marchés publics.
Et en application des dispositions de l’article 54 du CCAG-T, et l'arrêté du chef de
gouvernement n° 3-302-15 du 15 safar 1437 ( 27 novembre 2015) fixant les règles et les
conditions de révision des prix des marchés publics.
Les prix sont révisables, en appliquant la formule suivante :
Les valeurs initiales des index sont celles constatées par les décisions du Ministère des
Travaux publics au premier jour de la quinzaine calendaire précédent celle du jour de la
soumission dite époque de base.
Les valeurs des coefficients P/P0 seront arrêtées à la quatrième décimale la plus voisine
de la valeur exacte.
Les révisions sont provisoirement appliquées à chaque situation à l’aide des derniers
index connus et recalculées définitivement dès publication des index correspondants.

FORMULES DE REVISION A APPLIQUER

P/Po = 0.15 + 0.85 TR4 bis


TR4o bis

TR4o bis = Est la valeur de l'index global relatif aux travaux de renforcement ou de
construction de chaussée avec enduit superficiel y compris de liant au mois de la date limite
de remise des offres ;

TR4 bis = Est la valeur de l'index global relatif aux travaux de renforcement ou de
construction de chaussée avec enduit superficiel y compris de liant du mois de la date de
l'exigibilité de la révision
Po : étant le montant des travaux de l’offre.
P : étant le montant révisé des travaux
Article 34 : Retenue à la source applicable aux titulaires Marocaines :
Une retenue à la source au titre de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu, le
cas échéant, fixée au taux de cinq pour cent (5 %), sera prélevée sur le montant hors taxe sur la
valeur ajoutée dans le cadre du présent marché.

16
CHAPITRE 2 : OBLIGATIONS GENERALES DE L'ENTREPRENEUR
ORGANISATIONS DES CHANTIERS – MESURES DE SÉCURITÉ
Article 35:Promotion de l’emploi local et protection des employés de l'entrepreneur
Conformément aux dispositions de l’article 141 du décret n° 2.12.249 du 20 mars 2013
relatif aux marchés publics, le titulaire du marché doit recourir a l’emploi de la main d’œuvre
locale au niveau de l’La commune de ain el aouda dans la limite de 10 % de l’effectif requis
pour la réalisation du marché
Les formalités de protection des employés de l'entrepreneur sont celles prévues par les
dispositions de l’article 23 du CCAG-T :
L'entrepreneur ainsi que ses sous-traitants sont soumis
aux obligations prévues par les lois et règlements en vigueur régissant notamment :
-le recrutement et le paiement des ouvriers ;
-les droits sociaux, l'hygiène, la sécurité des ouvriers et la couverture des accidents de
travail ;
-la couverture médicale de son personnel ;
-l'immigration au Maroc;
-la protection des mineurs et des femmes.
Article 36 : Présence de l'entrepreneur sur les lieux - direction et encadrement de
chantier
Pendant la durée des travaux, l'entrepreneur doit être présent en permanence sur le lieu
d’exécution des travaux ou se faire représenter par le conducteur de chantier dûment agréé par
l'Administration, muni des pouvoirs nécessaires, de manière qu'aucune opération ne puisse être
retardée ou suspendue en raison de son absence.
De manière générale l'entrepreneur ne peut prendre pour collaborateurs que les personnes
qualifiées pour l’exécution des travaux, et ce conformément aux dispositions des articles 21 et
22 du CCAG-T.
Article 37:Installation et organisation du chantier
L’entrepreneur soumettra à l'Administration de ses installations de chantier dans un délai
de Dix (10) jours à compter de la date de notification de l’ordre de service.
Article 38 : Occupations temporaires
L'entrepreneur aura à sa charge et à ses frais, les formalités et indemnités pour les
occupations temporaires nécessaires pour l'organisation de ses chantiers : campements, aires de
stockage, etc. L'établissement des pistes à ses dépôts de matériels et de matériaux, les frais
d'amenée de l'eau et de l'énergie électrique, de l’assainissement, les frais de clôture et de
gardiennage de ses chantiers, l'enlèvement ou la démolition en fin de travaux de tous les
ouvrages provisoires qu'il aura été amené à exécuter pour ses installations de chantier.
Article 39 : Signalisation des chantiers
L'entrepreneur sera tenu d’installer et d’entretenir à ses frais de jour comme de nuit, les
équipements de signalisation de façon apparente, aux abords de ses chantiers sur la voie
publique tels que tranchées ouvertes, dépôts de matériaux, sortie d’engins de chantier, etc.
Il sera tenu pour responsable des accidents qui pourraient survenir du fait du manque ou
d’insuffisance de signalisation et la non observance des prescriptions à ce sujet.
Article 40 : Organisation de police des chantiers
L'entrepreneur doit reconnaître les emplacements réservés aux chantiers ainsi que les
moyens d'accès et s'informer de tous les règlements auxquels il doit se conformer pour
l’exécution des travaux.
L'entrepreneur est tenu de respecter tous les règlements et consignes des autorités
concernées du lieu où sont effectués les travaux.
L'entrepreneur est responsable de tous dommages résultant, pour les propriétés publiques
ou particulières, du mode d'organisation et de fonctionnement de ses chantiers. Dans le cas
d'accident, comme dans celui de dommages, la surveillancedes agents du maître d'ouvragene le
17
décharge en rien de cette responsabilité ; il n'aura en aucun cas de recours contre le maître
d'ouvrageou ses agents.
En application des dispositions de l'article 28 du CCAG-T.
Article 41 : Mesures de sécurité et d'hygiène
Ces mesures se rapportent notamment :
-aux conditions de logement du personnel de chantier ;
-au ravitaillement et au fonctionnement des chantiers ;
-à l'hygiène : services de nettoyage quotidien, d'entretien du réseau d'égouts et
d'alimentation, évacuation des ordures ménagères ;
-au service médical : soins médicaux, fournitures pharmaceutiques, etc.
-au gardiennage et à la police du chantier : propreté, discipline, règlement de chantier ;
-aux conditions de sécurité et de protection du personnel du chantier et des tiers ;
-à la protection de l'environnement.
Ces mesures doivent être prévues en rapport avec la nature du chantier et des dangers que
comportent les produits et matériels employés en matière de prévention des accidents,
établissement de voies de circulation, d'entretien des pistes d’accès provisoires sûres pour les
chantiers telles que les échelles et les passerelles de circulation, et d'équipements de sécurité
tels que casques, gants, lunettes, dispositifs de secourisme, de signalisation des abords des
chantiers, des tranchées, des sorties d'engins, des dépôts de matériaux, etc.
L'entrepreneur doit prendre les dispositions spécifiques pour réduire la gêne et la
nuisance (bruit des engins, fumées, et poussières) causées aux usagers et aux riverains.
L'entrepreneur doit respecter les textes législatifs et réglementaires relatifs à la sécurité et
l'hygiène des chantiers.
Dans tous les cas de figure, l'entrepreneur doit se conformer aux dispositions de l'article
32 du CCAG-T.
Article 42 : Soins, secours et indemnités des ouvriers et employés
L'entrepreneur est tenu d'organiser le service médical dans les chantiers conformément
aux textes en vigueur et d'assurer, à ses frais, les soins médicaux et les fournitures
pharmaceutiques des ouvriers et employés victimes d'accidents ou de maladies survenues lors
des travaux ainsi que le paiement des indemnités dues tant à eux mêmes qu'à leurs ayants droit.
Il doit prendre à ses frais toutes les mesures indiquées par les services compétents, pour
assurer la salubrité de ses chantiers y prévenir les épidémies et, notamment, faire des
vaccinations, apporter à ses installations et campements les modifications ordonnées à des fins
d'hygiène.
Faute de se conformer aux prescriptions des ordres de service qui lui sont notifiés pour
l'application des mesures hygiène et de salubrité demandées par les services compétents, il y
sera procédé d'office par le maître d'ouvrage, aux frais de l'entrepreneur, après mise en demeure
préalable.(Application de l'article 34 du CCAG-T)
Article 43 : Priorité aux matières et produits Marocains
Dans le cadre d’encourager les produits marocains, conformément à la circulaire
n°19/2020 du 25 novembre 2020 du Chef du gouvernement, L’entrepreneur est dans
l’obligation de donner la priorité aux matières et produits marocain pour le présent marché.
Il est fait application des normes marocaines ou d'autres normes applicables au Maroc en
vertu des accords internationaux et ce, conformément aux dispositions de l'article 35 de la loi
n°12-06 du 11 février 2010 relative à la normalisation, à la certification et à l'accréditation ainsi
qu’aux dispositions de l’alinéa 3 du paragraphe 1 de l'article 5 du décret sur les marchés
publics.
18
L’entrepreneur devra limiter le recours aux produits étrangers, dans les cas où aucun
produit marocain n'est conforme aux normes techniques recherchées.
L’entrepreneur est dans l’obligation de présenter les documents attestant de l’origine et
provenance des matériaux et produits à fournir (factures, bons de livraison, attestation
d'origine…)

19
CHAPITRE 3 : CONDITIONS EXECUTION DES TRAVAUX
Article 44 : Conditions générales d’exécution
Tous les travaux devront être exécutés suivant les règles de l'art et satisfaire aux
exigences de leur destination. Ils devront être fait très proprement avec le plus grand soin et
correspondre exactement comme formes, dimensions, qualités, aspect ou dispositions, aux
ordres de l'administration.
Du seul fait de l'apposition de sa signature sur le marché, l'entreprise reconnaît avoir reçu
de la maîtrise d'ouvrage, toutes les indications qui lui sont nécessaires.
En cours exécution, il appartient à l'entreprise de se rapprocher, en temps opportun, de la
maîtrise d'ouvrage, en vue de recueillir les informations particulières qui n'auraient pu lui être
fournies lors de la conclusion du marché. Si ces informations ne sont pas conformes aux
hypothèses formulées au marché, les parties se rapprocheront pour modifier, éventuellement, en
conséquence les conditions fixées dans le marché.
Si l'entreprise compte apporter aux dispositions du marché des modifications, elle devra
adresser au maître d'ouvrage sa proposition motivée et en temps opportun. Ces modifications
ne doivent en aucun cas conduire à une diminution de la qualité des ouvrages.
L'entreprise est tenue de fournir à tout moment tous renseignements intéressant
l’exécution du marché dont le maître d'ouvrage juge nécessaire d'avoir connaissance.
D'une manière générale, les demandes de renseignements adressées à l'entreprise par la
maîtrise d’ouvrage, ne peuvent constituer une ingérence du maître d'ouvrage dans l’exécution
du marché ni entraîner un partage quelconque de responsabilité entre la maîtrise d'ouvrage et
l'entreprise ; ces demandes conservent un caractère documentaire.
L'entreprise assume, dans tous les cas, sauf exception précisée à l'alinéa ci-après, l'entière
responsabilité de l’exécution du marché.
La responsabilité de la maîtrise d'ouvrage n'est engagée que si, malgré l'avis écrit de
l'entreprise, la maîtrise d'ouvrage impose par écrit des modifications aux dispositions prévues
par celle-ci pour l’exécution du marché.
Article 45 : Obligations diverses de l'entrepreneur
L'entrepreneur sera tenu de provoquer lui-même toutes les instructions qui pourraient lui
manquer. Il ne pourra se prévaloir du manque de renseignements pour justifier une exécution
contraire à la volonté de l’assistance technique et du maître d'ouvrage.
L'entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation ni prétendre à indemnité ou plus-
value pour la gêne et les sujétions résultant de la présence d'autres entreprises sur le chantier.
Le dégagement, le nettoiement et la remise en état des emplacements mis à la disposition
de l'entrepreneur devront être exécutés sur le chantier au fur et à mesure de la finition de
chaque partie d'ouvrage.
L’entrepreneur doit remettre au maître d’ouvrage dès que possible et au plus tard dans le
délai de 15 jours après la date de notification de l’ordre de service de commencer les travaux ;
un planning donnant dans le cadre du délai contractuel l’échelonnement détaillé dans le temps
des différentes tâches à exécuter sur le chantier. Ce planning ne sera remis au maître d’ouvrage
pour validation.
Le titulaire demeure personnellement responsable de toutes les obligations résultant du
marché tant envers le maître d'ouvrage que vis-à-vis des ouvriers et des tiers.
Le maître d'ouvrage ne reconnait aucun lien juridique avec les sous-traitants.
En aucun cas la sous-traitance ne peut porter sur la totalité du marché.

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L'entrepreneur demeure responsable du respect des obligations relatives à l'application
des stipulations de la législation et de la réglementation sociales et du travail du personnel, ainsi
que celles relatives au recrutement, paiement des ouvriers et immigration au Maroc.
Article 46 : Vices de construction
Lorsque le maître d’ouvrage, présume qu'il existe un vice de construction dans un
ouvrage, il peut jusqu'à l'expiration du délai de garantie, prescrire par ordre de service motivé
les mesures de nature à permettre de déceler ce vice. Ces mesures peuvent comprendre, le cas
échéant, la démolition partielle ou totale de l'ouvrage présumé vicieux.
La maîtrise d'ouvrage peut également exécuter ces mesures elle-même ou les faire
exécuter par un tiers, mais ces mesures ne doivent être exécutées qu’après avoir convoqué
l'entrepreneur. Toutefois, si ce dernier ne défère pas à la convocation qui lui a été adressée
lesdites mesures peuvent être exécutées même en son absence.
Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au rétablissement de
l'intégralité de l'ouvrage ou à sa mise en conformité avec les règles de l'art et les stipulations du
marché, ainsi que les dépenses résultant des opérations éventuelles ayant permis de mettre le
vice en évidence, sont à la charge de l'entrepreneur sans préjudice de l’indemnité à laquelle la
maîtrise d'ouvrage peut alors prétendre.
Si aucun vice de construction n'est constaté, l'entrepreneur est remboursé des dépenses
définies précédemment s'il les a supportées, sans prétendre à aucune indemnité.
(Article 45 du CCAG-T).
Article 47 : Sujétions exécution - pertes – avaries
L'entrepreneur ne peut se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour
élever aucune réclamation, des sujétions qui peuvent être occasionnées par l'exploitation
normale du domaine public et des services publics, et notamment, par la présence et le maintien
de canalisations, conduites, câbles de toute nature ainsi que par les chantiers nécessaires au
déplacement ou à la transformation de ces installations.
Il n'est alloué à l'entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou dommages
causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses manœuvres.
(Conformément à l’article 46 du CCAG-T).
Article 48 : Enlèvement du matériel et des matériaux - Repliement du chantier -
remise en état des lieux
Avant la date prévue de la réception provisoire partielle de chaque opération,
l'entrepreneur est tenu au repliement de ses installations de chantier et devra faire enlever tous
les matériaux non employés et les déchets de toute espèce. Il devra dans le même délai,
procéder à la remise en état des lieux conformément aux directives du maître d'ouvrage.
Le délai fixé pour le dégagement total, le nettoiement et la remise en état des
emplacements mis à la disposition de l’entrepreneur est de cinq (05) jours de calendrier à
compter de la date de la réception provisoire.
Une pénalité particulière de mille (1 000.00) DH par jour de calendrier de retard sera
appliquée à compter de la date d’expiration du délai indiqué plus haut. Cette pénalité sera
retenue d’office sur les sommes encore dues à l’entrepreneur.

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CHAPITRE 4 : NATURE DES TRAVAUX - PROVENANCE ET
QUALITE DES MATERIAUX
Article 49 : Prestations générales comprises dans les prix
Le présent marché est à prix unitaires.
Les articles du présent bordereau comprennent en sus des conditions particulières
définies dans chaque article :
Tous les frais de douane, taxes et impôts divers.
Tous les frais de voiries (palissage, affichage, échafaudage, étayage des mitoyens etc.)
exigés par la maîtrise d'ouvrage.
Les frais relatifs aux démarches préalables à la prise d'arrêtés de restriction de circulation.
Tous les frais d'assurance contre les accidents du personnel et des véhicules,
responsabilité civile, risque de vol ou de détérioration pendant la durée des travaux.
Tous les frais de branchement et de consommation d'eau, d'électricité et d’assainissement
du chantier pendant la durée des travaux.
Tous les frais de gardiennage de nuit et pendant les jours fériés des chantiers et de leurs
abords.
Tous les frais de charges sociales (C.N.S.S.) congés payés et ceux exigés par la
législation du travail.
Le tracé et l'implantation des ouvrages selon les documents fournis par la maîtrise
d’ouvrage pour préciser l'implantation des ouvrages, quelque soit leur nombre, ainsi que le cas
échéant les démarchés complémentaires auprès des services compétents.
La mise en œuvre, la location et l'utilisation des moyens en personnel et matériels, la
fourniture au lieu d'exécution et la mise en œuvre des matériaux et matières consommables et
nécessaires à l'exécution des travaux y compris toutes manutentions et mouvements.
L'exécution des travaux avec toutes les sujétions afférentes, en particulier les embarras
dans les fouilles occasionnées par les étaiements, la présence de racines, y compris la protection
provisoire de canalisations et d’ouvrages hydrauliques existants et le maintien en service de
ceux-ci, et en cas de nécessité, l'enlèvement et la remise en place de ceux-ci à l'identique, les
difficultés inhérentes à la position et à l'état des ouvrages existants.
Les sujétions liées au respect des règles de sécurité tant à l'égard du personnel que des
tiers, le gardiennage et l'éclairage des chantiers y compris les branchements au réseau
électrique, la signalisation conforme à la réglementation y compris le pilotage manuel, la mise
en place des feux lumineux pour circulation alternée et la signalisation horizontale provisoire.
Les sujétions de travail en lieux publics et privés et celles provenant de l'existence de la
circulation y compris son maintien par la mise en place des passerelles ou échelles pour
piétons.
Le nettoyage du chantier, transport des terres en excédent à la décharge publique y
compris la remise en l'état des fossés et des talus.

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Les moyens logistiques, l'outillage et la fourniture du matériel induit nécessaires à
l'exécution des travaux.
Tous les frais de reproduction des dessins et pièces écrites en l'occurrence :
Le planning prévisionnel.
Décomptes et attachements.
Plan de recollement.
Le planning d'avancement des travaux.
Article 50 : Spécification des matériaux
Les matériaux seront de provenance Marocaine et des lieux d'origine, désignés ci-après.
Les matériaux d'origine étrangère ne seront acceptés que sur justification de défaut de
matériaux du pays.
PROVENANCE DESIGNATION
Carrières agréées par la commune - Gravette
Usines agréées par la commune - Liants hydrocarbonés
Article 51 : Nature et qualité des matériaux
D'une façon générale tous les matériaux doivent satisfaire aux normes en vigueur
conformément aux prescriptions du cahier des charges générales pour les travaux dépendant de
l’Administration des travaux publics.
Ils devront faire l'objet de l'agrément du Maître d'Ouvrage avant leur mise en œuvre, cet
agrément se fera sur la base d'études et essais (essais d'agrément + essais de recette) faits à la
charge de l'Entrepreneur par un organisme spécialisé agréé par La commune de ain el
aouda.
Article 52 : Essais, contrôle, vérification et conservation des matériaux
1- Essais et contrôledes matériaux:
Avant leur mise en œuvre, tous les matériaux seront soumis aux essais de
réception. Ces essais s'opéreront dans la mesure du possible sur les lieux de stockage ou en
cours de livraison, selon la nature des matériaux.
Le Maître d'ouvrage ou ses représentants, se réservent un délai de 8 jours après
les résultats des essais pour refuser ou agréer les matériaux.
L’La commune de ain el aouda se réserve le droit de faire appeler en tout moment à un
laboratoire agréé pour effectuer les essais de contrôle des matériaux.
La nature et la périodicité des essais de contrôle pour tous les matériaux destinés aux
travaux objet du présent marché sont fixées par les fascicules 3,4 et 5 du CPC applicables aux
travaux routiers courants.
2-Vérification et conservation des matériaux:
L'Entrepreneur devra prendre toute disposition utile pour avoir sur son chantier, la
quantité et la qualité des matériaux vérifiés et acceptés indispensables à la bonne marche
des travaux et dont l'échantillonnage aura été agréé par le Maître d'Ouvrage.
La demande des réceptions de matériaux autres que les matériaux préfabriqués devra
être faite dans un délai d'au moins quatre ( 4 ) jours avant son emploi, pour les matériaux
préfabriqués, ce délai sera de quinze ( 15 ) jours à pied d’œuvre.
Les matériaux fournis par l'Entrepreneur restent sous sa garde et sa responsabilité
même après avoir été acceptés par le Maître d'Ouvrage.
Ils doivent être stockés dans un emplacement clos et gardé.
Article 53 : Lutte contre la fraude et la corruption
Il sera fait application des articles 25 et 168 du décret du 20 mars 2013 relatif aux
marchés publics.

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L’entrepreneur ne doit pas recourir par lui-même ou par personne interposée à des
pratiques de fraude ou de corruption des personnes qui interviennent, à quelque titre que ce
soit, dans les différentes procédures de passation, de gestion et d’exécution du marché.
L’entrepreneur ne doit pas faire, par lui-même ou par personne interposée, des promesses,
des dons ou des présents en vue d'influer sur les différentes procédures de conclusion d'un
marché et lors des étapes de son exécution.
Les dispositions du présent article s’appliquent à l’ensemble des intervenants dans
l’exécution du présent marché.

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CHAPITRE 5 : DÉFINITION DES PRIX

Article 54 : Définition des prix

PRIX N° 1 : FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE D’ENROBE EB0/10 SUR 5 CM


D’EPAISSEUR :

Ce prix rémunère au métre carré la fourniture et la mise en place d’une couche


d’enrobé bitumineux à 0/10 répondu par couche de 5 cm au minimum conformément en
prescription du CPS y compris :
-Traitement des dégradations des chaussées désignées par le Maitre d’ouvrage (nids de poule,
traversées dégradées, fissures, dégradations de la chaussée, Affaissements, dégradations tout au
long des caniveaux et bordures des trottoirs, des dallages en béton),
-Découpe à la scie mécanique (Scie à sol) de la surface tracée, puis décapage de la couche de
roulement dégradée si c’est nécessaire et ajustage des parois
-Nettoyage de la couche de base avant enduisage et le reprofilage,
-Réglage éventuel avec tout venant 0/31.5 de la plate forme y compris compactage à 98% de
l’OPM
-Mise en place d’une couche d’imprégnation au cut back 0/1 à réseau 1400 kg /m carré avec
sablage
-Evacuation des résidus des gravats, déblaiement et remblaiement à la décharge publique.
- Les essaies ou justification permettant de contrôler le liant approvisionnés
-Ainsi que toutes les sujétions de réalisation.

Payé au mètre carré, au prix N°1

PRIX N° 2 : FOURNITURE ET POSE DE PANNEAU DE SIGNALISATION

Ce prix rémunère, à l'unité, la fourniture, le transport et la mise en place de panneaux


routier de signalisation verticale (giratoire, limitation de vitesse, de cession de priorité.....)
comprenant notamment:
-le panneau rétro réfléchissant de diamètre Ø700 peint et électro zingué y compris sujétions de
fixation sur support par boulons galvanisés à chaud
-le poteau support UPN80 en acier galvanisé de hauteur 2,50 m et son scellement sur socle en
béton -le béton de classe B25 pour le scellement du poteau et toutes sujétions liées à la
réalisation des panneaux conformément à la réglementation en vigueur à Rabat.
Le programme de principe de signalisation, conformément aux règlements en vigueur, est le
suivant :
Giratoire (signalisation en principe clignotante avancée à 150 ml et signalisation au niveau du
giratoire)
Chaque passage pour piétons (panneaux clignotants),
les panneaux pour stationnement interdit, stop, sens giratoire, sens obligatoire, accès réservé,
interdiction de tourner à gauche, cession de priorité.

Ce prix s'applique à unité de panneau de signalisation verticale

PRIX N° 3 : MARQUAGE SPECIAL

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Ce prix rémunère au mètre carré peint, l'opération de marquage spéciale en peinture
avec incorporation de microbilles et l'opération de pré marquage en bande continue de 5mm de
large. Il comprend la fourniture et l'application de peinture, les frais de main d'œuvre et toutes
autres sujétions.

Ce prix rémunère au mètre carré peint

PRIX N° 4 : SIGNALISATION HORIZONTALE


Ce prix rémunère au mètre linéaire l’opération de peinture blanche en ligne continue ou
discontinue suivant les prescriptions du maitre d’ouvrage ; cette opération sera réalisée
conformément en normes en vigueur

Ce prix rémunère au mètre linéaire

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Appel d’offres ouvert sur offre de prix n°06/2023

AMENAGEMENT DES VOIES URBAINES A AIN EL AOUDA


ARTICLE 40 ________/ BORDEREAU DES PRIX DETAIL ESTIMATIF
PT/HT PU/HT
Quantité Unité Désignation
(En chiffre) (En chiffre)

FOURNITURE ET MISE EN OUV


1000 m² D’ENROBE EB 0/10 SUR 5
D’EPAISSEUR

FOURNITURE ET POSE DE PANNEA


400 U DE SIGNALISATION

3200 m² MARQUAGE SPECIAL

SIGNALISATION HORIZONTALE
5000 ml

TOTAL H. T
TVA 20%
TOTAL TC

ARRETE A LA SOMME DE :
………………………………………………………………………………………..
……………………………

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ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L’INTERIEUR
PRÉFECTURE DE SKHIRAT TEMARA
COMMUNE DE AIN EL AOUDA

Appel d’offres ouvert sur offre de prix n°06/2023

Appel d’offres ouvert passé en application de l'alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 et paragraphe 1 de l’article 17 et
alinéa 3 paragraphe 3 de l’article 17 du décret n°2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.
Marché N°:.......................
AMENAGEMENT DES VOIES URBAINES A AIN EL AOUDA

Montant DHS TTC :

Dressé par: Lu et accepté par l'entrepreneur

Ain El Aouda le………………………… Ain El Aouda le …………………………


Le Président de la commune Visé par le Trésorier Préfectoral de
TEMARA

Témara le……………………
Ain El Aouda le…………………………

Approuvé par

28
Ain El Aouda le …………………………

29

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