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Chapitre 4

Industrie céramiques de grande diffusion

Chapitre 6

Les liants hydrauliques


Plan du cours

1. Définition des liants hydrauliques


2. Les ciments

3. Les Chaux

4. Le plâtre
5. Bétons

2
1. Définition
Un liant hydraulique est un liant qui se forme et durcit par réaction chimique
avec de l’eau. Après durcissement, il conserve sa résistance et sa stabilité, même
sous l’eau.

 Ciments (Ciment portland, ciment prompt…)


 Chaux hydrauliques
 Laitiers
 Cendres volantes
 Pouzzolanes

Pouzzolane = roche volcanique de


Pouzzoles à coté de Naples (Italie)
2. Ciment

1.1. Définition
Norme NF P 15-301 :
« Le ciment est un liant hydraulique, c’est-à-dire une matière inorganique
finement moulue qui, gâchée avec de l’eau, forme une pâte qui fait prise et
durcit par suite de réactions et processus d’hydratation et qui, après
durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité, même sous l’eau. »
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
(80 mm maximum)
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment
1.2. Fabrication des ciments
2. Ciment

Quelques indications sur les différentes étapes


Les carrières et leur exploitation

Vu la composition du "cru" de ciment (80 % de calcaire + 20 % d’argile) les


carrières sont surtout situées dans des dépôts sédimentaires calcaires, crayeux
ou marneux.

Les matériaux sont extraits à l'explosif ou à la décapeuse suivant leur dureté,


chargés sur camion ou sur bandes transporteuses et acheminés à l'usine. On
utilise de plus en plus la technique de pré-homogénéisation consistant à
entasser des couches d'argile et de calcaire, reprises ensuite suivant un plan
vertical à la pelle mécanique.
2. Ciment
Le broyage du cru

Un mélange homogène d’argile et de calcaire est réalisé. Les proportions sont


déterminées selon leurs compositions chimiques et sont toujours proche de 80 %
de calcaire et 20% d’argile. Le mélange est broyé en une poudre de
granulométrie inférieure à 200 microns. La poudre obtenue est homogénéisée
par un mélangeur pneumatique ou mécanique. Le produit obtenu est appelé « le
CRU».

Cuisson
Réalisée dans des fours rotatifs à une température maximale d’environ 1450°C,
la cuisson permet la transformation du cru en clinker (frome de grains de 0,5 à 4
cm de diamètre). A la sortie du four, le clinker est refroidi rapidement pour
éviter une forte cristallisation.
2. Ciment

Le CLINKER obtenu est alors brutalement refroidi de 1450° C à 20°C. Il


contient les quatre constituants principaux :
 C3S : silicate tricalcique (ou alite)
 C2S : silicate bicalcique (ou bélite)
 C3A : aluminate tricalcique
 C4AF : alumino-ferrite tétracalcique
En notant en abrégé
o C pour CaO,
o S pour SiO2,
o A pour Al2O3 ,
o F pour Fe2O3.
2. Ciment
A l’aide du microscope, on peut distinguer la structure minéralogique du
clinker en trois phases, auxquelles les chercheurs donnent les noms suivants
:
 L'alite (silicate tricalcique C3S ou 3 CaO-SiO2) est le composé actif du
ciment, il développe une résistance initiale élevée et sa chaleur d'hydratation
est assez forte.
 La bélite (silicate bicalcique C2S ou 2 CaO-SiO2) encore nommée
ortho-silicate de calcium est le composé qui fournit au ciment sa résistance à
long terme.
 La célite est un mélange :
o d'aluminate tricalcique (C3A ou 3 CaO.Al2O3) qui est le composé qui
manifeste la prise la plus rapide et dégage la plus grande chaleur
d'hydratation. Il joue un rôle important dans la résistance à court terme
et dans la tenue du ciment aux eaux agressives.
o d'alumino-ferrite tétracalcique, (C4AF ou 4 CaO.Al2O3 – Fe2O3) qui
ne participe pas à la résistance mécanique.
2. Ciment

1.3. Ajouts cimentaires

Ce sont des poudres fines actives ou inertes ajoutées au ciment pour réduire le
coût de production, diminuer les émissions de CO2 et améliorer les propriétés du
béton. En peut citer:

 Le Laitier de haut fourneau: Matériaux issu de l’industrie de la fonte


dans les hauts fourneaux. Il est composé principalement de chaux (45-
50%), de silice (30-35%), d’alumine (10-15%) et de magnésie (7-10%).

 Pouzzolane naturelle: Produits d’origine volcanique, présentant des


propriétés pouzzolaniques. Elles sont essentiellement composées de
silice réactive, d’alumine et d’oxyde de fer.
2. Ciment

 Fumée de silice : Particules sphériques très fines ayant une très haute
teneur en silice (≥ 85 %), issue de l’industrie de fabrication du silicium
ou des alliages à base de silicium.

 Calcaire : Lorsqu’ils sont utilisés dans une proportion excédant 5 %, en


masse (constituant principal), les calcaires doivent satisfaire aux
spécifications suivantes :
 teneur en calcaire CaCO3 ≥ 75 % en masse ;
 teneur en argile ≤ 1,20 g/100 g ;
 teneur en matières organiques ≤ 0,50 % en masse.
2. Ciment

1.4. La composition chimique et minéralogique du ciment


Lors de la cuisson, les constituants principaux de la matière première
réagissent entre eux pour former principalement quatre (04) composés
minéralogiques
SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO SO3 K2O+Na2O

19 % 2% 1% 62 % 0% 1% 0.2 %
à à à à à à à
25 % 9% 5% 67 % 3% 3% 1.3 %

Les pourcentages moyens de ces 4 constituants principaux sont :


2. Ciment

1.5. Classification et domaine d’application des ciments

1.5.1. Types de ciments

L’industrie cimentière commercialise de nombreux types de ciments afin de


répondre aux différents problèmes rencontrés lors de la construction des
ouvrages:

 Résistances mécaniques

 Résistance à une attaque physique ou chimique

 Mise en œuvre particulière.


2. Ciment
Liste des différents types de ciments courants normalisés par la norme NFP15-301
2. Ciment

Les ciments normalisés les plus utilisés:


 Le ciment portland noté CPA
 le ciment de Haut Fourneau noté CHF
 le ciment de Laitier au Clinker noté CLK
 le ciment au Laitier et aux Cendres noté CLC ou CPMF,

Parmi les ciments moins courants, citons :

 le ciment pouzzolanique noté CPZ


 le ciment au laitier
 le ciment sursilicé noté HTS , le ciment super-blanc,
 le ciment prompt, le ciment alumineux ou "fondu"
2. Ciment

Les ciments alumineux sont employés pour fabriquer du béton


réfractaire, par exemple :
le SECAR 162 contient 60 % d'alumine et résiste à 1400 °C,
le SECAR 250 contient 70 % d'alumine et résiste à 1800 °C,
le Super SECAR 250 contient 80 % d'alumine et résiste à 2000 °C.

Le ciment alumineux "fondu" mis en œuvre, présente trois


caractéristiques intéressantes :
 une résistance mécanique élevée atteinte rapidement (50 MPa en 6
heures),
 une très bonne résistance aux eaux agressives,
 une forte chaleur d'hydratation favorisant le bétonnage par temps
froid.
2. Ciment

1.5.2. Caractéristiques physiques d'un ciment

 La surface spécifique est le rapport entre l'aire développée des grains, à


leur masse : elle varie en général de 2700 à 3500 cm2/g. (Jusqu'à 7000
cm2/g pour le ciment prompt).

 La masse volumique est le rapport de la masse d'un ensemble de grains


à leur volume réel. 2900 <  < 3200 kg/m3

 La densité apparente est le rapport à, poids volumique de l’eau, du


poids volumique apparent (vides en grains compris) du ciment en sac.
1.5.3. Classe de résistance d'un ciment
Les ciments sont répartis en trois classes de résistances; 32.5 - 42.5 - 52.5, définis
par la valeur minimale de la résistance du ciment. Cette résistance correspond à
la résistance mécanique à la compression mesurée à 28 jours sur éprouvettes de
mortier conformément à la norme NF EN 196-1 et exprimée en MPa.

La classe 32,5 est indiquée pour les applications où aucune résistance initiale
n’est requise, à des températures ambiantes moyennes (10°C - 15°C) et pour des
constructions d’épaisseur courante (< 50 cm).
Les ciments d’une classe de résistance de 42,5 sont généralement utilisés lorsque
la résistance à la compression requise du béton à 28 jours doit dépasser 30 MPa.
Ces ciments sont aussi adaptés à une utilisation à des températures plus basses.

La classe 52,5 est utilisée dans les cas où une résistance à la compression
encore supérieure à la classe 42,5 est requise. Par exemple pour le décoffrage
rapide d’éléments préfabriqués.
2. Ciment

À chaque classe de résistance courante correspondent deux classes de


résistance à court terme : une classe de résistance à court terme ordinaire,
notée N, une classe de résistance à court terme élevée, notée R.
1.5.3 Désignation normalisée des ciments:
2. Ciment
1.5.4. La prise et le durcissement des ciments
Les constituants du ciment présentent des propriétés hydrauliques : ils forment
par réaction avec l'eau, des composés hydratés stables très peu solubles dans
l'eau, présentant une forte adhérence entre eux et aux granulats créant ainsi
progressivement une cohésion croissante des pâtes pures, des mortiers et des
bétons.

La prise du ciment : lorsqu'un liant hydraulique est mélangé avec de


l'eau il apparaît plusieurs phénomènes :
une élévation assez brusque de la viscosité, accompagnée d'une élévation
de température de la pâte marque le début de la prise mesurée par l'essai
normalisé NF 15 431,
la diminution progressive de la plasticité de la pâte jusqu'à un état
pratiquement rigide traduisant la fin de prise,
la résistance mécanique mesurable croît lentement avec le temps, c'est le
phénomène du durcissement.
2. Ciment
La prise et le durcissement sont les conséquences de la formation de gels
et de la cristallisation des composés chimiques au cours des réactions
d'hydratation que nous pouvons détailler dans le cas du ciment Portland qui
contient 97 % de mouture de clinker (C2S, C3S, C3A, C4AF).

Facteurs influençant la durée de prise


 Les ciments Portland ont un début de prise de l'ordre de 1 à 2h dans des
conditions normales et une fin de prise vers 6h.
 La teneur en C3A, la finesse de mouture, peu d'eau, une température
élevée raccourcissent le temps de début de prise,
 La présence de gypse, de chlorure, de matières organiques, un excès
d'eau et une température basse allongent la durée de la prise.

Le rôle de la température est particulièrement important puisque les temps de


début et de fin de prise sont multipliés par 8 pour un CPA quand on passe
de 50 °C à 5 °C.
2. Ciment

1.5.5. Variations dimensionnelles liées à l'hydratation et à la température.

Le retrait : en l'absence de charge, la pâte de ciment est le siège d'une


diminution de volume qui a essentiellement deux origines :

 A : le retrait de dessiccation dû au départ progressif de l'eau avant la prise,


qui s'accompagne d'un rapprochement des grains de ciment (analogie avec la
limite de retrait d'une pâte argileuse).

 B : le retrait endogène, sans échange d'eau avec l'extérieur, qui se poursuit


pendant toute la durée de la phase de durcissement et qui s'explique par les
modifications progressives des couches d'eau absorbée à la surface et à
l'intérieur des hydrates du ciment.
2. Ciment

1.5.6 La couleur des ciments

C'est un paramètre important puisqu'il conditionne l'esthétique des


constructions ; on peut noter les indications suivantes :
 CPA - CPJ : gris + ou - foncé
 CLK : gris d'autant plus clairs qu'ils contiennent plus de laitier (la
présence de sulfures peut donner au béton une coloration bleu
verdâtre).
 CLC : l'aspect foncé croit avec le % de cendres
 ALUMINEUX : gris noir, très foncé.
2. Ciment

1.5.7. Domaine d'utilisation des ciments


La plupart des ciments conviennent aux emplois les plus usuels ; néanmoins
certains sont mieux adaptés que d'autres à des emplois spécifiques.

Ciments courants

 CEM I

o Béton armé en général coulé sur place ou préfabriqué.

o Béton précontraint (dans lequel on introduit, avant sa mise en service,


des tensions opposées à celles qu'il devra subir)

o Décoffrage rapide, mise en service rapide (de préférence classe R).

o Bétonnage jusqu'à température extérieure entre 5 et 10 °C.

o Béton étuvé
2. Ciment

 CEM II/ A ou B

o Ces ciments sont les plus couramment utilisés.

o Béton armé ou non, d'ouvrages courants

o CEM Il / A ou B classe R : travaux nécessitant une résistance


initiale élevée.

o Fondations ou travaux souterrains en milieux non agressifs.

o Dallages, sols industriels

o Maçonneries.

o Stabilisation des sols.


2. Ciment
 CEM III/ A. B ou C – CEM V / A ou B

o Travaux souterrains en milieux agressifs (terrains gypseux, eaux


d'égouts, eaux industrielles, etc.).

o Ouvrages en milieux sulfatés: les ciments produits sont tous ES (Eaux


Sulfatées) , ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates, en
conformité à la norme NF P 15-319.

o Travaux à la mer; les ciments pour travaux à la mer, en conformité à la


norme NF P 15-317.

o Travaux en béton armé ou non, hydrauliques et souterrains (fondations).


o Travaux nécessitant une faible chaleur d'hydratation.
o Stabilisation des sols.
2. Ciment
Autres ciments à usage spécifique

 Le ciment alumineux fondu

o Ouvrages exigeant une résistance élevée à court terme

o Bétonnage par temps froid (jusqu'à - 10 °C pour des bétons massifs).

o Pour béton devant subir des chocs thermiques ou une forte abrasion
(utilisation de granulats synthétiques alumino-calciques).

o Pour béton devant résister à des températures jusqu'à 1 250 °C.

o Travaux à la mer.

o Travaux en milieu fortement agressif (pH de 4 à 5,5).

o Travaux en milieu très fortement agressif (pH < 4) - milieu industriel et


égouts urbains et ouvrages d'assainissement.
2. Ciment

 Le ciment prompt naturel

o Ouvrages nécessitant une prise très rapide : scellements courants,


blocages, aveuglements, voies d'eau, calfatages.

o Enduits, moulages, tableaux, arêtes, repères, charges importantes.

o Réhabilitation de façades de toutes compositions en mélange avec les


chaux HL ou NHL.

o Petits ouvrages : chaînages, regards, appuis.

o Milieux agressifs (eaux pures, eau de mer).

o Travaux à la mer : ce ciment est PM, ciment pour travaux à la mer, en


conformité à la norme NF P 15-317
3. Les Chaux hydraulique
La chaux hydraulique s’obtient à partir de roches calcaires contenant 10% à
20% d’impuretés argileuses (calcaires marneux).
3.1. Réactions chimiques
Au cours de la cuisson du calcaire marneux certaines molécules CaO s’allie avec les
oxydes SiO2, Al2O3, Fe2O3, contenus dans les minéraux d’argiles en formant les
silicates CaO.SiO2, les aluminates CaO.Al2O3 et les ferrites CaO.Fe2O3 de calcium,
qui durcissent à l’air comme dans l’eau.
En conséquence plus la quantité de CaO est grande la chaux est moins apte de durcir
sous l’eau.
Pour caractériser la capacité du durcissement hydraulique (sous l’eau) du liant on
utilise habituellement le module hydraulique :
3. Les Chaux hydraulique

La chaux hydraulique gâchée à l’eau, après durcissement à l’eau continue a durcir à


l’air par carbonatation des molécules Ca(OH)2 sous l’action du CO2 qui s’infiltre
dans la masse après évaporation de l’eau de gâchage.

Plus la chaux hydraulique est fine plus la prise et le durcissement sont accélérés et
plus la résistance est élevée.

3.2. Utilisation et stockage


La chaux hydraulique est utilisée comme un liant dans la construction à la place ou
avec du ciment. La chaux hydraulique doit être stockée dans des endroits secs en
dépôts ou sacs fermés.
4. Le plâtre
2.1. Définition
On appelle plâtre de construction un liant hydraulique composé principalement de
gypse semi-hydraté (CaSO4 .0,5H2O) qui s'obtient en chauffant le gypse
(CaSO4.2H2O) à une température de 150 à 160°.
La réaction chimique qui se produit est:

Le gypse naturel est habituellement appelé pierre à plâtre.

Gypse

Plâtre
4. Le plâtre

La poudre de plâtre (CaSO4.0,5H2O) s'hydrate par adjonction de 1,5 molécule


d'eau pour redevenir gypse (CaSO4.2H2O). Les particules de gypse
s'accumulent et adhèrent les unes aux autres en provoquant un épaississement
et une prise de la pâte, ce qui donne à la fin un bloc solide. Laissée à l'air libre,
un durcissement supplémentaire s'effectue par dessèchement et une
cristallisation plus complète ce qui conduit à la formation d'une pierre à plâtre.

Le durcissement du plâtre peut être


accéléré par séchage mais à une
température 65°C pour éviter le retour à
la déshydratation du plâtre.

Cycle du plâtre
4. Le plâtre

2.2. Procédé de fabrication


La fabrication du plâtre à partir de la pierre à plâtre comprend 3 étapes
essentielles:
 le broyage,
 la mouture,
 le traitement thermique (déshydratation).

Il existe plusieurs procédés pour la fabrication du plâtre de construction ; dans


lesquels la mouture se fait soit avant la cuisson, après la cuisson ou en même
temps que la cuisson. Cependant l'étape broyage doit être faite en premier afin
d'accélérer la déshydratation. Les dimensions des grains de gypse préparé pour
la cuisson doivent être au plus 40 mm.
4. Le plâtre

2.2. Procédé de fabrication


Le broyage est souvent effectué dans un broyeur à boulets ; c'est un cylindre
horizontal rotatif contenant des boulets en acier. L'étape de broyage est
précédée par un concassage pour réduire les dimensions des gros morceaux de
gypse afin qu'ils puissent être introduits dans le broyeur.

La qualité du plâtre de construction est particulièrement liée à la finesse de


mouture qui est caractérisée par le refus du tamis de maille 0,2 mm.
4. Le plâtre

2.3. Propriétés importantes


o Le plâtre de construction est un liant de prise et de durcissement rapides.
Il est courant que la prise commence à partir d'environ 4mn et se termine
à environ 30mn. Les temps de début de et de fin de prise peuvent être
modifiés en ajoutant des adjuvants retardateurs de prise.

o Le plâtre est un bon isolant thermique ;


o Le plâtre est un bon isolant phonique;
o Le plâtre est poreux et légers (la porosité du plâtre peut atteindre 40%).
o Le plâtre se dégrade rapidement en endroits trop humides.
o Le plâtre résiste bien au feu;
o Le plâtre possède des propriétés ignifuges remarquables.
4. Le plâtre
2.4. Utilisation du plâtre
Le plâtre est essentiellement employé comme revêtement intérieur des murs
ou pour la fabrication d'éléments préfabriqués en y ajoutant des fibres
végétales, de verre ou d'autres matériaux.
Des exemples courants d'éléments préfabriqués sont: les plaques de cloisons
(séparation à l'intérieur de maisons), de plaques de faux plafonds et les
éléments décoratifs.

Quelques éléments fabriqués du plâtre


4. Le plâtre
2.4. Utilisation du plâtre
Dans le bâtiment :

Matériau de finition des parois intérieures et des plafonds. Montage des


galandages en briques de terre cuite (parois minces non porteuses)

Plaques au plâtre :

La plaque de plâtre est un matériau de construction servant à faire la finition


des murs et des plafonds ou à monter un certain nombre de cloisons non
porteuses dans des habitations ou d'autres bâtiments.

La plaque de plâtre est composée de plâtre moulé entre deux fines couches de
carton afin d'avoir un matériau industriel assez solide.

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