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ROYAUME DU MAROC-

MINISTERE DE L’INTERIEUR
REGION TANGER – TETOUAN – AL HOCEIMA
PROVINCE D’ALHOCEIMA
CONSEIL PROVINCIAL D’AL HOCEIMA
****

MAITRE D’OUVRAGE: LE PRESIDENT DU CONSEIL DE LA PROVINCE D’AL HOCEIMA

MARCHE N° / PA / BP /2021

RELATIF A : TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE LA PROTECTION DE LA VILLE D’IMZOUREN


CONTRE LES INONDATIONS, (OUED IAATMANEN), PROVINCE D’AL-HOCEIMA.

CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

PASSE AVEC : ……………..………………………………………… (Nom de l’entrepreneur)

1
PREAMBULE DU CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

Marché passé par appel d’offre ouvert su offre de prix en application des dispositions de l’alinéa 2
paragraphe 1 de l’Article 16 et l’alinéa 3 paragraphe 3 de l’Article 17 du décret n°2-12-349 du 8 Joumada I
1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.

ENTRE

Le Président du conseil provincial d’Al-Hoceima


Désigné ci-après par le terme "maître d’ouvrage",

D’UNE PART

ET

M ………………………………….…….………de qualité ……………….…………….

Agissant au nom et pour le compte de…………….…………………………………..

en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés.

Au capital social …..……………………………….. Patente n° …………….…..

Registre de commerce de ……………… ……………Sous le n°………………….

Affilié à la CNSS sous n° ………………………………….……………………

Faisant élection de domicile au …………………………………...................

………………………………………………………………..…………………

Compte bancaire RIB     Ouvert auprès de……………………………….………..

Désigné ci-après par le terme « ENTREPRENEUR »

D’AUTRE PART

IL A ETE ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT

2
CHAPITRE I : CLAUSES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES

ARTICLE 1: OBJET DU MARCHE

Dans le cadre de la convention de partenariat pour la réalisation du programme de


développement de la ville d’Imzouren (Voir AP N° F/P2081549 du 30/08/2015 et la
convention de partenariat).
Le présent marché a pour objet la réalisation des travaux d’achèvement de la protection de la ville
d’Imzouren contre les inondations, (Oued Iaatmanen).Commune Imzouren, province d’Al-
Hoceima.

ARTICLE 2: CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les travaux à exécuter au titre du marché qui découlera du présent Appel d’Offres consistent en la canalisation d’un
tronçon de l’oued Iaâtmanen Commune Imzouren (réalisations des dalots couverts en béton armé).

ARTICLE 3 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU MARCHE

Les documents constitutifs du marché sont ceux énumérés ci-après :

1. L'acte d'engagement ;
2. Le présent cahier des prescriptions spéciales ;
3. Le bordereau des prix - détail estimatif ;
4. Notes de calcul, dossier de sondage, dossier géotechnique, mémoire technique d'exécution ;
5. Le cahier des clauses administratives générales applicable aux marchés de travaux.

En cas de discordance ou de contradiction entre les documents constitutifs du marché, autres que celles se rapportant
à l’offre financière telle que décrite par l’article 27 du décret N° 2-12-349 et en tenant compte des stipulations de
l’article 2 du C.C.AG-T, ceux-ci prévalent dans l’ordre où ils sont énumérés ci-dessus.

ARTICLE 4 : REFERENCE AUX TEXTES GENERAUX ET SPECIAUX APPLICABLES AU MARCHE


Le titulaire du marché est soumis aux dispositions des textes suivants :
TEXTES GENERAUX 

Le titulaire du marché est soumis aux dispositions des textes suivants :


A- Textes généraux 
 Le dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II 1436 (19 Février 2015) relatif au nantissement des marchés publics
 Le dahir n°1-56-211 du 11 Décembre 1956 relatif aux garanties pécuniaires des soumissionnaires et adjudicataires
des marchés publics ;
 Le code du travail ;
 Le décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.
 Le décret 2-14-394 du 13 Mai 2016 approuvant le cahier des clauses administratives générales applicables aux
marchés de travaux ;
 Dahir n° :01-15-84 de la 7/07/2015 portant promulgation de la loi organique 112-14 relatif aux préfectures et
provinces.
 Le décret n ° 2-16-344 du 17 chaoual 1437 (22 juillet 2016) relatif aux délais de paiement et aux intérêts moratoires
en matière de marchés publics.
 Décret N° 2-14-272 du 14/05/2014 relatif aux avances en matière de marchés publics.
 Décision du chef de Gouvernement N° 3-302-15 du 15 Safar 1437 (27 Novembre 2015) fixant les règles et les
conditions de révision des prix des marchés publics.
 Décret N° 2-17-450 du 4 Rabii I 1439 (23 Novembre 2017) portant règlement de la comptabilité publique des
provinces et préfectures et leurs groupements ;
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 Le code général des Impôts promulgué par LF 2007 tel qu’il a été modifié et complété et rectifié par la loi de
finance 2020.
Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés de l’Etat rendus applicables à la date d’ouverture des plis

B- Textes spéciaux 
 Le devis général d’architecture (édition 1956) du royaume du Maroc approuvé par la décision du ministre de
l’habitat et de l’urbanisme du 27 février 1956 et rendu applicable par le décret royal n° 406- 67 du 17 juillet 1967;
 La loi n° 12-90 du 15 hijja 1412 (17 juin 1972) relative à l’urbanisme ;
 Le décret n° 2.02.177 du 22 février 2002 approuvant le règlement parasismique (RPS 2000) applicable aux
bâtiments, fixant les règles parasismique et instituant le comité national de génie parasismique;
 Les règles de calcul de béton armé CCBA 68 et BAEL ;

L’entrepreneur devra se procurer ces documents s’il ne les possède pas et ne pourra en aucun cas exciper de
l’ignorance de ceux-ci et se dérober aux obligations qui y sont contenues.

N.B : cette liste n’est pas limitative, en fait le titulaire est tenu de se conformer à tous les textes et règlements en
vigueur avant la date de la remise de son offre.

ARTICLE 5 : VALIDITE ET DELAI DE NOTIFICATION DE L’APPROBATION DU MARCHE

Le présent marché ne sera valable, définitif et exécutoire qu’après notification de son approbation
par l’autorité compétente.
L’approbation du marché doit intervenir avant tout commencement d’exécution. Cette approbation
sera notifiée dans un délai maximum de 75 jours à compter de la date d’ouverture des plis. (Ou de la
signature du marché s’il s’agit d’un marché négocié
ARTICLE 6 : PIECES MISES A LA DISPOSITION DE L’ENTREPRENEUR

Aussitôt après la notification de l’approbation du marché, le maître d’ouvrage remet gratuitement


au titulaire, contre décharge de ce dernier, un exemplaire vérifié et certifié conforme de l’acte
d’engagement, du cahier des prescriptions spéciales et des pièces expressément désignées comme
constitutives du marché à l’exception du cahier des prescriptions communes applicable et du cahier des
clauses administratives générales relatifs au marché de travaux.

ARTICLE 7 : DESIGNATION DES INTERVENANTS

Les personnes intervenant dans le présent marché sont :


- M : Le Président du conseil provincial d’Al-Hoceima, en qualité de maître d’ouvrage.

ARTICLE 8 : ELECTION DU DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR

A défaut d’avoir élu domicile au niveau de l’acte d’engagement, toutes les correspondances
relatives au présent marché sont valablement adressées au domicile élu par l’entrepreneur, sis à son acte
d’engagement.
En cas de changement de domicile, l'entrepreneur est tenu d'en aviser le maître d'ouvrage dans un
délai de 15 jours suivant ce changement.

ARTICLE 9 : NANTISSEMENT

Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement, il sera fait application des dispositions du dahir n° 1-15-05
du 29 Rabii II 1436 (19 Février 2015) relatif au nantissement des marchés publics, étant précisé que :

1°) la liquidation des sommes dues par l’Administration, maître d’ouvrage, en exécution du présent marché sera
opérée par les soins de : le Président du conseil provincial d’Al-Hoceima

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2°) le fonctionnaire, chargé de fournir au titulaire du marché ainsi qu'au bénéficiaire des nantissements ou
subrogations les renseignements et états prévus à l'Article 7 du dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II 1436 (19 Février
2015) relatif au nantissement des marchés publics, est M le Président du conseil provincial d’Al-Hoceima, en qualité
de sous ordonnateur.

3°) les paiements prévus au présent marché seront effectués par le Trésorier provincial d’Al-Hoceima, seul qualifié
pour recevoir les significations des créanciers du titulaire du présent marché.

Le maître d'ouvrage délivre sans frais, à l'entrepreneur, sur sa demande et contre récépissé, un exemplaire spécial
du marché portant la mention " exemplaire unique" et destiné à former titre conformément aux dispositions du dahir
n° 1-15-05 du 29 Rabii II 1436 (19 Février 2015) relatif au nantissement des marchés publics

Les frais de timbre de l’original du marché et de « l’exemplaire unique » remis à l’entrepreneur sont à la charge de ce
dernier.

ARTICLE 10 : SOUS-TRAITANCE

Si l’entrepreneur envisage de sous-traiter une partie du marché, il doit notifier maître d’ouvrage auquel il
est notifié la nature des prestations, l’identité, la raison ou la dénomination sociale, et l’adresse des
sous-traitants et une copie conforme du contrat de la sous-traitance.
La sous-traitance ne peut en aucun cas dépasser cinquante pour cent (50%) du montant du
marché ni porter sur le lot ou le corps d’état principal du marché (à savoir les travaux de construction
de dalot).
Et à confier les prestations à sous-traiter à des PME installées au Maroc.
Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents conformément à l’Article 24
du décret n° : 2-12-349 du 20 mars 2013.

ARTICLE 11 : DELAI D’EXECUTION OU DATE D’ACHEVEMENT

L’entrepreneur devra exécuter les travaux désignés en objet dans un délai de : Quatre (4) mois.
Ce délai s’applique à l’achèvement de tous les travaux incombant au titulaire y compris le
repliement des installations de chantier et la remise en état des terrains et lieux.

ARTICLE 12 : NATURE DES PRIX

MARCHE A PRIX UNITAIRES

Le présent marché est à prix unitaires.


Les sommes dues au titulaire du marché sont calculées par application des prix unitaires portés au
bordereau des prix ou bordereau des prix détail estimatif, le cas échéant, joint au présent cahier des
prescriptions spéciales, aux quantités réellement exécutées conformément au marché.
Les prix du marché sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de l’exécution des
travaux y compris tous les droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais et assurer à l’entrepreneur une
marge pour bénéfice et risques et d'une façon générale toutes les dépenses qui sont la conséquence
nécessaire et directe du travail.

ARTICLE 13 : REVISION DES PRIX

Les prix du marché sont révisables et la formule à appliquer est la suivante :

P0 : Etant le montant des travaux au moment de l'offre ;


P : Etant le montant révisé des travaux ;

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S0, ChTp0, Cs0, Mtn0, Mc20, G0 : sont les valeurs de référence des index du mois de la date limite e
remise de l’offre ;
S, ChTp, Cs, Mtn, Mc2, G : sont les valeurs des index du mois de la date d’exigibilité de la révision ;
La définition de chacun des index de la formule de révision est donnée ci-après :
S  : Index officiel des salaires avec proportion moyenne des manœuvres payés au SMIG ;
ChTp : Index des charges sociales des marchés de travaux publics (ouvrages de génie civil) ;

Cs : Index de ciment en sacs ;


Mtn : Index de transport par route ;
Mc2 : Index du matériel pour terrassement aux gros engins ;
G : Index du Gasoil.
En cas de retard dans l’exécution des prestations, imputables au titulaire, il est fait application au montant
des prestations exécutées pendant la période comprise entre la date contractuelle de fin d’exécution des
prestations et la date réelle de leur achèvement, du plus faible des deux coefficients obtenus en utilisant,
d’une part, les index du mois d’exécution des prestations et d’autre part, les index du dernier mois du délai
contractuel.
Toute fois si le taux de la taxe sur la valeur ajoutée est modifié postérieurement à la date limite de remise
des offres, la modification est répercutée sur le prix de règlement.
Ces index sont publiés par le Ministère des équipements.
Le résultat final de révision des prix est arrêté à la quatrième décimale. Pour les calculs
intermédiaires, les résultats des rapports sont arrêtés à la sixième décimale.

ARTICLE 14 : CAUTIONNEMENT PROVISOIRE ET CAUTIONNEMENT DEFINITIF

Le montant du cautionnement provisoire est fixé à : 7 000,00 Dhs (Sept mille dirhams).
Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3 %) du montant initial du
marché.
Si l’entrepreneur ne réalise pas le cautionnement définitif dans un délai de 20 jours à compter de la
date de la notification de l’approbation du présent marché, le montant du cautionnement provisoire fixé ci-
dessus reste acquis au conseil Provincial.
Le cautionnement définitif sera restitué ou la caution qui le remplace est libérée à la suite d’une
mainlevée délivrée par le maître d’ouvrage dès la date de signature de la réception définitive.

ARTICLE 15: RETENUE DE GARANTIE

Une retenue de garantie sera prélevée sur les acomptes. Elle est égale à dix pour cent (10 %) du
montant de chaque acompte.
Elle cessera de croître lorsqu'elle atteindra sept pour cent (7%) du montant initial du marché
augmenté le cas échéant, du montant des avenants.
La retenue de garantie peut être remplacée, à la demande de l'entrepreneur, par une caution
personnelle et solidaire constituée dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
La retenue de garantie est restituée ou la caution qui la remplace est libérée à la suite d’une
mainlevée délivrée par le maître d’ouvrage dès la date de signature de la réception définitive.
ARTICLE 16 : ASSURANCES ET RESPONSABILITE
L’entrepreneur doit adresser au maître d’ouvrage, avant tout commencement des travaux, les
attestations des polices d’assurance qu’il doit souscrire et qui doivent couvrir les risques inhérents à
l’exécution du marché et ce, conformément aux dispositions de l’Article 25 du CCAG-Travaux tel qu’il a
été modifié et complété.
ARTICLE 17 : APPROVISIONNEMENTS

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Le présent marché ne prévoit pas d’acompte sur approvisionnements de matériaux et matières
premières destinés à entrer dans la composition des travaux objet du marché.
ARTICLE 18 : RELATION ENTRE DIVERS ENTREPRENEURS SUR LE MEME CHANTIER  

Conformément à l’Article 32 du CCAG-Travaux, l’entrepreneur veillera au bon ordre du chantier,


assurera la coordination des travaux et la sécurité des travailleurs ainsi que les mesures à caractère
commun suivantes :
Chaque entrepreneur doit suivre l’ensemble des travaux, s’entendre avec les autres entrepreneurs
sur ce que les travaux ont de commun, reconnaître par avance tout ce qui intéresse les réalisations,
fournir les indications nécessaires à ses propres travaux, s’assurer qu’elles sont suivies et, en cas de
contestation, en référer au maître d’ouvrage.
Un planning général, portant sur l’ensemble de ces travaux, est établi à cet effet par le maître
d’ouvrage et l’ensemble des entrepreneurs.
Tous les entrepreneurs sont tenus de participer à ces dépenses communes proportionnellement
aux montants de leurs marchés y compris les révisions de prix et avenants éventuels et ce après contrôle
du maître d’ouvrage.
ARTICLE 19 : FORMALITES D’ENREGISTREMENT DU MARCHE

Conformément aux dispositions des articles 127 et 129 du code général des impôts 2021, l’entrepreneur doit procéder
à la formalité d’enregistrement gratuit du marché.

ARTICLE 20 : RECRUTEMENT ET PAIEMENT DES OUVRIERS

Les formalités de recrutement et de paiement des ouvriers sont celles prévues par les dispositions
des Articles 23 du CCAG-Travaux.

ARTICLE 21 : MESURES DE SECURITE ET D’HYGIENE

L’entrepreneur s’engage à respecter les mesures de sécurité et d’hygiène conformément aux


dispositions de l’Article 33 du CCAG-Travaux. Il doit en particulier observer les mesures suivantes :

ARTICLE 22 : PROVENANCE, QUALITE ET ORIGINES DES MATERIAUX

Tous les matériaux, matières et produits utilisés dans les travaux objet du présent cahier des
prescriptions spéciales proviendront de carrières ou d’usines agréées par le maître d’œuvre.
L’entrepreneur ne peut, en aucun cas, se prévaloir de l’éviction par le maître d’œuvre de fournisseurs ou
sous-traitants pour demander une majoration quelconque sur le prix de la fourniture.
Les matériaux doivent satisfaire aux normes marocaines en vigueur à la signature du marché ou à
défaut, aux normes internationales ou à défaut aux règles de l’art usuelles.
Le maître d’œuvre peut effectuer tous les essais qu’il estime nécessaires pour vérifier que les
matériaux ou produits utilisés sont conformes aux spécifications imposées.
L’entrepreneur est tenu d’éloigner du chantier, à ses frais, en un lieu agrée par le maître d’œuvre
les matériaux ne satisfaisant pas aux conditions ci-dessus.
Le maître d’œuvre est seul compétent pour juger de la qualité des matériaux et décider de leur lieu
d’emploi. En particulier le lieu de provenance des matériaux ne peut en aucune façon laisser préjuger de
leur qualité.
ARTICLE 23 : RECEPTION PROVISOIRE

A l’achèvement des travaux et en application de l’Article 73 du CCAG-Travaux, le maître d’ouvrage


s’assure en présence de l’entrepreneur de la conformité des travaux aux spécifications techniques du
marché et prononcera la réception provisoire.
Cette réception sera sanctionnée par l’établissement d’un procès-verbal de réception provisoire.

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S’il constate que les travaux présentent des insuffisances ou des défauts ou ne sont pas
conformes aux spécifications du marché, l’entrepreneur procédera aux réparations nécessaires
conformément aux règles de l’art. A défaut, la réception ne sera pas prononcée, et le délai d’exécution ne
sera pas prorogé pour autant.
ARTICLE 24 : ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX

En application de l’Article 44 du CCAG-Travaux, le délai fixé pour le dégagement, le nettoiement et


la remise en état des emplacements mis à la disposition de l’entrepreneur est de Trente (30) jours de
calendrier à compter de la date de la réception provisoire. Une pénalité particulière de Cent (100) DH par
jour de calendrier de retard sera appliquée à compter de la date d’expiration du délai indiqué plus haut.
Cette pénalité sera retenue d’office sur les sommes encore dues à l’entrepreneur.
ARTICLE 25 : DELAI DE GARANTIE

Le délai de garantie est fixé à douze (12) mois à compter de la date de la réception provisoire.
Pendant le délai de garantie, l’entrepreneur sera tenu de remettre au maître d’ouvrage les plans
des ouvrages conformes à l’exécution, de procéder aux rectifications qui lui seraient demandées en cas
de malfaçons ou d’insuffisances constatées et de remédier à l’ensemble des défectuosités, sans pour
autant que ces travaux supplémentaires puissent donner lieu à paiement à l'exception de ceux résultant
de l’usure normale, d'un abus d'usage ou de dommages causés par des tiers.
ARTICLE 26 : MODALITES DE REGLEMENT

Le règlement des prestations réalisées sera effectué sur la base de décomptes établis par le
maître d’ouvrage en application des prix du bordereau des prix – détail estimatif aux quantités réellement
exécutées, déduction faite de la retenue de garantie, le cas échéant.
Le montant de chaque décompte est réglé à l’entrepreneur après réception par le maître d’ouvrage
de tous les métrés, situations et pièces justificatives nécessaires à sa vérification.
Seules sont réglées les prestations prescrites par le présent cahier des prescriptions spéciales ou
par ordre de service notifié par le maître d’ouvrage.
Sur ordre du maître d’ouvrage, les sommes dues à l’entrepreneur seront versées au compte
bancaire indiqué sur son acte d’engagement.

ARTICLE 27 : PENALITES POUR RETARD

A défaut d'avoir terminé les travaux dans les délais prescrits (ou à la date d’achèvement prescrite
lorsque le marché fixe ladite date), il sera appliqué à l’entrepreneur une pénalité par jour calendaire de
retard de 1 ‰ (un pour mille) du montant du marché modifié ou complété éventuellement par les
avenants.
Cette pénalité sera appliquée de plein droit et sans mise en demeure sur toutes les sommes dues
à l’entrepreneur.
L’application de ces pénalités ne libère en rien l’entrepreneur de l’ensemble des autres obligations
et responsabilités qu’il aura souscrites au titre du présent marché.
Toutefois, le montant cumulé de ces pénalités est plafonné à huit pour cent (08 %) du montant du
marché modifié ou complété éventuellement par des avenants.
Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’autorité compétente est en droit de résilier le marché
après mise en demeure préalable et sans préjudice de l'application des mesures coercitives prévues par
l'Article 70 du CCAG-Travaux.

ARTICLE 28 : RECEPTION DEFINITIVE

Conformément aux stipulations de l’Article 76 du CCAG-Travaux et après expiration du délai de


garantie, il sera procédé à la réception définitive, après que le maître d’ouvrage se soit assuré que les
malfaçons ou les imperfections éventuelles ont été réparées par l’entrepreneur.

ARTICLE 29 : CAS DE FORCE MAJEURE


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Conformément aux prescriptions de l’article 47 du CCAG-Travaux notamment son
paragraphe 2, les seuils des intempéries qui sont réputés constituer un événement de force
majeure sont définis comme suit :
- la neige : 50 cms
- la pluie : 100 mms
- le vent : 80 kms/h
- le séisme : 5.8 degré sur l’échelle de Richter.

ARTICLE 30 : RESILIATION DU MARCHE

En cas de résiliation du marché, il sera fait application des dispositions du CCAG-Travaux. La résiliation
du marché peut être prononcée dans les conditions et modalités prévues par l’article 159 du décret n°
2.12.349 du 20 mars 2013 relatif aux marchés publics, et celle prévue à l’article 69 du CCAG-Travaux.

La résiliation du marché ne fera pas obstacle à la mise en œuvre de l’action civile ou pénale qui pourrait
être intentée au titulaire du marché en raison de ses fautes ou infractions.

ARTICLE 31 : GARANTIE DECENNALE

Il n’est pas prévu de garantie décennale dans le cadre de ce marché


ARTICLE 32 : LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA CORRUPTION

L’entrepreneur ne doit pas recourir par lui-même ou par personne interposée à des pratiques de
fraude ou de corruption des personnes qui interviennent, à quelque titre que ce soit, dans les différentes
procédures de passation, de gestion et d’exécution du marché.
L’entrepreneur ne doit pas faire, par lui-même ou par personne interposée, des promesses, des
dons ou des présents en vue d'influer sur les différentes procédures de conclusion d'un marché et lors des
étapes de son exécution.
Les dispositions du présent Article s’appliquent à l’ensemble des intervenants dans l’exécution du
présent marché.

ARTICLE 33 : REGLEMENT DES DIFFERENDS ET LITIGES

Si, en cours d’exécution du marché, des différends et litiges surviennent avec l’entrepreneur, les
parties s’engagent à régler ceux-ci dans le cadre des stipulations des Articles 81 à 84 du CCAG-Travaux.
Les litiges éventuels entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur sont soumis aux tribunaux
compétents.
ARTICLE 34 : CONTROLE TECHNIQUE DES TRAVAUX

Le contrôle technique des travaux sera assuré par le B.E.T à la charge de l’entreprise (A fournir
une convention avec un B.E.T)

L'entrepreneur sera tenu de fournir à ses frais, la main-d'œuvre, les échafaudages, les charges,
etc. Nécessaires aux essais, prévus soit par le C.P.S soit par le devis général d'Architecture.

A cet effet il est tenu de fournir une convention avec un laboratoire agrée qui sera chargé de faire
les essais et contrôle de la qualité des travaux suivant indications du maitre d’ouvrage et de la maitrise
d’œuvre.

ARTICLE 35 : MODE D'EVALUATION DES TRAVAUX - ATTACHEMENTS

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Conformément à l’article 61 du CCAGT, Les travaux objet du présent marché seront évalués aux
métrés.
Les attachements seront pris contradictoirement en présence des représentants de l'entrepreneur,
de la Maîtrise d'œuvre et de l'administration.
Ces attachements seront pris au fur et à mesure de l'avancement des travaux, pour déterminer
tous les frais matériels utiles au règlement et qui ne pourraient être constatés ultérieurement..
L'entrepreneur devra avertir l'administration au moins sept jours (15) avant la date de prise
d'attachement qu'il propose.
Au cas où l'entrepreneur n'assisterait pas aux prises d'attachements ou ne les signe pas, ils lui
seront transmis sous pli recommandé par l'administration et il lui sera accordé un délai de dix jours (15)
pour formuler par écrit ses observations. Passé ce délai, les attachements sont censés être acceptés par
lui, comme s'ils étaient signés sans aucune réserve.
Le paragraphe ci-dessus s'applique aussi au cas où des rectifications seraient apportées par
l'administration sur les situations et métrés présentés par l'entreprise.
Les situations seront présentées à l'administration pour vérification.
Tous les attachements seront établis et signés en quatre exemplaires par l'administration et
l'entrepreneur, chacun des signataires conservera une copie dûment signée. Les métrées seront établis
sur la base des attachements et des plans d’exécution par un métreur vérificateur reconnu par l’Etat, à la
charge de l’entreprise.

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CHAPITRE II : CAHIER DES PRESCRIPTION TECHNIQUES

ARTICLE 01 :  DESCRIPTIONS DES TRAVAUX

Énumération des travaux :


Les travaux à exécuter au titre du présent marché comprennent :
-La préparation des emprises des déblais et emprunts et la préparation initiale des terrains sous remblais (y
compris décapage de la terre végétale, abattage et dessouchage des arbres ainsi que la démolition d’obstacles en
maçonnerie ou en béton rencontrés);
-L’exécution des déblais et des remblais;
-Le réglage des talus et de la plate-forme conformément aux plans visés «Bon pour exécution » ;
-L’Evacuation des déblais excédentaires aux décharges publiques agréées par le maitre d’œuvre ou mis en
cordon conformément aux plans visés «Bon pour exécution » ;
-La réalisation des travaux de mise en place des bétons pour conformément aux plans d’exécution ;
-Le Repliement du chantier.
Implantation et piquetage :
Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur procédera à :
 L'implantation sur le terrain des axes du canal couvert, des sorties des fouilles et limites des remblais
conformément aux dispositions projetées.
 L’énumération éventuelle des contraintes en vue de mettre en place les plans de leurs rétablissements.
Le plan d’exécution d’implantation précisent les coordonnées X, Y, Z des axes du canal projetés.
L’Entrepreneur sera tenu, en outre, responsable de toute fausse manœuvre et de toute augmentation des travaux
qui résulteraient du dérangement ou de la disparition des piquets ou des repères.
Travaux préparatoires
Il s'agit des travaux suivants :
 Implantation des ouvrages;
 Préparation des matériaux de construction (remblais, enrochements…) ;
 Présentation de l’ensemble des procédures de l’exécution regroupées selon la nature des travaux :
o les implantations et terrassements (remblais contigus, ...) ;
o l’exécution des fouilles ;
o l’exécution des remblais ;
o La pose des gabions ;
o La pose des perrés maçonnés.
ARTICLE 02 :  CONTRÔLES
A. Généralités
Tous les matériaux, matières et produits utilisés dans la construction des ouvrages faisant l'objet du présent CPS
proviendront des zones d’emprunt, de carrières ou d'usines agréées par le Maître d’ouvrage. L'Entrepreneur ne
pourra, en aucun cas, se prévaloir de l'éviction par le Maître d’ouvrage de fournisseurs ou sous-traitants pour
demander une majoration quelconque sur le prix forfaitaire de la fourniture.

Chaque espèce de matériau devra satisfaire aux normes marocaines en vigueur à la signature du Marché ou, à
défaut, aux normes AFNOR ou, à défaut, aux normes ASTM, ou à défaut, aux règles de l'art usuelles, dont
certaines sont rappelées ou précisées dans les présentes spécifications.
Le Maître d’ouvrage pourra effectuer tous les essais qu'il estimerait nécessaires pour vérifier que les matériaux
sont conformes aux spécifications imposées.
Le Maître d’ouvrage pourra exiger l'éloignement du chantier des matériaux ne satisfaisant pas aux conditions ci-
dessus aux frais de l'Entrepreneur.
Le Maître d’ouvrage sera seul compétent pour juger de la qualité des matériaux et décider de leur lieu d'emploi. En
particulier le lieu de provenance des matériaux ne pourra en aucune façon laisser préjuger de leur qualité.
B.  contrôle des matériaux
L'Entrepreneur est responsable de la bonne qualité des matériaux, matières et produits. Tous les essais
nécessaires pour justifier de leur conformité sont exécutés conformément aux dispositions décrites dans le présent
CPS.

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La sélection des échantillons est effectuée par l'Entrepreneur en présence du Maître d’ouvrage qui en recevra un
procès-verbal. Le Maître d’ouvrage se réserve la possibilité de fixer lui-même le choix de certains échantillons
sans que cela ne donne lieu à réclamation de la part de l'Entrepreneur.
Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de contrôler tous les chantiers, ateliers et magasins de l'Entrepreneur et de
ses fournisseurs pour la fabrication comme pour le stockage et transport de tous les matériaux. A cet effet, il peut
nommer des agents spéciaux ou s'y faire représenter par des organismes de contrôle de son choix.
Pendant toute la période de construction, l'Entrepreneur donnera toutes facilités aux représentants dûment
habilités du Maître d’ouvrage pour permettre le contrôle complet des matériaux, ainsi que pour effectuer tous
essais sur ceux-ci.
L'Entrepreneur et les fournisseurs doivent remettre gratuitement toutes les quantités requises pour les essais qui
s'avéreraient nécessaires.
Les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur quant à la bonne qualité des matériaux,
matières et produits.
ARTICLE 03 :  QUALITE DES MATERIAUX
Un contrôle externe doit faire la preuve que les ouvrages réalisés dans tous leurs détails est conforme aux clauses du
marché (matériaux, mise en œuvre, etc.). Ce contrôle englobe un ensemble des essais de laboratoire et des contrôles
in-situ à réaliser à la charge de l'Entrepreneur par un laboratoire agréé par le maître d’ouvrage.
La qualité des matériaux utilisés doit obligatoirement être appuyée par les résultats des essais de laboratoire précité
(eau de gâchage par exemple) ou par les fiches techniques du fournisseur quand il s'agit de produits manufacturés ou
de produits spéciaux.
44.I – Matériaux pour remblais
a- remblais des ouvrages
Tous les matériaux mis en place en remblais doivent être aussi homogènes que possible. Ils contiendront moins de 1
% en poids de matières solubles ou organiques.
b- contrôle des matériaux
Les matériaux traités ou approvisionnés sont régulièrement contrôlés par le Maître d’œuvre, les contrôles précités
étant effectués selon une fréquence d’une série d’essais par 200 m3 produits.
44.II - Matériaux pour bétons
a) Granulats
Les granulats destinés à la fabrication des mortiers et bétons proviendront de carrières, ou de ballastières proposées
par l'Entrepreneur et agréées par le Maître d’ouvrage.
Ils pourront également être obtenus par approvisionnement auprès de fournisseurs locaux.
Les installations éventuelles de criblage, concassage, broyage, lavage, dépoussiérage et, d'une manière générale,
toutes les installations de préparation des granulats devront être étudiées avec soin et soumises à l'agrément du
Maître d’ouvrage.
Les granulats doivent être conformes aux normes Marocaines en vigueur relatives aux matériaux de construction
(granulométrie des granulats) :
 Les granulats doivent être durs, homogènes et non gélifs, non micro-fissurés, inaltérables à l'eau ou
à l'air, et exempts de corps étrangers, de matières organiques, de terre et de détritus divers ;
 Tous les granulats seront complètement purgés de terre, passés à l’eau et lavés si le Maître d’œuvre
en reconnaît la nécessité ;
 Les granulats ne doivent pas être susceptibles de provoquer à terme avec le ciment, dans le béton,
des phénomènes de gonflement (réaction aux alcalis notamment) ;
 Dans les gravillons, graviers et cailloux, la proportion d'éléments inférieurs à 0.08 mm (module 20)
doit être inférieure à 2%, et ces éléments ne doivent pas être de nature argileuse ;
 Les granulats de catégories différentes ou de classes granulaires distinctes sont stockés par lots
séparés de manière à ne pas pouvoir se mélanger.
Classification des granulats en fonction de leur granularité
Toutes les dimensions indiquées ci-après s'entendent en millimètres, et sont mesurées au tamis (maille carrée). Dans
le cas d'utilisation de passoires (maille ronde), les dimensions à considérer doivent être majorées par un coefficient
multiplicateur de 1.25.
Les granulats sont classés en catégories dont les dimensions sont obligatoirement les suivantes:
Module d - D Catégorie
AFNOR
20 - 29 0.08 - 0.63 sable fin
29 - 38 0.63 - 5 sable moyen
12
38 - 43 5 - 16 gravillons
43 - 46 16 - 31.5 graviers
46 - 49 31.5 - 63 cailloux
49 - 51 63 - 100 et gros cailloux
plus
Courbe granulométrique
La courbe granulométrique théorique d'un granulat de la classe (d - D) est une droite telle que d0 = d et d100 = D
On entend par % la centième partie en poids de l'ensemble de la granulométrie.
Conditions auxquelles doit satisfaire un granulat d - D :
- le refus sur le tamis de maille D est compris entre
1 et 15% si D > 1.56 d
1 et 20% si D  1.56 d
- le refus au tamisat de maille d est compris entre
1 et 15% si D > 1.56 d
1 et 20% si D  1.56 d
- le refus sur le tamis de maille 1.56 D : = 0.
- tamisat sous le tamis de maille 0.63 d, est inférieur à 5% pour le sable fin, et à 3% pour les autres granulats.
b) Sables
 La nature et la provenance des sables demeurent soumises à l’agrément du Maître d’œuvre. Les
sables seront de préférence des sables de rivière, cependant les sables de mer pourront être acceptés, lorsqu’ils
seront soigneusement lavés et qu’ils présenteront une granulométrie satisfaisante ;
 L’emploi de sable provenant de broyage ou de concassage peut être autorisé après mélange avec
le sable de mer ou de rivière ;
 Les sables devront avoir un équivalent de sable (méthode visuelle) respectant les conditions ci-
après :
o Béton courant : Equivalent de sable supérieur à 70 ;
o Béton de qualité : Equivalent de sable supérieur à 75.
 Et une teneur en Filler (pourcentage des éléments ≤ 80 microns) :
o Béton courant : pourcentage en filler inférieur à 10% ;
o Béton de qualité : pourcentage en filler inférieur à 7%.
 Les sables ne devront pas contenir de matière organique : l'essai colorimétrique doit donner une
coloration moins foncée que la couleur type définie dans la norme P18301 AFNOR.
Cas général (bétons strictement contrôlés)
La granularité des sables pour béton est fixée par le fuseau défini ci-après à l'intérieur duquel doit être
contenue la courbe représentative de leur analyse granulométrique.
TAMISATS
TAMIS
MODULE
OUVERTURE EN POURCENTAGE DU POIDS TOTAL DU SABLE
AFNOR
MILLIMETRES
AU MOINS AU PLUS
38 5 100 -
35 2.5 85 95
32 1.25 65 85
29 0.63 40 60
26 0.315 20 30
23 0.16 5 15
20 0.08 0 X
x = 3% pour les sables naturels
x = 6% pour les sables de concassage
x = 4 à 5 % pour le sable mélange.
Toutefois, il sera possible d’utiliser, avec l’accord du Maître de l’ouvrage une granulométrie différente si les essais de
convenance montrent qu’il est possible d’obtenir les caractéristiques prescrites des bétons avec un dosage en ciment
inférieur.
13
Le sable sera exempt d’argile et aura un équivalent de sable (méthode visuelle) d’au moins 75.
La quantité d’éléments très fins (argile, vase et matières susceptible d’être éliminées par décantation) déterminée
conformément aux dispositions de la norme P18301 AFNOR ne doit pas dépasser 2%.
Les sables ne devront pas contenir de matière organique.
La teneur en eau du sable ne dépassera pas 8% en poids. Ces variations ne dépasseront pas 1% d’heures en heure
ou 2% pour un poste de bétonnage de 8 à 10 heures. Pour assurer cette constance de la teneur en eau, un stock sera
en cours d’essorage et un autre en cours d’emploi.
Le Maître de l’ouvrage se réserve le droit d’arrêter le chantier de bétonnage si l’une de ces spécifications n’est pas
respectée.
c) Essais de contrôle des granulats
D'une façon générale, tout matériau ne répondant pas aux normes en vigueur et aux spécifications ci-dessus est
rebuté. Le Maître d’ouvrage procède au choix des échantillons à contrôler parmi les matériaux réputés les plus
mauvais.
Le Maître d’ouvrage peut demander à l’Entrepreneur tout essai qu’il juge opportun pour s’assurer de la qualité des
matériaux utilisés. Ces besoins seront à la charge de l’Entrepreneur.
d) Propreté
Lavage
La totalité des granulats est prévue lavée. Des précautions particulières au niveau de la décantation des eaux de
lavage doivent être prises pour éviter tout risque de pollution.
Critères de propreté
Dans les gravillons, graviers et cailloux, la proportion d'éléments inférieurs à 0.5 mm doit être inférieure à 2%, et ces
éléments ne doivent pas être de nature argileuse.
L'équivalent de sable mesuré par la méthode avec piston sur la fraction inférieure à 5 mm (module 38) de l'ensemble
des granulats entrant dans la composition des bétons doit être supérieur à 80.
Si ce critère n'est pas satisfaisant les mises en stock sont suspendues.
En cas de nécessité l'essai au bleu de méthylène pourra être considéré. La valeur de bleu à admettre sera définie en
temps opportun.
La quantité d'éléments très fins (argile, vase et matières susceptibles d'être éliminées par décantation) déterminée
conformément aux dispositions de la norme P18301 AFNOR ne doit pas dépasser 2%.
Les sables ne devront pas contenir de matière organique: l'essai colorimétrique doit donner une coloration moins
foncée que la couleur type définie dans la norme P18301 AFNOR.
La teneur en soufre total, exprimée en anhydride sulfurique (S03) ne dépassera pas 1% du poids total des granulats;
de plus, la répartition devra être uniforme et les grains les constituant avoir un volume inférieur à 0,5 cm3 (selon la NM
10.03.5.009).
e) Stockage
Aires de stockage
Les granulats de catégories différentes ou de classes granulaires distinctes sont stockés par lots séparés de manière
à ne pas pouvoir se mélanger.
Les silos, appareils de fabrication et de transport, ainsi que les aires de stockage des sables sont obligatoirement
protégés des intempéries. L'accord pour la mise en place des premiers bétons ne pourra pas être donné si l'aire de
stockage des sables n'est pas convenablement protégée.
Les granulats de toutes catégories sont stockés sur des aires bétonnées (dalle d'au moins 15 cm d'épaisseur, en
béton dosé à plus de 200 kg/m3), inclinées, permettant l'évacuation des eaux d'égouttage, ou bien dans des trémies
ou silos permettant l'évacuation des eaux d'égouttage par un orifice distinct de celui prévu pour le soutirage des
matériaux.
L’Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter la contamination des granulats par la
circulation d’engins ; un arrosage permanent aux alentours des aires de stockage est indispensable.
Toutes précautions sont prises pour éviter la ségrégation des granulats au cours du stockage ou de la reprise et pour
empêcher que les boues qui peuvent s'accumuler sur les aires de stockage et les fonds de silos soient entraînées
dans les bétons ; ces aires de stockage et fonds de silos sont périodiquement lavés.
En particulier, les aires de stockage seront organisées de manière à ne pas utiliser pour la fabrication des mortiers et
bétons la partie basse des stocks qui sont pollués par la migration des fines.
En outre, l'Entrepreneur mettra obligatoirement en place un dispositif qui assure l'essorage des sables lavés, de façon
à ce que leur humidité relative ne varie pas de plus de 1% de part et d'autre de leur humidité moyenne, sans que les
valeurs maximales mesurées puissent dépasser 8%.
Si les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants, le Maître d’ouvrage peut exiger la construction aux frais de
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l'Entrepreneur d'installations complémentaires permettant d'obtenir les valeurs demandées.
Capacité minimale
Les capacités de stockage des différentes catégories de granulats ne sont pas inférieures à quinze (15) jours de
marche du chantier en période de pointe.
L'autorisation de démarrage de fabrication du béton ne sera donnée que si le stock prévu ci-dessus est constitué.
f) Coefficient d’aplatissement
La forme des agrégats est appréciée par la mesure du coefficient d’aplatissement définie dans la norme NFP18-561,
le seuil correspondant est fixé à 30% (A<30%).
g) Résistance mécanique
Le pourcentage d'usure des granulats de dimensions supérieures à 5 mm (module 38) doit être inférieur à 30% après
épreuve à l'essai Los Angeles (ASTM C 131-47).
h) Essais de contrôle des granulats
D'une façon générale, tout matériau ne répondant pas aux normes en vigueur et aux spécifications ci-dessus est
rebuté. Le Maître d’ouvrage procède au choix des échantillons à contrôler parmi les matériaux réputés les plus
mauvais.
Prélèvements
Ils sont effectués à la sortie de la station de traitement des matériaux sur chaque classe granulaire, dans les silos de
stockage de la centrale à béton et sur bande transporteuse d'alimentation du malaxeur.
Granulométrie (ASTM C 136)
La fréquence des contrôles est en principe la suivante:
Classe 1 contrôle tous Echantillon
les
Sables 500 m3 10 Kg
Graviers-Gravillons 750 m3 25 Kg
Cailloux 1 000 m3
100 Kg
Granulat complet par catégorie de béton 1 000 m3 100 Kg
On effectue sur chaque échantillon une granulométrie totale par voie humide, complétée si nécessaire par une
sédimentométrie pour les sables.
La fréquence est au moins doublée lors de la mise au point des bétons, au début de la mise en stock et en cas de
production douteuse. Elle peut au contraire être réduite, à l'initiative du Maître d’ouvrage, pour s'adapter au rythme de
la construction, dans le cas de résultats très constants.
Propreté (ASTM D 2419)
On procède à l'équivalent de sable en même temps que chaque granulométrie :
 sur chaque classe de sable considérée séparément,
 sur l'ensemble de la fraction inférieure à 5 mm (module 38) entrant dans la granulométrie totale,
 sur les gros granulats, l'essai de propreté sera également mené en même temps que chaque granulométrie.
Teneur en eau (ASTM C 566)
La teneur en eau est mesurée sur stock à la même cadence que les granulométries.
Forme
Un contrôle de forme est effectué en même temps que la granulométrie de la classe considérée.
Résistance mécanique (Essais Los Angeles)
Il est procédé à un essai par mois, la fréquence pouvant varier selon les mêmes règles que celles applicables aux
granulométries.
i) Autres dispositions
Si les températures relevées sur le site dépassent 35 degrés à l'ombre, l'Entrepreneur devra prendre toutes les
dispositions nécessaires à l'abaissement de la température des gros granulats. Dans le cadre des dispositions à
prendre, l'Entrepreneur construira à sa charge des abris sur tous les stocks d'agrégats pour les protéger du soleil et de
la poussière, il peut également fabriquer les agrégats en hiver et constituer de grands stocks capables de maintenir la
fraîcheur du matériau pendant la période chaude.
j) Provenance
Les matériaux pour granulats pourraient être exploités à partir des alluvions du lit de l’oued. A défaut de qualité et/ou
quantité l’Entrepreneur fera son affaire de l’approvisionnement de ces matériaux.
45.III - Ciment
Qualité
On utilisera en principe du ciment Portland artificiel (CPJ) à prise lente de la classe 45, répondant à la norme
marocaine actuellement en vigueur NM 10.1.004. Sa teneur en alcalins doit être inférieure à 0.6%.
15
Les essais à effectuer sur le ciment au laboratoire de chantier comprennent notamment la détermination de la
résistance à 2 jours à effectuer dès la réception de chaque lot pour vérifier rapidement sa qualité. En cas de
déconvenue (résistance à 2 jours inférieure à la normale), le lot en question ne pourra être utilisé que si les résistances
à 7 jours et le cas échéant à 28 jours respectent les normes, sinon le lot est rejeté aux frais de l'Entrepreneur.
Transport et stockage
Le liant devra être livré à une température inférieure à celle à laquelle le phénomène de fausse prise est à craindre
(inférieure à 60 degré C en général).
Tout le liant employé doit être frais, mais avoir été fabriqué depuis plus de 15 jours et être refroidi au moins à 45 degré
C. Une température comprise entre 45 et 60 degré C pourra toutefois être acceptée à condition que cela reste
compatible avec la température exigée pour le béton à la sortie de la bétonnière, d'une part, et qu'il n'y ait pas de
phénomène de fausse prise, d'autre part.
Il sera livré à intervalles réguliers en quantités suffisantes pour exclure tout risque d'arrêt ou de ralentissement des
travaux par manque de liant.
La capacité totale de stockage des liants hydrauliques devra suffire à alimenter le chantier au rythme maximum des
travaux pendant au moins 10 jours ouvrables, le démarrage des travaux de bétonnage ne pourra avoir lieu qu'après
constitution de ce stock. Chaque livraison sera utilisée dans son ordre d'arrivée sur le Chantier, sauf rejet par le
contrôle.
La qualité de liant sera stockée séparément et correctement repérée: lieu d'origine, type, finesse de mouture, numéro
de livraison et date de fabrication seront soigneusement notés.
Le liant vieilli ou rendu inutilisable par humidification, par l'air ou toute autre raison sera mis au rebut au frais de
l'Entrepreneur.
Si le liant est livré en sacs, ceux-ci seront stockés sous des abris secs, bien ventilés, à l'abri des intempéries, de
capacité et de surfaces suffisantes pour un stockage et une manutention aisés. Les planchers seront au moins à 50
cm environ au-dessus du sol. Pendant le transport par camions ou autres véhicules, les sacs seront recouverts d'une
bâche étanche.
Le ciment en vrac sera transporté à l'abri des agents atmosphériques et sera stocké en silos étanches. Plusieurs silos,
selon besoin, seront installés afin de permettre le refroidissement du ciment dans le cas où il arriverait encore chaud
sur le chantier. Ils seront équipés de sondes thermométriques.
Les silos en cours de remplissage ne devront pas être utilisés pour l'alimentation du malaxeur.
Le Maître d’ouvrage peut imposer périodiquement la vidange complète des silos avant nouveaux remplissage, afin
d'éviter le séjour trop prolongé de certaines quantités de liants.
Pour permettre les prélèvements de ciment pour essais, la conduite d'alimentation des silos doit être munie d'une
vanne appropriée.
44.IV - Eau de gâchage
L'eau destinée à être incorporée dans les bétons et mortier sera conforme aux spécifications de la norme MN-10.03-
009.
Elle ne devra pas contenir plus de 2 grammes par litre de matières en suspension, et plus de 5 grammes par litre de
sel dissous, pas d'acide libre ni de magnésie en quantité mesurable.
L'Entrepreneur fera exécuter, entièrement à ses frais, régulièrement (au minimum une fois par trimestre) des analyses
chimiques de l'eau utilisée. Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de faire d'autres contrôles dans le laboratoire de
son choix.
Le laboratoire de chantier effectuera régulièrement (chaque semaine au minimum) et lorsque la qualité de l'eau est
douteuse les essais de contrôle de résistance sur des éprouvettes de mortier normal fabriquées d'une part avec l'eau
utilisée, d'autre part avec de l'eau distillée.
La résistance à la compression à 28 jours des éprouvettes fabriquées avec l'eau utilisée devra être au moins égale à
95% de la résistance à la compression à 28 jours, des éprouvettes de référence fabriquées avec de l'eau distillée.
Si à un moment quelconque du chantier ces conditions n'étaient pas remplies, l'Entrepreneur devra traiter à sa charge
l'eau de manière satisfaisante avant son utilisation.
L'eau destinée au traitement de cure des surfaces sera conforme à ces spécifications. De plus, elle ne devra pas
tacher les parements des ouvrages.
44.V - Produits d'addition aux bétons
L'Entrepreneur pourra faire usage d'adjuvants après en avoir obtenu l'autorisation écrite du Maître d’ouvrage, lequel
statuera sur la vue des documents techniques justificatifs, présentés par l'Entrepreneur à l'appui de sa proposition, et
après essais.
Ces produits seront incorporés aux bétons selon les indications de la fiche technique du produit.
S'ils sont introduits au niveau des centrales de fabrication, celles-ci doivent comporter un doseur automatique avec
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enregistrement continu du dosage.
Dans tous les cas le mode d'incorporation doit être tel que la quantité de ces produits soit strictement égale à celle
fixée en accord avec le Maître d’ouvrage avec une tolérance de 1%.
En aucun cas la résistance finale des bétons ne devra en être diminuée par l'incorporation d'un adjuvant sauf quand
cela est clairement indiqué dans la fiche technique. Il sera interdit d'incorporer au béton des sels métalliques solubles,
spécialement du carbonate ou du sulfate de sodium, ou tout chlorure ou encore un produit quelconque en contenant.
ARTICLE 04 :  COMPACTAGE DES ASSISES ET DES REMBLAIS
Avant les travaux de mise en œuvre des assises (fonds de forme) et pour chaque nature et provenance de matériaux,
l’entrepreneur procédera à une planche de référence qui permettra de définir l’atelier de compactage minimal d’une
part, et d’autre part, servira de référence pour les contrôles de compactage des assises pendant le déroulement des
travaux.
ARTICLE 05 :  SUJETIONS DIVERSES D’EXECUTION:
1- Sujétions résultant du maintien des communications. Pendant l'exécution des travaux, la circulation routière
au droit du chantier pourra être soumise aux restrictions ci-après: Il ne sera procédé à des déviations provisoires
que sur autorisation du maître d’ouvrage au droit des travaux afin de permettre l'exécution de ceux-ci dans de
bonnes conditions. Ces déviations seront bien soignées (nivellement, arrosage, signalisation,..), leur
aménagement et entretien est à la charge de l’entreprise.
2- Sujétions résultant de l'exécution simultanée de travaux étrangers à l'entreprise: Les travaux visés à l'article
46 du paragraphe Ib du Cahier des Clauses Administratives Générales sont élargis à tous les travaux qui se
réaliseront simultanément avec ceux du présent marché.
3- Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des lieux habités : Lorsque les travaux sont
exécutés à proximité des lieux habités, l'Entrepreneur doit prendre à ses frais et risques, les mesures nécessaires
pour réduire dans toute la mesure du possible, le gène imposé aux usagers, aux riverains des voies publiques et
aux voisins, notamment celles causées par les difficultés d'accès, le bruit des engins, les fumées et les poussières.
L'Entrepreneur devra se conformer aux réglementations existantes ou à venir en la matière. L’attention de
l’Entrepreneur est attirée sur le fait que l’avancement des travaux doit être effectué avec toutes les précautions
nécessaires pour ne pas provoquer d’instabilité dans les constructions existantes. Faute de ces précautions à
proximité des constructions existantes, l’Entrepreneur assume la totalité des conséquences de toute dégradation
de ces constructions.
4- Par dérogation aux dispositions du paragraphe 3 de l’article 39 du CCAG-T, pour tous les réseaux,
l’entreprise procédera à leur découverte en réalisant des tranchées par ses propres moyens et en présence des
représentants des organismes concernés pour éviter les risques de détériorations de ces réseaux et l’entrepreneur
reste seul responsable en cas de détérioration ou dégâts causés à ces réseaux au moment de la réalisation des
travaux.
ARTICLE 06 :  CONTRÔLE ET ESSAIS À LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR
L’Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour aménager un laboratoire de chantier ou faire exécuter par
un extérieur, les essais suivants:
 essais à effectuer avant la mise en œuvre des matériaux dans les ouvrages définitifs (contrôle de la
conformité aux spécifications du marché des matériaux traités ou préparés, tels que les matériaux pour les remblais).
 essais de contrôle de la qualité des produits manufacturés ou livrés sur le site, à la demande expresse du
Maître d’ouvrage.
Le Maître d’ouvrage aura libre accès au laboratoire de l’Entreprise afin d’assister aux essais en cours.
Les moyens mis en place devront permettre de dégager pour les essais cités dans le présent CPS, et ce, selon les
modalités des normes en vigueur, toutes les caractéristiques et valeurs nécessaires visant à vérifier que les
spécifications du marché sont respectées.
L’Entrepreneur devra soumettre à l’agrément du Maître d’ouvrage le dossier d’agrément du laboratoire de contrôle.
Les mesures et essais suivants, dont la liste n’est pas limitative, devront notamment être prévus par l’Entrepreneur:
 analyse granulométrique
 Densité sèche et humide
 Teneur en eau
 essai de compactage (Proctor Normal)
 propreté, granulométrie, humidité de chaque classe granulaire fabriquée ou approvisionnée
 etc.
Tous les essais réalisés par l’Entrepreneur seront communiqués au Maître d’ouvrage dès qu’ils seront faits.
Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de prélever à tout moment des échantillons de tous les matériaux destinés à
être incorporés dans les ouvrages afin de procéder lui-même à des essais de contrôle inopinés.
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Les matériaux ne répondant pas aux exigences seront refusés et devront être immédiatement évacués par les soins
de l’Entrepreneur et à ses frais hors du chantier.
Des rapports mensuels seront établis par le laboratoire de l’Entrepreneur. Ils contiendront le détail de tous les résultats
des essais réalisés ainsi qu’une synthèse. Les rapports seront transmis au Maître d’ouvrage au plus tard une semaine
après la réalisation des essais.
Il faut noter que les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur quant à la bonne qualité des
matériaux, matières et produits.
ARTICLE 07 :  RAPPORT DE FIN DE TRAVAUX
Le titulaire du marché est tenu de remettre au maître d’ouvrage en quatre (4) exemplaires, un rapport définitif qui
synthétise clairement les travaux réalisés comportant notamment :
 La liste des travaux effectués ;
 Un album photos comprenant :
- des photos de la situation avant les travaux ;
- des photos relatives aux différentes étapes des travaux ;
-des photos après achèvement des travaux.
 Toute autre illustration permettant de montrer l'importance des travaux et leur nature.
Le décompte définitif ne sera établi qu’après réception et acceptation par le maître d’ouvrage du rapport définitif de
fin des travaux.
ARTICLE 08 :  MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX
49.I : Travaux de piquetage et de topographie
A. Généralités :
Les prescriptions décrites dans ce chapitre concernent tous les travaux de réalisation d’un réseau de piliers et de
bornes topographiques, et d'implantation des accès provisoires et définitifs, des installations et des ouvrages.
Le Maître d’ouvrage pourra également demander à l'Entrepreneur de procéder en cours d'exécution à des mesures de
contrôle de tassement ou déplacement quelconque et cela sans dédommagement particulier.
Seront compris également tous les matériaux et travaux nécessaires à l'implantation des repères et points fixes. Le
Maître d’ouvrage fixera les tolérances admissibles en fonction du degré de précision requis par les différents travaux.
Si la précision prescrite n'est pas atteinte, l'Entrepreneur devra immédiatement reprendre les mesures à ses propres
frais.
Le Maître d’ouvrage précisera, sur le plan général d'implantation, les axes définitifs de chacun des ouvrages.
Dans le cas où l'Entrepreneur aurait des objections à formuler au sujet des plans y relatifs, il est tenu d'en informer le
Maître d’ouvrage dans un délai d'une semaine après réception des documents. Les rectifications éventuelles seront
faites contradictoirement entre l'Entrepreneur et le Maître d’ouvrage. Les éléments définitifs résultant de ces
rectifications feront l'objet d'un procès-verbal contradictoire.
L'Entrepreneur exécutera sous son entière responsabilité tous les travaux de mensuration et de piquetage nécessaires
pour implanter exactement les ouvrages à construire. Il soumettra à temps au Maître d’ouvrage les méthodes qu'il
envisage d'utiliser pour ces travaux.
Avant l'ouverture des travaux, l'Entrepreneur vérifiera, en présence du Maître d’ouvrage ou d'un de ses représentants,
le plan général. Il sera dressé un procès-verbal relatant le détail de ces opérations.
L'Entrepreneur est responsable de la conservation des repères ; si en cours des travaux certains d'entre eux sont
détruits, il doit en remettre d'autres sous sa responsabilité et à ses frais. Il établit, s'il y a lieu, des repères secondaires
et effectuera les nouveaux repiquetages nécessaires.
Les vérifications d'implantation qui pourraient être faites à la diligence du Maître d’ouvrage ne diminuent en rien la
responsabilité de l'Entrepreneur. L'Entrepreneur ne pourra réclamer d'indemnité pour arrêt des travaux dû à ces
vérifications.
En cas d'erreur d'implantation provenant d'une faute ou d'une négligence de l'Entrepreneur, celui-ci sera tenu
d'exécuter à ses frais et quelle que soit leur importance, tous les travaux nécessaires au rétablissement des ouvrages
dans la position prévue par les plans d'exécution.
B. Réseau géodésique
L’Entrepreneur aura à sa charge la matérialisation et la construction du réseau topographique qui servira à
l’implantation des ouvrages, au suivi et aux contrôles des travaux, et à l’auscultation pendant sa construction et en
exploitation.
Il s’agit de s’assurer de l’intervisibilité des bornes tout en gardant les considérations sur l’homogénéité, la précision et
la conservation du canevas. Pour ce faire, on aura recours à :
 Un choix des zones stables en commun accord avec le géologue du Maître d’ouvrage,
 Une conformité des figures géométriques en adoptant des triangles plus ou moins équilatéraux,
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 Une homogénéisation du réseau dans son ensemble, moyennant une compensation par blocs des mesures de
triangulation, basée sur le principe des moindres carrés.
Les bornes de nivellement doivent être construites avec un béton de classe 31.5/27 et équipées d’un téton de
centrage en bronze.
C. Travaux auxiliaires
Les travaux auxiliaires à la charge de l'Entrepreneur sont énumérés ci-après, de manière non limitative :
 relevés topographiques supplémentaires là où les bases ne suffisent pas,
 exécution de tous les calculs nécessaires, et représentation claire de tous les résultats, afin de faciliter le contrôle,
 dégagement des points de repère recouverts ou protégés,
 dégagement des machines et installations gênant les mesures,
 mise à disposition de personnel suffisant et possédant une expérience comme aide topographe ainsi que le
matériel jugé nécessaire par le Maître d’ouvrage pour les contrôles,
 fourniture des points de repère supplémentaires demandés par le Maître d’ouvrage,
 mise à disposition de l'éclairage, ventilation, pompes, mesures de sécurité nécessaires, signalisation,
déplacement ou évacuation des objets pour faciliter les travaux,
 Tous les travaux de mensuration et de topographie sont réputés inclus dans les prix du bordereau.
49.II : Travaux provisoires
A. Contrôle et protection contre les crues et les ruissellements
A.1. Responsabilités
L’entrepreneur être tenu pour responsable de toute dérivation nécessaire des eaux, de l’évacuation des eaux de
toute sorte et du drainage local, pendant la construction des ouvrages projetés, en tenant compte des impératifs
imposés par la situation des ouvrages à réaliser.
L’entrepreneur construira ainsi et entretiendra tous les ouvrages de dérivation provisoire et de protection. En outre,
il fournira tous les matériaux et matériel nécessités par ces travaux.
L’entrepreneur sera tenu pour responsable de tous dommages causés aux fondations, aux ouvrages ou à toute
partie de travaux et occasionnés par les eaux de pluie, de crues, de ruissellement ou de percolation; ou par la
rupture ou la déficience des ouvrages et moyens de protection.
Les pluies qui rendent difficile la circulation sur les pistes non revêtues, existantes ou aménagées par
l’entrepreneur, ne peuvent en aucun cas être considérées comme cas de force majeure.
A.2. Assèchement
Au cours de l'exécution des travaux, l’entrepreneur devra fournir, installer, faire fonctionner et entretenir des
systèmes d'assèchement approuvés, y compris le matériel de secours suffisant en nature et en quantité. Ces
systèmes seront utilisés pour assécher et maintenir à sec toutes les zones de la construction aussi longtemps qu'il
s’avérera nécessaire pour exécuter chaque partie desdits travaux. Il est précisé que tous les frais engendrés par
l'assèchement et l'exhaure sont compris dans les prix du Bordereau et ce quel que soit le débit à évacuer.
A.3. Enlèvement
Après avoir rempli leur fonction, les dispositifs d'assèchement et toutes les autres constructions et installations
provisoires utilisées pour la dérivation des eaux et la mise hors d'eau du chantier seront démolis selon les
indications du Maître d’ouvrage et les emplacements correspondants seront remis en état afin de présenter un
aspect convenable et de ne gêner en aucune manière le fonctionnement des ouvrages hydrauliques définitifs.
B. Pistes et voies d’accès
L’entrepreneur procèdera, à sa charge, à la construction et à l'entretien de toutes les pistes, voies et ouvrages de
franchissements provisoires et nécessaires à l'accès aux différentes zones du chantier et aux diverses
installations.
Ces voies d'accès, ainsi que celles mises à la disposition de l’entrepreneur, doivent être maintenues propres et en
bon état par tout temps et pendant toute la durée des travaux. En dehors des épisodes pluvieux, l’entrepreneur
doit assurer un arrosage continu des pistes non revêtues.
Le Maître d’ouvrage pourra demander que certaines pistes réalisées par l’entrepreneur soient détruites après
utilisation, notamment celles en travers du lit de l’oued.
C. Emplacements occupés par l’entrepreneur
L’entrepreneur devra rechercher selon son initiative un terrain loué pour établir ses installations et ses
campements. Tous les frais relatifs à l’occupation des terrains précités seront à sa charge.
Il devra alors prévoir l’ouverture de pistes d’accès à ces emplacements, ainsi que leur entretien, lesquelles seront
également à sa charge.
L’entrepreneur est tenu de remettre en état toutes les aires d’installation, qu’elles soient mises à sa disposition par
le Maître d’ouvrage ou qu’elles soient privées.
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D. Réserve en eau du chantier
L’entrepreneur devra prendre les dispositions nécessaires en vue de maintenir au cours du chantier une réserve
en eau suffisante pour les divers besoins.
Il indiquera dans le mémoire technique de l’offre les dispositions retenues à cette fin.
Toutes les dispositions visant à ce que le chantier ne soit pas ralenti ou arrêté, particulièrement en période de
sécheresse, seront à la charge de l’entrepreneur.
49.III : Fouilles et déblais
A. Domaine d'application
Les travaux traités dans ce chapitre comprennent les excavations à l'air libre et la mise en dépôt ou en décharge
des déblais correspondants. Ce sont :
 Les fouilles à l'air libre pour l'exécution des ouvrages définitifs,
 Les déblais relatifs à l'élargissement ou le curage du cours d’eau au voisinage des ouvrages définitifs,
 Les excavations dans les zones d'emprunt et les carrières,
 Les nettoyages et préparations des surfaces de fouilles,
 Les voies d'accès.
B. CLAUSES GENERALES
B.1. Fouilles pour les installations de l'Entrepreneur
Les fouilles nécessaires pour les installations de chantier et, d'une manière générale, pour toute construction
relevant de la seule responsabilité de l'Entrepreneur, ne sont pas concernées par ce chapitre. Toutefois, il est bien
entendu que l'agrément écrit du Maître d’ouvrage sera nécessaire avant qu'un de ces travaux ne soit entrepris
pour que celui-ci puisse étudier les points suivants :
 Effets des excavations sur les ouvrages existants ou à construire,
 Conséquences de ces travaux sur la stabilité des talus et des structures voisines,
 Lieu de dépôt ou de décharge des matériaux provenant de ces fouilles,
 Effets sur les conditions d'écoulement de l'eau et sur l'aspect final du site.
Même après que ces fouilles auront été agréées, le Maître d’ouvrage pourra imposer certaines restrictions et
conditions relatives aux procédés et engins employés et à l'utilisation des explosifs.
Toute autre excavation effectuée pour les seules convenances de l'Entrepreneur ou la rectification des fouilles
précédentes dans un but quelconque devront également être agréées par le Maître d’ouvrage de la même
manière.
La remise en état et l'assainissement des lieux où ont été réalisées les fouilles mentionnées ci-dessus seront
exécutés par l'Entrepreneur sous sa responsabilité. Si ces travaux de remise en état sont incomplets, le Maître
d’ouvrage pourra demander que certaines de ces fouilles soient bétonnées ou remblayées avec les matériaux qu'il
désire.
Tous les frais relatifs à la remise en état sont inclus dans les prix forfaitaires de repliement des installations.
B.2. Programme et consistance des travaux
Les différentes opérations d'excavation devront être faites conformément à un programme général établi par
l'Entrepreneur et soumis pour approbation au Maître d’ouvrage, dans un délai maximum de un mois après
notification du marché. En outre, des programmes partiels seront établis par l'Entrepreneur en cours d'exécution et
présentés à l'agrément du Maître d’ouvrage deux mois avant tout début des travaux correspondants.
Les procédés et engins utilisés doivent être agréés. Le Maître d’ouvrage se réserve le droit d'apporter toutes
modifications aux pentes et aux profondeurs des excavations s'il juge qu'il est nécessaire ou possible de le faire en
cours de travaux.
Afin de pouvoir vérifier la qualité des fondations et notamment la nécessité de modifier la géométrie théorique des
fouilles (position du fond de fouille), le Maître d’ouvrage pourra exiger de l'Entrepreneur le démarrage rapide, ou
du moins le dégrossissage des fouilles, dès la remise des plans d'exécution correspondants.
Les travaux de fouilles comprennent tout nettoyage de surface, décapage, excavation, confortement,
étanchement, transport et mise en dépôt des déblais - ceci quelle que soit la profondeur ou la qualité des
matériaux rencontrés - tout nettoyage et mise à sec des fouilles pour les préparer en vue des bétonnages ou
remblayages ultérieurs.
Le fini de la surface des fouilles en terrain non rocheux, sera obtenu directement par le matériel d'excavation.
Toutefois, les talus qui devront rester exposés d'une façon définitive devront être soigneusement réglés à la
niveleuse, au bouteur (ou "bulldozer") ou à la pelle à main, au choix de l'Entrepreneur.
De même, les talus définitifs des fouilles au rocher devront être obtenus directement par les tirs d'excavation, mais
en prenant les précautions particulières exposées dans la présente pièce.

20
Pendant toute la durée de leur exécution, les fouilles seront maintenues à sec, notamment dans le lit de l'oued.
Les excavations ne pourront être entreprises qu'après mise en place des dispositifs efficaces de drainage, captage
et évacuation des eaux de toute nature. L'Entrepreneur devra disposer des moyens de pompage suffisants en
nombre et en puissance pour parer à toute éventualité.
Toute excavation faite en trop par l'Entrepreneur sans ordre ou autorisation ne sera pas prise en compte, le
remblaiement ou béton de remplissage correspondant sera à la charge de l'Entrepreneur.
Les excavations seront faites suivant les dispositions indiquées sur les plans. Lorsque les plans ne portent aucune
indication à ce sujet, l'Entrepreneur devra ouvrir les fouilles suffisamment largement pour que leurs talus soient
stables ou adopter tout dispositif de soutènement approprié. Toutefois, l'Entrepreneur ne pourra procéder à des
travaux de consolidation définitifs de la roche ou du terrain qu'après en avoir saisi le Maître d’ouvrage et obtenu
son accord sur les dispositions proposées.
Au début des travaux, l'Entrepreneur fournira au Maître d’ouvrage une liste accompagnée de plans de localisation
des bâtiments et des autres structures à enlever, situées dans les zones de fondation des ouvrages, dans les
emprunts ou dans d'autres endroits, qui par leur localisation portent préjudice au déroulement des travaux.
L'Entrepreneur ne procédera à leur enlèvement qu'après accord écrit du Maître d’ouvrage.
B.3. Sécurité
L'Entrepreneur respectera tous les règlements et lois en vigueur au Maroc, relatifs à l'importation, au transport, au
stockage et utilisation des explosifs, aux avertissements avant les tirs, aux circuits électriques, etc... En particulier,
l'emploi du détonateur électrique sera rigoureusement interdit par temps orageux et même en cas de risque
d'orage.
Il accomplira tous les travaux et usera de tous les moyens de protection utiles à la sécurité du personnel et du
matériel, tels que : limitation de la hauteur et de la pente des fronts de taille, exécution de bermes de largeur
suffisante entre les différents fronts de taille, boulonnages, filets de sécurité, murs de protection, étayage,
gunitage, etc... Il exécutera tous ces travaux en ayant soin de minimiser le volume des fouilles non strictement
nécessaires. Toutes ces mesures sont à la charge de l'Entrepreneur sauf celles expressément demandées par le
Maître d’ouvrage pour les talus définitifs.
L’Entrepreneur précisera les dispositions à prendre pour assurer la sécurité des personnes, du matériel et des
ouvrages pendant toute la durée des travaux.
B.4. Emploi des explosifs
L’emploi des explosifs en ville est strictement interdit.
B.5. Stabilité des fouilles
L'Entrepreneur est tenu de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la stabilité des fouilles. Il est
responsable de cette stabilité et de toutes les conséquences de glissements éventuels.
Dans le cas où des glissements ou éboulements surviendraient pendant ou après la construction, mais avant la
réception provisoire des travaux, l'Entrepreneur devra, à ses frais, enlever et mettre en dépôt les matériaux
supplémentaires selon les nécessités appréciées par le Maître d’ouvrage et réaliser tous les confortements
nécessaires pour assurer la stabilité des pentes et empêcher tout éboulement ultérieur.
B.6. Epuisement
L'Entrepreneur devra disposer de moyens suffisants en nombre et en puissance pour assurer l'épuisement des
fouilles et leur maintien à sec pendant toute la durée de l'excavation, du nettoyage et de l'exécution des ouvrages
définitifs. Ces moyens seront soumis à l'approbation du Maître d’ouvrage.
Tous les frais correspondant aux opérations d'épuisement (quelque soit le débit) sont inclus dans les prix du
Bordereau. En particulier l'Entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation si les venues d'eau sont supérieures
aux prévisions éventuelles de son offre. Il devra cependant disposer d'un système de mesure directe des débits
pompés et transmettre régulièrement les résultats de ces mesures au Maître d’ouvrage.
B.7. Dépôts et décharges
- Dépôts
Les aires de dépôts devront être agréées par le Maître d’ouvrage. Elles devront être décapées et nettoyées et ne
pas gêner ni l'écoulement des eaux ni les travaux.
Le mode de mise en place des matériaux sur ces aires de dépôts devra être agrée par le Maître d’ouvrage. Si ces
matériaux sont utilisés dans les ouvrages, le stockage sera conduit de façon à permettre une conservation ou une
correction appropriée de leur teneur en eau.
Toute reprise de matériaux provenant des zones d'emprunt ou carrières est incluse dans le prix de mise en place
des matériaux correspondants.
Le Maître d’ouvrage pourra prescrire à l’Entrepreneur de mettre en dépôt provisoire à part, la terre végétale en vue
d ‘un emploi éventuel.
21
- Décharges
Les déblais non utilisés pour les ouvrages et provenant des fouilles des ouvrages, des zones d'emprunt ou
carrières ainsi que les matériaux refusés, seront mis à la décharge en des zones et selon des modalités agréées
par le Maître d’ouvrage.
L'Entrepreneur devra faire des propositions à cet effet avant de commencer les travaux. Il pourra en principe
réaliser des décharges aux emplacements proposés par le Maître d’ouvrage et en certaines parties des zones
d'emprunt lorsque tous les matériaux exploitables en auront été extraits. Le Maître d’ouvrage pourra exiger le
compactage d'une partie ou de la totalité de ces remblais sans que cela ne donne lieu à réclamation de la part de
l'Entrepreneur.
Il est interdit de mélanger dans une décharge des matériaux de natures différentes.
Les zones de décharge devront être stables, protégées de l'érosion et ne devront gêner ni l'écoulement de l'eau ni
les travaux ultérieurs. Les frais correspondant à ces travaux sont réputés compris dans les prix de Bordereau.
Les matériaux destinés à la décharge seront régalés en couches n'excédant pas 1 m de hauteur, au fur et à
mesure de leur mise en décharge. Le Maître d’ouvrage pourra exiger l'arrêt des travaux de fouilles si cette
consigne n'est pas respectée. L'Entrepreneur en supportera toutes les conséquences.
En fin de travaux, ou dès qu'elles ne seront plus utilisées, les décharges seront réglées et talutées d'une façon
uniforme, selon les pentes prescrites par le Maître d’ouvrage.
C. ZONES D'EMPRUNT ET CARRIERES
C.1. Zones proposées par l'Entrepreneur
L'Entrepreneur pourra proposer l'ouverture de zones d'emprunt et carrières pour l’obtention des différents
matériaux rentrant dans la construction de la digue (granulats, moellons, enrochements, drain).
Ces zones d'emprunt et carrières choisies par l'Entrepreneur devront, avant qu'il puisse s'en servir, être agréées
par le Maître d’ouvrage, l'Entrepreneur restant néanmoins tenu de les abandonner pour en ouvrir de nouvelles ou
retourner à des zones proposées par le Maître d’ouvrage si les produits extraits ne correspondaient pas aux
spécifications techniques du présent document.
Le Maître d’ouvrage aura un délai de deux mois, à partir de la demande écrite de l'Entrepreneur, pour accepter ou
refuser les propositions de celui-ci. Aucune justification n'est à fournir par le Maître d’ouvrage en cas de refus.
La demande de l'Entrepreneur de faire agréer une zone d'emprunt ou une carrière ne sera susceptible d'être
accueillie que s'il a, au préalable, donné tous les renseignements sur la qualité et la quantité des matériaux et
effectué sur toute la surface intéressée des travaux de reconnaissance assez nombreux pour que le Maître
d’ouvrage puisse se rendre compte aussi exactement que possible de la valeur des matériaux.
D.2. Exploitation des carrières
L'exploitation des carrières sera conduite de façon à fournir des matériaux conformes aux prescriptions avec le
minimum de pétardage secondaire. Toutes dispositions seront prises pour que les matériaux destinés à la
fabrication des bétons ne soient pas mélangés avec des matériaux indésirables.
Les matériaux de découverte seront préalablement excavés et mis à la décharge.
Les procédés d'excavation utilisés, la destination des matériaux extraits dans chaque zone des différentes
carrières pour les besoins divers, le programme d'exploitation, seront soumis à l'approbation du Maître d’ouvrage.
Néanmoins, l'Entrepreneur reste entièrement responsable des procédés et modes d'exploitation choisis.
En particulier l'Entrepreneur devra effectuer des essais de tirs systématiques sur une première zone de chaque
carrière préalablement découverte à cet effet. L'Entrepreneur communiquera au Maître d’ouvrage, à titre
d'information, les éléments de ces essais (diamètre, profondeur et espacement des trous, nature et quantité
d'explosifs utilisés et dispositions des charges).
Sur demande du Maître d’ouvrage, ou avant tout changement de plan de tir, l'Entrepreneur devra donner sur ce
plan tout renseignement pour approbation.
En toutes circonstances, le Maître d’ouvrage aura la possibilité de faire conduire à la décharge des matériaux
extraits des carrières qu'il jugera impropres à l'utilisation à laquelle ils sont destinés.
L'Entrepreneur conduira les opérations d'extraction de façon à obtenir des éléments cubiques avec un minimum
de dalles ou d'aiguilles.
D.3. Remise en état des zones d'emprunt et carrières
Après exploitation des zones d'emprunt et carrières, les lieux d'emprunt seront nettoyés, les matériaux inutilisables
seront déposés suivant les instructions du Maître d’ouvrage de sorte que l'assainissement des eaux soit assuré.
Les surfaces finales seront aplanies afin d'avoir une présentation satisfaisante. Les frais relatifs à ces opérations
sont compris dans les prix unitaires. Il pourra être demandé à l'Entrepreneur de répartir sur les zones indiquées
par le Maître d’ouvrage la terre végétale mise en stock.
49.IV : Remblais compactés
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Les travaux traités dans ce chapitre concernent l'exécution de tous les remblais définitifs et provisoires.
Ces remblais sont à sélectionner parmi les nuances les moins argileuses des matériaux de déblais ou
proviendront des zones agréées par le Maitre d’ouvrage.
Ils seront mis en place en couches n'excédant pas 0.30m (trente centimètres) d'épaisseur après compactage. Le
compactage est à effectuer avec un petit rouleau vibrant, par au moins 6 passes (une passe = un aller simple). La
densité des remblais doit être supérieure à 95 % de la densité maximale de l’essai Proctor. Le cas échéant, toutes
les dispositions seront prises pour atteindre de telles densités : scarification, ajustement de la teneur en eau,
compactage, etc.
L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que le compactage des remblais doit être particulièrement soigné
pour minimiser les tassements.
L’Entrepreneur doit prendre toutes dispositions pour assurer le drainage et l’évacuation de l’eau en excès utilisée
pour le compactage des matériaux de remblaiement.
Des matériaux de substitution peuvent être utilisés si nécessaire. Ils seront constitués d’un tout venant de qualité
suffisante (suivant l’épaisseur de la couche à réaliser et les moyens de compactage pouvant être utilisés dans la
fouille) densifié à 95 % de l’essai Proctor. Le Dmax ne pourra excéder les 2/3 de l’épaisseur de la couche à
compacter.
49.V : Ouvrages en béton conventionnel
Les opérations suivantes doivent être étudiées et assurées par l’Entrepreneur :
 Définition de la formulation du béton la mieux adaptée à l'usage particulier qui en est fait ;
 Fabrication, transport, mise en place et cure des bétons ;
 Confection, mise en place et démontage des coffrages ;
 Mise en place et enrobage des armatures à béton (yc les chaises d’aciers, les cales d’arrimage et
toutes autres sujétions particulières utiles pour la mise en œuvre du ferraillage des ouvrages projetés) ;
 …etc.
Le béton aura une composition et une consistance uniformes de gâchée en gâchée, sauf instruction contraire. Il est
absolument interdit de maintenir la gâchée dans le malaxeur pendant une durée telle qu'il soit nécessaire de rajouter
de l'eau pour obtenir la consistance demandée.
Les bétonnières doivent être maintenues dans des conditions de fonctionnement satisfaisantes, et les tambours
doivent être vierges de toutes traces de béton ayant fait prise.
Les bétonnières ne sont pas remplies au-delà de leur capacité théorique et sont maintenues propres, elles sont lavées
à la fin de chaque période d'utilisation. La première gâchée dans une bétonnière propre, à moins qu'elle ne soit une
gâchée de mortier, contiendra seulement la moitié de la quantité normale de gros granulats pour tenir compte des
matériaux fins et du ciment qui pourraient adhérer au tambour. Cette gâchée est malaxée pendant au moins une
minute de plus que la gâchée normale.
A. Détermination de la composition du béton et mortier et Essais
L'étude de la composition des bétons est à la charge de l'Entrepreneur. Ce dernier doit en soumettre les résultats au
maître d'ouvrage avec toutes les justifications expérimentales nécessaires.
Tous les essais ont pour but essentiel de déterminer les caractéristiques intrinsèques du béton.
Durant le déroulement du projet se distinguent les essais suivants :
 Les essais d'études, effectués par l’Entrepreneur, dont les résultats servent de guide à l'établissement de la
formule de chaque catégorie de béton compte tenu des caractéristiques demandées et des conditions de mise en
œuvre.
 Les essais de convenance, réalisés par l’Entrepreneur sur les premiers bétons du chantier, qui ont pour but de
vérifier qu'avec les moyens du chantier, on peut réaliser avec un minimum d'aléas, le béton dont la formule a été
proposée à la suite de l'étude. Ces essais ont également pour but de vérifier que les quantités de constituants prévus
par mètre cube de béton procurent bien un mètre cube de béton.
 Les essais de contrôle, dont le but est de vérifier la régularité et la conformité des bétons produits et mis en
œuvre avec les caractéristiques requises, durant toute la réalisation de l'ouvrage.
 Les essais d'information qui sont destinés à apprécier les résistances effectivement atteintes dans les ouvrages
en fonction du temps.
Les essais d'étude, de convenance et de contrôle des bétons sont à la charge de l'Entrepreneur.
Les essais d'information sont à la charge de la partie demanderesse. Si ces essais sont demandés par le Maître
d’ouvrage, ils sont à sa charge uniquement s'ils donnent des résultats conformes aux présentes spécifications; sinon,
ils sont à la charge de l'Entrepreneur.
En cas de litige ou pour quelque raison que se soit, le maître d’ouvrage peut faire procéder tous essais qu'il estime
nécessaires, par un laboratoire extérieur. Ces essais seront à la charge de l’Entrepreneur si les résultats sont
23
défectueux.
B. Vibration et pervibration
Pour en expulser l'air est assurer le remplissage complet des vides, le béton est serré par vibration ou pervibration
jusqu'à ce que le mortier reflue légèrement à la surface.
Les vibrateurs sont des aiguilles à air comprimé, hydrauliques ou électriques, utilisées à la main ou montées sur des
engins spéciaux. Leur diamètre est supérieur à celui des plus gros granulats, leur longueur est telle qu'ils intéressent
toute l'épaisseur d'une couche de béton, plus 15 cm.
Toutes précautions sont prises pour que la vibration ou la pervibration ne déplace pas les armatures et ne détériore
pas les pièces noyées éventuelles dans le béton.
Tout arrêt ou insuffisance des vibrateurs rendant impossible la vibration parfaite du béton à la cadence à laquelle il est
approvisionné entraîne l'arrêt total du bétonnage.
Les appareils de pervibration doivent être présents sur la levée en nombre suffisant pour les cadences de bétonnages
prévues, avec une réserve de sécurité de deux (1 appareil en réserve pour 1 en service).
Lors du bétonnage d'une levée en plusieurs couches, la vibration d'une couche est faite de telle façon que le vibrateur
pénètre légèrement dans la couche inférieure, dont la prise n'a pas commencé, afin d'assurer la continuité entre les
couches successives.
Chaque fois qu'une couche aura fait prise avant la mise en place de la couche suivante, la surface de séparation doit
être réglée et traitée comme une reprise avant que le bétonnage ne soit poursuivi.
L'épaisseur des couches serrées par vibration superficielle au moyen de dames ou taloches vibrantes est limitée à 20
cm , à moins que des essais ne montrent la possibilité d'adopter des épaisseurs supérieures. La vibration est
poursuivie en chaque emplacement d'appareil jusqu'à reflux du mortier sur les bords et par les jours éventuels de son
plateau. Les emplacements successifs d'un appareil doivent se chevaucher.
Toutes précautions doivent être prises pour éviter tout délavage du béton en cours de mise en place et jusqu'à sa
prise (apports d'eau de pluie, etc...).
Les sujétions correspondantes sont à la charge de l'Entrepreneur.
C. Essais d'études
Les buts des essais d'études sont les suivants :
 vérifier la compatibilité des granulats et du ciment ;
 établir pour chaque type de béton la composition qui permet d'obtenir les caractéristiques requises en termes
de maniabilité, résistance, perméabilité, retrait ;
 établir les relations nécessaires pour le contrôle de fabrication.
L'étude porte sur les proportions des constituants du béton : ciment, adjuvants, sables, gravillons, graviers, cailloux et
eau ; s'il est besoin, sur les granularités propres des différentes classes d'agrégats ; éventuellement sur les
provenances de ces matériaux, du ciment et de l'eau de gâchage.
La composition proposée doit permettre d'obtenir les résistances mécaniques imposées, tout en assurant la
maniabilité nécessaire à la bonne mise en œuvre du béton, compte tenu des dispositions de l'ouvrage, de ses
armatures et du coffrage ainsi que des moyens utilisés pour la mise en place et le serrage du béton.
Cette maniabilité ne peut toutefois être obtenue par un excès d'eau de gâchage, et le rapport E/C (rapport du poids
d'eau au poids de ciment par un mètre cube de béton en place) doit respecter les valeurs suivantes, selon le dosage
en ciment:
E/C < 0.5 pour C supérieur ou égal à 300 kg/m3
E/C < 0.55 pour C compris entre 260 et 300 kg/m3
E/C < 0.6 pour C compris entre 220 et 260 kg/m3
La composition proposée doit être telle que le béton frais déjà mis en place puisse être vibré à nouveau après un délai
convenable. Cette propriété doit être vérifiée, si le Maître d'ouvrage en reconnaît la nécessité.
D. Essais de convenance
Les essais de convenance sont réalisés dès que les formulations étudiées sont définies et agréées et que la chaîne de
fabrication du béton est prête.
Les études ayant conduit à une composition, la convenance de celle-ci est vérifiée par la fabrication, la mise en place
et l'épreuve d'un béton témoin.
cette fabrication et cette mise en place sont conduites sur le chantier, dans les conditions et avec les moyens de
production du chantier. La mise en place est faite dans des moules, au besoin ferraillés, représentatifs des ouvrages
intéressés.
Lors de ces essais de convenance, l'Entrepreneur doit s'assurer que les résistances spécifiées à 28 jours sont
effectivement atteintes sur le chantier.
E. Essais de contrôles
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Les prélèvements des échantillons pour contrôle et essais sont effectués par le laboratoire de l’Entrepreneur sous le
contrôle des représentants du Maître d’ouvrage. Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de fixer lui-même le choix des
échantillons.
Un procès-verbal signé contradictoirement est établi. Ce procès-verbal précise :
 le lieu, la date et l'heure du prélèvement,
 la nature de l'ouvrage ou le béton mise en place,
 la nature du ciment, la date et le mode de l'expédition,
 la nature, l'origine et la composition granulométrique des granulats,
 le dosage en ciment, la quantité d'eau de gâchage, la consistance du béton,
 la nature et le dosage des adjuvants éventuels,
 le nombre, la nature et le repérage des éprouvettes,
 les conditions de conservation des éprouvettes,
 etc.
Des prélèvements de béton sont faits, tant à la sortie des bétonnières que dans les engins de transport et au lieu
d'emploi ; ces prélèvements serviront à confectionner des éprouvettes en forme de cylindres ou de prismes de
dimensions liées à la dimension maximale des granulats. Les éprouvettes sont confectionnées dans le laboratoire de
chantier.
F. Essais de résistance
Ils sont soumis aux normes ASTM n°C39 - C943- C192 - C470.
Il sera procédé à des mesures de résistance de rupture par compression à 7 jours et à 28 jours, mesurées par
écrasement d’éprouvettes. Il sera prélevé à cet effet pour série d’épreuves 6 éprouvettes de béton dont trois seront
rompues successivement à 7 jours et 28 jours.
Les éprouvettes seront constituées de moules avec des dimensions conformes à la norme. Le béton constitutif des
éprouvettes sera prélevé en principe au lieu même d’emploi. Le remplissage sera effectué par 1/3 successif et léger
piquage de mise en place pour chaque couche. Le limité à une bonne mise en place du béton, sans amorce de
ségrégation.
Les éprouvettes seront conservées à l’abri du soleil et humidifiées constamment. La température de conservation sera
voisine des mêmes conditions de chantiers.
La rupture sera obtenue dans un appareil agrée par le Maître d’ouvrage. Les résultats ne devront en
aucun cas être inférieurs aux valeurs suivantes :
Résistance à
Résistance à la Résistanc
la
Classe de compression e à la
Ouvrage ou partie d’ouvrage compression
béton sur cylindre à 7 traction à
sur cylindre à
j d’age 28 j d’age
28 j d’age
Béton armé dosé à 350 Kg/m3 B25 200 bars 270 bars 21 bars
Béton maigre (de propreté) dosé
B20 - 200 Bars -
à 250 Kg/m3
49.VI : Armatures
A. Nettoyage
Avant leur mise en place, les armatures (et tous leurs supports métalliques) sont nettoyées pour éliminer les traces de
béton, les poussières diverses, la graisse et tout autre matière néfaste. Les plaques de rouille ou de calamine qui
peuvent s'enlever par brossage énergique sont considérées comme néfastes. Après leur mise en place, les armatures
sont maintenues propres jusqu'à l'enrobage complet.
B. Mise en place
Les armatures sont placées avec précision et maintenues solidement de façon à ne pouvoir bouger lors du
bétonnage ; on s'attachera tout spécialement à éviter de déplacer des armatures du béton déjà coulé. Des chevalets,
suspentes, épingles métalliques, cales en béton, ou tout autre système, acceptable, pourront être utilisés à cet effet.
Les cales peuvent être en plastiques, en béton ou mortier, les cales métalliques n'étant pas admises au contact des
coffrages.
Le mortier ou le béton constitutif des cales doit être d'une qualité comparable à celle du béton de l'ouvrage, la porosité
notamment doit être faible et la couleur doit être la même que celle de l'ouvrage si les cales peuvent être visibles sur le
parement.
Toutes les ligatures en acier doux recuit, disposées à tous les points de croisement des aciers se termineront du côté
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de la masse du béton et ne doivent pas pointer vers les parements. Elles sont fortement serrées à la pince.
Les tolérances pour la mise en place des armatures sont les suivantes, sauf exception bien précisée :
 en parement : le dixième de l'enrobage minimal prescrit,
 6 mm dans les autres cas.
C. Façonnage - recouvrements
Tout façonnage, recouvrement et ancrage des armatures est conforme aux normes BAEL 91 sauf indication contraire.
Tous les fers à béton sont façonnés à froid de manière progressive, en évitant tout à-coup.
Le pliage des barres à chaud n'est pas autorisé.
Le cintrage des barres en acier haute adhérence de diamètre supérieur à 12 mm doit être fait mécaniquement. Leur
dépliage n'est pas admis. Le façonnage dans le coffrage n'est admis que pour la fermeture des cadres et étriers
constitués d'acier doux de diamètre au plus égal à 12 mm.
Les pliures et dépliures systématiques des barres laissées en attente sont interdites sauf autorisation écrite du Maître
d’ouvrage ou indication spécifique des plans d'exécution.
Les angles et les coudes auront une courbure intérieure adaptée à la nuance d'acier et à son diamètre ; elle est
précisée sur les plans.
Les recouvrements sont toujours décalés.
En cas d'assemblage par soudure bout à bout, les règlements BAEL 91 sont appliquées avec l'accord du Maître
d’ouvrage.
La jonction des barres par manchons, taraudés, pressés ou coulés, est également soumise à l'agrément du Maître
d’ouvrage.
Toutes les autres précisions utiles sont données sur les plans de ferraillage.

49.VII : Coffrages et échafaudages pour ouvrages


A. Dispositions générales
Les coffrages et échafaudages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister sans déformation sensible aux
efforts de toute nature qu'ils sont exposés à subir pendant l'exécution du travail jusqu'au décoffrage.
Les coffrages doivent être assez étanches pour éviter toute perte de mortier ou de liant à la mise en œuvre du béton.
Sauf dérogation spéciale accordée par le Maître d’ouvrage sous certaines conditions, notamment s'il existe une
armature en parement, toute surface plus raide que 35° sur l'horizontale est obligatoirement coffrée de façon à assurer
une vibration correcte.
Avant tout commencement d'exécution, les dispositions projetées doivent être communiquées au Maître d’ouvrage.
Il est prévu deux catégories de coffrages (C1 et C2) en plus du coffrage grossier et une catégorie pour le fini des
surfaces non coffrées (F1). Des indications générales quant à l'utilisation de ces catégories sont données dans les
articles ci-après. De plus, les catégories de coffrage à utiliser ou de fini des surfaces sont indiquées sur les plans
d'exécution. Quand cette indication n'est pas portée, l'Entrepreneur doit demander au Maître d’ouvrage les instructions
correspondantes.
B. Catégories de coffrages
B.1. Catégorie C1 - coffrages ordinaires :
Les coffrages de catégorie C1 sont des coffrages ordinaires. Ils doivent présenter des surfaces intérieures bien
dressées, sans grosses irrégularités localisées. Ils peuvent être constitués de planches non bouvetées et non
rabotées. L'écartement maximal toléré dans les joints entre deux planches est de 2mm et la dénivelée maximale
tolérée normalement au plan d'un parement entre deux sciages juxtaposés est de 3mm.
Les coffrages de catégorie C1 ne sont en principe utilisés que pour des parements non vus ou pour lesquels un fini
particulièrement soigné n'est pas exigé, ou encore pour les joints entre éléments d'ouvrages.
B.2. Catégorie C2 - coffrages de parements lisses :
Les coffrages de catégorie C2 répondent aux spécifications de la catégorie C1, en présentant toutefois un fini de
parement exempt d'aspérités et de décrochements au droit des raccordements d'éléments de coffrages. Si ces
coffrages sont faits de planches, celles-ci doivent être bouvetées.
Les coffrages de catégorie C2 sont surtout utilisés pour les parements vus, pour les surfaces destinées à canaliser un
écoulement d'eau pour des vitesses modérées et pour la réalisation d'éventuels éléments préfabriqués pour lesquels
l'aspect du béton brut de décoffrage doit être parfaitement satisfaisant.
B.3. Coffrages grossiers :
Il s’agit des coffrages d’arrêt de bétonnage indiqués par les plans d’exécution.
C. Catégories de fini de surfaces non coffrées

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C.1. Catégorie F1
La catégorie F1 de fini de surface correspond à la surface dure et lisse d'une couche superficielle de béton
particulièrement dense.
Ce fini de surface est exigé en particulier pour toutes les surfaces non coffrées destinées à canaliser un écoulement
d'eau en vitesse.
Le traitement est fait soit à la truelle, soit à la règle vibrante lourde.
Dans le cas d'un travail à la truelle, celui-ci ne doit pas commencer avant que le film d'eau de surface n'ait disparu et
que le béton ait fait suffisamment prise pour éviter qu'un excès de laitance ne soit ramené à la surface. Le travail à la
truelle est fait sous pression ferme pour aplanir la texture sableuse de la surface et produire une peau dense et
uniforme exempte de toute marque d'outil.
En cas d'usage d'une règle vibrante, la truelle peut aussi être utilisée pour les finitions et les corrections éventuelles.
C.2. Prescriptions relatives à toutes les catégories de coffrages
Tous les coffrages doivent être soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermés. Ils sont rigides et
suffisamment étayés pour éviter toute déformation et toute fuite de mortier ou de laitance pendant la construction. Ils
sont conçus de façon à pouvoir être aisément enlevés lors du décoffrage, sans dommages pour le béton.
La surface intérieure des coffrages doit être absolument propre avant tout bétonnage, toute trace de sciure ou de
matériau étranger étant soigneusement enlevée.
Si nécessaire pour des raisons de nettoyage, mise en place du béton ou vibration, l'Entrepreneur doit prévoir des
ouvertures provisoires de dimensions appropriées dans les panneaux de coffrage. La présence de telles ouvertures ne
doit pas altérer le fini de la surface après décoffrage.
A la fin du bétonnage, les trous d'ancrage des boulons de coffrage sont soigneusement remplis de mortier stable de
même teinte que le béton avoisinant et nettoyés en surface. Si des armatures doivent traverser le coffrage, des joints
étanches doivent être assurés autour de chaque barre.
Les étais ou supports métalliques, les câbles utilisés au maintien du coffrage et abandonnés ensuite dans le béton ou
autres produits étrangers, ne doivent en aucun cas subsister à moins de 10cm des parements destinés à être exposés
à l'eau et à moins de 5 cm des autres parements.
L'emploi d'attaches comportant des fils torsadés ou des groupes de fils parallèles traversant le béton est interdit.
Les coffrages des surfaces inclinées ou verticales, soumises au passage de l'eau en vitesse, devra comporter, côté
béton, un géotextile spécial, agréé par le Maître d’ouvrage, permettant l'évacuation des bulles d'air, tout en
garantissant un fini de surface conforme aux spécifications.
C.3. Réfections et réparations
Toute réfection ou réparation, quelle qu'en soit la cause ou la nature, et qu'elle soit ou non aux frais de l'Entrepreneur,
doit être effectuée à la satisfaction du Maître d’ouvrage.
Après décoffrage, les balèvres sont enlevées. Les taches de toute nature sont enlevées soigneusement dès leur
découverte.
La réparation d'inégalités singulières ou graduelles, dépassant les normes du paragraphe "Valeurs des écarts
tolérables" ne doit jamais se faire autrement que par enlèvement de matière par meulage.
La réparation du béton ne sera effectuée que par des ouvriers qualifiés et dans les 24 heures suivant le décoffrage.
L'Entrepreneur devra avertir le Maître d’ouvrage de la date à laquelle seront faites les réparations du béton. Toute
réparation du béton ne pourra être accomplie qu'en présence du Maître d’ouvrage à moins que ce dernier n'ait
renoncé à cette inspection et en ait fait part à l'Entrepreneur par écrit.
Des ragréages ne peuvent être autorisés par le Maître d’ouvrage que dans des cas exceptionnels. Dans le cas de
défauts importants, la réparation doit se faire strictement suivant des méthodes acceptées par le Maître d’ouvrage dont
la responsabilité n'est en rien engagée par son acceptation.
Si des résines époxy (ou similaires) sont utilisées pour des réparations, leur mise en œuvre doit être strictement
conforme aux indications du fabricant. Tous renseignements sur la provenance du produit, la composition du mortier et
d'une façon générale toute documentation technique relative à ce produit doivent être fournis par l'Entrepreneur au
Maître d’ouvrage pour en obtenir l'autorisation d'utilisation. Le Maître d’ouvrage reste libre d'imposer un produit
différent, en indiquant le mode de mise en œuvre. A titre indicatif dans toutes les zones soumises à l'action de l'eau en
vitesse, les réparations seront en principe effectuées comme suit :
 Enlèvement par repiquage et sablage de la surface à réparer et de ses alentours sur une profondeur minimale de
1cm par rapport au nu fini. Dans certains cas un repiquage et un sablage jusqu'à 2cm derrière le premier lit
d'armatures peuvent être exigés,
 Nettoyage soigné au jet d'eau et d'air sous pression, de façon à éliminer de la surface toute trace de laitance,
toute poussière, matière organique, huile, graisse, etc... nuisible à l'accrochage du mortier ou du béton rapporté,
 application d'un mortier à liant spécial, de résine epoxy ou similaire, précédée d'une couche d'accrochage,
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 après traitement de cure et durcissement du mortier, meulage de la surface, en insistant particulièrement sur la
zone de raccordement,
 application d'une couche de peinture polyuréthane sur la réparation débordant de 0.2m sur le béton.
Pour les réfections d'une certaine importance, dont le Maître d’ouvrage reste seul juge, l'Entrepreneur fera exécuter les
travaux sous contrôle ou par un spécialiste du fournisseur des produits utilisés.
49.VIII : Eau de gâchage
L'eau nécessaire à la confection des mortiers et béton, au compactage des remblais et le cas échéant au lavage
des matériaux et à leur mise en place devra être exempte d'impuretés préjudiciables telles que silice, matière
organique ou ammoniaque, sel, etc ...
49.IX : Ciment
On utilise en principe du ciment Portland artificiel pouzzolanique (CPJ) à prise lente de la classe 45, répondant à la
norme NM-10-01-F-004.
49.X : Joints Water – Stop
A. Lames d’étanchéité en caoutchouc
Elles doivent posséder les caractéristiques minimales définies selon les normes NF T 46.002 à NF T 46.004,
NF T 46.011, NF T 46.013, NF T 46.018, NF T 46.027 et NF T46.030, et attestées par la fiche d’identification du
matériau de base caoutchouc utilisé.
Les soudures devront être réalisées par vulcanisation à 140°C pendant 10 minutes et devront résister à un
allongement de 200 %. L’Entrepreneur disposera à cet effet en permanence sur le chantier du matériel adéquat,
conforme aux recommandations du fournisseur, permettant de couper et souder les bandes.
Elles doivent être stockées avant utilisation, en un endroit frais et aéré à l'abri du soleil et de toute pollution d'huile
ou de graisse.
Les lames d'étanchéité non métalliques sont fournies en longueur telles que les raccords sur le chantier soient
réduits au minimum. Les seuls raccordements effectués sur le chantier sont les raccords droits bout à bout, sauf
précision contraire du Maître d'ouvrage. Ils sont exclusivement réalisés conformément aux prescriptions du
fournisseur, garantissant la continuité du joint du point de vue de l'étanchéité et de la déformabilité. Les raccords
de bande caoutchouc sont impérativement vulcanisés à chaud au moyen d'un appareillage adéquat recommandé
par le fournisseur et agréé par le Maître d'ouvrage.
Les points de raccord entre les bandes d'étanchéité sont clairement indiqués sur les plans conformes à l'exécution
(plans de récolement) remis par l'Entrepreneur.
B. Lames d’étanchéité en PVC
Elles doivent posséder les caractéristiques minimales suivantes mesurées selon les normes en vigueur, et
attestées par la fiche technique du fabricant des lames.
Ces caractéristiques sont :
 sur matériaux neufs :
o la résistance à la rupture à 25° C : > 138 kg/cm²
o l’allongement de rupture à 25° C : > 285 %
o la dureté shore : > 52
 sur matériaux soumis à un vieillissement accéléré :
o la résistance à la rupture à 25° C : > 103 kg/cm²
o l’allongement de rupture à 25° C : > 280 %
o variation de la dureté shore : <5%
Le personnel qui sera désigné pour la jonction par soudure des bandes PVC devra avoir la qualification requise, et
se conformer strictement pour ces opérations aux recommandations du fournisseur. L’Entrepreneur devra disposer
en permanence sur le chantier du matériel adéquat.
Les points de raccord entre les bandes d'étanchéité devront être clairement indiqués sur les plans conformes à
l'exécution (plans de récolement) remis par l'Entrepreneur.
49.XI : Chaussées et plates-formes
Les routes et plates-formes à construire pour le rétablissement des voies doivent être identiques aux chaussées
existantes avant la réalisation des ouvrages.
Les matériaux, matériel et méthodes d'exécution utilisés pour la construction des chaussées devront recevoir
l'agrément du Maître d’ouvrage.
Les chaussées et plates-formes seront conçues et construites de la façon exposée ci-après.
A. Principes constructifs

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Les routes et plates-formes à reconstruire suite aux travaux objet ce marché, doivent être réalisées dans les règles
de l’art.
Les travaux et notamment la préparation du sol sous les chaussées et plates-formes, seront conduits
conformément au fascicule 25 du CCTG « Exécution des corps de chaussées », ainsi qu’à la norme NF P 98-115
« Assises de chaussées – Exécution des corps de chaussées » et à la norme NF EN-13285-Assises de chaussée
– graves non traitées de type A.
Le nouveau guide de chaussées neuves de la DRCR ainsi que la ou les circulaires le complétant seront également
appliqués, à savoir :
 CPC travaux de la Direction des routes et de la Circulation routière (DRCR),
 Guides de la DRCR relatifs aux aspects travaux,
 Directives de la DRCR relatifs aux aspects travaux,
 Guide marocain des terrassements routiers (GMTR).
Les matériaux, matériels et méthodes d'exécution utilisés pour la construction des chaussées devront recevoir
l'agrément du Maître d’Ouvrage.
B. Terrassements
Les remblais seront exécutés en principe avec des matériaux dépourvus de gros blocs rocheux et seront
compactés mécaniquement.
Dans les parties en déblai, le fond de l'encaissement sera nivelé, dressé et compacté, mais à condition qu'on
l’abaisse suffisamment pour que l'ensemble - couche de fondation, couche de base, revêtement - ait en tous
points au moins l'épaisseur prescrite.
Dans les parties en remblais ainsi qu'en déblai en terrain argileux, le support de la couche de fondation sera
réalisé par une couche de remblai spécialement choisie et compactée, de 30 cm d'épaisseur minimale et 80 cm
d'épaisseur maximale dont les 10 cm supérieurs seront constitués par des matériaux de qualité intermédiaire entre
la précédente et celle du terrain de fondation ou du remblai sous-jacent.
La partie supérieure de cette couche de remblai pourra au besoin être obtenue par apport de sable si le Maître
d’Ouvrage le prescrit.
L'humidification et le compactage de cette couche de remblai seront tels que la densité sèche du matériaux
obtenue soit égale ou supérieure à 92% de la densité optimum Proctor (essai de Proctor Standard) pour les sols
cohérents ou correspondant à une densité supérieure à 95% d'une densité maximale de référence pour les sols
non cohérents.
Cette densité maximale de référence sera déterminée sur chantier à l'aide d'essais de compactage appropriés, in
situ ou au laboratoire de chantier.
C. Matériaux sélectionnés pour accotements
Les matériaux sélectionnés à utiliser pour la réalisation de la partie supérieure des accotements doivent respecter
les directives du Maître d’Ouvrage.
ARTICLE 09 : ACIERS
La nuance à utiliser est  FeE235 pour les ronds lisses et FeE500 pour les armatures à haute adhérence
conformément aux spécifications des plans d’exécution.
Les aciers pour armatures de béton armé devront satisfaire aux prescriptions des normes marocaines NM 10.1.012
pour les ronds lisses et NM. 10.1.013 pour les barres à haute adhérence.
Les armatures seront notamment exemptes de pailles, fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts
préjudiciables à leur résistance. Leur surface ne devra pas présenter d'aspérités susceptibles de blesser les ouvriers.
Le cintrage est exécuté mécaniquement, à l’aide de mandrins de façon à assurer un rayon de courbure constant de la
partie pliée. Les diamètres minimaux des mandrins de cintrage doivent être conformes aux prescriptions BAEL.
Le préchauffage des armatures, en vue de faciliter leur façonnage est interdit.
Les armatures laissées en attente entre deux phases de bétonnage sont protégées contre les pliages accidentels. Le
pliage et le dépliage systématiques des armatures en attente ne sont pas admis.
Les armatures sont maintenues par arrimages et calages suffisants pour qu’elles ne puissent subir, lors des opérations
de mise en œuvre (la circulation du personnel et la mise en place du béton…) des déplacements ou déformations
excédant les tolérances admises.
L’Entrepreneur devra exiger du fournisseur des fiches d'identification pour chaque nature d'acier fourni. Ces fiches
d'identification donneront tous les renseignements utiles à la connaissance du produit et à l'appréciation de ses
qualités : classe, nature, caractères d'adhérence, essais concernant caractères mécaniques, recommandations
d'emploi.
Les aciers pour béton armé sont livrés en barres qui doivent être droites, sans pliures ni enroulements. Les barres
accidentellement pliées sont refusées; cependant les parties demeurées droites après élimination des parties pliées
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peuvent être acceptées si elles sont utilisables eu égard à leur longueur.
Les aires de stockage doivent être propres et organisées de telle façon que les barres soient soustraites au contact du
sol et de l'humidité.
Le stockage devra être assuré dans des conditions telles que les aciers de différentes nuances et de différents
diamètres ne puissent être mélangés. Ils devront être correctement repérés et commodément repris sur parc.
ARTICLE 10 :  MODE D'EVALUATION DES OUVRAGES
CARACTERES GENERAUX DES PRIX
A) Les prix du bordereau sont établis aux conditions économiques existantes un mois avant la date de la remise
des offres.
B) Les prix unitaires sont réputés couvrir la totalité des dépenses nécessaires pour l'exécution des ouvrages sans
exception, ni réserve. Ils s'entendent pour des travaux complets et parfaitement exécutés et, de convention
expresse, les précisions données dans les articles du présent document sont limitatives.
C) Tous les prix du bordereau s'appliquent aux ouvrages complètement terminés en conformité avec les
dispositions du marché. L’entrepreneur reconnaît que l'ensemble des prix unitaires du bordereau, avec
l'application des prescriptions du présent document, permet de le rémunérer intégralement pour l'ensemble des
travaux prévus au marché. Ces prix comprennent tous les frais, faux frais, frais généraux, taxes, impôts,
bénéfices, etc., notamment:
 Toutes les sujétions qui découlent de l’installation du chantier et en particulier :
 L’acquisition ou l’occupation des terrains destinés aux installations de chantier carrières et emprunt,
 Toutes les sujétions qui découlent de la fourniture, l’amenée, la construction des installations du chantier, des
bureaux et des cités de l’entrepreneur,
 L'amenée et le repli du matériel sur chantier (installations diverses, matériels de fabrication, de transport, de
mise en œuvre).
 L’alimentation en eau, électricité, et air comprimé,
 L’établissement des pistes et voies d’accès,
 L’hygiène et la sécurité du chantier,
 La protection du chantier contre toute crue de l’oued,
 La signalisation du chantier d’une manière générale et en particulier en milieu urbain,
 Le repli du chantier, et remise en état des lieux des zones d’installation, de travaux, d’emprunt et des accès,
 La démolition des ouvrages provisoires de protection et ou de dérivation,
 Tous matériaux, matières consommables et fournitures diverses.
 Transports des matériaux et fournitures à pied d’œuvre et toute manutention.
 Les matériaux et produits nécessaires aux essais de laboratoire.
 Les études d’exécution et géotechniques ;
 Le fonctionnement, l'entretien, l'amortissement et la réparation de tout le matériel et installations générales du
chantier.
 Les frais d'implantation, de tracé et de mesure des ouvrages, y compris tous dispositifs de repérage et de
traçage, etc. ainsi que toutes sujétions de toute nature relative à la livraison d'ouvrages complètement terminés,
tous impôts divers, taxes fiscales, droits de douane, droits d'enregistrement du contrat, assurances de toute
nature, droits de brevets, tout frais, faux frais, frais généraux et bénéfices de l’entrepreneur.
CARACTERE DES PRIX – SOUS-DETAILS
Caractère des prix
Les prix unitaires couvrent, sans exception ni réserve, outre le bénéfice de l’entrepreneur, les levés de contraintes
et la totalité des dépenses et des charges entraînées par l'exécution dans les délais impartis des travaux
correspondant à chacun d'eux, y compris celles qui résultent des obligations imposées au titulaire par les
différentes pièces du Marché et notamment par le Cahier des Clauses Administratives Générales des Travaux.
En dehors des cas prévus aux articles 53, 54, 55, 57 et 60 du Cahier des Clauses Administratives Générales -
Travaux, l’entrepreneur ne peut sous aucun prétexte revenir sur :
 Les prix inscrits au marché,
 Les prix nouveaux arrêtés d'un commun accord dans le cadre de l'article 55 du Cahier des Clauses
Administratives Générales- Travaux.
Décomposition par nature de travaux
Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de demander à l’entrepreneur les sous-détails de certains prix, en
complément de ceux figurant explicitement au marché. La remise de ces sous-détails doit intervenir
impérativement dans le délai maximum d'une semaine à dater de la demande du Maître d’ouvrage.

30
DEFINTIONS DES PRIX

Prix n° 01 – Déblais
Ce prix rémunère, les déblais des fouilles pour fondations des ouvrages exécutées dans le terrain de toute nature
y compris blindage, démolition, préparation du fond de fouille (purge, épuisement des eaux compactage éventuel
du fond de fouille).
Ils ne s'appliquent ni aux matériaux extraits des zones d'emprunt et carrières éventuelles, ni aux fouilles requises
pour la construction des installations de chantier, des bâtiments provisoires payés par les prix unitaires du reste du
bordereau.
Toute excavation faite en trop par l'Entrepreneur sans ordre ou autorisation ne sera pas prise en considération
dans les décomptes. Le Maitre d'ouvrage se réserve la possibilité de demander à l'Entrepreneur le comblement à
ses frais des excavations faites en trop, notamment par du béton.
Ce prix rémunère au mètre cube les déblais en terrain de toute nature, y compris le rocher, pour ouverture de la
plate-forme et des fossés conformément aux dispositions du prix n° B.4.1 du fascicule n° 2 du CPC. Ce prix
comprend En outre l’abattage et dessouchage des arbres conformément au prix n° B.2.1. du CPC.
Le METRE CUBE …………………………………………………………………………………………………………
Prix n° 02 – Remblais compactés
Ce prix rémunère, la fourniture et la mise en œuvre des remblais selon les spécifications du marché, y compris le
compactage, les essais de contrôle et toutes autres suggestions découlant des règles de l’art. Le volume
rémunéré est celui fixé dans les plans d'exécution.
Les prix concernant les remblais s'appliquent par mètre cube au volume théorique délimité par les surfaces
résultant des plans d'exécution.
Ces prix ne s'appliquent pas aux remblais nécessaires pour les installations de l'Entrepreneur, qui sont payés par
les prix unitaires du reste du bordereau.
Le METRE CUBE …………………………………………………………………………………………………………
Prix n° 03 – Béton de propreté B20
Ce prix rémunère, au mètre cube, le béton dosé à 200 Kg de ciment par m 3 y compris fourniture, mise en œuvre et
toutes sujétions d`exécution.
Les quantités à prendre en compte étant calculées d'après leur volume en place dans la limite du volume théorique
défini par les plans d’exécution.
Le METRE CUBE…………………………………………………………………………………………………………...
Prix n° 04 – Béton de classe B25
Ce prix rémunère, au mètre cube, le béton de classe B25 dosé à 350 Kg de ciment par m 3 y compris fourniture,
coffrage mise en œuvre et vibration et toutes sujétions d`exécution y compris les fournitures et sujétions de réalisation
de béton de l'eau (béton immergé).
Ce prix comprend également l’étude, la fourniture et la mise en œuvre des produits additifs aux bétons tels que les
adjuvants durcisseurs de surface, plastifiants…
Les quantités à prendre en compte étant calculées d'après leur volume en place dans la limite du volume théorique
défini par les plans d’exécution.
Le METRE CUBE…………………………………………………………………………………………………………...
Prix n° 05 – Aciers HA
Ce prix rémunère, la fourniture et pose des armatures en acier HA : FeE500. Il comprend toutes sujétions de
fourniture, façonnage et mise en place et toutes sujétions d'exécution. Toutefois il comprend
 La fourniture et le transport à pied d’œuvre,
 Les ligatures, les calages, les armatures de montage et de soutien, les soudures éventuelles.
 Les recouvrements qui ne sont pas indiqués sur les plans d'exécution.
Il est à noter que l’utilisation des ronds lisses est strictement réservée pour les aciers (Ø12mm) en forme de B projetés
au droit des joints.
Le KILOGRAMME…………………………………………………………………………………………………………..
Prix n° 06 – Joint Water-Stop
Ce prix rémunère la fourniture et pose des joints conformément aux prescriptions du marché et plans d’exécution.
Il comprend toutes les sujétions de mise en place, de vulcanisation ou de soudure, de raccordement et de protection
de ces joints jusqu'à leur enrobage définitif dans le béton. Ce prix s'applique au mètre linéaire.
Il s'applique au mètre linéaire de longueur effective de joint.
31
Le METRE LINEAIRE………………………………………………………………………………………………………

Prix n° 07 : Badigeonnage


Ce prix rémunère l’Entrepreneur pour le badigeonnage des parements béton des ouvrages au contact avec la terre,
conformément aux prescriptions du CPS.
Ce prix comprend notamment :
- La fourniture à pied d'œuvre du produit d'application : goudron désacidifié, bitume à chaud ou émulsion non
acide de bitume;
- L'application en deux couches sur les parements au contact des terres avant remblaiement et toutes sujétions
de mise en œuvre soignée;
- Toutes sujétions.
Le badigeon est constitué de goudron désacidifié, de bitume à chaud ou d’une émulsion non acide de bitume. La
composition ainsi que le mode opératoire pour l’exécution de ce badigeon seront soumis à l’acceptation préalable du
Maître d’Ouvrage. Son épaisseur minimale est de 1mm.
La livraison, le transport et la manutention sont effectuées en respectant les indications des articles 153.2 et 153.3 du
fascicule 65 du C.C.T.G. Les produits sont préparés et mis en œuvre conformément aux indications de la fiche
technique du fabricant.
Ce prix s’applique au mètre carré de surface effective de parements badigeonnés, au contact des terres.
Le METRE CARRE…………………………………………………

Prix n° 08 : Fourniture et pose des canalisations en CAO 135 À DN1000


Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la pose des conduites y compris déblais, lit de pose,
remblais primaire et secondaire et englobe toutes les sujétions correspondantes, payée au mètre linéaire
et s’applique aux canalisations en CAO 135 A de diamètre 1000 mm
Ces prix comprennent également la fourniture et la mise en place de joints toriques en caoutchouc. la
coupe de conduite au moyen de tronçonneuse et toutes sujétions.
Ouvrage payé au mètre linéaire……………………………………………………………………………..……………

Prix n° 09 : Bouche d'égout à avaloir ou à grille


Ce prix rémunère la réalisation de bouche d’égout à avaloir suivant plans des ouvrages types, en béton
B2 y compris.
 Terrassement en terrain de toute nature y compris le rocher et a toute profondeur
 Evacuation des terres excédentaires à la décharge publique
 L’étaiement des terres et l’épuisement de la nappe
 Coffrage, ferraillage
 Le radier et parois en béton armé ou non selon la profondeur
 Enduite au mortier N°2
 Appareil siphoïde
 Tampon en Fonte ductile D400
 Bavette et couronnement en béton moulé
 Les buses en PVC de diamètre 315mm avec joints et pièces nécessaires pour le raccordement au
regard borgne ou regard de visite y compris les terrassements et remblaiement avec compactage
des tranchées et toutes sujétions et toutes sujétions de fourniture
Ouvrage payé à l’Unité ……………….………………………………………………….....……..….. 

Prix n° 10: Regard borgne


Ce prix rémunère à l’unité l’exécution de regards borgnes, pour toute profondeur et pour toute diamètre. A
réaliser conformément aux plans joints et suivant la profondeur et le diamètre de la canalisation. L’emploi
de la tronçonneuse est obligatoire pour la coupe des buses
Il inclut également la fourniture et pose de trappe en béton armé munie de deux anneaux de levage.
Ouvrage payé à l’Unité …………………………………………..………………………....……..….. 

Prix n° 11 : Regards de visite


Ce prix rémunère la réalisation de regards de visite
Il comprend, en outre, les prestations et sujétions ci-après :
 L'exécution des terrassements en déblais en tout terrain et à toute profondeur,

32
 La fourniture et la mise en place de terre meuble en remblai compacté après exécution du regard,
 L’exécution de béton de propreté
 L'exécution de la cheminée du regard en béton dosé à 350 Kg de ciment par mètre cube,
 Mise en place d'une armature sous forme de cadrillage de maille 15x15cm en acier T8,
 Le châssis en béton armé supportant cadre et tampon; ce châssis sera maintenu au
couronnement des regards par un mortier N°2 (450kg de ciment/m3)
 Echelle galvanisée à chaud : montants en fer carré 25x25mm et échelons en fer carré 20x20mm;
Cette échelle sera scellée en six points,
 Voiles de dissipation d’énergie pour les regards accolés de chute
 Tampons en fonte D400, Ouvrage payé à l’Unité
Ouvrage payé à l’Unité …………………………………………………………………………………..……

33
CHAPITRE IV : BORDEREAU DES PRIX - DETAIL ESTIMATIF
MARCHE N° :….…../PA/BP/2021

Objet : TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE LA PROTECTION DE LA VILLE D’IMZOUREN CONTRE LES


INONDATIONS,
(OUED IAATMANEN), PROVINCE D’AL-HOCEIMA.

PU (DHS)
N° Désignation des
Unité Quantité Hors TVA Montant Total
prix ouvrages
(en chiffres)

1 Déblais m3 600,00

2 Remblais compactés m3 360,00

3 Béton de propreté B20 m3 12,00

4 Béton de classe B25 m3 96,00

5 Aciers HA Kg 12 000,00

6 Joint Water-Stop m 36,00

7 Badigeonnage m2 212,00

Fourniture et pose des


8 canalisations en CAO135 A m3 70,00
DN1000 mm
Bouche d'égout à avaloir ou
 9 U 2
à grille
10  Regard Borgne U 1

11 Regard de visite U 4

Prix total Hors TVA DHS


MONTANT TVA 20%DHS
Total TTC DHS

CACHET ET SIGNATURE DU CONCURRENT,

PAGE N° 35 ET DERNIERE
34
MARCHE N°…. . /PA/BP/2021

TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE LA PROTECTION DE LA VILLE D’IMZOUREN CONTRE LES


INONDATIONS, (OUED IAATMANEN), PROVINCE D’AL-HOCEIMA

Marché passé par appel d’offre ouvert su offre de prix en application des dispositions de l’alinéa 2
paragraphe 1 de l’Article 16 et l’alinéa 3 paragraphe 3 de l’Article 17 du décret n°2-12-349 du 8
Joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.

Pour un montant TTC de ( en chiffres et en lettre) : ………………………..……….……… ……… ………


…………………………………………………………………………………………………………………..

DRESSE PAR :

LU ET ACCEPTE PAR : PRESENTE PAR :


D’OUVRAGE :
(L’entrepreneur)

VISE PAR : APPROUVE PAR :

35

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