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Le mélange cru est préparé automatiquement sous forme de granules (voie sèche
ou semi sèche) ou de pâte (voie humide ou semi humide) en fonction de la technique de
fabrication utilisée. La cuisson a lieu dans de fours rotatif légèrement inclinés et tournant de 1
à 3 tours/minute. La matière pénètre en amont du four où s’achève la décarbonatation, et
progresse jusqu’à la zone de clinkerisation (environ 1450°C). A la sortie du four le Clinker est
refroidi brusquement puis broyé finement avec du gypse (<5%) pour régulariser la prise ; on
obtient le ciment Portland. Les autres catégories du ciment s’obtiennent en ajoutant d’autres
constituants tels que le laitier granulé de haut fourneau, matériaux pouzzolaniques, cendres
volantes, schistes calcinés, calcaire, fumées de Silice, fillers.
La norme NF EN 197-1 concerne les ciments les plus courants. D’autres normes
existent concernant soit des propriétés particulières (prise mer, résistance aux eaux
sulfatées …) soit des ciments ayant des normes entièrement spécifiques : ciment alumineux
fondu, ciment prompt naturel.
La norme NF EN 197-1 est subdivisée en trois rubriques :
- La première : Décrit et définit les constituants du ciment en délimitant les différents
types de ciments.
Rubrique 1
a. Définition du ciment
Le ciment est un liant hydraulique, c’est-à-dire une matière inorganique finement
moulue qui, gâchée avec de l’eau, forme une pâte qui fait prise et durcit par suite de réactions
et processus d’hydratations et qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité
même sous l’eau.
b. Constituants du ciment
Les constituants du ciment peuvent présenter l’une ou plusieurs des propriétés ci-
après :
Propriétés hydrauliques
Propriétés pouzzolaniques
Propriétés physiques
Ces constituants sont les suivants :
Le clinker (K) : il entre dans la composition de tous les ciments.
Le laitier granulé de haut fourneau (S)
La pouzzolane naturelle (Z) ou naturelle calcinée (Q)
Les cendres volantes siliceuses (V) ou calciques (W)
Les schistes calcinés (T)
Le calcaire (L, LL)
Les fumées de Silice (D)
Sulfate de calcium (gypse)
Constituant secondaires
Sont matériaux secondaires naturels ou dérivés du processus de fabrication du
clinker, ou des constituants décrits ci-dessus, sauf s’ils sont déjà inclus en tant que
constituants principaux du ciment. Ils ne peuvent excéder 5% en masse.
- les additifs
Pour chaque classe de résistance normale, deux classes de résistance au jeune âge
sont définies, une classe avec résistance au jeune âge ordinaire (N) et une classe avec
résistance ou jeune âge élevée (R).
classe
Échéances
32.5 M 32.5 R 42.5 M 42.5 M 52.5 M 52.5 R
2 jours - 8.0 8.0 18.0 18.0 28.0
7 jours 14.0 - - - - -
28 jours 30.0 30.0 40.0 40.0 50.0 50.0
1 2 3 4 5
Propriétés Référence de Type de ciment Classe de Exigence (a)
l’essaie résistance
Perte au feu EM 196 – 2 CEM I Toutes classes 5%
CEM II
Résidu insoluble EM 196 – 2 (b) CEM I Toutes classes 5%
CEM II
Sulfates (SO3) EN 196 – 2 CEM I 32.5M 3.5%
CEM II (c) 32.5 M
CEM IV 42.5 M
CEM V
42.5 R 4.0%
52.5 M
52.5 R
On peut citer :
- des CEM I, des CEM II.
- des CEM III/A, B ou C, CEM V, naturellement qualifiés pour cet usage.
- des ciments alumineux fondus (CA).
Ces ciments comportent la mention ES sur leur emballage.
C€
0049
Société des ciments du centre
10, place de la mairie
F 0000 ville
Tel : 00000 Fax : 00000
Usine : Saint Félix
Date de Marquage : voire la date d’ensachage sur la tranche
Numéro de certificat : 0044 – CPD – 0000
EN 197 – 1
CEM I 42.5R
Teneur limite en chlorure Cl- = 0.05%
Retardateur de prise
Précautions particulières
Lorsque l’aspect est important (brut, enduits) il convient d’éviter l’emploi de
certains CEM II.
Précautions particulières
En effet, les bétons de ciment au laitier sont sensibles à la dessiccation ; d’où
l’utilisation de produit de cure pour les maintenir humides pendant le durcissement. C’est
pourquoi, on doit les éviter pour les enduits.
En période froide, il faut éviter d’utiliser ce type de ciment à cause du
ralentissement de la vitesse d’hydratation.
d’urgence, nécessitant une prise immédiate (aveuglements des voies d’eau) il est possible de
l’employer en pâte pure.
Les emplois sont nombreux. Cependant nous pouvons citer quelques uns :
- scellements ;
- travaux spéciaux et travaux de réparation ;
- enduits de façade (en mélange aux chaux naturelles) ;
- revêtements et enduits résistants aux eaux agressives et à bon nombre d’attaques
chimiques ;
- colmatage et travaux à la mer ;
- travaux souterrains.
Précautions à prendre lors de l’emploi :
- ne pas rabattre un mortier ou lisser un enduit pour ne pas « casser » la prise ;
- éviter particulièrement l’excès d’eau.
- Désignation
Les lettres NHL suivies de la classe de résistance permettent de désigner la chaux
hydatique naturelle. Si par ailleurs on ajoute des matériaux pouzzolomiques ou hydrauliques
dans limites de 20% comme l’autorise la norme, la chaux hydraulique naturelle sera désignée
NHL – Z.
- Utilisation des chaux hydrauliques naturelles
Les mortiers de chaux hydrauliques naturelles sont largement utilisés dans le
bâtiment. Les qualités sont appréciées pour les enduits, les menus ouvrages de maçonnerie, le
jointoiement, et la consolidation de murs, les badigeons et les travaux de restauration.
Les badigeons
Les chaux hydrauliques conviennent bien pour la confection de laits de chaux ou
badigeons. Ces derniers permettent être colorés dans la masse.
Les mortiers de pose et de jointoiement
Les chaux hydrauliques naturelles sont plastiques et adhèrent bien aux supports.
Elles conviennent pour les hourdages et le jointoiement de blocs, briques ou pierres.
Les coulis de consolidation
Certaines maroquineries anciennes ont été hourdées à la terre. Avec le temps, cette
terre se délite, subit le tassement ou fui à travers les joints dégradés du parement. Dans ce cas,
on les consolide par injection d’un coulis de chaux hydraulique naturelle par assi ses
successives.
Autres utilisations possibles hors bâtiments
Les chaux hydrauliques naturelles peuvent également être utilisées pour stabiliser
les sols.
En effet, les sols fins, argileux, limoneux, sablonneux peuvent être malaxés avec
les chaux hydrauliques naturelles à raison de 3 à 5% en poids pour abaisser la teneur en eau
en vue de faciliter leur compactage. Ainsi, les propriétés mécaniques de résistance sont
fortement améliorées.
On peut également additionner la chaux hydraulique naturelle avec des boues
résiduaires urbaines en vue de les aseptiser et aussi les durcir pour favoriser leur évacuation
avec des pelles.
Les eaux acides peuvent également être neutralisées avec les chaux hydrauliques
naturelles qui agissent comme agent correcteur du pH.
I.3. Le plâtre
1. définition
Le plâtre est le résultat de la déshydratation incomplète du gypse. La réaction (de
principe) est la suivante :
160 – 300° c
Ca SO4 . 2H2O Ca SO4 . ½ H2O + 3/2 H2O
Gypse Plâtre
2. Fabrication du plâtre
La cuisson du gypse a lieu dans les fours dont les plus importants sont les fours
rotatifs fonctionnant en discontinu ou en continu. Le plus employé est le Four Vernon.
L’action de la chaleur sur le CaSO4 . 2H2O est la suivante :
a) de 130°C à 160°C, on obtient le CaSO4 . 1H2O dont il existe deux variétés : et qui
sont plus solubles dans l’eau que le gypse.
La variété est à prise rapide et la variété est à prise lente.
c) entre 400°C et 600°C, il se forme l’anhydrite qui ne fait pas prise : c’est le plâtre
« Cuit à mort ».
d) de 900°C à 1200°C, et plus particulièrement vers 1100°C, il se forme le plâtre
hydraulique ou plâtre à plancher, c’est une anhydrite à prise lente.
e) à 1350°C ; on obtient la fusion de l’anhydrite.
Il en résulte donc que l’on peut obtenir de produits très variés au point de vue des
qualités et de la rapidité de prise, en produisant des mélanges des divers produits ci-dessus, en
faisant varier la nature des matières premières et surtout les conditions de préparation, c’est-à-
dire la température, la durée et l’allure de la cuisson.
Le plâtre aluné, qui est un mélange de plâtre et d’alun, obtenu par le procédé de
double cuisson.
Classes granulaires :
La classe granulaire est désignée par d/D, d et D étant respectivement la plus petite
et la plus grande dimension des grains. Si d est inférieur à 2 mm, le granulat est désigné par
0/D. La norme XP P 18-540 indique la terminologie usuelle des granulats selon leurs
dimensions :
- Fillers O/D : D < 2 mm
- Sablons O/D : D < 1mm
- Sables O/D : 1< D<6.3 mm
- Gravillons d/D : d > 1 mm ; D < 125 mm
- Graves O/D : D > 6.3 mm
- Ballaste d/D : d 25 mm ; D 50 mm
Module de finesse
Le module de finesse d’un sable caractérise sa granularité comme le 1/100ème de la
somme des refus, exprimé en %, sur les différents tamis de la série suivante : 0.16 – 0.315 –
0.63 – 1.25 -2.5 – 5.0 mm.
Pour un sable 0/5, il est recommandé d’avoir un module définsse version 2.5.
Coefficient d’aplatissement
Ce coefficient caractérise la forme du granulat à partir de sa plus grande dimension
et de son épaisseur.
La propreté d’un granulat a une influence sur la qualité du béton (ou mortier), sur
sa mise en œuvre et sur ses performances. D’autres impuretés susceptibles de nuire aux
qualités du béton sont les particules organiques, les sels tels que les sulfates ou les sulfures qui
sont à l’origine de phénomène de gonflement ou de taches. Les lignites ou scories, comme
corps étrangers sont à proscrire.
bétons routiers. Parmi ces essais nous en citerons deux dont l’Essai Micro Deval (NFP18-572)
et l’Essai Los Angeles (NFP 18-573).
1° Granulats naturels
Les granulats naturels d’origine minéralogique les plus utilisés proviennent des
roches sédimentaires siliceuses ou calcaires, des roches métamorphiques ( quartz et
quartizites) ou de roches métamorphiques (basaltes, granites, porphyres).
On les classe en deux catégories :
- Les granulats alluvionnaires (roulés) dont les formes ont été acquis par érosion. Ils
sont lavés pour éliminer les particules argileuses.
- Les granulats de carrière, obtenus par abattage et carcassage, ce qui leur donne des
formes anguleuses.
2° Granulats artificiels
- Les sous produits industriels, concassés ou non :
Le laitier cristallisé concassé et le laitier granulé de haut fourneau sont les plus
employés. La masse volumique apparente est supérieure à 1280 Kg/m3 pour le laitier
cristallisé concassé, 800 Kg/m3 pour le laitier granulé. On les utilise surtout dans les bétons
routiers ou les bétons réfractaires. On utilise aussi d’autres sous produits comme les scories,
mâchefer …
- Les granulats industriels à hautes caractéristiques :
Ces granulats sont élaborés pour répondre à certains emplois spécifiques : dallages
industriels, granulats réfractaires.
- Les granulats allégés par expansion ou frittage :
Les plus usuels (surtout aux Etats-Unis, en Russie) sont l’argile ou le schiste
expansé et le laitier expansé. Ils permettent de réaliser les bétons de structure et ceux
présentant une bonne isolation thermique.
Ces granulats ont une masse volumique variant entre 400 et 800 Kg/m3. Les bétons
réalisés avec ces granulats ont une masse volumique comprise entre 1200 et 2000 Kg/m3, ce
qui occasionne les gains en poids intéressants.
II.2.2. Caractéristique
Chaque adjuvant est défini par une fonction principale et une seule, caractérisée
par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, mortiers ou
coulis, à l’état frais ou durci.
L’efficacité de la fonction principale de chaque adjuvant peut varier en fonction de
son dosage et des composants du béton.
Un adjuvant présente généralement une ou plusieurs fonctions secondaires qui sont
le plus souvent indépendantes de la fonction principale. L’emploi d’un adjuvant peut aussi
entraîner des effets secondaires non directement recherchés.
Ainsi un adjuvant réducteur d’eau peut avoir une fonction secondaire retardateur
de prise.
II.2.3. Classification
La norme NF EN 934-2 classe les adjuvants pour bétons, mortiers et coulis,
suivant leur fonction principale.
On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :
- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton : plastifiants, réducteurs d’eau, super
plastifiants (anciennement fluidifiants) ;
- ceux qui modifient la prise et le durcissement : accélérateur de prise, accélérateur de
durcissement, retardateur de prise ;
- ceux qui modifient certaines propriétés particulières : entraîneurs d’air, générateur de
gaz, hydrofuges de masse, colorants.
Il faut ajouter les produits de cure, qui ne sont pas à proprement parler les
adjuvants, dont la fonction est de protéger le béton pendant son durcissement.
pour la confection des bétons de hautes performances. Ils sont couramment utilisés dans le
béton prêt à l’emploi, surtout lorsqu’il est pompé.
c) Les rétenteurs d’eau : Ces produits ont pour rôle de réguler l’évaporation de l’eau et
d’augmenter ainsi l’homogénéité et stabilité du mélange.
III.1. Le mortiers
Une construction est généralement réalisée par éléments dont il faut assurer la
liaison ou qu’il faut protéger par un revêtement. On doit alors effectuer des scellements ou
divers travaux de reprise, de bouchage. Toutes ces opérations se font à l’aide d’un liant
toujours mélangé à du sable, de l’eau - et éventuellement un adjuvant – pour obtenir un
« mortier », qui se distingue du béton par l’absence de gravillons.
Des compositions multiples les mortiers peuvent être obtenues en jouant sur les
différents paramètres : liant (type et dosage), adjuvants et ajouts, dosage en eau. En ce qui
concerne le liant, tous les ciments et les chaux sont utilisables ; leur choix et le dosage sont
fonction de l’ouvrage à réaliser et de son environnement.
Les mortiers bâtards sont constitués par des mélanges de ciment et de chaux avec
du sable, dans des proportions variables. Les chaux apportent leur plasticité, les ciments
apportent la résistance mécanique et un durcissement plus rapide.
Les mortiers peuvent être préparés sur chantier en dosant et en mélangeant les
différents constituants, adjuvants compris. On peut aussi les préparer sur chantier à partir de
mortiers industriels secs pré dosés (il suffit d’ajouter la quantité d’eau nécessaire).
Les mortiers peuvent également être livrés par une centrale. Ces sont des mortiers
prêt à l’emploi, dont les derniers nés, les mortiers retardés stabilisés, ont un temps d’emploi
supérieur à 24 h.
Les mortiers industriels se sont développés ces dernières années, permettant
d’éviter le stockage et le mélange des constituants sur des chantiers parfois exigus et difficiles
d’accès : rénovation, travaux souterrains. Les sables utilisés sont généralement siliceux ou
silico-calcaires ; leur granulométrie est de préférence continue. Le dosage se feront en poids
plutôt qu’en volume comme c’est souvent le cas, afin d’éviter les erreurs de dosage, par suite
de l’augmentation de volume du sable humide (foisonnement). Les mortiers peuvent contenir
différents types d’adjuvants.
Le dosage en liant (ciment, chaux ou mélange de deux) les plus généralement
employé est de 300 à 400 Kg/m³ de sable. Pour un sable courant et un ciment Portland utilisé
au dosage de 400 Kg/m³ de sable, la quantité d’eau de gâchage nécessaire pour obtenir un bon
mortier d’usage courant est de l’ordre de 200 litres au maximum, qu’on a intérêt à diminuer
par l’emploi de réducteur d’eau ou de plastifiant.
Les sables : Le sable doit être sain, siliceux, silo-calcaire ou même calcaire. Il doit être propre
c’est-à-dire dépourvu d’impuretés susceptibles de compromettre la qualité du
mortier en œuvre (argile, terre végétale, sels minéraux). Il est préférable d’utiliser les sables
roulés des rivières. Les sables de carrière conviennent s’ils ne renferment pas d’impuretés
nocives. La granulométrie des sables doit être limitée à 3 mm.
Il faut retenir que le sable sur chantier foisonne. Pour éviter le surdosage en liant
pouvant conduire à des enduits plus fissurable, il est utile de déterminer la teneur en eau du
sable par un essai facile à pratiquer sur chantier (séchage et pesée du sable). A défaut, on
prendra un coefficient de foisonnement forfaitaire de 25%.
Les adjuvants : L’utilisation d’un adjuvant peut s’avérer intéressant. Dans le cas où le mortier
n’est pas suffisamment maniable. Un plastifiant ou un entraîneur d’air
peuvent être utilisés. L’hydrofuge de masse sera utilisé pour diminuer la capillarité et
améliorer l’imperméabilité de l’enduit.
Les produits d’accrochage : Produits à base d’émulsions thermoplastiques, permettent
d’améliorer l’adhérence de l’enduit sur le support.
Les colorants : Exclusivement d’origine minérale. Leur dosage sera inférieur à 3 % du poids
du liant.
La mise en œuvre d’un enduit traditionnel se fait en trois couches.
Ce tableau suivant donne quelques renseignements sur la composition des enduits
en fonction des couches successives sur support.
Couches Poids du liant/m³ de sable sec
Enduits mortier Enduits mortier bâtard 2è Enduits mortier bâtard Granulo Elément fins
è
ciment ou chaux et 3 couches seulement avec finition à la chaux métrie > 0.08 mm
1ère 500 à 600 Kg 500 à 600 ciment CEM I 500 à 600 Kg ciment 0.1/3.15 Néant
couche ciment CEM I ou ou CEM II CEM I ou CEM II
gobetis CEM II
2ème 350 à 450 Kg 100 à 350 Kg ciment (1)
+ 100 à 300 Kg ciment (1) 0.1/3.15 > 5%
(1)
couche ciment ou 100 à 350 Kg de chaux + 100 à 350 Kg de
corps chaux chaux
enduit hydraulique
3ème 250 à 450 ciment 50 à 200 Kg ciment(1) + 150 à 250 Kg de chaux 0.1/3.15 Riche en
(1) (2)
couche ou chaux 100 à 300 Kg de chaux éléments
finition hydraulique fins
(1)
CEM I, CEM II ou prompt naturel
(2)
soit uniquement chaux hydraulique NHL ou aérienne CL ou DL, soit ½ à ²/3 de
chaux hydraulique complétée par la chaux aérienne.
Délais séparant l’application des différentes couches : Les délais minima de 48 heures entre
la première et la deuxième couche, et de 4 à 7 jours, suivant la nature du liant entre le corps
d’enduit et la couche définition. Ces délais sont nécessaires pour que le mortier ait effectué l a
plus grande partie de son retrait.
Les enduits monocouche : la différence avec les enduits traditionnels est que les enduits
monocouche peuvent être appliqués en une ou deux passes, avec produit de même
composition, préparée en usine et livré en sacs prêts à gâcher.
- les chapes flottantes (ouvrages totalement désolidarisés, aussi bien du support que des
parois verticales, par l’interposition d’une couche de désolidarisation et/ou d’une
couche isolante résiliente.
Le ciment
- Son choix et son dosage dépendent à la fois des performances recherchées
(résistance mécanique, résistance aux agents agressifs, apparence) et de la
nature des autres composants (granulométrie des granulats).
Sans détailler les critères de choix du ciment, on peut rappeler quelques règles :
Pour un béton courant, on utilise des ciments de type CEM II, CEM I, CEM III, CEM
III/C, ou CEM V, alors que les ciments à maçonner et chaux hydraulique sont réservés à
la préparation de mortiers pour maçonnerie.
Pour les bétons armés, la classe de résistance 32.5 est au minimum retenue.
Pour les travaux en ambiance agressive, on utilise des ciments pour travaux en eaux à
haute teneur en sulfates.
Le ciment prompt naturel et le ciment alumineux fondu sont utilisés pour leur
durcissement rapide (réparations, scellements), mais aussi pour leur résistance aux
ambiances agressives.
La classe R est utilisée chaque fois qu’on cherche des résistances élevées au jeune âge :
préfabrication avec cycle de démoulage court, bétonnage par temps froid.
Les ciments blancs se prêtent bien à la réalisation de bétons architectoniques. Ils peuvent
être également teintés à l’aide des pigments minéraux.
- Le dosage en ciment est un choix délicat qui dépend de plusieurs critères tels
que le type de béton, la destination de l’ouvrage, la résistance requise, les
granulats utilisés… Il n’est pas déterminé par un calcul Théorique absolu, mais
il résulte de l’application de règles dont la valeur a pu être appréciée à l’usage
et vérifiée expérimentalement. Ce dosage a une influence directe sur les
résistances mécaniques du béton.
L’eau
Nécessaire à l’hydratation du ciment, elle facilite aussi la mise en œuvre du béton
(effet lubrifiant) dans la mesure où on abuse pas de cette influence par excès d’eau qui
diminue les résistances et la durabilité du béton. L’eau doit être propre et ne pas contenir
d’impuretés nuisibles (matières organiques, alcalis). L’eau potable convient toujours. Le
gâchage à l’eau de mer est à éviter, surtout pour le béton armé. Il convient de tenir compte de
l’eau apportée par les granulats. Le rapport E/C est un critère important des études des
bétons ; c’est un paramètre essentiel de l’ouvrabilité du béton et de sa qualité : résistance
mécanique à la compression, durabilité.
Les granulats
On peut distinguer les granulats naturels (roules ou concassés) et artificiels. La
gamme des granulats s’est considérablement étendue ; à coté des granulats courants, des
granulats spéciaux sont apparus pour des usages spécifiques.
Les adjuvants
De plus en plus utilisés les adjuvants modifiant les propriétés des bétons – et des
mortiers – auxquels ils sont ajoutés.
R=K C ²
C+E+V
R = Résistance
K = Coéfficient dépendant de la classe de ciment, du type de granulats et du mode de mise en
œuvre,
C = dosage en ciment
E = dosage en eau
V = volume d’air subsistant
On voit bien que la diminution de la quantité d’eau de gâchage et de l’air, réduit la
porosité et par conséquent augmente la résistance. Le contrôle des résistances mécaniques du
béton se fait par des essais destructifs et non destructifs.
- fonction planches,
- fonction enveloppe,
- fonction couverture.
Le béton apporte dans ces quatre fonctions une réponse très largement positive à la
satisfaction des exigences qu’est en droit d’avoir l’utilisateur.
Les propriétés architecturales du béton permettent de jouer sur les trois facteurs
d’apparence :
- la teinte, apportée par le choix des composants (ciments, sables, gravillons
éventuellement pigment)
Ces bétons sont obtenus en jouant sur la composition ou sur l’emploi d granulats
allégés. Les vides peuvent également être créés par une réaction provoquant un dégagement
gazeux (béton cellulaire).
Les résistances de plus de 100 MPa ont été atteintes grâce à l’emploi de fines et
des super plastifiants. Leur très forte compacité leur confère une très grande durabilité qui,
jointe aux résistances élevées, les privilégie pour les ouvrages très sollicités -à court et long
terme- ou en ambiance agressive.
5. Les bétons de fibres
Les diverses fibres sont utilisées dans des domaines variés : éléments rapportés en
réhabilitation, pièces minces architectoniques éléments décoratifs, dallages industriels,
bardages, tuyaux.
7. Le béton armé
C’est pourquoi l’on dispose dans les parties tendues d’une pièce de béton, des
armatures, généralement en acier, matériau qui présente une bonne résistance à la traction
8. Le béton précontraint
Armatures de précontrainte
Elles sont composées de torons ou de fils en acier à haute limite élastique (HLE),
plus rarement les barres.
- Les torons :
Ils comportent en général 7 fils de petit diamètre dont 6 sont disposés en hélice
autour d’un fil central de diamètre légèrement plus grand. Les plus courants ont un diamètre
d’environ 13 mm et 15 mm. On les dénomme toron T13 et T15.
- Les câbles :
Les câbles de précontrainte sont composés de plusieurs torons ou fils. Les plus
couramment utilisés sont les 12T13, 12T15, 19T15 (comportant respectivement 12 et 19
torons)
Lorsque des grandes puissances sont nécessaires, on utilise des câbles 37T15 (37
torons).
La consistance recherchée a été prise dans tous les cas de type plastique
(affaissement au cône de 7 cm). Les granulats sont considérés comme secs ou très faiblement
humides. Le ciment est de classe 32,5. Il faut remarquer que du fait des hypothèses retenues
pour l’établissement des abaques, le dosage en eau (pour un abaque donné) est seulement
dépendant de la plasticité. Il faut enfin noter que la plage de résistances couverte par les
abaques n’excède pas 30 à 45 MPa, domaine des bétons les plus courants. L’extrapolation au-
delà de ces limites conduit notamment à des dosages en ciment qui semblent peu conformes à
la pratique.
Note : les traitements à la chaux de sol argileux ou de sol gorge d’eau sont généralement
suivis d’un traitement au ciment.
VI.1. Généralités
Ce terme désigne une grande diversité de produits moulés et préfabriqués à base de liants et
des granulâtes divers destinés à remplacer les pierres et les produits céramiques traditionnels
dans la construction.
Le pisé : C’est un mélange de terre argileuse (argile et sable) et de paille hachée (celle-ci
évite la désiccation) coulé dans une ossature en bois (branche, colombage). Ilse
pratique pour les étables notamment.
VI.4.1. Fabrication
Le dosage en liant varie selon la destination : matériau porteur ou de remplissage,
matériau enduit ou non. On emploie de150kg à 350kg. La granulométrie varie selon que le
bloc est plein ou creux, et suivant l’épaisseur des parois. La matériel utilisé pour fabriquer le
béton est de préférence un malaxeur-mélangeur à mélange forcé et on emploie pour le
moulage des machines telles que presses, vibro-pondeuses, tables vibrantes, etc…le séchage
et le stockage se font sous hangars, au moins durant 24 heures avec arrosage, ou en étuve,
puis en gerbes sur palettes à l’air libre pendant 14 jours avant emploi (s’ils ne sont pas
étuvés).
VI.4.2. Caractéristiques
VI.4.2.1. Communes à tous les blocs existants
a. les trois sortes de blocs existants :
- les blocs courants, forme parallélépipède
- les blocs spéciaux, destinés à une fonction particulière dans l’ouvrage : retour d’angle,
tableau de baie, bloc linteau, etc…
- les blocs de parement, ayant leur face vue traitée spécialement.
b. Dimensions
La norme distingue trois sortes de dimensions :
- épaisseur : 7.5 – 10 – 12.5 – 15 – 17.5 – 20 – 22.5 – 25 – 27.5 – 30 – 32.5 – 35 cm
- hauteur : 20 – 25 cm
- longueur : 30 – 40 – 50 cm
d. Porosité : 15%
- que le dosage en ciment peut être élevé (200 à 250 Kg) suivant l’épaisseur des parois
- que la faible densité du granulat permet de réaliser des blocs de plus grand format, ce
qui entraîne une réduction des manutentions, du mortier de pose et des ponts thermiques
et aussi accélération de l’exécution
Cependant, la plus grande dimension doit être 50 cm.
VI.4.2.5. Caractéristiques des blocs typifiés dits standard , soit en béton ordinaire, soit
en béton léger
Les blocs typifiés différencient des blocs ordinaires :
- la forme, le nombre des alvéoles qui, au lieu d’être tous borgnes, peuvent être
débouchant pour faciliter la coupe destinée à créer des feuillures, des demi-blocs, etc
….
- leurs parois : elles présentent un légère dépouille orientée vers la face d’appui ou sont
verticales
Les abouts sont conçus pour la réalisation de joints verticaux coulés et de joints
horizontaux continus ou discontinus.
Les liants utilisés sont très divers : du ciment blanc au ciment fondu, mais la
couleur doit s’apparenter à celle de la pierre à imiter. Selon la résistance voulue, le dosage
varie à partir d’un minimum de 200 Kg.
Le béton ou mortier gâcher demi-sec dans un malaxeur – mélangeur est comprimé
ou vibré dans les moules appropriés.
En outre, les produits obtenus peuvent subir tous les traitements parement réalisés
sur la pierre naturelle : ciselure, bouchardage, etc …
Caractéristiques
De même format que la brique pleine ordinaire, elle présente une empreinte sur la
face d’appui pour améliorer l’adhérence au mortier.
Ses arêtes doivent résister à la pression du doigt, mais elle a tendance à s’épaufrer
à la pose, d’où précautions à prendre pour le transport et la mise en œuvre.
Elles sont moins résistantes que les bonnes briques de terre cuite mais de
fabrication plus économique.
La norme prescrit qu’elles doivent avoir une résistance à l’écrasement supérieure à
65 bars.
Leur résistance dépasse d’ailleurs en moyenne 130 bars, et elles s’utilisent en murs
porteurs et comme briques de parement.
Emploi
Conduites forcées pour eau potable, canalisation d’eaux usées. Il faut noter que les
tuyaux de ciment présentent de nombreux inconvénients : perméabilité relative, perte de
charge, usure par frottement et, à diamètre égal, ce sont les tuyaux les plus lourds parmi ceux
utilisés pour l’assainissement.
Caractéristiques
Ils sont bien moins résistants que les grès-cérames et, en outre, poreux, mais ils
sont moins coûteux.
On les utilise en dallage et en revêtement vertical.
Caractéristiques
Les dimensions courantes sont : 20 x 20, 25 x 25, 30 x 30, 40 x 40 cm²
L’épaisseur totale de fabrication doit être 7/100 de la longueur.
On les utilise comme revêtement des sols des salles d’eau, cantines, réfectoires.
Caractéristiques
La norme (P 14306) concerne uniquement les blocs autoclavés pour murs dont les
cellules ont été créées par la poudre d’aluminium prescrite :
- masse volumique de 0.4 à 0.8 Kg/dam³
- résistance à la compression du béton compris entre 25 et 65 bars
- deux dimensions limites : longueur 75 cm, épaisseur 14 cm
Emploi
En murs porteurs (immeubles, écoles) de 3 et 4 étages et comme éléments
d’isolation (doublage, remplissage).
Ces blocs sont bourdés au mortier-bâtard ou au mortier-coller. Leur emploi permet
une économie sur les fondations, l’ossature et le coffrage. Ils peuvent recevoir un enduit de
protection des épidermes à base de résines.
Dans le cas des pièces armées, les armatures subissent un traitement pour pallier
au risque de corrosion, par exemple un trempage dans un bain de latex et de ciment.
Caractéristiques
Ils se présentent en panneaux standards de 200 x 50 cm², épais de 15 à 100 mm,
pesant de 8 à 44 Kg, soit buts à enduite, soit surfacés avec un mince enduit spécial (panneau
PV), sciables et clouables, imputrescibles, inflammables.
Emploi
Ils sont utilisés pour l’isolation thermique et phonique des murs, plafonds, sols et
sous-toitures pour réaliser des cloisons isolantes, des graines à air conditionné, des
revêtements pour correction acoustique, en coffrage perdu pour béton banché.
VI.15.2. FIBRALITH
Composé de fibres de bois résineux, minéralisées et enrobées de ciment portland,
la fibralith se présente :
- en hourdis pour plancher constitués en poutrelles B.A.
Caractéristiques
La masse volumique 120 à 150 Kg/m³, la résistance à la compression = 3 à 4 bars.
C’est un matériau élastique, imputrescible, antivibratil, isolant thermique et phonique, d’une
remarquable stabilité dimensionnelle, entre – 120°C et +120°C.
VI.17. Amiante-ciment
VI.17.1. Amiante
Les amiantes existent dans la nature sous diverses formes suivant les gisements (le
Canada, l’Oural, le Zimbabwe). Tous sont filamenteux et se présentent en fibres minérales
blanches, brillantes, incombustibles.
Une variété aux fibres légèrement verdâtres s’appelle asbeste. Il s’agit de silicates hydratés
complexes de chaux et de magnésie renfermant du fer, du sodium, de l’alumine.
VII.1. Généralité
1° Malléables : Propreté de se réduire en feuilles très minces sous l'action d'un marteau
ou de laminoir. L'argent, l'or et le cuivre sont les plus malléables.
2° Tenaces : Cette ténacité est la résistance qu'ils opposent à la rupture.
Tableau 1 : Charge de rupture de quelques métaux
3° Fusibilité : Certains métaux fondent plus facilement que les autres. Le tableau ci-
après nous donne une idée sur les températures de fusion de quelques métaux.
Pb 330° C
Zn 420° C
Al 650° C
Au 1040° C
Ag 1050° C
Ni 1452° C
Pt 1775° C
Fe 1800° C
Action de l’O2.
Les autres réagissent avec l’oxygène pour fermer des oxydes basiques.
Mais en présence des acides, les oxydes basiques donnent des sels et de l’eau.
En présence de cet air humide, les métaux se recouvrent lentement d’une couche
d’oxyde et d’une couche de carbonate hydratée. Si cette couche est imperméable à l’air, alors
le métal est protégé contre la corrosion profonde, (une altération profonde.
C’est le cas du cuivre, Zinc, Aluminium, Plomb etc…
Acton des acides
Quelques métaux parmi les moins réducteurs peuvent se rencontrer dans la nature
à l’état de corps simple c’est-à-dire à l’état natif (Ex: Or, Pt, Ay, Cu, Hg). Cependant la
majorité des métaux se trouvent engagés dans les minerais, souillés d’impuretés calcaires ou
siliceuses appelées «».
L’étain est obtenu à partir de la cassitérite (SnO2) par réduction au gaz CO.
SnO2 + 2 CO ↔ Sn + 2 CO2
Pour le plomb, on a par grillage, de la galerie Pb, du sulfate SO4 Pb qui est traité
ensuite par la réaction.
Pb S + Fe↔ Fe S + Pb
On peut opérer de même pour avoir le cuivre au moyen de son chlorure, de son
sulfate ou d’un autre sel soluble, en le traitant par le Fer, le cuivre s’obtient industriellement
par le procédé électrolytique.
Le fer est traité d’une façon particulière. La métallurgie du Fer porte le nom de
Sidérurgie.
Le Fer blanc ou le fer étamé s’obtient en plongeant le fer dans l’étain fondu, le fer
galvanisé, par immersion dans un bain de Zinc fondu.
VII.5.2. La Fonte
La fonte est un alliage Fer-carbone contenant 2,5 à 5% de carbone. On y trouve aussi
en petite quantité du manganèse, du silicium, avec un peu de phosphore et de souffre.
Il existe deux types de fontes:
La fante grise, fonte de moulage (3 à 5% de C)
Sortes d’acier
On distingue:
Les aciers doux: 0,1 à 0,3% de C
Remarque:
Terminologie des aciers normalisés.
La classification générale des produits sidérurgiques divise les aciers du point de
vue de leur composition chimique en deux classes principales:
Les aciers non alliés;
Les aciers non alliés sont des aciers qui n’ont fait l’objet d’aucune addition
volontaire d’élément d’alliance et dont les teneur en éléments autres que le carbone reste
inférieur à certaines limites définies. Au-delà de ces limites, les aciers font partie de la classe
des aciers alliée. On constate d’ères et déjà que les aciers anciennement appelés aciers
spéciaux doivent s’appeler désormais aciers alliés.
Chacune de ces deux classes se subdivise au point de vue de l’utilisation, en acier
d’usage courant et en acier spéciaux pour traitement théorique.
Les aciers sont dits d’usage courant lorsque l’élaboration n’a pas été conduite en
vue d’application déterminée. Ils sont dits spéciaux dans le cas contraire.
La trempe et le Recuit.
L’acier chauffé au roulet refroidi brusquement dans un liquide froid, devient très
dur et cassant. Ce phénomène s’appelle «trempe».
L’acier trempe chauffé au rouge et refroidi lentement donne l’acier de départ: c’est
de l’acier recuit. Les divers degrés de trompe se reconnaissent à la couleur que prend l’acier
lors du recuit.
Autres remarques:
Sous produits du haut Fourneau: Gaz et Laitier
Gaz: qui s’échappe au niveau du gueulard a comme composition:
Ces gaz chauds passent dans un récupérateur de chaleur et cèdent les caloriques à
l’air insufflé dans l’ouvrage. Après dépoussiérage de ce gaz, le CO 2 est utilisé comme
combustible dans les moteurs gaz pauvre destiné à gaz pauvre destiné à produire de
l'électricité ou actionner les souffleries de H.H.; et H 2, N2 est utilisé pour les systèmes de
production de l'ammoniac.
Un ouvrage est fait avant tout pour durer en service le plus longtemps possible. Il
doit non seulement demeurer stable vis-à-vis des efforts et des charges auxquelles il doit faire
face, mais aussi conserver son intégrité en doit des ambiances agressives. Il ne faut pas
confondre le vieillissement du matériau qui est une transformation spécifique, superficielle ou
interne du matériau avec la corrosion du matériau qui est une altération profonde et brutale.
Le vieillissement est fonction du temps et des ambiances. Pour la corrosion le facteur temps
joue beaucoup moins que le facteur ambiance.
Par corrosion métallique, nous entendons, les altérations du métal qui provoquent
des déficiences du comportement des pièces en service. On a coutume de distinguer deux
types de corrosion.
La corrosion chimique, on attaque directement du métal, soit par un acide, soit par
une base.
Dessin
Cette corrosion se produit par attaque à peu près uniforme amincissant le métal sur
toute son étendue. Ceci correspond à l’attaque des métaux ferreux par la rouille ou encore à
l’attaque chimique de nombreux autres métaux par bases ou acides fortes.
2° Corrosion localisée en un certain nombre de petites plages qui vont en s'étalant et
en se creusant ,avec ou sans accroissement du nombre des points d'attaque.
C’est un type de corrosion plus rare et que l’on rencontre dans certains alliages
spéciaux.
Ex.: Dessin
Les facteurs sont nombreux et peuvent agir simultanément avec des effets additifs.
On les groupe en diverses catégories.
4° la Catégorie des facteurs qui réside dans la forme des pièces et dans les
efforts appliqué.
Les pierres calcaires, d’une manière générale, sont sensibles à l’attaque acide sous
toutes ses formes.
La corrosion des matériaux Céramiques est pratiquement nulle. Le plâtre
retransformé en gypse poreux après application, est très sensible à l’humidité: qui réduit
fortement sa résistance et dégrade progressivement sa structure .
- L’action éventuelle de corrosion par le milieu sur les corps protecteurs envisagés.
Le métal a protéger constitue la cathode et les anodes sont constituées, soit par du
métal à déposer à la cathode, soit un corps conducteur neutre; l’électrolyte est un sel du métal
à déposer, choisi et additionné de corps aptes à réaliser un dépôt cathodique, fin, compact et
adhérent.
Le Zincage
Le Nickelage
Le Chromage
Le Cobaltage
A l’eau de mer, les métaux ferreux doivent avant tout être protégés contre les
chlorures, très corrodants. On peut protéger le fer pour une passivation au moyen de
phosphates complexes.
Les tôles laminées à chaude livrée avec les surfaces brutes ou décapées
(feuilles ou bobines)
Les tôles à indices pour emboutissage, définies par leur aspect de surface
(lisse propre etc.) et leur degré d’emboutissage possible.
2° Tôles striées.
3° Tôles Galvanisées
Dessin
Dessin
Dessin
Dessin
Dessin
On le réalise à partir des séries I et H, par découpe de l’âme suivant une ligne
crénelée; par soudure, on assemble les deux éléments obtenus. Ce ci permet d’obtenir des
modules d’inertie plus élevés.
Dessin
Profils divers
Ces poutrelles se désignent par la dénomination de leur profil et leur poids qui
varie de 20 à 60Kg.
c.les palplanches
Ce sont des profils spéciaux et variés pour la réalisation des batardeaux et pour
soutenir les terres pendant la réalisation d’une fouille en excavation.
d. Les tréfilés
Ils comprennent :
1° les fils tréflés en acier doux pour la fabrication des câbles, ressorts,
clous, rivets, soudure et se désignent par le numéro de la jauge
convenue.
e .Rond et câble lisses, grillages simple torsion galvanisé à mailles carrées grillage
- tubes galvanisés
Chaque catégorie de tubes destinés à un emploi précis fait l’objet d’une norme de
spécification, précisant les états de livraison, les pression d’épreuve, les longueurs courantes
souvent un trait de peinture précise la destination.
Exemple: Trait bleu: tube soudé électriquement
Trait violet: tube échafaudage.
dessin
Nuance Acier doux lisse Acier haute Taillis soudés Treillis soudés
adhérence fils lisses Ø > 6 Barres haute
adhérence Ø < 6
Désignation Fe E 215Fe E 235 Fe E 400Fe E 500 TSL 500 TSHA 500
TSL 520
Les barres à haute adhérence comportent des reliefs ou nervures qui favorisent
l’encrage de la barre sur le béton; les reliefs définis par la norme comme paramètres de forme
sont répartis en trois classes:
2° Armatures à empreintes
Les torons
Les Câbles
VIII.1. Généralités
Le verre est un matériau qui est connu depuis l’antiquité et son utilisation comme
vitre n’a pu commencer qu’à partir du 17è siècle. Les techniques secrètes et délicates
qu’utilisait l’industrie de la miroiterie à VENISE, puis en France sont à l’heure actuelle
dépassée.
A l’heure actuelle, le verre est un matériau architectural de plus en plus utilisé dans
la construction. En effet, on l’utilise comme vitre pour baies, toiture, comme glace pour
vitrines, comme blocs de verre pur dallages, cloison, murs.
- le fondant, la soude, a pour rôle d’abaisser la température de fusion. Il est introduit sous
forme de carbonate et de sulfate.
laminage. La vision par transparence est parfaite pour les glaces parce que ses faces sont
planes et parallèles; cela s’obtient par doucissage et polissage.
En outre, tout produit verrier subit la recuissons, les produits finis sont lavés puis
découpés en dimensions commerciales.
Remarque: la glace s’obtient aussi par flottage, sans passer par le procédé susmentionné et
cette technique confère au produit sa planéité et le parallélisme de ses faces.
Cependant, la glace obtenue n'est pas aussi polie.
Autres caractéristiques.
Densité: 2,5 à 2,7
Porosité: nulle
Fusible à haute température.
b) les défauts de verre
Les bulles, les filantes (petites lignes blancs superficielles), les petites modules
ronds et blancs incrustés dans la masse et provenant de la désagrégation des parois du four
ainsi que les stries dues au soufflage trop brusque sont les principaux défauts de verre.
Ces variétés sont utilisées pour équipement des murs et toitures. Autres variétés
des verres translucides:
Verre dépoli; l’une des faces dépolie au jet de sable ou à l’acide prend l’aspect mat.
Verre de couleur: l’une des faces reçoit en cours de fabrication une couche de
couleur vitrifiée.
Matériaux complexes destinés aux locaux où on veut supprimer toute ombre portée
pouvant gêner le travail. Il améliore en outre l’isolation thermique.
2° Vitrage Isolant
Produit préfabriqué étanche; il sert à protéger l’utilisateur contre le froid et de
réduire le phénomène dit de «froide» qui provoque les condensations intérieures.
Le vitrage double, le triple vitrage, le vitrage sécurité (garde corps, vitrines) antieffraction,
blindage, lanterneaux préfabriqués.
3° Le verre triplex
Ce verre est composé de lames adhérentes celle du milieu est de matière plastique,
transparente épaisse de 0,5mm et emprisonnée entre deux lames de verre épaisses de 2 à 3mm
les débris provoqués à la suite d’un choc ne sont pas projetés; ils sont adhérent à la feuille.
ombres dans les coins et les tâches éblouissantes en dessous des baies vitrées. Il est utilisé
aussi comme isolant contre les bruits.
Béton armé translucide. (Briques et pavés de verre).
Isolateurs
En ce qui concerne le verre filé, il y des fibres longues pouvant être tissés et des
fibres courtes non textiles. Une application importante de la laine de verre non textile réside
dans la possibilité de former des masses isolantes thermiquement très efficace; on utilise aussi
très souvent pour le calorifugeage de chaudières, des tuyauteries transportant des liquides
chaux, etc. on en fait aussi des isolants dans l’industrie du froid ou des filtres à air pour les
hôpitaux ou encore des filtres pour liquides très corrosifs, tels que les acides en résumé, la
laine de verre est un isolant électrique, phonique et thermique.
Assurer, dans quelques cas spéciaux, en travaux d’intérieur, l’assainissement des locaux.
On appelle pouvoir couvrant d’une peinture, la surface maximum qu’il est possible
de recouvrir avec l’unité de masse de la peinture considéré sans créer de contraste appréciable
sur le subjectile.
2. Les Pigments Colorés
Ce sont des couleurs qui servent à créer suivant les règle d’harmonie l’effet
décoratif désiré, mais aussi à rendre opaque la peinture et à renforcer son pouvoir protecteur
en résistant à la lumière.
3. Les charges
Matières en poudre (CaCo3) talc, kaolin, dolomie) destinées à abaisser le prix de
revient des pigments. Les meilleures peintures n'en contiennent pas.
IX.3. Vernis
Les vernis diffèrent des peintures par l’absence des charge leur rôle est de rendre
luisant et de protéger les subjectifs contre l’action de l’air humide.
Les principaux vernis et leur utilisation
Vernis gras pour travaux intérieurs et extérieurs
Vernis bitumineux, utilisés pour les ouvrages en Fer forgé (grille, balcon, ferrures) et en
fumisterie.
IX.4. Peintures
On distingue:
1° Les peintures à l'huile:
2° Les peintures à l'eau. Il faut signaler ici les peintures à base de ciment Portland, «», qui
servent à étancher les piscines et murs humides.
3° les peintures émulsionnées (emploi délicat et ne conviennent pas à tous les subjectiles).
4° les peintures synthétiques, dans lesquelles les liants habituels sont remplacés par une
dissolution de résiner synthétiques réalisée avec le solvant approprié.
Conditions d’emploi des peintures
Le choix de la peinture adéquate dépend:
Du rôle qu’on lui destine
X.1. Généralités
Par « matières plastiques» nous devons comprendre qu’ils s’agissent des produits
de synthèse de caractère résineux susceptibles d’être façonnés par moulage, coulage ou par
extrusion à l’aide de la chaleur et d’une faible pression.
C’est à l’aide des résines synthétiques obtenues à partir des matières comme
l’acétylène, l’éthylène, le chlore, le Benzol, le phénol, l’alcool etc. que l’on prépare les
matières plastiques:
Les réactifs de départ, faut-il souligner, sont des produits qui dérivent de la
MOUILLE, du PETROLE, du gaz naturel, du calcaire, de sel etc. ces réactif permettent
d'obtenir les produits de base extrêmement variés.
Les molécules identiques réagissent pour former une chaine longue appelée
polymère.
La Polymérisation
Deux corps à double fonction réagissent avec élimination d’un troisième corps qui
généralement est de l’eau, contrairement à la première réaction, la polycondensation peut être
stoppée.
Les produits de base sont classés en deux grandes catégories à savoir, les
élastomères, produits doués d’une haute élasticité comme le caoutchouc ainsi que les
plastomères dont la caractéristique essentielle est d’être déformables sans l’action de la
pression
Ils sont naturels ou artificiels, ils ont la faculté de reprendre la forme dès que cesse
la contrainte et leur déformation permanente est très faible. Cette caractéristique leur permet
de les utiliser pour résister aux efforts mécaniques intenses aux bruits d’impact ainsi qu’aux
vibrations.
Sous forme liquide (solution ou émulsion), les élastomères sont utilisés comme
adhésifs de collage, vernis, peintures.
Les élastomères peuvent aussi être trouvés sous forme de mastics d’étanchéité
(silicone) ou encore sous forme des produits ouvrés divers dont le Néoprène (utilisé dans les
appuis des ponts poutres).
L’étanchéité
Les plastiques ont étanches à l’eau même sous pression: la porosité est inférieur à
1% et nulle pour les silicones.
L’Inflammabilité
En général, les plastiques brûlent mal, leur inflammation est difficile, la flamme
s’éteint d’elle-même (comme le PVC) ou se propage très lentement. D’autres fondent sans
brûler. Ils peuvent donc servir comme revêtement retardateur de l’incendie, la plupart
dégagent, en brûlant du clore, gaz anti-oxygène.
Résistance chimique
Propriétés Mécaniques
Les propriétés mécaniques varient selon les produits. C’est ainsi qu’on peut
trouver une matière plastique:
Résistant à la flexion
Densité (d = 2)
Cette légèreté facilité les manutentions et permet de réduire les réactions des structures
portantes.
Dilatation
Le coefficient de dilatation est 5 à 6 fois plus élevé que celui de l’acier. Ceci est un
inconvénient.
Action de la chaleur
{CH2 - CHCl}n
(CH2 = CH – c 00H) que l'on prépare ces produits. La réaction de base est la
polymérisation; les plexiglas ou plexi verre appartienne à cette famille. Ils sont
particulièrement légers et transparents. Usage: dentisterie. Optique, etc.
Les Polyéthylène
Polymère très flexible et tenace sur un large bande de température, ils constituent
d’excellents revêtements anticorrosifs pour les coques immergées dans l’eau de mer.
Les Silicones
Les polyuréthanes
R – N = C = O + R’ – OH → R {NH - }n OR’
On l’utilise comme liant dans les peintures pour sol, à l’industrie électrique.
Les polystyrènes
Le Téflon
Polymère de Tétrafluoroéthylène.
- Joint d’étanchéité
- Revêtement antiacide.
CH3
CH3
{CH2 – Si – O – CH2}n
TABLE DE MATIERS
VIII.1. Généralités...................................................................................................................................................... 85
X.1. Généralités........................................................................................................................................................... 94