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II. La Pierre et le Marbre 23
A. La Pierre 23
1. 2 grandes familles de pierres dans la construction 23
2. Dans nos régions 23
3. Qualité des Pierres 24
4. Classification des Pierres en fonction de la provenance 24
5. Taille de la Pierre : (essentiellement pour les pierres bleues) 26
6. Moellons 29
7. Que peut-on faire avec des pierres de taille dans une maison ? 30
B. Les Marbres 31
1. 2 catégories 31
2. Défaut des marbres 32
3. Comment fabrique-t-on les marbres ? 32
4. Comment faire un marbre de qualité ? 33
III. Le Béton 34
A. Composition 34
1. Eau 34
2. Ciment 34
3. Pierraille 35
4. Sable de rivière 35
5. Adjuvants 35
6. Additifs 35
B. Caractéristiques importantes du béton 36
C. Comment encore améliorer les bétons armés ? 38
1. Béton Pré-contraints 38
2. Béton Post-contraint 39
3. Béton à paillette 39
D. Classification des matériaux en béton 39
1. Bloc de béton 39
2. Bloc de parement 40
CONSTRUCTION D’UNE MAISON 41
I. Implantation du Bâtiment 41
II. Profondeur 43
A. Le niveau d’eau 43
B. Le niveau à bulle – visée horizontale 44
C. Le Laser 44
III. Terrassement 45
IV. Fondation 46
A. Continue 46
1. Semelle (le plus souvent) 46
a) En béton (non armés si on est sur un bon sol) 46
b) En béton armé 47
2. Radié 48
B. Discontinue 49
1. Ossature 49
2. Faux-puits 49
2
3. Pieux 50
a) Pieux en bois 50
b) Pieux en acier 51
• Pieux Battus 51
• Pieux à visser 51
c) Pieux en béton 52
• Préfabriqués 52
• Coulé sur place 53
• Sans enveloppe = pieux forés 53
• Avec enveloppe perdue 53
• Avec enveloppe récupérable 53
4. Murs emboués 54
V. Egouttage 55
Les types d’eaux 55
Les zones 55
A. Zones Egouttées 56
1. Séparatif 56
2. Unitaire 57
B. Zones Non Egouttées mais Egouttables 58
1. Séparatif 58
2. Unitaire 63
C. Zones Non Egouttables 64
D. Tableau comparatif des prix 65
VI. Murs enterrés 67
A. Caves non habitables 67
B. Caves habitables 68
C. Vides ventilés 68
D. Sur terrepleins 69
VII. Murs d’élévation 70
VIII. Les Planchers 72
A. Voutes 72
1. En Berceau 73
2. Courbe 74
3. Dôme / Coupole 74
4. Hélice = Voute hélicoïdale 74
5. Voute en arête 74
B. Voussettes 75
C. Planchers en bois 76
1. Planchers traditionnels (ancien système) 76
2. Planchers modernes 77
D. Planchers en acier 77
3
E. Planchers en béton : = Hourdis 78
1. Entièrement bétonné sur place 78
a) Dalles de béton 78
• Coffrage 78
• Ferraillage 79
• Bétonnage 79
b) Hourdis nervurés 80
c) Hourdis à nervures multiples 80
2. La partie active est seule bétonnée sur place 81
3. La partie active est en partie coulée sur place et préfabriquée 82
4. Les éléments actifs sont préfabriqués 83
5. Les ouvrages mixtes – parties métalliques / parties bétonnées 84
IX. Les Charpentes 85
A. La charpente traditionnelle 85
B. La charpente moderne 87
C. Le lamellé-collé 88
X. La Couverture 90
A. Matériaux ligneux 91
B. Matériaux pierreux 92
1. La pierre de taille 92
2. Toiture en chèrbins (région de Vielsalm) 92
3. Les ardoises 92
C. Matériaux en fibrociment 95
D. Matériaux en métal 96
1. Le zinc 96
a) Méthode du zinc à tasseaux (ancienne méthode pour les 96
bâtiments classés)
b) Méthode du zinc à joints debout 97
2. Métal-Profil 98
3. Les polytuiles 99
E. Matériaux en verre 99
F. Matériaux en plastique 99
1. Le polycarbonate (2 ou 3 parois) pour les vérandas 99
2. Tuiles en plastiques, sous forme de grands bandeaux. 100
G. Le shingles 100
H. Les matériaux pour toitures plates 101
1. Les toitures plates 101
a) Les toitures dites « froides » 101
b) Les toitures dites « chaudes » 102
c) Les toitures inversées 103
d) Les toitures végétales 103
2. Les matériaux 104
a) Le roofing 104
b) EPDM 105
c) Le PVC 105
4
XI. Isolation Thermique 106
A. Les systèmes de propagation de la chaleur 106
1. Convexion 106
2. Rayonnement 106
3. Conduction 106
B. Confort et inconfort 106
C. Conductivité thermique 106
1. Coefficient de conductivité thermique 106
2. Coefficient de résistance thermique 107
3. Coefficient d’échange thermique 108
4. Coefficient de transmission thermique 108
D. 4 types d’isolant 109
1. Isolants synthétiques ou pétrochimiques 109
a) Les polystyrènes (PS) = frigolite 109
b) Les polyuréthanes (PUR) + (PIC) 110
c) Mousse de phenolformaldehide 110
2. Isolants d’origine minérale 110
a) Laine de roche 110
b) Laine de verre 110
c) Verre cellulaire ou foamglass 111
d) Perlite expansée 112
e) Bille d’argex expansée 112
3. Isolants d’origine végétale 112
a) Liège 112
b) Fibre de bois aggloméré 113
c) Cellulose 113
d) Lin 114
e) Chanvre 114
f) Paille 114
4. Isolants d’origine animale 114
E. Exercices 115
5
CRITERES DE CHOIX D’UN TERRAIN :
1. Etat du sol Nature du sol :
Limoneux : En Hesbaye
Moins fin que du sable
Plus accessible pour la construction
Cailloux :
C’est-à-dire pierre, …
Problème pour le terrassement
Rochers :
Stable mais caves ok avec surcoût !
6
2. Implantation /Orientation :
S
visite
3. Niveau : UD
Idéalement, un terrain plat !
EGOUTS
EGOUTS
7
CWATUPE :
Zones inondables
6. Prix
7. Forme / Taille :
8
8. Impétrants :
+
Liste des problèmes d’un bâtiment :
Stabilité : Fissures, Pq ?
Humidité : Toiture, ascensionnelle, condensation.
Urbanisme : - Régularisation d’une annexe sans permis.
- Nombre de logements.
En 1994, le CWATUPE change
o Avant, pas de permis pour modification
d’affectation d’un bâtiment,
Ex : Commerce devient une Habitation
Ajout d’appartement, …
o Après, si !
Certification électrique
Certification PEB
Salubrité
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MATERIAUX DE CONSTRUCTION :
I. LA TERRE CUITE :
A. La Brique :
Ce sont les romains qui utilisent les 1ières briques, cuites au soleil.
Cuisson entre 850 et 1200 °.
Composition de la terre :
1. Fabrication de la Brique :
10
Etape 4 - Cuisson :
Fours continus :
Briques Combustible
tournant
Fours « Tunnel » :
11
2. Critères de qualité d’une brique :
• Aspect visuel :
Angle bien droit
En bon état
Pas de coup, de fissure
Couleur : ni noire ni orangée
• Aspect sonore :
Son claire lorsque l’on frappe 2 briques l’une contre l’autre
• Texture :
On coupe et on regarde homogène !
Pas de vide et doit être compacte
• Matière :
Pas d’élément nuisible
Ex : Produit de recyclage, chaux (= tache blanche prend l’eau et éclate au gel)
• Cuisson :
Ni trop cuite (foncée vitrifiée) ni trop peu (orangée et s’effrite)
• Gélivité (porosité) :
Une brique gélive est une brique qui ne résiste pas au gel.
Trop d’argile rend la brique poreuse faible résistance au gel car absorbe l’eau.
L’idéal est d’avoir une brique ingélive.
Remarque :
Salpêtre / efflorescence :
Réaction chimique entre le mortier, la brique et l’eau de pluie.
Ca disparaît toujours.
Note : Sur un mur en béton (ou bloc de béton) ça ne disparaît pas; il faudra
frotter avec de la paille de fer en inox traitement nécessaire.
12
3. Classification des briques :
36, 42 ou 48 cm d’épaisseur
Brique de parement
Bloc de béton
Isolant
Appareillage :
Mur Plein
13
Une ligne de boutisses, puis une ligne de panneresses et ainsi de suite ….
L’appareillage en croix constitue souvent (à 90 %) un mur plein, d’une épaisseur
d’au moins 19 cm de large …
Mur Creux
Cela donne donc une idée de l’âge de la construction (mur plein/mur creux).
14
• Briques allégées : vide > 40 % du total
Très légères.
Pas porteur.
Utilisées à l’intérieure (en tous cas chez nous …)
b) Briques de parement :
Toujours 9 cm d’épaisseur.
Doit avoir des qualités spécifiques :
• Esthétique : Belle, jolie
La teinte joue un rôle (attention à l’urbanisme)
Faite main (aspect rustique, ancien)
Avant : Cuite en 2 X.
1. Cuisson traditionnelle
2. Emaille dessus et recuisson
Mais l’émaille se décollait !
Maintenant : Monocuisson.
L’émaille est déposée sur la brique non cuite et puis cuisson
traditionnelle.
Plus solide !
• Brique engobée : Plongée dans un bain pour donner une coloration spéciale
et puis cuisson.
c) Autres briques :
15
Briques béton : Pas de cuisson.
De couleurs différentes.
Poreuse absorbe l’eau sauf si waterproof (on y a ajouté un
hydrofuge)
B. La Tuile :
Doit résister à des températures variant de – 25 ° à + 80 °
Cuisson à 1500 °
Tronconique, c.-à-d. la
base est plus grande que le
haut.
Bouge souvent avec le
vent ; il faut donc de
nombreuses lattes de bois
pour les bloquer.
Existent également avec
angles et pas arrondies.
Légèrement courbée.
Un seul point de contact
pour éviter l’infiltration
d’eau.
Charpente solide car
beaucoup de tuile au m2.
16
c) Tuiles flamandes, à torchettes :
Paille sous
la tuile
d) Tuiles à emboitement
2. Tuiles en béton
30/40€ du m2.
Fabricant : Ethernit
principalement.
Lourd
La moisissure s’y agrippe.
A éviter pour les climats
rudes (neige, …)
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3. Tuiles en plastique
4. Tuiles métalliques
5. Terminologie de la toiture
13 12
11
7
10
6
?
?
1
14
4
18
1 Pignon
2 Gouttereau
Mur sous gouttière
3 Pignon
4 Tuile de ventilation/chatière
5 Tuile de ventilation
Pour salle-de-bains, WC, …
6 Croupe
Et Croupette …
7 Tuile faitière
8 About de faitière
9 Tuile arêtière
10 Tuile de rive
11 Poinçon et épi
19
12 Noue en zinc
13 Ligne de vie
Câble tendu ; permet aux
réparateurs de s’y attacher
pour leur sécurité
14 Repose bois
Crochets de sécurité
également utilisés lors de
réparation de la toiture
• Avant, on les attachait l’une à l’autre avec du mortier. Mais après quelques
années, il s’effrite et se détache.
• De nos jours, on utilise de la résine de même couleur que la tuile faitière.
• Les closoirs sont de plus en plus utilisés
20
C. La Tuyauterie :
Pour le raccordement aux égouts.
Collier
Embout
rugueux
21
D. Revêtement de sol :
Note : grès = terre cuite
Il existe :
Le carrelage en terre cuite.
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II. La Pierre et le Marbre :
Origine : Proviennent de l’extraction et du débitage de roches naturelles.
A. La Pierre
1. 2 grandes familles de pierres dans la construction
Roche métamorphique :
Qui se sont fabriquées par le feu ( volcanique) et refroidies très vite ( formation
de cristaux – ex : diamant, …).
Roche sédimentaire :
Formée par accumulation de dépôts au fonds des océans
Différentes couches.
On y trouve des fossiles.
La Pierre bleue et sédimentaire.
La plupart des pierres utilisées dans la construction sont des Pierres bleue.
Pierre calcaire
23
3. Qualité des Pierres :
Compacte
Pierre Bleue :
Pierre de Gobertange :
Près de Jodoigne.
Pierre jaune (silice)
Pierre non hydrométrique.
Souvent utilisée pour réparer des bâtiment
classés.
Ex : Place Saint-Lambert.
Pierre de Vinalmont :
Au-dessus de Huy
Pierre calcaire, blanche.
Non hydrométrique.
Pierre de taille.
Ex : Collégiale de Huy
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Pierre de Meuse et de Namur :
Calcaire dévonien :
Epoque géologique
Bouillon (Semois), Profondville.
Pierre grise.
Hydrométrique Pavage intérieure essentiellement.
Pierre de Tournai :
Grès :
En Ardennes.
Différentes couleurs
Jaune, rouge (minerais de fer rouille), verte (cuivre), …
Schiste :
Pierre de Fontenois :
Province de Luxembourg
Pierre jaune
= calcaire gréseux
Non hydrométrique ok pour l’extérieure
Pierres Etrangères
• Tuffaux de Maastricht
Ex :Cathédrale Saint-Paul en partie
Jaune, pierre grenailleuses mais devient très dure en vieillissant.
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• Pierre de France
Pierres jaunes
Calcaire siliceux
Utilisé pour cheminée, porte d’entrée de maison, …
Clivée
Sbattu
Striée
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Bouchardée
Boucharde = marteau
Sciée puis on donne des coups de boucharde (manuel ou
mécanique)
Sclypée
Sclype = peigne
Clivée puis on gratte la surface de la pierre (mécanique)
Plus serré que stries
Gradinée
Ciselée
Sciée au départ
Avec marteau et ciseau
Souvent pour montant de fenêtre par ex.
(manuel)
27
Ciselée
Sciée au départ
Sous-bassement d’immeuble par ex.
(mécanique)
Taille Ancienne
Pierre flammée
Meulée
28
6. Moellons :
Tout venant :
Semi-équarri :
Il y a un dégrossissage de la pierre
Forme +- rectangulaire
Toujours une assise tous les 40 cm
Ex : Pierre de Gobertange, de Fontenoy
Equarri :
29
7. Que peut-on
on faire avec des pierres de taille dans une maison ?
Meneau +
Traverse =
Croisée
Meneau Corniche
Piédroits en
Linteau
harpe
Montant
de fenêtre Montant
de porte
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B. Les Marbres
La différence entre un marbre et une pierre se situe au niveau du polissage.
Le Marbre est une pierre qui supporte un beau poli,
1. 2 catégories :
Simple :
Noire, en Belgique
Composé :
31
2. Défaut des marbres
Marbre fière :
Très dur, tellement qu’on ne sait pas le travailler.
Ca casse l’outil.
Il n’est pas utilisé en décoration.
Marbre filandreux :
Il y a des veines/fentes. Il est dur à travailler également et abime l’outil.
Il n’est pas utilisé en décoration.
Marbre Terrasseu :
Il est filandreux et en plus il y a de la terre dans les fentes.
Impropre à l’utilisation.
Marbre pouf :
S’égraine au polissage.
Impropre à l’utilisation.
Ensuite, les blocs sont envoyés en scierie où ils seront coupés en tranches, en
feuilles.
32
4. Comment faire un marbre de qualité ?
Scier le marbre
Meulage : Sable + mortier entre la meule et le marbre
Adoucissage : Sable + poudre de grès entre la meule et le marbre
Rabot : Faïence entre la meule et le marbre
Adoucit : Pierre ponce entre la meule et le marbre
Piqué : Linge serré contenant de la limaille de plomb
Polit/lustre : Emeri, limaille de plomb, potée d’étain, poussière d’os de
mouton calciné.
33
III. Le Béton :
Il s’agit d’un matériau fabriqué par l’homme.
Relativement récent, fin des années 1800.
On en trouve déjà des traces du temps des romains (mélange de tourbe et mortier
qui faisait penser au béton).
A. Composition :
1. Eau :
Quantité :
Trop Fissures importante au séchage.
Trop peu Gravier se détache.
¼ de volume d’eau par rapport à la quantité de ciment.
Eau propre :
Potable car le ph est important.
2. Ciment :
Résistance à
la
compression
525
425
325
28 j 90 j Temps en jour
On peut Résistance à
décoffrer compression max.
115 %
34
3. Pierraille
Différents types :
Pierraille de carrières :
Broyage de pierre de carrière
Plus résistant, empêche le mouvement pour charge
importante.
Béton recyclé :
Vieux béton broyé
Pas homogène
On descend de classe par rapport à l’usage du produit
recyclé :
Avant, Poutre Maintenant, Dalle
Avant Dalle Maintenant, Fondation
Béton de Base = 1 + 2 + 3 + 4
5. Adjuvants (chimique) :
6. Additifs (naturel) :
35
B. Caractéristiques importantes du béton
Bonne résistance à la compression :
Résistance à
Béton déjà bon,
la meilleur même que
compression ce qu’on voulait
En %
Béton dans les
conditions, normes …
115 %
100 %
Mauvais pour le moment ;
60 % mais peut-être une erreur de
coffrage du cube.
ième
On test donc le 2 cube.
Si mauvais aussi, on arrache
tout.
40 % ième
Le 3 servira en cas de
contestation, pour expertise.
3j 7j 28 j 90 j
Temps en jour
On peut On peut Résistance à
enlever décoffrer compression max.
le 115 %
coffrage
non
porteur
Comme échantillon, 3 cubes de béton de 30/30/30 sont coulés, en même temps que
la dalle de fondation.
Les cubes sont envoyés dans un service spécialisé à l’université pour test.
Après 7 jours, le 1er cube est mis sous presse.
A la rupture, il y a fissuration des angles le tout est de voir le %tage de compression
obtenu.
36
Le béton est mauvais en traction.
Fenêtre :
Flèche
Armature
Balcon :
Armature
Armature
37
C.Comment encore améliorer les bétons armés ?
1. Béton Pré-contraint :
Fabrication :
On utilise un coffrage métallique chauffant (permet au béton de sécher plus vite).
Longueur, 100 à 150 m
BETON
Trous pour
alléger la Câble
structure tiré,
tendu
Câble
Câble
Contre-
flèche
38
2. Béton Post-contraint :
A COMPLETER !
3. Béton à paillette :
Les paillettes sont jetées n’importe comment, en même temps que le béton est
coulé; en nombre suffisant pour qu’il y ait interaction entre les paillettes.
Bloc mi-lourd :
Maçonnerie de cave
Avec creux
Ex : Bloc BESTO, Bloc STEPOC
Bloc BIMS :
Egalement léger mais de mauvaise qualité.
Cendrée, résidu de fabrication, pas très solide.
39
Bloc béton cellulaire :
Egalement léger
60 cm de long sur 24 cm de haut
Ce sont les blocs YTONG
On ajoute de la chaux, du sable fin et de l’aluminium (base étant eau + ciment).
Ils sont isolants.
Ils se fissure, moins résistant.
Ils ne sont pas utilisés pour l’extérieur ; on placera une brique autour.
Ca se scie pratique.
2. Bloc de parement :
40
CONSTRUCTION D’UNE MAISON :
I. IMPLANTATION DU BATIMENT :
Il faut : Planches, piquets, jalons (piquet rouge et blanc), ficelle, clous, masse et
décamètre.
On part du principe ici que le terrain est rectangulaire …
Repérage d’une borne de point de départ.
On y insère un jalon.
1m 4m 4m 1m
Ficelle
6m 6m
4m 4m
41
On place en suite les chaises (le maçon et l’architecte).
Clou
Planche
Ficelle
Piquet/coin
de la maison
On creusera un peu au-delà de la ficelle car la dalle doit être un peu plus large que la
maison.
42
II. PROFONDEUR :
Le niveau de référence est fixé conventionnellement par l’architecte
Supposons que le rdc fini sera à 10 et que la borne de référence est à 9,60.
Le terrain monte donc car différence de 40 cm …
10
9,6
A. Le niveau d’eau :
Il faut d’abord oter les bouchons utilisés pour le transport et ainsi faire partir les
bules.
Effet de
parois
11
10
Différence
de 1 m 40
9,6
On place une mire sur la borne. On fixe le niveau 11 sur cette mire.
11 correspond au niveau du rdc (10) + 1 ; il s’agit d’un principe dans le métier.
Le niveau d’eau est placé à 11 sur la mire.
On place une 2ième mire le long de la chaise ; le niveau d’eau placé le long de cette
chaise indiquera donc également le niveau 11 (sur le principe des vases
communicants). En retirant 1 sur le niveau on obtiendra donc le niveau 10 recherché.
43
B. Le niveau à bulle – visée horizontale :
10
143 103
9,6
Il faudra faire bouger la mire le long du piquet de la chaise jusqu’au niveau 103. On
aura ainsi le niveau 10.
C.Le Laser :
Le principe est le même que pour le niveau mais tout est automatisé y compris la
mise à niveau.
La lumière balayera partout et fixera le niveau souhaité.
44
III. TERRASSEMENT :
Le terrassement se fait normalement en une journée (pour éviter de laisser du
matériel couteux sur chantier notamment).
Le terrassement se fait légèrement en biais pour garder une certaine stabilité des
terres pendant les travaux et donc éviter un éboulement.
Le reste, est une terre moins intéressante et devra être évacuer (vérifier tout de
même si il n’est pas utile d’en garder un peu pour du remblais par exemple….
10 Terre arable
2,80 m
= 2,50 m de Terre moins
caves + dalle intéressante
de fondation
= gros cube
0,30 m
Semelles
de
fondation
Remarque : Le Foisonnement
Une terre compactée par les années, qui est travaillée à la
pelleteuse, prendra du volume, jusqu’au double du volume.
• Terre arable
• Terre gros cube
• Terrassement manuel pour semelle de fondation
45
IV. FONDATION :
2 grands types de fondation :
A. Continue :
1.Semelle (le plus souvent) :
Mur de 14 ou de 19 ; on
ajoutera 10 cm de chaque côté
pour faire la semelle.
Le plus souvent.
Sous les murs porteurs.
= Transition entre le poids du bâtiment et le sol.
10 39 10
Semelle
30
59
46
Avant de bétonner, on dépose la boucle de terre puis un lit de sable au-dessus car
elle réagit au béton.
b) En béton armé :
Mur de
fondation
Semelle
Liaisonner les
armatures par des
Le diamêtre des barres d’armature dépendra de étriers,
la tous les du
résistance 30 cm
sol ; il faudra donc
faire des sondage pour déterminer la portance du sol.
Armature
Les armatures seront disposées dans le bas et dans le haut si le terrain est mauvais.
47
2.Radié :
Sol
80 cm 50 cm
Puit de
Phosphate
Armatures en
haut et
e en
bas car sait
pas comment
va évoluer
Armatures
rmatures
Puits de phosphate :
Au siècle dernier (1800), on creusait à 5 0m de profondeur sur un rayon de 10 m
pour trouver du phosphate. Une fois terminé, on remblayait …
5m Terres
Bois
50 m
Vide
48
B. Discontinue
1. Ossature :
2. Faux-puits :
Dalle
1m
Béton armé
préfabriqué
d’une
épaisseur de
10 cm et
biseauté
métallique
49
3. Pieux
a) Pieux en bois :
Ok pour habitation.
Ex : Venise
Le bois résiste bien à l’humidité ; mais le bois n’aime pas l’alternance eau-air (vague)
à cause des moisissures, insectes.
le dessus des pieux pourris à Venise
Travaux pour limiter le trafic et empêcher les différences de niveaux
Par contre, le bois dans le sol ok car par d’air …
Un produit est déposé sur le bois …
Tête
métallique
Cône en métal
dans certains
cas …
50
b) Pieux en acier :
• Pieux Battus :
Enfoncer à la « masse ».
Mouton =
Elément en béton
que l’on lâche sur le
pieu pour l’enfoncer
Creux mais peuvent dans le sol.
être remplis de béton
• Pieux à visser :
51
c) Pieux en béton :
• Préfabriqués
- Pieux battus : idem acier, tête renforcée pour recevoir des efforts (masse)
- Pieux vissés : idem acier
- Pieux MEGA / brevet
Cher
Pieu constitué d'éléments cylindriques métalliques ou en béton armé, foncés
hydrauliquement dans le sol en utilisant comme réaction le poids même de la
construction.
50 cm
Verin
hydraulique
Plein
Pieu en
béton Trou
52
• Coulé sur place :
Eau …
53
4. Murs emboués :
Béton Terre
2 rails en béton
On laisse sécher puis remplace la terre par le béton … Sol
pour guider le
forage du mur
• Charges permanentes
= Mobilier, habitants
300 kg/m2 pour une habitation
• Surcharges
= Neige, entretien du toi, vent de tempête, …
54
V. EGOUTTAGE :
Les types d’eaux
1. Les eaux de pluies, appelées eaux propres, qu’il ne faut pas salir ni traiter. On
ne va donc pas les jeter à l’égout directement ;
2. Les eaux usées, provenant de la cuisine et de la SDB ; ces eaux de
vaisselles, de bains, etc. sont les eaux les plus polluantes car elles
contiennent du savon, des produits chimiques, du phosphate,…
3. Les eaux vannes, ou fécales, qui sont les plus nocives.
Les zones
Il y a peu
d’égout
dans les
fagnes …
L’Europe à imposé que pour 2004 toutes les zones égouttables de Wallonie soient
égouttées. En 1998, il n’y avait que très peu de zone non égouttables (Fagnes, une
petite partie du Hainaut)…mais en 2004, une nouvelle carte a été rééditée où il en
apparaissait dès lors une dizaine…chaque commune a dû rendre un plan
d’égouttage avec des zones non égouttables (PCGE), ce qui fait que maintenant il y
a beaucoup de ces zones un peu partout.
55
3 Zones :
A. Zones Egouttées :
Egout public.
2 types :
1. Séparatif
Gouttière
eau de
pluie
Eau de
WC
Rue
Avaloire
Les eaux de pluies (corniches, rigoles,…) sont reprises dans un (ou deux) égout(s) à
part et envoyées directement dans le fleuve.
Les eaux usées et les eaux vannes sont envoyées dans une station d’épuration.
Ce système est nettement meilleur quant au rendement mais est beaucoup plus
cher.
56
2. Unitaire
Gouttière
eau de
pluie
Eau de
WC
Rue
Avaloire
Siphon
Evacuation des disconnecteur
?
eaux vers les
égouts
Obstacle /bouchon
venant soit de la
maison soit de
l’égout qui a reflué
57
B. Zones Non Egouttées mais Egouttables :
1. Séparatif :
Chambre
de visite
Cuisine
S-D-B
WC
Pompe
Filtre à
sable
Chambre
de
Aucun tuyau CEP
devant le
garage … Fosse
Dégraisseur
sceptique
Filtre
bactérien
descensum
Décoloïdeur
Echantillonneur
Lagunage
Drain de
dispersion
58
= Circuit d’eau propre
Cimentage
sur chaque
Tuyau face pour
Tuyau l’étanchéité
Evacuation
Cimentage
Filtre à sable : Permet d’éviter les déchets dans la citerne (ex : feuille, …)
CEP : Citerne d’eau de pluie.
Souvent 3000 L
Il faut toujours un « trop plein » pour l’écoulement de l’eau
de pluie excédentaire.
Ce trop plein peut aller dans un ruisseau, dans le drain de
dispersion ou dans le lagunage.
Pompe : La pompe ramène l’eau de pluie dans la maison.
Lorsque l’on pompe l’eau de pluie pour la réutiliser (ex. :
laver sa voiture, WC,…), il faut une coupure physique
entre l’eau de pluie et l’eau du réseau.
59
= Circuits d’eaux sales
Maison Eau
dégraissée
Savon, graisse,
Bac en
… plus léger
béton
forme une croute
Sédiments,
dépôt, …
Trappe de
visite Ventilation
Bactéries Citerne en
aérobies plastique ou en
(prennent de l’air béton comme la
pour vivre) CEP
60
Comment activer la FS ?
• Soit on met un Herve bien fait ; il dépose les
bactéries nécessaires et amorce la FS.
• Soit du produit éparcyl.
Précautions :
• Les antibiotiques et la javel tuent les bactéries ; il
faudra donc en remettre.
• Nettoyer tous les 4 ou 5 ans.
Goulotte
FS / Dégraisseur
Grille
Pompe
Grille
Charbon
61
Décoloïdeur : Pas obligatoire.
Echantillonneur : La Région Wallonne a le droit de prendre des échantillons
d’eau pour vérifier si les eaux correspondent à ses critères
de qualité ; si non, possibilité de sanction.
Drain de dispersion : d’une longueur de 50 m (5 X 10 m par ex.).
Il est empierré afin qu’il ne se bouche pas et que les eaux
sales du terrain ne pénètrent à l’intérieur.
Sol Sol
Terre
1m
Feutre
Pierraille
Tuyau de
drainage, troué
pour l’évacuation
de l’eau
Terrain
Eau
62
2. Unitaire :
Cuisine
S-D-B
WC
CEP
Chambre
de visite
Fosse
sceptique
Filtre Drain de
bactérien dispersion
descensum
Décoloïdeur Echantillonneur
Lagunage
Fosse sceptique :
• Soit « toutes eaux
plus grande (nombre d’habitants prévu + 2)
• Soit SANICLAIR
63
C. Zones Non Egouttables :
Souvent, il s’agit d’une zone retirée et peu habitée. Le système est le même que le
système unitaire si ce n’est qu’une mini-station d’épuration est installée au lieu de la
fosse septique et du filtre bactérien. Il faut du courant, il faut l’entretenir (tous les 6
mois) et il faut vérifier que l’eau est bien traitée. On obtient cependant de meilleurs
résultats qu’avec une fosse septique et un filtre bactérien.
Cuisine
S-D-B
WC
CEP
Chambre
de visite
Drain de
dispersion
Mini
Echantillonneur
Station
Terrain
Béton
Eau
64
Zone Chambre Tuyau Siphon Dégraisseur Fosse Citerne Filtre Charbon Mini-station Drain Px total placement
de visite disconnecteur sceptique eau de bactérien dispersion compris
pluie
ZE 4 à 300 50 m à 30 / / 3000 L / / / / 4000 €
€/pce € du m + raccordement à
1200 € 1500 € 500 € 800 € l’égout de la
commune (de
1000 à 5000 €
D. Tableau comparatif des prix
suivant la
commune) –
disons 3000 € de
moyenne
7000 €
ZNE mais 7 à 300 100 m à 3000 L / 50 m à 50 11200 €
Egouttable €/pce 30 € du m € du m + 500 € et 3000 €
- Système 2100 € 3000 € (500 €) 600 € 1000 € 800 € 1000 € 200 € 2500 € en cas de
séparatif raccordement à
l’égout
ZNE mais 6 à 300 70 m à 30 / 3000 L / 50 m à 50 9700 €
Egouttable €/pce € du m € du m + 500 € et 3000 €
- Système 1800 € 2100 € (500 €) 1300 € 800 € 1000 € 200 € 2500 € en cas de
unitaire raccordement à
l’égout
Zone sans 6 à 300 70 m à 30 / / / 3000 L / 3000 € + 50 m à 50 12200 €
égout €/pce € du m 2000 € € du m + courant pour
1800 € 2100 € 800 € (équipement 2500 € Mini-station
mini station) +
Entretien/6
mois 150 €
65
Ce tableau nous permet de voir l’incidence de l’égouttage sur le prix d’un terrain.
Par rapport au prix, même en ZNE mais égouttable, on est plus tranquille avec une
mini-station… mais il y a les frais d’entretien récurrents (mais il ya tout de même des
primes).
Cependant, le système le plus intéressant reste le système égoutté (de plus, plus la
commune est riche, moins le raccordement est cher).
Pour les lotissements, il y a possibilité de mettre une station d’épuration pour tout le
monde.
66
VI. MURS ENTERRES :
A. Caves non habitables
Dalle du rez
en béton
Terre
arable Bloc
de 39
Remblais Dalle de
béton armé
(10 à 15 cm)
Sable sur
4 ou 5 cm
Empierrement
Semelle de
Drain sur fondation en
sable stabilisé béton
Drain : souvent entouré de « coco » (fibre), qui filtre l’eau arrivant dans le drain.
Le drain sera raccordé à l’égout.
On mettra des pierrailles tout autour du drain pour éviter qu’il ne se
bouche, ces pierrailles étant entourées par une membrane appelée
BIDIM (trait vert)
On pourrait toujours avoir un peu d’eau ; raison pour laquelle on parlera de caves
non habitable.
67
B. Caves habitables
= CUVELAGE
Mur Mur
extérieur intérieur
Dalle de
cave
Roofing en 2
couches
Dalle de
béton
C. Vides ventilés
Grille de la
ventilation en T
80 cm
idéalement
Aération aux 4
coins des vides
ventilés Terres
La ventilation en T pour limiter les entrées d’eau de pluie dans le vide ventilé.
Un DIBA est également placé en haut du mur, sous la dalle du rez.
Drainage pas utile sauf si veut en faire des caves plus tard … (mais pas conseillé).
68
D. Sur terrepleins : Béton
Visqueen
tout le long
Semelle
69
VII. MURS D’ELEVATION :
1 Dalle de béton
2 Bloc Ytong ou foamglas (mousse de
verre, verre cellulaire incompressible)
Le bloc Ytong peut servir pour tout le mur
de fondation.
Pour éviter les passage thermique entre
23
l’extérieur et l’intérieur.
3 DIBA – Membrane en « S » - Flashing
22 (en rouge)
24
4 Parement en brique de 9 cm de large.
21 Toutes les 3 briques, le joint vertical reste
ouvert pour l’évacuation de l’eau. (X)
20 pas de mortier
Sert de ventilation
5 Appuie ou seuil de fenêtre posé sur le
parement – 5 cm du parement
6 Casse-gouttes ou larmier
19 7 Isolation en polystyrène expansé ou en
mousse de polyuréthane projeté
Hourdis 8 Visqueen (jonction avec le DIBA) – évite
la remontée d’eau
9 Chape et carrelage au-dessus
18
10 Plinthe
15 11 Gyproc
12 Tablette
17
On place un joint de silicone autour de la
tablette, du châssis et du seuil.
16
13 Mur de blocs de béton ou blocs en terre-
14 cuite ou blocs Ytong
14 Arrière linteau en béton (ou en pierre ou
en brique)
15 Isolant sur 10 cm servant de barrière
Châssis thermique.
On fore pour placer les crochets à piquer
et la pastille.
Le parement vient sur le crochet – Les
12
crochets vont dans le joint du parement.
1 Minimum 10 crochets par m2.
Ex : Laine de verre, polyuréthane,
5 11 polystyrène
1 Il faut toujours 1 cm ou 2 entre l’isolant et
9
6 10
1 les murs.
4 1 1 16 Cornière
1 13
17 DIBA
8 18 Béton
1 19 Chape
3
1 2
1 20 Feuillard, destiné à tenir la Sablière (en
acier inoxydable)
1 21 Sablière (bois de 5/13)
Terre 1 22 Panne
7
23 Chevrons – tous les 40 cm (taille : 5/6)
1 24 Gouttière, attachée aux chevrons
70
Précisions :
5 cm
Patte « Z » pour
attacher le
châssis (à l’aide Gyproc
de vis)
Tablette
5 cm Joint
de compribande
battée
5 mm
Cornière métallique (L) sur
laquelle on maçonne ; la
cornière doit être attachée à
l’arrière linteau.
Ou bois avec contre-flèche.
Contre-flèche de 5 mm pour
effet optique (paraît droit) et
< 1,5 m effet vouté
Si < 1,5 m,
encadrement de
bois
5 cm
71
VIII. LES PLANCHERS :
= Aire de foulée pas nécessairement en bois …
A. Voutes
Clé de
voute
Tirant
72
Génératrice des voutes :
1. En Berceau
73
2. Courbe :
3. Dôme / Coupole :
5. Voute en arête :
Double génératrice
en droite.
74
B. Voussettes
Soit
Soit
Tirant pour
maintenir
Poutre
métallique 60 / 70 cm Plancher de 30 cm
de largeur d’épaisseur.
Hauteur plus petite
Souvent, il s’agit de caves humidité qui attaque les poutres qui rouillent donc.
Solution : Ajouter une poutre, fixée au mur.
75
C. Planchers en bois :
2 manières différentes :
Ancrage pour
maintenir la poutre
dans la
maçonnerie (fixée
à la poutre,
latéralement)
Encoches
pour solives
76
2. Planchers modernes :
Décalées
pour clouer
des 2 côtés
D. Planchers en acier :
Souvent utilisés en industrie
Platelage :
Tôles déposée sur Poutrelle Poutrelles
les poutrelles maîtresse solives
faisant office de
Poutrelle solive
maîtresse
Fixée par :
• Boulonnage
• Rivetage
• Soudure
77
E. Planchers en béton : = Hourdis
• Coffrage :
Coffrage secondaire
pour les côtés de la
dalle
Béton
Plancher
40 cm
Gite
Mur
Attention :
Attention au niveau,
Résistance au poids du béton pendant la mise en œuvre (+ lourd frais que
sec),
Etanchéité entre les planches humidifier les planches pour qu’elles
gonflent,
Facilement démontable huile de décoffrage enduisant les planchers, les
tôles.
78
• Ferraillage :
Premières ferrailles dans le sens de la plus petite portée (moins d’effort moins de
flexion) = l (petit L).
Puis dans le sens de la grande portée = L (grand L).
Puis ligature avec fils de fer = o
Les ferrailles sont déposées sur des écarteurs pour ne pas qu’elles soient déposées
sur le plancher de coffrage et soient apparentes.
Ecarteurs :
Pointu :
Une fois décoffré, on Ou alors …
ne voit plus rien …
Plastique
2 cm 2 cm
• Bétonnage :
Note :
2 murs porteurs, les ferrailles sont déposées au-dessus et puis d’autres dans l’autre
sens.
Inconvénients : max 4 m
Isolation acoustique faible (faut isoler)
Coût : 1500,00 € le m3
Une dalle de béton normale ne peut pas dépasser 4 m de portée.
Comment agrandir ? Par des hourdis nervurés
79
b) Hourdis nervurés :
Poutre
principale en
béton armé
Poutres
secondaires
en béton armé
Utile car
résiste à la
compression
Dalle
Ce béton ne
servant à rien, il
2,5 cm
peut être supprimé
80
2. La partie active est seule bétonnée sur place :
Le coffrage ne
sert à rein dans
Voutes, éléments préfabriqués. la partie active
Après avoir bétonné (partie active), on enlève
les gites ; il ne restera alors que les
voussettes.
Plus léger qu’une dalle de béton.
Problème de percement.
Economie au niveau du coffrage.
Autre possibilité ….
Armatures
Polystyrène
81
3. La partie active est en partie coulée sur place et préfabriquée :
Poutrains
Armatures
Chape de
ENTREVOUS compression
en terre-cuite de 5 cm car
creuse ou en poutrains
béton porteurs
82
4. Les éléments actifs sont préfabriqués :
Armatures
Une barre de 6 peut être placée sur le mur porteur et on déposera dessus les
hourdis pour que ceux-ci soient droits (pas obligatoire) ; juste une question
d’esthétique.
Pas droit !
Mur en blocs
Avantages : Rapidité
Simple
1 sens de flexion
Béton pour le remplissage
40 € / m2
Inconvénients : Percement difficile
Acoustique pas top
83
5. Les ouvrages mixtes – parties métalliques / parties bétonnées :
Béton
Armature Acier
84
IX. LES CHARPENTES :
Avant, trois métiers distincts se succédaient pour construire « un toit » : le
charpentier, le zingueur et le couvreur. De nos jours, ces trois métiers sont regroupés
en un seul : le couvreur, avec évidemment moins de précisions techniques
qu’auparavant.
A. La charpente traditionnelle
La charpente traditionnelle est montée sur place. Elle se compose d’une ou plusieurs
fermes (tous les 4-5 m). De manière générale, pour une maison d’habitation
classique, une seule ferme suffit. Cette ferme peut, le cas échéant, être remplacée
par un mur (porteur) de refend terminé en pointe.
La ferme est soit posée sur un mur de refend soit composée d’une poutre maîtresse
appelée entrait.
Fig.1
85
Notons que les chevrons font partie de la charpente, contrairement aux lattes qui
font, elles, parties de la couverture (voir plus loin).
Fig.2
Fig.4
Fig.3
Les chevrons (section 6,5/6 ou 6/5) sont placés tous les 40 cm et sont d’une pièce.
Si la pente du toit est trop longue (cas rare), alors il faut dédoubler les chevrons de
cette manière :
il y aura au min. 2 pannes ; le premier chevron ira de la sablière à la deuxième
panne, le second de la première panne à la panne faîtière.
Les pannes sont fixées aux murs d’appui avec des feuillards métalliques (comme
pour la sablière). L’entrait y est fixé à l’aide d’ancrage.
86
B. La charpente moderne
Surtout utilisée pour ur les maisons clé-sur-porte.
clé
Ici, il s’agit de poser sur le bâtiment des éléments calculés par ordinateur et
assemblés en atelier : des fermettes. Contrairement à la ferme, la fermette est faite
de planches en sapin (section 2,5/25).
Les fermes sont posées es tous les 60 cm maximum à l’aide d’une grue et une planche
appelée lisse fait la liaison entre le mur et les fermettes (rôle de la lisse : idem à celui
de la barre placée sur les murs lors de la pose des hourdis : « aplanir » le support).
La lisse est fixée
xée au mur à l’aide d’un feuillard métallique.
Les planches formant la fermette sont assemblées à l’aide de connecteurs
métalliques (fig.1). Ces connecteurs sont enfoncés dans les planches à l’aide d’une
presse.
Fig.1
Vu que rien n’est prévu pour la triangulation dans l’autre sens, il faut ajouter des
contreventements, reliant le faîte côté gauche à la lisse côté droit, et inversement (en
rouge, fig.2).
Fig.2
87
Avantages : plus rapide ; plus besoin de chevrons (on latte directement sur les
fermettes). Cependant, vu que l’écart est plus grand entre des fermettes qu’entre des
chevrons de ferme, il faudra prendre des lattes plus épaisses ; le prix ne semble pas
être plus avantageux.
C. Le lamellé-collé
Ensemble de lamelles de bois collées à la résine, le tout enrobé de vernis. Ils sont
placés en lieu et place des pannes et ne nécessitent aucune structure de soutien.
Cela permet de dégager l’espace sous toit. Souvent utilisé pour des grands
bâtiments (hall omnisport, école, piscine,…). Résiste très bien à l’humidité.
Avantage : très solide, donc convient parfaitement pour les grandes portées ; on peut
profiler la poutre (courbe) et renforcer les endroits les plus sollicités.
88
Source : DICOBAT 9, Jean de Vigan, éditions Arcature
89
X. LA COUVERTURE :
La couverture est l’œuvre du couvreur (pas d’un toiturier).
1. Panne.
2. Sablière.
3. Pare-vapeur.
4. Isolant.
5. Sous-toiture.
6. Contre-latte.
7. Lattes.
8. Couverture.
9. Planche de rive.
10. Chevron.
11. Voliges.
12. Gouttière.
13. Finition intérieure.
14. Latte de pied ou chanlatte
(reprend l’épaisseur d’une latte et
l’épaisseur du recouvrement)
15.
16. Bande de raccord de la gouttière.
17. Tuile de pied à bord recourbé.
18.
Fig. 1
Fig. 2
Faut min. 3 cm de rehausse côté maison pour empêcher l’eau d’y couler en cas de
corniche bouchée (fig.2)
90
Caractéristiques d’une bonne couverture :
1. Bonne étanchéité
2. Protection de la maison face aux intempéries mais aussi face à la chaleur
(isolation thermique)
3. Résister à des pénétrations accidentelles d’eau (rôle de la sous-toiture)
4. Ramener toutes les eaux à l’extérieur du bâtiment (gouttière plus basse du
côté extérieur) (fig.2)
5. Permettre une résistance au feu de l’enveloppe de la maison (veiller à laisser
au min. 3 cm entre les bois de charpente et les conduites de cheminée
(boisseaux).
A. Matériaux ligneux
Ligneux : Qualifie une plante dont la tige a la consistance du bois (…).
a) Les tuiles en bois (bardeaux)
b) Le chaume
La toiture en chaume est faite de morceaux de roseaux attachés à leur base par une
attache métallique et formant une couche de +/- 50 cm. Les roseaux étant creux, il
faut veiller à ce qu’ils soient dirigés vers le bas et l’extérieur de la maison (pour éviter
que l’eau s’y introduise). Ce type de toiture était fort prisé dans les années 50,
maintenant il ne reste plus qu’un seul artisan en Belgique (Anvers) qui répare ce type
de toit. En effet, les compagnies d’assurance ainsi que le CWATUPE ne sont plus
très friandes de ce type de couverture qui a quand même la caractéristique
désagréable d’être inflammable.
La couverture en chaume peut durer 50 ans et s’entretient en recoupant les pointes
de temps en temps. Elle possède aussi une bonne capacité d’isolation.
91
B. Matériaux pierreux
1. La pierre de taille
Le Sacré-Cœur de
Montmartre avec ses
coupoles en pierre de
taille
Si l'on excepte la petite ardoise régulière, fine et symétrique qui n'a été découpée et
largement utilisée qu'à une époque plus récente, ou sur des détails de toiture
nécessitant de très petites calibres, le toit ardennais était habituellement couvert des
chèrbins traditionnels et dont l'épaisseur est généralement supérieure à celle des
autres ardoises.
Les chèrbins ont une forme allongée, une sorte de rectangle aux bords arrondis. Le
grand côté atteint facilement et même parfois dépasse les 80 cm tandis que le petite
ne dépasse pas les 40/50 cm. L'épaisseur tourne autour d'1 ou 2 cm mais dans les
cas extrêmes monte jusque 3 ou 4 cm. En fait, il y en avait de toutes les tailles : si les
exemplaires de 1m² étaient rares (ils apparaissent sur certaines cartes postales),
ceux de 0,5m² étaient courants…il fallait dès lors une charpente bien solide pour
reprendre ce poids.
3. Les ardoises
A titre de comparaison, l’ardoise belge est à 100 €/m² et l’ardoise artificielle (Eternit)
à 58€/m². Il faut savoir aussi que l’ardoise portugaise est de mauvaise qualité car elle
est impure (elle contient de la perlite qui au contact de l’eau provoque des trous dans
l’ardoise).
Les ardoises sont fixées soit sur un plancher à l’aide de clous soit sur des lattes à
l’aide de crochets.
92
Les crochets sont soit à fixer soit à piquer (fig.1) ; ils sont soit en cuivre (le cuivre
coule sur les ardoises et les protège de la mousse) soit en inox. Le couvreur utilise
un outil universel pour couper les ardoises et fixer les crochets.
Fig.1
2
Fig.2
93
Le faux-pureau peut s’appeler aussi pureau (le pureau est en fait la partie visible
d’une ardoise). La longueur d’une ardoise est égale à 2 pureaux + 1 recouvrement.
La longueur du crochet = la longueur du recouvrement.
A l’endroit du recouvrement, il y a trois couches d’ardoises (ardoises 1, 2 et 3 ; fig.2).
94
C. Matériaux en fibrociment
(avant : c’était en asbeste-ciment mais présence d’amiante).
Elles ont une cassure dans le bas car à cet endroit, 4 plaques se chevaucheront :
cette plaque, celle d’en dessous, celle d’à-côté et celle en dessous de cette dernière.
Cette cassure évite ainsi le porte-à-faux dû au chevauchement.
On les fixe avec des tirefonds que l’on recouvre d’un petit chapeau en plastique. Il
faut veiller à placer les tirefonds au sommet de l’onde et non dans le creux, cela
évitera les pénétrations d’eau due à une mauvaise adhérence du tirefond et à la plus
grande quantité d’eau dans le creux qu’au sommet.
On les fixe directement sur les pannes, ce qui offre l’avantage de n’avoir besoin
d’aucun autres éléments de charpente ou de couverture (chevrons, lattes).
Bon marché (+/- 20€/m²), ces plaques ont pour désavantage majeur d’être sujettes
aux mousses, lesquelles attaquent la structure et la fragilise. Il faut dès lors se méfier
lorsqu’on est amené à marcher dessus…d’autant plus que ce système est souvent
utilisé pour des halls industriels dont la hauteur sous toiture est importante.
95
D. Matériaux en métal
1. Le zinc
C’est le plus ancien matériau utilisé en couverture. Maintenant, il a été remplacé par
un alliage plus résistant en zinc, cuivre et titane.
A l’origine, le zinc fabriqué dans nos régions par la firme Vieille Montagne provenait
de la carrière de Kelmis (La Calamine). Depuis, cette firme a été rachetée par Union
Minière.
Les tasseaux (de dimensions égales à un chevron) sont cloués sur un plancher entre
les feuilles de zinc (largeur : +/- 1m) et eux-mêmes entourés de zinc. Ce système
permet au zinc de se dilater. La dilatation du zinc est assez forte, c’est pourquoi,
lorsqu’un toit est plus long, il faut plusieurs couches de zinc.
Notons que ce système, très prisé au 19ème siècle, est encore visible de nos jours :
ces couvertures ont duré plus de 100 ans ! Maintenant le zinc est attaqué par les
pluies acides et la pollution, donc on les remplace par l’alliage parlé précédemment.
96
b) Méthode du zinc à joints debout
Le zinc (alliage) est très demandé actuellement. On utilise désormais cette technique
du joint debout.
Les feuilles de zinc de +/- 60 cm sont placées les unes à côtés des autres sur un
plancher. Elles présentent la particularité d’avoir les joints debout que l’on plie une
première fois puis une deuxième fois à l’aide d’une machine spéciale.
Certains laissent le joint ainsi plié, d’autres le replient complètement sur la feuille.
Les feuilles sont fixées au plancher à l’aide pattes spéciales qui sont prises elles-
aussi dans le pliage. Rien n’est soudé car cela se déchirerait à cause de la dilatation.
97
Ce système permet de faire de l’architecture contemporaine et s’adapte à d’autres
alliages : ex. zinc cuivré (cf. Montefiore) ou inox (brillant) (cf. Institut des
Mathématiques au Sart-Tilman).
Le zinc peut soit être naturel soit pré-patiné et les longueurs peuvent varier à l’infini.
Le prix quant à lui est relativement élevé (en plus, il faut un plancher en-dessous).
2. Métal-Profil
98
3. Les polytuiles
E. Matériaux en verre
F. Matériaux en plastique
1. Le polycarbonate (2 ou 3 parois) pour les vérandas
99
2. Tuiles en plastiques, sous forme de grands bandeaux.
G. Le shingles
Eléments en roofing que l’on cloue sur de l’aggloméré (avec le temps, c’est
l’aggloméré, tout pourri, qui est tenu par le roofing). Matériau fort prisé dans les
années 60-70.
L’aggloméré pourrit et gonfle, ce qui provoque des cloques. Pour réparer un tel toit
avec autre chose, il vaut mieux solidifier la charpente.
100
H. Les matériaux pour toitures plates
1. Les toitures plates
C’est un toit avec une pente de +/- 10 % avec max. 2cm/m de dénivelé.
Sur le gîtage qui est bien horizontal, on vient placer soit transversalement soit sur la
longueur du gîte un chevron coupé en biseau sur sa longueur, ce qui donnera la
pente au toit.
Il existe 4 systèmes de toitures plates :
Sur les chevrons, on vient fixer soit des planches, soit des plaques (avant on mettait
de l’aggloméré, maintenant on préfèrera le contreplaqué marin ou bakélisé). Dans le
cas de pose de plaques, on veillera à ce que les joints tombent sur un chevron.
Le roofing, placé à l’extérieur de l’isolation, est en 2 couches : la première est clouée
sur le plancher, la deuxième est soudée à chaud ou à froid dans le sens de la pente.
L’isolant est du côté intérieur. Ce n’est plus une pratique recommandée car cette
mauvaise isolation provoque de la condensation. Il faudrait mettre un par-vapeur
efficace entre le gîtage et les plaques de plâtres.
Le CSTC a donné plusieurs solutions, notamment le fait de placer des buselures
d’isolation, mais en cas de fortes pluies, l’humidité peut entrer.
101
b) Les toitures dites « chaudes »
La 2ème couche de roofing est collée à chaud ou à froid. On peut aussi la mettre en
pose libre (on ne l’attache pas, on soude juste les bandes les unes aux autres) et
poser dessus un lestage en gravier (le gravier blanc reflète la lumière). Ce lestage va
protéger le roofing.
Avant, on mettant du roofing ardoisé (avec des paillettes d’ardoises) car cela le
protégeait des rayons UV (voir historique plus loin).
102
c) Les toitures inversées
On peut la réaliser
en roofing ou en EPDM (Ethylène Propylène Diène-Monomère, ce sont des
élastomères), membrane en genre de caoutchouc réalisée notamment par des
usines de pneumatiques (Ex. : Pirelli).
103
Souvent utilisé pour de grandes surfaces, l’EPDM offre l’avantage d’être une bâche
d’une seule pièce, sans soudure. La bâche est déposée par grue ou hélicoptère puis
est ensuite dépliée (pose libre) et collée sur les côtés. Ce système s’adapte ainsi aux
formes de toit peu conventionnelles. De plus, il résiste très bien aux racines.
La structure d’un toit végétal est semblable à celle des toitures chaudes si ce n’est
qu’au-dessus de l’isolant on place l’EPDM puis sur celui-ci on dépose la terre (+/- 50
cm) avec un système de drainage sous celle-ci (la toiture est en pente pour
permettre l’écoulement des eaux).
La structure porteuse doit être bien calculée vu le poids qu’elle devra soutenir.
Notons que cette toiture coûte cher.
2. Les matériaux
a) Le roofing
Avant la guerre, le roofing 1ère génération était juste une armature en papier
cartonné bitumée. Il se déchirait, se trouait et n’était pas résistant au soleil. Ces
défauts ont donné une mauvaise image des toitures plates.
Au fil du temps, des améliorations sont intervenues. Notamment pour régler le
problème de résistance aux rayons UV : en effet, le bitume, étant à base de pétrole,
se craquelait à cause du soleil. On a tout d’abord mis des paillettes d’ardoises puis
on a progressivement supprimé le bitume et on l’a remplacé par des plastiques.
Maintenant il est composé dans 95% des cas de plastique et contient des fibres de
verre qui le rendent indéchirable.
104
b) EPDM
c) Le PVC
Film de PVC fixé sur les côtés. Il est beaucoup moins cher que les autres revêtement
(1/3 du prix des autres) mais le toit sera de couleur gris clair. Convient aussi pour
des toitures légèrement en pente.
Marque connue : Renotech.
105
XI. ISOLATION THERMIQUE :
A. Les systèmes de propagation de la chaleur :
1. Convexion :
L’air circule le long d’un corps chaud et lui enlève des calories (de la chaleur).
Plus l’agitation de l’air est forte, plus la perte de chaleur de l’élément est forte.
2. Rayonnement :
3. Conduction :
B. Confort et inconfort :
Effet de parois : Quand les température des parois ne diffèrent pas de plus de 3 °
avec l’air ambiant pour les murs et de plus de 2 ° pour les
plafonds effet de confort.
C. Conductivité thermique
1. Coefficient de conductivité thermique :
=λ
Quantité de chaleur qu’il faut transmettre par unité de temps à un cube de matériaux
de 1 m2 de surface sur une épaisseur de 1 m lorsque les températures d’entrée et
les températures de sortie diffèrent de 1° Celsius (C) ou d’1° Kelvin (K).
Celsius 0° 1°
0 = eau se
transforme en
glace
Kelvin 0°
0 absolu = -273°
dans l’espace
Tout matériaux a un λ !
106
Ex :
Matériaux λ
Verre 1
Acier 45
Aluminium 203
Bois 0,19
Pierre de taille 3,5
Maçonnerie de briques 0,9
Béton lourd 1,7
Mousse de polyuréthane 0,03
Le λ pratique (sur chantier) est plus élevé que le λ théorique (en labo).
L’unité du λ = watt/mètre/d°Kelvin
kg
= w
W heure
m x °K
=R
Résistance qu’une couche homogène d’une épaisseur déterminée oppose à une
déperdition de chaleur et ce par degré C ou K.
Epaisseur en mètre
m2 °K e
R =
W λ
W
m x °K
107
3. Coefficient d’échange thermique :
=α
Quantité de chaleur par unité de temps qui est échangée par rayonnement,
convection, conduction entre l’ambiance et une surface de 1 m2 en contact avec
celle-ci et ce avec une différence de température d’1° C ou K entre le milieu ambiant
et la température superficielle des parois.
1
Re = = 0,04
w αe w
1
Ri = = 0,12
w αi w
=U
Quantité de chaleur qui traverse par unité de temps un m2 de parois composite
séparant 2 ambiances dont la différence de température est de 1° C ou K.
1 W
U =
ΣR
m2 °K
Somme
R1 + …. + Rn + Ri + Re
Ensemble
des parois
108
Comment varient le U et le R ?
D. 4 types d’isolant :
• Isolant synthétiques
• Isolant d’origine minérale
• Isolant d’origine végétale
• Isolant d’origine animale
www.curbain.be
Avantages :
Perméabilité à la vapeur d’eau pratiquement nulle, surtout pour l’extrudé
Bon marché – 20 € / m2
Inconvénients :
Attaqués par les rongeurs
Point de fusion très bas et fumée toxique
Par panneaux :
Dans les murs creux de maçonnerie (expansé), dans les sols si haute densité
car pression (extrudé), en toiture (extrudé).
109
En bille :
Insufflé dans les murs creux
Cyanure danger
λ = 0,025
Par expansion
c) Mousse de phenolformaldehide
Insensible à la vermine
a) Laine de roche
λ = 0,040
Fabrication :
Domaine d’utilisation
110
Incombustible (car roche volcanique)
Et pas cher.
Dégradable par rongeur qui l’utilise pour les nids.
b) Laine de verre
Fabrication :
Domaine d’utilisation
Irritant
Isolant bon marché -15 € / m2
Fabrication :
Domaine d’utilisation
Surtout en toiture.
Panneaux très rigides (pas en rouleaux donc)
111
d) Perlite expansée :
λ = 0,043
µ = 3 à 4 résiste pas à la vapeur d’eau par-vapeur nécessaire.
Fabrication :
Roche volcanique
Domaine d’utilisation
λ = 0,25
Rem : Béton normal - λ = 1,5
Béton cellulaire - λ = 0,14
Domaine d’utilisation
a) Liège
Fabrication :
Domaine d’utilisation
112
b) Fibre de bois aggloméré
λ = entre 0,06/0,07
µ = entre 3 et 4
Fabrication :
Domaine d’utilisation
c) Cellulose
λ = 0,040
µ=1
Fabrication :
Domaine d’utilisation
113
d) Lin
λ = 0,037
µ=1à2
Fabrication :
Domaine d’utilisation
e) Chanvre
f) Paille
Laine de mouton
Plume et duvet
114
E. Exercices : λ sera donné par prof lors de l’examen.
1 e
U = R =
ΣR λ
Rvide/creux = 0,08
Pas à calculer ; c’est 1 constante quel que soit le nombre de cm
Ri = 0,12 à connaître !
Re = 0,04 à connaître !
W
U = 1 / ,56 = 1,79
2
m °K
115
Pour arriver à 0,4 ….. ?
1
U =
Σ R + Risolant
= 1,94
e Ex : polyuréthane,
= 1,94 le plus isolant ...
λ = 0,028
λ
e = 1,94
0,028
e = 0,028 X 1,94
e = 0,054 5,4 cm
Béton
- 9°
Le point de rosée
se trouvera dans
l’isolant
116
2. Remplace béton par bloc en terre cuite (λ = 0,27).
1 e
U = R =
ΣR λ
= 0,92
U = 1 / 0,92
= 1,09
1
U =
Σ R + Risolant
= 0,632 / 0,4
= 1,58
e
= 1,58
λ
e
= 1,58
0,028
e = 0,028 X 1,58
= 0,044 4,4 cm
117
Les isolants ont une épaisseur standard de 5 cm !
1 e
U = R =
ΣR λ
R = 0,14 / 0,22 = 0,64
= 1,04
U = 1 / 1,04
= 0,96
1
U =
Σ R + Ren plus
= 1,46
e
= 1,46
λ
e
0,22
= 1,46
e = 1,46 X 0,22
= 0,32 32 cm
118
4. Mur à l’Allemande (sans creux) sans isolant.
Crépi Enduit
Bloc béton
extérieur intérieur de
+ cellulaire de 24 +
de 1 cm 2 cm
cm d’épaisseur
d’épaisseur d’épaisseur
λ = 0,52 λ = 0,22 λ = 0,52
R
e
Rcrépi = 0,01 / 0,52 = 0,02 =
λ
Ri = 0,12
Re = 0,04
1
U =
ΣR
U = 1 / 1,31 = 0,76
1
U =
Σ R + Ren plus
= 1,20
e = 1,20
e = 0,034 m = 3,4 cm
119
5. Maison ossature bois = Maison passive ... doit être en dessous de 0,2 !
1
U =
ΣR
U = 1 / 6,25
Maison
passive
120