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LES MATERIAUX
SOMMAIRE
1.1 - Définitions : 4
1.1.1 - Moellon : 4
1.1.2 -Meulière : 5
1.1.3 - Parpaing : 5
1.2 - Les appareillages de la pierre (valable aussi pour les autres blocs). 5
2 – SABLES ET GRAVILLONS 9
2.1 - Définitions 9
2.4 - La compacité : 12
3.1 - Définitions 13
4 - LES MORTIERS 18
4.1 - Définitions 18
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4.2 - Fabrication du mortier. 18
5 - LES BETONS 20
5.1 - Définition : 20
6 - LES ADJUVANTS 31
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7.2 – Béton de gravillons en l/m de béton 33
8 - LES ACIERS 34
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9.2 - Caractéristiques principales des blocs en béton 38
9.2.1 - Normalisation 38
9.2.2 - Les principales exigences contenues dans les Normes concernent: 39
9.2.3 - Performances 39
10.1 - Définition 42
10.2 - Caractéristiques 42
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LES MATERIAUX
1 - Les matériaux naturels
Les matériaux naturels sont des matériaux qui proviennent de différentes roches. Il est
important de connaître les caractéristiques de chaque matériau pour pouvoir les utiliser à bon
escient.
Le choix d’une pierre dans la construction est fonction de l’endroit où elle sera mise en œuvre
et donc des sollicitations auxquelles elle sera soumise.
Les pierres peuvent être utilisées en murs porteurs (mur de façade), décoration et protection
(soubassement de maison), revêtement horizontal (dallage sur terrasse), revêtement vertical
(habillage de façade).
NOTA : si la pierre de taille n’est maintenant utilisée qu’en fine plaque d’habillage sur les
façades, c’est que les murs en pierre, sur toute leur épaisseur, sont d’un coût trop élevé pour les
budgets de construction. Le béton sous toutes ses formes a détrôné la pierre!
Le nom donné aux différentes pierres vient de leur lieu d’extraction : Tuffeau de Touraine,
Comblanchien (pierre calcaire de Bourgogne), calcaire de Hauteville...
1.1 - Définitions :
1.1.1 - Moellon :
Petit bloc de pierre calcaire, soit brut, soit équarri et plus ou moins taillé, utilisé pour la
construction des murs en pierres maçonnés. Par convention, le moellon est un bloc assez petit
pour être porté et manipulé par un homme, sans l’assistance d’un appareil de levage. Les
différentes faces d’un moellon ont un nom bien précis. Selon sa forme, sa taille et son utilisation,
le moellon possède une terminologie spécifique
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1.1.2 -Meulière : Elles ont souvent été utilisées pour des murs
Pierre dure, caverneuse, légère et massifs en « opus-incertum ». (Ouvrage
inaltérable, à base de silex ou de silicate de composé en latin).
chaux, sans calcaire. Les meulières, extraites
surtout du bassin parisien, sont utilisées
comme pierres à bâtir à l’état brut, leur
taille et leur sciage sont à peu près
impossibles, vu leur dureté. Leur
imperméabilité les destinait autrefois
surtout aux murs de fondations et de
soubassement.
1.1.3 - Parpaing :
Désigne tout élément de construction taillé
ou moulé (pierre, moellon, brique...) qui
représente un parement sur chacune des
deux faces d’un mur. Par extension, désigne
aujourd’hui le bloc de béton de granulats,
plein ou creux, dit aggloméré.
1.2 - Les appareillages de la pierre (valable aussi pour les autres blocs).
Termes généraux
Exemples d’appareillages
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2 – Sables et gravillons
2.1 - Définitions
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Exemples :
• sable 0/2 pour la couche de finition d’un
enduit
• sable 0/5 pour un béton armé
• gravillon 8/12,5 pour le béton d’un dallage
• gravillon 10/20 pour du béton armé
Granularité continue
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Granularité discontinue
L’objectif recherché dans le choix des granulats est de composer des mortiers et des bétons
présentant des caractéristiques optimales.
Dosage en liant optimum : obtenir une bonne résistance avec le liant (ciment) juste. (Attention au
coût des ciments)
Dosage en granulats : obtenir le mélange de grains qui laisse le moins de vides à remplir par la
pâte de chaux ou de ciment
Compacité = volume des pleins
volume apparent
Structure serrée : Structure lâche : Volume apparent : volume réel des grains :
bonne compacité mauvaise compacité volume des grains + vide pleins
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2.4 - La compacité :
La meilleure compacité des granulats s’obtient approximativement par le mélange, en volume
apparent
soit pour un béton
- 1/3 d’éléments fins (sable) - ± 35% de sable 0/5
- 2/3 d’éléments gros (gravillons) - ± 65 % de gravillons 5/20
La forme arrondie des grains favorise la compacité et la mise en œuvre.
ATTENTION : le volume apparent d’un granulat humide augmente par rapport au volume
apparent d’un granulat sec : c’est le foisonnement.
Le foisonnement est l’augmentation du volume apparent d’un sol, due à l’aération du sol (plus
d’air entre les grains), ou due à la présence d’eau.
Enduits
extérieur
s
Gros béton
de dallage
Maçonnerie
de moellon
Poteaux ou
poutres en
béton armé
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Un liant hydraulique est une poudre minérale qui forme avec l’eau une pâte
faisant prise et durcissant progressivement même à l’abri de l’air, notamment
sous l’eau. Il sert à lier des matières solides inertes (sables, gravillons, cailloux).
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3.2.2 - Classification des ciments.
Les ciments ont fait l’objet de la norme NF P 15.301 prenant en compte les besoins dictés par le
marché commun et par le développement du commerce extérieur. Cette norme a donc été
publiée en avril 1992 sous la référence ENV 197-1 (réf européenne) et NF P 15.301 (réf
française) : Liants hydrauliques - ciments courants - composition, spécifications et critères de
conformité. Elle est applicable depuis le 1er janvier 1995.
Trois classes (32,5 - 42,5 - 52,5) sont définies en fonction de la résistance minimale à la
compression à 28 jours. Des sous-classes « R » sont associées à ces 3 classes principales pour
désigner des ciments dont les résistances à un jeune âge sont élevées (élévation plus rapide de la
résistance). La résistance s’exprime en MPa (méga Pascal = 106 Pascal et 1MPa = 10 bars).
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Marquage CE : Les états membres veillent à ce que les ciments mis sur le marché portent le
marquage CE et interdisent la commercialisation des produits non marqués. La marque CE
signifie que le ciment défini par son type et sa classe est conforme aux exigences de la norme
européenne NF EN 197-1.
La marque NF : la marque NF doit faire l’objet d’une démarche volontaire de la part des
fabricants. Pour bénéficier de la marque NF, les ciments courants doivent obligatoirement
posséder un certificat de conformité CE.
Classes de résistance 32,5 32,5R 32,5 32,5R 32,5 32,5R 42,5 42,5R 42,5 42,5R 42,5 52,5
Maçonnerie X X X
Béton courant non armé X X X
béton armé fortement
X X X X X X X X X X X X
sollicité
béton armé
X X X X X X X X X
décoffrage rapide
produits préfabriqués X X X X X X X X X X
produits préfabriqués en BA X X X X X X X X
béton précontraint X X X X X
performances extrêmes X X X
dallage, sols industriels X X X X X
travaux grandes masses X X X
bétons routiers X X X X X X X X X X
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La chaux hydraulique naturelle pure est obtenue par calcination d'une roche composée
essentiellement de carbonate de calcium (le calcaire) et d'éléments qui, lors de la cuisson, se
transforment en silicates et aluminates de calcium.
Lorsque la chaux est employée en mortier, ces éléments, en quantité suffisante, lui confèrent,
dans un premier temps, une prise dite hydraulique. Elle réagit donc au contact de l'eau ; alors
que le calcaire, transformé en chaux aérienne, commence sa prise ou carbonatation au contact
de l'air ambiant.
La chaux hydraulique naturelle pure peut entrer dans la composition de liants. Elle leurs confère
des propriétés supplémentaires.
La norme NF P 15-311 :
Chaux de construction
CL Chaux aérienne éteinte pour le bâtiment
NHL Chaux hydraulique naturelle pure
NHL Z Chaux hydraulique naturelle avec 20%
maximum d’ajout
HL Chaux hydraulique
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3.3.4 - Utilisation des chaux :
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4 - LES MORTIERS
4.1 - Définitions
Généralement employés pour « liaisonner » entre eux des éléments de format réduit tels que les
moellons, les briques ou les blocs de béton, les mortiers sont confectionnés soit avec du ciment
soit avec de la chaux ou encore avec un mélange des deux. En fait le choix du liant dépend des
qualités principales demandées au mortier.
Le ciment confère des résistances assez élevées, mais rend les mortiers sensibles à la
dessiccation et au retrait qui se manifeste parfois sous forme de fissures filiforme après
durcissement.
La chaux par contre, donne des mortiers moins résistants mais les rend plus « gras », autrement
dit plus collant, même sur des supports poreux qui ont tendance à « griller » les mortiers, c’est à
dire à les dessécher prématurément.
Une formule couramment pratiquée pour bénéficier autant que possible des qualités de ces deux
liants, consiste à les associer, souvent à part égale, pour obtenir alors un mortier dit « bâtard ».
Rivière
Dune
Carrière
Chaux
% de chaux + % de ciment
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Arase étanche :
Enduit
5 - LES BETONS
5.1 - Définition :
Le béton est une roche artificielle composée de granulats (sable, gravillon, cailloux) et de liant
aggloméré. Le béton permet de réaliser par moulage, banchage ou coffrage, toutes sortes de pièces
et de volumes qui, après durcissement, présentent une bonne cohésion et une résistance élevée,
surtout en compression. Le béton diffère du mortier par le fait qu’il contient aussi des gravillons et
parfois des cailloux en plus du sable.
Le béton est utilisé dans la réalisation des ouvrages de structure tels que fondations, murs, poteaux,
poutres, planchers.
Il entre dans la fabrication de nombreux éléments industrialisés : éléments de façades, planchers
préfabriqués, poutres préfabriquées...
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Le béton peut être utilisé soit seul (blocs préfabriqués de béton, certains murs...), soit avec, en
complément, des armatures en acier permettant l’apport de caractéristiques mécaniques
importantes. Ces deux matériaux sont complémentaires,
Conditions de bon - le béton et l’acier sont associés grâce à l’adhérence mutuelle des
fonctionnement des ouvrages matériaux.
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Résistance à
la COMPRESSION L’acier résiste bien en compression
Le béton résiste bien en
compression
- rond lisse de nuance douce ≈ 240 MPa
Résistance à ≈ 25 à 45 MPa à 28 jours - acier à Haute Adhérence ≈ 400 à 500
MPa (acier HA)
suivant son dosage et sa compacité
Résistance à
la TRACTION
Le béton résiste très mal en L’acier résiste très bien en traction.
traction La résistance à la traction est sensiblement
la même qu’en compression.
Résistance ≈ 2 à 3 MPa à 28 jours soit - rond lisse de nuance douce ≈ 240 MPa
12 à 15 fois moins qu’en compression acier à Haute Adhérence ≈ 400 à 500 MPa
Capacité d’ALLONGEMENT
Le béton s’allonge au plus de sous l’effet des charges L’acier s’étire fortement avant
1/10è de mm par mètre avant de rupture :
fissurer.
- 250 mm par mètre pour les ronds
Faible capacité d’allongement par lisses
rapport à l’acier - 140 mm par mètre pour les aciers HA
Coefficient de DILATATION
sous l’effet de la température
Le béton se dilate sous l’effet de L’acier se dilate sous l’effet de la
la chaleur chaleur
- il n’est pas détérioré par l’eau Action de l’air, de l’eau et du temps - il s’oxyde très facilement (rouille)
- il protège les aciers de la …sur la DURABILITE - il se forme avec le béton une ferrite
rouille. de chaux protectrice.
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Elles sont relatives à la mise en place du béton et aux résistances mécaniques à la compression
essentiellement.
Elle facilite :
• le coulage dans les coffrages du béton préparé à la bétonnière ou au malaxeur ou livré par
camion-toupie,
• l’enrobage des aciers disposés dans les coffrages.
Elle dépend :
• du dosage en éléments fins,
• du dosage en ciment, ⇒ pâte lubrifiante entre les grains
• de la teneur en eau, sans excès,
• de la forme arrondie des grains et de leur taille (grosseur, granulométrie).
On peut classer comme suit les qualités d’ouvrabilité (plasticité) du béton de l’affaiblissement au cône :
Affaiblissement
Classes d’affaissement
mm
S1 10 à 40
S2 50 à 90
S3 100 – 150
S4 150 – 210
S5 ≥ 220
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Elle dépend :
• de la compacité du mélange de granulats. Le but étant d’obtenir un mélange présentant un
minimum de vides à remplir par la pâte de ciment,
5.4.3 - Remarques :
La composition du béton doit concilier deux impératifs :
• l’ouvrabilité, avec la quantité d’eau juste suffisante pour ne pas nuire aux résistances,
• la résistance, en utilisant le maximum de gros granulats sans nuire à l’ouvrabilité.
Les essais de résistance à la compression du béton se font sur des éprouvettes cylindriques :
soumises à l’action de la presse jusqu’à la rupture, l’éprouvette s’est désagrégée selon une forme
que l’on constate habituellement dans les bons bétons.
Sur un béton ancien l’essai de résistance peut être réalisé à l’aide d’un scléromètre. Le but de l’essai
est d’obtenir rapidement la résistance de l’ouvrage sans destruction ni prélèvement par carottage.
En fait, il s’agit de tester la dureté de surface d’un béton durci, sachant que plus la résistance de
surface est élevée, plus le béton est résistant.
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5.5.1 – Généralités
Afin de préserver l’investissement à long terme que représente une construction, de limiter son coût
d’entretien et de contribuer à la sécurité de ses utilisateurs, les matériaux qui la composent doivent
être résistants et durables.
La norme européenne NF EN 206-1 remplace la norme béton prêt à l’emploi XP P 18-305 avec un
champ d’application élargi :
• Elle s‘applique à tous les bétons de structure : bétons fabriqués sur chantier, bétons prêts à
l’emploi et bétons pour produits préfabriqués,
• L’utilisation de cette norme s’impose dans l’application des documents d’exécution des
ouvrages, en bâtiment notamment le DTU 21 (NF P 18-201), « Travaux de bâtiment -
Exécution des ouvrages en béton » ou en génie civil (fascicule 65 A, livret 2-21 de la SNCF…).
>Les Bétons à Propriétés Spécifiées “BPS” sont des bétons dont les performances sont garanties par
le fournisseur de BPE (béton prêt à l’emploi). Pour ces bétons, le client-prescripteur doit fournir au
producteur la spécification normative complète du béton (classe d’exposition, classe de résistance,
classe de chlorures, classe de consistance (classe d’affaissement) et dimension maximale nominale
des granulats (Dmax),…).
Les Bétons à Composition Prescrite “BCP” remplacent les BCS. Ce sont des bétons pour lesquels la
composition est spécifiée au producteur par le client-prescripteur. Ce dernier a la responsabilité de
s’assurer que la composition est conforme aux exigences de la norme et qu’elle peut atteindre les
performances attendues dans l’ouvrage. Le producteur est responsable de fournir un béton
respectant cette composition prescrite.
Il existe deux types de BCP : le BCP “étude” et le BCP “norme”.
La norme européenne NF EN 206-1 s’inscrit dans la continuité de la norme BPE XP P 18-305 de 1996,
mais sa portée est beaucoup plus étendue :
• elle est applicable à tous les bétons de structure,
• elle contient des règles précises concernant la spécification, la formulation, la fabrication, la
livraison et le contrôle de conformité des bétons,
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• par l’obligation de la mise à jour des documents d’exécution des ouvrages, en particulier le
DTU 21 “Exécution des ouvrages en béton” publié en mars 2004, la norme NF EN 206-1
s’impose à l’entreprise de construction et au concepteur d’ouvrages en béton,
• en raison de la référence expresse, établie par le Code des Assurances, au respect des règles
de l’art, des DTU et des normes, la norme NF EN 206-1 devient incontournable.
Sécurité et fiabilité des bétons produits, grâce à l’augmentation des contrôles qualité et à
l’augmentation de la résistance moyenne des bétons courants et en raison d’une réduction des
marges de tolérance par rapport à la résistance garantie.
Une meilleure durabilité car la norme NF EN 206-1 définit 18 classes d’exposition, regroupées par
risque de corrosion ou d’attaques, en fonction des conditions environnementales auxquelles le béton
est soumis.
Le client-prescripteur fera un choix, lors de sa commande, parmi ces différentes classes.
Une plus grande clarté : la commande des BPS doit préciser la classe de résistance, la classe
d’exposition, la classe de consistance, la dimension maximale nominale des granulats et la classe de
chlorures.
1. La classe de consistance
Elle est choisie parmi les classes d’affaissement mesurées au cône d’Abrams :
Lors de sa commande, le client indique la classe de résistance à la compression dont il a besoin pour
son ouvrage.
Cette classe de résistance à la compression est exprimée sous la forme "C X / Y" où X est la résistance
caractéristique du béton à 28 jours mesurée sur cylindre et Y la résistance caractéristique du béton à
28 jours mesurée sur cube (Y est supérieur à X du fait de la forme des éprouvettes utilisées).
Les classes courantes sont les suivantes : C20/25, C25/30, C30/37 et C35/45.
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3. La classe d’exposition
La norme NF EN 206-1 définit plusieurs classes d’exposition suivant le type d’agression que le béton
peut avoir à subir dans l’ouvrage :
• X0 : béton non armé ou faiblement armé avec un enrobage d’au moins 5 cm ne subissant aucune
agression.
> Corrosion induite par les chlorures ayant une origine autre que marine (sels divers) :
• XD1 : humidité modérée (surfaces de bétons exposées à des chlorures transportés par
voies aérienne ; en France cette classe est assimilée à XF1),
• XD2 : humide, rarement sec (ex. piscines en béton non complètement protégé),
• XD3 : alternance d’humidité et de séchage (ex. dalle de parc de stationnement de
véhicules).
> Corrosion induite par des chlorures présents dans l’eau de mer :
• XS1 : béton exposé à l’air véhiculant du sel marin (ouvrages situés sur une zone de
1 km le long du littoral ; en France cette classe est assimilée à XS2),
• XS2 : béton immergé en permanence dans l’eau de mer,
• XS3 : zones de marnage ou zones soumises à des projections ou des embruns.
> Cycles de gel/dégel, avec ou sans sels de déverglaçage (sauf spécifications particulières) :
Les zones de gel sont définies par la carte donnée en figure NA.2 de la norme NF EN 206-1,
complétée par le fascicule Afnor de documentation FD P 18-326 « Zones de gel en France » de
novembre 2004.
• XA1 - XA2 - XA3 : environnements à agressivité chimique faible, modérée ou forte. La classe XA3 ne
prend en compte que les pH jusqu’à 4. Au-dessous, des préconisations supplémentaires sont
nécessaires (protections, résines,…).
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• Les attaques chimiques peuvent résulter du contact du béton, avec des eaux de surface ou
souterraines, ainsi que de sols contenant des substances agressives (sulfates, acidité, CO² dissous
dans l’eau, ammoniaque…).
Pour les bétons ne subissant aucune agression, non armés ou faiblement armés et avec un enrobage
d’au moins 5 cm : X0 admissible
4. La classe de chlorures
Il s’agit de la quantité totale en ion chlorure admissible dans le béton, en fonction de la présence ou
non d’armatures. Cette quantité est exprimée en pourcentage de la masse de liant.
• Cl 0,20 : pour les bétons contenant des armatures de précontrainte en acier.
• Cl 0,40 : pour les bétons contenant des armatures en acier ou des pièces métalliques
• noyées.
• Cl 0,65 : pour les bétons contenant des armatures en acier ou des pièces métalliques
• noyées, et formulés avec des ciments de type CEM III.
• Cl 1,0 : pour les bétons ne contenant ni armatures en acier, ni pièces métalliques
noyées.
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Le béton est classé selon la dimension maximale nominale des granulats. La classification est fonction
de la dimension nominale supérieure du plus gros granulat présent dans le béton. Cette dimension
est appelée Dmax.
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Dosages minimaux pour les classes d’expositions courantes
Les Bétons à Composition Prescrite (BCP) sont des bétons pour lesquels la composition et le type de
constituants à utiliser sont spécifiés au producteur par le client-prescripteur, le producteur n’étant
responsable dans ce cas que du seul respect de la composition prescrite.
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Selon les termes de la norme NF EN 206-1, un BCP résultant d’une “étude-client” ne doit être spécifié
que par un prescripteur expérimenté, disposant d’une réelle compétence dans la formulation du
béton. Pour le BCP “étude”, les principales spécifications sont le dosage en ciment, le type et la classe
de résistance du ciment, le rapport E/C ou la consistance, le type des granulats, leur dimension
maximale nominale et leur teneur maximale en chlorures, le type et la quantité d’adjuvant.
Contrairement aux BCP résultant d’une “étude-client”, la prescription par l’utilisateur d’un BCP défini
dans une “norme”, peut être limitée au seul dosage en ciment.
De plus, aucune justification de la résistance du béton par des essais n’est requise, à condition que la
résistance prise en compte dans le calcul de l’ouvrage soit plafonnée aux valeurs suivantes :
Le DTU 21 « Exécution des ouvrages en béton » a été publié en mars 2004, après révision et mise en
conformité avec la norme NF EN 206-1.
Il remplace ainsi la version précédente de mai 1993. Le DTU 21 définit les conditions d’exécution des
ouvrages en béton ou béton armé, coulés en place ou préfabriqués sur le chantier ou en usine pour
la construction de bâtiments.
Il s’applique aux ouvrages utilisant des bétons dont la résistance caractéristique à 28 jours est
inférieure ou égale à 80 MPa (C80/95 de la norme NF EN 206-1).
Il fixe les contrôles techniques qui incombent à l’entreprise et ne concernent pas directement le
producteur de béton.
Il stipule que le matériau béton utilisé doit être conforme à la norme NF EN 206-1 et à son annexe
nationale, quelle que soit son origine :
• Livraison à partir d’une centrale de béton prêt à l’emploi,
• Fabrication sur chantier par l’utilisateur.
6 - LES ADJUVANTS
L'adjuvant est un produit incorporé au moment du malaxage du béton ou du mortier, à une dose
inférieure ou égale à 5 % en masse de la teneur en ciment du béton, pour modifier les propriétés du
mélange à l'état frais et/ou durci.
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8 - LES ACIERS
Les Ronds à béton ou " armatures pour béton Caractéristiques mécaniques garanties des
armé " sont des ronds lisses ou crénelés armatures en barres et en treillis soudés.
destinés à la fabrication d'armatures pour
béton. Il existe beaucoup d'appellations pour
les ronds crénelés, car l'aspect des reliefs
(appelés verrous) varie entre les fabricants.
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Les blocs, généralement de forme parallélépipédique, ont un poids et des dimensions qui permettent
de réaliser des parois de géométrie simple ou complexe et qui les rendent manuportables lors de
leur mise en œuvre. Aujourd’hui, le mot désigne surtout des éléments manufacturés de dimensions
normalisées. (BBM = Bloc de Béton Manufacturé)
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Les blocs peuvent être classés de différentes manières :
9.2.1 - Normalisation
Les caractéristiques des blocs traditionnels sont définies par les normes correspondantes.
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Les systèmes français de classification destinés aux prescripteurs utilisateurs et fabricants précisent
pour toutes les caractéristiques des normes européennes (NF EN), les valeurs et classes de
performances nécessaires pour réaliser des ouvrages de maçonnerie conformes à la norme française
P 10-202, référencée DTU 20.1, "ouvrages en maçonnerie de petits éléments – parois et murs".
Pour les blocs considérés comme non traditionnels, c'est à ce jour la commission des Avis Techniques
(groupe spécialisé n° 16), qui précise leurs caractéristiques, cas par cas.
9.2.3 - Performances
• Les blocs, qui par définition servent à construire des murs, doivent assurer une fonction de
portance. Il en résulte que l'une de leurs propriétés essentielles est la résistance à
l'écrasement.
Les classes de résistance des blocs destinés à être enduits et de ceux destinés à rester apparents sont
indiquées dans le tableau ci-dessous. La classe représente la contrainte de rupture exprimée en bars
(B40 = 40 bars = 4 MPa) rapportée à la section brute minimale du bloc :
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Pour chaque construction, le choix de l’épaisseur et de la classe de résistance des blocs qui seront
utilisés est fonction :
• du type de maçonnerie (façades, soubassements, refends, murs séparatifs…)
• de ses dimensions (l’élancement d’un mur correspond au rapport h/e avec h = hauteur libre
et e = épaisseur brute. murs porteurs : h/e < 20 ; mur de remplissage 30 < h/e < 60)
• des sollicitations auxquelles elle sera soumise (estimation des charges permanentes, des
charges d’exploitation et des charges de neige)
Qualités requises
Certification de produits
C’est la marque NF Blocs en béton qui garantit entre autres la conformité des performances des
produits marqués aux normes précitées.
La marque NF Blocs en béton impose, comme pour tous les autres produits en béton, la mise en
place d'un système de contrôle de production par le fabricant ; son bon fonctionnement est vérifié
par un organisme tiers (en l'occurrence le CERIB). Ce contrôle interne porte sur toutes les phases de
fabrication et notamment : les matières premières, le béton frais, les caractéristiques
dimensionnelles, mécaniques et physiques des produits durcis.
La stabilité dimensionnelle entre états conventionnels extrêmes (retrait/gonflement) est vérifiée par
le CERIB dans son laboratoire.
Marquage
Le marquage réglementaire des blocs est obligatoire en janvier 2005.
Les blocs NF répondent pour la classe de résistance qui leur est attribuée à la catégorie Ι de la norme
EN 1996 – référence Eurocode 6.
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Les ouvrages réalisés en blocs doivent répondre à un certain nombre d'exigences réglementaires
telles que :
• La stabilité mécanique qui est la première exigence du code de la construction et dont les règles
de conception, de calcul et d'exécution sont définies dans :
− la norme XP P 10-202-2 - référence DTU 20-1 : parois et maçonnerie en petits éléments ;
− la norme EN 1996 - référence Eurocode 6 : calculs des ouvrages en maçonnerie.
• Le choix des murs en fonction de leur exposition à la pluie, qui est défini dans :
− la norme XPP 10 202-1 et 3 - référence DTU 20-1.
• L'isolation thermique dont les exigences sont formulées dans l’arrêté du 29 novembre 2000, pour
lesquelles existent des règles de calcul règles Th-C-U-S et I et des solutions techniques dont
l'application vaut respect du règlement.
• L'isolation acoustique dont l'exigence est exprimée en termes de résultat global pour un
logement (ou un local) dans les arrêtés du 30 juin 1999 et qui peut être respectée en appliquant
les "Exemples de Solutions Acoustiques" : ESA.
• La tenue au feu dont l'exigence est double : l'une concerne la réaction au feu pour laquelle les
blocs en béton sont classés dans la catégorie MO (matériaux incombustibles) et la résistance au
feu (arrêté du 03 août 1999) qui caractérise le temps pendant lequel le mur assure les fonctions
suivantes : stabilité au feu, pare-flammes et coupe-feu.
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Les blocs de béton cellulaire autoclavé sous pression de vapeur sont des produits du type silico-
calcaire obtenus en autoclave par réaction en présence d’eau entre les composants d’un mélange de
liants hydrauliques et de granulats auquel a été incorporée de la poudre d’aluminium destinée à
créer une multitude de petites cellules de répartition uniforme. Ils sont de structure homogène.
Le durcissement des pièces est fait par moulage, en autoclave. Le matériau qui en résulte est
alvéolaire, léger (densité allant de 0,4 à 1,2 kg/dm3), bon isolant thermique (d’autant plus qu’il est
moins dense), et facile à découper à la scie égoïne. En contrepartie de ces avantages, la cohésion
interne et la résistance à l’écrasement du béton cellulaire sont moyennes, et bien sûr
proportionnelles à sa densité.
• Les blocs parfaitement calibrés, en général de densité proche de 0,5, à maçonner par collage
avec un mortier colle spécial. Ils relèvent de la Norme NF P 14.306 : blocs en béton cellulaire
autoclavé pour mur, et font l’objet d’Avis Techniques qui mentionnent les types de collages et de
parements extérieurs compatibles.
• Les produits sous plusieurs formes de longs panneaux pour murs et cloisons, pour planchers, et
pour éléments autoporteurs de sous toitures. Ces éléments font l’objet d’Avis Techniques
10.2 - Caractéristiques
La présente de micro bulle apporte au béton cellulaire une très bonne performance thermique
Données comparatives :
Béton cellulaire
Résistance thermique : Complexes de doublage
épaisseur
R [m²K/W]
Plaque de plâtre + polystyrène expansé 10+40
10 cm 0,53 à 0,77 Plaque de plâtre + polystyrène extrudé 10+30
Plaque de plâtre + laine de verre 10+40
Plaque de plâtre + polystyrène expansé 10+40
15 cm 0,79 à 1,15 Plaque de plâtre + polystyrène extrudé 10 + 40
Plaque de plâtre + laine de verre 10 + 40
Plaque de plâtre + polystyrène expansé 10 + 60
20 cm 1,05 à 1,54 Plaque de plâtre + polystyrène extrudé 10 + 50
Plaque de plâtre + laine de verre 10 + 60
Plaque de plâtre + polystyrène expansé 10 + 80
25 cm 1,32 à 1,92 Plaque de plâtre + polystyrène extrudé 10 + 60
Plaque de plâtre + laine de verre 10 + 80
Plaque de plâtre + laine de roche 10 + 70
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L’inertie : l’inertie permet d’absorber l’augmentation de la température extérieure durant le jour, et de restituer
l’énergie accumulée pendant la nuit avec un retard de 11h30 (mur de 25 cm).
Les ponts thermiques : la continuité du béton cellulaire aux intersections entre murs extérieurs et
refend permet de limiter les déperditions thermiques.
Données physiques
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10.4 - Exemples de produits
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• la brique de façade, destinée à rester visible. Elle est de petite taille; est pleine ou partiellement
perforée. Des dimensions typiques sont 5,5 cm × 10,5 × 22 cm. Ce sont les briques que l'on voit
dans nos villes (briques pleines de parement : habillage)
• La brique creuse à perforations horizontales. Elle a un grand format et est utilisée pour construire
des murs porteurs. Elle est destinée à être enduite et n'est donc pas visible. Ces dimensions
typiques sont : épaisseur 20 cm, hauteur 20 cm, longueur de 40 à 57 cm. Elles comprennent de 12
à 60 perforations par exemple.
• La brique à perforations verticales qui a les mêmes fonctions que la brique précédente mais par sa
géométrie, elle possède des propriétés mécaniques plus élevées en compression verticale.
• La brique à propriété thermique (Monomur) qui permet d'obtenir une haute résistance thermique
par sa géométrie à alvéoles et son tesson allégé. Le Monomur est conforme à la réglementation
thermique sans aucun isolant additionnel. Elles sont généralement plus épaisses (30 à 37 cm) et
comprennent de nombreuses alvéoles.
• La brique plâtrière, brique creuse à perforations horizontales, d'épaisseur plus faible, est utilisée à
des fins non porteuses dans la réalisation de cloisons intérieures. Des dimensions typiques 40 cm ×
20 cm × 5 cm.
A côté de ces briques, on trouve les accessoires associés : linteaux, briques de chaînage, briques
d'angle, poteaux,… qui garantissent une construction homogène et sans dilatation différentielle.
Les briques sont utilisées dans des maçonneries et sont maçonnées avec un joint de mortier. Elles
peuvent être aussi collées avec un joint mince au mortier colle. Dans ce cas, la géométrie des faces des
briques doit être parfaite car des non parallélismes ou des écarts de hauteur ne peuvent être corrigées
par la colle. Le collage permet une pose plus rapide et améliore les propriétés d'isolation thermique.
Les propriétés demandées aux briques sont :
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Des conduits de fumée en terre cuite sont utilisés sur différentes sources de chaleur :
• Cheminée à foyer ouvert utilisant le bois
• Foyers fermés avec les sources usuelles de chauffage : bois, fuel, gaz, charbon
Brique plâtrière brique creuse courante brique G à alvéoles horizontaux brique G à alvéoles verticaux
« à quinçonnage » dit bloc perforé isolant
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