Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Réalisé par :
Année universitaire : 2020/2021
Ahlam EL MAJID
Sommaire
• Définition
• Granulométrie
• Classification des granulats
• Utilisation des granulats
• Granulats pour béton
• Granulats pour chaussée
CHAPITRE 3 : LES LIANTS
• Introduction
• Constituants d’un béton
• Mise en œuvre d’un béton
• Durcissement des bétons
• Vieillissement
• Principaux avantages et inconvénients des bétons
• Composition du béton
• Propriétés rhéologiques des bétons
• Caractéristiques essentielles des bétons (frais et durci)
• Fabrication, transport et mise en œuvre des bétons
CHAPITRE 5 : LES ENROBES
• Définition
• Constituants
• Types d’enrobés
• Propriétés des enrobés
• Formulation des enrobés
• Transport des enrobés
• Fabrication des enrobés
• Essais de contrôle sur les enrobés
CHAPITRE 1 :GENERALITES
SUR LES MATERIAUX DE
CONSTRUCTION
Objectif des sciences des matériaux de
construction
Déformation :
La réponse d’un un corps soumis l’application d’une force
extérieure. Celle-ci fait naître à l’intérieur du matériau des
contraintes internes pour équilibrer cette force externe.
Exemple de contraintes.
• M=300g , V1 = 1l , V2=1,75 l
• Calculer la masse apparente pour un échantillon de M=100g ,
V=27l
EXEMPLE DE CARACTERSITQUES
PHYSIQUES
Critères de classification :
niveau d’élaboration (Matériau naturel, manufacturé,
industrialisé,..etc.)
Fonction : Matériau de résistance (béton, briques, élément d’acier,…
etc) et matériau de protection (enduit, peinture, etc…),
Domaine d’utilisation
Spécifique : Gros œuvre, second œuvre
Général : Bâtiment, travaux Publics, Travaux maritimes, …etc.
Origine
Matériaux fabriqués localement
Matériaux importés
PRINCIPAUX MATERIAUX DE
CONSTRUCTION
Céramique
12%
Plâtre et chaux
1%
terre cuite
6%
Ciment et BPE
51%
Produits de béton
26%
Marbes
2%
Granulats
2%
Céramique
12%
Ciment et BPE
Plâtre et chaux
27%
2%
terre cuite
13%
Granulats
6%
REPARTITION DE l’EMPLOI
SITUATION DU SECTEUR DES
MATERIAUX DE CONSTRUCTION AU
MAROC
Autres
4%
Settat- Benimellal
5%
Oriental
10%
Casa-Rabat
41%
Nord
15%
Sud
15% Fes-méknes
10%
REPARTITION GEOGRAPHIQUE
CHAPITRE 2 : LES GRANULATS
DEFINITIONS
I-1- Granulométrie :
L’analyse granulométrique consiste à classer en
classe granulaire un échantillon d’essai ou une masse
de concassé ou roulé.
• II- Appareillage :
• -Une passoire et tamis de contrôle.
• -Une balance de 15 Kgs au gramme prés.
• -Une étuve de séchage avec thermostat.
• -Des plateaux 50x50x10 cm..
• -Un arrosoir.
• -Des pinceaux.
• Principe de la méthode :
• L’essai consiste à fractionner, au moyen d’une série de tamis ou
passoires un matériau de plusieurs catégories de grains
décroissants.
• On appelle refus sur un tamis ou une passoire le matériau qui
est retenu.
• On appelle tamisat, le matériau qui passe.
• Les poids des différents refus sont rapportés au poids initial du
matériau.
• Les pourcentages obtenus servent à faire la courbe
granulométrique.
• Formules
• -Poids de l’échantillon : déterminé par pesée directe.
• -Poids du refus cumulé : déterminé par pesée directe.
• -Refus cumulé (en%)= poids du refus cumulé x100 /poids de
l’échantillon
• -Complément à 100 des refus cumulés = 100 – refus cumulé en
(%).
• -Tamisat en (%) : avant le fractionnement, le % du tamisat est
égal au complément à 100 des refus cumulés.
INTERPRETATION
• La courbe granulométrique est le résultat de l’essai, elle nous
renseigne sur son uniformité, on caractérise un sol par la
granulométrie c’est- à – dire par le coefficient d’uniformité ou
coefficient de Hazen, qui est défini comme suit :
• Cc coefficient de courbure
Cc= (d30)2/d60 x d10
Le coefficient global d’un matériau est calculé en faisant la somme des masses de fraction granulaire et la somme
des passant , avec la même formule que ci-dessus.
• Forme d’un granulat :
Le coefficient A est le pourcentage pondéral des éléments qui vérifient la relation G/E > 1.58
• Le coefficient d’aplatissement est noté FI dans les tableaux de classements , plus il est élevé , plus la proportion
de granulats plats ou allongés est importantes.
APPARENTE:
C’est la masse du granulat sec occupant l’unité de volume.
Elle dépend du tassement des grains.
II- LES CARACTERISTIQUES PHYSICO-
CHIMIQUES
Matériel utilisé
II-3 POROSITE:
• MDE = (500 - m) / 5
• avec m masse du refus à 1.6 mm.
Interprétations
III- LES CARACTERISTIQUES MECANIQUES
La friction des granulats entre eux et des granulats contre les boulets et les parois
du tambour provoque leur dégradation plus ou moins accrue.
L’ échantillon est ensuite retiré est lavé au dessus d’un tamis avec des mailles de
1.6 mm . On pèse le refus après séchage (M1).
1220°C
Composition :
résulte du broyage du clinker et du sulfate de calcium (gypse ou anhydrite)
pour régulariser la prise, et éventuellement de fillers en faible quantité (<3%).
La teneur en clinker est au minimum 95%.
Domaine d’utilisation :
Les CPA ordinaires conviennent pour des travaux de toute nature; béton armé ou béton
précontraint. Par contre, leurs caractéristiques n'en justifient pas l'emploi pour les
travaux de maçonnerie courante et les bétons de grande masse ou faiblement armé.
Les CPA "Rapide", conviennent pour les mêmes travaux; mais permettent un
décoffrage rapide, appréciable notamment en préfabrication.
Les CPA 65 et 65R conviennent pour les travaux de B.A. et B.P pour lesquels est
recherchée une résistance exceptionnelle.
Les caractéristiques du ciment portland
• 1-La prise
• Dès que le ciment anhydre a été mélangé avec de l’eau,
l’hydratation commence et les propriétés de la pâte ainsi
obtenue sont évolutives dans le temps. Tant que cette
hydratation n’est pas trop avancée la pâte reste plus ou moins
malléable, ce qui permet de lui faire épouser par moulage la
forme désirée. Mais au bout d’un certain temps, les cristaux
d’hydrayes prenant de plus en plus d’importance, le mélange a
changé de viscosité et se raidit, on dit qu’il se fait priser.
• Le début de prise correspond au moment où l'on observe une
augmentation de la viscosité , ou raidissement de la pâte, ce
qui, dans la pratique, se mesure au moyen de l'aiguille
normalisée (appareil de Vicat) et correspond au temps écoulé
depuis le gâchage de la pâte jusqu'au moment où l'aiguille
s’arrête à une distance (d = 4 mm ±1 mm) du fond de l’anneau
de 40 mm de hauteur remplie de pâte pure de ciment.
• De même, la fin de prise correspond au moment où l'aiguille
ne s'enfonce plus dans l’anneau.
Le phénomène de prise du ciment est lié à de nombreux
paramètres tels:
• la nature du ciment,
• la finesse de mouture du ciment; plus son broyage a été
poussé, plus le temps de prise est court,
• la température; alors qu'à zéro degré la prise est stoppée, plus
la température ambiante est élevée plus la prise est rapide,
pour un ciment donné le début de prise sera de 18 heures à 2
ºC, de 5 heures à 10 ºC, de 3h 30 à 20 ºC et de 30 min à 35 ºC,
• la présence de matières organiques dans l'eau ou dans l'un
des autres constituants du béton qui ralenti la prise,
• l'excès d'eau de gâchage qui a, entre autres inconvénients,
une action retardatrice sur la prise
• En fonction de leur classe de résistance, les normes spécifient
un temps de prise minimum qui est, à la température de 20
ºC, de:
• Il est à noter que pratiquement tous les ciments ont des temps
de prise largement supérieurs à ces valeurs minimales, l'ordre
de grandeur étant de 2 h 30 à 3 h pour la majorité des ciments
2-Durcissement :
• C’est la période qui suit la prise et pendant laquelle se
poursuit l’hydratation du ciment. Sa durée se prolonge
pendant des mois au cours desquels les résistances
mécaniques continuent à augmenter.
• Comme le phénomène de prise, le durcissement est sensible à
la température, ce qui conduit notamment en préfabrication, à
chauffer les pièces pour lesquelles on désire avoir des
résistances élevées au bout de quelques heures.
• Prise et durcissement des constituants du clinker:
• N.B :
Dans une poudre de ciment portland en contact avec l’eau,
l’aluminate tricalcique (C3A) réagit en premier, se dissous et se
recristallise. Vient ensuite la réaction d’hydrolyse, de l’alite-
Silicate tricalcique (C3S) forme autour des grains une pellicule de
gel et met en même temps des ions Ca2+ en solution. L’hydrolyse
et la recristallisation de (C3A) sont rapides. Cette activité est si
grande qu’il faut la retarder car elle conduirait à des prises trop
rapides et rendrait le liant inutilisable sur chantier.
Caractéristiques physiques
Composition :
résulte du mélange de clinker en quantité au moins égale à 65% et d'autres constituants
tels que laitiers, cendres volantes, pouzzolanes ou fillers (un ou plusieurs) dont le total
ne dépasse pas 35%.
Domaine d’utilisation :
Les CPJ 35 conviennent bien pour les travaux de maçonnerie et les bétons peu
sollicités. Les CPJ 45 et 55 conviennent pour les travaux de toute nature en
béton armé ou précontraint.
De façon générale, les CPJ sont bien adaptés pour les travaux massifs exigeant une
élévation de température modérée, les routes et le béton manufacturé.
Les sous classe ‘’R’’ (rapide) sera préférée pour les travaux exigeant de hautes
résistances initiales (décoffrage rapide, préfabrication).
1
5
4
DIFFERENTS TYPES DE CIMENTS
3- Ciments au laitier
Composition :
Trois types de ciments comportent des pourcentages de laitier assez importants; il s'agit
du ciment de laitier au clinker (CLK), du ciment au laitier et aux cendres (CLC), du
ciment de Haut-fourneau (CHF).
Domaine d’utilisation :
Ces ciments sont bien adaptés aux
• travaux hydrauliques, souterrains, fondations et injection, 1
• travaux en eaux agressives : eau de Mer, eaux séléniteuses, eaux industrielles, eaux 5
pures, 5
• ouvrages massifs : fondations, piles d'ouvrages d'art, murs de soutènement, barrages.
DIFFERENTS TYPES DE CIMENTS
4- Ciment Pouzzolanique
Composition :
Il résulte d ’un mélange de clinker et de matériaux pouzzolaniques, ces derniers
peuvent être :
• d ’origine naturelle (origine volcanique)
• d ’origine industrielle ( argiles et schites traités et activés thermiquement.
Domaine d’utilisation :
Même domaine d’utilisation que les CPA.
1
5
6
DIFFERENTS TYPES DE CIMENTS
5- Ciments à maçonner (CM)
Composition :
résultent d'un mélange à proportions variables de constituants de liants hydrauliques
(clinker, laitier, pouzzolane,...etc) avec une proportion d'inertes (< 50%). Le ratio
de clinker doit être inférieur à 50% du poids des constituants actifs.
Domaine d’utilisation :
Ces ciments dont les résistances sont volontairement limitées par rapport aux ciments
classiques, conviennent bien pour la confection de mortiers utilisés dans les
travaux de bâtiment (maçonnerie, enduits, crépis, etc.).
Précautions particulières :
Ils peuvent également être employés pour la fabrication ou la reconstitution de pierres
artificielles. Composition
Par contre, ces ciments ne conviennent pas pour les bétons à contraintes élevées ou les
bétons armés. Aussi, ils ne doivent pas être utilisés en milieux agressifs.
1
5
7
DIFFERENTS TYPES DE CIMENTS
6- Ciment Alumineux Fondu
Composition :
résulte de la cuisson jusqu'à fusion d'un mélange de calcaire et de bauxite, suivie d'une
mouture sans gypse à une finesse comparable à celle des CPA.
Domaine d’utilisation :
Le ciment fondu est particulièrement adapté aux domaines suivants :
• travaux nécessitant l'obtention, dans un délai très court, de résistances mécaniques
élevées (poutres et linteaux pour le bâtiment, sols industriels, etc.),
• sols résistants aux chocs, à la corrosion et aux forts trafics,
• ouvrages en milieux agricoles : canalisations, assainissement,
• fours, cheminées (bétons réfractaires),
• travaux de réparation, scellements (en mélange avec le ciment Portland pour la
préparation de mortiers à prise réglable).
1
5
8
DIFFERENTS TYPES DE CIMENTS
6- Ciment Alumineux Fondu
Caractéristiques garanties :
les résistances minimales sur mortier normal sont les suivantes :
Résistance 6h 24 h 28 jours
Compression 30 50 65
Composition :
la teinte blanche est obtenue grâce à des matières premières très pures (calcaire et
Kaolin) débarrassées de toute trace d'oxyde de fer. Les caractéristiques sont analogues
à celles des ciments Portland gris.
Domaine d’utilisation :
Grâce à sa blancheur, le ciment blanc permet la mise en valeur des teintes des granulats
dans les bétons apparents.
La pâte peut être elle même colorée à l'aide de pigments minéraux, ce qui fournit des
bétons avec une grande variété de teintes tant pour les bétons de structure que pour les
bétons architectoniques et les enduits décoratifs.
La composition du béton doit être bien étudiée en fonction des granulats et des effets
recherchés.
1
6
0
ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE ET
NORMATIF
2- Réglementation Marocaine
1
6
1
ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE ET
NORMATIF
2- Réglementation Marocaine
1985 2003
Ciment Portland
CPA Artificiel CPA Ciment Portland Artificiel
Ciment Portland
CPJ Composé CPJ Ciment Portland Composé
·Ciments Spéciaux
· Ciments pour travaux à la mer (PM) NM.10.1.157
· Ciment à faible chaleur d ’hydratation initiale et à teneur en
sulfures limitée (CP) NM.10.1.158
· Ciment pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates (ES)
NM.10.1.159
1
6
3
SITUATION DE LA PRODUCTION DU
CIMENT AU MAROC
Consommation nationale en ciment
Produits
• CM 25
• CPJ 35
• CPJ 45
• CPA 55
• Ciment Blanc
• Ciments spéciaux 1
6
5
CIMENT ET CHANTIERS
1
6
8
Rôle et fonction de l’eau de gâchage
1
6
9
DIIEFERENTS TYPES D ’EAU DE
GACHAGE
BETON
1
7
2
ESSAIS ET ANALYSE D ’APTITUDE DE
L ’EAU DE GACAHGE DANS LE
BETON
Essais mécaniques
Temps de prise
le temps de début de prise, obtenu sur des éprouvettes fabriquées avec
l'eau essayée ne doit pas être inférieur à 1 h et ne doit pas s'écarter de plus de
25 % du temps de début de prise obtenu avec des éprouvettes préparées avec
de l'eau distillée ou de l'eau dé-ionisée.
Le temps de fin de prise ne doit pas être supérieur à 12 h et ne doit pas
s'écarter de plus de 25 % du temps de fin de prise obtenu avec
des éprouvettes préparées avec de l'eau distillée ou de l’eau dé-ionisée.
Résistance mécanique
La résistance moyenne à la compression à 7 jours des éprouvettes de béton
ou de mortier préparées avec l'eau essayée, doit atteindre au moins 90 % de la
résistance moyenne des éprouvettes correspondantes préparées avec de l'eau
distillée ou dé-ionisée. 1
7
3
ESSAIS ET ANALYSE D ’APTITUDE DE
L ’EAU DE GACAHGE DANS LE
BETON
Essais Chimiques
Chlorures
Essais Chimiques
Substances nocives
1
7
5
DOCUMENTS DE REFERENCE
NM 10.1.008.
Norme française NF P 18-211
Norme européenne NF EN 1008 - juillet 2003
A retenir :
Seule l ’eau Potable est utilisable sans restriction,
L ’eau de mer peut être utilisée dans le gâchage des bétons non armé
Pour les autres eaux, A soumettre aux essais et analyses d ’aptitude
1
7
6
LES ADJUVANTS
SOMMAIRE
HISTORIQUE
DEFINITIONS
PLASTIFIANTS REDUCTEURS D’EAU
SUPER PLASTIFIANTS
ACCELERATEURS DE PRISE ET DE DURCISSEMENT
RETARDATEURS DE PRISE
ENTRAINEURS D’AIR
HYDROFUGES DE MASSE
RETENTEURS D’EAU
PRODUITS DE CURE
PRECAUTIONS A PRENDRE
HISTORIQUE
Dès 1881 : Candlot étudie l’action des accélérateurs et des
retardateurs de prise.
En 1909 : Le sucre est déjà connu comme retardateur de prise
Entre 1910 et 1920 : débute la commercialisation d’hydrofuges
et d’accélérateurs à base de chlorure de calcium.
A partir de 1930 : utilisation fréquente des entraîneurs d’air
et puis des antigels et les produits de cure.
En 1964 : création de la COPLA (Commission Permanente
des Liants hydrauliques et des Adjuvants du béton) chargée de
l’agrément et du contrôle des adjuvants.
De 1972 à 1984: la mise en place d’une certification par la
marque NF Adjuvants.
DEFINITIONS
Les adjuvants sont des produits chimiques qui incorporés dans
les bétons lors de leur malaxage ou avant leur mise en œuvre, à des
doses inférieurs à 5 % du poids de ciment, provoquent des
modifications des propriétés ou du comportement de ceux ci.
UTILISATIONS:
q bétonnage par temps froid,
q décoffrage rapide, et scellement,
q travaux en galerie, travaux sous l’eau, etc.
LES RETARDATEURS DE PRISE
CARACTERISTIQUES:
*- Il retarde le début de prise et prolonge l’état plastique où le béton
est moulable.
Par rapport au témoin ( à 20°C)
Augmentation du temps de début de prise >90 min
Augmentation du temps de fin de prise <360 min
*- Ils sont à la base de lignosulfonates, d’hydrates de carbone ou
d’oxydes de zinc ou de plomb.
UTILISATIONS:
BPE, bétonnages en grande masse et la technique des
coffrages glissants
bétonnages par temps chaud
faciliter les reprises de bétonnage.
RECAP: LES ADJUVANTS MODIFIANT
LA PRISE ET LE DURCISSEMENT
LES ENTRAINEURS D’AIR
CARACTERISTIQUES:
*- Il permet la formation au moment du malaxage d’un réseau
uniforme de petites bulles d’air qui subsiste dans le béton durci
*-Les entraîneurs d’air sont des corps tensio-actifs: lignosulfonates,
abiétates de résines, sels d’éthanolamine,
UTILISATIONS:
q routes
q ouvrages exposés aux gel aux sels de déverglaçage et
aux eaux agressives
NB : Il est recommandé de coupler l’utilisation d’un plastifiant à
tout emploi d’entraîneur d’air.
LES HYDROFUGES DE MASSE
CARACTERISTIQUES:
*- il diminue l’absorption capillaire des bétons.
*- Les hydrofuges sont généralement à base d’acides gras ou
de leurs dérivés (stéarates). Ils peuvent également comporter
des matières fines (type bentonite) ainsi que des agents
fluidifiants.
UTILISATIONS :
q bétons d’ouvrages hydrauliques (canaux, murs de
fondation, retenues d’eau...)
q mortiers d’étanchéité (chapes, joints de
maçonnerie, galeries de tunnels)
RECAP: LES ADJUVANTS MODIFIANT
CERTAINES PROPRIETES DU BETON
LES RETENTEURS D’EAU
*- Il réduit le départ de l’eau par ressuage
*- Ces produits, qui sont, entre autres, des agents colloïdaux ou des dérivés de la
cellulose sont utilisés pour l’exécution de mélanges retardés ou de mélanges à
couler sous l’eau sans délavage.
LES PRODUITS DE CURE
CARACTERISTIQUES:
*- Les produits de cure ont pour effet de protéger le béton frais
pendant un certain temps après sa mise en œuvre, en évitant sa
dessiccation par évaporation trop rapide de l’eau.
*- Ces produits sont à base de résines, cires ou paraffines en
émulsion aqueuse, de résines naturelles ou synthétiques, de cires ou
de paraffines dissoutes dans un solvant pétrolier, de caoutchouc
chloré.
UTILISATIONS:
q bétonnages de routes, pistes
q dallages, planchers
q tous les ouvrages pour lesquels le rapport surface
d’évaporation/épaisseur est élevé.
PRECAUTIONS A PRENDRE
ESSAIS DE CONVENANCE:
Il est indispensable de s'assurer par des essais préalables de
l'efficacité annoncée et de vérifier l'étendue des effets secondaires.
C'est pourquoi, il convient de réaliser avant le début des
travaux des essais de convenance de l'adjuvant avec :
q Les matériaux du chantier
q Les conditions réelles de mise en œuvre
(pompage, transport,...)
PRECAUTIONS A PRENDRE
INTERACTION ADJUVANT - ADJUVANT:
Certains adjuvants sont incompatibles entre eux ou avec
des adjuvants de marque différentes, aussi l'utilisation de
deux adjuvants simultanée ne doit pas être envisagée
qu'après avoir préalablement consulté le fabricant pour :
Le choix des produits
Les dosages
Le mode d'introduction
INTERACTION ADJUVANT – CIMENT
Béton
Généralités sur le béton
Formulation du Béton
Principe fondamental
Formuler un béton consiste à intégrer des paramètres essentiels tels que :
• la qualité des matériaux disponibles,
• la nature du projet à réaliser,
• les moyens de mise en œuvre disponibles sur le site,
• la qualité de l’environnement dans lequel va “vivre” l’ouvrage à réaliser,
• les conditions de mise en œuvre (besoin d’ouvrabilité,
résistance à jeune âge, …),
• les conditions climatiques (température, hygrométrie, vent, etc.),
• les délais de réalisation.
- Mode et durée de mélange : dans tous les cas, le béton est mélangé environ
1 à 2 min, mais son transport s’effectue de 5 min à 2 h, d’où des contraintes
différentes.
Utilisations / Applications
• BAP vertical et horizontal
• BHP
• BUHP
• Béton Fibré
• Bétonnage par temps chaud
• Bétonnage par temps froid
• Béton Lourd
• Béton Léger
• Béton Hydrofugé
• Béton Immergé
• Béton de remblais
200
• Béton Coloré
Béton très fluide, homogène et stable, qui se caractérise par sa rapidité de mise
en place par seul effet gravitaire (pas besoin de vibration).
Ce béton à compacité élevée et à perméabilité très faible permet aussi
d’améliorer le parement (réduction du ragréage). Il en résulte une amélioration de
la durée de vie des coffrages et un meilleur enrobage des aciers.
201
202
Consistance Etalement au cône d’Abrams en mm NF EN 12 350-8 SF1 si la consistance est comprise entre 550 et 650
SF2 si la consistance est comprise entre 660 et 760
SF3 si la consistance est comprise entre 760 et 850
Viscosité apparente Temps nécessaire en secondes à NF EN 12 350-8 VS1 si le temps est < à 2 secondes
l’obtention d’un étalement de 500 mm au VS2 si le temps est compris entre 3 et 6 secondes
cône d’Abrams VS3 si le temps est > à 6 secondes
Aptitude à Taux de remplissage en pourcentage NF EN 12 350-10 PL1 si remplissage > à 80 % avec 2 armatures
l’écoulement d’une boite en L équipée d’armatures PL2 si remplissage > à 80 % avec 3 armatures
(L Box)
Pallier de l’étalement en mm obtenu après NF EN 12 350-12 PJ1 pallier < à 10 avec 12 armatures
écoulement au travers d’un anneau PJ2 pallier < à 10 avec 16 armatures
constitué d’armatures (J ring)
Résistance à la Pourcentage de laitance obtenu après NF EN 12 350-13 SR1 si le pourcentage est < à 20
ségrégation chute d’une masse de béton sur un tamis SR2 si le pourcentage est < à 15
(essai au tamis) 204
BAP vertical
Avantages – Valeur ajoutée
• Mise en œuvre plus rapide et plus
économique.
• Main d’œuvre optimisée.
• Sécurité accrue.
• Nuisances sonores réduites.
• Meilleure durée de vie des coffrages.
• Amélioration de la qualité des bétons
(enrobage des aciers, parement,
compacité, durabilité).
BAP Horizontal
Avantages – Valeur ajoutée
• Mise en œuvre plus rapide et plus
économique.
• Meilleure planéité et finition.
• Sécurité accrue.
• Amélioration de la qualité des
bétons.
206
207
Béton Fibré
Béton renforcé de fibres (métalliques et/ou synthétiques) qui permet de limiter la fissuration des
ouvrages (sur béton frais et béton durci) et d’améliorer la tenue au feu des bétons (micro-fibres).
Il est particulièrement utilisé dans les dallages industriels, bétons désactivés et dans les éléments
préfabriqués.
L’apparition des fibres polypropylènes dans les bétons date du milieu des années 80 ; leur développement
depuis les années 90 en font aujourd’hui une solution reconnue pour maîtriser le retrait plastique des bétons
et donc limiter le risque de fissuration durant les premières heures.
Ces microfibres ont des longueurs généralement comprises entre 6 et 20 mm, des diamètres de 20 à 100
µm, pour un module d’élasticité de l’ordre de 3,5 GPa. Toutes les études menées depuis l’origine ont
démontré que le dosage de 900 g/m3 permet, dans certains cas, de remplacer les treillis anti-fissuration dans
les chapes et les bétons. Aujourd’hui, ces microfibres synthétiques se divisent en deux catégories : les
mono-filamantaires et les fibrillées.
La parution en Juin 2008 de la norme NF EN 14 889-2 concernant le marquage CE pour toutes ces fibres
synthétiques permet aujourd’hui de classifier officiellement les microfibres (classe Ia et Ib), les macro-fibres
(classe II) et permet surtout un comparatif plus aisé des performances de ces différentes fibres. Enfin, cette
norme démontre, s’il en était encore besoin, que l’addition des fibres de type polymère dans les bétons est
une solution technique aujourd’hui reconnue et promise à un bel avenir.
Béton Lourd
Béton dont la masse spécifique des granulats est supérieure à
celle des granulats couramment utilisés (soit > 2,6 kg/dm3).
Parmi les plus utilisés : barytes, hématites, …
Il est particulièrement utilisé là où la densité du béton est
prépondérante (> 3,5), par exemple en cas de protection au
rayonnement (salle de radiologie en hô pital).
213
Béton Léger
Béton dont la masse spécifique des granulats est inférieure à celle des granulats couramment
utilisés (soit entre 1 et 1,2 kg/dm3). Parmi les plus utilisés : polystyrène, mousse, bois,
vermiculite, ...
Il est particulèrement utilisé à des fins d’isolation ou d’allègement des structures lors de
rénovations.
Adjuvants les plus utilisés :
• Agents moussants
• Agents de cohésion
• Entraîneurs d’air
214
• Superplastifiants – Haut réducteurs d’eau
Station d’épuration
Béton Hydrofugé
Béton utilisé lorsque la porosité du béton
doit être la plus faible possible (tunnels,
piscines, stations d’épuration,…).
Béton manufacturé (bordures).
215
Béton Immergé
Béton mis en œuvre sous l’eau et donc soumis à de fortes pressions dont il faut tenir compte
lors de la réalisation de l’ouvrage.
La composition doit être étudiée en utilisant en particulier des agents de cohésion,
accroissant les forces d’attraction entre particules, améliorant ainsi l’homogénéité du béton
et évitant son délavage.
Béton de remblais
Béton particulièrement destiné aux travaux de remplissage de tranchées et de
remplissage de cavités.
On distingue :
- les bétons essorables lorsque le support est poreux (tranchées, marnières,
stabilisations de chaussées).
- les bétons non essorables pour les supports non poreux (cuves de carburant
abandonnées, canalisations).
Grâce à sa fluidité, il est facile à mettre en œuvre : il peut être directement déversé de
la toupie dans la cavité ou pompé si l’accès est difficile.
Béton Coloré
Béton teinté dans la masse par addition de pigments variés, naturels ou
synthétiques. Utilisé essentiellement pour des éléments en béton devant rester
apparents et pour lesquels un aspect décoratif et esthétique est recherché.