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ROYAUME DU MAROC

TRAVAUX A RÉALISER POUR LE COMPTE DE AL OMRANE MARRAKECH-SAFI

WILAYA DE DE LA RÉGION MARRAKECH-SAFI

COMMUNE DE MARRAKECH -MENARA

RÉHABILITATION ET DE RESTAURATION DU FOUNDOUK LAHNA


(TRAVAUX DE CONSTRUCTION)

CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPÉCIALES

Marché N° :……………………….

Marché passé par appel d’offres ouvert, au Rabais ou majoration en application de l’alinéa 2, paragraphe
3 de l’article 17 et de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 du règlement relatif aux marchés du groupe
Al Omrane fixant les conditions et les formes de passation des marchés ainsi que certaines règles relatives
à leur gestion et à leur contrôle
AL OMRANE MARRAKECH-SAFI

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WILAYA DE DE LA RÉGION MARRAKECH-SAFI

COMMUNE DE MARRAKECH -MENARA

RÉHABILITATION ET DE RESTAURATION DU FOUNDOUK LAHNA


(TRAVAUX DE CONSTRUCTION)

MAITRE D’OUVRAGE DU PROGRAMME : LA COMMUNE DE MARRAKECH

Marché passé par appel d’offres ouvert, au Rabais ou majoration en application de l’alinéa 2, paragraphe 3
de l’article 17 et de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 du règlement relatif aux marchés du groupe Al
Omrane fixant les conditions et les formes de passation des marchés ainsi que certaines règles relatives
à leur gestion et à leur contrôle.

ENTRE-LES SOUSSIGNES

AL OMRANE MARRAKECH-SAFI représentée par son Directeur Général


Désignée dans tout ce qui suit par « AL OMRANE MARRAKECH-SAFI » ou « Maître de l’ouvrage »

D'UNE PART.
ET :

L’Entreprise : ………………………………………………….

Représentée par Monsieur : ………………………………………

Agissant en qualité de : ……………………………………….

Inscrite au registre de commerce de : Marrakech sous n° : …………………………

Affiliée à la CNSS sous le numéro : ……………………….

Patente N° : ………………………………….

Identification Fiscale N° : ………………………………….

RIB N° : …………………………………………………………………………………….

Désigné dans tout ce qui suit par « L’Entrepreneur »


D'AUTRE PART.

IL A ÉTÉ ARRÊTÉ ET CONVENU CE QUI SUIT :

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PARTIE 1 : CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES

ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHE

Le présent Marché a pour objet l’exécution la RÉHABILITATION ET DE RESTAURATION DU FOUNDOUK LAHNA


(Travaux de construction) DANS LA MEDINA DE MARRAKECH .

ARTICLE 2 : DESCRIPTION SOMMAIRE DES TRAVAUX A RÉALISER

Les travaux à réaliser dans le cadre de ce marché comprennent tous les corps d’états à savoir :
- Les travaux de démolition et de préparation
- Les travaux de béton armé
- Les travaux de maçonnerie traditionnelle
- Les travaux de plancher et linteaux en bois
- Les travaux d’enduit traditionnel et en plâtre
- Les travaux de revêtement
- Les travaux de menuiseries bois et métallique
- Les travaux de plomberie-sanitaires
- Les travaux d’électricité et lustrerie
- Les travaux de protection d’incendie
- Les travaux de peinture
Il est bien entendu que cette liste n’est pas exhaustive et que l’entrepreneur est tenu de livrer le bâtiment clés en
main et en parfait état de fonctionnement.

ARTICLE 3 : INTERVENANTS (Autres que le représentant du Maitre d’Ouvrage)

Architecte : TARIK LAHBOUB


BET : LE BUREAU E3C
Laboratoire : A LA CHARGE DE L’ENTREPRISE
OPC : Mr ZAKARIA BEN ABDERRAZIK

ARTICLE 4 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU MARCHE.

1) Les documents constitutifs du marché comprennent :

1. L'Acte d'engagement.
2. Le cahier des prescriptions spéciales.
3. Le bordereau des prix – détails estimatif.
4. Les plans d’exécution de l’architecte et du B.E.T.
5. Les prescriptions et descriptions techniques.
6. Le CCAG.T, cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés de travaux, approuvé par le
décret n° 2-14-394 du 06 CHAABANE 1437 (13 mai 2016).
7.
2) En cas de discordance ou de contradiction entre les documents constitutifs du marché, autres que celles se
rapportant à l’offre financière tel que décrit par le règlement de passation des marchés du Groupe Al Omrane, ceux-
ci prévalent dans l'ordre où ils sont énumérés ci-dessus.

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ARTICLE 5 : PIECES CONTRACTUELLES POSTÉRIEURES A LA CONCLUSION DU MARCHE

Les pièces contractuelles postérieures à la conclusion du marché comprennent :


1. Les ordres de services.
2. Les avenants éventuels.
3. La décision prévue à l’article 57 du CCGA.T le cas échéant.

ARTICLE 6 : DOCUMENTS GÉNÉRAUX – TEXTES SPÉCIAUX

Pour tous les travaux, l'entrepreneur sera soumis tant qu'elles ne sont pas contraires au présent cahier des
prescriptions spéciales aux dispositions définies par :

1. Le décret n° 2-14-394 du 06 CHAABANE 1437 (13 mai 2016) approuvant Le cahier des clauses administratives
générales applicables aux marchés de travaux ;
2. Le règlement de passation des marchés du Groupe Al Omrane en vigueur à partir du 15 novembre 2015 ;
3. Dahir n° 1-03-195 du 16 ramadan 1424 portant promulgation de la loi n° 69-00 relative au contrôle financier
de l'Etat sur les entreprises publiques et autres organismes (B.O. du 18 décembre 2003).
4. Dahir n° 1-15-05 du 29 RABII II 1436 portant promulgation de la loi n° 112-13 relative au nantissement des
marchés publics. (B.O. n° 6344 du 19 mars 2015).
5. Arrêté du Chef du gouvernement n° 3-302-15 du 15 SAFAR 1437 fixant les règles et les conditions de révision
des prix des marchés publics. (B.O. n° 6422 du 17 décembre 2015).
6. Dahir n°1-56-211 du 11/12/1956 relatif aux garanties pécuniaires des soumissionnaires et adjudicataires de
marchés publics.
7. Le dahir n° 1.85.347 du 20 Décembre 1985 portant promulgation de la loi n°30-85 relative à la taxe sur la
valeur Ajoutée (TVA) tel qu’il été complété et modifié.
8. La circulaire N° 123-4013-1174 du 23 Mars 1987 relative à l'application des formules de révision des prix à
index globaux ;
9. Le Décret Royal n° 330-66 du 10 Moharrem 1387 (21/4/67) portant règlement Général de la comptabilité
publique.
10. Tous les textes législatifs et réglementaires concernant l’emploi, la sécurité du personnel et les salaires
de la main d’œuvre.

L'Entrepreneur devra se procurer les documents énumérés ci-dessus ainsi que les documents spéciaux ci-après et ne
pourra en aucun cas invoquer l'ignorance de ceux -ci pour se dérober aux obligations qui y sont contenues.
L'Entrepreneur est en outre soumis à tous les textes réglementaires rendus applicables à la date de la soumission.

4/ DOCUMENTS SPÉCIAUX :

4.1/ Textes relatifs aux travaux de Génie Civil :

a) Devis Général d’Architecture (Maroc Edition 1956) complété par le Cahier des Prescriptions Communes pour
les travaux dépendant des Services de l'Équipement et du Logement (Administration Française) tel qu'il a été
défini par l'arrêté ministériel du 24 Septembre 1970.
b) Le Décret n°406.67 du 9 RABIÏ II (17 juillet 1967) rendant le D.G.A. applicable à tous les travaux à usage
administratif, industriel ou d'habitat et à tous les marchés de T.P du bâtiment.
c) Le Cahier des Prescriptions Communes provisoires applicable aux travaux dépendant de l'administration des
travaux et des communications tel qu'il est défini par la circulaire n° 6017 TPC du 7 Juillet 1965, modifiée par
la circulaire n°6017 ter TPC du 7 Septembre 1966, et tout autre texte qui pourrait l’avoir complété ou modifié.
d) Les fascicules spéciaux applicables aux travaux de Génie Civil relevant des Services des Ponts et Chaussées du
Ministère de l'Equipement et du Logement (Administration Française).
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e) Les normes AFNOR (Association Française de Normalisation) ou normes équivalentes ou supérieures.
f) L’Arrêté n° 350/67 du Ministère des T. P et des Communications du 15.7.1967 ainsi que les règles techniques
P.N.A. 7.11.CL.005 annexées à l’arrêté n° 350/67, et N.M. 7.68.100, 7.62.411 et 7.32.102.
g) Les règles d’utilisation des ronds crénelés et lisses pour béton armé de limite élastique supérieure ou égale à
40 kg/mm² dites règles 1948, ronds de 40/60 Normes Marocaines 10.01 F 003 et 012.
h) Réglementation en vigueur relative à l'achat, l'emmagasinement et l'emploi des explosifs dans les mines,
carrières et chantiers du Maroc.
i) Le décret 2/73/371 du 27 HIJJA 1395 (30 décembre 1975) fixant les conditions de contrôle de géomètres
privés et des sociétés exécutant des travaux topographiques pour le compte des Administrations publiques.
j) Le Dahir n°1.70.157 du 26 JOUMADA I 1390 (30/7/1970) relatif à la normalisation industrielle en vue de la
recherche de la qualité et de l'amélioration de la productivité.
k) La circulaire 161.S.G.G.4 du 30 janvier 1961 relative à l'utilisation des produits d'origine et de fabrication
nationale.
l) La circulaire n°6001 bis du 07.08.1968 relative aux transports de matériaux et marchandises pour l’exécution
des travaux publics.

4.2/ Textes relatifs au calcul des ouvrages :


En règle générale, les calculs de résistance des ouvrages seront effectués conformément aux circulaires ministérielles
les plus récentes complétées par les règles en vigueur à la date de la signature du marché à intervenir, et notamment
:
a) Le fascicule n°61 titres I à VI "conception, calcul et épreuves des ouvrages d'art" édité en France par le
Ministère de l'équipement et du logement.
b) Les règles BAEL relatives à la conception, au calcul et à l’exécution des ouvrages et constructions en béton
armé.
c) Règles C.M 1966 pour le calcul des constructions en acier.

ARTICLE 7 : APPROBATION DU MARCHE

Conformément à l’article 135 du Règlement relatif aux marchés du groupe Al Omrane, le présent marché n’est valable
et définitif qu’après son approbation par le Directeur Général d’AL OMRANE Marrakech-SAFI.

L’approbation du marché doit intervenir avant tout commencement d’exécution des prestations objet du marché.
L’approbation du marché, ne peut intervenir avant l’expiration d’un délai de quinze (15) jours à compter de la date
d’achèvement des travaux de la commission ou du jury.
Toutefois, et en cas d’urgence dûment justifiée, les marchés peuvent être approuvés par l’autorité compétente de la
Société, une fois le délai de 5 jours de réclamation des concurrents, prévu par l’article 152 du Règlement relatif aux
marchés du groupe Al Omrane, est épuisé.

ARTICLE 8 : DÉLAI DE NOTIFICATION DE L’APPROBATION

L’approbation du marché doit être notifiée à l'attributaire dans un délai maximum de soixante-quinze (75) jours à
compter de la date d’ouverture des plis. Dans le cas où le délai de validité des offres est prorogé conformément au
deuxième alinéa de l’article 33 du règlement des marchés du groupe AL OMRANE, le délai d’approbation visé au
premier alinéa ci-dessus est majoré d’autant de jours acceptés par l’attributaire du marché.
Si la notification de l'approbation n'est pas intervenue dans ce délai, l'attributaire est libéré de son engagement vis-à-
vis du maître d'ouvrage. Dans ce cas, mainlevée lui est donnée de son cautionnement provisoire.

Lorsque le maître d'ouvrage décide de demander à l’attributaire de proroger la validité de son offre, il doit, avant
l'expiration du délai visé à l'alinéa premier ci-dessus, lui proposer par lettre recommandée avec accusé de réception,
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par fax confirmé ou par tout autre moyen de communication donnant date certaine, de maintenir son offre pour une
période supplémentaire ne dépassant pas trente (30) jours. L'attributaire doit faire connaître sa réponse avant la date
limite fixée par le maître d'ouvrage.
En cas de refus de l'attributaire, mainlevée lui est donnée de son cautionnement provisoire.

ARTICLE 9 : OBLIGATIONS DIVERSES DE L'ENTREPRENEUR.

1- L’entrepreneur sera tenu de provoquer lui-même les instructions, écrites ou graphiques qui pourraient lui manquer
dans ces fonctions. Il ne pourra jamais se prévaloir du manque de renseignement pour justifier une exécution contraire
à la volonté du maître d'ouvrage.
2- L'entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation ni prétendre à une indemnité en plus-value pour le gène et
sujétions résultant de la présence d'ouvriers d'autres corps d'état appelés à travailler sur le chantier.
3- Il est précisé que parmi les dépenses incluses dans les prix selon l'article 53 du CCAG.T. Figurent les frais de
branchement du chantier aux réseaux d'eau et d’électricité. Etc.…Et les consommations correspondantes pendant
toute la durée des travaux.

ARTICLE 10 : SOUS - TRAITANSE.

La sous-traitance dans le cadre du présent marché est régie par l’article 141 du règlement des marchés du Groupe Al
Omrane.

ARTICLE 11 : NANTISSEMENT.
Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement, il sera fait application des dispositions de la loi n° 112-13 relative
au nantissement des marchés publics promulguée par le dahir n° 1-15-05 du 29 RABII II 1436 (19 février 2015), étant
précisé que :
1. La liquidation des sommes dues par le Maître d'ouvrage en exécution du présent marché, sera opérée par les soins
de Monsieur le Directeur Général d’Al Omrane Marrakech-SAFI.
2. Au cours de l’exécution du marché, les documents cités à l’article 8 de la loi n°112-13 peuvent être requis du maître
d’ouvrage, par le titulaire du marché ou le bénéficiaire du nantissement ou de la subrogation, et sont établis sous
sa responsabilité.
3. Lesdits documents sont transmis directement à la partie bénéficiaire du nantissement avec communication d’une
copie au titulaire du marché, dans les conditions prévues par l’article 8 de la loi n° 112-13.
4. Les paiements prévus au marché seront effectués par le Directeur Général d’Al Omrane Marrakech-SAFI, seul
qualifié pour recevoir les significations des créanciers du titulaire du marché.
5. Le maître d’ouvrage remet au titulaire du marché une copie du marché portant la mention « exemplaire unique »
dûment signé et indiquant que ladite copie est délivrée en exemplaire unique destiné à former titre pour le
nantissement du marché.

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PARTIE 2 : DISPOSITIONS FINANCIERES
ARTICLE 12 : NATUE DES PRIX
Le Marché est passé à prix unitaires : les prestations sont décomposées, sur la base d’un détail estimatif établi par le
maître d’ouvrage, en différents postes avec indication pour chacun d’eux du prix unitaire proposé.
Les sommes dues au titre du marché sont calculées par application des prix unitaires aux quantités réellement
exécutées conformément au marché.

ARTICLE 13 : CONTENU DES PRIX


1- Les prix du marché comprennent toutes les dépenses résultant de l'exécution des travaux y compris tous les droits,
impôts, taxes, frais généraux, faux frais et assurent à l'entrepreneur une marge pour bénéfice et risques.
2- Ces prix comprennent également les dépenses et marges relatives :
- à la construction et à l'entretien des moyens d'accès et des chemins de service nécessaires pour les parties communes
du chantier ;
- à l'établissement, au fonctionnement et à l'entretien des clôtures, des dispositifs de sécurité et installations d'hygiène
intéressant les parties communes du chantier ;
- au gardiennage, à l'éclairage et au nettoyage des parties communes du chantier ainsi qu'à leur signalisation
extérieure ;
- à l'installation du chantier comme définie plus loin et à son entretien pendant toute la durée du chantier.
3 - Dans le cas de marché passé avec un groupement, les prix afférents sont réputés comprendre outre les prix prévus
aux paragraphes 1 et 2 du présent article, les dépenses et marges de chaque membre du groupement y compris
éventuellement les charges qu'il peut être appelé à rembourser au mandataire ainsi que les dépenses relatives :
- aux mesures propres à pallier d'éventuelles défaillances des autres membres du groupement et les conséquences de
ces défaillances ;
- et à toute autre sujétion induite par le fait du groupement.

ARTICLE 14 : RÉVISION DES PRIX :

le marché de travaux est passé à prix révisables Conformément aux dispositions de l’article 12 paragraphe 2 du
règlement relatif aux marchés du Groupe Al Omrane.

La révision des prix sera calculée par la formule suivante :

P = P0 x (0.15+ 0.85 x BAT6 / BAT60)

P: le montant des travaux hors taxe révisé ;


Po : le montant des travaux initial hors taxe ;
BAT6o : indice global de bâtiment tout corps d'état au mois de la date limite de remise des offres ;
BAT6 : indice global de bâtiment tout corps d'état au mois de la date de l’exigibilité de la révision.
Les dispositions de l’article 50 du CCAG-T restent applicables.

ARTICLE 15 : CAUTIONNEMENT DÉFINITIF :

1- Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3%) du montant initial du marché arrondi au
dirham supérieur.
2- En cas de groupement, le cautionnement définitif doit être constitué dans les conditions prévues au
paragraphe C de l’article 140 du Règlement relatif aux marchés du groupe Al Omrane.

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3- Le cautionnement définitif doit être constitué dans les vingt (20) jours qui suivent la notification de
l'approbation du marché. Il reste affecté à la garantie des engagements contractuels de l'entrepreneur jusqu'à
la réception définitive des travaux.
4- Le cautionnement définitif peut être remplacé par une caution personnelle et solidaire dans les conditions
fixées par l’article 17 du CCAG.T.

ARTICLE 16 : RETENUE DE GARANTIE :

1- Conformément à l’article 16 du CCAG.T, une retenue de garantie est prélevée sur les acomptes délivrés à
l'entrepreneur et ce dans les conditions prévues par l'article 64 dudit cahier.
2- La retenue de garantie peut être remplacée par une caution personnelle et solidaire dans les conditions fixées
par l’article 17 du CCAG.T.

ARTICLE 17 : OUVRAGES OU TRAVAUX SUPPLÉMENTAIRES

Les ouvrages ou travaux supplémentaires éventuels seront régis par l’article 55 du CCAG.T

ARTICLE 18 : AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX

En cas d’augmentation dans la masse des travaux, il sera fait application de l’article 57 du CCAG.T

ARTICLE 19 : DIMINUTION DANS LA MASSE DES TRAVAUX

En cas de diminution dans la masse des travaux, il sera fait application de l’article 58 du CCAG.T

ARTICLE 20 : CHANGEMENT DANS LES QUANTITÉS DU DÉTAIL ESTIMATIF

En cas de changement dans les quantités du détail estimatif, il sera fait application de l’article 59 du CCAG.T

ARTICLE 21 : BASES DE REGLEMENT DES TRAVAUX

Les décomptes sont établis en appliquant aux quantités d'ouvrages réellement exécutées et régulièrement constatées,
les prix unitaires du bordereau des prix-détail estimatif, en tenant compte, s'il y a lieu, du montant résultant de la
révision des prix.

Les attachements sont établis par l'entrepreneur au fur et à mesure de l'avancement des travaux et au moins à la fin
de chaque mois au plus tard, à partir des constatations faites sur le chantier, des éléments qualitatifs et quantitatifs
relatifs aux travaux exécutés et des approvisionnements réalisés.

Les attachements, les décomptes provisoires et les décomptes définitifs sont établis et réglés conformément aux
articles 61 et 62 et 68 du CCAG.T

Le maître de l'Ouvrage se libérera des sommes dues par lui en faisant donner crédit au compte bancaire de
l'entrepreneur indiqué sur sa soumission.

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ARTICLE 22 : DÉLAI DE PAIEMENT DES SOMMES DUES

Le paiement et ordonnancement des sommes dues au profit du titulaire du marché sera effectué dans un délai de
90 jours à compter de la date de constatation du service fait et après présentation au maître d’ouvrage de toutes
les pièces justificatives dont la production est mise à la charge du titulaire.

ARTICLE 23 : RÉCEPTIONS ET GARANTIES

Les réceptions provisoires et définitives des ouvrages seront réalisées conformément aux articles 73, 74, 75, 76 et 77
du chapitre VI du CCAG-T

ARTICLE 24 : DELAI D'EXECUTION - PENALITES :

A/ DELAI D'EXECUTION
Le délai d’exécution des travaux est fixé à SIX mois (6mois). Il correspond à la période comprise entre la date de
commencement de l'exécution, fixée par ordre de service, et la date de la réception provisoire.
Des délais d'exécution supplémentaires ou des diminutions du délai peuvent être pris en considération et ce
conformément à l’article 8 du CCAG.T

B/ PENALITES DE RETARD
1- En cas de retard dans l'exécution des travaux, il est appliqué une pénalité par jour calendaire de retard à
l'encontre de l'entrepreneur si le retard affecte le délai global du marché.
2- le montant de cette pénalité est fixée à un pour mille (1 /1000) du montant du marché.
3- Ledit montant est celui du marché initial, éventuellement majoré par les montants correspondants aux travaux
supplémentaires et à l'augmentation dans la masse des travaux.
4- Le montant des pénalités est plafonné à huit pour cent (8%) du montant initial du marché éventuellement
majoré par les montants correspondants aux travaux supplémentaires et à l'augmentation dans la masse des
travaux.
5- Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l'autorité compétente est en droit de résilier le marché dans les
conditions prévues par l'article 79 du CCAG.T.

C/ PENALITES PARTICULIERES
Le respect de la date contractuelle de fin des travaux est subordonné au respect des plannings détaillés des travaux
tous corps d’état.
Lorsqu’en cours des travaux, il sera constaté un retard, par rapport au planning détaillé dans l’exécution d’une ou de
plusieurs tâches, il sera appliqué, en fin de chaque mois, une retenue provisoire de deux mille dirhams (2000 DHS) par
jour calendaire de retard.
Le mois suivant, cette retenue sera supprimée, diminuée, augmentée ou maintenue suivant l’évolution du nombre de
jour de retard imputable à l’entreprise.

A cet effet la maîtrise d’œuvre établira chaque mois une situation d’avancement des travaux, par tâches,
accompagnée éventuellement de propositions de retenues ou de remboursement de celles déjà effectuées à ce titre.

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ARTICLE 25 : MESURES COERCITIVES

En cas de constatation du défaut d'exécution imputable à l'entrepreneur ou au groupement d'entrepreneurs, il sera


fait application des mesures coercitives prévues à l’article 142 du règlement relatif aux marchés du groupe Al Omrane
et aux articles 79 et 80 du chapitre VIII du CCAG-T.

ARTICLE 26 : RÉSILIATION DU MARCHE

En cas de résiliation du marché, il sera fait application des articles prévus au CCAG-T notamment les articles 69 et 70.

ARTICLE 27 : RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS ET LITIGES

Lorsqu'un différend, de quelque nature que ce soit, survient lors de l'exécution du marché, il sera fait application des
clauses du chapitre IX du CCAG-T. Dans tout les cas le règlement des litiges doit se faire aux tribunaux compétent à
Marrakech.

PARTIE 3 : OBLIGATIONS GÉNÉRALES DE L'ENTREPRENEUR

ARTICLE 28 : RESPONSABILITÉS GÉNÉRALES :

Les obligations générales de l'entrepreneur pour l’exécution du marché sont celles stipulées aux articles du chapitre
III du CCAG.T.

ARTICLE 29 : ASSURANCES :
1 - Avant tout commencement des travaux, l'entrepreneur doit adresser au Maître d'ouvrage, une ou plusieurs
attestations, y compris l’attestation relative aux dommages à l'ouvrage, délivrées par un ou plusieurs établissements
agréés à cet effet justifiant la souscription d'une ou de plusieurs polices d'assurances pour couvrir les risques inhérents
à l'exécution du marché et précisant leurs dates de validité, à savoir ceux se rapportant :
a - aux véhicules automobiles et engins utilisés sur le chantier qui doivent être assurés conformément à la
législation et à la réglementation en vigueur ;
b- aux accidents de travail pouvant survenir au personnel de l'entrepreneur qui doit être couvert par une
assurance conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Le maître d'ouvrage ne peut être tenu pour responsable des dommages ou indemnités légales à payer en cas
d'accidents survenus aux ouvriers ou employés de l'entrepreneur ou de ses sous-traitants. A ce titre, les dommages
intérêts ou indemnités contre toute réclamation, plainte, poursuite, frais, charge et dépense de toute nature, relatifs
à ces accidents sont à la charge de l'entrepreneur.
L'entrepreneur est tenu d'informer par écrit le maître d'ouvrage de tout accident survenu sur son chantier et le
consigner sur le cahier de chantier.
c- à la responsabilité civile incombant :
- à l'entrepreneur, en raison des dommages causés aux tiers par les ouvrages objet du marché, jusqu'à la réception
définitive notamment, par les matériaux, le matériel, les installations, le personnel de l'entrepreneur, quand il est
démontré que ces dommages résultent d'un fait de l'entrepreneur, de ses agents ou d'un défaut de ses installations
ou de ses matériels ;
- à l'entrepreneur, en raison des dommages causés sur le chantier et ses dépendances aux agents du maître d'ouvrage
ou de ses représentants ainsi qu'aux tiers autorisés par le maître d'ouvrage à accéder aux chantiers, jusqu'à la
réception provisoire des travaux ;

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- au maître d'ouvrage, en raison des dommages causés au tiers sur le chantier et ses dépendances notamment par ses
ouvrages, son matériel, ses marchandises, ses installations, ses agents. Le contrat d'assurance correspondant à cette
responsabilité doit contenir une clause de renonciation de recours contre le maître d'ouvrage ;
- au maître d'ouvrage, en raison des dommages causés au personnel de l'entrepreneur et provenant, soit du fait de
ses agents, soit du matériel ou des tiers dont il serait responsable, et qui entraîneraient un recours de la victime ou de
l'assurance " Accidents du travail " ;
d- aux dommages à l'ouvrage ; à ce titre doivent être garantis par l'entrepreneur, pendant la durée des travaux
et jusqu'à la réception provisoire, les ouvrages provisoires objet du marché, les ouvrages et installations fixes ou
mobiles du chantier, les matériels, matériaux et approvisionnements divers contre les risques d'incendie, vol,
détérioration pour quelque cause que ce soit, sauf cataclysmes naturels.
2- Lorsque l'ordre de service notifiant l'approbation du marché à l'entrepreneur prescrit également le commencement
des travaux, le démarrage ne doit avoir lieu que si l'entrepreneur a produit les attestations d'assurances prévues au
paragraphe 1 du présent article.
3- L'entrepreneur est tenu de renouveler les assurances prévues au paragraphe 1 du présent article de manière à ce
que la période d'exécution des travaux soit constamment couverte par les assurances prévues par le marché.
L'entrepreneur est tenu de présenter au maître d'ouvrage, la justification du renouvellement des assurances prévues
ci-dessus.
Les copies des attestations de souscription des polices d'assurances doivent être conservées par le maître d'ouvrage.
4- Si l'entrepreneur n'a pas respecté les stipulations des paragraphes 1, 2 et 3 du présent article, il est fait application
des mesures coercitives prévues par l'article 79 du CCAG/ T.
5- Sous peine de l'application des mesures coercitives prévues à l'article 79 du CCAG/ T, aucune modification
concernant les polices d'assurance ne peut être introduite sans l'accord préalable écrit du maître d'ouvrage.
Aucune résiliation des polices d'assurances ne peut être effectuée sans la souscription préalable d'une police
d'assurance de portée équivalente acceptée par le maître d'ouvrage.
6- Les stipulations des alinéas a et b du paragraphe 1 du présent article s'appliquent également aux sous-traitants de
l'entrepreneur.

PARTIE 4 : PRÉPARATION ET EXÉCUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 30 : CLAUSES GÉNÉRALES

La préparation et l’exécution des travaux seront réalisées conformément aux stipulations des articles du chapitre IV
du CCAG.T.

ARTICLE 31 : CLAUSES PARTICULIÈRES. (Spécifiques au présent Marché)

Voir cahier des prescriptions techniques, Partie 8 ci-dessous.

PARTIE 5 : INTERRUPTION DES TRAVAUX

Dans le cas où les travaux sont interrompus pour des raisons à savoir :

- Ajournement de l'exécution des travaux ;


- Cessation des travaux ;
- Décès de l'entrepreneur ;

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- Incapacité civile ou d'exercice et incapacité physique ou mentale de l'entrepreneur ;
- Liquidation ou redressement judiciaire.

Les dispositions du chapitre V du CCAG.T seront prisent en conséquence selon le cas.

PARTIE 6 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES GÉNÉRALES

I. DISPOSITIONS PREALABLES POUR L’EXECUTION DES TRAVAUX

I.1 Connaissance et respect des lois et réglementations nationales

L’Entrepreneur ‘’et ses sous-traitants’’ doivent :

 Connaître, respecter et appliquer les lois et les règlements en vigueur relatifs à la protection de
l’environnement, à la protection du patrimoine culturel (découvertes archéologiques), et à l’élimination des
déchets solides et liquides, aux normes de rejets et de bruit,
 Connaitre et respecter les conditions de travail dans les chantiers de construction, les dispositions relatives à
l’hygiène, à la sécurité et la prévention des accidents, et à la protection de la santé des travailleurs et des
riverains des chantiers, etc.
 Assumer la responsabilité de toute réclamation liée au non-respect des dispositions légales et règlementaires
susmentionnées.

I.2 Autorisations et documents particuliers

Avant de commencer les travaux, l’entrepreneur doit s’assurer de recevoir :

 Du maitre d’ouvrage et/ou de la Maitrise d’œuvre, les documents de référence et canevas types recommandés pour
documenter les plans d’actions de l’entrepreneur en matière de protection de l’environnement, d’hygiène et de sécurité
au niveau du chantier (PSSE, PHSE, SOGED, etc.),
 Des autorités locales compétentes et services concernés, les autorisations nécessaires et disponibles pour l’implantation
du chantier et la réalisation de certaines interventions en relation avec les questions relatives à la protection de
l’environnement (Carrières autorisées, mise en décharge des déchets, utilisation de points d’eau publiques, branchement
aux réseaux EEA des concessionnaires).

I.3 Programme de gestion sociale et environnementale du chantier

L’entrepreneur, partant des documents cadre et particuliers qui lui sont remis par le maitre d’ouvrage, établit et
soumet pour validation, à la maitrise d’œuvre, un programme détaillé de gestion environnementale et sociale du
chantier et qui doit comprendre :

 Le plan d’installation du chantier (PIC) indiquant : l’emplacement et les différentes zones du chantier selon les
composantes du projet, les installations prévues et le plan de circulation des engins ;
 Un schéma d’organisation et de gestion des déchets du chantier (SOGED) indiquant les types, le stockage et les modes
d’élimination de ces déchets
 Un plan hygiène, sécurité et environnement, indiquant les mesures de sécurité et de protection de la sante et de
l’environnement à appliquer au niveau du chantier (Base de vie, par rapport aux installations du chantier et par poste
de travail)

Ce programme de gestion environnementale et sociale doit proposer également : Le personnel affecté à la gestion
environnementale avec indication du responsable HSE, les équipements et matériels dédiés à ce programme

12
II. CLAUSES SPECIFIQUES APPLICABLES POUR L’INSTALLATION, L’ORGANISATION ET LE
DEMANTELEMENT DU CHANTIER

II.1 Recommandations pour l’emplacement/localisation

L’entrepreneur construit ses installations temporaires du chantier de façon à déranger le moins possible
l’environnement et le voisinage. Il doit strictement interdire d’établir une base de vie à l’intérieur ou à proximité de
zones à risques ;

II.2 Affichage du règlement intérieur et sensibilisation du personnel

L’Entrepreneur doit afficher un règlement intérieur de façon visible (En langue Arabe) dans les diverses installations
de la base-vie prescrivant spécifiquement : les règles d’hygiène et les mesures de sécurité, les horaires de travail, les
heures et jours de repos,

II.3 Protection du personnel de chantier

L’Entrepreneur met à disposition du personnel de chantier des tenues de travail correctes réglementaires et en bon
état, ainsi que tous les accessoires de protection et de sécurité propres à leurs activités (casques, bottes, ceintures,
masques, gants, lunettes, etc.).

L’Entrepreneur veille au port scrupuleux des équipements de protection sur le chantier, un contrôle permanent doit
être effectué à cet effet. (Type et nombre des EPI et/ou EPC, la fréquence et le responsable du contrôle cote
entrepreneur, sont spécifiés au niveau du PHSE)

L’Entrepreneur doit désigner un responsable Hygiène/Sécurité/Environnement qui veillera à ce que les règles
d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement soient rigoureusement suivies par tous et à tous les niveaux
d’exécution, tant pour les travailleurs que pour la population du voisinage et autres personnes en contact avec le
chantier.

II.4 Désignation du personnel d’astreinte

L’Entrepreneur assure la garde, la surveillance et le maintien en sécurité de son chantier y compris en dehors des
heures de présence sur le site. Pendant toute la durée des travaux, l’Entrepreneur est tenu d’avoir un personnel en
astreinte, en dehors des heures de travail, tous les jours sans exception (samedi, dimanche, jours fériés), de jour
comme de nuit, pour pallier tout incident et/ou accident susceptible de se produire en relation avec les travaux.

II.5 Mesures contre les entraves à la circulation

L’Entrepreneur doit éviter d’obstruer les accès publics. Il doit maintenir en permanence la circulation et l’accès des
riverains en cours de travaux. L’Entrepreneur veillera à ce qu’aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, sans
signalisation adéquate et acceptée par le Maître d’œuvre. L’Entrepreneur doit veiller à ce que les déviations
provisoires permettent une circulation sans danger.

II.6 Démantèlement chantier et réaménagement du site

A. Règles générales
A toute libération du site d’installation chantier, l'Entrepreneur laisse les lieux propres à leur affectation immédiate. Il
ne peut être libéré de ses engagements et de sa responsabilité concernant leur usage sans qu'il ait formellement fait
constater ce bon état.

Une fois les travaux achevés, l'Entrepreneur réalisera tous les aménagements nécessaires à la remise en état des lieux.
Il est tenu de retirer tous ses équipements et matériaux et ne peut les abandonner sur le site ou les environs.

 Retirer les bâtiments temporaires, le matériel, les déchets solides et liquides, les matériaux excédentaires,
les clôtures etc.
13
 Décontaminer les sols souillés (les parties contaminées doivent être décaissées et remblayées par du sable)
 Nettoyer et détruire les fosses de vidange.
 Rendre fonctionnel les chaussées, trottoirs, caniveaux, rampes et autres ouvrages rendus au service public ;
 Protéger les ouvrages restés dangereux (puits, tranchées ouvertes, dénivelés, saillies, etc.) ;

En cas de défaillance de l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux de remise en état, ceux-ci seront effectués par
une entreprise du choix du Maître d’ouvrage, en rapport avec les services concernés et aux frais du défaillant.

Après le repli de tout le matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site doit être dressé et joint au
procès-verbal de réception des travaux. La non remise en état des lieux doit entraîner le refus de réception des travaux.

B. Contrôle de l’exécution des clauses environnementales et sociales


Le contrôle du respect et de l’effectivité de la mise en œuvre des clauses environnementales et sociales par
l’Entrepreneur est effectué par le Maitre d’ouvrage ou son représentant.

III. CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES SPECIFIQUES

L’Entrepreneur ‘’ et ses sous-traitants’’ prennent toutes les mesures faisables techniquement et économiquement
pour éviter et minimiser les impacts des travaux sur l’environnement biophysique et humain.

III.1 Signalisation des travaux

L’Entrepreneur place, préalablement à l’ouverture des chantiers et chaque fois que de besoin, une pré-signalisation
et une signalisation des chantiers à longue distance (sortie de bases-vie, circuit utilisé par les engins, etc.) qui répond
aux lois et règlements en vigueur.

III.2 Mesures de protection des sols et des eaux

A. Protection des sols


L’Entrepreneur limite au strict minimum le décapage, le déblaiement, le remblaiement et le nivellement des aires de
travail afin de respecter la topographie naturelle et de prévenir l’érosion.

Après le décapage de la couche de sol arable, l’Entrepreneur doit conserver la terre végétale et l’utiliser pour le
réaménagement des talus et autres surfaces perturbées.

L’Entrepreneur dépose les déblais non réutilisés dans des aires d’entreposage s’il est prévu de les utiliser plus tard ;
sinon il doit les transporter dans des zones de remblais préalablement autorisées.

Finalement, l’Entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires, pour :

 Eviter ou minimiser l’érosion des sols ;


 Faire en sorte que les surfaces de sols décapées pour la construction de bâtiments ou d’infrastructure soient
réhabilitées en fin de travaux,

L’approvisionnement du chantier en agrégats doit, lui aussi, être conforme au principe de protection des sols et aux
règlements en vigueurs. L’Entrepreneur doit faire en sorte que les agrégats utilisés sur les chantiers et les matériaux
d’emprunts pour terrassements proviennent de carrières et de sites d’emprunt dûment autorisés.

B. Protection des eaux et approvisionnement du chantier en eau


L’Entrepreneur, doit :

 Eviter ou minimiser les impacts sur le régime des eaux superficielles et les risques d’inondation que de tels
impacts pourraient entraîner, particulièrement dans le cas où des surfaces importantes doivent être
imperméabilisées ;

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 Eviter tout rejet dans les eaux superficielles qui pourrait être de nature à occasionner une contamination
physico-chimique et bactérienne de ces eaux ;
 Eviter que les besoins en eau du chantier ne portent pas préjudice aux sources d’eau utilisées par les riverains
du chantier,
 Avoir les autorisations réglementaires permettant l’utilisation, en cas de besoin, des eaux souterraines ou de
surface pour approvisionner le chantier en eau.

Pour le personnel du chantier, si les sources d’eau utilisées pour approvisionner le chantier ne garantissent pas une
eau entièrement conforme aux critères de qualité d’une eau potable, l’Entrepreneur doit prendre des mesures
alternatives telles que la fourniture d’eau embouteillée ou l’installation de réservoirs d'eau en quantité et en qualité
suffisantes.

Cette eau doit être conforme au règlement sur les eaux potables. Il est possible d’utiliser l’eau non potable pour les
toilettes, douches et lavabos. Dans ces cas de figures, l’Entrepreneur doit aviser les employés et placer bien en vue
des affiches avec la mention « EAU NON POTABLE ».

III.3 Gestion des déchets

L’élimination des déchets générés par les travaux, objet du marché, est de la responsabilité de l'entrepreneur pendant
l'exécution des travaux.

Le maître d'ouvrage remet à l'entrepreneur toute information qu'il juge utile pour permettre à celui-ci d'éliminer
lesdits déchets conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

Afin que le maître d'ouvrage puisse s'assurer de la traçabilité des déchets et matériaux issus du chantier,
l’Entrepreneur doit lui fournir les éléments de cette traçabilité, notamment grâce à l'usage de bordereaux de suivi des
déchets de chantier.

A. Gestion des déchets solides


L'entrepreneur se charge des opérations de collecte, transport, stockage, éventuels tris et traitements nécessaires, et
de l'évacuation des déchets, générés par l’activité et les travaux au niveau du chantier, vers les lieux susceptibles de
les recevoir, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. Aussi :

 L’Entrepreneur doit déposer les ordures ménagères (bases de vie) dans des poubelles étanches et devant
être vidées périodiquement,
 L’Entrepreneur doit respecter la hiérarchie de traitement des déchets de chantier : tri, réutilisation, recyclage
et élimination (mise en décharge)
 L’Entrepreneur doit éliminer ou recycler les déchets de manière écologiquement rationnelle, (interdiction de
bruler les déchets au niveau du chantier, interdiction d’enfouissement des déchets ménagers sur le site, etc.)
 L’Entrepreneur doit acheminer les déchets finaux/inertes vers les lieux d’élimination existants et autorisés.
Pour les déchets dangereux, l'usage d'un bordereau de suivi est obligatoire conformément à la législation et
à la Réglementation en vigueur.

B. Gestion des déchets liquides


L’Entrepreneur doit respecter les règlements sanitaires en vigueur. Les installations sanitaires sont établies en accord
avec le Bureau d’étude (superviseur du chantier)

 Les bureaux et la base de vie, doivent être pourvus d'installations sanitaires en nombre suffisant (latrines,
fosses septiques, lavabos et douches),
 En l’absence d’un réseau d’assainissement local, l’Entrepreneur doit mettre en place un système
d’assainissement autonome approprié (fosse étanche ou septique, etc.)

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L’Entrepreneur s’interdit de rejeter les effluents liquides pouvant entraîner des stagnations et incommodités pour le
voisinage, ou des pollutions des eaux de surface ou souterraines.

L’Entrepreneur devra éviter tout déversement ou rejet d’eaux usées, d’eaux de vidange des fosses, de boues,
hydrocarbures, et polluants de toute natures, dans les eaux superficielles ou souterraines, dans les égouts, fossés de
drainage ou à la mer.

III.4 Nuisances de chantier

L’Entrepreneur réduit au strict minimum les nuisances générées par la mise en place et le fonctionnement du chantier.
Il prend toutes les mesures appropriées pour éliminer ou réduire ces nuisances.

A. Protection contre la pollution sonore


 L’Entrepreneur est tenu de limiter les bruits de chantier susceptibles d’importuner gravement les riverains,
soit par une durée exagérément longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales de travail,
 L’Entrepreneur doit utiliser des engins de chantier conformes à la réglementation et faisant l’objet d’une
maintenance régulière conformément aux prescriptions du constructeur, pour maintenir les émissions
sonores et gazeuses en conformité avec les normes applicables ;
 Respect de la réglementation et des normes concernant le travail de nuit (en général pas d’opération
bruyante entre 21h00 et 06h00- Article 172 du code de travail) ;
B. Protection contre les poussières
 L'Entrepreneur doit choisir l’emplacement approprié pour les concasseurs (Si utilisés dans le chantier) et les
équipements similaires en fonction du bruit et de la poussière qu'ils produisent. Le port de lunettes et de
masques anti-poussières est obligatoire,
 L’Entrepreneur devra, en période sèche et en fonction des disponibilités en eau, arroser régulièrement les
pistes empruntées par ses engins de transport pour éviter la poussière, plus particulièrement au niveau des
zones habitées,

Afin d’éviter l’envol de poussière et le déversement des matériaux fins, en cours de transport, l’Entrepreneur doit
prendre des protections spéciales (filets, bâches) contre ces risques de projections, émanations et chutes d’objets,

C. Protection contre les nuisances liées au transport et au stockage des matériaux


 Dans les zones d'habitation, l’Entrepreneur doit :
o Etablir l'horaire et l'itinéraire des véhicules et engins qui doivent circuler à l'extérieur des chantiers de
façon à réduire les nuisances (bruit, poussière et congestion de la circulation),
o Aménager des zones secondaires pour le stationnement des engins qui ne sont pas autorisés à
stationner sur la voie publique en dehors des heures de travail et de l’emprise des chantiers,
 Les véhicules de l’Entrepreneur doivent en toute circonstance se conformer aux prescriptions du code de la
route en vigueur, notamment en ce qui concerne le poids des véhicules en charge,
 Les bétonnières et les équipements servant au transport et à la pose du béton doivent être lavés dans des
aires prévues à cet effet,
 Lors de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit :
o Limiter la vitesse des véhicules sur le chantier par l’installation de panneaux de signalisation ;
o Arroser régulièrement les voies de circulation dans les zones habitées (s’il s’agit de route en terre);
 Tout stockage de quelque nature que ce soit, est formellement interdit dans l’environnement immédiat, en
dehors des emprises de chantiers et des zones prédéfinies,

III.5 Hygiène et sécurité

L’Entrepreneur fait en sorte que ses personnels sur chantiers :

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 Aient accès à des équipements sanitaires (toilettes, douches, lavabos) en nature et nombre adaptés au
nombre d’employés et à la durée de leur présence sur les lieux ;
 Puissent s’abriter en cas d’intempéries.

L’Entrepreneur assure à son personnel la formation à l’hygiène et à la sécurité nécessaire à l’exercice de leurs
responsabilités sur les chantiers et présente au Maître d’Ouvrage la preuve que cette formation a été suivie pour tous
les personnels appelés à intervenir sur chantier.

La formation doit notamment aborder : l’identification des zones à risques sur les chantiers ; le port des équipements
personnels de sécurité ; le comportement à tenir en cas d’incident ; le comportement à tenir en cas de violation des
règles de sécurité par des sous-traitants ou personnels de l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur impose à son personnel le port d’équipements personnels de sécurité adaptés aux tâches qui leur
incombent et aux conditions dans lesquelles ils travaillent et met à leur disposition ces équipements, dans le respect
des plans d’hygiène et de sécurité applicables aux chantiers sur lesquels ces personnels se trouvent.

Les équipements de sécurité obligatoires sur tout chantier du GAO sont les suivants :

 Gilets réfléchissants
 Casques
 Bottes de sécurité.

Des prescriptions supplémentaires peuvent s’appliquer à certaines zones de chantiers particulières.

L’Entrepreneur désigne un responsable hygiène et sécurité au sein de son personnel sur chaque chantier.
L’Entrepreneur fait en sorte que ce responsable hygiène et sécurité :

 Dispose à tout moment d’un téléphone mobile en ordre de marche ;


 Connaisse les numéros d’urgence applicables au lieu du chantier ;
 Supervise la conformité des activités de l’Entrepreneur avec la réglementation et les règles particulières
d’hygiène et sécurité applicables au chantier et intervienne en cas de non-conformité constatée.

III.6 Relations avec le public

L’Entrepreneur charge l’un de ses agents des relations avec le public. Ceci inclut les tâches suivantes :

 Recevoir toute personne souhaitant communiquer une doléance ou recevoir une information et tenir un
registre de telles interactions ;
 Communiquer des informations en tant que de besoin aux représentants des autorités locales, associations
locales, groupes de résidents, sur la base des instructions reçues du Maître d’Ouvrage ;
 Restituer au représentant habilité du Maître d’Ouvrage sans délai et sous forme écrite les doléances reçues
du public (rapport immédiat par courrier électronique).

III.7 Incidents, non-conformités et plaintes

L’Entrepreneur établit un rapport au Maître d’Ouvrage en cas d’incident ou non-conformité survenant sur un chantier
de l’Entrepreneur, notamment dans les cas suivants :

 Contamination avérée d’un cours d’eau ou d’une nappe d’eau souterraine ;


 Déversement de produits potentiellement polluant tel que carburant, lubrifiant, ou autre ;
 Plaintes issues d’une localité voisine du chantier et portant sur les impacts du chantier (bruit, poussière,
circulation d’engins, sécurité, ou autre) ;
 Tout accident entraînant un arrêt de travail, y compris si les victimes sont des tiers ;
 Toute situation donnant lieu à une couverture dans la presse écrite, radiophonique, télévisuelle ou internet ;

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 Inspections des autorités en charge des aspects environnementaux, de l’inspection du travail, ou de l’hygiène
et de la sécurité.

Le rapport au Maître d’Ouvrage comprend les éléments suivants :

 Circonstances de l’incident (description détaillée de la localisation, des conditions, des matériels et


personnels impliqués, des causes possibles quand elles sont connues) ;
 Nature des conséquences (blessures, arrêt de travail, autres) ;
 Intervention des forces de sécurité ou services de secours si applicable ;
 Couverture médiatique si applicable.

GLOSSAIRE
EPI Equipements de Protection Individuelle
EPC Equipements de Protection Collective
PSSE Plan de surveillance et de suivi environnemental
PHSE Plan Hygiène Sécurité & Environnement
PIC Plan d’Installation Chantier
SOGED Schéma d’Organisation et de Gestion des Déchets

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PARTIE 7 : PROCÉDURE A SUIVRE EN CAS DE DÉCOUVERTE ARCHÉOLOGIQUE
INOPINÉE
A / les découvertes archéologiques inopinées peuvent notamment concerner les objets suivants :
 Ruines de bâtiments (murs, empierrement, pieux en bois notamment),
 Ossements,
 Céramiques, carreaux et poteries,
 Monnaies.
B/ en cas de découverte de cette nature, le chef de chantier balisera immédiatement la zone (ru balise ou similaire),
ordonnera l’arrêt des travaux de terrassement dans le voisinage du site découvert, et préviendra par téléphone
son supérieur hiérarchique et le représentant de la société Al Omrane Marrakech-SAFI et du maitre d’œuvre
chargé du chantier.
C/ les autorités suivantes doivent être prévenues dans les trois heures qui suivent la découverte et l’arrêt du chantier :
 Préfecture (notamment par l’intermédiaire du caïd en charge de la zone) ;
 Ministère de la Culture, par le biais de ses délégations régionales (voir coordonnées en annexe 1)
D/Des photographies sont prises immédiatement après la découverte et sont communiquées à la société Al Omrane
Marrakech-SAFI et au maitre d’œuvre. Des coordonnées GPS sont également prises dès que possible.
E/ La société Al Omrane Marrakech-SAFI et le maitre d’œuvre se conforment par la suite aux instructions données
par la Ministère de la Culture et les spécialistes que ce dernier mandate pour procéder à l’évaluation du site.
F/ le chef du chantier et /ou le représentant du maitre d’œuvre présents sur le chantier au moment de la découverte
rédige un bref rapport écrit (une page) établissant l’enchainement des événements sur le site, comme suit :
 Horaire et circonstances (opération en cours, type d’équipement en jeu, localisation exacte) de la découverte
 Archéologique inopinée ;
 Coordonnées GPS et photographies ;
 Actions prises (appel téléphonique à la Direction Régionale de la Culture, horaires, interlocuteurs substance de
la conservation).

PARTIE 8 : CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

LOT : GROS OEUVRE – ETANCHEITE – REVETEMENT


A) PROVENANCE DES MATERIAUX
Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine.
Il ne sera fait appel aux matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché
marocain.
La provenance des matériaux destinée aux ouvrages devra être soumise à l'agrément du Maître d’Œuvre et le
groupement de la Maitrise d’œuvre.
La désignation faite des matériaux à utiliser spécifiés dans le présent devis Technique Particulier constitue la base de
l'étude de prix que doit faire l'Entrepreneur.
Les matériaux proviendront en principe des lieux d'extraction ou de production suivants :
DESIGNATION PROVENANCE

Sable pour mortier à la chaux Provenant des carrières. La zone de Harbil à


Marrakech ou du sable concassé de couleur ocre de
Ben guérir ou Mènera, agréée par la Maîtrise
d’œuvre après essai du laboratoire

Gravette en pierres cassés De concassage de pierre dure des meilleures carrières


agréées par le Maître de l’Ouvrage et le BET Chargé du
suivi.

Tout Venant & moellons Agréées par le Maître de l’Ouvrage et le BET Chargé
du suivi.

Ciment portland artificiel Les usines du Maroc agréées par le Maître de


C.P.J. 45. et C.P.J.35. l’Ouvrage et le BET Chargé du suivi.

Chaux grasse Des fours à chaux de la région, notamment des


zones de HARBIL et AZZOUZIA dans les conditions à
faire agréer par la maitrise d’œuvre et par le Maître
de l’Ouvrage.

Briques Des usines de la région, devant satisfaire aux


prescriptions de l’article 18, paragraphe 19 du DGA.

Pierre de parement Des meilleures carrières de la région agréées par le


Maître de l’Ouvrage et le BET Chargé du suivi.

Briques plates et Tuiles Des meilleurs dépôts de la région agréée par le


Maître de l’Ouvrage et le BET Chargé du suivi.

Moellons Pierres du Guéliz ou Calcaire dur de bonne qualité


pour maçonneries.

Granulats pour béton. Les carrières agréées par le Maître de l’Ouvrage et


le BET Chargé du suivi.

Tuyaux de ciment Des usines et dépôts agrées du Maroc agréées par le


Eléments préfabriqués en Maître de l’Ouvrage et le BET Chargé du suivi.
ciment.

L'indication de provenance qui précède ne relève pas l'Entreprise de sa responsabilité en ce qui concerne la
conformité aux normes de qualité prévues aux articles ci-après :
 Les matériaux, destinés à la construction des ouvrages, autres que ceux figurant sur le tableau précédant ou
ceux dont la provenance serait différente de celle indiquée dans ce tableau proviendront de carrières ou d'usines
proposées par l'Entrepreneur et agréées par le Maître de l’Ouvrage et le Groupement Chargé du suivi ou son
représentant au vu des résultats des essais préliminaires définis dans le présent CPS, exécutés par l'Entrepreneur
et à ses frais. Ces résultats seront remis au Maître de l’Ouvrage et le Maître d’œuvre et le Groupement Chargé
du suivi ou à ses représentants dans un délai de QUINZE (15) jours, à compter du lendemain du jour de la
notification de l'ordre de service de commencer les travaux.
 Le stockage des matériaux, fourni par l'Entrepreneur, sera effectué sur des aires dépourvues d'herbes,
convenablement drainées et, plus généralement, à l'abri de toute pollution.
 La préparation de ces aires de stockage est à la charge de l'Entrepreneur.
 Les matériaux auront les caractéristiques et qualités définies pour chaque matériau dans les articles ci-dessous.

ARTICLE 1 : GRANULOMETRIE DES MATERIAUX


L’Entrepreneur devra soumettre au Maître d’ouvrage dans un délai de 10 jours (dix jours) après notification de
l’approbation du marché, la granulométrie des agrégats qu’il se propose d’employer pour les mortiers et bétons ainsi
que les résultats de ces essais réalisés à ses frais. Cette étude granulométrique préliminaire doit être faite par un
laboratoire agréé par le Maître d’ouvrage ou son délégué.

ARTICLE 2 : PROVENANCE ET QUALITE DES SABLES

3.1 LE SABLE POUR CONFECTION DU MORTIER DE CHAUX


Le sable entrant dans la confection du mortier de chaux doit provenir des carrières de la région de Marrakech comme
indiqué ci-haut. Le sable doit être d’origine lavé pour. Le sable doit être exempt de sel et doit être tamisé dans un crible
de 3 mm de maille au maximum.

3.2 LE SABLE POUR AUTRES UTILISATIONS


Les sables devront provenir des carrières proposées par l’entrepreneur et agréées par le Maître d’ouvrage ou son
délégué.
Si le sable est obtenu par broyage, il ne devra pas contenir en poids plus de cinq pour cent (5%) de grains passant au
tamis de 80 microns. Le tableau ci-dessous précise les pourcentages en poids maximum d’éléments fins (0,1 à 0,4mm)
par rapport au poids total du sable et les dimensions maxima des grands éléments déterminées à l’aide de tamis.

ARTICLE 3 : LES PIERRES


Les pierres seront utilisées pour la consolidation des soubassements des murs selon les indications de l’architecte. Elles
doivent être du genre pierre de Guéliz ou similaire ; présentant une bonne dureté. Les pierres tendres ou friables ainsi
que les galets d’oued sont exclues.

ARTICLE 4 : PROVENANCE ET QUALITE DE la chaux


La chaux vive doit être de fabrication issue des fours traditionnels. Sa provenance doit être exclusivement des calcaires
de la zone d’Al Azzouzia et Harbil à Marrakech. Aucune autre source de provenance de la chaux autre que celle produites
par des fours de Marrakech ne sera acceptée.
La chaux doit être doit être blanche sans incuits ou traces de cendre, elle sera tamisée selon destination dans un crible
de 3 mm de maille maximum.
La chaux doit impérativement être trempée pendant un minimum de 05 jours avant son utilisation, en attachant à ce
que l’eau déborde la chaux dans le bac de trempage pour éviter l’extinction de la chaux à l’air libre.
Dans le constat du contraire, l’échantillon trempé sera éliminé et immédiatement évacué du chantier par
l’Entrepreneur.
ARTICLE 5 : PROVENANCE ET QUALITE DES AGREGATS POUR BETONS :
Les agrégats pour béton proviendront uniquement du concassage des matériaux extraits des meilleurs bancs des
carrières et gisements proposés par l’Entrepreneur et agrées par le Maître d’ouvrage ou son délégué. Les granulats
devront avoir les caractéristiques géométriques physiques et chimiques fixées par la norme en vigueur relative aux
granulats pour béton de construction.
Les agrégats devront être propres et ne doivent pas contenir de détruits animaux ou végétaux.
Le pourcentage des matières extra fines ne devra pas excéder 2 % en poids.
La forme des agrégats devra être conforme aux exigences du cahier des prescriptions communes, fascicule n° 4.

ARTICLE 6 : PROVENANCE ET QUALITE DES CIMENTS ET PLATRES :


Le ciment sera livré en sacs de 50 Kilogrammes et stocké au magasin sur le chantier ou en vrac ou stocké en silo à l’abri
des intempéries, il sera de la catégorie suivante : CPJ 45 ou 35 ou CM suivant l’utilisation provenant des usines agréées
par le Maître d’ouvrage.
Le plâtre sera conforme aux spécifications des normes en particulier NF. B 12-300. NF. B 12-301
NF. P 12-302 NF. P 72-301NF.P 12-302.

ARTICLE 7 : PROVENANCE ET QUALITE DE L’EAU :


L’eau nécessaire aux travaux proviendra des points d’eau qui seront choisis par l’entrepreneur et agréés par le Maître
d’ouvrage. Cette eau devra faire l’objet préalablement à son emploi d’une autorisation du Maître d’ouvrage ou son
délégué qui se réserve le droit de faire procéder à des essais qui seront à la charge de l’entrepreneur.
L’eau de gâchage devra avoir les qualités physiques et chimiques fixées par la norme NF.P.18 303 et NF.P.10 303.
L’Entrepreneur devra fournir préalablement à toute utilisation d’eau une analyse faisant référence de la norme précitée.
L’utilisation de l’eau de mer est exclue.

ARTICLE 8 : ECHANTILLONNAGE :
L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Architecte et au Maître d’ouvrage un échantillon de chaque espèce
de matériaux ou de fournitures qu'il compte utiliser. Il ne pourra mettre en œuvre des matériaux qu'après acceptation
donnée par ordre de service délivré par le Maître de l’ouvrage.
Les échantillons acceptés seront déposés au bureau de chantier et serviront de base de vérification pour la réception
des travaux.

ARTICLE 9 : CLASSIFICATION ET DOSAGE DES BETONS


Les différents bétons devront être conformes à la norme marocaine 10.03.F.009. Les qualités et les dimensions des
agrégats données ci-après ne sont données qu'à titre indicatif. Celles qui seront définitives seront proposées par
l'Entrepreneur au BET et déterminées par le Laboratoire.
La résistance nominale exigée à 28 jours à la compression = 270 bars, et à la traction = 20 bars.

9.1 - --Béton pour tous ouvrages armes en superstructure (CLASSE B2)


 Sable : 300 litres
 Gravette 5/25 : 700 litres
 Ciment CPJ 45 : 350 Kg
Le diamètre maximal des agrégats ne dépassera pas 25mm.
Les différents bétons devront être conformes à la norme marocaine 10.03.F.009. Les qualités et les dimensions des
agrégats données ci-après ne sont données qu'à titre indicatif. Celles qui seront définitives seront proposées par
l'Entrepreneur au BET et déterminées par un laboratoire agréé.
ARTICLE 10 : ACIERS RONDS POUR BETON ARME :
Les aciers pour béton armé seront en aciers doux ou à haute adhérence prévus sur les plans, ils devront satisfaire aux
conditions définies par la norme française A. 35. 008.

ARTICLE 11 : CLASSIFICATION ET DOSAGE DES MORTIERS :


La composition des mortiers et bétons sera déterminée par un laboratoire agréé, au frais de l’entreprise. A titre
purement indicatif les mortiers et les bétons auront les compositions suivantes :
11.1 Composition des mortiers :

1/ Mortier n° 1 - Mortier pour hourdage : murs et cloisons


 Sable 0,1/3,15 : 1.000 litres
 Ciment CPJ 35 : 350 kg

2/ Mortier n° 2 - Mortier bâtard - corps d'enduits


 Sable 0,1/3,15 : 1.000 litres
 Ciment CPJ 35 : 300kg
 Chaux grasses : 150 kg

3/ Mortier n° 3 - Enduit de finition


 Sable 0,1/2 : 1.000 litres
 Ciment CPJ 35 : 200 kg
 Chaux grasse : 150 kg.
11.2 COMPOSITION DU MORTIER TRADITIONNEL A LA CHAUX
 Pour le mortier destiné à la confection des joints entre briques et le dressage, sa composition doit être formée de
1/3 de chaux bien fermentée et 2/3 de sable. Après gâchage, le mélange sera rangé à l’abri du soleil pour
fermentation durant une période de 20 à 25 jours, en assurant sa couverture avec une matière plastique.
Les parties déshydratées du gâchis doivent être automatiquement dégagées.
 La première couche dite couche d’accrochage dressage doit contenir 1/2 de chaux bien fermentée et 1/2 de sable.
La chaux et le sable utilisés doivent être conformes aux exigences des présentes prescriptions.
 La deuxième couche qui doit constituer le corps d’enduit sera réalisée par un mortier à raison de 1/3 de chaux bien
fermentée et 2/3 de sable.
 La troisième couche de finition sera réalisée à l’aide d’un mortier à raison de 1/2 de chaux bien fermentée et 1/2
de sable.
La chaux et le sable utilisés doivent être conformes aux exigences des présentes prescriptions.

ARTICLE 12 : CANALISATIONS :
12.1 - Canalisations circulaires en béton armé et non armé :
Les buses constituant le réseau d’assainissement seront préfabriquées mécaniquement en atelier des usines marocaines
agréées par le Maître d’ouvrage ou son délégué.
Conformément à la norme N.F.P 16-341 d’octobre 1971, les caractéristiques de fabrication des buses et de confection
des joints seront fournies par l’entrepreneur. Les épreuves de pression en usine seront effectuées sur toutes les buses.
En outre, le Maître d’ouvrage ou son délégué se réserve le droit de faire procéder à des essais de résistance mécanique
et d’étanchéité sur les échantillons prélevés à son gré sur les approvisionnements.
Si les essais ne sont pas satisfaisants, l’entrepreneur devra prendre dans les plus courts délais à ses frais et sous sa
propre responsabilité, toutes mesures utiles pour modifier les caractéristiques de toutes les buses de fabrication
ultérieure. Dans ces conditions, les buses de la même série, déjà fabriquées feront l’objet d’essais individuels ; les lots
jugés mauvais devront être enlevés du chantier.

12.2 - Prescriptions relatives aux tuyaux en béton non armé.


Les tuyaux en béton non armé devront être conformes aux prescriptions de la norme marocaine : N.M 10.01. F.040. 4
classes sont préconisées par la norme suscitée, dont les charges de rupture sont les suivantes :

ARTICLE 13 : MATERIAUX POUR REMBLAIS :


Les matériaux pour remblai proviendront des déblais extraits des fouilles après essais du laboratoire ou des zones
d’emprunt, agréés par le Maître d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre. Ces matériaux doivent répondre aux spécifications
du C.P.C. Il est strictement interdit d’utiliser la terre végétale, les gravois et les argiles.

ARTICLE 14 : QUALITE DES MATERIAUX POUR L’ETANCHEITE :


Les matériaux destinés à l’étanchéité proviendront des lieux de production indiqués au tableau ci-après, et devront être
agréés par l’Architecte.

DESIGNATIONS QUALITE ET PROVENANCE DES MATERIAUX


Sable Le sable de jointement et rentrant dans la composition du mortier
doit strictement provenir de HARBIL sur la route d’ELJADIDA à
Marrakech.

La chaux Sa provenance doit être exclusivement des calcaires de la zone d’Al


Azzouzia et Harbil à Marrakech
Ciment Des usines de ciment, classe C.P.J. 35 ou 45 livré obligatoirement en
sacs de papier de 50 Kg

ARTICLE 15 : PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX POUR REVETEMENTS :


Les matériaux destinés à la construction des ouvrages proviendront des lieux de production indiqués au tableau ci-après,
et devront être agréés par l’Architecte.

DESIGNATIONS QUALITE ET PROVENANCE DES MATERIAUX


Sable Carrière de la région
Ciment Des usines de ciment, classe C.P.J. 35 ou 45 livré obligatoirement
en sacs de papier de 50 Kg
Gravette de marbre Des usines et dépôts du Maroc, carrière de la région.
Gravillons Des usines et dépôts du Maroc de la région.
Joints plastiques Idem.
Faïence – gré émaillé Idem.
Carreaux de ciment Idem.

- NORMES ET TEXTES OFFICIELS :


Tous les travaux de dallage, carrelage, revêtement des sols et des murs seront réalisés suivant les prescriptions du D.G.A.
(Articles 127 et 132). En outre et d’une façon générale les matériaux employés pour les ouvrages, le calcul et l’exécution,
ainsi que les conditions de réception seront conformes aux documents suivants :
- DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES :

- D.T.U. N°52 ‘’Cahier des Charges’’ de revêtement de sols applicables aux locaux d’habitation, bureaux et
établissements d’enseignement.

- NORMES FRANCAISES AFNOR :


N.F.P 61 301 Carreaux mosaïques de marbre et de ciment
N.F.P 61 331 à 334 Carreaux de faïence
N.F.P 61 403 Carreaux de grès
N.F.P 61 341 Panneaux de mosaïque de patte de verre.
Par ailleurs, l’Entrepreneur respectera les instructions et recommandations des fabricants et fournisseurs, et d’une
façon générale, tous les règlements officiels parus au moins un mois avant la date de soumission.

ARTICLE 16 : PROVENANCE ET QUALITE DES CIMENTS ET PLATRES :


Le ciment sera livré en sacs de 50 Kilogrammes et stocké au magasin sur le chantier ou en vrac ou stocké en silo à l’abri
des intempéries, il sera de la catégorie suivante : CPJ 45 ou 35 ou CM suivant l’utilisation provenant des usines agréées
par le Maître d’ouvrage.
Le plâtre sera conforme aux spécifications des normes en particulier NF. B 12-300. NF. B 12-301
NF. P 12-302 NF. P 72-301NF.P 12-302.

ARTICLE 17 : ECHANTILLONNAGE :
L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Architecte et au Maître d’ouvrage un échantillon de chaque espèce
de matériaux ou de fournitures qu'il compte utiliser. Il ne pourra mettre en œuvre des matériaux qu'après acceptation
donnée par ordre de service délivré par le Maître de l’ouvrage.
Les échantillons acceptés seront déposés au bureau de chantier et serviront de base de vérification pour la réception
des travaux.

ARTICLE 18 : ACIERS RONDS POUR BETON ARME :


Les aciers pour béton armé seront en aciers doux ou à haute adhérence prévus sur les plans, ils devront satisfaire aux
conditions définies par la norme française A. 35. 008.

ARTICLE 19 : MATERIAUX POUR REMBLAIS :


Les matériaux pour remblai proviendront des déblais extraits des fouilles après essais du laboratoire ou des zones
d’emprunt, agréés par le Maître d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre. Ces matériaux doivent répondre aux spécifications
du C.P.C. Il est strictement interdit d’utiliser la terre végétale, les gravois et les argiles.

ARTICLE 20 : CONTROLES ET ESSAIS DE MATERIAUX ET OUVRAGES :


Un laboratoire à la charge de l’entreprise sera chargé de tout contrôle demandé par la maîtrise d’œuvre et le Maître
d’ouvrage, en particulier :
• Qualité (bétons, agglomérées, agrégats, matériaux de remblaiements)
• Contrôle de compactage.
• Identification des matériaux.
• Les granulats pour béton.
• Les ciments.
• L’eau de gâchage.
• Les agglos et les briques.
• Les caractéristiques mécaniques des bétons pour tout ouvrage. L’étanchéité.
Tous les essais et études nécessaires pour tester les ouvrages déjà réalisés pour avis de conformité aux spécifications
des règlements en vigueur. Cette liste n’est pas limitative.
Le contrat entre entreprise et ce laboratoire devra être soumis au Maître d’ouvrage pour approbation huit jours après
notification d’ordre de services.
En aucun cas l’entrepreneur ne devra en aucun cas s’opposé aux prélèvements et investigations nécessaires pour le
contrôle.
Cette liste n’est en aucun cas exhaustive.
LE MAITRE D’OUVRAGE SE RESERVE LE DROIT D’ENGAGER UN LABORATOIRE POUR DES ESSAIS CONTRADICTOIRES
QUI LUI SEMBLERONT NECESSAIRE

ARTICLE 21 : VERIFICATION DES MATERIAUX :


L’Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour avoir sur son chantier la quantité de matériaux vérifiés
et acceptés indispensables à la bonne marche des travaux et dont l’échantillonnage aura été agréé par le Maître
d’ouvrage ou son délégué.
La demande de réception de matériaux autres que les matériaux préfabriqués devront être faite au moins quatre (4)
jours avant son emploi. Pour les matériaux préfabriqués, ce délai sera de quinze (15) jours à pied d’œuvre.

ARTICLE 22 : CONSERVATION DES MATERIAUX :


Les matériaux fournis par l’entrepreneur restent sous sa garde et sa responsabilité même après avoir été acceptés
provisoirement par le Maître d’ouvrage ou son délégué. Les matériaux devront être stockés dans un emplacement clos
et gardé, ils ne pourront être approvisionnés sur les lieux des travaux qu’au moment de la pose.
L’Entrepreneur, en conséquence, supportera les pertes pouvant survenir jusqu’à la réception provisoire des travaux.

ARTICLE 23 : PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES


Les dimensions, dispositions et descriptions des ouvrages sont indiquées par les plans et par les termes de la présente
description.
Les dessins de principe seront fournis par le Maître d’Œuvre. Au cas où l'Entrepreneur constaterait des omissions ou
anomalies dans ces dessins, il devra en avertir le Maître d’Œuvre et le Maître d’Ouvrage et obtenir son agrément avant
d'adopter une solution différente.
Les scellements devront faire l'objet d'une étude particulière pour tenir compte des structures qu'il est rigoureusement
interdit de dégrader.
Indépendamment des textes généraux cités au C.P.S. L'entrepreneur devra exécuter tous ses travaux ou installations
conformément aux normes et règlements en vigueur au
Maroc à la date de la remise de son offre, ou à défaut aux normes et règlement français.
Dans le cas où un point du projet ne serait pas conforme à une publication en vigueur, l'Entrepreneur devra le signaler
au Maître d’Œuvre et au Maître d’Ouvrage lors de la remise de son offre. Dans le cas contraire, il devra mettre en
conformité avec les normes ses travaux ou installations, sans prétendre à aucune indemnité. Tous les frais d'une
modification du projet une fois le marché passé, seraient à la seule charge de l'entreprise.
Nonobstant les plans établis par le Maître d’Œuvre, il reste entendu que l'Entrepreneur s'engage par son offre à livrer
des ouvrages d'une tenue parfaite et sans défaut.
B) PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT LA DEMOLITION; GROS OEUVRE, REVETEMENTS ET
ETANCHEITE

ARTICLE 24 : TRAVAUX PRELIMINAIRES


1.a - Interdiction d’utilisation d’engins mécaniques
L'utilisation d'engins mécaniques au droit des bâtis traditionnels est interdite lors des travaux de démolition ou de
fouilles.
1.b - Etaiement et précautions pour exécution de fouilles
Pour les parties des murs ne présentant pas une stabilité usuelle, des étais devront être prévus pour soutenir et
consolider les zones problématiques. Les étais et blindages sont retirés au fur et à mesure de l’avancement des travaux
de colmatage des fouilles par les maçonneries et en fonction du temps de durcissement des mortiers.
Préalablement d'entamer une fouille à la mitoyenneté d’un ouvrage existant ou à conserver, l’Entrepreneur procédera,
à l’étaiement de cet ouvrage dans les conditions précisées à l’article 2.3 du D.T.U. Les fouilles de reprise en sous œuvre
sont exécutées par petites parties, à l’aide de tranchées, de puits ou de galeries
1.c - Eléments pour échafaudage
Les plans et calculs de résistance et de déformation des échafaudages devront être fait à la charge de l’Entreprise et
avoir l'agrément de la maitrise d’œuvre, et du Bureau de contrôle. Les étais devront permettre un décoffrage progressif.
1.d - Eléments pour coffrages
Les éléments de coffrages devront présenter une stabilité suffisante pour résister sans dégradations aux charges et aux
chocs qu'ils devront subir pendant l'exécution des travaux jusqu'au décoffrage qui sera entrepris une fois que le mortier
ait atteint la résistance requise.

ARTICLE 25 : DEMOLITION DES CONSTRUCTIONS - COMBLEMENT DES EVACUATIONS DE DEPOTS DE GRAVOIS :


Les travaux de démolitions ou perforages seront effectués avec une grande précaution afin de faciliter la récupération
des matériaux sains. Ces travaux seront exécutés sous l’assurance de l'Entrepreneur lequel sera tenu de prendre les
mesures nécessaires pour garantir la sécurité des occupants, des riverains et des ouvriers. Les détériorations ou dégât
causés aux ouvrages à maintenir seront repris à la charge de l'entrepreneur.
En cas de nécessité de mener des travaux d’une importance qui exigeraient des mesures exceptionnelles, ou des
procédés particuliers, l'Entrepreneur serait tenu de faire agréer au préalable de tous travaux, les dispositions qu'il
compte prendre en présentant au maître d'œuvre, les notes visées avec calculs à l’appui du procédé à utiliser.
Les parties des bâtiments intacts ou ne présentant pas de désordres devront être préservées et sauvegardées par
l'Entrepreneur qui est tenu d’utiliser des moyens adaptés pour la protection des dits ouvrages.
Il est précisé que ces démolitions seront exécutées avec le plus grand discernement afin de ne pas endommager les
ouvrages avoisinant, l’entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires et engager une compagnie
d’assurance pour couvrir les risques entraînés par ces démolitions.
Les objets de valeur ou trouvés lors des opérations de démolitions ou de fouilles du Foundouk, doivent être portés
immédiatement par l’Entrepreneur à la connaissance du Maître d’ouvrage pour prendre les mesures réglementaires
prévues par le Dahir n° 1 - 06 - 102 du 18 joumada 1 1427 (8 juin 2006) portant promulgation de la loi numéro 19 - 05
modifiant et complétant la loi n° 22 - 80 relatives à la conservation des monuments historiques et des sites, des
inscriptions des objets d'arts et d'antiquité.
Le volume des démolitions sera mesuré et vérifié contradictoirement par l’entrepreneur, la maîtrise d'œuvre et le
maître d’ouvrage.
Les matériaux provenant des démolitions seront évacués aux décharges. Tous les dépôts de gravois et déchets de toute
nature se trouvant sur le site du projet doivent être évacués par l’entrepreneur à la décharge publique. Tous les vides
tels que cuves, carrières, dayas, excavations diverses etc.…Seront comblés suivant les conditions prescrites par le Maître
de l’ouvrage.
Lors des opérations de dépose, l'Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour la préservation de
l'élément à déposer.
Les matériaux récupérés, consignés sur PV de chantier, au cours des démolitions et déposes restent la propriété du
maître de l'ouvrage. Les matériaux estimés non récupérables par la Maîtrise d’œuvre doivent être évacués à la décharge
publique à la charge de l’entreprise.

ARTICLE 26 : GROS OEUVRE

A - TRAVAUX EN FONDATION :

ARTICLE 27 : Travaux préalables aux terrassements :


L’Entrepreneur prendra à sa charge le nettoyage et le débroussaillage de l’assiette du projet avant le commencement
des travaux. Les mesures de sécurité prescrites par le service d’incendie qui sera consulté préalablement à cet effet,
seront appliquées lorsqu’on se débarrassera des souches, racines et tous débris végétaux.

ARTICLE 28 : Terrassements :
Les terrassements seront exécutés conformément aux prescriptions du présent marché. Toutes les terres excédentaires
et matériaux impropres à la mise en remblais seront transportés aux décharges telles que les aura choisies
l’entrepreneur. L’entrepreneur pourra utiliser les déblais jugés acceptables après avis du laboratoire et la maîtrise de
l’œuvre pour un remblaiement éventuel.

ARTICLE 29 : Déblais :
L’Entrepreneur pourra rencontrer des terrains de différentes natures qu’il lui appartiendra d’apprécier. L’entreprise
prendra toutes les dispositions nécessaires pour l’exécution des déblais à savoir étaiement des talus, rabattement de
nappe phréatique, soutènements nécessaires, sécurité des constructions mitoyennes, sauvegarde des ouvrages et
réseaux souterrains, etc…
En tout cas, l’entreprise est seule responsable des conséquences éventuelles qui proviennent de l’exécution des déblais.

ARTICLE 30 : Remblais :
Tous les remblais devront être méthodiquement compactés par couche de 20 cm d’épaisseur au maximum. Le contrôle
du compactage des remblais sera effectué en se référant principalement aux résultats d’essais à la plaque et si besoin à
des mesures de densité sèche en place. La densité à obtenir étant les 95 % de l’optimum Proctor normal sur chaque
couche du remblai et 98 % de l’optimum Proctor modifié et 98 % sur la couche de surface.

B - TRAVAUX EN SUPERSTRUCTURE :

ARTICLE 31 : SPECIFICATIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES BRIQUES ET LES AGGLOMERES :

 LES AGGLOMERES :
Les briques devront répondre aux normes NF P 13.301 et 13.401 et aux prescriptions du DGA, article 18, elles seront de
première qualité et sans feuillure. Les agglomérés seront conformes aux normes NFP 13.301 et 14.302 et aux
prescriptions du D.G.A article 74, ils seront vibrés mécaniquement et mis en œuvre après séchage dans une ambiance
humide.
 BRIQUES TRADITIONNELLES :
Les briques pleines traditionnelles seront fabriquées d’une manière traditionnelle. Les attestations concernant la qualité
des briques et le lieu de leur provenance seront fournis à la maitrise d’œuvre par l’Entrepreneur pour approbation.
Les dimensions des briques doivent être conformes à l’existant :
Briques de dimensions 23 cm x 11 cm x 3,5 cm ou Briques de 25 cm x 12 cm x 3,5 cm
La densité des briques doit être supérieure en moyenne à 1,8.
- Les briques pleines traditionnelles doivent répondre à des résultats d’essais réalisés par un laboratoire agréé à la
charge de l’Entrepreneur :
- Pour la résistance à la compression : supérieur ou égale à 125 bars
- Pour l’absorption d’eau : inférieur ou égale à 80%
- Pour la densité des briques : supérieure en moyenne à 1,8.

ARTICLE 32 : NATURE, QUALITE, COMPOSITION ET PRESCRIPTIONS RELATIVES A L’APPLICATION DES


MORTIERS TRADITIONNELLES A LA CHAUX

a - COMPOSITION DES MORTIERS A LA CHAUX


a.1 - LA CHAUX
La chaux doit être confectionnée de manière traditionnelle. Sa provenance doit être exclusivement des calcaires de la
zone d’Al Azzouzia et Harbil à Marrakech.

 Les Travertins qui affleurent autour de la région de préférence

 Les Calcaires lacustres provenant des carrières de préférence de la région


D'une manière générale, éviter l'utilisation des nodules et les encroûtements calcaires.
Les calcaires doivent être calcinés à des températures supérieures à 1 000 °c.
Il faut utiliser la cuisson continue par couches successives, avec utilisation du charbon comme source d'énergie. De
préférence, augmenter la quantité de charbon près des extrémités du four.
Après extinction, la chaux doit être tamisée dans un crible de 3 mm de maille maximum.
a.2 - LE SABLE POUR CONFECTION DU MORTIER DE CHAUX
Le sable à utiliser doit provenir des carrières de la région de Marrakech comme décrit précédemment, avec un
équivalent de sable d'au moins 40%.
Le sable retenu doit être tamisé dans un crible de 3 mm de maille au maximum.
a.3 - COMPOSITION
Pour le mortier destiné à la confection des joints entre briques et le dressage, sa composition doit être formée de 1/3
de chaux bien fermentée et 2/3 de sable. Après gâchage, le mélange sera rangé à l’abri du soleil pour fermentation
durant une période de 20 à 25 jours, en assurant sa couverture avec une matière plastique.
Les parties déshydratées du gâchis doivent être automatiquement dégagées.
La première couche doit concerner : le mortier des joints entre briques et de dressage doit contenir 1/2 de chaux bien
fermentée et 1/2 de sable. La chaux et le sable utilisés doivent être conformes aux exigences des présentes
prescriptions.
La deuxième couche qui doit constituer le corps d’enduit sera réalisée par un mortier à raison de 1/3 de chaux bien
fermentée et 2/3 de sable.
La troisième couche de finition sera réalisée à l’aide d’un mortier à raison de 1/2 de chaux bien fermentée et 1/2 de
sable.
La chaux et le sable utilisés doivent être conformes aux exigences des présentes prescriptions.
Une finition particulière doit être accordée à l’enduit traditionnel en Tadellakt au niveau du patio du Foundouk.

b - PREPARATION
La confection des mortiers et enduits doit être supervisée par un "Maalem" expérimenté en la matière et agréé par la
Maitrise d’œuvre et le Maître d’Ouvrage.
La chaux et le sable tamisés doivent être bien mélangés à sec.
Après gâchage, le mélange ainsi obtenu doit fermenter pendant une période de trois semaines à un mois.
Durant la période de fermentation, il faut arroser régulièrement les gâchées et surtout éviter l'assèchement des couches
superficielles. Il faut aussi couvrir les gâchées avec une couverture en matière plastique.
Les gâchées en question doivent être préparées à l'abri du soleil.
Les parties asséchées accidentellement doivent être obligatoirement écartées.

ARTICLE 33 : PREPARATION DES SURFACES ET MISE EN ŒUVRE


1- PREPARATION DES SUPPORTS
Avant d’entamer les travaux de pose d’enduit, l’Entrepreneur devra prendre les précautions nécessaires pour
sauvegarder les parties présentant une résistance suffisante pour sa conservation comme témoin. Il procédera ensuite
au décapage des supports anciens qui seront nettoyés et arrosés.
Après décapage des revêtements anciens et apparition des matériaux composant la surface à traiter, L’Entreprise
prendra les mesures nécessaires pour l’application des mortiers en procédant au préalable à un brossage à la brosse
métallique suivi d’un lavage à l’eau sous pression afin d’éliminer les poussières et les parties contenant des matières
pulvérulentes ou friables selon la procédure de préparation du support donnée ci-dessous :
- Décapage de l’enduit existant ;
- Grattage du support avec une brosse métallique ;
- Dépoussiérer le support et le débarrasser de toutes matières non adhérentes ou friables ;
- Humidification des surfaces à enduire ;
- Grattage et strie des joints (2 à 3 cm de profondeur) afin que l’enduit soit accroché par les joints en creux ;
- Réalisation des joints horizontaux ou verticaux afin d’obtenir des panneaux de 10 à 20 m2 de surface
exécutée en une seule fois, sans reprise et terminer une façade dans la même journée ;
- Exécution d’une bonne finition : Au-delà de leur seule fonction de protection des murs, les revêtements de
surface jouent aussi un rôle d’ornementation donnant l’aspect final aux murs. La finition doit être d’aspect
lisse et doit être réalisée et dressée à la truelle et à la règle et éviter le maximum possible l’utilisation de la
taloche qui provoque le faïençage des enduits ;
- Arrosage pendant 10 jours au minimum deux fois par jour ;

2- MISE EN ŒUVRE DES ENDUITS

2.a - MORTIER POUR ENDUIT

• Les murs doivent être décapés entièrement de tous revêtements anciens,


• Procéder au brossage à la brosse métallique et au lavage à l’eau sous pression jusqu’à élimination complète des
poussières, des matières pulvérulentes ou des enduits friables, et jusqu’à apparition complète des briques en
terre cuite,
• Arrosage éventuellement des parements,
• Reconstitution des joints par mortier en l’appliquant en deux couches minimums
 1ére couche :
• Application sur toutes les surfaces d’un gobetis d’accrochage 3 à 5 mm d’épaisseur.
Après application, la surface doit rester rugueuse, elle ne doit pas subir de talochage ou de surfaçage.
• Fixation sur tous les parements des murs d’une armature constituée par grillage métallique galvanisé à mailles
carrées ou circulaires de dimension comprises entre 10 et 30 mm, diamètre des fils de 0,6 à 1,5 mm, et protégé
contre la corrosion, et appliqué sur mortier frais. Elle est fixée par agrafes ou crampons protégés également
contre la corrosion,

 2éme couche :
Application de la deuxième couche ou corps d’enduit constituée du mortier à la chaux.
Cette couche doit être exécutée lorsque la première couche a effectué une partie de son retrait ; le délai d’attente ne
doit jamais être inférieur à 3 jours. Cette couche doit être appliquée sur un gobetis humide mais non ruisselant, et son
application doit se faire en deux passes.
L’épaisseur moyenne de ces deux couches (gobetis + corps d’enduit) doit être de 15 à 20 mm.

 Couche de finition :
Elle sera réalisée à l’aide d’un mortier de chaux hydraulique dosé à moitié chaux et moitié de sable.
Elle doit être appliquée après durcissement de la 2ème couche (corps d’enduit), soit après un délai de 15 jours minimum.
Le saupoudrage à la chaux ou au ciment ainsi que le lissage à la truelle sont interdits.
L’épaisseur de la couche de finition doit être de 5 à 7 mm.
Les quantités réelles et la teneur en eau seront déterminées par un LABORATOIRE agréé, habilité et patenté à la charge
de l’entreprise après agrément des agrégats par le Maître d’Œuvre.
Les frais d'études de granulométrie et dosage sont à la charge de l'Entrepreneur.
2.b - MORTIER DES JOINTS POUR BRIQUES TRADITIONNELLES
Les joints entre briques doivent être dégarnis sur une profondeur de 1 à 3 cm selon leur état
. Pour le mortier destiné à la confection des joints entre briques, sa composition doit être formée de 1/3 de
chaux bien fermentée et 2/3 de sable.

. Pour le mortier destiné à la finition des joints entre briques sa composition doit être formée de 1/2 de
chaux bien fermentée et 1/2 de sable.

ARTICLE 34 : ESSAIS
Avant l’utilisation des mortiers et enduits, l’entrepreneur est tenu de faire appel à un laboratoire agrée pour
l’établissement des essais suivants :
- Essai de Formulation et de compositions des mortiers qui doivent être conformes à celles détaillées ci-dessus,
- Essai d’arrachement d’enduits à appliquer sur différents supports (différents murs). Les résultats des essais
d’arrachement sur enduits doivent être supérieurs à 1,2 bar à partir du 2ème mois.

ARTICLE 35 : Normes
Par dérogation à l'article II de D.G.A. :
- Les règles pour le calcul et l'exécution des constructions en béton armé dites "règles C.C.B.A. 68" (révision 70) ou
BAEL 99
- Les règles dites "NV 65" (révision 67 et 70)
- Les règles "RPS 2000" (règles parasismiques 2000)
- Les normes AFNOR
- N. F. P 61.331-333-334 - carreaux de faïence à pâte blanche et émail vitrifié.
- D. T. U. n° 52.1 (Octobre 1973) relatif aux travaux de revêtements de sols scellés.
- D.T. U. n° 55 (Avril 1961) relatif aux travaux de revêtements muraux scellés.

ARTICLE 36 : PRESCRIPTION CONCERNANT LES TOITURES TRADITIONNELLES

a - Dépose des toitures :


La dépose des toitures concernera tous les niveaux du Foundouk. L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions
nécessaires pour l’étaiement, le calage du bâti et la sécurité des personnes et du bien à l’intérieur comme à l’extérieur
du Foundouk.
La dépose sera effectuée de la manière suivante :
• Décapage de la dalle,
• Démontage des plafonds en bois : roseaux, solives, poutres. Les éléments sains peuvent être réutilisés sur
accord de la Maitrise d’œuvre.

b - Exécution des toitures :


Les toitures traditionnelles doivent être réalisées par un « Maâlem » chevronné agrée par la Maitrise d’œuvre. Les
matériaux à mettre en œuvre (poutrelles, poutres, solives, mortier de chaux, la forme d’étanchéité traditionnelle)
devront répondre aux normes fixées par la maitrise d’œuvre.
La maçonnerie servant d’appui au plancher doit être consolidée. Une reprise en sous œuvre dans les murs d’appui des
poutrelles doit donc être menée par un artisan maçon avec un grand soin.
La reprise des parties défaillantes des planchers, se fera après décapage de toutes les couches supérieures (chape de
mortier, mortier de chaux.)
Les travaux pour remplacement des poutres doivent être réalisés avec grand soin notamment en soutenant le plafond
par des étayages appropriés et par des chandelles supportant deux poutres provisoires. Une fois le soutènement
assuré, la poutre endommagée peut être remplacée en prenant soin de bien s’assurer de la préparation convenable
de l’assise et de bien exécuter les scellements avant le démontage du soutènement provisoire.
C) CONCERNANT L'ETANCHEITE.PRESCRIPTIONS

ARTICLE 37 : Prescription concernant l’étanchéité traditionnelle


Les revêtements traditionnels des toitures devront présenter une fois terminées, des surfaces parfaitement régulières
et bien dégauchies dans tous les sens. Les arrêtes, solins, etc. devront être bien rectilignes sans imperfections ni
irrégularités d'aucune espèce.
Toutes les rencontre de souches de cheminées etc., ainsi que les pénétrations de coupes seront parfaitement
raccordées avec les raccords de couvertures.
Des essais de mise à eau sont à effectuer pour vérifier la tenue du revêtement d'étanchéité. A cet effet on établira le
niveau d'eau à quelques centimètres au-dessus des points hauts des dalles qui sera maintenu durant trois (3) à quatre
(4) jours. Aucune trace d'humidité ne devra être constatée sous les plafonds ou sur les murs.
Les prélèvements au cas où ils seraient prescrits, devront être effectués au plus tard le jour de la fin des travaux
d'étanchéité proprement dite, et en tous cas, avant l'exécution de la protection.
Les essais de laboratoire seront à la charge de l'Entrepreneur et seront limités à un échantillon par terrasse, le
rebouchage sera effectué immédiatement.
Les frais de prélèvement d'essais et de rebouchage sont entièrement à la charge de l'Entrepreneur.
ARTICLE 38 : Rescription concernant l’étanchéité moderne
Tous les travaux d’étanchéité seront exécutés conformément aux dispositions du D.T.U. 43. L’Entrepreneur est tenu de
respecter les prescriptions techniques et les détails d’exécution faisant partie du D.T.U., sans qu’il soit nécessaire de les
énumérer ou les décrire dans le devis descriptif particulier de chaque ouvrage.
Les couvertures devront présenter une fois terminées, des surfaces parfaitement régulières et bien dégauchies dans
tous les sens, les arrêtes, solins, etc... Devront être bien rectilignes sans infection ni irrégularités d'aucune espèce.
Le plus grand soin sera donné à l’exécution des ouvrages particuliers tels que : joints, relevés, étanchéité des jardinières,
passage des conduites d’évacuation et de ventilation.
Les pentes minima requises seront de 1,5 % pour les terrasses sans protection mécanique et de 1,00 % pour les terrasses
avec protection mécanique.
L’Entrepreneur doit intervenir dès la réception de l’avis de défaut d’étanchéité qui lui est donné par le Maître de
l’ouvrage et prendre toutes les mesures utiles.
Les épreuves d’étanchéité des toitures-terrasses sont effectuées par mise en eau (teintée de préférence).
On établit le niveau à 0.05 m au-dessous des points hauts des relevés. Ces essais ne peuvent être réalisés, comme prévus
que dans la mesure où la partie supérieure des relevés se trouve à un même niveau pour la partie de toiture essayée.
Il y a lieu de veiller à ce que la surcharge d’eau ainsi créée ne dépasse pas celle admise par les calculs de résistance. Ce
niveau est maintenu pendant 24 heures au minimum. La vidange de l’eau est faite progressivement pour éviter tout
refoulement dans les évacuations d’eau dans les murs ou dans une cloison verticale.

D) PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES REVETEMENTS DE SOLS ET MURS

Les revêtements de sols et muraux mis en œuvre devront être de première qualité, exempts de tout défauts et devront
satisfaire aux normes en vigueur.
Les échantillons seront soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre et du Maître d’Ouvrage avant toute mise en œuvre.
Tout matériel ou matériaux non conformes à l’échantillon sera obligatoirement rejeté.
L'Entrepreneur devra tous les travaux de sa profession nécessaires au complet achèvement des ouvrages.
Les revêtements de sols et murs seront livrés en parfait état de propriété et devront permettre une utilisation
immédiate.
Les matériaux à mettre en œuvre devront répondre aux normes fixées par le B.E.T et le Maître d’Œuvre
De plus, l'Entrepreneur est réputé connaître la climatisation locale et ne pourra, de ce fait, se prévaloir de défauts qui
pourraient se révéler après la pose des revêtements.
Nonobstant les plans établis par le Maître de l’Œuvre il reste entendu que l'Entrepreneur s'engage par son offre à livrer
des revêtements d'une tenue parfaite et sans défaut.
L'Entrepreneur ne pourra prétendre à indemnité dans le cas où le Maître d’Œuvre déciderait de modifier les natures
des revêtements.

ARTICLE 39 : Mode de pose de revêtement :


Avant la pose des revêtements, les formes seront préalablement nettoyées et débarrassées de tous déchets. Les
carreaux seront posés suivant la méthode dite « à la bande » au cordeau et au pilon, à bain soufflant de mortier de
ciment CPJ 35 dosé à 400 Kg / m3 de sable. Cette couche de mortier doit avoir, après pose, au minimum 1cm d’épaisseur.
Les carreaux doivent être posés de manière à ce que l’adhérence du mortier soit parfaite, celui-ci refluera partiellement
dans les joints afin de bien séparer les carreaux les uns des autres, en vue d’obtenir un scellement convenable.
ARTICLE 40 : Tolérance de pose :
Platitude :
Une règle rigide de 2 m de longueur posée en tout sens ne doit pas accuser d’écart supérieur à 3 mm.
Alignement des joints :
La même règle posée de sorte que ces deux extrémités règnent avec les bords homologues de deux carreaux de même
ligne ou rang, ne doit pas accuser de différence d’alignement supérieure à 1 mm en plus des tolérances de calibrage.

LOT: MENUISERIE BOIS & METALLIQUE

ARTICLE 41 : PROVENANCE DES MATERIAUX


Les matériaux auront les qualités et les origines indiquées au tableau ci-dessous :

DESIGNATION DES MATERIAUX QUALITÉ ET PROVENANCE


BOIS ROUGE ET CEDRE 1er choix des fournisseurs locaux à soumettre à
l'agrément du maître d’œuvre
QUINCAILLERIE. . Des dépôts du MAROC, à soumettre à l'agrément
du maître d’œuvre
FER PROFILE EN FER . . . . . . Des dépôts du MAROC

L'Entrepreneur devra connaître les ressources des dépôts indiqués ci-dessous. Aucune réclamation ne sera recevable
concernant le prix de revient à pied d’œuvre des matériaux. Il devra prendre toutes dispositions utiles pour avoir sur
son chantier la quantité des matériaux vérifiés et acceptés indispensables à la bonne marche des travaux dont
l'échantillonnage aura été agréé par le Maître d’Œuvre et le Maître d’Ouvrage.

ARTICLE 42 : QUALITES DES MATERIAUX

ARTICLE 42.1 - BOIS DE MENUISERIE OU DE STRUCTURE


1 -- DISPOSITIONS GENERALES
Les dessins de principe seront fournis par le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage.
Au cas où l'Entrepreneur constaterait des omissions ou des anomalies dans ces détails il devra en avertir le maître
d’œuvre et le maître d’ouvrage et obtenir son agrément avant d'adopter une solution différente.
Nonobstant les plans établis par la maîtrise d’œuvre ; il reste entendu que l'Entrepreneur s'engage par son offre à
livrer les menuiseries d'une tenue parfaite et sans défaut.
Les sections déterminées sur les plans pourront être modifiées en plus dans le cas où ce changement serait nécessaire
à une parfaite finition ou à la bonne tenu des ouvrages. En aucun cas l'Entrepreneur ne pourra changer de section ou
profil sans avertir le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. Par contre il ne pourra pas prétendre à indemnisation
dans le cas où le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage décideraient de modifier les sections prévues.
Les travaux de menuiseries comporteront les études, dessins d'exécution, détails des ouvrages, la fabrication en
atelier, le transport, le stockage, le montage et la distribution aux différents niveaux, au fur et à mesure.
L'Entrepreneur devra la fourniture, la pose et la fixation des cadres dormants. Il sera responsable de l'alignement et
de l'aplomb de l'ensemble.
L'Entrepreneur devra tous traitements et protections imposés par le présent devis et les cahiers des charges. Il devra
en outre, le réglage et l'ajustage des menuiseries aux jeux prescrits.
L'Entrepreneur devra toutes dispositions à prendre pour l'amenée à pied d’œuvre (à chaque niveau) de ses matériels
et le repérage des cadres.
La quincaillerie et la serrurerie seront choisies parmi les marques assurant la plus grande solidité et agréés par le
maître d’œuvre et le maître d’ouvrage.
Tous les éléments en bois recevront à leur livraison suivant indication du maître d’œuvre et du maître d’ouvrage une
protection à l’huile de lin, dans les conditions fixées par le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage.
Toutes les menuiseries seront assemblées à tenons et mortaises à l'exclusion de tout autre mode d'assemblage sauf
indication contraire par le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage.
Les chevilles en bois dur, carrées ou à pas, seront rentrées en force.
L'assemblage des cadres sera exécuté dans les mêmes conditions mais à enfourchement.
Un renforcement, sera assuré par points de 1m pour champ. Les cadres comporteront à la partie basse de goujons en
Ø 14, scellement en sol.
Avant leur départ de l'atelier, tous les cadres seront écharpés protégés sur leurs feuillures contre tout risque
d’épaufrer. L'entrepreneur devra s'assurer en cours des travaux, que les protections soient toujours en place et si
besoin les remplacer au fur et a mesure de l'avancement du chantier.
Les bois seront séchés, exempts de tous défauts, sans nœuds susceptibles de nuire à la résistance des pièces et sans
aubier.
Tous les bois à mettre en œuvre devront répondre aux normes en vigueur.
Ils seront de premier choix et secs, exempts de tous défauts nœuds, lignes irrégulières etc.
Les bois employés pour la menuiserie seront du bois de cèdre et en bois de sapins rouges de premier choix.
2 -- NATURE DES TRAVAUX
Les travaux seront exécutés conformément aux plans de détails fournis par le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage
et comprennent la quincaillerie et toutes sujétions de fournitures et de poses notamment les faux cadres et
scellements
Tout élément déposé est à restaurer conformément aux principes de restauration du bois de décor avant d'être remis
en place.
Tous les moyens devront être étudiés pour assurer une herméticité parfaite des éléments à mettre en œuvre.

ARTICLE 43 : PROTOTYPES DE MENUISERIE


Dès la notification du marché, l'Entrepreneur devra réaliser un élément type de chaque ouvrage et le soumettre à
l’approbation du maître d’œuvre et du maître d’ouvrage.
Avant de passer à la réalisation du reste des ouvrages

ARTICLE 44 : CLAUSES PARTICULIERES


- Toute la menuiserie sera en Bois de Cèdre et de spins rouges de premier choix
- Les alaises seront en bois de premier choix.
- Les bois seront traités à l’huile de lin pour être vernis ou peints.
- Les fenêtres seront en Bois de sapins rouge de premier choix
L'Entrepreneur devra se conformer aux plans de détails de bois qui lui seront fournis et dont les côtes s'entendent
pour les travaux finis.
L'entrepreneur devra vérifier toutes les côtes sur place et signaler à l'architecte en temps opportun toutes erreurs
matérielles qui auraient pu se glisser dans les plans ou dans les pièces écrites qui lui seront fournis.
Les ouvrages faisant l'objet du présent marché répondront aux caractéristiques générales énumérées ci-dessus :
Les menuiseries seront fabriquées et mise en œuvre conformément aux prescriptions des articles 135 à 145 et 223 à
232 de D.G.A. les menuiseries seront exécutées en cèdre de premier choix.
Toutes les menuiseries comporteront un chambranle 40/12 sur un ou deux faces (à la demande).
Les ouvrages seront livrés avec un traitement approprié pour la conservation suivant indication de la Maitrise d’œuvre.
L'Entrepreneur devra faire réceptionner ces menuiseries par la Maitrise d’œuvre en atelier et avant application des
vernis ou de la première couche de peinture ou de les peindre sur le chantier après réception.
Un rapport du laboratoire (à la charge de l’entreprise) attestant le bon séchage du bois doit être remis par
l’Entrepreneur à la Maitrise d’œuvre. Aucun bois ne présentant pas la qualité de séchage requise ne sera accepté sur
chantier.
Il est formellement spécifié que toutes les côtes et dimensions de bois portées sur les dessins, sont celles des
menuiseries terminées.
L'Entrepreneur devra relever les côtes définitives sur places.
La partie scellée sera de 0,07 et chaque huisserie comportera :
- 7 à 8 pattes à scellement. - 3 paumelles électriques mixtes de 140 (6 pour les doubles types paumelles électriques.
- 6 ou 8 plots en caoutchouc pour éviter les bruits de battement des portes
- Une gâche pour serrure.
Toutes les menuiseries en bois seront payées à l'unité de mesure spécifiée au descriptif et au bordereau des prix, y
compris chambranle et quincaillerie suivant plan de détail fournis par la maîtrise d'ouvrage.

a)- Cadres dormants et huisseries


Toutes les menuiseries seront pourvues de cadres de 70 x 100 en bois de sapin rouge. Les cadres seront livrés sur le
chantier parfaitement équarris et munis de traverses et écharpes de maintien. Les cadres dormants et huisseries
seront scellés aux maçonneries
Les ajustements des cadres à tenon et mortaise seront chenillés au moyen des chevilles tronconiques en bois dur ou
en aluminium, au choix du maître d’ouvrage. Les cadres devront être protégés durant toute la durée du chantier par
des baguettes qui seront maintenues en place jusqu'au moment du ferrage. Les feuillures auront 15 mm minimum et
la profondeur correspondant à l'épaisseur des bâtis.

b)- Couvres joints


L'Entrepreneur devra l'habillage et le calfeutrement de toutes les menuiseries par des couvre-joints qui seront formés
de chambranles de 15/50 environ suivant détail du Maître d’œuvre et du Maître d’ouvrage.
Ces couvre-joints seront réalisés en même bois que la face de menuiserie sur laquelle ils s'appliquent. Tous les couvre-
joints seront réalisés d'une seule longueur, tous les 25 cm environ.
Ces couvre-joints ne comporteront aucun socle. Ils pourront être placés en intérieur et en extérieur.

c)- Portes à âmes multicellulaires


Ces portes auront une épaisseur de 41 mm. Elles seront isoplanes en deux faces contreplaquées okoumé de 5 mm
d'épaisseur avec alaises apparentes rapportées suivant échantillon préalablement agréé par le Maître d’Œuvre et le
Maître d’ouvrage. Ces portes seront peintes.
Les panneaux seront collés à la presse de chaque côté d'une ossature lamellaire composée essentiellement d'un cadre
compartimenté renforcé au droit des serrures à l’intérieur duquel seront répartis à intervalles réguliers, des points
d'appuis formés par des lattes de 25 mm, assemblées au cadre au moyen d'agrafes métalliques, espacement maximum
110 mm.
Toutes les portes comporteront des alaises rapportées de 41 mm x 25 mm environ embrevées. Ces alaises devront
après ajustage, avoir une largeur apparente constante.
Les portes à 2 vantaux seront pourvues de battements rapportés en embrevés.
Toutes les portes extérieures seront munies d'un rejet d'eau en bois dur et d'un fer plat vissé en feuillure pour le seuil
(ou d'un profil au choix du Maître d’œuvre et le maître d’ouvrage).

d)- Portes à lames


Ces portes auront une épaisseur de 41 mm. Elles seront réalisées avec des lames verticales rainées et bouvets de 40 x
110 mm avec encadrement périphérique et traverses intermédiaire en lame de 41 x 200 mm.

e)- Châssis vitrés


Les vantaux des châssis comporteront les équerres métalliques encastrées nécessaires, propres à raidir les montants.
Tous les châssis à bascule seront équipés de compas d'arrêt.

f)- Quincaillerie
Les quincailleries et serrureries indiquées dans le descriptif technique ont été référencées sur la production des
Etablissements BRICARD ou équivalent pour les grandes portes massives traditionnelle ou la quincaillerie sera en fer
forgé.

g)- Prototypes des menuiseries


Dès la notification de son marché, L'Entrepreneur devra construire un élément type de chaque ouvrage prévu pour
être soumis à l'approbation du Maître d’œuvre et du Maître d’ouvrage.
Ces types devront être présentés au Maître d’œuvre et Maître d’ouvrage dans un délai maximum de 1 mois (un mois)
et être entièrement équipés de leur quincaillerie et serrurier.
La fabrication en série des menuiseries ne pourra commencer qu'après la réception définitive et sans observation des
prototypes.

h)- Protection des ouvrages


L'Entrepreneur devra la parfaite protection de tous ses ouvrages pendant toute la durée du chantier.
En plus de la protection de chantier, les ouvrages recevront en usine des protections provisoires (films plastiques,
cires, ou paraffines etc.…)
L'enlèvement de ces protections reste à la charge de l'Entrepreneur.

i)- Révision
En fin de chantier l'Entrepreneur devra la révision complète de tous les ouvrages qui auraient été détériorés, les
débouchages des trous de buées, le dégraissage de tous les axes et parties mobiles, la vérification de tous les systèmes
de manœuvre et de condamnation etc...

ARTICLE 45 : Exigence réglementaire concernant le bois

 Documents techniques unifiés


DTU 31-1 : Charpente et escaliers bois
DTU 31-2 : Maisons à ossature bois
DTU 36-1 : Menuiserie en bois
Règles CB 71 : Règles de calcul et de conception des charpentes en bois

 Normes
Les normes marocaines en vigueur :
NM 13-6-031 : Bois- Sciages de bois résineux.
NM 10-2-002 : "Fenêtres en bois ou en métal-spécifications”
NM 10-2-041 : Garde-corps et accessoires de sécurité-Résistances mécaniques
Ou à défaut, les normes AFNOR en particulier :
- B 52.001 - règle d'utilisation des bois dans la construction.
- B 53.510 - bois de menuiseries
- B 53.050 - panneaux de fibres
- B54.100 - contre-plaqué
- P 26.101 et 301 - serrures
- P 260.304 - articles de quincailleries en applique
- P 26.405 - ensembles entrées - béquilles
- D. T. U. n° 36.1 (Juin 1966) relatif aux travaux de menuiserie bois
- D. T. U. n°37.1 (Avril 1971) et Additif n°1 (Mai 1973) relatif aux travaux de menuiseries métalliques.

 Spécifications.
NM 10-2-040 : Garde-corps et accessoires de sécurités caractéristiques dimensionnelles.
NF X 40-500 : Préservation du bois dans la construction

 Qualité des matériaux


Toutes les essences choix d'aspects, qualités technologiques physiques et mécaniques des bois utilisés ainsi que les
matériaux tels que contre-plaqués, panneaux de fibres, panneaux de particules, doivent être conformes à dispositions
prévues par les normes.
Tous les bois employés seront de premier choix, bien secs de droits fils et exempts de tous défauts.
 Protection des matériaux

 Bois neufs
Tous les bois neufs seront obligatoirement traités par trempage dans un bain fongicide et insecticide. Le produit de
traitement doit être agrée par le LPEE ou autre laboratoire agréé
Les coupes et assemblages exécutés sur place ou en atelier seront obligatoirement badigeonnés avec le même produit
à deux couches.
Les parties métalliques devront être protégées par galvanisation à chaud au dosage minimum de 380 g/m2.

 Bois anciens
Les bois anciens doivent être traités par badigeonnage ou pulvérisation jusqu’à refus.
Les zones terminées doivent être traitées au xylophone ou produit similaire selon indication du BET et d’un laboratoire
agréé.
Le produit de traitement doit être un fongicide insecticide et efficace contre les termites.
Le produit et le procédé doivent être agréés par le LPEE ou autre laboratoire agréé.

 Humidité
Tous les bois doivent avoir une humidité de 13% +1%
Les bois de bouts ayant un contact avec le sol, doivent être protégés contre la remontée d’humidité.

 Fabrication
L'Entrepreneur devra prévoir l'exécution des dessins, les détails des ouvrages, la fabrication d’assemblages en atelier,
le transport, le stockage. Il ne sera toléré sur le chantier que les assemblages strictement nécessaires.
Avant toute livraison et habillage des menuiseries, l'Entrepreneur devra prévenir la Maîtrise d'œuvre pour procéder à
une première réception en atelier.
L'Entrepreneur devra déterminer les côtes et les dimensions des divers scellements nécessaires au maintien des
châssis, portes, de façon à assurer une parfaite tenue des ouvrages.

ARTICLE 46 : BOIS DE DÉCOR


Tous les bois à mettre en œuvre devront répondre aux normes en vigueur.
Les natures de bois (cèdre ou autres) seront arrêtées en coordination avec le maître d’œuvre.
Ils seront de premier choix et secs exempts de tous défauts, nœuds, lignes irrégulières etc.

ARTICLE 47 : FERRONNERIE
Les éléments en Ferronneries à mettre en œuvre ou ceux qui seront déposés seront réalisés avec soins conformément
aux principes de restauration et les dessins de détails fournis par la Maitrise d’œuvre.
En cas de constatation d’anomalies ou d’oublis au niveau des détails de dessins, l’Entrepreneur devra avertir le maître
d’œuvre et le maître d’ouvrage. Il ne devra en aucun cas opter pour une solution différente sans avoir obtenu
l’agrément de la Maitrise d’œuvre. L’Entrepreneur ne pourra pas également, réclamer d’indemnisation en cas où le
maître d’œuvre et le maître d’ouvrage décideraient d’apporter des modifications de sections ou profils.
Tous les assemblages seront exécutés avec finition sans cavité ni déformation avec des soudures réalisées
électriquement.
Toutes les menuiseries métalliques seront exécutées en profilés laminés à chaud.
Tous les éléments en Ferronneries recevront une couche de peinture antirouille et deux couches de peinture Glycéro
laqué (astral) ou équivalent.
Les scellements devront être faits suivant les directives du maître d’œuvre et le maître d’ouvrage.
LOT : ELECTRICITE

ARTICLE 48 : Prescriptions générales


L'Entreprise doit inclure dans ses prix tous les travaux de percements, rebouchage de trous ou tranchées, dans des
matériaux de toute nature ; ces rebouchages seront toujours exécutés avec soin par maçon très qualifié qui réalisera
les raccords avec des matériaux identiques. Dans le cas d'une mauvaise exécution, ces travaux seront repris par
l'entreprise.

ARTICLE 49 : NORMES ET MARQUES DE QUALITE


Les matériaux utilisés pour les travaux et ceux entrant dans produits manufacturés mis en œuvre, devront satisfaire,
d'une part, aux normes européennes en vigueur à la date de la consultation, sans qu'il soit nécessaire aux normes
(REEF-CSTB-et DIN) et d'autre part, aux règlements particuliers en vigueur au MAROC et aux dispositions définies par
les normes suivantes :
- Les normes marocaines 7.11.CL006 éditées par le Ministère des Travaux Publics et des Communication concernant
les règles techniques des installations de branchement de premières catégories comprises entre le réseau de
distribution et l'origine des installations intérieures.
- Les normes marocaines 7.11.CL 005, éditées par le Ministère des Travaux Publics et des Communications
concernant l'exécution et l'entretien des installations de première catégorie.
- Le Cahier des Charges applicables aux installations électriques des bâtiments édités par le C.S.T.B. du D.T.U. Cahier
n°70.1 et 2.
- Les règles de construction et d'installation de postes de livraison ou de transformation raccordés à un réseau de
distribution publique ou privée de deuxième catégorie, éditées par le Ministère des Travaux Publics et des
Commue- nictations (suivant arrêté n° 566-70 du 2 Octobre 1971).
- Les prescriptions de la norme française UTE C 15.100 traitant de l'exécution et de l'entretien des installations
électriques de première catégorie et de ses additifs, en vigueur au jour de l'adjudication.
- Les prescriptions de la norme UTE C14.100 d'Octobre 1969 et ses additifs, traitant de l'exécution des installations
électriques comprises entre la distribution publique d’énergie électrique et l'installation intérieure de première
catégorie.
- Les prescriptions des textes officiels relatifs aux conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions
d'énergie électriques UTE C 11.00 (1970)
- Les prescriptions des textes officiels à la protection contre les risques d'incendie et de panique dans les
établissements recevant du public (J.D) UTE C 12.200 (1965-1979).
- Les prescriptions imposées par le secteur local de distribution (RADDEMA)
- Les prescriptions du décret du 14 Novembre 1962 et ses additifs relatifs à la protection des travailleurs dans les
établissements qui mettent en œuvre des courants électriques, pour tous les cas où le dit décret est applicable
(UTE C 12.100).
- Les normalisations spécificateurs et règles techniques établies par l'UTE (dernières éditions en vigueur concernant
notamment l'appareillage général, les mesures de protection contre la mise sous tension accidentelle des masses
métalliques, etc... Les normes et publications auxquelles il est fait référence dans l'annexe de la Norme UTE C
15.100.
- Les normalisations, spécifications, règles techniques concernant les installations téléphoniques et télégraphiques.
- Les décrets circulaires ministérielles et règlements divers en vigueur du Maroc, en particulier à l'arrêté de Ministère
des Travaux Publics n° 350.67 du 15 Juillet 1967 et à l'arrêté vizirial du 28 Juin 1938.
- Arrêté du 11 Février 1963 fixant les conditions d'essais de résistance au feu des conducteurs et câbles électriques
isolés pour l'éclairage de sécurité.
- Arrêté du 28 Février 1968 fixant les prescriptions et essais auxquels doivent satisfaire les blocs autonomes
d'éclairage de sécurité à lampes incandescentes utilisées dans les établissements recevant du public.
L'application de ses documents auxquels les installations susvisées peuvent être tenues de satisfaire ne dispose pas
de respecter les prescriptions, règles, circulaires et décrets administratifs, tant généraux que particuliers ou locaux,
ainsi que tous les textes officiels complétant ou modifiant les pièces dont il est fait état, qui seront publiés
postérieurement à l'élaboration du présent Cahier des Clauses Techniques.
En cas de contradiction entre les divers règlements et normes marocaines et les règlements et normes françaises
édités ou en cours d'édition, ce sont les indications préconisées par ces derniers qui seront applicables.

ARTICLE 50 : VERIFICATION DU MATERIEL :


L’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour avoir sur son chantier les quantités des matériels,
vérifiées et acceptées, indispensables à la bonne marche des travaux, et dont les échantillons auront été approuvé par
la Maitrise d’œuvre et le Maître de l'ouvrage.
La demande de réception d’un matériel, autre que les matériels préfabriqués, devra être faite au moins quatre (4)
jours avant son emploi. Pour les matériels préfabriqués, ce délai sera de quinze jours (15) jours à pied d’œuvre. Le
matériel refusé sera évacué du chantier dans un délai de 24 heures.
L’Entrepreneur devra présenter à toute réquisition les certificats et attestations prouvant l’origine et la qualité des
matériels. Tous les matériels seront de première qualité et répondront aux prescriptions du devis descriptif technique
et D.G.A.
ARTICLE 51 : ESSAIS DES MATERIELS :
Par dérogation aux stipulations des articles 3 et 4 du D.G.A., les frais d’essais des matériels seront à la charge de
l’entrepreneur, pour tous travaux ou fournitures dont l’essai aura été demandé par le Maître d’ouvrage, la Maitrise
d’œuvre et le Bureau de contrôle.
Les essais seront effectués obligatoirement par un Laboratoire agréé par le Maître de l'ouvrage. Si après essais, les
échantillons des matériels ne répondent pas aux caractéristiques fixées par le CPS, tous les ouvrages exécutés le jour
du prélèvement ou désignés lors du contrôle seront détruits et reconstruits aux frais de l’entreprise, indépendamment
des dommages et intérêts que le Maître d’ouvrage se réserve de revendiquer pour le retard apporté aux travaux et
perturbations que cela pourrait causer à l’ensemble de la construction.
L’entreprise devra tenir en permanence, sur le chantier des éléments du matériel nécessaire à des prises de
prélèvements pour études, essais ou analyses.
L’Entrepreneur fournira à ses frais, la main d’œuvre et les échafaudages nécessaires, le cas échéant, aux épreuves des
ouvrages à la fin des travaux.

ARTICLE 52 : RELATION DE L'ENTREPRENEUR AVEC LE DISTRIBUTEUR


L'Entrepreneur se mettra en rapport avec les services intéressés du Distributeur pour obtenir tous renseignements
utiles pour l'exécution de ses travaux, il se soumettra à toutes les vérifications et visites des agents de ces services et
fournira tous documents en particulier, le certificat de conformité.
L'Entrepreneur devra notamment respecter les règlements particuliers imposés par les services locaux des
distributeurs avec lesquels il devra se mettre en rapport avant l’approvisionnement pour le matériel et avant
l’exécution des travaux. Il devra faire connaître au Maître d’œuvre et au Maître d’ouvrage les dispositions du Descriptif
qui ne seraient pas admises par le distributeur, faute de quoi, il devra prendre à sa charge tous les frais résultants des
modifications imposées par lui. Il devra également établir les demandes d'abonnement se procurer et remplir les
formulaires nécessaires et les soumettra au Maître de l’ouvrage ou à son représentant, pour accord et signature.

ARTICLE 53 : DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR


L'Entrepreneur doit fournir, dans les délais indiqués ci-dessous les documents suivants :

DESIGNATION DES DOCUMENTS DELAIS


Plans de réservation dans le Gros-Œuvre et
15 jours à dater du lendemain du jour de la
plans de tubage. notification de l'ordre de service
Projet de notice descriptif technique de
20 jours à dater de la date prévue pour la
fonctionnement et d'exploitation réception provisoire.
Projet de notice d'entretien et de dépannage
10 jours avant la date prévue pour la
réception provisoire.
Liste de matériel employé et plan de 10 jours avant la date prévue pour la
recollement réception provisoire.

- Les plans que l'Entreprise remet dans les 30 jours à dater du lendemain du jour de la notification de l'acceptation
du marché sont notamment :
- Les plans de canalisations composées des plans d'Architecture et établis suivant les plans guidés ou seront portés
avec le maximum de précision le passage des canalisations l'emplacement des tableaux des points lumineux,
interrupteurs, prises de courant et postes téléphoniques. On donnera le détail des canalisations nature (câbles,
conduits) section et nombre de conducteur.
- Les schémas développés avec le repérage des appareils.
- Les notes de calculs indiquant les chutes de tension entre l'origine et les extrémités de l'installation et la charge de
chaque phase.
- Les plans d'ensemble et de serruriers des armoires.
Tous les documents sont édités en français. Le système de mesure est le système S.I. les formats des plans sont tous
en A4 ou multiples de A4 jusqu'à A0. Chaque plan ou notice comporte une cartouche avec numéro de plan et sa
désignation.

ARTICLE 54 : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX ELECTRICITE :


L'Entrepreneur aura à sa charge l’établissement des plans techniques d’électricité, avec bilan de puissance, câblage,
et schéma unifilaire par un BET agrée par l’état, visé par un bureau de contrôle également agrée par l’état et ce selon
les plans de repérage d’architecte qui restent les plans de base. Ces plans et schéma devront également recevoir
l’accord du concessionnaire du réseau.
Avant le commencement des travaux. L’Entrepreneur remettra cette étude au Maître d’ouvrage et à la Maitrise
d’œuvre.

ARTICLE 55 : CANALISATIONS ELECTRIQUES

– Distribution générale de basse tension.


A l’intérieur du bâtiment et à partir du tableau général basse tension et jusqu’aux tableaux de distribution secondaire,
la distribution se fera soit par câble U1000 RO 2 V posé sur chemin de câble ou sous tube rigide ininflammable ou
protégée par buse, soit par canalisation préfabriquée.

– Section des conducteurs :


La section des conducteurs actifs sera déterminée en fonction des intensités admissibles (tableau 35 Normes CL 005)
et des limites des chutes de tension entre le transformateur et les circuits terminaux (5% pour les circuits lumière, 8%
pour les circuits forcés) sans être inférieure à 2.5 mm2 pour les circuits prises de courant et 1.5 mm² pour les circuits
d’éclairage.
Pour les lignes principales, la section du conducteur neutre pourra être réduite dans la mesure où le pôle
correspondant de l’appareil de protection sera réglé à l’intensité nominale de cette section.
La section des conducteurs de terre sera déterminée conformément à l’annexe II du Chapitre 6, Norme CL 005.

– Repérage :
Pour les conducteurs H 07-V.U., l’entrepreneur est tenu de respecter dans toute l’installation des continuités de
couleur d’isolant pour :
Les conducteurs de phase (de préférence rouge ou jaune). Si la même couleur est utilisée pour les trois phases,
l’entrepreneur numérotera chacune d’elle par abréviation sur bande « sterling » type P.H.I.
Le conducteur neutre (obligatoirement bleu clair).
Le conducteur de terre (obligatoirement jaune torsadé vert).
Pour les câbles l’entrepreneur repérera les conducteurs par abréviation sur bande ‘’sterling’’ type P.H.I.

ARTICLE 56 : TABLEAUX - ARMOIRES ET COFFRETS :


Les tableaux seront préfabriqués, étanches I.P. 549 pour les armoires métalliques, I.P. 305 pour les tableaux
secondaires conformes à la norme U.T.E. 20.010, en tôle électrozinguée peinte laquée glycérophtalique, ou en
polyester, équipés des portes fermant par poignée avec serrure.
Ils comprendront l’appareillage nécessaire pour la protection de sectionnement et la commande des circuits. Ils seront
réalisés conformément aux prescriptions ci-dessous :
 Appareils fixés sur barreau DIN ou OMEGA ou son équivalent.
 Câblage en H 07 V.R.
 Appareillage prise avant ou arrière
 Repérage de tous les appareils par étiquette gravée sur barreau.
 Sortie de câble par presse-étoupe
 Pour les tableaux concernés, télécommande ramenée sur borniers avec repérage et contacts O.F. de
report d’alarme et signalisation.
 Barrès de terre et de neutre pour les départs.
Les tableaux doivent s’ouvrir côté circulation et être dimensionnés pour recevoir 30% d’équipements
supplémentaires.

ARTICLE 57 : APPAREILS DE COUPURE ET DE PROTECTION :


Cet appareillage devra porter la marque de conformité NF - U.S.E.
Les disjoncteurs seront conformes au descriptif, ceux du type différentiel auront une plage de déclenchement 300 à
500 mA pour les appareils à moyenne sensibilité et 30 mA pour les appareils à haute sensibilité.
Les coupe-circuits seront tous du type coupe-circuit fusibles HPC type cartouche ou à couteau déterminé
conformément au tableau de la norme C 15.100 ou CL 005.
Les commandes ‘’normal’’ d’éclairage seront réalisées par interrupteurs unipolaires calibre 10 A et à contacts argent.
Les circuits issus du tableau de répartition devront satisfaire aux règles suivantes :
- Les foyers lumineux fixes devront être répartis sur un ou plusieurs circuits exclusivement affectés à cette fonction.
- Les socles des prises devront être alimentés par un ou plusieurs circuits distincts de ceux alimentant les foyers
lumineux fixes.
Un circuit ne pourra desservir plus de huit (8) points d’utilisation.
Les modèles d’interrupteurs et de télé rupteurs encastrés seront fixés par vis et non par griffes.
Les prises de courant normales seront du type calibré à 16 A. Au-dessus des sols granito, carrelés ou ciments et
comprendront une fiche de terre reliée au circuit général de la terre.
Les modèles encastrés seront fixés par vis sur le boîtier à l’exclusion de tout système à griffes.

ARTICLE 58 : APPAREILS D’ECLAIRAGE :


Des douilles des lampes à incandescence seront en laiton sauf dans les locaux humides où elles seront en porcelaine.
Elles seront du type à baïonnette jusqu’à 150 w et à vis au-delà.
Les douilles à interrupteur seront interdites. Tout repiquage des conducteurs sera proscrit.
Les appareils seront tous du type compensé. Les ballasts seront noyés dans la résine polyester, et du type à allumage
instantané.
Les appareils utiliseront des lampes à haute efficacité lumineuse à longue durée d’utilisation munie des douilles
normalisées à allumage instantané.
Les vasques ou cloches devront avoir un bon pouvoir diffusant et anti-éblouissant, tout en conservant un bon
rendement lumineux.
Les reflets et effets stroboscopiques seront autant que possible évités.
Les appareils étanches à la poussière et l’humidité auront des entrées des câbles par presse-étoupe.
L’appareillage sera compensé afin de présenter un très bon facteur de puissance d’ensemble (Cos 0 = 0.85 minimum
perte minimum 20%).
Il devra être silencieux, et si possible, d’un type unifié pour l’ensemble de l’installation, équipés de filtre antiparasite
et de ballasts à faible champ magnétique pour ne pas influencer les circuits électriques des mesures et les
télécommunications dans les locaux concernés.
Les masses métalliques de tous les luminaires seront raccordées au circuit de protection.
Les suspensions et les accrochages devront se faire d’une manière anti vibratile.
L’accrochage des tubes fluorescents devra être parfait et éviter tous les risques de chutes dues à des vibrations.
Dans tous les cas, l’appareil proposé devra être d’un entretien facile et ne nécessitera qu’une seule personne pour
celui-ci.
Les appareils spécifiés devront être parfaitement étanchés à la poussière.
Pour les appareils des lampes à incandescence, il sera utilisé des lampes claires, renforcées, munies des douilles.

ARTICLE 59 : NIVEAUX D’ECLAIREMENT - MOYENS RECOMMANDES :


Chaque type d’appareil d’éclairage est choisi suivant le type du local, conformément à la Norme UTEC 71.110 et à la
Norme UTE C 12. 200.Les calculs des niveaux d’éclairement et le choix des appareils devront être établis en fonction
des critères qualificatifs et décoratifs pour l’éclairage intérieur artificiel. Le niveau d’éclairement demandé devra être
obtenu après une période minimum de 150 heures de fonctionnement.

ARTICLE 60 : PROTECTION DES PERSONNES CONTRE LES DANGERS ELECTRIQUES :


D’une manière générale, les mesures de protection des personnes contre les dangers présentés par les courants
électriques seront réalisées conformément aux indications du Chapitre 6 de la Norme CL 005.
Toutes les mesures devront être prises contre les contacts directs, en particulier, dans les tableaux électriques qui
seront fermés à clé et ne contiendront aucun interrupteur d’éclairage ou prises de courant dont l’accès nécessite
l’ouverture du tableau.
Contre les contacts indirects, l’entrepreneur procédera :

 D’une part, à la mise à la terre de toutes les masses susceptibles d’être mises sous tension, des liaisons
équipotentielles des salles d’eau, des fiches de terre, des prises de courant, à travers un circuit de terre.

 Et d’autre part, à l’installation des disjoncteurs différentiels haute et moyenne sensibilité avec sélectivité
de déclenchement et qui devront ouvrir les circuits.
ARTICLE 58 - DETERMINATION DES BESOINS :

– Facteur de simultanéité :
Le calcul du coefficient de simultanéité se fera d'après la formule :
1
K =
N–1

 Eclairage : 0,8 à 1
 Conditionnement d’air : 0,8 à 1

 Prise de courant : 0,1 à 0,9 - N (N étant le nombre de prises)


 Plomberie sanitaire : 0,75
– Appareils de protection et coupure B.T. :
 Calibre inférieur au minimum de 10 % au calibre maximum admis par le type d’appareils (U.T.E. C 15.100).

– Sélectivité :
 10 % minimum de différence entre les calibres des deux appareils série (UTE C 15.100).

– Commande des appareils de coupure (HPC) de circuits :


 Eclairage et incandescent en direct coupure maximale admise 600w-6 appareils de 1x40 w.
 Autres circuits d’éclairage en direct, coupure maximale admise 6 A.

– Distribution entre appareil de coupure et de protection :


La coupure en charge d’un circuit se fait sur un appareil distinct de celui de protection.

ARTICLE 61 : QUALITE DES FOURNITURES :


Les conditions précisées dans le présent descriptif sont à respecter. Il ne sera admis que les dérogations, variantes ou
particularités ayant obtenu l’approbation du Maître d’ouvrage et d’œuvre.
Tout le matériel proposé par l’entreprise doit être de fabrication standard, sauf dérogations spéciales ayant reçu
l’approbation du Maître d’œuvre.
L’Entrepreneur doit justifier par des documents ou par des procès-verbaux d’essais, que les équipements et matériaux
proposés répondent aux conditions normales d’exploitation demandées.
Le matériel et les types d’installations proposés doivent être conformes aux recommandations du C.E.T. et plus
particulièrement aux Normes Françaises U.T.E. et la Norme Marocaine N.M. 7.11 C.L. - 005.

ARTICLE 62 : MISE EN OEUVRE DES FOURNITURES :


- Percements, scellements et fixations diverses :
Tous les percements, scellements et fixations diverses sont à la charge de l’Entrepreneur.
Pour l’exécution des scellements que l’Entrepreneur est amené à effectuer, l’emploi du ciment doit être du type à
prise rapide, le plâtre étant interdit.
Pour les fixations éventuelles prévues sur des parties métalliques, l’Entrepreneur doit exécuter des raccords antirouille
dans le cas où des soudures ou des percements doivent être réalisés. Toutes les fixations métalliques sont peintes,
galvanisées ou cadmiées.

– Traversée des parois :


Elles doivent répondre aux normes UTEC 15.100 et PNM 7.11C 1005. Tous les fourreaux ainsi que les percements et
scellements nécessaires à leur pose sont effectués par l’Entrepreneur. Ils doivent être d’un diamètre approprié à celui
des câbles dont ils assurent le passage et dépasser sur chaque face la paroi qu’ils traversent d’un centimètre.

– Repérage des câbles :


Les câbles spécifiques aux appareils sont relevés tous les 3 mètres à leurs points de départ, changements de direction
et d’aboutissement par une bague dont l’indication doit correspondre aux schémas fournis.

– Visseries et boulonneries :
Seul l’emploi de boulonnerie et des visseries cadmiées est admis.
– Tôles :
Les tôles sont de qualité double décapage, traitées au chromate de zinc, soigneusement mastiquées et poncées avant
peinture.

– Peintures :
Toutes les parties métalliques sont recouvertes d’une couche de minium de plomb contenant au minimum 20 % d’huile
de lin.

– Câbles :
Les câbles utilisés sont du U500 V Ou U500 SV dans les coffrets : pour la distribution secondaire U 1000 RO 2 V.

ARTICLE 63 : VERIFICATIONS :
L’Entrepreneur se conformera aux ordres de service qui lui sont notifiés par le Maître d’ouvrage. Il doit respecter
particulièrement les indications portées sur les dessins qui définissent, dans le cadre des plans d’ensemble, les
implantations des installations du présent lot par rapport au gros œuvre.
L’Entrepreneur doit vérifier les côtes indiquées aux plans et doit proposer au Maître d’ouvrage, en temps utile, toutes
les modifications qu’il juge nécessaire, en égard au matériel qu’il peut être amené à proposer.

ARTICLE 64 : ESSAIS - CONTROLE ET RECEPTION ELECTRICITE :

- Essais des matériaux :


Les modalités spécifiques d’exécution des essais sont définies par les normes U.T.E.

- Réception provisoire :
La réception provisoire est prononcée lorsque les conditions ci-après auront été réunies :
 La remise des documents prévus par le présent C.P.S.
 La conclusion des essais de réception ci-après concernant :
- Vérification de l’isolement des différents éléments : R >400.000 ohms.
- Chutes de tension telle qu’elles sont définies dans l’article 87.
- Equilibrage des phases sur les arrivées des armoires.
- Essais de fonctionnement.
- Essais de rigidité électrique de tous les circuits à 2 U + 1000 V U étant la tension de service.
- La continuité des circuits de protection.
- Essais sur les appareils d’éclairage prévus par les Normes Françaises UTEC 71.200 et 71.210.
- PV de réception établis par un bureau de contrôle à la charge de l’entreprise mentionnant la bonne
fonctionnalité des travaux réalisés.

ARTICLE 65 : ENTRETIEN DE L’INSTALLATION :


L’Entrepreneur à sa charge l’entretien de l’installation pendant une période d’un an à compter de la date de la
réception provisoire. Cet entretien comprendra :
 L’examen systématique, le réglage et la mise au point de tout l’équipement du présent lot.
 La réparation ou le remplacement standard de tout le matériel défectueux.
 Les réparations ou remplacements nécessités par une utilisation anormale ou toute autre cause
accidentelle, à l’exception des réparations ou remplacements nécessités par l’usure ordinaire survenue
dans des conditions normales d’utilisation.
- Pièces de rechange :
L’Entrepreneur doit veiller à l’approvisionnement des installations en pièces de rechange nécessaires à l’entretien et
aux dépannages durant la période de garantie.

ARTICLE 66 : INSTRUCTION ET MISE EN SERVICE DES INSTALLATIONS :


L’Entrepreneur est tenu de mettre à la disposition du Maître de L’ouvrage un technicien expérimenté qui doit expliquer
le fonctionnement et les réglages à l’employé s’occupant de l’entretien de l’installation pendant une période de Dix
jours (10j). Il doit remettre au Maître d’œuvre et à son personnel un manuscrit donnant les explications nécessaires
au fonctionnement et au dépannage ainsi que les schémas détaillés.

ARTICLE 67 : GARANTIE :
L’Entrepreneur s’engage à assurer pendant une période de garantie d’un an (1an), à compter de la date de réception
provisoire, l’entretien complet et systématique des appareils et à intervenir, à la demande du Maître d’ouvrage, pour
effectuer tous les dépannages éventuels. Les interventions d’entretien et de dépannage exécutées durant cette
période sont à la charge de l’entrepreneur.

LOT : PLOMBERIE & SANITAIRES

ARTICLE 68 : PROVENANCE DES MATERIAUX


D'une façon générale, la provenance des matériaux devra être agréée par la Maitrise d’ouvre sur proposition de
l’Entrepreneur.
Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, il ne sera fait appel aux matériaux
d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché marocain. Ils proviendront en principe
des dépôts du Maroc.

DESIGNATION DES QUALITE PROVENANCE


MATERIAUX
Canalisations 1ere qualité choisie par la Maîtrise de Dépôt du Maroc
l’Œuvre
Robinetterie 1ere qualité choisie par la Maîtrise de Dépôt du Maroc
sanitaire l’Œuvre
Robinetterie 1ere qualité choisie par la Maîtrise de Fabrication locale
bâtiment l’Œuvre
Tuyaux en P.V.C 1ere qualité choisie par la Maîtrise de Dépôt du Maroc
l’Œuvre

L'entrepreneur devra soumettre à l'agrément de la Maitrise d’œuvre et le maître d’ouvrage dans un délai de 10 jours
de calendrier à dater du jour de la notification de l'approbation du marché un échantillon de chaque espèce de
matériaux ou de fournitures qu'il se propose d'employer. Il ne pourra mettre en œuvre ces matériaux qu'après
acceptation donnée à l'entrepreneur par la maîtrise d’œuvre et le maître d’ouvrage.
Les échantillons acceptés seront déposés dans le bureau de chantier et serviront de base de vérification pour la
réception des travaux.
L'entrepreneur devra pouvoir présenter à toute réquisition les attestations et certificats d'origine et de la qualité des
matériaux.
Par le fait même de son offre, l'entrepreneur est réputé connaître les ressources des dépôts indiqués ci-dessus.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant les prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.

ARTICLE 69 : QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


1) - PLOMBERIE - SANITAIRE
a - NORMES
D. T. U. n°60.1 et ses additifs, Cahier des Charges Applicables aux travaux de plomberie sanitaire pour les bâtiments à
usage d'habitation.
Règlement sanitaire applicable pour la Province d'exécution des travaux.
- Arrêté du Ministère des Travaux Publics et des Communications n° 350.67 du 15 .7.1967 et la norme N.M.C.L.005
(homologue de la norme N.F.C. 15. 100 publiés en annexe).
- La norme C. 15.100.
- Les publications de l'U.T.E.

ARTICLE 70 : RELATIONS DE L'ENTREPRENEUR AVEC LE DISTRIBUTEUR D’EAU


L'Entrepreneur se mettra en rapport avec les services intéressés du Distributeur pour en obtenir tous renseignements
utiles pour l'exécution de ses travaux. Il se soumettra à toutes les vérifications et visites des agents de ces services et
fournira tous documents et pièces justificatives demandées.
En particulier, l'Entrepreneur devra respecter :
- Les règlements particuliers imposés par les services locaux du Distributeur avec lesquels l'Entrepreneur devra se
mettre en rapport avant l'approvisionnement pour le matériel et avant l'exécution pour les travaux.
- Il devra faire connaître au Maître d’œuvre et au Maître d’ouvrage les dispositions du Devis Descriptif qui ne seraient
pas admises par le distributeur, faute de quoi, il devra prendre à sa charge tous les frais résultant les modifications
imposées par lui.

ARTICLE 71 : GENERALITES
Le Maître d’œuvre avec accord du maître d’ouvrage reste libre d'apporter aux dessins toutes modifications qu'il jugera
utile, en cours de travaux pour des raisons de convenance économique, artistiques ou autres sans que l'Entrepreneur
puisse se refuser à leur exécution.
Les matériaux et appareils employés seront de premier choix.
Ils devront être conformes aux arrêtés et circulaires techniques en vigueur et en particulier :
- À la dernière édition des normes AFNOR.
- Aux documents techniques de R.E.E.F.
- À la dernière édition des D.T.U.
- À la Norme Marocaine 71 CL 005
- À la Norme C13.100 et son homologue marocain.
Chaque fois qu'il existe une estampille de qualité (NF USE SGMETC ... ou un certificat de qualité délivré par un
organisme officiel), les matériaux et appareils seront revêtus de cette estampille ou admis à ce certificat, ou bien de
qualité équivalente.
Bases de calculs
- Les débits d'eau froide à prendre en compte pour l'estimation des besoins seront les suivants :
- Siège de W.C 0,10 1/s
- Lavabos simples 0,10 1/s
- Robinets de puisage 0,20 1/s
- Les débits unitaires des appareils pour le calcul des diamètres d'évacuations seront les suivants :
- Siège de W.C. 1,5 1/s
Les débits instantanés seront menés en tenant compte des débits de base, publiés par la Norme Française NF P 41.204
Le calcul du coefficient de simultanéité se fera d'après la formule :
1
K = -----------------
V (n - 1)
N = nombre d'appareils avec un minimum de 0,20

ARTICLE 72 : PRESSION D'EAU


Toutes les sections seront déterminées de manière à obtenir une pression de 0,10 kg/cm2 pour le point le plus
défavorisé. La vitesse dans les tuyauteries ne devra pas dépasser 1,2 m/s à l’intérieur des bâtiments.
Toutes les précautions seront prises pour assurer une distribution suffisante.
L'Entrepreneur s'assurera du débit de chaque appareil.
Les percements, scellements, saignées seront faits le plus soigneusement possible, en mortier de même composition
que l'enduit et en accord avec le maçon. En aucun cas, il ne sera fait de scellement ou de percement dans un élément
porteur (poutre, poteaux nervure). En cas de nécessité, l’Ingénieur en béton armé en sera avisé. Les trous destinés à
recevoir les chevilles auront exactement la dimension de la cheville qui doit pénétrer en force.
Les saignées ne devront jamais traverser une cloison de part en part, même dans les briques à 3 trous.
Les trous faits dans les carreaux de faïence et dans les revêtements (sol ou vertical) seront faits à la chignole et non au
tamponnoir.
Dans les traversées de murs, cloisons, planchers les canalisations seront protégées par des fourreaux de diamètre
appropries en tube galvanisé rugueux extérieurement pour permettre le scellement. Ils dépasseront légèrement la
surface de l'enduit.
Aux traversées de planchers, ils dépasseront le nu du revêtement fini de 2 cm au minimum et seront munis d'un collet
de fermeture.
Toutes les tuyauteries traversant les terrasses passeront dans les fourreaux (comme ci-dessus) avec hébergement en
tube de plomb dépassant la dalle de 0,15 m sur une plaque de plomb de 3 mm d'épaisseur, avec gousset vissé sur le
tube ou serré par un collier.
Les tuyauteries enterrées seront bitumées et revêtues de bandes DENSO ou équivalent.
Les canalisations d'alimentation et de distribution d'eau froide seront en tube galvanisé à chaud extérieurement et
intérieurement.
Pour les tubes galvanisés, les raccords seront en fonte malléable galvanisée à chaud également intérieurement et
extérieurement.
Les raccordements en plomb seront d'un diamètre approprié aux vidages d'appareils sanitaires. Les raccordements
aux évacuations seront munis de bouchons de dégorgement permettant un tringlage facile. Ils devront avoir leur
section circulaire.
Les culottes en plomb ne devront pas être encastrées mais placées à l'extérieur des maçonneries, leur aboutissement
à la chute sera protégé par un fourreau.
Toutes ces canalisations seront montées sur colliers démontables.
Les canalisations encastrées d'eau froide seront posées sans joint, raccord ou soudure.
Elles seront entourées d'un isolant bande DENSO ou équivalent avant rebouchage des saignées.
Elles seront éprouvées avant rebouchage à la pression de 10 bars et maintenues 2 heures.
En aucun cas les tuyaux et éléments en plomb ou en cuivre ne seront encastrés dans la maçonnerie au mortier de
ciment. Les tuyaux et éléments en fer galvanisé ne pourront être encastrés dans le plâtre.
Les gargouilles en plomb laminé seront fermées pendant la durée des travaux par une plaque en plomb qui ne sera
enlevée que lors de l'exécution de l’étanchéité.
Les jonctions entre les tubes avec les tubes en cuivre ou en plomb se feront au moyen de raccords démontables. Dans
le cas d'un raccordement en tube galvanisé sur tube plomb, il sera fait usage d'un raccord mixte (raccord à souder à
joint conique sur plomb et raccord fileté sur tube fer).

ARTICLE 73 : CHUTES ET COLLECTEURS


Les chutes et ventilations seront réalisées en fonte. Les pièces de raccordements seront soigneusement disposées et
choisies pour permettre l'écoulement normal des évacuations.
Dans le cas de traversées du gros- œuvre les canalisations seront entourées d'un fourreau obturé aux deux extrémités
Sur les chutes, il sera prévu à chaque étage, les embranchements culottes et pièces de raccords nécessaires pour le
raccordement aux appareils se trouvant à proximité. L'emploi de coude à 90º est prohibé.
Les chutes sont visibles à leur base. A cet effet, il sera prévu le même dispositif que ci-dessus ou un embranchement
muni à son extrémité d'un tampon hermétique.
Les ventilations primaires des chutes seront assurées en général par les prolongements hors terrasse en fonte ou
amiante au-dessus du branchement du dernier appareil. Il sera effectué dans le même diamètre.
Le raccordement avec l'étanchéité sera assuré par platine en plomb et collerette en zinc maintenue par un collier à
contrepartie démontable et de deux boulons en acier galvanisé.
En tête de chaque ventilation, il sera prévu un aspirateur statique en amiante ciment traite et grillage à mailles en
acier galvanisé.
Chaque appareil sanitaire sera raccordé à une chute par un collecteur individuel de section appropriée.
Dans le cas ou un groupe d'appareil serait branché sur une même conduite d'écoulement ou raccordé à une chute
d'eau pluviale, une ventilation secondaire sera prévue.
Le branchement de chaque ventilation secondaire sera exécuté en matériel inoxydable ou en cuivre chromé dans les
parties apparente, et d'un diamètre égal à la moitié du branchement correspondant.
Ce branchement sera raccordé à une colonne de ventilation secondaire qui longera la chute. Cette colonne de
ventilation secondaire sera elle-même raccordée à la chute, en partie basse pour écoulement des eaux de
condensation et en partie haute à la ventilation primaire, ceci environ à un mètre au-dessus du branchement du
premier appareil conformément aux dispositions et normes 41202 article 2-20 à 2-27
Ces tuyaux posés sur colliers de premier choix galvanisés à contre partie démontable avec rosace possible, lorsque
plusieurs appareils seront groupés sur le même collecteur, il sera prévu au bout de ce collecteur un bouchon de
dégorgement.
La pente des canalisations d'allure horizontale sera de 3 cm par mètre minimum
Aux passages des traverses des dalles (planchers plafonds les chutes devront être munies de fourreaux en carton
bitumineux.)
ARTICLE 74 : APPAREILS SANITAIRES
Les appareils sanitaires indiqués dans le descriptif technique seront choisis dans les marques de premier choix.
Les robinetteries seront de marque de 1er choix.
Les appareils sanitaires indiqués sur les plans dans les spécifications et le descriptif, devront permettre un démontage
des appareils et être suffisamment souples d'une par, pour éviter que la dilatation des tuyauteries ne provoque de
bris de céramique et d'autre part, de permettre le remplacement d'un appareil du même type.
Il est interdit de faire des raccordements en tube fer pour les appareils dans lesquels les robinets sont fixes.
La robinetterie doit être conforme aux prescriptions du Cahier des charges du syndicat
Général des Industries Mécaniques de transformation des métaux. Elle sera de série forte, bien usinée, facile à monter
susceptible de travailler sans fatigue sous une pression de service de 7 bars et de supporter une pression d'épreuve
de 20 bars.
Cette robinetterie sera en cuivre chromé. Les joints seront facilement démontables pour faciliter les réparations
d'entretien.
Les vidanges et siphon de sol devront toujours présenter une section nette de passage.
Les croisillons, tringles, écrous placés en plein centre de l'écoulement sont interdits.
Dans le cas, chaque groupe d'appareils sanitaires sera isolé par un robinet d'arrêt en laiton de façon à éviter un arrête
d'une colonne montante pour réparation de robinet.
L'Entrepreneur devra prévoir, dans ses prix unitaires. La fourniture et la pose des appareils sanitaires, de leur
robinetterie, des canalisations de raccordement (cuivre) chromé eau froide, eau chaude, vidages, bondes et siphons
d'évacuation et tous les accessoires définis au descriptif technique et nécessaire à leur bon fonctionnement.

ARTICLE 75 : Essais
 Essais d'étanchéité
Des essais d'étanchéité seront effectués sur les conduites d'alimentation au réseau intérieur. Ils consisteront à laisser
les canalisations sur une pression de 10 bars pendant
24 heures.
La pression au bout de ce temps ne devra pas baisser de plus de 10 bars.
Les fuites éventuelles seront réparées et les essais recommencés jusqu'à la stabilisation de la pression, les essais seront
exécutés sur toutes vannes ouvertes

 Essais de débit
Les débits aux points d'utilisation devront être normaux, toute l'installation étant en service.
Si un faible débit était constaté à l'un des appareils, l’Entrepreneur devrait chercher la cause et y remédier.
Des essais seront effectués de manière à déterminer que l'installation fonctionne sans bruit anormal, coups de bélier
et autres bruits insolites.
L'entrepreneur sera tenu de prendre toute disposition utile afin que ses installations fonctionnent normalement.
 Essais de débit des chutes d'eau pluviales
L'Entrepreneur s'assurera également du bon débit des travaux d'évacuation des eaux pluviales en déversant à l'origine
de ces tuyaux une quantité d'eau importante, soit 30 litres pour un tuyau de ø 100 mm.
En cas de défaut d'écoulement rapide, les causes seront recherchées par l'Entrepreneur qui devra procéder à toutes
les réparations nécessaires pour y remédier.
LOT : PEINTURE & VITRERIE

ARTICLE 76 : PROVENANCE DES MATERIAUX


D'une façon générale, les matériaux seront d'origine marocaine, il ne sera fait appel aux matériaux d'origine étrangère
qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché marocain les matériaux proviendront en principe des lieux
d'exécution ou de production suivantes :

DESIGNATION DES MATERIAUX PROVENANCE ET QUALITE


HUILE DE LIN Type 1er choix, de production
Locale (voir avec le B.E.T)
VERNIS Type 1er choix, de production locale (voir avec le
B.E.T)
COULEURS Au choix du maître d’œuvre et du maître
d’ouvrage
GOMMELATE Des fournisseurs de la région
CIRE D‟ABEILLE Des fournisseurs de la région
(LAMCHAMMAE)
VERRES A VITRES Des dépôts agréés

Par le fait du dépôt de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître pour s'en être Personnellement rendu compte,
les ressources des dépôts et usines indiqués ci - dessus.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre des matériaux.
L'exécution des travaux de vitrerie sera conforme aux spécifications du D.T.U N°39/1 ou 34/4 et devra répondre aux
règles N.V.65. Les verres à poser seront de première qualité, exempts de tous défauts.

ARTICLE 77 : TERMINOLOGIE - DIMENSION DES MATERIAUX


La terminologie, et dimension et les tolérances appliquées aux matériaux aux parties d'ouvrages et aux ouvrages sont
celles définies par les normes AFNOR prévaudront sur le devis général d'architecture.

ARTICLE 78 : ESSAIS ET CONTROLES DES MATERIAUX


Des essais sont prévus dans le but de préciser et de connaître les qualités auxquelles devront répondre un certain
nombre de matériaux définis au présent sous lot. Ils seront fournis gratuitement par l'entrepreneur, il pourra être fait
autant de prélèvement qu'il sera jugé nécessaire.
Avant tout commencement d’exécution, l'entrepreneur devra approvisionner tout ou partie des matières destinés aux
travaux, dans un local qui lui sera désigné. Il devra présenter un échantillonnage afin d'analyser pour vérification des
matériaux employés à la confection des peintures.
Outre, cette vérification, le maître d’œuvre pourra ordonner tout prélèvement qu'il jugera bon en cours d'exécution
pour s'assurer de la bonne qualité des matières employées sur le chantier par l'ouvrier.
Si des matériaux de qualité inférieure étaient mis en œuvre malgré la surveillance du maître d’œuvre, l'Entrepreneur
serait tenu de les déposer ou de les remplacer à ses frais, risques et périls y compris tous raccords et conséquences
que ces remplacements pourraient entraîner, et ce, en quelque époque ou serait constatées la mauvaise qualité du
matériel, les malfaçons et les vices de construction.
Les essais seront obligatoirement effectués par un laboratoire agréé au choix du maître de l'ouvrage
ARTICLE 79 : QUALITES ET PRESCRIPTIONS DIVERSES
Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront de tout 1er choix l'entrepreneur s'assurera de l'état et de la
bonne exécution des enduits. Aucune réclamation ultérieure ne sera admise
Toutes les surfaces à peintre et à badigeonner seront soigneusement égrenées avant l'exécution des 1ères couches.
Il sera exécuté le bouchage des trous, si nécessaire un enduit général sera passé pour obtenir une surface parfaitement
plane.
Les différentes couches de peinture seront exécutées au ton désigné par le maître d’œuvre chacune des couches sera
réceptionnées avant d'exécuter la suivante.
La dernière couche devra couvrir entièrement des autres couches aucune plus - value ne sera payée s'il fallait exécuter
une couche supplémentaire au cas où des marques apparaîtraient.
L'Entrepreneur devra prendre ses précautions pour faire la dernière couche après le raccord des autres corps d'état. Il
signalera en temps utile les raccords à exécuter faute de quoi, ils resteront à sa charge.
Il devra protéger toutes les parties fragiles, sols revêtements granito appareils sanitaires.
Si les sanitaires sont bouchés par les vidanges de peinture, badigeon vitrerie, ou résidu de nettoyage, tous les
débouchages seront à sa charge y compris tous les frais et sujétions que peuvent entraîner ces décharges.
L'entrepreneur aura à sa charge tout le dernier nettoyage remettra le chantier en parfait état de propreté, les vitres
nettoyées et les sols débarrassés de toutes taches et détritus.

ARTICLE 80 : PRECONISATIONS DES TRAVAUX DE PEINTURAGE

80.1 - MAÇONNERIES
80.1.1 - Travaux préparatoires
- Décontamination des surfaces à l’aide de solution anticryptogamique pour détruire toute prolifération de micro-
organismes. Pour cette opération se conformer strictement aux indications du fournisseur du produit retenu.
Certaines opérations de décontamination doivent être suivies de rinçages, d’autres, pas.
- Sondage systématique de l’enduit : les parties “sonnant creux” dont l’épaisseur est inférieure à 20 mm, seront
systématiquement éliminées. Pour celles d’épaisseur plus forte, le test du marteau permettra de définir la
conduite à tenir.
- Traitement et reprise des éclats de maçonnerie à l’aide de mortier de chaux. (Voir chapitre II article 6).
- Traitement des fissures :
Microfissures : aucun traitement préparatoire ; elles seront directement rebouchées par le revêtement.
Fissures de faibles amplitude (10/10 mm) : ouverture au triangle et dépoussiérage ; rebouchage par application d’un
primaire et de mastic souple “label de qualité ” 1ère catégorie.
- Fissures de forte amplitude (de l’ordre de 20/10 mm) ou lézardées : tronçonnage au disque et dépoussiérage -
primaire - rebouchage : souple (mastic 1ère catégorie Label qualité) ou compact (mortier de chaux).
Le tronçonnage des fissures provoquera dans la plupart des cas, une élimination de l’enduit. Les reprises seront
effectuées à l’aide de mortier de chaux.

80.1.2 - Travaux d’apprêt


Application d’un fixateur.

80.1.3 - Travaux de finition


Application d’un revêtement d’imperméabilisation de façade (peintures microporeuses) selon indications de
l’architecte.
- Les constituants du système proviendront d’un même fabricant.
- Les applications seront exécutées conformément aux indications de la fiche technique des produits employés
(consommation, dilutions, délais inter-couches.), en respectant les conditions générales de mise en œuvre des
revêtements organiques (température et hygrométrie).

80.1.4 - Traitement des points singuliers


- Sur les fissures traitées : pose d’un galon marouflé dans la couche de performance du système
d’imperméabilisation.
- Soubassements : application d’une peinture à fil mince classique “pilolite”).
- Retour sous linteaux.
- Liaison maçonnerie - menuiserie, etc...
Généralement, le fabricant du système d’imperméabilisation définit ces traitements, qui peuvent présenter des
variantes par rapport à ceux que nous indiquons à titre d’exemple.
80.2 - Bois

80.2.1 - Travaux préparatoires


- Sondage des éléments à remplacer (à la lame), montants, traverses, parcloses, châssis etc.…, le cas échéant,
- Reprise des joints entre maçonnerie et menuiserie, chaque fois qu’elle sera nécessaire,
- Nettoyage des anciennes peintures,
- Lessivage, rinçages soignés. Débouchage des trous de buées éventuellement,
- Ponçage fin (papier de grain 100),
- Décontamination des parties biologiquement souillées.
80.2.2 - Travaux d’apprêt
Une couche d’impression sur les parties neuves, ou remises à nu.
En aucun cas, il ne sera procédé à un rebouchage par enduit (cf. DTU 59.1).
80.2.3 - 5.2.3 Travaux de finition
- Trois couches d’un système de vernis microporeux ou classique. Nous conseillons l’emploi d’un produit souple
(long en huile, par exemple),
- Les applications seront là aussi, effectuées ; selon les indications de fiches techniques des produits, en respectant
les conditions fixées par le D.T.U 59.1

80.2.4 - 5.2.4 Remarques très importantes :


Le bon comportement de la peinture extérieure des menuiseries dépend en outre des paramètres suivants :
- Du traitement préalable des faces internes des éléments en bois, pour éviter le cloquage du système extérieur par
poussée de l’eau de condensation de l’intérieur vers l’extérieur (sous l’effet du gradient thermo hygrométrique), il
importe de traiter la face interne des éléments en bois avec un produit relativement étanche, donc riche en liant
(satiné-brillant à brillant) qui fera office de para- vapeur et qui sera mis en œuvre avant le système extérieur.
- De la teinture de la finition extérieure : qui sera choisie par le Maître d’Ouvrage et devra être de préférence en ton
pastel, afin d'éviter les montées en température de la surface de la menuiserie et réduire ainsi, le risque de cloquage
du film de peinture.

80.3 - Choix des produits de peinture


L’entrepreneur est seul responsable du choix des produits et des fournisseurs, ce choix doit être fait suivant
l’aptitude à la fonction des produits selon la protection de l’état de finition recherché.
L’entrepreneur prend en outre la responsabilité des critères d’aptitude à l’emploi des produits qu’il confectionne
sur le chantier, les produits doivent être conformes aux normes Françaises, DTU 59.1 etc..) et il doit prouver une
telle conformité en appuyant son choix par des certificats d’agrément ou de label de qualité émanant d'un
laboratoire agréé.

80.4 - Prescriptions diverses


Avant l'exécution des travaux, l’entrepreneur doit s’assurer de l’état et de la qualité des subjectiles.
Si des anomalies provenant d’un mauvais état de support et survenant postérieurement à l’application des systèmes
de peintures la responsabilité du peintre sera entièrement engagée. Par conséquent, le peintre est tenu à
réceptionner l’état des supports avant de définir la nature, la composition des systèmes de peinture et celle des
traitements à réaliser.
Le descriptif technique relatif aux préconisations des travaux de peinture décrit ci-avant (paragraphes 1 à 3) sont
donnés à titre indicatif et ne se substituent nullement à un engagement du Maître de l’ouvrage. Par conséquent,
l’entrepreneur doit soumettre au Maître de l’ouvrage pour avis et approbation éventuelle le descriptif technique
des travaux à réaliser, définissant les produits à utiliser, la composition des systèmes, les préparations de surface,
le mode d'exécution et ce, en tenant compte de l’état des supports, de leur nature, de la destination des produits
(intérieur ou extérieur) et de l’aspect architectural recherché.

ARTICLE 81 : NORMES
Les Normes Marocaines en vigueur ou, à défaut, les normes AFNOR en particulier :
- NF T 30.002 - Classification des grimants minéraux.
- NF T 30.003 - Classification des familles de peintures vernis et produits annexes.
- NF T 30.015 - Peintures, essai de résistance à l'abrasion.
- NF T 31.001 - Blancs broyés à l'huile de lin.
- NF T 32.001 - Huile de lin brute.
- NF P 78.301 - Verre étiré pour vitrage du bâtiment
- NF P 78.331 - Mastic à l'huile de lin.
- DTU n° 59 (1952) relatif aux travaux de peinture nettoyage de mise en service, vitrerie, miroiterie, papier de
teinture.
- DTU n° 81.2 Octobre 1959) relatif aux travaux de ravalement peinture.

ARTICLE 82 : GENERALITES :
L'Entrepreneur devra faire connaître l'origine de tous ses matériaux et soumettre les échantillons qui lui seront
demandés à l'approbation du maître d’œuvre et du maître d’ouvrage.
Tous les matériaux seront de première qualité et mis en œuvre conformément aux prescriptions des fabricants.
Tous les éléments peints devront être bien couverts et ne devront pas présenter d'imbus.
Le Maître de l’œuvre pourra demander l'exécution de couches supplémentaires sur celles prévues et sans que
l'Entrepreneur puisse prétendre à aucun supplément si les peintures ne couvraient pas parfaitement le support.
Tous les rechampissages, quels qu'ils soient sont compris dans les prix unitaires, notamment les chambranles.
Il pourra être demandé, sans majoration de prix l'emploi de couleurs fines, telles que vert de zinc oxyde de chrome,
bleu de Prusse etc...
Seront à la charge de l'Entrepreneur : transport des matériaux, leur mise en œuvre, la confection des échantillons.
L'Entrepreneur devra exécuter tous les travaux préparatoires et les travaux de finition pour une parfaite exécution des
diverses peintures.
Les travaux de peinture comprendront obligatoirement les phases suivantes :
- - Apprêt, nettoyage des fonds, brûlage pour les menuiseries-bois, rebouchages, impression, enduit général, etc.
- - La première couche de peinture.
- - Le nettoyage parfait de toutes les pièces quincaillerie ou appareillage électrique.
Tous les sols devront être efficacement protégés afin de ne pas être tachés.
Chaque opération terminée pourra faire l'objet d'un constat, les deux couches de peinture devront se différencier par
une légère nuance de teinte, la deuxième couche étant bien étendue, au ton exact défini par le Maître de l’œuvre.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que les menuiseries et quincailleries posées avec une couche
d'impression ne soit pas à refaire, l'impression faite étant pour la durée des travaux.
Les travaux tels que le nettoyage final des lieux sont à la charge de l'Entrepreneur et devront être exécutés de façon
parfaite, les sols en ciment teinté, les plinthes et le retour horizontal des plinthes devront être lessivés à plusieurs
reprises au savon noir de première qualité, l'esprit de sel étant formellement interdit (sauf accord du Maître de
l’œuvre).
Les hauts et bas de portes hors vue devront être peints les serrures des portes bloquées devront être nettoyées avec
précaution à l'essence et huilées ainsi que toutes les autres quincailleries, crémones, targettes, paumelles, etc.… ,
toutes les paumelles ou charnières perforées devront être huilées.
Les vitrages seront également soigneusement nettoyés avant la remise des bâtiments.
Le blanc de zinc devra être obligatoirement composé d'un minimum de 99,6% d'oxyde de zinc pur label de qualité
"CACHET VERT" ou équivalent.
Tout produit destiné à remplacer l'huile de lin pure est formellement interdit.

ARTICLE 83 : VITRERIE
Les vitrages (ou glaces) auront une épaisseur minimale, conforme aux normes, épaisseur déterminée par les
dimensions des volumes à mettre en place. Ces vitrages (ou glaces) seront de premier choix, claires teintés suivant
descriptions et non déformants.
Le calage des vitrages devra être fait de façon à assurer un positionnement correct de ceux-ci en hauteur largeur et
éventuellement en épaisseur. Il devra également transmettre au châssis en des points préférentiels judicieusement
choisis le poids propre du vitrage ainsi que les efforts qu'il supporte (vent principalement).
Les cales utilisées seront imputrescibles, compatibles avec les produits de calfeutrement et le matériel du châssis. Leur
dureté être nettement inférieure à celle du verre (en bois imprégné d'huile, en élastomère ou en plafond).
La longueur des cals d'assise sera fonction de leur dureté et du poids des vitrages. Un calage latéral sera nécessaire
chaque fois que le matériau choisi pour former joint d’étanchéité reste trop mou pour équilibrer seul, sans fleurage
excessif, les pressions transmises latéralement par le vitrage.

ARTICLE 84 : RECEPTION DES TRAVAUX


L'Entreprise sera responsable de ses travaux jusqu'à la réception de l'ensemble des ouvrages.
PARTIE 9 : DEVIS DESCRIPTIF

GENERALITE

Les prix qui seront remis par l’entrepreneur sont sensés comprendre :
- Les frais d’étaiement et du nettoyage régulier du chantier
- Les frais du gardiennage et d’approvisionnement en eau potable et en électricité
- Les frais des travaux topographiques qui seront à la charge de l’entreprise.
- Les frais des essais du réception et du contrôle des matériaux réalisés par un laboratoire préalablement agrée
par la maitrise d’œuvre à la charge de l’entreprise.
- Les frais de l’installation du chantier et de son entretien qui comprendra :
- Le panneau de chantier : Le panneau de chantier, devra être conforme à la charte graphique d’Al OMRANE
MARRAKECH, confectionné en profilés Aluminium type AIC ou similaire, de dimensions 5mx 3m indiquant selon les
instructions du Maitre d’ouvrage : l’objet des travaux le nom et adresses du Groupement de BET et des Architectes,
du laboratoire et de l’entreprise chargée de la réalisation des travaux.
- Le bureau de chantier : L’entrepreneur installera ou aménagera avant le commencement des travaux un local
provisoire durant la période de réalisation des travaux comprenant : une table de réunion pour au moins 8 personnes
avec des chaises. Ce local devra être équipé d’électricité, de fournitures nécessaires, des espaces pour tableaux
d’affichage (plans, plannings…), de casques de sécurité pour les visiteurs en quantités suffisantes, des sanitaires
propres et bien entretenus ainsi que les fournitures nécessaires.
- Le branchement provisoire de l’eau de de l’électricité : L’entrepreneur procèdera à sa charge aux branchements
provisoires de l’eau et de l’électricité.

100- TRAVAUX DE GROS ŒUVRE


101- TRAVAUX PRÉPARATOIRE
GÉNÉRALITÉ
Avant toute démolition et dépose prévues dans le projet ou demandées par la maitrise d’œuvre, l'Entrepreneur doit
prendre les dispositions nécessaires afin d'éviter tout risque d'effondrement éventuel.
L'utilisation d'engins mécaniques est interdite lors de la démolition sauf accord de la maitrise d’œuvre.
Les matériaux récupérés, consignés sur PV de chantier, au cours des démolitions et déposes restent la propriété du
maître de l'ouvrage. Les matériaux estimés non récupérables par la maîtrise d’œuvre doivent être évacués à la
décharge publique à la charge de l’Entreprise.
Après avoir contacté les responsables de la RADEEMA, l’Entrepreneur prend à sa charge toutes les mesures nécessaires
pour le débranchement ou le déplacement des réseaux d’électricité existants.

101-1 : ÉVACUATION DES GRAVAS


Avant le commencement des travaux l’entrepreneur procèdera à l’évacuation des gravats et des déblais présents dans
l’enceinte du chantier et issus des démolitions et des effondrement passés.
Ouvrage payé au forfait au ……………………………………………………………………………………………………………prix N° 101-1
101-2 : DÉMOLITION DE LA MAÇONNERIE TRADITIONNELLE

L’entrepreneur procèdera à la démolition des murs, parties de mur, linteaux ou poteaux qui lui seront indiqués par
l’architecte ou le BET. Le prix comprend les dispositions indiquées dans les généralités ainsi que l’évacuation des
déblais.

Ouvrage payé au mètre cube, pris en attachement avant démolition, y compris évacuation au……… Prix N° 101-2
101-3 : DÉMOLITION DES MURS EN MAÇONNERIE
Le prix rémunère la démolition et l’évacuation des gravas des murs en maçonnerie d’agglos au de briques cuites.
Ouvrage payé au mètre carré y compris évacuation au prix N° 101-3
101- 4 : DÉMOLITION DES PLANCHERS TRADITIONNELS EN BOIS
Ce prix rémunère la démolition des planchers en bois existants et désigné par l’architecte. La démolition comprend le
plancher ainsi que son débordement sur les murs.
La démolition comprend les constituants en bois du plancher ainsi que les dalle de forme en terre.

Ouvrage payé au mètre carré du plancher (mesuré entre nus des murs) y compris évacuation ……… prix N° 101-4

101- 5 : DÉCAPAGE DES ENDUITS DES MURS ET DES REVETEMENTS MURAUX


Le prix rémunère le décapage de l’enduit de toute nature des murs et ce jusqu’à la mise à nu de la maçonnerie.

Ouvrage payé au mètre carré y compris évacuation au…………………………………………………………………… prix N° 101-5

101- 6 : DÉCAPAGE DES REVETEMENTS DU SOL DES BOUTIQUES

Le prix rémunère le décapage du revêtement de toute nature des sols des boutiques.

Ouvrage payé au mètre carré y compris évacuation au…………………………………………………………………. prix N° 101-6

102- FONDATION ET ASSAINISSEMENT

102-1 : TERRASSEMENT EN MASSE ET EN TRANCHÉE

Afin d’évaluer les quantités des terrassement en masse, l’entrepreneur est tenue d’exécuter à sa charge un levé
topographique de l’état des parties concernées juste après l’évacuation totale des déblais provenant des démolitions
et un levé après l’exécution des terrassement en masse.

Les fouilles en masse ou en tranchées en tout terrain seront exécutées aux largeurs strictement nécessaires pour le
terrassement en tranchée et aux cotes désignée par le BET pour le terrassement en masse. Les fouilles dépassant les
côtes admises ne seront pas payées. Les hors profil ne seront pas payés. Aucune plus-value ne sera accordée pour des
difficultés rencontrées de quelque nature que ce soit.
Ouvrage payé au mètre cube théorique y compris évacuation ou mise en remblai au………..…… prix N° 102-1

102-2 : GROS BÉTON

Sous les chainages en fondation et à chaque fois que cela est nécessaire, il sera exécuté un gros béton en béton B2
dosé à 250 kg/m3.

Les pierres dont la plus grande dimension n'excédera pas 20 cm, seront bien damées et espacées entre elles au
minimum de 8cm.

Le prix du règlement comprendra le coffrage, le damage et toutes sujétions de mise en œuvre. Les attachements signés
contradictoirement sont indispensables. Ouvrage payé au mètre cube théorique pour toutes sections, suivant les
largeurs prévues sur les plans et hauteurs déterminées par le B.E.T,

Ouvrage payé au mètre cube au ………………………………………………………………………………………………...prix N° 102-2

102-3 : BETON DE PROPRETE

Le béton de propreté sera exécuté sous les ouvrages en béton armé pour semelles, longrines, chainages, il sera
exécuté en béton B2 de 0,10 m d’épaisseur et débordant de 0,05m de chaque côté de l'aplomb des ouvrages sauf
indications contraires précisées sur les plans du BET. Le prix de règlement comprend le coffrage de joues, le
damage, et toutes sujétions de mise en œuvre. Ce béton de propreté sera payé pour une épaisseur moyenne de
0,10m au mètre cube théorique suivant les détails des plans de B.E.T.
Payé au mètre cube au.………………………………………………………………………………………………….………...prix n° 102-3

102-4 : BÉTON ARME EN FONDATION

En béton B4 dosé à 350 kg/m3, vibré, exécuté conformément aux plans de détails établis par le Bureau d’études,
compris coffrage, décoffrage et toutes sujétions.

Ouvrage payé au mètre cube au……………………………………………………………………………………………….. prix N° 102-4


102-5 : ACIER HAUTE ADHÉRENCE Fe500

Le ferraillage sera exécuté conformément aux plans de détails établis par le Bureau d’études. Les poids des aciers pris
en compte résulteront du mètre linéaire théorique selon les plans d’exécution établis par le bureau d’études compte-
rendu des recouvrements, chapeaux et crochets. Aucune majoration ne sera accordée pour les chutes, fils de ligature,
tolérance de laminage etc.…Toutes les sujétions sont à prévoir dans le prix unitaire.

Ouvrage payé au kilogramme au………………………………………………………………………………………………… prix N° 102-5


102-6 : BUSE EN PVC D300
Le prix comprend :
- La fourniture et la pose des buses en PVC de diamètre 300 mm
- Terrassements dans tous terrains
- Évacuation des terres excédentaires à la décharge publique
- Les canalisations reposeront sur un lit de sable de 0,10cm d’épaisseur.
- Les joints avec collés seront exécutés selon les normes et règles en vigueur
- Essais d'étanchéité et réception par le maître d'œuvre,
- Terrassement, remblai
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre linéaire au……………………………………………………………… prix N° 102-6
102-7 : CANIVEAUX EN BÉTON 40 X 40
Pour le passage des fourreaux des câbles électrique, exécution d’un caniveau en béton B4 légèrement armé. Le
caniveau aura une largeur de 40 cm et une hauteur de 40 cm, les parois et le radier auront une épaisseur de 10 cm.
Ouvrage payé au mètre linéaire y compris toutes sujétions au………………………………………………….. prix N° 102-7
102-8 : REGARD BORGNE 40 X 40 cm
Exécuté en béton hydrofuge dosé à 250 kg/m3, de 0,15m d'épaisseur et reposant sur un radier armé débordant
de 0,10m de chaque côté. Enduit intérieur au mortier n°3 lissé, poli à la truelle et dosé à 400 Kg. Les angles dièdres
seront arrondis.
Par dérogation au D.G.A. ils seront payés à l'unité pour toute profondeur y compris terrassement dans tout terrain
y compris rocher, évacuation des déblais, tampon de fermeture en béton armé,
Profondeur suivant pente, et percement en maçonnerie.
Ouvrage payé à l’unité au …………………………………………………………………………………………………………prix N° 102-8

102-9 : REGARD A GRILLE


Pour l’évacuation des eaux de pluie, exécution d’un regard à grille avec les mêmes prescriptions que le prix 102-8. La
grille sera en cuivre ou en fonte, épaisseur et dessins agrées par la maitrise d’œuvre. Le regard comprendra un appareil
siphoïde en fonte.
Ouvrage payé pour l’ensemble, grille et appareil siphoïde, à l’unité ……………………………………………au prix N° 102-9
102-10 : BRANCHEMENT DU WC
Le branchement du WC sera réalisé par une buse D200cm. Le prix comprend la buse, le regard à l’intérieur du WC, le
percement du regard de branchement, les terrassements, l’évacuation et toutes sujétions de fourniture et de pose.
Ouvrage payé pour l’ensemble au forfait au…………………………………………………………………………………. prix N°102-10
102-11 : BRANCHEMENT AU RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT
Le branchement sur le réseau d’assainissement de la ville au niveau du regard le plus proche, il comprend :
- Fouilles dans tout terrain et à toute profondeur
- Le regard de branchement 40-40 avec tympan en fonte.
- Exécution d’une couche de sable de 10cm d’épi.
- Fourniture et pose d’une buse en PVC de diamètre 30 cm, pente de 5 mm minimum par mètre.
- Casse de la face du regard devant recevoir la canalisation d’assainissement
- Logement de buse dans la paroi arrière, cimentage et remise en état des lieux.
- Remblais et évacuation des terres excédentaires aux décharges publiques autorisées
- Essais réglementaires
- Remise en état de la chaussée
- Taxes et frais de toute nature concernant le branchement.
Ouvrage payé au forfait à l’ensemble compris toutes sujétions de fourniture et de pose au…………prix N°102-11

102-12 : HÉRISSONNAGE EN PIERRE SÈCHE OU TOUT VENANT

Tous les dallages seront fondés sur un blocage de pierres sèches de 0,20m d’épaisseur en moellons posés à la main
tassés au marteau et pointés vers le haut ou une couche de tout venant 0/31,5 ou 0/60 compacté à 92 % de l’optimum
Proctor modifié d’épaisseur 20 cm.

Le prix comprend la mise en place d’une couche de polyane de 04 mm sous le ferraillage. L’utilisation des gravois est
formellement interdite.

Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre carré au…………………………………….………………………………. prix N° 102-12


102-13 : DALLAGE DE 13 CM Y/C ACIER

Posé sur l’hérissonnage et réalisé en béton B2 dosé à 250 kg/m3 d’une épaisseur de 10cm.

Soigneusement réglée, y compris pilonnage, armature T6 espacement 20cm ou treillis soudé équivalent, selon les
plans de B.E.T.

Payé au mètre carré y compris armature au………………………………………………………………………………….. prix N° 102-13


103- TRAVAUX EN ÉLÉVATION
STRUCTURE
103-1 : BÉTON ARME EN ÉLÉVATION
En béton B4 (350 Kg/m3) vibré, exécuté conformément aux plans de détails, établis par le bureau d’études,
compris : coffrage, décoffrage, échafaudages etc.…suivant plans BET.
Ouvrage payé au mètre cube au prix N° 103-1
103-2 : MUR EN AGGLO DE 20x20x50 CM
Exécuté en en agglo de fabrication industrielle de dimensions 20x20x50cm et ourdis au mortier N°2.
La classe des agglos est B40 garantissant une résistance d’au moins 4MPA.

Ouvrage payé au mètre carré, compris linteaux, chaînages, raidisseurs et toutes sujétions, au ….prix N°103-2
103-3 : ACIER HAUTE ADHÉRENCE Fe 500

Le ferraillage sera exécuté conformément aux plans de détails établis par le Bureau d’études. Les poids des aciers pris
en compte résulteront du mètre linéaire théorique selon les plans d’exécution établis par le bureau d’études compte-
rendu des recouvrements, chapeaux et crochets. Aucune majoration ne sera accordée pour les chutes, fils de ligature,
tolérance de laminage etc.…Toutes les sujétions sont à prévoir dans le prix unitaire.

Ouvrage payé au kilogramme au …………………………………………………………………………………………………….prix N° 103-3

103-4: PLANCHER PREFABRIQUE 12+4

Ce prix rémunère la fourniture, la pose, le coffrage, l’étaiement, le coffrage, la mise en place d’un plancher précontraint
suivant usage défini dans le plan BA, y compris corps creux, béton pour table de compression pour toute épaisseur,
nervures simples ou jumelées, comprenant les armatures de coutures, les aciers des chapeaux, le treillis soudés et
toutes sujétions de fourniture et de pose suivant plan de pose visée par le bureau de contrôle du fournisseur.
Ouvrage payé au mètre carré y compris toutes sujétions aux ………………………………………………………….prix N° 103-4
103-5 : LINTEAU EN BOIS
Exécuté sur les ouvertures de la maçonnerie traditionnelle. Ils seront exécutés en bois de cèdre de première qualité,
séché et étuvé et ne comportant aucun nœud ou singularités. Le linteau sera mis en œuvre sur toute la largeur et sera
constitué par des madriers de largeur entre 20cm et 30cm selon l’épaisseur de mur et de hauteur minimale de 15 cm.
Les débordements sur les murs seront de 30 cm de part de d’autre. Les madriers seront façonnés en atelier et livrée
au chantier prêt à l’emploi. Tous les madriers seront obligatoirement traités par trempage dans un bain fongicide et
insecticide. Le produit de traitement doit être agrée par le LPEE ou autre laboratoire agréé.
Les madriers recevront avant leur pose une couche de l’huile de lin.
Ouvrage payé au mètre linéaire mesuré entre nus de maçonnerie y compris toutes sujétions au prix N° 103-5
103-6 : CONSOLIDATION EN MAÇONNERIE TRADITIONNELLE
Sur les parties dégradées de mur, de poteaux ou d’escaliers et qui seront indiqués par le BET, l’entrepreneur procédera
à la consolidation de ces parties (TMOUGHZIL). Avant la consolidation, l’entrepreneur procédera à l’enlèvement des
briques et du mortier en mauvais état, au nettoyage complet de la surface concernée et à son lavage à l’eau. La
maçonnerie de consolidation sera exécutée en briques pleines traditionnelles (dimensions 23 cm x 11 cm x 3,5 cm ou
de dimensions 25 cm x 12 cm x 3,5 cm) très bien cuites.
La mise en œuvre se réalisera avec mortier de joint à la chaux traditionnelle bien fermentée (minimum 25 à 30 jours)
dosé à 1/3 de chaux pour 2/3 de sable.
Ouvrage payé au mètre carré de la surface consolidée jusqu’à 20 cm de profondeur au …………………prix N° 103-6
103-7 : MAÇONNERIE EN BRIQUES TRADITIONNELLES
Ce prix comprend la fourniture et la pose de maçonnerie en briques pleines traditionnelles bien cuite (dimensions 23
cm x 11 cm x 3,5 cm ou de dimensions 25 cm x 12 cm x 3,5 cm). La mise en œuvre se réalisera avec mortier de joint à
la chaux traditionnelle bien fermentée (minimum 25 à 30 jours) dosé à 1/3 de chaux pour 2/3 de sable. L’épaisseur du
mortier sera réduite au minimum.
Ouvrage payé au mètre cube pour toutes épaisseur au …………………………………………………………………prix N° 103-7
103-8 : PLANCHER EN BOIS
Exécution d’un plancher traditionnel en rondins et roseaux et ce par des maçons qualifiés. Les rondins seront en
Eucalyptus de diamètre moyen de 15 cm et traitée au préalable par un fongicide et un insecticide. L’espacement entre
les nus des rondins ne dépassera pas 25 cm. Les rondins déborderont de 30 cm au minimum sur les murs porteurs.
Les roseaux seront nettoyés et débarrassé des feuilles sèches. Les roseaux seront accolés et joint par un cordage
adéquat avant leur pose. Sur le tapis de roseau l’entrepreneur posera une feuille de polyane d’épaisseur minimale 0.8
mm et une forme en terre tamisée et stabilisée à 25 % de chaux d’épaisseur 10 cm , au-dessus de la fibre supérieure
de plus grand rondin ,après damage. Le damage sera manuel jusqu’à l’obtention d’une surface ferme et régulière.
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre carré (mesuré entre nus des murs) au…………………………… prix N° 103-8.
103-9 : HABILLAGE DES DESCENTES D’EAU ET DES GAINES
Les descentes des eaux pluviales et des gaines pour passage des câbles électriques seront habillées par une
maçonnerie en briques traditionnelles (mêmes prescriptions que le prix N°103-5).
Ouvrage payé pour toutes largeur au mètre linéaire au………………………………………………………………… prix N° 103-9

ENDUIT

Les dosages donnés ci-dessous sont donnés à titre indicatif et peuvent être modifiés, ainsi que la méthodologie de
la mise en œuvre, en fonction des résultats des essais d’identification des matériaux et des essais d’arrachement.
Les travaux d’enduit ne peuvent être entamés qu’après la réception du support par la maitrise d’œuvre.
Aucune couche ne sera mise en œuvre qu’après la réception de la couche sous-jacente par la maitrise d’œuvre.

L’enduit extérieur en terre chaux sera exécuté comme suit :


103-10 : COUCHE D’ACCROCHAGE CIMENT ET SABLE

Pour les façades en agglo de ciment

Elle assure l’adhérence du corps de l’enduit et sera réalisée, après arrosage abondant de la surface à enduire, avec un
mortier de ciment assez fluide dosé à 600 KG /m3 et jeté énergiquement à la truelle. Elle est appliquée sur une
épaisseur variant de 3 à 5mm. Le mortier de cette couche aura un aspect de surface rugueuse.
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre carré au……………………………………………………………………….. prix N° 103-10

103-11 : COUCHE D’ACCROCHAGE CHAUX ET SABLE


Avant la mise en œuvre de la couche d’accrochage, l’entrepreneur procédera au nettoyage, au brossage et au lavage
de la surface à enduire.
La chaux utilisée devra être traditionnelle et fermenté au chantier pendant au moins trois semaines.
La mise en œuvre sera réalisée comme suit :
- Cette couche assure l’adhérence du crépi et sera réalisée avec un mortier assez fluide et richement dosé en chaux
jeté énergiquement à la truelle sur un support bien préparé. Elle est appliquée sur une épaisseur variant de 3 à
5mm. Le mortier de cette couche aura un aspect de surface rugueuse et composé de 50% de sable de 50% de
chaux.
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre carré au…………………………………………………………………………. prix N° 103-11
103-12: DRESSAGE AU MORTIER CHAUX ET SABLE
Dressage ou corps d’enduit : Cette couche appliquée sur le support lui assure l’adhérence, la solidité et
l’imperméabilité, tout en demeurant perméable aux migrations de vapeur d’eau. Elle sert à rattraper les inégalités du
support. Cette couche est appliquée 2 à 8 jours après l’application de la couche d’accrochage. Elle sera réalisée sur
une épaisseur de 10 à 15 mm et dressée à la règle avec un mortier composé de : 2/3 de sable et 1/3 de chaux.
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre carré au…………………………………………………………………………. prix N° 103-12

103-13 : COUCHE DE FINITION SABLE ET CHAUX

Elle achève le revêtement et colmate les éventuelles fissures des couches du corps d’enduit. Elle constitue la couche
finale tant en teinte qu’en texture.
Il faut veiller à ne pas trop serrer l’enduit de finition en le talochant. Elle sera réalisée avec
un mortier composé de 50% de sable et 50% chaux mélangé avec une teinte au
choix de l’architecte. Cette couche ne sera mise en œuvre qu’après la réception par la maitrise d’œuvre due la
deuxième couche. Cette couche sera de couleur naturelle ou teinté à la couleur choisie par l’architecte.
Ouvrage payé au mètre carré au…………………………………………………………………………………………………… prix N° 103-13
103-14 : COUCHE DE FINTION CHAUX PURE « TADALAKT »
Sur la couche de dressage et aux endroits indiqués par l’architecte il sera appliqué un enduit de chaux pure
traditionnelle (TADALAKT). La chaux devra être préalablement tamisée et fermentée pendant au moins trois semaine
avant tamisage. Cette couche sera talochée jusqu’au serrage complet. Après 24 heures l’enduit sera poncé et puis
cirée jusqu’à obtention d’une surface lisse et brillante. L’enduit sera de couleur naturelle ou teinté à la couleur choisie
par l’architecte.
Ouvrage payé au mètre carré y compris toutes sujétion de mise en œuvre et de teinte au ……………prix N° 103-14
103-15 : ENDUIT EN PLÂTRE SUR MURS

Sur les murs des boutiques et de côté intérieur il sera appliqué sur la couche de dressage un enduit en plâtre de
première qualité, échantillon à soumettre à l'approbation du B.E.T. L’enduit aura une épaisseur maximale de 1,50 cm
et sera réalisé en deux couches, la dernière couche de finition est de 5 mm d'épaisseur minimum.
Les surfaces seront parfaitement planes et lisses, aucune irrégularité ne sera tolérée.
L’enduit couvrira les petites surfaces entre les rondins du plancher et à la fin des travaux de l’enduit les rondins doivent
être soigneusement nettoyés.
Ouvrage payé au mètre carré y compris toutes sujétion de mise en œuvre et sans plus-value pour petites surfaces
au ………………………………………………………………………………………………………………………………………………..prix N° 103-15
103-16 : ENDUIT EN PLÂTRE SOUS PLAFOND

Sous le plafond en béton armé il sera appliqué un enduit en plâtre de première qualité, échantillon à soumettre à
l'approbation du B.E.T. L’enduit aura une épaisseur maximale de 1,50 cm et sera réalisé en deux couches, la dernière
couche de finition de 5 mm d'épaisseur minimum.
Les surfaces seront parfaitement planes et lisses, aucune irrégularité ne sera tolérée.
Ouvrage payé au mètre carré y compris toutes sujétion de mise en œuvre au ………………………………prix N° 103-16
103-17 : FAUX PLAFOND EN PLATRE 20 mm

Constitué par des plaques préfabriquées en plâtre de staff de 1ère qualité, épaisseur 20mm renforcées par la filasse
avec reprise des joints ; les suspentes seront en fer galvanisé diam 6mm, et les parements vus seront lisses
éventuellement au plâtre fin sans plus-value pour parties verticales petites dimension spots, trappes de visite, façon
de gorge, joint creux, moulures. L'ensemble aura une finition irréprochable et une planimétrie parfaite suivant les
règles de l’art, y compris joint creux, retombées et toutes motifs et toutes sujétions.
Un échantillon à soumettre à l'architecte et maître d’ouvrage pour approbation.
Ouvrage payé au mètre carré au………………………………………………………………………………………………………. prix 103-17
103-18 : COURONNEMENT D’ACROTÈRE
Le dessous et les retombées des acrotères recevra une couche d’accrochage (prescription prix N° 103-11), une couche
de dressage (prescription prix N°103-12) et une couche de finition en Tadalakt (prescription prix N° 103-14)
Ouvrage payé pour l’ensemble des couches au mètre linéaire au ………………………………………………….prix N° 103-18
103-19 : NEZ D’ACROTÈRE EN BEJMAT OU EN BRIQUES TRADITIONNELLES
Exécution d’un nez d’acrotère en bejmat ou en briques traditionnelles suivant indications et détails de l’’architecte
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre linéaire au……………………………………………………………………… prix N° 103-19

200- TRAVAUX DE REVÊTEMENT


200-1 : REVÊTEMENT GRÈS CÉRAME 30X30 CM
Sol du WC. Les carreaux céramiques de 1er choix, seront des usines du Maroc et soumis à l'approbation du maître
d’ouvrage, de couleur au choix de l’architecte. Les joints seront ensuite remplis au coulis de ciment blanc, parfaitement
nettoyés au moyen d'une éponge humide avant séchage.
Ouvrage payé au mètre carré y compris forme en béton dosé à 250 kg/m3 et de 10 cm plinthe au…. prix N° 200-1
200-2 : REVÊTEMENT MURAL EN GRÈS CÉRAME 25X25 CM
Même prescription que le prix N° 200-1.
Ouvrage payé au mètre carré y compris toutes sujétion au…………………………………………………………… prix N° 200-2

200-3 : REVÊTEMENT CARREAUX DE CIMENT 20X20 CM A ASPECT TRADITIONNEL


Fourniture et pose de carreaux de ciment 20x20 cm 1er choix (de chez Berrada ou Elayachi ou similaire), couleur et
calepinage agréés par l’architecte. L’épaisseur de la partie colorée du carreau devra être d’au moins 4 mm. La pose se
fera sur une forme de 7 cm cm en béton B2 et dans un bain de mortier de ciment.
Les joints seront ensuite remplis au coulis de ciment CPJ35, parfaitement nettoyés au moyen d'une éponge humide
avant séchage.
Ouvrage payé pour l’ensemble y compris, forme, et toutes sujétions au mètre carré au………………… prix N°200-3
200-4 : PLINTHE EN CARREAUX DE CIMENT H=10 CM

Les plinthes seront de la même qualité que les carreaux du prix 200-3.
De hauteur 10 cm et couleur et type au choix de l’architecte.
Pose droite et au mortier de ciment.
Ouvrage payé pour l’ensemble fourniture et pose y compris toutes sujétions au mètre linéaire au prix N°200-4

200-5 : REVETEMENT EN PIERRE TAILLES 8 x10x6 cm

Ce prix comprend la fourniture et la pose d’un revêtement en pierres taillées naturelles de dureté type granite de
dimensions 8x10x6 cm et de couleur à faire approuver par la maitrise d’œuvre.
Ce prix comprend la fourniture, le transport et la mise en œuvre du revêtement comme suit :
-pose d’une chape de mortier de 5 à 6 cm d’épaisseur ;
-pose et damage des paves avec un joint de 10 mm.
-réalisation de joints : le mortier est versé sur la surface puis raclé pour remplir les joints.
NB : les pavés naturels destines au chantier doivent être de haute qualité et doivent subir auparavant et avant leur
acheminement sur place un tri pour en contrôler les dimensions, l’aspect géométrique et leur dureté.

Ouvrage payé au mètre carré y/c compris toutes sujétions au …………………………………………………….prix N° 200-5.

200-6 : PLINTHE EN BEJMAT 10x10 CM


Autour des
Poteaux, Fourniture et pose d’une plinthe en carreaux traditionnels (10x10 cm) en terre cuites type bejmat. La pose
de fera avec un mortier en sable stabilisé à 1/3 de chaux. Pour la finition de cette plinthe et assurer une continuité
avec l’enduit du poteau, il sera mis en œuvre au-dessus des carreaux des petits carreaux de 10x3 cm chanfré
(TAKSSIRA) et de même type que le carreau de la plinthe. Cette plinthe sera laissée brut ou cirée au choix de
l’architecte.
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre linéaire au……………………………………………………………………. prix N° 200-6

200-7 : REVÊTEMENT DES ESCALIERS EN BEJMAT 10x10 CM

Exécution des marches et contre marche en Bejmat 10x10cm compris plinthes rampantes de 10 cm (mêmes
prescriptions que le prix N° 200-6), les carreaux étant préalablement agréés par l’Architecte.
Les nez de marche seront en pièces en terre cuite indépendantes type HASSARE.
La pose sera avec un mortier sable stabilisé à la chaux (1/3).
Ouvrage payé pour l’ensemble marche et contre marche, y compris plinthe et toutes sujétions fourniture et pose et
pour toute largeur de marche au mètre linéaire au…………………………………………………………………. prix N° 200-7

300- TRAVAUX D’ÉTANCHÉITÉ

PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES

 Tous les supports seront réceptionnés par la maitrise d’œuvre. L'entrepreneur doit s'assurer que ces supports
sont exempts de défauts susceptibles de nuire à la bonne exécution et à la tenue du complexe étanche.

 Aucun travail ne sera entrepris si le support n'a pas atteint le degré de siccité propice.
 L’entrepreneur a à sa charge le nettoyage préalable des supports qui doit se limiter à un balayage et
dépoussiérage des dépôts, déchets, pellicules de plâtre ou autres matériaux provenant des travaux des
différents corps d'état.

 Avant son intervention, il est tenu de faire part de ses observations éventuelles à la maitrise d’œuvre.
 Le début d'exécution des travaux d'étanchéité implique l'acceptation sans réserve des supports.

 Les essais de mise à eau seront effectués par le BET avant et après la mise en œuvre des protections pour
vérifier la tenue du revêtement d’étanchéité.

 L’Entrepreneur devra bien vérifier les plans de l’architecte, pour apprécier à son point de vue et sous sa
responsabilité, la nature, l’importance et la difficulté des travaux, aucune plus-value ne sera accordée après
validation de son offre.

ETANCHEITE SUR SUPPORT EN BETON

300-1 : FORME DE PENTE EN BETON MAIGRE

Fourniture et mise en place d’une forme de pente adhérente rapportée sur dalles pleines en béton armé et/ou
planchers nervurés à poutrelles préfabriquées et dalle de compression en béton armé.
Cette forme de pente devra être conforme au et réalisée conformément aux dispositions des DTU 20.12 et 26.2, en
béton maigre à base de liants hydrauliques et de granulats minéraux courants, dosé à 250 kg de ciment CPJ45 par
mètre cube convenablement damée et dressée.
Cette forme présentera les dispositions voulues pour permettre l'écoulement des eaux vers les gargouilles ou
gueulards, avec une pente de 1 % et une épaisseur minimale de 4 cm aux points bas.
Cette forme sera correctement damée et dressée sans aspérités et sans flaches. Au droit des évacuations d'E.P. un
défoncement doit être aménagé dans la forme pour l'encastrement des platines en plomb des gargouilles.

Prix payé au mètre carré de surface vue en plan entre nus d’acrotère …………………au prix n° 300-1
300-2 : CHAPE DE LISSAGE EN MORTIER DE CIMENT

Fourniture et mise en œuvre d’une chape incorporée à la forme de pente, de 2 cm d'épaisseur, en mortier de ciment
dosé à 450kg de ciment CPJ45 par mètre cube de mortier, cette chape sera étalée, avant durcissement du béton de la
forme de pente, sur une surface rugueuse ou rendue telle par griffage, puis réglée, talochée et lissée et avoir un état
de surface fin et régulier y compris toutes sujétions de mise en œuvre et de finition.

Prix payé au mètre carré …………………………………………………………………………………………au prix n°300-2


300-3 : ÉTANCHEITE PAR FILM BITUME DE 4 MM

Fourniture et pose d’un revêtement d’étanchéité en système indépendant constitué d’une membrane de bitume
modifié (SBS ou APP) d’épaisseur 4 mm, l’ensemble des produits du revêtement d’étanchéité sera de chez AXTER,
SOPREMA, SIPLAST ou techniquement équivalent justifié par avis technique CSTB ou ayant l’agrément des bureaux de
contrôles et de la SCR (Société Centrale de Réassurance) et approuvé par le bureau de contrôle, et réalisée comme
suit :
 Enduit d’imprégnation à froid à raison de 250 à 300 g/m², appliqué à la raclette ou avec un rouleau.
 Fourniture et pose d’une membrane de 4 mm d’épaisseur.
 Les recouvrements minimaux entre les membranes ne doivent pas être inférieurs à 10cm en longitudinale et
15 cm en transversale.
La mise en œuvre doit être effectuée suivant les instructions du bureau de contrôle ou du bureau d’études et selon
les fiches techniques des produits validés et conformément aux exigences du DTU.43.1, y compris toutes sujétions de
fourniture et de pose.

Prix payé au mètre carré……………………………………………………………………………………….au prix n° 300-3


300- 4: ETANCHEITE DES RELIEFS

Les relevés de toutes les terrasses recevront une étanchéité traitée en système adhérent, avec le même complexe que
l’étanchéité horizontale. Une chape surfaçage de 0.20 ml minimum. Exécutée au mortier de ciment dosé à 300kg au
mètre cube, soigneusement talochée et formant gorge à la jonction des parties verticales et horizontales. Les éléments
d’étanchéité en fond ces reliefs seront distincts de ceux des parties courantes avec recouvrement minimum de 0,25
ml à la base.
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre linéaire, suivant au…………………………………………………………prix N° 300-4
300-5 : PROTECTION LOURDES EN DALOTS

Exécution d’une protection par dalle de 4 cm en grain de riz dosé à 300 kg/m3 coulé sur un lit de sable de 3 cm
d’épaisseur. Les dalots auront 1,00 x 1,00 m de dimensions maximum. Les joints creux seront remplis au bitume coulé
à chaud. Application de 2 couches de chaux alunées.
Ouvrage payé au mètre carré, suivant au...............................................................................prix N°300-5
300-6 : PROTECTION DES RELIEFS

Exécutée au mortier de ciment dosé à 300kg de ciment CPJ 45 armé d’un grillage galvanisé, d’une épaisseur minimum
de 0.003m, compris engravure, façon d’arrondis à la base et toutes sujétions. Cette protection recevra un
badigeonnage à la chaux alunée à 3 couches
Ouvrage payé au mètre linéaire au........................................................................................prix N° 300-6
ETANCHEITE SUR SUPPORT EN SABLE STABILISEE
300-7 : FORME DE PENTE ET CHAPPE DE LISSAGE

Forme de pente exécutée en sable et chaux (25% de chaux) et soigneusement réglée, talochée, damée, formant gorge
arrondis à la base des reliefs de 0.30 de développé. L'épaisseur variable sera au point bas d'au moins 2 cm. Les pentes
minimums seront de 1.5%.
Au-dessus de la forme de pente sera exécutée une chape de lissage au mortier de sable et chaux (2/3 de chaux) de 2
cm d'épaisseur, formant gorge à la jonction de toutes les parties y compris relief.
La chape sera serrée et lissée jusqu’à obtention d’une surface parfaitement lisse.
Ouvrage payé au mètre carré de surface vue en plan entre nus d'acrotères.
Ouvrage payé au mètre carré au………………………………………………………………………...………………………Prix N°300-7

300-8 : ÉTANCHEITE PAR FILM BITUME DE 4 MM

Après séchage de la chape de lissage et de l’enduit sur les parties verticales, application d’un complexe de la même
prescription que le prix N°300-3.
Ouvrage payé au mètre carré horizontal et vertical au ……………………..…………………………………………prix N°300-8
300-9 : PROTECTION LOURDES EN BETON MAIGRE

Sur le complexe d’étanchéité, il sera mis en œuvre une protection lourde de mêmes prescriptions que le
prix N° 300-5.
Ouvrage payé pour l’ensemble au mètre carré au…………………………………………………………………………. prix N°300-9

300-10 : PLUS VALUE POUR GRILLAGE GALVANISE


Les parties verticales seront protégées par un enduit type prix N°103-18 avec incorporation d’un grillage galvanisé.
La plus-value du grillage galvanise est payée en mètre carré au………………………………………………….. prix N° 300-10

300-11 : FOURNITURE ET SCELLEMENT DES GARGOUILLES ET MANCHONS

Fourniture et scellement des platines des gargouilles ou manchons de toutes traversées de toiture en plomb
laminé de 3mm d’épaisseur de 1er choix et sur une dimension minimum de 50x50cm (les dimensions
définitives sont calculées en fonction du diamètre de la descente et la surface de la terrasse collectée), les
gargouilles seront posées en sandwich entre les membranes d'étanchéité et recouvertes ensuite par un bain
de bitume de renforcement de 1.20x1.20cm minimum.
Le niveau de la platine de gargouilles doit être inférieur à celui de l'étanchéité pour faciliter l'écoulement des eaux et
le moignon en plomb doit pénétrer de 20cm minimum dans la descente.
Y compris coupes, soudures, fixations, raccordements, percements, scellements et toutes sujétions de pose
et mise en œuvre pour tous diamètres et finition autour des gargouilles et manchons par une membrane
élastomère et toutes sujétions.
Prix payé à l’unité au …………………………………………………………………………………….………………. prix n°300-11

400- TRAVAUX DE MENUISERIE


400-1 : PORTE EN BOIS DE CÈDRE Y COMPRIS QUINCAILLERIE TRADITIONNELLES
Fourniture et pose de porte en bois de cèdre 1er choix exempt de nœuds et parfaitement séchés au four.
Le mode de scellement, les dimensions ainsi que la quincaillerie seront suivant le détail de l’architecte.
Ouvrage payé au mètre carré y compris scellement, quincaillerie et toutes sujétions au ……………….Prix N° 400-1
400-2 : FENÊTRE EN BOIS DE CÈDRE Y COMPRIS QUINCAILLERIE TRADITIONNELLES
Fourniture et pose de fenêtre en bois de céder 1er choix exempt de nœuds et parfaitement séchés au four. Le mode
de scellement, les dimensions ainsi que la quincaillerie seront suivant le détail de l’architecte. La vitrerie sera de 6 mm
et sera posé en bain de silicone avant la fixation des parcloses.
Ouvrage payé au mètre carré y compris scellement, quincaillerie, vitrerie et toutes sujétions au …..prix N° 400-2
400-3 : GARDE DE CORPS EN FER FORGE
Fourniture et scellement d’un garde de corps en fer forgé selon les détails fournis par l’architecte.
Ouvrage payé au mètre linéaire y compris main courante, scellement et toutes sujétions …….……au prix N° 400-3
400-4 : GRILLE DE DÉFENSE EN FER FORGE
Fourniture et scellement de grille de défense en fer forgé selon les détails fournis par l’architecte.
Ouvrage payé au mètre carré y compris scellement et toutes sujétions au ……………………………………prix N° 400-4
400-5 : RESTAURATION DE LA PORTE D'ENTREE EN CEDRE
Le prix concerne la restauration de la porte d’entrée en bois existant.
L’entrepreneur est tenu de visiter au préalable la porte à restaurer avant d’évaluer le prix de la restauration.
Cette restauration comprend :
- Le nettoyage au papier de verre de toute la surface avant toutes interventions.
- La reprise des parties dégradées en bois de cèdre.
- La réparation et/ou le remplacement à l’identique de la quincaillerie et des clous de parement.
- La réparation et le renforcement des scellements.
- L’application selon l’indication d’une couche de verni transparent ou teinte au choix de l’architecte.
Ouvrage payé à l’unité pour l’ensemble y compris toutes sujétions de fourniture et de pose au….. prix N° 400-5
400-6 : PERGOLA EN BOIS ROUGE
Fourniture et scellement d’une pergola en bois rouge suivant le détail de l’architecte. Le design et le nombre des
corbeaux ainsi que le mode de scellement seront agrées au préalable par la maitrise d’œuvre.
Ouvrage payé au mètre linéaire pour une largeur de 1,50 m au……………………………………………………… prix N°400-6

500- TRAVAUX DE PLOMBERIE


500-1 : BRANCHEMENT AU RÉSEAU DE L’EAU POTABLE

Branchements du Foundouk en extérieur sur le réseau existant.


Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la pose, à toutes profondeurs, de canalisations pour branchements
suivant plans du BET, y compris, niche compteur, canalisations, joints , manchons ,raccordement à l’endroit indiqué
par la Radeema, terrassements en déblais en terrain de toute nature, le remblaiement des tranchées, l’évacuation des
déblais en excédent ou impropres aux remblais à la décharge publique, la réfection des chaussées et toutes sujétions.
Les classes des canalisations et leurs spécifications sont celles définies par la RADEEMA.
Les droits d'abonnement et frais seront à la charge l'entreprise.
Ouvrage payé au forfait pour l’ensemble y/c toutes sujétions au………………………………………………. prix N° 500-1

500-2 : CANALISATION DE BRANCHEMENT EN TUBE POLYÉTHYLÈNE RÉTICULÉ


Pour l’alimentation du WC
Le raccordement à la boite de branchement sera réalisé en tubes (16/20) polyéthylène réticulé de marque ALPHACAN
ou similaire, avec des pièces de raccordement de marque BARBI. Les canalisations seront mises en œuvre sous
fourreau en gaine flexible annelée fixée.
Le prix comprendra les gaines, le robinet d’arrêt, les pièces de raccordement, les mamelons, les tés égaux ou réduits,
les manchons de liaison, les coudes terminaux et tout autre élément nécessaire suivant les règles de l'art.
Il comprendra également les terrassements, les traversées, branchements, les coupes, filetage, cintrage, joints,
raccords, manchons, tés, coudes, bouchons hermétiques et autres.
Ouvrage payé au mètre linéaire, y compris toutes et sujétions de fournitures et de pose……………au prix N° 500-2
500-3 : ROBINET DE PUISAGE

En laiton. Compris : rosage et toutes sujétions de fourniture et de pose.


Payé à l’unité au ……………………………………………….…………………………………………………………………… prix N° 500-3
500-4 : SIEGE A LA TURQUE

Fourniture et pose d’un ensemble WC à la turque, de marque Porcher ou son équivalent comprenant pose sur estrade
en Gros Béton et revêtu en carreaux céramique sur sa surface plane et verticale :
- Un robinet de chasse.
- Un siphon en fonte émaillé.
- Raccordement à l’évacuation.
Y Compris toutes sujétions de fourniture et de pose
Ouvrage payé à l’unité y compris le siphon et toutes sujétion de fourniture et de pose au ……………..prix N° 500-4
500-5 : DESCENTE DES EAUX PLUVIALE EN TUBE PVC 100 MM
Réalisées en tube PVC de diamètre 110 mm.
Le prix comprend les coupes, emboîtage, Colliers « ATLAS » percements et remplissage des trous, raccord, coudes,
embrochements, culottes simples et doubles tampons hermétiques, manchons de dégorgement suivant diamètre y
compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
Ouvrage payé au mètre linéaire au………………………………………………………………………………………………… prix N° 500-5

600- TRAVAUX D’ÉLECTRICITÉ-LUSTRERIE

L'exécution de tous les ouvrages désignés dans le présent lot se fera suivant les prescriptions techniques écrites ci-
après:
Les prix remis par l'entreprise comprendront toutes fournitures et sujétions de pose, scellement et raccordement. Les
ouvrages seront livrés en parfait état de fonctionnement et conforme aux règles de l'art et descriptions ci-après.
Tous les disjoncteurs et tableaux seront réalisés conformément aux dispositions de l'étude technique d'électricité et
des schémas unifilaires, étude visée par le bureau d’études à la charge de l’entreprise.
600- 1 : BRANCHEMENT AU RÉSEAU RADEEMA
Ce prix comprend la réalisation de l’établissement du branchement avec le réseau de distribution de la RADEEMA y/c
câbles, conduites de tout diamètre, regard et pièces spéciales.
L’entrepreneur devra prendre pour cela les dispositions qui s’imposent et entreprendre les démarches nécessaires
auprès des services concernés jusqu'à la mise en service du réseau.
L’Entrepreneur doit avoir pris connaissance des lieux et rendre compte de l’exécution avant la soumission.
Les droits d'abonnement et frais seront règles par l'entreprise à la régie de distribution
Ouvrage payé au forfait pour l’ensemble, y/c toutes sujétions de fournitures, pose et mise en œuvre suivant les
normes et règlements en vigueur suivant au………………………………………………………………………………….. prix N° 600-1

600.2 : BOITE DE COUPURE A 5 DEPARTS

Ces boites seront posées aux endroits indiqués par l’architecte et conformes aux exigences du distributeur. y compris
câblage et fourragement pour les raccordements aux boite de distribution.
Ouvrage paye a l’unité au ……………………………………………………………………………………………………………….prix N° 600.2

600.3 BOITE DE DISTRIBUTION A 5 DEPARTS

Boites de distribution fournie et posée conformément aux exigences du distributeur


Y compris Câblage de raccordements aux coffrets compteurs.
Ouvrage paye a l’unité au ………………………………………………………………..…………………………………………….Prix N° 600.3

600-4 : COFFRET COMPTEUR

Coffret agréé par la RADEEMA pour les boutiques et services généraux du Foundouk, encastrés dans les endroits
indiqués sur le plan Architecte, fermeture plombable avec voyant en verre incassable y compris coupes circuits
calibrés. Ces coffrets doivent être agrées par le distributeur. Chaque tableau portera le numéro de la boutique
correspondante.
Y compris toutes sujétions de fourniture et pose,
Ouvrage payé pour l’ensemble à l’unité au…………………………………………………………………………………. Prix N° 600-4

600-5 : TABLEAU DE PROTECTION

Ce prix comprend la fourniture et la pose des tableaux pour, boutiques et, services généraux.
Réalisé conformément aux prescriptions techniques et normes du distributeur : L’appareillage disjoncteur différentiel,
protection et appareillage sera du type modulaire sur rail, Oméga, « MERLIN GERIN » ou son équivalent.
Ensemble constitué de coffrets modulaires type encastré à porte en saillie. Le tableau doit être dimensionnée pour
recevoir 25 % de plus de matériels.
Exécution suivant prescriptions techniques décrites ci-avant, conformément aux schémas unifilaires correspondants
aux normes du distributeur et au besoin visés par lui.
Le prix comprend les câbles entre le tableau et la boite de coupure et distribution à l’entrée du Foundouk.
Ces câbles emprunteront le caniveau prévu à cet effet.
Comprend : Distribution éclairage, prises et t toutes sujétions de fourniture et de pose.
L’emplacement des tableaux sera à l’intérieur des boutiques à l’emplacement indiqués par l’architecte.
Ouvrage payé pour l’ensemble à l’unité y compris disjoncteur, fusibles, câbles et toutes sujétion de fourniture et de
pose au ………………………………………………………………………………………………………………………………………prix N° 600-5

600-6 : POINTS LUMINEUX

Ce prix comprend l'ensemble de boitiers encastrés, de boites de jonction, de pots de réservations, de boites
d'appareillage, de crochets de fixation des luminaires et de douilles au bout de fil et des conducteurs électriques, y
compris toutes sujétions de pose et de raccordement.
Eclairage pour simple allumage, va et vient ou double va et vient, depuis le tableau électrique ou d'un autre point
lumineux en passant par l'interrupteur, comprenant toute la fourniture nécessaire et particulièrement :
- Les conduits en encastré ICD Ø 13 ou apparent APE Ø 16 minimum ;
- Les conducteurs HO7V 3 x 1,5 mm² sous conduit ;
Le prix comprend l'ensemble fourni et posé, compris toutes fournitures nécessaires (conducteurs, tubage, boites,
douilles à bout de fils, etc.), et toutes sujétions d'exécution (saignées, pose, scellement, raccordements, etc.)
Ouvrage payé pour l’ensemble à l’unité au ……………………………………………………………………………………prix N° 600-6
600-7 : COMMANDES INDIVIDUELLES
Pour simple allumage, va et vient ou doubles va et vient, depuis le tableau électrique ou d'un autre point lumineux
comprenant toute la fourniture nécessaire et particulièrement :
- Les boîtes d'encastrement et de dérivation de modèle VERBOX ousimilaire ;
- L'appareil de commande de la série ZENITH ou similaire ;
Ouvrage payé à l'unité d'ensemble fourni et posé, compris toutes fournitures nécessaires (tubage, boites, appareil
de commande, etc.), et toutes sujétions d'exécution (saignées, pose, scellement, raccordements, etc.)
Décomposition :
a) Interrupteur simple allumage au……………………………………………………………………………………………… prix n° 600-7-a
b) Interrupteur va et vient au ………………………………………………………………………………………………………prix n° 600-7-b
c) Interrupteur double va et vient au ……………………………………………………………………………………………prix n°600-7-c

600-8 : PRISES DE COURANT

Les conduits recevant les conducteurs seront du type ICD Ø 16 encastré dans les murs. Le prix comprend la prise
type Legrand ou Similaire, raccordement au tableau par fil conducteur de U400V de section 3x2,5 mm².
Échantillon à soumettre pour approbation avant d'exécution à l'Architecte et au BET
Ouvrage payé pour l’ensemble à l’unité au prix N° 600-8

600-9 : APPLIQUE MURALE TRADITIONNELLE EN CUIVRE

Ce prix rémunère la fourniture et la pose d’une applique traditionnel encuivre y compris support murale, modèle
moyen au choix de l’architecte, contenant 1 ampoules à LED de 40W.

L’applique sera identique à la photo fournie par l’architecte.

Ouvrage payé à l’unité y compris fixation et raccordement au………………………………………………………… prix N°600-9

600-10 : LUSTRE TRADITIONNELLE SUSPENDUS EN CUIVRE

Ce prix rémunère la fourniture et la pose de lustre traditionnel en cuivre modèle moyen au choix de l’architecte,
contenant 1 ampoules à LED de 40W et sera suspendus par des chaînes en cuivre

Le lustre sera identique à la photo fournie par l’architecte.

Ouvrage payé à l’unité y compris fixation et raccordement au ………………………………………………………prix N°600-10

600-11 : PUITS DE TERRE

Exécution à l’entrée du Foundouk d’un puits de terre selon les normes en vigueur. La résistivité de la borne de terre
doit être conforme aux exigences de la RADEEMA.
Ouvrage payé pour l’ensemble à l’unité au………………………………………………………………………………….. prix N° 600-11

700- PROTECTION INCENDIE

700-1 : EXTINCTEUR A POUDRE POLYVALENTE DE 9 KG CO2

Fourniture et pose d'extincteur à poudre polyvalente de 9Kgs de marque SICLI ou similaire, selon les recommandations
du service de la Protection Civile.
Ouvrage payé à l’unité, fourni et posé, y compris toutes sujétions au……………………………………………. Prix N° 700-1

700-2 : BLOC AUTONOME D’ÉCLAIRAGE DE SECOURS B.A.E.S

Fourniture et pose de blocs autonomes de secours pour l’éclairage de sécurité dans les couloirs, suivant indication sur
le plan, y compris câble d’alimentation 5 x 1.5 mm2 sous conduit à partir du tableau de protection des services
généraux.
Caractéristiques :
a) Alimentation 230v.
b) 60 Lumens Veilleuse et 360 lumens Ambiance.
c) 3 accus de 4Ah.
d) culot E10 ,12v-3w (veilleuse).
e) 2 lampes de sécurité culot E10-3.6V-3.6W.
f) IP20-IK07.
g) Anti -vandal: IP44 IK10.
h) Autonomie d'au moins une heure
Les blocs autonomes de secours doivent comprendre la signalisation (sortie - sortie de secours - sans issue……)
Échantillon à soumettre pour approbation

Ouvrage paye pour l’ensemble à l’unité au ……………………………………………………………………………………prix N° 700-2

700-3 : ARMOIRE INCENDIE R.I.A.

Fourniture et pose d'un robinet incendie armé RIA comprenant :


- 1 robinet d'arrêt DN 20.
- 1 dévidoir tournant et pivotant à alimentation axiale
- 1 serrure et clef à tête carrée
- 30 m de tuyau semi-rigide
- 1 lance munie de son robinet diffuseur DN 20
- 1 armoire réglementaire en tôle électrozinguée avec peinture époxy rouge
- 1 plaque indicatrice en langue arabe et française
- 1 Clé tricoises en fer forgé
- 1 monomètre
- 1 raccord symétrique.
Un seau et son support.
Le robinet d’incendie sera branché au réseau de la ville. L’entrepreneur fera son affaire pour obtenir les
autorisations nécessaires auprès de la commune et de la RADEEMA.

Ouvrage à l’unité payé pour l’ensemble y compris raccordement et toutes sujétions au ……………………prix N° 700-3

800- TRAVAUX DE PEINTURE


800-1 : PEINTURE VINYLIQUE SUR MUR ET PLAFONS EN PLATRé
Sur enduit en plâtre.
Teinte à soumettre pour approbation à l'architecte.
Peinture à exécuter comme suit :
• Égrenage, ponçage et rebouchage éventuel des fissures et trous
• Une couche d'impression en vinyle dilué à l'eau selon la porosité du support (5 à 10%).
• Ratissage à l'enduit vinylique général.
• Ponçage général à l'enduit.
• Une couche de l’huile de lin
• Application de deux couches de peinture vinylique pur, livrée prête à l'emploi (application des couches par
intervalle de trois heures). Type Vinyle astral ou similaire.
Ouvrage paye au mètre carré au……………………………………………………………………………………………………. Prix N° 800-1

800-2 : PEINTURE GLYCÉROPHTALIQUE LAQUÉE SUR FERRONNERIE

Toute la ferronnerie (grilles de défense, garde de cours.) recevra une peinture glycérophtalique laquée exécutée
comme suit :
• Brossage à la brosse métallique et ponçage à la toile émérile; le métal doit être parfaitement décalaminé,
dérouillé, dégraissé.
• Application d'une couche d'impression "Wash-primer - IPC" ou similaire permettant l'accrochage des couches
suivantes ;
• Application de deux couches de "plombium rapide V.768, prêt à l'emploi, pour isoler.
• Application d'une couche de sous-glycérophtalique V. 779 ou similaire ;
• Application d'une couche "d’émail celluc" ou similaire.
L'intervalle à respecter entre les couches est de 24 heures.

Ouvrage paye au mètre carre au ……………………………………………………………………………………………………prix N° 800.2

800-3 : VERNIS SUR MENUISERIE BOIS

Sur les portes, fenêtres et linteaux

Ce vernis sera exécuté comme suit :


-Ponçage très soigné des surfaces à vernir
- Application de 4 couches de VERNIS EXTÉRIEUR ASTRAL V 704 ou équivalent sans aucune dilution.
Après 24 heures d’intervalle entre chaque couche, un ponçage léger de la surface est nécessaire.

Ouvrage paye au mètre carré au …………………………………………………………………………………………………prix N° 800.3

800-4 : VERNIS SUR MAIN COURANTE

Même prescription que le prix N° 800-4.

Ouvrage paye au mètre linéaire au……………………………………………………………………………………………… prix N° 800.4

800-5 : VERNIS SUR PERGOLA

Même prescription que le prix N° 800-4.


Ouvrage paye au mètre carré vue en plan au …………………………………………………………………………………prix N° 800.5
900 – DIVERS

900-1 : NUMEROTATION DES BOUTIQUES EN CUIVRE


Fourniture et pose de numérotation en cuivre de 10 x10 cm.
Les numéros doivent être gravés dans le cuivre.
Le type de chiffre, l’épaisseur de la plaque, le mode de pose doivent être approuvés au préalable par la maitrise
d’œuvre.
Ouvrage payé à l’unité pour l’ensemble au ………………………………………………………………………………………prix N° 900-1
900-2 : ENSEIGNE DU FOUNDOUK 50X60 CM EN CUIVRE

Fourniture et pose d’une enseigne du Foundouk en cuivre.


Le texte ( en Arabe, Amazigh et Français) qui sera transmis à l’entrepreneur doit être gravé dans le cuivre.
Le type de caractères, l’épaisseur de la plaque, le mode de pose doivent être approuvés au préalable par la maitrise
d’œuvre.
Ouvrage à l’unité payé pour l’ensemble au ……………………………………………………………………………………… prix N° 900-2
PARTIE 10 : BORDEREAU DES PRIX - DÉTAIL ESTIMATIF

DESIGNATIONS U Q P.U TOTAL HT

100 GROS ŒUVRE

101 TRAVAUX PRÉPARATOIRE


101-
Evacuation des gravas F 1 15 000,00 15 000,00
1
101-
300,00 31 500,00
2 Démolition de la maçonnerie traditionnelle M3 105
101-
Démolition des murs en maçonnerie M2 200 60,00 12 000,00
3
101-
Démolition des planchers traditionnel en bois M2 230 150,00 34 500,00
4
101- Décapage de l'enduit des murs et des revêtements
M2 250 20,00 5 000,00
5 muraux
101-
Décapage des revêtements du sol de boutiques M2 560 20,00 11 200,00
6

TOTAL TRAVAUX PRÉPARATOIRE 109 200,00

102 FONDATION ET ASSAINISSEMENT


102-1 Terrassement en masse ou en tranchée M3 190 70,00 13 300,00
102-2 Gros béton M3 54 800,00 43 200,00
102-3 Béton de propreté M3 5 800,00 4 000,00
102-4 Béton armé en fondation M3 8 1 000,00 8 000,00
102-5 Acier haute adhérence Fe 500 KG 1000 12,00 12 000,00
102-6 Buse en PVC D300 mm ML 50 120,00 6 000,00
102-7 Caniveau en béton 40x40cm ML 40 160,00 6 400,00
102-8 Regard borgne 40x40 U 6 600,00 3 600,00
102-9 Regard à grille U 3 4 500,00 13 500,00
102-
10
Branchement du WC F 1 700,00 700,00
102-
11 Branchement au réseau d’assainissemnt F 1 10 000,00 10 000,00
102-
12
Hérissonnage en pierre sèche ou en TV M2 350 40,00 14 000,00
102-
13
Dallage de 10 cm y/c acier M2 350 170,00 59 500,00

TOTAL FONDATION ET ASSAINISSEMENT 194 200,00


103 TRAVAUX EN ÉLÉVATION

STRUCTURE
103-1 Béton armé en élévation M3 8 1 100,00 8 800,00
103-2 Mur en agglos 20x20x50 M2 160 130,00 20 800,00
103-3 Acier haute adhérence Kg 1500 12,00 18 000,00
103-4 Plancher préfabriqué 12+4 M2 75 240,00 18 000,00
103-5 Linteau en bois ML 70 2 500,00 175 000,00
103-6 Consolidation en maçonnerie traditionnelle M2 250 250,00 62 500,00
103-7 Maçonnerie en briques traditionnelles M3 110 750,00 82 500,00
103-8 Plancher en Bois M2 470 500,00 235 000,00
103-9 Habillage de descentes et des gaines ML 40 350,00 14 000,00
ENDUIT
103-
10
Couche d'accrochage ciment +sable M2 65 20,00 1 300,00
103-
11
Couche d'accrochage en chaux et sable M2 2485 30,00 74 550,00
103-
12
Dressage en mortier chaux et sable M2 2550 50,00 127 500,00
103-
13
Couche de finition chaux et sable M2 2050 50,00 102 500,00
103-
14
Couche de finition Chaux pur Tadalakt M2 500 70,00 35 000,00
203-
15
Enduit sur mur en plâtre M2 1520 35,00 53 200,00
103-
16
Enduit en plâtre sous plafond M2 100 35,00 3 500,00
103-
17
Faux plafond en plâtre 20 mm M2 550 100,00 55 000,00
103-
18
Couronnement d'acrotère ML 60 120,00 7 200,00
103-
19
Nez d'acrotère en Bejmat ou briques traditionnelles ML 60 320,00 19 200,00

TOTAL TRAVAUX EN ÉLÉVATION 1 113 550,00

200 REVÊTEMENT
200-1 Revêtement en grés Cérame 30x30 M2 5,5 180,00 990,00

200-2 Revêtement mural en carreaux céramique 25x25 M2 26 180,00 4 680,00

Revêtement en carreaux de ciment 20x20 cm à aspect


200-3 M2 560 160,00 89 600,00
traditionnel
200-4 Plinthe en carreaux de ciment h=10cm ML 480 19 200,00
40,00
200-5 Revêtement en pierre taillées 10x8x6 M2 200 320,00 64 000,00
200-6 Plinthe en bejmat 10x10 cm ML 60 120,00 7 200,00
200-7 Revêtement escalier en Bejmat 10x10 cm ML 68 450,00 30 600,00

TOTAL REVÊTEMENT 216 270,00

300 ÉTANCHÉITÉ

ETANCHEITE SUR UN SUPPORT EN BETON

300-1 Forme en béton en béton maigre M2 75 3 750,00


50,00
300-2 Chape de lissage en mortier de ciment M2 75 2 250,00
30,00
300-3 Etanchéité film en bitume modifié de 4 mm M2 75 6 000,00
80,00
300-4 Etanchéité des reliefs ML 65 3 250,00
50,00
300-5 Protection lourdes en dalots M2 75 4 500,00
60,00
300-6 Protection des reliefs ML 65 2 275,00
35,00
ETANCHEITE SUR SUPPORT EN SABLE STABILISE

300-7 Forme de pente et chape de lissage M2 350 33 250,00


95,00
300-8 Etanchéité film en bitume modifié de 4 mm M2 350 28 000,00
80,00
300-9 Protection lourdes en béton maigre M2 350 21 000,00
60,00
300-
10
Plus-value pour grillage galvanisé M2 165 825,00
5,00
300-
11
Fourniture et pose de gargouille U 6 350,00 2 100,00

TOTAL ÉTANCHÉITÉ 107 200,00


400 MENUISERIE

Porte en bois de cèdre y compris quincaillerie


400-1 M2 147 2 200,00 323 400,00
traditionnelle
Fenêtre en bois cèdre y compris quincaillerie
400-2 M2 12 1 100,00 13 200,00
traditionnelle
400-3 Garde de corps en fers forgé ML 35 1 200,00 42 000,00
400-4 Grille de défense en fers forgé M2 8 900,00 7 200,00
400-5 Restauration de la porte d'entrée en cèdre U 1 10 000,00 10 000,00
400-6 Pergola en bois rouge larg.=1,50 m) ML 58 550,00 31 900,00

TOTAL MENUISERIE 427 700,00


500 PLOMBERIE
Branchement au réseau de L’eau potable
500-1 F 1 6 000,00 6 000,00

500-2 Canalisation en tube polyéthylène réticulé ML 40 1 200,00


30,00
500-3 Robinet de puisage U 1 100,00 100,00
500-4 Siege à la turque U 1 750,00 750,00
500-5 Descente UP en tube PVC 110 cm ML 40 3 600,00
90,00

TOTAL PLOMBERIE 11 650,00

600 ÉLECTRICITÉ-LUSTRERIE
600-1 Branchement au réseau de la RADEEMA ENS 1 10 000,00 10 000,00
600-2 Boîte de coupure 5 départ U 2 2 500,00 5 000,00
600-3 Boite de distribution 5 départs U 9 2 000,00 18 000,00

600-4 Coffret compteur U 45 600,00 27 000,00

600-5 Tableau de protection U 45 1 500,00 67 500,00


600-6 Point lumineux U 111 150,00 16 650,00
600-7 Commande individuelles
a - Interrupteur simple allumage U 50 50,00 2 500,00
b- Interrupteur Va et Vient U 19 50,00 950,00
c- Interrupteur double Va et Vient U 6 50,00 300,00
600-8 Prise de courant 16 A U 50 160,00 8 000,00
600-9 Applique murale traditionnelle en cuivre U 39 250,00 9 750,00
600-
10
Lustre suspendus traditionnel en cuivre U 19 350,00 6 650,00
600-
11 Puits de terre U 1 1 800,00 1 800,00

TOTAL ÉLECTRICITÉ 174 100,00

700 PROTECTION INCENDIE


700-1 Extincteur 9 KG U 11 1 700,00 18 700,00
700-2 Bloc Autonomes U 12 350,00 4 200,00
700-3 Armoire d'incendie RIA U 1 4 000,00 4 000,00

TOTAL PROTECTION INCENDIE 26 900,00


800 PEINTURE

800-
Peinture vinylique sur mur et plafond en plâtre M2 2070 51 750,00
1 25,00
800-
peinture glycérophtalique sur métal M2 35 875,00
2 25,00
800-
Vernis sur menuiserie bois M2 460 18 400,00
3 40,00
800-
Vernis main courante Ml 35 875,00
4 25,00
800-
Vernis sur pergola M2 250 10 000,00
5 40,00

TOTAL PEINTURE 81 900,00

900 DIVERS

900-
Numérotation des boutique 10x10 cm en cuivre U 43 2 150,00
1 50,00

900-
2 Enseigne 50x60 cm en cuivre
600,00
U 1 600,00

TOTAL DIVERS 2750,00

RECAPITULATIF

TOTAL TRAVAUX PRÉPARATOIRE 109 200,00


TOTAL FONDATION ET ASSAINISSEMENT 194 200,00
TOTAL TRAVAUX EN ÉLÉVATION 1 113 550,00
TOTAL TRAVAUX DE REVÊTEMENT 216 270,00
TOTAL TRAVAUX D'ÉTANCHÉITÉ 107 200,00
TOTAL TRAVAUX DE MENUISERIE 427 700,00
TOTAL TRAVAUX DE PLOMBERIE 11 650,00
TOTAL TRAVAUX D'ÉLECTRICITÉ ET LUSTRERIE 174 100,00
TOTAL PROTECTION INCENDIE 26 900,00
TOTAL TRAVAUX DE PEINTURE 81 900,00
TOTAL DIVERS 2 750,00
2 465 420,00
TOTAL HT

493 084,00
TVA 20%

TOTAL TTC 2 958 504,00

POURCENTAGE DU RABAIS OU MAJORATION (%)


MONTANT DE LA SOUMISSION HORS TAXES (HT)
MONTANT DE LA TVA 20 %
MONTANT DE LA SOUMISSION TOUTES TAXES
COMPRISES
PROVINCE DE MARRAKECH

REHABILITATION ET RESTAURATION DU FOUNDOUKS LAHNA


(TRAVAUX DE CONSTRUCTION)

Marché passé par appel d’offres ouvert, au Rabais ou à majoration en application de l’alinéa 2,
paragraphe 3 de l’article 17 et de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 du règlement relatif aux marchés
du groupe Al Omrane fixant les conditions et les formes de passation des marchés ainsi que certaines
règles relatives à leur gestion et à leur contrôle.

Montant Initial du marché : .......................................................................................................

DRESSE PAR Le bureau E3C et L’architecte Tarek Lahboub

MARRAKECH, LE ………………………

Lu, accepte et arrêté par


L’entrepreneur soussigné a la somme T.T.C de :

MARRAKECH, LE ………………………

APPROUVE PAR : LE DIRECTEUR GENERAL D’AL OMRANE MARRAKECH-SAFI

MARRAKECH, LE …………………………

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