Chapitre 3

Additions Minérales

1. Additions pour bétons : Définition ............................................................................................................. 31

1.1. Additions de type I ............................................................................................................................................................................... 31
1.2. Additions de type II .............................................................................................................................................................................. 31
2. Effets des additions minérales .................................................................................................................... 32
3. Définitions .................................................................................................................................................. 33
- Filler .......................................................................................................................................................................................................... 33
- Caractère pouzzolanique .......................................................................................................................................................................... 33
- Caractère Hydraulique .............................................................................................................................................................................. 34
4. Les différentes additions utilisées pour bétons .......................................................................................... 34
4.1. Les pouzzolanes naturelles ................................................................................................................................................................... 34
4.2. Les fillers .............................................................................................................................................................................................. 34
4.2.1. Les additions calcaires .................................................................................................................................................................. 35
4.2.2. Les additions siliceuses................................................................................................................................................................. 35
4.3. Les fumées de silice .............................................................................................................................................................................. 35
4.3.1. Propriétés..................................................................................................................................................................................... 35
4.3.2. Les avantages de la fumée de silice .............................................................................................................................................. 35
4.4. Les métakaolins .................................................................................................................................................................................... 37
4.5. Les cendres volantes ............................................................................................................................................................................ 37
4.6. Les laitiers vérifiés moulus de haut fourneau ....................................................................................................................................... 37

5. Les actions des additions ............................................................................................................................ 38

5.1. Actions physiques................................................................................................................................................................................. 38
5.2. Actions chimiques ................................................................................................................................................................................ 38
6. Liant équivalent et taux de substitution ..................................................................................................... 38
7. Contexte normatif ...................................................................................................................................... 40
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1. ADDITIONS POUR BETONS : DEFINITION

Pour obtenir un béton plus compact et résistant aux environnements agressifs, on utilise
les additions minérales dans le béton.
Une addition minérale est un matériau finement divisé (substance très fine). Elle est
incorporée dans le béton lors de sa fabrication pour améliorer certaines de ses propriétés
(ouvrabilité, consistance) ou pour lui conférer des propriétés particulières : compacité,
durabilité, tenue à des environnements agressifs…
Les additions sont normalisées. Les additions minérales sont définies dans la norme NF EN
206, sont classées en deux types d’additions :
Additions de type I : quasiment inertes (‫)غير فعال‬.
Additions de type II : à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent.

1.1. Additions de type I

Correspondent à :
 Les fillers, des produits obtenus par broyage fin de roches naturelles. Ils peuvent être :
- Additions calcaires (CaCO3) conformes à la norme NF P 18-508
- Additions siliceuses (SiO2) conformes à la norme NF P 18-509
 Les pigments utilisés pour la coloration des bétons conformes à la norme NF EN 12878.

1.2. Additions de type II

Regroupent :
 Les cendres volantes de centrale thermique conformes à la norme NF EN 450-1
 Les laitiers vitrifiés moulus de haut fourneau conformes à la norme NF EN 15671-1
 Les fumées de silice conformes à la norme NF EN 13263-1
 Les métakaolins conformes à la norme NF P 18-513

Nota - On peut citer aussi les pouzzolanes naturelles.

Les additions peuvent être utilisées :

 Soit en remplacement partiel du ciment selon le concept de liant équivalent,
uniquement pour les ciments de type CEM I et CEMII/A. Le taux de substitution dépend
du type de ciment et de la classe d’exposition.
 Soit incorporées au béton sans substitution du ciment.

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Cendres volantes, photo prise au MEB Pouzzolane naturelle

https://www.holcim.be/fr/les-constituants-du-beton-les-additions-et-les-ajouts

Particules de métakaolin, photo prise au MEB Métakaolin flash issu du site de Fumel (c.à.d calcinée)
https://www.acpresse.fr/metakaolin-flash-une-addition-a-la-hauteur-de-nombreux-defis/

Laitier Laitier moulu

2. EFFETS DES ADDITIONS MINERALES

─ Avoir un caractère pouzzolanique ou un caractère hydraulique latent (caché).
─ Améliorer la microstructure de la pâte de ciment par réaction avec ses constituants.
─ Améliorer la compacité du béton en optimisant le squelette granulaire.
─ Améliorer certaines propriétés des bétons à l’état frais ou à l’état durci : rhéologie du
béton frais, diminution de la chaleur d’hydratation des bétons, augmentation des
résistances mécaniques…
─ Durabilité du béton durci face à certaines agressions chimiques. L’utilisation d’additions

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permet de réduire la teneur en portlandite et donc de conférer au béton un meilleur

comportement face à diverses attaques agressives (solutions acides, eaux pures…).
─ Atout économique et environnemental.
Exemple :

3. DEFINITIONS
- Filler
Un filler est un correcteur granulaire, un manque d’éléments fins (< 0,063 mm).
Un filler va réduire le volume de vide entre les grains de ciment. La résultante sur le béton
sera une augmentation de la compacité (imperméabilité), aspect de parement, ressuage
réduit, amélioration des résistances mécaniques….

- Caractère pouzzolanique
La propriété « pouzzolanique » est l'aptitude d'un matériau à se combiner à température
ambiante et en présence d'eau avec la chaux ou la portlandite pour donner des hydrates
très peu solubles.
Un matériau est donc dit pouzzolanique si, en présence d’eau, il présente la propriété de
se combiner avec la chaux pour former un liant. Donc, la réaction pouzzolanique
consomme de de l’hydroxyde de calcium.
De nombreuses études ont été effectuées pour chercher à optimiser l’activation des
pouzzolanes naturelles par différentes méthodes :
– la calcination,
– le traitement à l’acide,
– l’addition d’alcalins dans le ciment contenant de la pouzzolane,
– l’augmentation de la température de cure (préfabrication),
– le broyage prolongé.

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- Caractère Hydraulique
Matériau qui a la propriété, en présence d’eau, de faire prise et de développer des
résistances mécaniques, même sous l’eau, mais cette réaction a besoin d’activation
(ciment ou chaux) pour avoir un liant semblable au ciment.
Nota
1) Réactions pouzzolaniques : éléments acides de l’ajout réagissent avec la portlandite
Ca(OH)2 (chaux) du béton. Ex : pouzzolane naturelle.
2) Réactions hydrauliques : éléments acides & éléments basiques de l’ajout (même
composition chimique que le ciment). Ex : le laitier.
Rappel
La portlandite est la chaux du le béton. Principaux composés du ciment : C3S, C2S, C3A et
C4AF. La portalandite est le produit d’hydratation des C2S et C3S :
C 2S
 H 2O  CSH + Ca(OH) 2 + T° 
C3S
Constituants RESPONSABLE PORTLANDITE
du clinker DES RESISTANCES

4. LES DIFFERENTES ADDITIONS UTILISEES POUR BETONS

4.1. Les pouzzolanes naturelles
* Les pouzzolanes naturelles contiennent de 60 à 85% de silice (SiO2) et d’alumine (Al2O3).
En présence d’eau et de chaux, à des températures ordinaires, elles vont former des
silicates de calcium hydratés, semblables à ceux produits par l’hydratation du silicate
tricalcique (C3S) (C3A. SiO2), composé principal du ciment Portland.
* Les réactions pouzzolaniques peuvent s’écrire globalement comme suit :
CaO+SiO2 + H2O  CSH (réaction pouzzolanique)
C3S + H2O  CSH + Ca(OH)2 (réaction d’hydratation du ciment Portland)
* La réaction pouzzolanique consomme de la Portlandite, Ca(OH)2, contrairement à
l’hydratation du clinker.
* Produits de la réaction pouzzolanique : silicate de calcium hydraté (CSH).
* La consommation de la portlandite non liante et soluble dans la réaction pouzzolanique
est synonyme de : Résistances mécaniques élevées - Durabilité du béton…

4.2. Les fillers

Les fillers sont obtenus par broyage fin de roches naturelles d’origine siliceuse ou d’origine
calcaire. Ces matériaux inertes sont utilisés pour améliorer la rhéologie du béton frais
et/ou la compacité du béton durci.

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4.2.1. Les additions calcaires

Les additions calcaires sont obtenues par broyage de roches sédimentaires carbonatées :
calcaires ou dolomitiques.
Elles sont utilisées pour améliorer l’ouvrabilité des bétons frais ainsi que la régularité
esthétique et la teinte des parements.

4.2.2. Les additions siliceuses

Les additions siliceuses sont obtenues par broyage de quartz ou de cristobalite calcinée.
Elles améliorent l’ouvrabilité, la compacité et la résistance mécanique du béton.

4.3. Les fumées de silice

4.3.1. Propriétés
* Les fumées de silice sont des particules très fines (environ 1μm) présentant une très
forte teneur en silice amorphe. Ses particules sont lisses et sphériques (100 000 billes de
fumées recouvrent entièrement un grain de ciment).
* Les fumées de silice proviennent de la réduction du quartz de grande pureté par du
charbon dans des fours à arc électrique utilisés pour la production de silicium ou d’alliage
de ferrosilicium.
* L’incorporation de fumée de silice dans les bétons conduit à des améliorations
remarquables des caractéristiques rhéologiques, mécaniques et de durabilité des bétons.
* cette addition permet de réduire la porosité et la perméabilité du béton en favorisant
un empilement granulaire optimal qui comble les vides du béton.
* Elles sont très réactives (action pouzzolanique) en milieu basique ce qui leur permet
d’améliorer les propriétés mécaniques et la durabilité des bétons.
* Les dosages usuels de fumée de silice se situent à partir de 5-10% du poids du ciment.

4.3.2. Les avantages de la fumée de silice

* Pour les bétons frais :
- La fumée de silice complète le fuseau granulaire et supprime les tendances au ressuage
ou à la ségrégation tout en réduisant les chaleurs d’hydratation.

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- Réduction de la chaleur d’hydratation.

- Réduction de la ségrégation du béton.
* Pour les bétons durcis :
- La finesse de la fumée de silice crée une microstructure très dense qui conduit à des
bétons extrêmement compacts, à caractéristiques mécaniques élevées, et une résistance
élevée vis-à-vis des agents ou des phénomènes agressifs.
- Amélioration des résistances mécaniques (en particulier résistance en compression).

Amélioration significative de :
■ La résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures ;
■ Prévention du risque de corrosion des armatures ;
■ La résistance au cycle gel/dégel ;
■ Homogénéisation de la teinte des parements.

Réduction significative de :
■ La porosité et la perméabilité
■ La carbonatation.

- Optimisation du squelette et de l’empilement granulaire

La fumée de silice plus fine que le ciment, et peut remplir les vides interstitiels entre les
fines et les grains de ciment. Cet empilement granulaire optimal contribue ainsi à réduire
fortement la porosité et la perméabilité du béton.
Les particules ultrafines de la fumée de silice ont une action sur la granulométrie du
mélange, en comblant les micros vides intergranulaires et en densifiant l’interface pâte de
ciment/granulat. Elles augmentent la compacité du mélange et améliorent sa rhéologie
à l’état frais.
Les fumées de silice présentent également une réactivité avec la chaux libre, liée à leur
caractère pouzzolanique ce qui accroît les résistances mécaniques. Cette optimisation du
squelette granulaire permet aussi de réduire la teneur en eau.

- Réaction Pouzzolanique de la fumée de silice

* La fumée de silice est une pouzzolane hautement réactive.
* La fumée de silice réagit avec la chaux durant l’hydratation du ciment et favorise la
formation des silicates de calcium hydratés (gel C-S-H), qui crée une matrice cimentaire
dense et compacte.
* Sa finesse et ses propriétés pouzzolaniques confèrent à la fumée de silice une forte
réactivité avec les Ca(OH) produits durant l’hydratation du béton :
SiO2, 3CaO + H2O  CSH + Ca(OH)2
SiO2 + Ca(OH)2 + H2O  CSH
Sa haute réactivité augmente l’homogénéité du mélange et réduit la porosité et la
perméabilité du béton.

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4.4. Les métakaolins

* Les métakaolins sont issus de la calcination (puis du broyage) d’une argile le kaolin à des
températures comprises entre 600 et 900 °C.
* Il existe deux types de métakaolins : ceux issus d’une calcination en four horizontal et
ceux issus d’une calcination flash.
* Le métakaolin est une ultrafine possédant un pouvoir pouzzolanique élevé, qui permet
d’accroitre les performances mécaniques et la durabilité des bétons.
* Les propriétés du métakaolin et en particulier sa finesse permettent d’optimiser
l’empilement granulaire, de réduire les propriétés de transfert du béton (la perméabilité
et la diffusion des ions chlorures) et la résistance aux attaques chimiques.

4.5. Les cendres volantes

* Les cendres volantes sont des particules obtenues par dépoussiérage électrostatique ou
mécanique des gaz de chaudières alimentées au charbon pulvérisé (centrales
thermiques de production d’électricité).
* Selon le type de charbon et de chaudière, on récupère des cendres volantes siliceuses,
silicocalciques ou calciques.
* Les cendres siliceuses ont des propriétés pouzzolaniques. Les cendres volantes calciques
ont des propriétés hydrauliques.
* L’utilisation de cendres volantes permet d’améliorer l’ouvrabilité du béton frais,
d’augmenter sa compacité et de réduire la chaleur d’hydratation (donc de limiter le
risque de fissuration). Elles améliorent également la résistance aux eaux sulfatées.
* Leur cinétique de durcissement est relativement lente d’où des résistances à court terme
plus faibles des bétons utilisant des cendres volantes.

4.6. Les laitiers vérifiés moulus de haut fourneau

* Les laitiers vitrifiés moulus sont destinés à modifier certaines propriétés du béton. Ces
modifications sont fonction du taux d’addition et de la finesse de mouture du laitier.
* Les laitiers de hauts fourneaux sont des coproduits de la fabrication de la fonte dans les
hauts fourneaux. Le laitier vitrifié moulu de hauts fourneaux est obtenu par trempe puis
broyage du laitier. Le laitier est caractérisé en particulier par sa surface massique Blaine
et sa masse volumique absolue (2700-3000 kg /m3), son module chimique I (produit de
la teneur en chaux par la teneur en alumine) et son indice d’activité.
* La cinétique de durcissement des bétons contenant des laitiers est lente, ils offrent donc
des résistances initiales plus faibles.
* Les bétons contenant des laitiers sont utilisés pour la confection de pièces massives
compte tenu de leur cinétique de dégagement de chaleur lente.
* Les bétons contenant des laitiers améliorent la durabilité des bétons en environnement
chimique agressif.

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5. LES ACTIONS DES ADDITIONS

Les additions minérales génèrent des effets chimiques et physiques au sein du béton qui
en modifient ses propriétés à l’état frais ou à l’état durci :
– amélioration de l’ouvrabilité, de la rhéologie et de l’homogénéité du béton à
l’état frais ;
– augmentation de l’efficacité du liant hydraulique ;
– diminution des retraits et de la sensibilité à la fissuration ;
– amélioration de la résistance du béton aux agressions chimiques ;
– amélioration de l’aspect des parements.

5.1. Actions physiques

Elles sont principalement liées à la finesse de l’addition et peuvent se traduire par un effet
filler qui améliore la compacité du mélange (les particules fines d’additions comblent les
interstices entre les plus grosses particules et diminuent la porosité) et un effet favorable
à l’hydratation du ciment.

5.2. Actions chimiques

Certaines additions ont une activité hydraulique latente ou une activité pouzzolanique.
Ces actions, fonction de la réactivité de chaque addition permettent d’améliorer les
propriétés des bétons à l’état durci et leur durabilité.

6. LIANT EQUIVALENT ET TAUX DE SUBSTITUTION

* La norme NF N 206 autorise la prise en compte des additions normalisées, sous forme
de liant équivalent. Liant équivalent = ciment + Addition minérale normalisée.
* la norme NF EN 206/CN donne pour chaque type d’addition, (métakaolin, cendres
volantes, fumée de silice, laitier moulu, addition calcaire et siliceuse) en fonction de
chaque classe d’exposition, le rapport maximal A/A+C, qui permet de déterminer la
quantité maximale d’addition qui peut être utilisée en substitution du ciment.
* Le taux de substitution des additions est fonction des classes d’exposition auxquelles
sera soumis le béton pendant sa durée d’utilisation. Le taux de substitution du ciment
par l’addition est fonction du type de ciment (CEM I ou CEM II/A).
Nota : La prise en compte des additions en substitution du ciment n’est autorisée qu’avec
les ciments CEM I et CEM II/A de classes 42,5 ou 52,5.
* La valeur du liant équivalent est donnée par la formule :
Liant équivalent = ciment + k. Addition = C + k.A
Avec :
C : quantité de ciment par m³ de béton (CEM I ou CEM II/A),

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A : quantité d’addition par m³ de béton,

k : coefficient d’équivalence qui dépend de l’addition. Il permet de prendre en
compte le caractère pouzzolanique ou hydraulique de certaines additions.
k = 1 pour une addition qui a un comportement identique au ciment. k = 0 pour une
addition totalement inerte.
Les valeurs du coefficient k spécifique à chaque addition sont données dans le tableau
NA.6 de la norme NF EN 206/CN.
Type d’addition K
Métakaolin de type A : 1,0
Cendres volantes : de 0,4 / 0,5 / 0,6 selon le type de cendres
Fumées de silice : 1,0 / 2,0
Laitier moulu : 0,60 (C)/ 0,90 (A et B) selon la classe de laitier moulu
Additions calcaires : 0,25
Additions siliceuses : 0,25

Valeur maximale définie par le rapport A/(A+C) dans les tableaux de l’Annexe NA.F.1 à
NA.F.4 de la norme NF EN 206/CN.
* La quantité de liant équivalent ne doit pas être inférieure à l’exigence de teneur
minimale en liant équivalent pour la classe d’exposition concernée. Si une plus grande
quantité d’addition est utilisée l’excédent ne doit pas être pris en compte pour le calcul
du liant équivalent.

Exemple 1 :
Soit un béton comportant 280 kg de ciment CEM I et 50 kg d’addition calcaire (d’indice
d’activité 0,71) par mètre cube de béton. Le coefficient d’équivalence est égal à 0,25.
Le liant équivalent = 280 + 0,25  50 = 292,5 kg/m3 de ciment CEM I.

Exemple 2 :
Soit un béton de classe d’exposition XA, dosé à 310 kg de ciment CEM I et 25 kg de fumée
de silice par mètre cube de béton. Le rapport Eeff /C = 0,45. Dans ce cas le coefficient
d’équivalence est égal à 2.
Le liant équivalent = 310 + 2  25 = 360 kg/m3 de ciment CEM I.

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7. CONTEXTE NORMATIF
Les additions normalisées pour béton hydraulique sont :
─ NF P 18-501 : Additions pour béton hydraulique – Fillers.
─ NF P 15167-1 : Laitier granulé de haut-fourneau moulu pour utilisation dans le béton,
mortier et coulis Partie 1 : définitions, exigences et critères de conformité.
─ NF P 18-508 : Additions pour béton hydraulique – Additions calcaires – spécifications et
critères de conformité
─ NF P 18-509 : Additions pour béton hydraulique – Additions siliceuses – spécifications
et critères de conformité.
─ NF P 18513 : Additions pour béton hydraulique – Métakaolin – spécifications et critères
de conformité.
─ NF EN 450-1+A1 : Cendres volantes pour béton – Partie 1 : définitions, spécifications et
critères de conformité.
─ NF EN 13263-A1 : Fumée de silice pour béton – Partie 1 : définitions, exigences et
critères de conformité.
Des limites relatives à leurs conditions d’utilisation sont définies pour des bétons couverts
par la norme NF EN 206. Béton – Partie 1 : spécifications, performances, production et
conformité (voir tableau suivant).

LA NORME BÉTON : NF EN 206

NA.F.1 : VALEURS LIMITES APPLICABLES EN FRANCE POUR LA COMPOSITION ET LES PROPRIETES DU BETON
EN FONCTION DE LA CLASSE D’EXPOSITION

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